SCHEMAS 2è CAP

SCHEMAS ELECTRIQUE 2è ANNEE ELECTRICITE CAP
MINISTÈ RE DE L’É DUCATION NATIONALE REPUBLIQUE DU MALI

********************************* UN PEUPLE- UN BUT-UNE FOI
DIRECTION NATIONALE DE L’ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE
*********************************
ACADEMIE D’ENSEIGNEMENT DE SAN
COURS DE SCHEMAS ELECTRIQUES

2eme ANNEE ELECTRICITE C.A.P.
Elabore par : Mr. Bakary SANGARE
M.BAKARY SANGARE ……….ELECTROMECANICIEN/ CONTACT: 66 53 50 98/ 76 53 50 98 - SAN/MALI 

I -ETUDIER LES MESURES ET COMPTAGE

1- En monophasé
2 En triphasé
II –PROTECTION ET REPARATION DES INSTALATIONS
ELECTRIQUES :
1 Etudier le montage des différents disjoncteurs
2 réaliser le tableau de répartition
3 Etudier les différents régimes de neutres (mise à la terre)
III- ETUDE DES DIFFERENT PROCEDES DE DEMARRAGE

* Repérage des bornes
1. Démarrage direct (un et deux sens de marche)
2. Commande manuelle (un et deux sens de marche)
3. Commande semi-automatique (un et deux Postes de
contrôles)
4. Démarrage étoile triangle (un et deux sens de marche)
Commande semi-automatique (un et deux Postes de
contrôles)
5. Démarrage statorique (un et deux sens de marche)
6. Démarrage par autotransformateur (un et deux sens de
marche)

MESURE ET COMPTAGE :
INTRODUCTION : La mesure est de nos jours un outil essentiel qui met la théorie à
l'épreuve :« Si la théorie est l'esprit, la mesure est la main qui la guide». En effet c'est une
expérience physique qui consiste à exprimer, transmettre une grandeur physique et en
attribuer une valeur numérique. De ce fait, elle est indispensable dans la vie industrielle et
même privée et ce besoin se justifie par le fait qu'à l'aide des mesures, on arrive à connaître
et définir des grandeurs non accessibles à nos sens et/ou les quantités des grandeurs qui
dépassent leur étendue (par exemple : cas des températures et pressions qui peuvent être
supérieures à celles que nous pourrions supporter : Pression de 150 bars ou Température
de 500 °C).
1- La mesure de tension :
*Désignation : U ou V
*Unité : le Volt (V)
*Appareil : Voltmètre (en dérivation)
- LE VOLTMETRE : Il permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d’un
circuit ; elle s’exprime en Volt (V).
R
V
Générateur S
Réc
eur
ept
U
Co
m
 Mesure de la tension d’un récepteur et d’un générateur :
 Mesure de tension en triphasé :

2- La mesure de courant
Désignation : I ou J
Unité : l’ampère (A)
Appareil : Ampèremètre (en série)
Pince ampère métrique
L’AMPEREMETRE : Il permet de mesurer l’intensité du courant qui traverse un élément du
circuit. Il s’exprime en Ampère (A).
A
R
pte
Générateur S
Ré
ce
ur
 Mesure d’un courant dans une maille :
 Mesure d’un courant dans une maille avec une pince :

3- La mesure de résistance
Désignation : R
Unité : L’Ohm (Ω)
Appareil : Ohmmètre (hors tension)
Méthode voltampèremétrique (sous tension)
L’Ohmmètre : Il permet de mesurer la valeur de la résistance d’un élément du circuit. Elle
s’exprime en Ohm(Ω).
*Symbole :
*Branchement : Il se branche en dérivation (parallèle) avec l’élément dont on veut
mesurer la résistance. Cette opération se fait hors tension (générateur débranché).
 Mesure d’une résistance à l’ohmmètre :
 Mesure d’une résistance Méthode voltampèremétrique :
4- La mesure de puissance en monophasé

Désignation : P
Unité : Le Watt (W)
Appareil : Wattmètre (sous tension)
Pince watt métrique (sous tension)
*Le Wattmètre : C’est un appareil qui permet de mesurer la puissance électrique
consommée par un récepteur ou fournie par un générateur.
La puissance s’exprime en Watt (W).
*Branchement : Deux bornes en série pour mesurer l’intensité et les deux autres pour
mesurer la tension.
 Mesure d’une puissance par wattmètre :

 Mesure d’une puissance par pince watt métrique :
 Puissances électriques :
5-
La mesure de puissance en triphasé
Désignation : P
Unité : Le Watt (W)
Appareil : Wattmètre (sous tension)
Pince watt métrique (sous tension)
 Mesure d’une puissance triphasée :

 Puissances électriques :
6- La mesure de résistance de terre

Désignation : Ra
Unité : L’Ohm (Ω)
Appareil : Mesureur de terre (hors tension)
 Mesure de la prise de terre :

La mesure de l’énergie
Désignation : W
Unité : Wh, Ws (Joules : J)
Appareil : Compteur d’énergie (sous tension)
LE RESEAU ELECTRIQUE
*Définition d’un réseau électrique : c’est l’ensemble des infrastructures permettant
d’acheminer l’énergie électrique des centres de production vers les consommateurs
d’électricité.
*Son rô le : est d’assurer la gestion dynamique de l’ensemble Production-Transport-
consommation mettant en œuvre des réglages ayant pour but d’assurer la stabilité de
l’ensemble.
*Définition d’une prise de terre : Ce sont des éléments conducteurs directement enfouis
dans le sous-sol permettant d’écouler les courants de défaut vers la terre.

I) Règlement technique d’une prise de terre : Les prises de terre sont nécessaires pour
assurer la sécurité des personnes des personnes lorsque, par suite d’un défaut d’isolement
accidentel, une masse métallique peut être mise sous tension.
Pour éviter ce risque, qui peut se traduire par une électrocution, on établit entre les masses
métalliques et le sol, des liaisons conductrices destinées à égaliser les potentiels.
II) Comment réaliser les prises de terre : Trois façons peuvent être envisagées :
- par conducteur enfouis ;
- Par plaques ou grillages enfouis ;
- par piquets ou pieux enfoncés dans le sol.
1) Par conducteur enfouis : Ils sont recommandés dans les terrains ou la couche de terre
arable est faible et le sous- sol de constitution rocailleuse. Les conducteurs se placent en
parallèle afin de réduire au minimum la surface du sol influencé.
2) Par plaques ou grillages enfouis :
Ce procédé est utilisé dans les terrains ou la profondeur de terre arable est de l’ordre de
1m à 1m50.Les grillages enfouis sont plus efficaces que les plaques mais un prix élevé.
3) Par piquets ou pieux enfoncés dans le sous- sol : Cette solution est plus économique et
plus pratique. Le minimum de résistance est obtenu par des piquets en tube d’acier enfoncé
à 2.5m de profondeur. Pour diminuer la résistance de prise de terre, on place un nombre
suffisant de piquet espacé des uns des autres de 2m environs et disposés en parallèle sur le
câ ble de terre.
III) Modes de réalisation d’une prise de terre :
Il existe deux modes de réalisation d’une prise de terre : Les conducteurs enfouis
horizontalement et les piquets verticaux.
1) Les conducteurs enfouis horizontalement : Ils peuvent être disposés de deux manières.
La boucle à fond de fouille est une solution très efficace.
Elle consiste à effectuer sur le périmètre du bâ timent un ceinturage à fond de fouille dans le
béton de propreté. En tranchées horizontales : les conducteurs sont alors enterrés à
environs 1m de profondeur ; on veillera à ne pas remplir la tranchée avec des cailloux ou
du mâ che fer mais plutô t avec de la terre, afin d’améliorer la conductivité du terrain.
2) Les piquets verticaux : La profondeur d’enterrement du piquet doit être d’au moins deux
mètres afin de limiter l’augmentation de la résistance de la prise de terre dans le cas de gel
ou de sécheresse du terrain. La résistance peut être diminuée en reliant plusieurs piquets
en parallèle, distant entre eux d’au moins leur longueur. Dans le cas de prise de terre
multiples, il est nécessaire de les relier entre elles par un conducteur de section 16mm 2 en
cuivre isolé ou 25mm2en cuivre nu, afin d’éviter que deux masses simultanément
accessibles soient reliées à des systèmes de terre différents.
*La protection des personnes contre les contacts indirects ou défaut d’isolement est assurée Par
ce que la norme NF-C 15-100 appelle les schémas de liaison à la terre oules régimes de neutre.
Problème posé: l’absence d’une liaison avec la prise de terre représente un danger. (Voir ci-dessous)

A / DEFINITION : Une distribution d’énergie électrique est caractérisée par les liaisons entre le
conducteur neutre, les masses et la terre. C’est ce qu’on appelle les régimes de neutre.
Rô le du régime de neutre : Il permet d’assurer la protection des personnes contre les
contacts indirects (défaut d’isolement).
B / CODIFICATION DES REGIMES DE NEUTRE
Il y a 3 régimes de neutre caractérisés par 2 lettres. (Régime TT, TN, IT)
PREMIERE LETTRE : Situation de l’alimentation par rapport à la terre :
T : liaison d’un point avec la terre ;
I : isolation de toutes les parties actives par rapport à la terre, ou liaison d’un point avec la
terre à travers une impédance.
DEUXIEME LETTRE : Situation des masses de l’installation par rapport à la terre : T :
masses reliées directement à la terre ;
N : Masses reliées au neutre de l’installation ; lui-même relié à la terre.
a)REGIME TT :(neutre à la terre, masses à la terre) : Le neutre de l’alimentation
(transformateur EDM) et les masses de l’installation (four, machine à laver) sont reliées à la
terre. C’est le régime TT.
Schéma :TT
b):Régime T .N : Le neutre de l’alimentation est relié à la terre et les masses de

l’installation sont reliées au neutre. Mise au Neutre.

1) Schéma TNC (Neutre et PE confondus en un seul conducteur appelé PEN) Le neutre et

le conducteur de protection sont confondus. Ce type de schéma est interdit pour des
sections de conducteur inferieur à 10mm2.
Sc
héma TNS : (Neutre et PE séparés) : Le neutre et le conducteur de protection sont
séparés .Il faut utiliser des appareillages tetrapolaire. Dans les deux cas, la protection doit
être assurée par coupure au premier défaut.
c)Régime I.T : Le neutre de l’alimentation est isolé de la terre et les masses de l’installation
sont reliées à la terre. Le premier défaut ne présente pas de danger. La courante phase neutre
est très faible et aucune tension dangereuse n’est à craindre. Mais il doit être signalé et
recherche pour être éliminé. La coupure est obligatoire au deuxième défaut. Neutre isolé

PROTECTION ET REPARTITION DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES
I- PROTECTION DES INSTALLATIONS INSTALLATION :

1) DEFINITION :
Pour les installations électriques importantes, la continuité de service est nécessaire un incident
électrique (court-circuit) sur une partie de l’installation ne doit pas avoir d’incidence sur
l’ensemble, d’où la nécessité d’une sélectivité des systèmes de protection.
Le dispositif le plus est le disjoncteur. Ils sont de nombre 4 types :
a) Disjoncteur magnétique : Il protège contre les court-circuits
b) Disjoncteur magnétothermique : Il protège contre les court-circuits et les surcharges.
c) Disjoncteur différentiel : Il protège contre les contacts direct et indirect
d) Disjoncteur magnéto- thermique différentiel : Il protège contre les court- circuit, les
surcharges, les contacts direct et indirect.
2) Sélectivité des appareils de protection :
La sélectivité consiste à choisir le type du calibre du dispositif de protection pour assurer la
protection de la partie du circuit en défaut. La sélectivité entre les fusibles s'obtiendra en tenant
compte
du type d'appareil électrique à protéger : moteur, four, éclairage…;

a) Sélectivité partielle ou totale :
D1
Circuit défectueux D2
A B
C
-Lors d’un défaut le disjoncteur D2 s’ouvre en mettant hors circuit (C).

- Le disjoncteur D1reste fermé, lés circuits A et B reste sous tension. La sélectivité peut être :
-Totale :(D1) reste fermé quelque soit la valeur de Icc de (C) ;
-Partielle :(D1) s’ouvre à partir dune valeur de Icc de (C).
b) Sélectivité Ampèremetrique : Cette sélectivité tient compte de la valeur du courant entre
d’autre terme le courant de déclenchement du disjoncteur principal D1 ; ce courant doit être plus
élevé que celui des disjoncteurs partiels.
C) Sélectivité chronométrique : La sélectivité de déclenchement s’opère en prenant en compte les
temps de déclenchement des disjoncteurs. Le disjoncteur principal a un temps de déclenchement
plus faible que celui des disjoncteurs partiels.
3) Principe de fonctionnement d’un disjoncteur :
L’ouverture automatique de ces contacts à grand pouvoir de coupure se réalise :
-par action du déclencheur thermique en cas de surcharges,
-par action du déclencheur électromagnétique en cas de court-circuit.
a) Cas d’un disjoncteur à maximum de courant : Ce sont des appareils dans lesquels l’ouverture
automatique est provoqué lorsque le courant qui les parcourt dépasse la valeur du réglage. Il est à

action instantanée, lorsque le dispositif qui provoque l’ouverture fonctionne aussitô t que le courant
dépasse la valeur du réglage s’effectué sur l’appareil.
b) Disjoncteur à manque de tenson : Ce sont des appareils dans lesquels l’ouverture automatique
est effectué par un déclencheur ou un relais qui provoque l’ouverture de l’interrupteur lorsque la
tension qui l’alimente vient à manquer.
C) Disjoncteur différentiel : Les contacts principaux de ce disjoncteur sont équipés d’un dispositif
à fermeture brusque. Ils sont maintenus fermés par un verrouillage mécanique, mais à apparition
d’un défaut d’isolement, ils s’ouvrent. Il peut comporter aussi un dispositif de protection à
maximum de courant.
II) Réaliser un tableau de répartition : Un tableau de répartition est constitué d’une Grille de
distribution, qui donne des détails sur la division des circuits ; des Disjoncteurs divisionnaires ; une
Barrette de Neutre. Par définition le tableau de répartition permet de diviser les circuits afin que
chaque circuit soit autonome.
EXEMPLES DE TABLEAUX DE REPARTITION : Les normes imposent un dispositif différentiel
résiduel (disjoncteur ou interrupteur différentiel) de calibre 500mA en tête d’installation

INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
I- Constitution des installations industrielles

Les installations industrielles sont de deux parties distinctes appelées :
1- Circuit de commande : Il comporte l’appareillage nécessaire à la commande des
récepteurs de puissance. On trouve :
- La source d’alimentation
- Un appareil d’isolement (sectionneur).
- Une protection du circuit (fusible, disjoncteur).
- Un appareil de commande ou de contrô le (bouton poussoir, détecteur de
grandeur physique).
- Organe de commande (bobine du contacteur).
La source d’alimentation et l’appareillage du circuit de commande ne sont pas
nécessairement celle du circuit de puissance, elle dépend des caractéristiques de la bobine.
2- Circuit de puissance :Il comporte l’appareillage nécessaire aux fonctionnements
des récepteurs de puissance suivant un automatisme bien défini. On trouve :
- Une source de puissance (généralement réseau triphasé)
- Un appareil d’isolement (sectionneur)
- Une protection du circuit (fusible, relais de protection).
- Appareils de commande (les contacts de puissance du contacteur).
- Des récepteurs de puissances (moteur).
II- Les appareils de commande, de signalisation et de protection :
1) Disjoncteur : C’est un appareil de protection qui comporte deux relais, relais
magnétique qui protège contre les courts-circuits et un relais thermique qui protège contre
les surcharges.
Fonctionnement d’un disjoncteur :Il se comporte d'un circuit magnétique en forme de

tore supporte des bobines traversées par les courants dans chaque phase. En
fonctionnement normal, l'intensité est identique dans chaque conducteur : les flux produits
par les bobines s'annulent. Si un courant de fuite apparaît, il y a différence d'intensité dans
les phases et un flux magnétique prend naissance dans ce tore. Ce flux crée un courant
induit dans la bobine du relais qui agit sur un organe de coupure.
2) Sectionneur : Assure le sectionnement (séparation du réseau) au départ des
équipements. Dans la plupart des cas il comporte des fusibles de protection.
Le pouvoir de coupure est le courant maximal qu’un appareil de sectionnement peut
interrompre sans aucun endommagement.
Le sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure, il doit être manipulé à vide.
3) Interrupteur sectionneur : L’interrupteur sectionneur a un pouvoir de coupure, peut

être manipulé en charge.
4) Fusible : C’est l’élément comportant un fil conducteur, grâ ce à sa fusible, il interrompe

le circuit électrique lorsqu’il est soumis à une intensité du courant qui dépasse la valeur
maximale supportée par le fil.
Il existe plusieurs types de fusibles :

_ gF : Fusible à usage domestique, il assure la protection contre les surcharge et les court-
circuit.
_ gG : Fusible à usage industriel. Il protège contre les faibles et fortes surcharges et les
court- circuit. Il est utilisé pour l’éclairage, Four, ligne d’alimentation…
_ aM: Pour l’accompagnement moteur, commence à réagir à partir de 4fois le courant
nominal. Il protège uniquement contre les court- circuits.
5) Relais thermique : Il protège le moteur contre les surcharges.

6) Le contacteur :Le contacteur est un appareil de commande capable d’établir ou

d’interrompre le passage de l’énergie électrique.il assure la fonction COMMUTATION.
En technologie, des systèmes automatisées, ce composant est appelé Pré actionneur
puisqu’il se trouve avant l’actionneur dans la chaîne des énergies.
7) Capteur de fin de course : Les interrupteurs de position mécanique ou capteur de fin

de course coupent ou établissent un circuit lorsqu’ils sont actionnés par un mobile.
8) Bloc auxiliaire temporisé :Les blocs auxiliaires temporisés servent à retarder l’action
d’un contacteur (lors de sa mise sous tension ou lors de son arrêt).
9) Bloc de contacts auxiliaires : Le bloc de contact auxiliaire est un appareil mécanique de

connexion qui s’adapte sur les contacteurs.
Il permet d’ajouter de 2 à 4 contacts supplémentaires au contacteur. Les contacts sont prévus pour
être utilisés dans la partie commande des circuits. Ils sont la même désignation et repérage dans les
schémas que le contacteur sur lequel ils sont installés (KA ; KM…).

On trouve d’autres modèles d’associations de contacts
10) Contacteur auxiliaire :Il ne comporte que des contacts de commandes.
11) Lampes de signalisations :Signalisation visuelle du fonctionnement normal du

système, ou défauts

LES MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES :

1- Principe de fonctionnement : Si l’on entraîne un aimant permanent (N S) en
rotation autour de l’axe X Y (figure 1), on constate qu’un disque de cuivre, monté libre en
rotation sur le même axe, est entraîné en rotation par l’aimant mais tourne un moins vite
que ce dernier.
Explication :
Le champ magnétique tournant, produit par l’aimant en rotation, induit dans le disque
conducteur en cuivre des courants de Foucault. Ceux-ci d’après la loi de Lenz doivent
s’opposer à la cause qui leur a donné naissance. Comme les courants induits ne peuvent
empêcher la rotation de l’aimant, ils entraînent le disque en rotation, ce qui diminue le
déplacement relatif du champ, mais, en aucun cas, le disque ne peut atteindre la vitesse du
champ sinon il y aurait suppression du phénomène qui est à l’origine des courants induits.
2) Détermination du couplage :A partir des indications données par la plaque signalétique et le
réseau d’alimentation l’utilisateur doit coupler adéquatement les enroulements du stator soit
en triangle soit en étoile.
- Si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre

phase du réseau on adopte le couplage triangle.
-Si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre
phase du réseau on adopte le couplage étoile.
Réseau d’alimentation Plaque signalétique couplage
230V 400V 230V 400V Etoile
230 400V 400V 690V Triangle
Tension simple Tension Tension d’un Tension entre
composé enroulement deux
enroulements

3) Couplages des enroulements sur plaque à bornes :On utilise des barrettes pour
assurer le couplage choisi des enroulements sur la plaque à bornes du moteur.
I- Problème de démarrage des moteurs asynchrones

Le branchement du moteur au réseau électrique peut se réaliser par :
- Démarrage direct : si le courant de démarrage n’entraîne pas la
détérioration des enroulements du moteur ou l’installation accompagnant. Utilisé pour les
moteurs de faibles puissances.
- Utilisation d’un procédé de démarrage : s’il y a risque de détérioration des
enroulements du moteur ou l’installation accompagnant
II- Démarrage direct :
1- Principe : Dans ce procédé de démarrage, le moteur asynchrone est branché
directement au réseau d’alimentation le démarrage s’effectue en seul temps. Le
courant de démarrage peut atteindre 4 à 8 fois le courant nominal du moteur. Le
couple de décollage est important, peut atteindre 1,5 fois le couple nominal.
2) DEMARRAGE MANUEL : Un sens de marche
L1 L2 L3
1 3 5
2 4 6
1 3 5
2 4 6
F1

3) DEMARRAGE MANUEL : DEUX SENS DE MARCHE
S1
S1 : Interrupteur tripolaire
S1
S2
S2
S2 : Interrupteur inverseur
F1
* COMMANDE PAR COMMUTATEUR DEUX POSITIONS
Position 1 : arrêt 13 14
L1L
Position 2 : marche
Q1 95
F2 Q1
96 F2
1 1 2
2
4
KM1
A1
A2
7 Q1 8
NN
KM1

* MARCHE PAR A COUPS :
L
Q1
F2
S1
KM1
Q1 8
N
* AUTO ALIMENTATION : PRIORITE A L’ARRET
L
Q1
F2
S0
Km1
S1
KM1
Q1
N

*AUTO ALIMENTATION : PRIORITE A LA MARCHE
L
Q1
F2
S0
1
S0
S1 2
Km1
Km1
A1
KM1
7 Q1 8 A2
N
KM1
4) Démarrage semi –automatique à un seul sens de marche
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un sens de marche avec un bouton
poussoir S1 et l’arrêter par l’arrêt avec un bouton poussoir S0.
Circuit de puissance et de commande :

* CIRCUIT DE COMMANDE D’UN DEMARRAGE DIRECT SEMI-AUTOMATIQUE : UN SENS

DE MARCHE UN POSTE DE COMMANDE AVEC SIGNALISATION DE SENS DE MARCHE,
DEFAUT ET MISE SOUS TENSION
Q1
F1
L1
F2 Km1
S0
Km1
S1
N
KM1 H1 H2 H3

* Circuit de commande d’un démarrage direct semi-automatique : un sens de marche,

deux postes de commande avec signalisation de sens de marche défaut et mise sous
tension.
Q1 F1
L1
F2 Km1
SAt1
SAt2
Km1
S1 S2
N
KM1 H1 H2 H3
* DEMARRAGE DIRECT SEMI-AUTOMATIQUE : On veut démarrer un moteur asynchrone

triphasé dans deux sens de rotation, par un bouton poussoir S1 pour le sens 1, par un
bouton poussoir S2 pour le sens 2 et un bouton poussoir S0 pour l’arrêt.
DEUX SENS DEMARCHE - CIRCUIT DE PUISSANCE

* DEUX SENS DEMARCHE - CIRCUIT DE COMMANDE
* Circuit de commande d’un démarrage direct semi-automatique : Deux sens de marche, un

poste de commande avec signalisation de sens de marche, défaut et mise sous tension.
L1 F1
F2 Km1 Km2
SAt1
Km1 Km2
S1 S2
Km2 Km1
N
KM1 KM2 H1 H2 H3 H4

* Circuit de commande d’un démarrage direct semi-automatique : deux sens de

marche, deux postes de commande avec signalisation de sens de marche, défaut et mise
sous tension.
Q1 F1
L1
F2 Km1 Km2
SAt1
SAt2
Km1 S4 Km2
S1 S3 S2
Km2 Km1
N
KM1 KM2 H1 H2 H3 H4
5) Démarrage direct semi –automatique à deux sens de

marche avec butées de fin de course
On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation
par l’action de deux boutons poussoirs, S1 pour le sens 1, S2 pour le sens 2.
Chaque sens est arrêté par une butée de fin de course, respectivement S3 pour
le sens 1 et S4 pour le sens 2. Un bouton poussoir S0 arrête le moteur à
n’importe quel instant.

*D
émarrage direct semi –automatique à deux sens de marche avec butée de fin de course et
inversion de sens de rotation. Dans ce cas de démarrage, la butée S3 ou S4, une fois
actionnée, elle change le sens de marche du moteur.
CIRCUIT DE COMMANDE:

*Deux sens de marche : Passage d’un sens à l’autre sans passé par l’arrêt
avec signalisation des sens de marche, défaut et mise sous tension.
F2 Km1 Km2
SAt
Km2
Km1 S1
Km2 Km1
S2
N KM1 KM2 H1 H2 H3 H4
II-LIMITATION DE COURANT DE DEMARRAGE

Contrairement au demarrage direct,le demarrage des moteurs moyennes et fortes
puissances necessite l’utlisation de procedés de limitation de courant de demarrage tout en
maintenant les performances mecaniques de l’ensemble moteur machine entrainée.Il existe
deux types d’actions :
-Action sur le stator :Consiste à reduire la tension aux bornes des enroulements
statoriques. On peut réaliser le demarrage par :
Couplage etoile-Triangle ; Elimination des resistances statoriques ; Utilisation d’un auto-
transformateur. Ce types d’action est réalisé pour les moteurs moyennes puissances.
-Action sur le rotor : Il consiste à augmenté la résistance rotorique au demarrage.
On peut réaliser le demarrage par :
Elimination des resistances rotoriques ; Utilisation des moteurs à cage multiples…
Ce procédé de démarrage est accompagné en plus de la réduction du courant de démarrage
une augmentation du couple de démarrage ; il est utilisé pour les moteurs de fortes
puissance.

DEMARRAGE ETOILE - TRIANGLE
1) PRINCIPE : Le démarrage s’effectue en deux temps :
*1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite en
utilisant le couplage étoile Y. Il est le temps nécessaire pour que la vitesse du moteur
atteigne environ 80% de sa vitesse nominale.
*2ème temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale
changeant le couplage au triangle.
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à couplage triangle lors du
fonctionnement normal.
Exemple : un moteur 400V/690V sur un réseau 230V/400V
2) CONDITION D’UTILISATION DE CE PROCEDE
- Le moteur asynchrone triphasé est du type rotor en court- circuit ou rotor à cage
d’écureuil.
- Chaque enroulement du stator doit supporter en fonctionnement normal, la tension
entre phase de la source d’alimentation.
Exemple : Moteur 380V/660V pour un réseau 220V/380V et un moteur 220V/380V

pour un réseau 110V/220V
3) AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE CE PROCEDE

* Avantages : L’installation ne met pas en œuvre beaucoup de matériel.

- Le courant de démarrage est assez faible (de l’ordre de 1,5 à 3 fois le courant
nominal).
* Inconvénients de ce procédé :
- Le couple au démarrage est très faible (de l’ordre de 0,2 à 0,5 fois le couple nominal)
ce qui n’admet aucune charge importante lors de la mise en route du moteur.
- La nécessité de coupler l’alimentation du moteur lors du changement de couplage
entraîne des phénomènes transitoires perturbateurs.
- Le couplage des enroulements du stator en triangle est imposé en marche normale.
- Le démarrage est assez long (de l’ordre de 3 à 6 secondes.
4) DEMARRAGE ETOILE TRIANGLE SEMI-AUTOMATIQUE :
*CRCUIT DE PUISSANCE : Un sens de marche

* DEMARRAGE ETOILE TRIANGLE SEMI-AUTOMATIQUE :

UN SENS DEMARCHE - CIRCUIT DE COMMANDE
KA1 : Contacteur auxiliaire qui possède un contact temporisé retardé à l’ouverture

*DEMARRAGE ETOILE TRIANGLE : un sens de marche, deux postes

de commande.
Q1 F1
L1
F2
SAt1
SAt2
S1 S2
Km1
Km 3 Km 2
KM1 KM2 KM3

*DEMARRAGE ETOILE TRIANGLE : DEUX sens de marche

CIRCUIT DE PUISSANCE :
* CIRCUIT DE COMMANDE –DEUX SENS DE MARCHE – ETOILE TRIANGLE

* DEMARRAGE ETOILE TRIANGLE : Deux sens de marche

semi-automatique, deux postes de commande.
Q1 F1
L1
F2 Km1 Km2
SAt1
SAt2
Ka1
Km1 Km2
S1 S3 S2 S4
Km2 Km1 Km4 Km3
N
Km1 KM2 KA1 KM3 KM4
Q2 F1
L1
F2
Km1 Km2
SAt
Km2
Km1 S1
Ka1
Km2 Km1
S2
Km3 Km4

DEMARRAGE PAR ELIMINATION DES RESISTANCES STATORIQUES
I) GENERALITE : Ce procédé s’effectue en deux temps :

1er temps : Les enroulements du stator sont alimentés à travers des résistances, donc sous
tension réduite.
2e temps: Les enroulements du stator sont alimentés directement sous la tension
nominale.
*Remarque : La suppression des résistances peut s’exécuter en plusieurs fois ce qui ajoute
autant de temps supplémentaire au démarrage du moteur.
II) Avantages et Inconvénients de ce procédé :
1) Avantage :
-En augmentant le nombre de temps de démarrage, il est possible de régler toutes les
valeurs caractéristiques telque le couple de démarrage et l’intensité
-Il n’ya aucune coupure d’alimentation pendant le démarrage du moteur.
-L’utilisateur a le choix de coupler les enroulements du stator en étoile ou en triangle selon
les caractéristiques du réseau et celles du moteur.
2)Inconvénients :
-Le courant de démarrage est important dans le cas d’un démarrage en deux temps(de
l’ordre de 4 à 5 fois le courant nominal).
-Le couple au démarrage est moyen (de l’ordre de 0,6 à 0,8 fois le couple nominal).
-Le temps de démarrage est assez long de l’ordre de 6 à 10 secondes).
III) Utilisation : Il est employé pour des machines à forte inertie qui ne démarre pas avec
leur charge maximale.
Exemple : Ventilateurs, pompes Broyeurs, Turbines etc.
SCHEMAS DES CIRCUITS :
DEMARRAGE SEMI-AUTOMATIQUE : un sens de marche ; deux temps

CIRCUIT DE COMMANDE :
DEMARRAGE PAR ELIMINATION DES RESISTANCES STATORIQUES
DEUX SENS DE MARCHE :

CIRCUIT DE COMMANDE
DEMARRAGE PAR ELIMINATION DES RESISTANCES ROTORIQUE

PRINCIPE: Ce type de démarrage est utilisé pour les moteur à rotor bobiné dont les
enroulements sont couplés en étoile Y, et les trois sorties sont soudés à des bague fixées sur
l’arbre du moteur auxquels on peut insérer des résistances à l’aide de balais frotteurs.
Ce démarrage consiste à alimenter le stator du moteur par la tension nominale et éliminer
les résistances rotorique en plusieurs temps (3 temps au minimum).
1ertemps : on insère la totalité des résistances dans les enroulements du rotor.
2èmetemps : on diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des
résistances insérées.
3ème temps : on élimine toutes les résistances rotorique en court- circutant les
enroulements du rotor.

AVANTAGE ET INCONVENIENT
1) Avantage :
- En augmentant le nombre de temps de démarrage, il est possible de régler
les valeurs caractéristiques telles que le courant et couple au démarrage.
- Le couple de démarrage est faible (de 2 à 2,5 fois le couple nominal)
- Il n’y a pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage
- Le choix de couplage en étoile ou triangle des enroulements du stator est
possible.
2) Inconvénient :
- Le moteur à un prix de revient élevé (rotor bobiné avec sortie reliée à l’extérieur).
- Le temps de démarrage est assez long (de 3 à 10 secondes).
DEMARRAGE PAR ELIMINATION DE RESISTANCES ROTORIQUES A UN

SEUL SENS DE MARCHE : 3 TEMPS


DEMARRAGE PAR ELIMINATION DE RESISTANCES ROTORIQUES A
DEUX SENS DE MARCHE : 2 TEMPS

DEMARRAGE PAR AUTOTRANSFORMATEUR:
1 Principe : Ce démarrage consiste à utiliser un autotransformateur, qui est un appareil

dont le circuit primaire est alimenté par le réseau et qui délivre à son secondaire une
tension pouvant varier linéairement de 0 à 100% de la tension primaire.
Ce démarrage s’effectue en deux temps :
1er temps : Alimenter le moteur par une tension réduite à travers l’autotransformateur.
2eme temps : alimenter le moteur par la pleine tension de fonctionnement.
2 Démarrage semi- automatique par auto-transformation : un sens de marche :
Circuit de puissance :
Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur couplage

étoile de l’autotransformateur
KM2 : contacteur alimentation

de l’autotransformateur
KM3 : contacteur moteur
F : relais thermique

Circuit de commande :
Dé
marrage semi- automatique, deux sens de marche :
Circuit de puissance :

Q : fusible sectionneur
KM1 : contacteur sens1
KM2 : contacteur sens2
KM3 : contacteur couplage

étoile de l’autotransformateur
KM4 : contacteur alimentation

de l’autotransformateur
KM5 : contacteur moteur
F : relais thermique
Circuit de commande :

Tableau Comparatif des différents modes de démarrages
Mode de Direct Etoile Triangle Statorique Rotorique

démarrage
Courant de 4 à 8.In 1,3 à 2,6.In 4,5.In 2,5.In
démarrage
Couple de 0,6 à 1,5.Tn 0,2 à 1,5.Tn 0,6 à 0,8.Tn 2,5.Tn
démarrage
Durée moyenne 2 à 3 secondes 3 à 7secondes 7 à 12 secondes 2,5 à 5 secondes
Avantages Démarrage Bon rapport, Pas de coupure Très bon rapport
simple et peu couple/courant, d’alimentation, couple/courant
onéreux couple relativement peu réduction des pas de coupure
de démarrage onéreux pointes de d’alimentation
important courant
Inconvénients Pointe de Couple de Nécessité de Moteur à rotor
Courant démarrage faible résistances faible bobiné plus
important ; coupure de réduction de la onéreux
démarrage assez l’alimentation en pointe d’intensité nécessité de
violent cours de résistances
démarrage
Applications Petits moteurs Moteurs Machines à forte Démarrage
jusqu’à 5KW démarrant à vide inertie progressif ;
ou avec des levage
faibles charges

SUJET 1: Un moteur asynchrone triphasé à cage est destiné à entrainer un wagonnet servant à
transporter les marchandises de la gare au magasin de stockage et vice versa.
*Le démarrage utilisé est le démarrage direct deux sens de marche ;
*pour des raisons de sécurité : les verrouillages électriques et mécaniques sont utilisés ;
*Le Wagonnet est commandé à partir du magasin :
- Une action sur le bouton poussoir S1, le Wagonnet se déplace vers la gare ;
- Une impulsion sur le bouton poussoir S2, le Wagonnet se déplace vers le magasin ;
- pour changer le sens de déplacement on passe obligatoirement par l’arrêt S0 ;
- Le déplacement du Wagonnet est limité à la gare par la fin de course Fc1 et au magasin par la fin
de course Fc2.
*Le circuit de commande est alimenté sous 220V- 50HZ monophasé ;
*Le voyant H1 signale le déplacement du Wagonnet vers la gare ;
*Le voyant H2 signale le déplacement du Wagonnet vers le magasin;
* Le voyant H3 signale l’arrêt du moteur.
Caractéristiques techniques :
*Moteur asynchrone triphasé : 220/380V ;
*Réseau d’alimentation triphasé : 380N+neutre-50HZ.
TRAVAIL DEMANDE :
1. Tracer le schéma circuit de puissance.
2. Tracer le schéma du circuit de commande.
3. Préciser la nature du couplage.
CORRECTION 1:
CIRCUIT DE PUISSANCE ET DE COMMANDE
Le couplage du moteur est : ETOILE

a) CIRCUIT DE PUISSANCE :
L1 L2 L3
Q1
KM2
KM1
F3
MAT
3˷
PE

b) CIRCUIT DE COMMANDE :
L1
F1
Q1
F2
S0
Km1
S1 Km1
Km1
Km2
S2 Km2
Km2
Km2 Km1
FC1 FC2
KM1 KM2 H1 H2 H3

EXERCICE 2 :
THEME : Concassage des roches
Une usine d’exploitation de graviers, possède un concasseur équipé d’un moteur asynchrone
triphasé à cage. La machine réduit les roches provenant de la carrière à des dimensions convenable
pour les bétons armés. Une rotation à gauche de la machine (marche continu) permet de concasser
les roches tandis qu’une rotation à droite (marche par à coup) effectue le débourrage.
Caractéristiques techniques :
 Réseau d’alimentation : U = 400V triphasé sans neutre ; 50Hz

 Moteur : 230/400V triphasé ; cosφ = 0,86 ; n =950tr /min.
 Le moteur démarre en direct dans deux sens.
 Circuit de commande alimenté par un transformateur abaisseur 400/48V.
Informations complémentaires :
 Bouton poussoirs : S2 ; S0A ; S0B ; S1A ; S1B ;
 Interrupteur de position ou fin de course: FC
Fonctionnement :
- Marche continue (rotation à gauche) : la machine est commandé en deux endroits

différents : S1A et S1B ;
- Marche par à coup (rotation à droite) : La machine est commandé en un seul endroit : S2.
Pour les raisons de sécurité, un interrupteur de position (FC) permet d’autoriser le fonctionnement
de la machine à la fermeture du capot de protection.
L’arrêt normal est obtenu par action sur S0A ou sur S0B.
TRAVAIL DEMANDE :
1. Préciser le couplage des enroulements de ce moteur sur le réseau.

2. Tracer le schéma des circuits de puissance et de commande.
CORRECTION 2:
1) Le couplage des enroulements de ce moteur sur le réseau est : ETOILE.

2) Le schéma du circuit de puissance et de commande :

L1 L2 L3
Q1
KM2
KM1
F3
MAT
3˷
PE

L1
F1
Q1
F2
S0A
S0B
S1A Km1 S2
400V S1B
48V
Km2 Km1
KM1 KM2

EXERCICE 3: Manutention des matériaux
Un Moteur asynchrone triphasé permet d’effectuer la montée et la descente d’une monte

charge. Cette dernière approvisionne en matériel l’étage d’un chantier.
Fonctionnement : Pour effectuer la montée, on appui sur le bouton poussoir S2A ou S2B. La
bobine du contacteur KM1 est excitée, on assiste la montée de la monte- charge. Cette
montée est signalée par un voyant H1.Pour arrêté, le moteur une fois arrivée à destination,
l’ouvrier actionne sur le bouton poussoir S1A ou S1B. Lorsque la monte charge est déchargée,
l’operateur appui sur le bouton poussoir S3.Celui-ci désexcite la bobine du contacteur
KM1et en même temps excite celle du contacteur KM2 ; on assiste alors la descente de la
monte- charge. Un voyant H2 signale cette descente. A la fin de la descente, l’ouvrier
actionne sur le bouton poussoir S1A et S1B pour arrêter le moteur. L’arrêt du moteur est
signalé par un voyant H3. La protection du moteur est assurée par un relais thermique F2
et un sectionneur tripolaire Q1.
Travail demandé :
1) Tracer les schémas du circuit de puissance et de commande de l’installation.
2) Dresser la liste de matériel nécessaire pour l’exécution de cette installation.
CORRECTION 3:
L1 L2 L3
Q1
KM2
KM1
F3
MAT
3˷
PE

L1
F1
Q1
F2
S1A
S1B
S2A Km1
Km2
S2B
Km2 Km1
Km1
S3
Km1
Km2
Km2
KM1 KM2 H1 H22 H3
EXERCICE 4 :
THEME : MELANGEUR DE PRODUIT TOXIQUES
Dans une Usine de fabrique de produits toxiques, on mélange très souvent différents produits,
pour satisfaire la demande du cahier de charges. Cette Usine dispose d’un mélangeur électrique
dont l’installation électrique est décrite ci-dessous.
Apres la fermeture du sectionneur, l’operateur dispose d’une boite à bouton poussoir (marche-
arrêt) pour commander la machine. En faisant une impulsion sur le bouton poussoir marche
(S1), le contacteur KM1 s’enclenche et actionne ses contacts :
- 1KM1 se ferme (c’est l’auto-maintien de la bobine de KM1) pour alimenter la bobine de
KM2 qui à son tour enclenche ses contacts (couplage étoile) ;

- 2KM1 s’ouvre pour le verrouillage électrique de la bobine de KM3 ;

- 3KM1 se ferme pour alimenter un voyant lumineux H1 qui signale le premier temps de
démarrage ;
- 1KM2 se ferme (c’est l’auto-maintien de la bobine de KM2) ;
- Apres deux secondes 2KM2 s’ouvre pour desalimenter la bobine de KM1 (étoile est défaite)
et 2km1 se ferme pour alimenter la bobine de KM3 qui à son tour enclenche ses contacts
(couplage triangle),1KM3 s’ouvre pour le verrouillage électrique de la bobine de KM1 ;
- 2KM3 se ferme pour alimenter un voyant lumineux H2 qui signale le deuxième temps de
démarrage ;
- L’arrêt du moteur est signalé par un voyant lumineux H3.
L’arrêt du système est obtenu en appuyant sur le bouton poussoir S0.
TRAVAIL DEMANDE :
1) Tracer les schémas du circuit de puissance et de commande.
2) Faire la liste des matériels de l’installation.
CORRECTION 4:
La liste des matériels
Désignation Quantités
Contacteur de puissance tripolaire 03
Sectionneur porte fusible avec deux contacts de precoupure 01
Fusible : aM(03) et gL (01) ; cartouche cylindrique :10×38 04
Relais thermique tripolaire 01
Boite à deux boutons poussoir (marche –arrêt) 01
Bloc additif temporisé travail (1NO+ 1NC) 01
Bloc additif instantanés ( 2NO+2NC) 02
Lampe (baionnette100W) 02
Douille (baionnette) 02
Moteur asynchrone triphasé 220V/380V 01
Rail Ω de 15cm 01
Fil conducteur de section 1,5cm2 -

13 13 F1
L1
95
Q1
F2
96
1
S0
2
13
13 1Km2
Km1
Km2
S1 13
13
Km1
13
55
1Km1
2Km 2
13
Km2
56
61 61
1Km 3
2Km1
62 62
A1 A1 A1
A2 A2 A2
7 8
N
KM1 KM3 KM2 H1H2 H3
EXERCICE 5 : SUJET DE SCHEMAS CAP- 2017

THEME : Un système monte-charge permet d’acheminer des marchandises à l’étage d’un bâ timent.
Schéma synoptique du système
Cahier de charge :
L’opérateur dispose des 4 commandes suivantes :
 Un bouton poussoir S1 pour l’arrêt normal ;
 Un bouton poussoir S3 pour la Montée ;
 Un bouton poussoir S2 pour la Descente ;
 Un arrêt d’urgence S6 ;
 Et on visualise l’état du système grâce à 4 voyants :
 Un voyant mise sous tension H1 ;
 Un voyant H2 pour la montée ;
 Un voyant H3 pour la descente ;
 Un voyant de Défaut Thermique moteur H4.
La montée sera stoppée lorsque la charge sera en contact avec le contact fin de course S4.
La descente sera stoppée lorsque la charge sera en contact avec le contact fin de course S5.
Le circuit de commande est alimenté par un transformateur 400/24V.
1. Tracer le schéma du circuit de puissance.
2. Tracer le schéma du circuit de commande.
Correction 5 : CAP- 2017


2. Schéma du circuit de commande
EXERCICE 6: On désire équiper une garderie d’enfant d’une table commandé par un moteur
asynchrone triphasé M1 à cage à démarrage semi- automatique à deux sens de marche. La
table est munie de deux rails sur lesquels peut se déplacer un chariot commandé par un
moteur asynchrone triphasé à cage également à démarrage semi-automatique à deux sens de

marche. Le démarrage direct est prévu dans les deux cas. La garderie dispose d’un alternateur
triphasé 50Hz ; 380V entre phase.
FONCTIONNEMENT : sur les plaques signalétiques on peut lire :
Pour M1: 5KW; In =15A; 380V/660V.
Pour M2: 3KW; 380V/220V; In=6A.
La maîtresse de la garderie peut sélectionner indifféremment l’un ou l’autre sens de
marche de M1 ou de M2.Une impulsion sur S2 provoque la montée de la table. Une impulsion
sur BP S 3 provoque la descente de la table. Si la table monte, toute action sur S3 reste sans
effet. Si la table descend, toute action sur S2 reste Sans effet. Une action sur S4 provoque
l’arrêt de la table. Chaque sens de déplacement de la table est limité enfin de course. Une
impulsion sur S5 provoque le déplacement du chariot vers la droite ; par action sur S6, le
chariot va vers la gauche. Le chariot change de sens automatiquement enfin de course.
L’action sur S7 met le chariot à l’arrêt. La maîtresse peut arrêter le système à tout moment
par action sur un BP S1.Un voyant de 220V ; 40W s’allume lorsque les deux moteurs sont
arrêtés et s’éteint lorsque un des (ou les deux) moteur marche. On dispose d’un
sectionneur tetrapolaire porte fusible avec un seul contact de precoupure et chaque
moteur est protégé par un relais thermique.
TRAVAIL DEMANDE
1) Etablir le schéma de circuit de puissance en faisant le choix de couplage pour
chaque moteur.
2) Donner le schéma de circuit de commande de l’installation.

SCHEMAS 2è CAP

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SCHEMAS ELECTRIQUE 2è ANNEE ELECTRICITE CAP

MINISTÈ RE DE L’É DUCATION NATIONALE REPUBLIQUE DU MALI

COURS DE SCHEMAS ELECTRIQUES

Elabore par : Mr. Bakary SANGARE

M.BAKARY SANGARE ……….ELECTROMECANICIEN/ CONTACT: 66 53 50 98/ 76 53 50 98 - SAN/MALI 

I -ETUDIER LES MESURES ET COMPTAGE

III- ETUDE DES DIFFERENT PROCEDES DE DEMARRAGE

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 Mesure de la tension d’un récepteur et d’un générateur :

 Mesure de tension en triphasé :

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 Mesure d’un courant dans une maille :

 Mesure d’un courant dans une maille avec une pince :

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 Mesure d’une résistance à l’ohmmètre :

 Mesure d’une résistance Méthode voltampèremétrique :

4- La mesure de puissance en monophasé

 Mesure d’une puissance par wattmètre :

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 Mesure d’une puissance par pince watt métrique :

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6- La mesure de résistance de terre

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b):Régime T .N : Le neutre de l’alimentation est relié à la terre et les masses de

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1) Schéma TNC (Neutre et PE confondus en un seul conducteur appelé PEN) Le neutre et

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PROTECTION ET REPARTITION DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES

I- PROTECTION DES INSTALLATIONS INSTALLATION :

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a) Sélectivité partielle ou totale :

-Lors d’un défaut le disjoncteur D2 s’ouvre en mettant hors circuit (C).

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INTRODUCTION AUX INSTALLATIONS INDUSTRIELLES

I- Constitution des installations industrielles

Fonctionnement d’un disjoncteur :Il se comporte d'un circuit magnétique en forme de

3) Interrupteur sectionneur : L’interrupteur sectionneur a un pouvoir de coupure, peut

4) Fusible : C’est l’élément comportant un fil conducteur, grâ ce à sa fusible, il interrompe

Il existe plusieurs types de fusibles :

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6) Le contacteur :Le contacteur est un appareil de commande capable d’établir ou

7) Capteur de fin de course : Les interrupteurs de position mécanique ou capteur de fin

9) Bloc de contacts auxiliaires : Le bloc de contact auxiliaire est un appareil mécanique de

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On trouve d’autres modèles d’associations de contacts

10) Contacteur auxiliaire :Il ne comporte que des contacts de commandes.

11) Lampes de signalisations :Signalisation visuelle du fonctionnement normal du

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LES MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES :

- Si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la tension entre

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I- Problème de démarrage des moteurs asynchrones

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3) DEMARRAGE MANUEL : DEUX SENS DE MARCHE

* COMMANDE PAR COMMUTATEUR DEUX POSITIONS

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* MARCHE PAR A COUPS :

* AUTO ALIMENTATION : PRIORITE A L’ARRET

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*AUTO ALIMENTATION : PRIORITE A LA MARCHE

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