Vous êtes sur la page 1sur 68

Chaine d’énergie

Machine à courant Continu

Pr .ELMOUDNI Youssef
CPGE – TSI – Première Année –S1

1
Gmail : elmoudniyoussef1@gmail.com
Web : www.CPGE-TSI.ga
Plan de cours

Plan

1 Présentation

2 Constitution et Bobinage

3 Production de couple électromagnétique

4 Production de force électromotrice f.e.m

5 Génératrice à Courant Continu

6 Moteur à Courant continu

7 Variation de la vitesse des Moteurs CC

8 Fonctionnement quatre quadrants

9 Résumé

2
1
© Y.ELMOUDNI Machine à CPGE-TSI
Courant Continu
1- Présentation

Les moteurs à courant continu MCC sont des appareils qui transforment l'énergie électrique qu'ils
reçoivent en énergie mécanique.
Les génératrices à courant continu GCC sont des appareils qui transforment l'énergie mécanique
qu'elles reçoivent en énergie électrique.

 La construction des moteurs est identique à celle des génératrices.


 L'usage des moteurs à courant continu est plutôt restreint, car la distribution se fait à courant
alternatif.
 Il est parfois avantageux d'utiliser des moteurs à courant continu alimentés par des convertisseurs qui
transforment le courant alternatif en courant continu.
 Utilisé parce que ça commande en vitesse est simple.

2
1- Présentation

Fonctionnement en Moteur
▪ Linéarité tension/vitesse, couple/courant
▪ Plage de variation de vitesse très grande
▪ Couple de démarrage important, idéal pour l'entraînement de charges à forte inertie
▪ Rendement élevé
▪ Rapport volume/puissance très supérieur
▪ Moteurs CC à aimants permanents alimenté par des batteries (Outillage, automobile, mécatronique)
▪ Servomoteurs (Positionnement, robotique, machines-outils)
▪ Moteurs CC pour traction électrique (Navires, trains, petits véhicules)
Mais :
▪ Prix élevé
▪ Maintenance coûteuse (remplacement des balais en graphite, usure du collecteur)
▪ Source importante de parasites (étincelles de commutation sur le collecteur ⇒ Pb CEM)

Fonctionnement en Génératrice
▪ Limité au freinage par récupération
3
1- Présentation

Vue éclatée Vue en coupe

▪ Inducteur (fixe) : placé au stator, il permet de produire une f.m.m. constante.


▪ Induit (mobile) : enroulement placé au rotor et siège des f.é.m. induites.
▪ Collecteur : solidaire au rotor avec des lames en cuivre reliées au bobinage de l’induit.
▪ Balais : fixes au stator et frottant contre le collecteur, conversion DC-AC des tensions.

4
1- Présentation

Structure générale :
Une machine à courant continu comporte les éléments suivants :

▪ Un système inducteur :
Formé d’un aimant permanent ou d’un électro-aimant bobiné sur une pièce polaire, il permet de
produire une f.m.m. constante.
▪ Un système induit :
Constitué par un enroulement mobile placé dans un rotor et dans lequel apparaissent des forces
électromotrices induites alternatives.
▪ Un collecteur :
Dispositif permettant le redressement mécanique de la tension induite alternative créée dans
l’enroulement induit.

5
1- Présentation
Plaque signalétique
Tension d’induit Courant d’induit
Uind = 220 V Iind = 7.9 A

Tension inducteur
Puissance utile Uexct = 220V
Pu= 1.5 KW

Courant inducteur
Iexct = 0.34 A

Circuit d’induit

Circuit d’excitation

Vitesse de rotation
1300 tr/min

6
1- Présentation

Structure du stator :
Le stator comporte les parties suivantes :
▪ Boite à bornes : pour le câblage de la machine.
▪ Fixation : bride et support de fixation.
▪ Culasse : partie extérieure de la machine.

La culasse supporte les éléments de la machine et permet


de guider les lignes du champ inducteur. Elle peut être constituée d’acier massif car le flux
est fixe.
1- Présentation
7

Types d’inducteurs :
Le flux d’excitation e peut être créé par :

▪ Aimants permanents : champ fixe


(+) Les pertes joules dans l’inducteur sont supprimées

(–)L’excitation magnétique est fixe => on ne peut pas agir sur la


vitesse (relation linéaire entre la vitesse est le flux inducteur)

 Dans les grosses machines, le coût des aimants pénalise


cette solution.
 Utilisé pour une puissance inférieure à 5KW

▪ Enroulements polaires : champ réglable


L’inducteur est bobiné sur les pièces polaires et parcouru par un
courant d’excitation Ie réglable afin de modifier le flux inducteur
e et par conséquent varier la vitesse de rotation.

8
1- Présentation
Enroulement inducteur :
Le courant d’excitation Ie peut être fourni par :
▪ Une source extérieure indépendante : Excitation séparée.
▪ L’enroulement induit, le montage du circuit inducteur se fait :
• En parallèle avec l’induit : Excitation Shunt.
Fe = ne.Ie
L’enroulement parallèle est réalisé en fil de cuivre de section faible.
• En série avec l’induit : Excitation Série.
Fe = na. Ia
L’enroulement série est réalisé en fil de cuivre de section élevée.
• Combinaison de deux enroulements : Excitation composée.
- Un enroulement en parallèle, ne spires parcourues par Ie.
- Un enroulement en série, na spires parcourues par Ia

- La f.m.m. résultante s’écrit : Fe = ne.I e na. I a

9
2- Constitution et bobinage

Les enroulements inducteurs

Excitation à N S Excitation
aimant séparée/shunt

Ie

Ia
Ia

Excitation Excitation
Sérié Composée

Ie

10
2- Constitution et bobinage

Couplage des inducteurs

MCC
MCC MCC

Excitation Excitation Excitation


Sérié Parallèle Sérié
(shunt)

Excitation
MCC Composée MCC

11
2- Constitution et bobinage
Rotor :
Constitué d’un cylindre
▪ Laminé pour réduire les pertes magnétiques.
▪ Muni d’encoches permettant de loger les enroulements de l’induit.

Rotor

Associé à un dispositif de redressement mécanique : Collecteur.

12
2- Constitution et bobinage
Rotor :

Le circuit magnétique de l’induit est constitué de tôles circulaires en acier au silicium, isolées par vernis
et empilées sur l’arbre de façon à obtenir le cylindre d’induit.

13
2- Constitution et bobinage
Circuit magnétique de l’induit
Le champ inducteur vu par l’induit au cours d’un tour étant variable, le circuit du rotor doit être feuilleté
afin de réduire les pertes magnétiques dans l’induit.
Tôles isolées à 3,5% de silicium, épaisseur 0,35 mm.
Des pertes de 3 W/kg pour une induction de 1T.
Circuit électrique de l’induit
Les bobines de l’induit sont réalisées par des sections logées dans les encoches de l’induit et fermées par
des cales. Un frettage assure la tenue aux efforts centrifuges.
Les encoches peuvent être inclinées d’un pas, ceci afin de diminuer les oscillations de tension et de
couple introduites par la modulation de la largeur d’entrefer.
Les sections sont brasées aux lames du collecteur et mises en série.

Têtes de bobinage

14
2- Constitution et bobinage

Bobinage de circuit électrique de l’induit

Choix des bobinages dépend des courants et tensions appliquées :


▪ Bobinage imbriqué : Forte intensité, faible tension
▪ Bobinage ondulé : Faible intensité, forte tension

15
2- Constitution et bobinage
Collecteur
Le collecteur permet d’assurer la commutation du courant d’alimentation dans les conducteurs de
l’induit. C’est un convertisseur mécanique AC-DC en génératrice et DC-AC en moteur.
Le montage est réalisé par une juxtaposition des lames de cuivre séparées par des lames isolantes.
Chaque lame est connectée au bobinage induit.

C’est le constituant critique des machines CC :


▪ Son usure due au frottement des balais nécessite une maintenance régulière.
▪ Il accroît de 25% la longueur de la machine.
Caractéristiques
▪ Un balai couvre environ la largeur d’une lame et demie.
▪ La pression du balai est assurée par un ressort.
▪ La chute de tension eb due à un balai est d’environ 0,3V à 3V.

Problème : L’usure du balai provoque la mise en court-circuit du collecteur.


Remède : Nécessité de souffler, avec de l’air comprimé, le collecteur et les porte-balais

16
3- Production de couple

Exemple:
Machine Bipolaire
Considérons une
machine bipolaire
dont l'inducteur est
un aimant
permanent, et dont 17
l'induit, de résistance
R0, est raccordé à
une charge

Flux crée par Stator: l’inducteur


Rotor :
Induit

Øm N S

Spire de l’induit
Lames du collecteur
3- Production de couple

Une spire conductrice AB est placée dans un champ magnétique d’induction B fixe.
On entraîne la spire en rotation à une vitesse constante .
 

A A
N S N S
B
B
X Y
eAB VXY
Ligne
neutre
N
Loi de t t
Faraday
S VXY = eAB VXY = - eAB

Création d’une force électromotrice induite eAB alternative : eAB(t) = Em sin (t)
Tension entre balais VXY unidirectionnelle (redressée) : VXY = eAB(t)

18
3- Production de couple

Mode Génératrice :
Le collecteur fonctionne comme redresseur de tension.

A B A

N S N S N S
A B
B
X Y X Y X Y

19
3- Production de couple
Mode Moteur :

Considérons une machine bipolaire dont l'inducteur est un aimant permanent, et dont
l'induit (spire AB), de résistance R0, est raccordé à une source de tension.
La spire conductrice AB est placée dans un champ magnétique d’induction B fixe.
On fait parcourir la spire par un courant constant Ia.

Be F2

Loi de F1
Laplace N S Va
F
A B

Chaque conducteur de la spire subit une force magnétique F.


F = B. I. L. sin α
F : force de Laplace
Les forces F1 et F2 appliquées de chaque côté sont opposées et font tourner la spire.

Couple moteur

20
3- Production de couple
La spire AB est alimentée par un courant continu Ia à travers le collecteur.
 

Tem
Tem
F1 B
e
A
B A

N
e
F2
S N S
F1 B
Be
B Be
X Y X
F2 Y

Les forces appliquées de chaque côté ont toujours le même sens.


Le couple électromagnétique créé Tem a toujours le même signe.
Le courant dans l’armature a changé de signe dans un conducteur lorsque celui-ci
franchit la ligne neutre.

21
3- Production de couple
Induit à une spire :
On considère une structure bipolaire, comportant une spire entraînée à la vitesse Ω.
La disposition de la spire dans l’entrefer est repérée par l’angle = t.

 

n : normale à
A la
N spire S Axe
N S polaire B
B

▪ Flux engendré de la forme : (t) = m cos= m cos (t)


▪ Création d’une f.é.m. : eAB(t) = es(t) = m sin (t)
▪ Tension redressée : e(t) = es(t)
4- Production de force électromotrice (f.e.m)

Induit à deux spires :


Associons deux spires identiques placées dans deux encoches diamétralement
opposées. Les conducteurs parcourus pour aller d’un balai à l’autre constitue une voie
d’enroulement.

e1 e’1 e
N S

B
L’induit possède deux voies d’enroulement constituée chacune d’une spire.
A chaque instant, les f.é.m. induites dans les enroulements sont égales : e1 = e’1 = e

23
4- Production de force électromotrice (f.e.m)

Induit à quatre spires :


Associons quatre spires identiques placées dans quatre encoches décalées de 90°. Ces
spires sont connectées comme le montre la figure suivante :

A C e1 e’1
e2 e’2 e
N S

D B
L’induit possède deux voies d’enroulement constituée chacune de deux spires.
Chaque voie regroupe deux spires dont les f.é.m. sont déphasées de (ᴨ/2) entre elles.

24
4- Production de force électromotrice (f.e.m)

Induit à plusieurs spires


Associons Z conducteurs afin de former Zs = (Z / 2) spires.
Les sections des spires sont logées dans des paires d’encoches diamétralement
opposées.

e1 e’1
e2
ee’2
N S ek
e’k

25
4- Production de force électromotrice (f.e.m)
Réalisation du bobinage :

26
4- Production de force électromotrice (f.e.m)
Expression de la f.é.m. : Machine bipolaire :

27
4- Production de force électromotrice (f.e.m)
Expression généralisée de la f.e.m
La force électromotrice à vide peut s’exprimer sous la forme généralisée
suivante:

Fv: Force électromotrice à vide (V)


K = 2Z  (p/a): Constante de
machine telle que : Z : Nombre
de conducteurs dans l’induit.
p : Nombre de paires de pôles.
a : Nombre de paires de voies d’enroulements.
e : Flux inducteur (Wb)
: Vitesse de rotation (rad /s)
Le circuit inducteur est alimenté par une source continue Ve externe :

28
4- Production de force électromotrice (f.e.m)
Génératrice CC : excitation séparée :

29
Caractéristique à vide linéaire :
4- Production de force électromotrice (f.e.m)
5- Génératrice à CC
Fonctionnement en charge :
La génératrice débite un courant dans une charge.
Superposition de deux forces magnétomotrices :
▪ Force magnétomotrice de l’inducteur : Fe (ne : nombre de spires de
l’inducteur)
▪ Force magnétomotrice de l’induit : Fa (k : coefficient de la machine)

F.m.m. F résultante : F = Fe + Fa

Flux résultant : e a

Phénomène :
Réaction Magnétique de l’Induit.
Conséquence : atténuation flux utile

31
5- Génératrice à CC
Fonctionnement en charge :

32
Expression de la tension de sortie :
5- Génératrice à CC

La tension Va aux bornes de l’induit s’écrit :

En général, nous pouvons adopter les hypothèses suivantes :


▪ La chute de tension eb dans les balais est négligeable.
▪ En régime permanent, le courant induit Ia est quasiment constant

L’expression de la tension Va devient :

33
Caractéristique de sortie :
5- Génératrice à CC

34
5- Génératrice à CC
Couple électromagnétique :

35
Bilan de puissance
5- Génératrice à CC

36
5- Génératrice à CC
Rendement :

37
5- Génératrice à CC
Champs d’applications :

Intérêt
▪ Procédé de variation de la vitesse simple à mettre en œuvre.
▪ Commande linéaire du couple électromagnétique.

Utilisation
▪ Petits moteurs à aimants permanents dans les servomécanismes. Puissance limitée à
quelques watts.
▪ Moteurs à excitation séparée de moyenne puissance (1 à 300 kW).
Utilisés dans les machines-outils et les engins de levage.
▪ Moteurs à excitation série de forte puissance (jusqu’à 10 MW).
Utilisés dans les locomotives, les navires et les laminoirs.

38
Principe :
5- Génératrice à CC
On alimente l’induit par une source continue Va.
Le courant induit a se répartit également dans les voies d’enroulements.
Le sens de a est le même pour les conducteurs situés sous le même pôle inducteur.

Tem

A
B
e
F2
N F1 S
B
Be

Va

Sous l’action du champ inducteur : Création des forces de Laplace F1 et F2.


Apparition d’un couple électromagnétique Tem qui entraîne l’induit en rotation à la
vitesse Ω.

39
6- Moteur à CC

Excitation séparée

40
6- Moteur à CC
Excitation séparée  Caractéristique de couple

41
6- Moteur à CC
Excitation séparée  Caractéristique de vitesse

42
6- Moteur à CC
Excitation séparée  caractéristique mécanique

Moments de couples : 43
6- Moteur à CC
On en distingue deux différents :

 Moment de couple moteur, TM : c'est lui qui entraîne le moteur en rotation.


 Moment de couple résistant, TR : il est dû à la charge qu'entraîne le moteur. Il
s'oppose au couple moteur et à la rotation.

A partir de cette analyse, le principe fondamental de la dynamique s'écrit, pour un moteur


électrique de la façon suivante 
dΩ
 J =T m−T r
dt
Les courbes donnant les variations des différents couples en fonction de la vitesse de
rotation s'appelle caractéristiques mécaniques de la machine :

 TM = f(Ω) est la caractéristique mécanique du moteur.


 TR = f(Ω) est la caractéristique mécanique de la charge
Il est indispensable de connaître les caractéristiques mécaniques du moteur et de la
charge pour savoir si le moteur est en adéquation avec la charge.

On peut classifier les caractéristiques mécaniques des charges selon quatre groupes :

 Charges constantes
 Charges proportionnelles à la vitesse
 Charges hyperboliques
 Charges paraboliques
Charge mécanique : 44

Charges proportionnelles à la vitesse


 Charges constantes
6- Moteur à CC

Charge paraboliques (en n²)


Charges hyperboliques (en

1/n)

 Les courbes précédentes illustrant les différents types de couples résistants


rencontrés.

Régime permanent : 45
6- Moteur à CC
L'équilibre mécanique - point de fonctionnement

A l'équilibre mécanique, la vitesse reste constante. Donc l'accélération est nulle. Par
conséquent le PFD s'écrit :
T m=T R
Il y a deux façons de résoudre le problème de l'équilibre mécanique :

 Soit résoudre l'équation algébriquement ci-dessus.


 Soit chercher graphiquement l'intersection des caractéristiques mécaniques du
moteur et de la charge

Le point d'intersection entre les deux caractéristiques s’appelle le point de


fonctionnement du groupe moteur-charge. Ses coordonnées permettent de déterminer
la vitesse de rotation du groupe et le moment du couple moteur nécessaire pour
entraîne le groupe.

Il s'agit du fonctionnement en régime permanent.

Vitesse
Régime permanant

Si on considère le mouvement suivant, il est caractérisé par


Régime transitoire deux régimes de fonctionnement.

Temps

Régimes transitoires : (accélération et décélération)


6- Moteur à CC
 Si le moteur développe un couple moteur supérieur au couple du point de
fonctionnement, alors :
dΩ
TM - TR > 0  Donc   J dt > 0

Et le groupe moteur-charge accélère. L'accélération est d'autant plus vigoureuse que la


différence entre le moment du couple moteur et celui du couple de charge est
importante.

 Si le moteur développe un couple moteur inférieur au couple du point de


fonctionnement, alors :
dΩ
  TM - TR < 0  Donc   J dt < 0

Et le groupe moteur-charge ralenti. La décélération est d'autant plus grande que la


différence entre le moment du couple charge et celui du couple moteur est important.

Ainsi, lorsque le moteur fonctionne au-dessus du point de fonctionnement, il y a


accélération. Lorsque le moteur fonctionne en-dessous du point de fonctionnement, il y
a freinage.

47
6- Moteur à CC
Equation différentielle du moteur à CC :

Modélisation électrique :

Modélisation mécanique :

Cm(t) : Couple moteur m.N


Cf(t) : Couple de frottement visqueux m.N
L : inductance aux bornes de l’induit mH
e : force électromotrice V
R : résistance aux bornes de l’induit Ω
J : moment d’inertie kg.m²
a : coefficient de frottement visqueux m.N.rad-1 .s
Ke : constante de f.e.m V/rd/s
Kc : constante de couple Nm/A
ω: vitesse angulaire de rotation du moteur rad.s-1
48
6- Moteur à CC
Réducteur de vitesse

Bilan de puissance : 49
6- Moteur à CC

Rendement : 50
6- Moteur à CC

Démarrage des Moteurs : 51


6- Moteur à CC

52
6- Moteur à CC
Variation de la vitesse :

53
6- Moteur à CC
Action sur le flux inducteur :

54
6- Moteur à CC
Action sur la tension d’alimentation :

Caractéristiques de vitesse : 55
6- Moteur à CC

Modes de variation de la tension : 56


6- Moteur à CC
6- Moteur à CC

57
Modes de variation de la tension :
6- Moteur à CC

58
6- Moteur à CC
Modes de fonctionnement :

La Machine à CC doit fonctionner à des vitesses et couples variables, parfois dans les
deux sens de rotation. En plus d'agir comme moteur, la machine doit fonctionner comme
générateur ou comme frein pendant de courts intervalles.

Par exemple, dans une locomotive électrique le moteur peut tourner dans le sens horaire
ou antihoraire et le couple peut agir soit dans le même sens que la rotation, soit dans le
sens opposé.

En d'autres mots, la vitesse et le couple peuvent être positifs ou négatifs,


indépendamment l'un de l'autre.
6- Moteur à CC

Fonctionnement à Couple positif: 59

Lorsqu'une machine fonctionne dans le quadrant 1, le couple et la vitesse sont


positifs, de sorte que ces deux grandeurs agissent dans le même sens (disons dans le sens
horaire). Par conséquent, une machine fonctionnant dans ce quadrant fonctionne
nécessairement en moteur: elle fournit de la puissance mécanique à la charge
6- Moteur à CC
Fonctionnement à Couple négatif :

61
6- Moteur à CC
Courbe du couple en fonction de la vitesse

La courbe du couple en fonction de la vitesse d'un moteur séparé à CC. illustre bien
les différents modes de fonctionnement de la machine comme moteur, comme génératrice
ou comme frein

En se référant à la courbe (1), la machine agit comme moteur dans le quadrant 1,


comme frein dans le quadrant 2 et comme génératrice dans le quadrant 4.
En intervertissant la polarité de la source (ou en intervertissant les bornes de l'induit
ou du champ), on obtient la courbe (2) montrée en pointillé. La machine fonctionne alors
comme moteur dans le quadrant 3, comme génératrice dans le quadrant 2 et comme frein
dans le quadrant 4.
6- Moteur à CC

62
Caractéristique mécanique et électrique dans les quatre quadrants :
Machine à CC en fonctionnement réversible à tension d’induit variable :

Les moteurs tout seul peuvent fonctionner dans les 4 quadrants, mais associé à un
variateur de vitesse, c'est ce dernier qui impose le quadrant de fonctionnement.

63
6- Moteur à CC

Variation de vitesse :
Le fonctionnement dans les différents quadrants dépend de la structure interne du
variateur de vitesse

Les systèmes d'entraînement à vitesse variable sont conçus pour faire varier
graduellement la vitesse et le couple, afin de satisfaire aux exigences de la charge. On
atteint cet objectif en déplaçant la courbe (1) horizontalement, vers la gauche ou vers la
droite, selon le besoin. Dans le cas d'une machine shunt, ce déplacement est obtenu en
faisant varier la tension de la source qui alimente l'induit, en gardant le champ fixe.
Lorsque la tension augmente, la vitesse augmente, et la courbe (1) se déplace vers la
droite, mut en gardant la même pente. En effet, la pente demeure la même tant que la
résistance de l'induit et le flux de l'inducteur shunt demeurent constants. Cela décrit
précisément le comportement du moteur M dans le système
6- Moteur à CC

En bref : 64

La construction du moteur à courant continu est identique à celle de la génératrice à


courant continu et qu'il possède les mêmes modes d'excitation. Comme dans le cas de la
génératrice, une tension est induite dans les enroulements de l'induit lorsque le moteur
tourne. C'est la différence entre la tension de source appliquée à l'induit et cette tension
induite qui provoque la circulation du courant dans l'induit.

 Le couple développé par le moteur est proportionnel au courant d'induit et au champ


magnétique créé par l'inducteur.

 Pour régler la vitesse d'un moteur à courant continu, on peut changer le flux créé
par l'inducteur ou faire varier la tension de la source.

 Lors du démarrage du moteur on doit limiter le courant d'induit à l'aide d'une


résistance, ou en contrôlant la tension de source.

 Pour diminuer le temps d'arrêt dû à l'inertie du moteur et de sa charge on peut


utiliser le freinage dynamique. Le moteur fonctionne alors en génératrice et son
énergie cinétique est dissipée rapidement dans la résistance de charge. On obtient un
arrêt encore plus rapide en appliquant le freinage par inversion.

 Dans certains procédés, le moteur suit différents modes de fonctionnement. Selon


les signes respectifs du couple et de la vitesse, le moteur peut agir comme moteur,
comme frein ou comme génératrice. Son point d'opération peut alors se déplacer

65
6- Moteur à CC
sur la caractéristique couple-vitesse et occuper successivement un des quatre
quadrants délimités par les axes du couple et de la vitesse.

Vous aimerez peut-être aussi