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GENERALITES
Dans ce chapitre, nous allons étudier le fonctionnement les principaux appareils
dans un schéma électrique industriel. La commande du moteur asynchrone
représente 90 % des installations industrielles; donc essentiellement notre étude
sera orientée vers les différents types de démarrage des moteurs asynchrone.
1 – Schéma électrique
Un schéma électrique est un dessin qui permet de connaître essentiellement le
fonctionnement d’une installation électrique. Il comporte:
• des symboles: chaque appareil est représenté par son symbole normalisé.
• des traits: qui représentent les liaisons entre les appareils ou matérialisent le
contour d’un dispositif.
• des repères: qui servent à identifier les éléments.
voici quelques symboles:

CIRCUITS ELECTRIQUES
Représentation
Unifilaire Multifilaire
Désignation

Un conducteur

Deux conducteurs

Trois conducteurs

n
n traits n conducteurs

Conducteur neutre

PE
Conducteur de protection

M
Conducteur relié à la masse

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GENERALITES
1 – Schéma électrique

ORGANES ELECTRIQUES
CONTACTS
Symbole Désignation
Terre Symbole Désignation
Masse Interrupteur
Enroulement ( Symbole général )
Z Impédance
R Contacteur
Résistance
Résistance potentiomètrique
à contact mobile
Résistance variable
Sectionneur
L Inductance

L Inductance avec noyau Rupteur


magnétique
Condensateur
+ Condensateur Disjoncteur
électrolytique poralisé
Condensateur variable

+ Électromoteur statique Sectionneur Fusible


( Pile ou Accumulateur )

2 – LE CONTACTEUR
2.1 – Définition:
Le contacteur est un appareil de commande ayant une seule position repos, commandé autrement
qu'à la main, capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans les conditions
normales du circuit, y compris les conditions de surcharge en service. On peut l’appeler
préactionneur puisqu'il se trouve avant l'actionneur dans la chaîne des énergies. Ce dernier peut
être commandé à distance au moyen de contacts actionnés manuellement (bouton poussoir) ou
automatiquement (asservi à une grandeur physique : pression, température, vitesse, etc.).
Un contacteur dont les contacts principaux sont fermés dans la position de repos est appelé
rupteur.
L'intérêt du contacteur est de pouvoir être commandé à distance au moyen de contacts, peu
encombrants et sensibles, actionnés manuellement ou automatiquement.

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GENERALITES
2 – LE CONTACTEUR
2.2 – Constitution générale d’un contacteur:

1 Bobine: c’est l’organe moteur du contacteur, elle permet de commander tous les
contacts du contacteur par l’intermédiaire de la liaison mécanique 3 .

2 Contact d’auto-
d’auto-maintien:
maintien: c’est un contact auxiliaire instantané « F » qui permet de
maintenir la bobine sous tension après le relâchement de son bouton de
commande.
4 Pôles ( contacts) principaux: ce sont les contacts qui commande le récepteur
( moteur), donc supportent le courant fort. Ils sont au nombre de 3 et sont des
contacts « F ». Ces contacts sont toujours utilisés dans le circuit de puissance. C’est
pourquoi on les dessine en traits forts.

5 Accessoires: essentiellement sont constitués de blocs de contacts auxiliaires


( blocs additifs) permettant l’automatisation des installations.

L’étude en détails de ces types de contacts nous permet de maîtriser le


fonctionnement des installations.

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GENERALITES
2 – LE CONTACTEUR
2.3 – Les contacts auxiliaires
Un contact auxiliaire est utilisé toujours dans le circuit de commande, donc supporte
un courant faible. On distingue plusieurs types de contacts auxiliaires.
2.3.1 – LES CONTACTS AUXILIAIRES INSTANTANES
Ils changent instantanément ( immédiatement) d’état lors de l’enclenchement de la
bobine et reprennent instantanément leur position initiale au relâchement de la
bobine.

2.3.2 – LES CONTACTS AUXILIAIRES TEMPORISES


Il existe deux familles de contacts temporisés
• les contacts auxiliaires temporisés TRAVAIL:
Ils changent d’état un temps après l’enclenchement de la bobine et reprennent
instantanément leur position initiale au déclenchement de la bobine.

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GENERALITES
2 – LE CONTACTEUR
2. 3 – Les contacts auxiliaires:
• les contacts auxiliaires temporisés REPOS:
Ces contacts changent d’état instantanément l’enclenchement de la bobine et
reprennent leur position initiale un temps après le déclenchement de la bobine ( soit à
la mise au repos).

• Remarque:
Certains constructeurs réalisent des contacts temporisés « Repos - Travail », c’est à
dire des contacts dont la temporisation se fait dans les deux sens.

Exemple:

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GENERALITES
2 – LE CONTACTEUR
2.3 – Les bobines

2.4 – REPERAGE DES BORNES:


• La bobine d’un contacteur est repérée avec des lettres ( A - B ou A1- A2)
• Les contacts de puissances sont repérés avec un nombre de 1 chiffre: (1- 2, 3- 4, 5- 6)
• Les contacts auxiliaires sont repérés avec un nombre de 2 chiffres:

- un contact « F » instantanés : le nombre se termine par 3 et 4


- un contact « O » instantanés : le nombre se termine par 1 et 2
- un contact « F » temporisés : le nombre se termine par 7 et 8
- un contact « O » temporisés : le nombre se termine par 5 et 6

Exemple:

2.5 – REMARQUE:
• En général un contacteur peut recevoir au maximum 8 contacts auxiliaires. Lorsqu’un montage en
nécessite plus, on utilise des contacteurs auxiliaires ( relais) dont la bobine est branchée en parallèle avec
celle du contacteur.
• Le sens de déplacement des contacts en travail s’effectue toujours de Gauche à droite ou de Haut en 7
Bas
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3 – LES BOUTONS DE COMMANDE
3.1 – Quelques symboles

Commandes mécaniques Symboles de capteurs et détecteurs

SYMBOLE DESIGNATION

Commande par tirette

Commande rotative

Commande par poussoir

Commande par poussoir


coup de poing

Commande par volant

Commande par pédale

Commande par levier

Commande par clef

Commande par manuelle

Commande par moteur


M électrique

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3 – LES BOUTONS DE COMMANDE
3.2– Les boutons poussoir

3.3 – Les CAPTEURS

Les capteurs prélèvent une information sur le comportement de la partie opérative et la


transforment en une information exploitable par la partie de commande. Pour pouvoir être
traitée, cette information sera portée à un support physique ( énergie), on parlera alors de
SIGNAL. Les signaux sont généralement de nature électrique ou pneumatique.
L’information traitée par un capteur pourra être LOGIQUE , NUMERIQUE ou ANALOGIQUE .
On peut alors les classer en deux catégories:
• les capteurs à contact qui nécessitent un contact direct avec l’objet à détecter;
• les capteurs à proximité
Chaque catégorie peut avoir des capteurs mécaniques, électriques ou pneumatiques

– Les boutons de position ( fin de course )

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GENERALITES
4 – LE SECTIONNEUR
4.1 – Rôle

Le sectionneur est un appareil de connexion qui permet d'isoler (c'est sa fonction) un


circuit pour effectuer des opérations de maintenance, de dépannage ou de modification
sur les circuits électriques qui se trouvent en aval. Il peut être considéré comme un
appareil de connexion et/ou de raccordement mais jamais comme un appareil de
protection. Cette remarque peut paraître stupide mais nombre d'entre vous confondent "le
sectionneur" et "le sectionneur porte fusibles". Ce dernier assure les fonctions d'isolement
par le sectionneur et de protection par les fusibles. Attention nous employons
généralement des sectionneurs porte fusibles dans l'Éducation Nationale mais un
sectionneur classique peut se rencontrer dans l'industrie.
Nous pouvons retrouver cet appareil dans différents domaines de tension : BTA, BTB,
HTA, HTB. Sa forme et sa taille peuvent varier de façon vraiment significative.

4.2 – Photo et Symbole:

• Les contacts principaux permettent d'assurer le sectionnement de l'installation et


d'isoler la partie en aval. Ils sont câblés dans la partie puissance de notre installation et
repérés sur le symbole de l'appareillage par les chiffres 1 à 8.
• Les contacts auxiliaires permettent de couper le circuit de commande, ils sont
repérés 13-14, 23-24.

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GENERALITES
5 – LE RELAIS THERMIQUE
5.1 – Rôle
Le relais thermique est un appareil de protection capable de protéger contre
les surcharges (c'est sa fonction). Une surcharge est une élévation anormale du
courant consommé par le ou les récepteurs dans des proportions somme toute
raisonnables (1 à 3 In). Cette élévation faible du courrant mais prolongée dans le
temps va entraîner un échauffement de l'installation pouvant aller jusqu'à sa
destruction (voir M JOULE...). Nous utilisons pour nous prémunir de ce type de
problème soit des fusibles de type G1, soit des disjoncteurs, soit des relais
thermiques. L'augmentation du courant n'étant pas soudaine il n'est pas
nécessaire de couper l'alimentation du circuit de puissance d'une façon brutale.
Par contre le temps de coupure devra être inversement proportionnel à
l'augmentation du courant : plus le courant augmente plus le temps de détection
et de coupure doit être court. Voir la courbe ci-dessous.
Ph1 Ph2 Ph3
5.2 – Photo et Symbole:

97 95 1 3 5

98 96
2 4 6

Circuit Commande
Circuit Puissance

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GENERALITES
6 – LE MOTEUR ASYNCHRONE
6.1 – ROLE
Le moteur asynchrone transforme l’énergie électrique qu’il reçoit en énergie mécanique
fournie.
Les moteurs asynchrones représentent au moins 80% des moteurs électriques utilisés
dans l’industrie; cela est dù en grande partie , à leur simplicité de construction et à la
facilité de démarrage. Par conséquence, la partie principale des installations électriques
industrielles se résume sur la commande de ce type de moteur.
Actuellement on note deux type de commande:
• par contacteur ( relais) électromagnétique : méthode classique et ancienne.
• par dispositif électronique ( variateur de vitesse ou automate programmable)

Notre étude se porte sur le premier type de commande.

6.2 – CONSTITUTION GENERALE:

Le moteur asynchrone est composé de deux parties:


 Partie fixe appelée STATOR
 Partie mobile appelée ROTOR

On peut classer les différentes pièces rencontrées dans un moteur asynchrone selon les trois
grandes fonctions réalisées:

 Organes électriques:
• Conducteurs rotoriques.
• Enroulements ( bobines ) statoriques.
• Bornes de connexions
 Organes magnétiques:
• Circuit magnétique fixe.
• Circuit magnétique tournant.
 Organes mécaniques:
• Carcasse avec fixation ou stator
• Rotor avec l’arbre.
• Roulements.
• Flasques;
• Ventilateur avec son capot.
• Tiges de montages.
• Plaques à bornes.

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GENERALITES
6 – LE MOTEUR ASYNCHRONE

6.3 – CONSTITUTION ELECTRIQUE

Électriquement le moteur asynchrone comporte essentiellement deux parties:

• Le stator qui est formé de trois bobines ( enroulements) identiques qui


absorbent l’énergie électrique. On aura donc 6 bornes de connexion:
( U,V,W,X,Y,Z)

• Le rotor qui existe sous deux types:


- le rotor à cage ou rotor en court circuit
Le bobinage est réduit à un ensemble de conducteurs dont les extrémités sont
reliées entre elles en formant une cage d’écureuil ( pas de bornes de
connexion).
- le rotor à bagues ou rotor bobiné
Dans ce cas on réalise un bobinage rotorique, analogue au bobinage
starorique. Les trois enroulements du rotor sont couplés en étoile et les entrées
sont reliées à 3 bagues qui assurent la liaison entre le rotor et des résistances
extérieures (3 bornes de connexion).

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GENERALITES
6 – LE MOTEUR ASYNCHRONE

6. 4 – VUE ECLATEE:

ROTOR à CAGE

ROTOR à BAGUES

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GENERALITES
6 – LE MOTEUR ASYNCHRONE

6. 5 – DENOMINATION:
La norme prévoit une dénomination comprenant la lettre B pour les moteurs
horizontaux et la lettre V pour les moteurs verticaux. Ces lettres sont suivies d’une
indice de fixation:
Moteurs HORIZONTAUX

Moteurs VERTICAUX

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GENERALITES
6 – LE MOTEUR ASYNCHRONE

6. 6 – INDICE DE PROTECTION:
Les moteurs asynchrones sont classés d’après les indices de protection selon les
conditions environnementales. On rencontre principalement les indices suivants:

 IP 23 : moteur protégé contre les chocs mécaniques

 IP 44 : moteur étanche contre les liquides ( milieu humide)


 IP 55 : moteur fermé contre les solides et liquides

6. 7 – CARACTERISTIQUES UTILES:
Il est important de connaître certaines grandeurs qui caractérisent et assurent le bon
fonctionnement du moteur asynchrone:

 Tension

 Fréquence
 Puissance
 Vitesse
 Facteur de puissance

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M0TEUR ASYNCHRONE TRIPHASE
1 – LE SYMBOLE

Les entrées U,V et W


correspondent aux
bornes d’alimentation
du moteur une fois le
couplage réalisé.

2 – REPRESENTATION DE LA PLAQUE A BORNES

Un moteur asynchrone triphasé possède trois bobines ( enroulements ) au stator soit


3 entrées ( U; V; W ) et 3 sorties ( X ; Y; Z ): c’est à dire 6 bornes disposées suivant
la figure ci-dessous.

Chaque enroulement est prévu pour


supporter une tension qui est la tension
nominale à ne pas dépasser.

3 – COUPLAGE DU MOTEUR
Sur la plaque signalétique du moteur , le constructeur donne deux tensions dans le
√3 qui sont les tensions d’emploi du moteur. Donc pour une tension
rapport de 1/√
donnée du réseau, correspond un couplage approprié du moteur .
Exemple: un moteur 220 / 380 V , peut être utilisé aussi bien sur un réseau de 220 V
que sur un réseau de 380 V à condition de réaliser le couplage qui convient.

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DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
3.1 – Couplage étoile
Pour un moteur donné, on aura le couplage étoile pour la tension composée du
réseau correspondant à la tension la plus forte de la plaque signalétique.

3.2 – Couplage triangle


Pour un moteur donné, on aura le couplage triangle pour la tension composée du
réseau correspondant à la tension la plus faible de la plaque signalétique.

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DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
I - DEMARRAGE DIRECT ( Moteur à cage)
1.1 – Caractéristiques en démarrage direct

ID = 4 à 8 In

CD = 0,5 à 2 Cn

Au moment du démarrage :
• la courbe In=f(n) nous indique que la surintensité peut être de 4 à 8
fois l’intensité nominale; il en résulte une point d’intensité très
importante.
• le couple moteur est en moyenne de 1,5 à 2 fois le couple nominal.

1.2 – Principe
C’est un démarrage en un seul temps. Il suffit, à partir du réseau, d’appliquer directement la
tension nominale aux bornes du moteur.

1.3 – Démarrage direct : un sens de marche


Dans ce cas, il faut commander le moteur pour qu’il tourne dans un sens. Il suffit d’avoir un
bouton poussoir Marche, un bouton poussoir Arrêt et un Contacteur.
Chaque moteur doit toujours être protégé par un Relais thermique;
Chaque ligne doit être commander par un Sectionneur.

Remarque: il faut s’assurer qu’au moment du démarrage, l’installation peut


supporter cette pointe d’intensité et que la chute de tension soit <= 5%.

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DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
I - DEMARRAGE DIRECT ( Moteur à cage)

1.3.1 – Schéma de puissance 1.3.2 – Schéma de commande


Ph1 Ph2 Ph3 Ph q

F1

Q
F2

KM1
S1

F2
S2 Km11

V
U W

MAS
KM1
3
N

20
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
I- DEMARRAGE DIRECT ( Moteur à cage)
1.4 – Démarrage direct : deux sens de marche
Dans ce cas, il faut commander le moteur pour qu’il tourne dans les deux sens. Il
suffit d’avoir deux boutons poussoir Marche, un bouton poussoir Arrêt et deux
Contacteurs.
Pour inverser le sens de rotation d’un moteur triphasé, il suffit de croiser deux des
conducteurs de phases d’alimentation, le troisième restant inchangé.

1.4.1 – Schéma de puissance 1.4.2 – Schéma de puissance


Ph1 Ph2 Ph3
Ph q

F1
Q
F2

S1

KM1 KM2

S2 Km11 S3 Km21

F2 Km22 Km12

V KM1 KM2
U
W

N
MAS
n e
tio de

tio d
t a ns
ta s
n

3
ro sen

ro s e
e
2 èm
1 er

On s’aperçoit que si KM1 et KM2 sont enclenchés en même temps, on provoque un court
circuit entre deux phases. Afin d’éviter ce danger, on réalise un verrouillage électrique sur le
circuit de commande.
Les constructeurs vendent des appareils précâblés possédant entre les deux contacteurs un
verrouillage mécanique: ( contacteur inverseur). 21
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
II - DEMARRAGE ETOILE – TRIANGLE (YD)
( Moteur à cage)

2.1 – Caractéristiques en démarrage Etoile-Triangle

ID ~ 1,3 à 2,6 In CD = 0,2 à 0,5 Cn

La courbe nous indique que l’appel de courant au moment du démarrage est


le tiers de l’appel de courant au démarrage direct ( triangle).
Le couple est sensiblement 3 fois plus qu’en démarrage direct.

2.2 – Principe

C’est un démarrage en deux temps basé sur la réduction de la tension d’alimentation.


En effet, un moteur prévu pour fonctionner en triangle sous la tension du réseau, sera
sous alimenté si l’on réalise le couplage étoile ( 1er temps). Quand le moteur a pris de
la vitesse, on supprime le couplage étoile pour passer en couplage triangle ( 2ème
temps = fonctionnement normal)

Remarque: pour permettre le démarrage YD, il faut que la tension composée


du réseau soit égale à la plus faible des tensions indiqués sur la plaque
signalétique.

22
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
II - DEMARRAGE ETOILE – TRIANGLE (YD)
( Moteur à cage)
2.3 – Démarrage Etoile-Triangle : un sens de marche

2.3.1– Liaisons électriques à réaliser

COUPLAGE CROQUIS LIAISONS ELECTRIQUES

L1 L2 L3

Z,X,Y a
1er temps
L1 , U
Y L2 , V b
U V W
L3 , W
Z X Y

L1 L2 L3
U,Z
V,X c
2ème
temps W,Y

U V W L1 , U
L2 , V b
L3 , W
Z X Y

Il faut donc 3 contacteurs:


- un contacteur de Ligne ( liaison b)
- un contacteur pour le couplage étoile ( liaison a )
- un contacteur pour le couplage triangle ( liaison c )

23
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
II - DEMARRAGE ETOILE – TRIANGLE (YD)
( Moteur à cage)
2.3 – Démarrage Etoile-Triangle : un sens de marche
2.3.2 – Schéma de Puissance

24
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
II - DEMARRAGE ETOILE – TRIANGLE (YD)
( Moteur à cage)
2.3 – Démarrage Etoile-Triangle : un sens de marche
2.3.3 – Schéma de Commande

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DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
II - DEMARRAGE ETOILE – TRIANGLE (YD)
( Moteur à cage)
2.3 – Démarrage Etoile-Triangle : un sens de marche

2.3.4 – Fonctionnement
• Fermeture manuelle du sectionneur Q
• Impulsion sur S2 ----> fermeture de KM3 ( couplage étoile)
• Fermeture de KM31 ----> alimentation de KM1 (alimentation du moteur )
• Auto-alimentation de KM1 , KM3 par KM11.
• Ouverture de KM3 par KM12 temporisé (élimination du couplage étoile)
• Fermeture de KM2 par KM32 ( couplage triangle).
• Arrêt : impulsion sur S1.

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DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
II - DEMARRAGE ETOILE – TRIANGLE (YD)
( Moteur à cage)
2.4 – Démarrage Etoile-Triangle : deux sens de marche
2.4.1– Liaisons électriques à réaliser

COUPLAGE CROQUIS LIAISONS ELECTRIQUES

L1 L2 L3
1er SENS Z,X,Y a
1er temps
L1 , U
Y L2 , V b
U V W
L3 , W
Z X Y

L1 L2 L3
U,Z
1er SENS V,X c
2ème temps W,Y

U V W L1 , U
L2 , V b
L3 , W
Z X Y

L3 L2 L1

2ème SENS Z,X,Y a


1er temps
L1 , W
Y L2 , V d
U V W
L3 , U
Z X Y

L3 L2 L1
2ème SENS U,Z
V,X c
2ème temps W,Y

U V W L1 , W
L2 , V d
L3 , U
Z X Y

Il faut donc 4 contacteurs de puissance:


- deux contacteurs de Ligne ( liaisons b et d pour les 2 sens)
- un contacteur pour le couplage étoile ( liaison a )
- un contacteur pour le couplage triangle ( liaison c )

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DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
II - DEMARRAGE ETOILE – TRIANGLE (YD)
( Moteur à cage)
2.4 – Démarrage Etoile-Triangle : deux sens de marche
2.4.2 – Ph1Schéma de Puissance
Ph2 Ph3

KM1 KM2

F2

V
U
W

KM4 KM3
MAS
3
Y
Z
X

28
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
II - DEMARRAGE ETOILE – TRIANGLE (YD)
( Moteur à cage)
2.4 – Démarrage Etoile-Triangle : deux sens de marche
2.4.3 – Schéma de Commande
Ph q

F1

F2

S1

S2 Km11 S3 Km21 Km13 Km23

Km31 Ka11
Ka12

Km22 Km12 Km41 Km32

KM1 KM2 KM3 KM4 KA1

N
q
se E r

se E r

ire r
1° IGN teu

2° IGN teu

LE e

NG ge

lia u
OI ag

xi cte
LE
IA pla
L tac

L tac

E T upl

au nta
ns

ns

TR ou
n

Co
Co

Co

Co
C

On voit immédiatement qu’il faut ajouter un contacteur auxiliaire KA1 pour passer du couplage étoile au couplage triangle

29
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
III - DEMARRAGE STATORIQUE A RESISTANCES
( Moteur à cage)
3.1 – Principe
C’est un démarrage en plusieurs temps dont l’alimentation sous tension réduite du
moteur est obtenue par la mise en série, avec chaque phase du stator, d’une ou de
plusieurs résistances que l’on élimine au fur et à mesure de la mise en vitesse une fois le
couplage approprié est réalisé.
3.2 – Démarrage statorique : un sens de marche, 2 temps
Remarque: le nombre de temps de démarrage est égale au nombre de série de résistances +
un.
Ex: 2 temps ----> 1 série de résistances

3 temps ----> 2 séries de résistances, etc.


3.2.1 – Schéma de Puissance 3.2.2 – Schéma de Commande
Ph1 Ph2 Ph3

KM1

KM2

F2

V
U
W

MAS
3

30
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
III - DEMARRAGE STATORIQUE A RESISTANCES (
Moteur à cage)
3.3 – Démarrage statorique : deux sens de marche, 3 temps
3.3.1 – Schéma de Puissance
Ph1 Ph2 Ph3

KM1 KM2

KM3 R1

3 temps impose 2 séries de


résistances ( R1 et R2 )

KM4 R2

F2
V
U W

MAS
3
31
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
III - DEMARRAGE STATORIQUE A RESISTANCES
( Moteur à cage)
3.3 – Démarrage statorique : deux sens de marche, 3 temps
3.3.2 – Schéma de Commande
Ph q

F1

F2

S1

S2 Km11 S3 Km21 Km13 Km23

ka11

Km31
Km22 Km12

KM1 KM2 KA1 KM3 KM4

N
q
)

R2 s

ps
R2

v e mp
NS

NS

)
R1 ps

( d em
ct
)
et
SE

c m
SE

( a ° te

t
ire
c
ve 1° te


2

(a

32
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
IV - DEMARRAGE PAR AUTO-TRANSFORMATEUR
( Moteur à cage)
4.1 – Principe
C’est un démarrage en trois temps dont l’alimentation sous tension réduite du moteur
est obtenue au moyen d’un auto-transformateur une fois le couplage approprié est
réalisé.
4.2 – Démarrage par auto-transformateur : un sens de marche
4.2.1 – Schéma de Puissance 4.2.2 – Schéma de Commande
Ph1 Ph2 Ph3

KM2

KM3

KM1

F2

V
U W

MAS
3

33
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
IV - DEMARRAGE PAR AUTO-TRANSFORMATEUR
( Moteur à cage)
4.3 – Démarrage par auto-transformateur : deux sens de marche
4.3.1 – Schéma de Puissance

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DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
IV - DEMARRAGE PAR AUTO-TRANSFORMATEUR
( Moteur à cage)
4.3 – Démarrage par auto-transformateur : deux sens de marche
4.3.2 – Schéma de Commande

35
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
V - DEMARRAGE ROTORIQUE ( Moteur à bagues )
5.1 – Principe
C’est un démarrage en plusieurs temps basé sur la réduction du courant de
démarrage du moteur obtenue par la mise en série, avec chaque enroulement du rotor,
d’une ou de plusieurs résistances que l’on élimine au fur et à mesure de la mise en
vitesse une fois le couplage du stator approprié est réalisé.
Ce type de démarrage est utilisé uniquement pour les moteurs asynchrones à bagues.

5.2 – Démarrage ROTORIQUE : un sens de marche, 3 temps


5.2.1 – Schéma de Puissance 5.2.2 – Schéma de Commande
Ph1 Ph2 Ph3

Ph q
Q
F1

F2

KM1
S1

F2 S2 Km11

V
U W

Km12
MAS
3
KM3

Km32 Km21 Km31

R2
KM2

KM1 KM2 KM3

N
q
R1
36
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
V - DEMARRAGE ROTORIQUE ( Moteur à bagues)

5.3 – Démarrage ROTORIQUE : deux sens de marche, 3 temps


5. 3.1 – Schéma de Puissance

37
DEMARRAGE DES M0TEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
V - DEMARRAGE ROTORIQUE ( Moteur à bagues)

5.3 – Démarrage ROTORIQUE : deux sens de marche, 3 temps

5. 3.2 – Schéma de Commande

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SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
I - TRANSFERT DE LIQUIDE
1.1 – DESCRIPTION:

1.2 – FONCTIONNEMENT:
• On fait un transfert d’un liquide à travers un réservoir.
• Au repos le réservoir est vide ( le capteur NB est relâché ).
• L’action sur le bouton poussoir S1 entraîne le moteur de remplissage M1 en marche.
• Si le réservoir est plein ( le capteur NH est actionné), le moteur M1 s’arrête et en même temps le
moteur de vidage M2 démarre.
• Si le réservoir devient vide c’est à dire NB relâché, le moteur M2 s’arrête et le cycle est terminé.
• S0 est un bouton poussoir d’arrêt qui permet d’arrêter le système à tout moment.
Remarque:
- Le réservoir est vide si NB n’est plus actionné
- Le réservoir est plein si NH est actionné
- M1 est un moteur asynchrone triphasé à cage, démarrage statorique 2 temps et protégé par relais
thermique F2
- M2 est un moteur asynchrone triphasé à cage, démarrage direct et protégé par un relais thermique
F3
- Les deux moteurs sont commandés par un sectionneur.

39
SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
I - TRANSFERT DE LIQUIDE
1.3 – SCHEMA DE PUISSANCE:

40
SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
I - TRANSFERT DE LIQUIDE
1.4 – SCHEMA DE COMMANDE:

41
SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
II - EQUIPEMENT ELECTRIQUE D’UN QUAI DE CHARGEMENT
2.1 – SYNOPTIQUE:

2.2 – FONCTIONNEMENT:
• Le bac se déplace entre les interrupteurs de position S6 situé au poste de
chargement et S4 situé au quai de chargement.
• Au poste de chargement s’effectue la commande de l’installation.
• S5 est un interrupteur de position actionné quand le bac est chargé.
• Si le bac est chargé, une impulsion sur S2 provoque le déplacement du bac.
• Arrivé au quai de chargement, le bac s’arrête automatiquement par action sur S4.
• Après déchargement et signe de l’opérateur du quai, le bac va repartir après action
sur S3 vers le poste de chargement.
• L ‘arrêt automatique du bac au poste de chargement s’effectue par action sur S6 et
le cycle est terminé.

Remarque:
- M est un moteur asynchrone triphasé à cage, démarrage direct et protégé par
un relais thermique F2
- Un voyant Rouge indique le défaut thermique.
- Un voyant Vert signale le déplacement du bac.

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SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
II - EQUIPEMENT ELECTRIQUE D’UN QUAI DE CHARGEMENT
2.3 – SCHEMA DE PUISSANCE: 2.4 – SCHEMA DE COMMANDE:
Ph1 Ph2 Ph3
Ph q

F1

F2 F2

S1

KM1 KM2 S2 Km11 S3 Km21 Km13 Km23

S5

S4 S6

F2
Km22 Km12

V
U W KM1 KM2
H1 H2
N
MAS q Marche AV Marche AR Voyant Voyant
défaut
Marche M
3 thermique

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SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
III - INSTALLATION GROUPE DE SECOURS
3.1 – SYNOPTIQUE:

3.2 – FONCTIONNEMENT:
• Dans un immeuble on dispose de deux alimentations ( normale SENELEC et secours
GROUPE ELECTROGENE).
- Le moteur du ventilateur de l’installation à air conditionné doit être alimenté en
permanence.
- Le moteur de la pompe alimentant en eau l’immeuble ne fonctionnera pas en
cas de coupure de la SENELEC.
• Bloc normal/ secours.
Le système permettant le passage de l’alimentation normale à l’alimentation secours
n’apparaît pas sur le montage. Ainsi, l’insertion du commutateur S0 permet d’effectuer les
essais. Deux voyants H1 et H2 signalent respectivement la présence du réseau SENELEC
ou la présence du réseau SECOURS.
• Moteur de la pompe.
Démarrage direct après une impulsion sur le bouton poussoir S2 Il dispose cependant de
deux modes d’arrêt:
- Manuel: par impulsion sur le bouton poussoir S1;
- Automatique: quand la réserve d’eau est pleine, détecteur de niveau S5 actionné. Son
fonctionnement est signalé par le voyant H3.
• Moteur ventilateur.
Démarrage étoile-triangle aprés une impulsion sur le bouton poussoir S4. Le bouton poussoir
S3 permet l’arrêt. Le voyant H4 témoigne son fonctionnement.

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SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
III - INSTALLATION GROUPE DE SECOURS
3.3 – SCHEMA DE PUISSANCE:
Ph1 Ph2 Ph3 Ph1 Ph2 Ph3

Q1 Q2

KM1 KM2

KM3 KM6

F3

F2

KM5
U V KM4
W
U V
W
MAS
3 M1 MAS
3 M2

Z Y
X

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SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
III - INSTALLATION GROUPE DE SECOURS
3.4 – SCHEMA DE PUISSANCE:
S
EC

UR

PE
EL

M
CO
N

PO
SE

SE

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SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
IV- SYSTEME AUTOMATIQUE DE GRAISSAGE
4.1 – CAHIER DE CHARGE ( fonctionnement) :
Ce coffret permet de commander, contrôler et signaler le fonctionnement d’un
système automatique de graissage centralisé à ligne double.
1 - Principe de fonctionnement:
• Une minuterie M1 et son embrayage Y4 permettent à intervalles réguliers
réglables de 0 seconde à 60 heures d’effectuer une opération de graissage.
• Une minuterie M2 et son embrayage Y5 permettent de donner l’alarme dans le
cas où cette opération dure trop longtemps.

2 - Précisions sur le fonctionnement:


• En maintenant la tension sur le coffret, on obtient une opération de graissage à
la fermeture du contact AS lorsque la minuterie cadence M1-Y4 a décompté tout
le temps pour lequel elle a été réglée.
• Lors de l’ouverture du contact AS, le graissage se poursuit jusqu’à la fin de
l’opération en cours.
• On notera que le déclenchement du relais thermique F2 agit de la même
manière que le contact M2 sur le déroulement du cycle.
•L e bouton poussoir S1 « Opération supplémentaire-réarmement » permet
la remise à zéro des minuteries et donc le démarrage d’un cycle de graissage
lors d’un défaut. Mais aussi et à tout moment d’effectuer une opération de
graissage lorsque le cycle est en cadence graissage.
• Les minuteries utilisées sont à embrayage inverse permettant de ne pas
revenir à zéro lors d’une coupure de courant et donc de poursuivre le cycle de
graissage dés rétablissement du courant.
• Grâce au contact K4 tout défaut peut être signalé à distance même celui
d’alimentation du coffret.

3 - Remarque:
Il est nécessaire de vérifier périodiquement le bon fonctionnement de la minuterie
cadence. Pour cela, changer la gamme de temporisation de la minuterie et la ramener à
6 secondes. Constater le bon fonctionnement d’un cycle de graissage sinon procéder à 47
son remplacement.
SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
IV- SYSTEME AUTOMATIQUE DE GRAISSAGE
4.2 – SCHEMA D’ALIMENTATION ( 3 x 400V – 50 Hz ) :

Ph1 Ph2 Ph3


BNA 1 2 3

Q
TR
FU1 FU2
1A 400V / 230V 1A
1 3 5 7
FEUILLE 2

2 4 6 8
FEUILLE 2

KG

TH

BNM 4 5 6

V
U W

MOTEUR POSTE

0,37 Kw
400 V - 1,1 A Feuille 1

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SUJETS D’APPLICATION DE
CABLAGE INSDUSTRIEL
IV- SYSTEME AUTOMATIQUE DE GRAISSAGE
4.3 – SCHEMA DE COMMANDE :

SCHÉMA COFFRET GRAISSAGE CENTRALISÉ TYPE F13 ( Tous les systèmes confondus )

7 7 7 7
FEUILLE 1

K4 K4 KG M2 K3 K4
7 P1
P

15

23
KG
7
K3 K1 K2
11

13

K4
9

17

26

27
24
16

K2 K1 SHUNT
S1
19

22
25

15
KG
20

KG M1
10

12

14 18

8 8 8 8
FEUILLE 1
Y3 K1 K2 Y5 Y4 KG M2 M1 K3 K4 H1 H2 H3
Réglé à 1 s Réglé à 0,5 s

Feuille 2

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BNA
4 x 2,5 Bleu/clair
ALIMENTATION 1
brun
2
noir
3
BNM
4 x 2,5 Bleu/clair
MOTEUR POSTE 4 4.4 – BORNIER :
brun
5
noir
6
BNP
4 x 1,5 Bleu/clair
INVERSEUR MANOMETRE 7
brun
8
noir
9
BNS
3 x 1,5 Bleu/clair
SHUNT 10
brun
11
NB
DÉTECTEUR 3 x 1,5 Bleu/clair
NIVEAU BAS 12
brun
13
IV- SYSTEME AUTOMATIQUE DE GRAISSAGE

RA
CONTACT 3 x 1,5 Bleu/clair
REPORT ALARME 14
brun
15
CABLAGE INSDUSTRIEL

RNB
CONTACT REPORT 3 x 1,5 Bleu/clair
16
SUJETS D’APPLICATION DE

NIVEAU BAS
brun
17

50

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