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3ème année GI/PE/EDD

CHAPITRE 2 : MACHINE À COURANT CONTINU


Génératrices à courant continu

Une machine à courant continu est une machine électrique. Il


s'agit d'un convertisseur électromécanique permettant la
conversion bidirectionnelle d'énergie entre une installation
électrique parcourue par un courant continu et un dispositif
mécanique ; selon la source d'énergie.
• En fonctionnement moteur, l'énergie électrique est
transformée en énergie mécanique.
• En fonctionnement générateur, l'énergie mécanique
est transformée en énergie électrique (elle peut se
comporter comme un frein). Dans ce cas elle est
aussi appelée dynamo.
1. Présentation
1.1. Généralités
La machine à courant continu est un convertisseur d'énergie, totalement réversible, elle peut
fonctionner soit en moteur, convertissant de l'énergie électrique en énergie mécanique, soit en
génératrice, convertissant de l'énergie mécanique en énergie électrique. Dans les deux cas un champ
magnétique est nécessaire aux différentes conversions. Cette machine est donc un convertisseur
électromécanique.
Champ magnétique Champ magnétique

C. C.
I I
Mécanique Electrique

U U
Electrique Mécanique

Pméca= C. Pélec= U.I Pélec= U.I Pméca= C.

Fonctionnement en génératrice Fonctionnement en moteur

Les MCC sont essentiellement utilisées en moteur. Cependant, lors des phases de freinage, il arrive
qu’une MCC fonctionne en génératrice.
• L'énergie mécanique se caractérise par un couple de moment C associé à une vitesse angulaire ,
le produit de ces deux grandeurs définit la puissance mécanique :

Pméca Puissance mécanique en watts [W]


Pméca = C. C Moment du couple mécanique en newton-mètres [Nm]
 La vitesse angulaire en radians par seconde [rad.s-1]

• L'énergie électrique est évaluée par un courant continu I et une tension continue U, la puissance
électrique sera le produit de ces deux grandeurs :

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Pélec Puissance électrique en watts [W]


Pélec = U.I U La tension en volts [V]
I L’intensité du courant en ampères [A]

Énergie absorbée Fonctionnement Énergie fournie

Électrique Moteur Mécanique

Mécanique Génératrice Électrique

On peut représenter les différents modes de fonctionnement de la machine dans le plan Couple
(Vitesse), qui délimite donc maintenant 4 quadrants :

• Les quadrants Q1 et Q3 correspondent à un fonctionnement moteur : la puissance utile Pu = C.


est positive, le moteur fournit de l'énergie mécanique à la charge.
• Les quadrants Q2 et Q4 correspondent à un fonctionnement en génératrice : la puissance utile
Pu = C. est négative, le moteur reçoit de l'énergie mécanique de la charge.

1.2. Organisation de la machine


Dans l’organisation d’une machine à courant continu, on peut distinguer les principaux éléments suivants :
- les pôles inducteurs avec leurs enroulements ou leurs aimants, placés généralement sur le
stator (partie fixe)
- l’induit, dont les différentes voies d’enroulements sont connectées au collecteur,
l’ensemble étant généralement placé sur le rotor (partie tournante)
- les enroulements de compensation de la réaction magnétique d’induit
- les enroulements de commutation des voies d’enroulement
- les organes mécaniques permettant la rotation du rotor et le maintien des différents sous-ensembles

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Sur cette vue écorchée, on peut aisément voir :


• L’induit (1) avec ses encoches recevant les conducteurs en cuivre (absents ici) perforés
axialement pour son refroidissement.
• Le collecteur (2) et l’ensemble porte-balais/balais (3) ainsi que la trappe de visite pour la
maintenance (4).
• Les pôles inducteurs feuilletés (5) vissés sur l’induit.
• La moto ventilation (6).
• Le système de fixation par pattes (7).

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1.3 Description :

1) L’INDUCTEUR
Son rôle est de créer le champ magnétique inducteur dans la machine. Il est constitué par :

a) Une culasse (ou bâti) en fonte ou en acier coulé : C’est la carcasse de la machine, elle supporte toutes
les parties fixes et aux extrémités les deux paliers dans lesquels tourne l’induit. Elle ferme le
circuit magnétique de la machine.

b) Pôles principaux
Ils sont le plus souvent, pour des raisons économiques, formés de tôles épaisses de 1,5 mm découpées puis
assemblées.
Les noyaux polaires en acier coulé sont vissés à la culasse. Ils sont en nombre pair, et servent de support
aux bobines inductrices.
La présence d’encoches destinées à l’enroulement compensateur. Les trous servent à l’assemblage.

Parfois le noyau polaire est en acier doux plein et l’épanouissement polaire, ou pièce polaire est feuilleté
pour réduire les pertes par courants de Foucault.
Les épanouissements polaires sont destinés à augmenter la section de passage du flux de l’inducteur à
l’induit.
c) Les bobines inductrices sont placées autour des pôles. Leurs ampères-tours produisent le flux. Ces
bobines sont en série et bobinées de façon que l’un des épanouissements polaires soit un pôle Nord et
l’autre Sud . La disposition des bobines est telle que, lorsqu’elles sont alimentées par un courant continu,
l’inducteur forme un électroaimant comportant un nombre paire de pôles, successivement Nord, Sud.

d) les pôles auxiliaires ou pôles de commutation . Ce sont des pièces polaires étroites en série avec
l’induit destinés à réduire les étincelles aux balais. Le champ produit une fem de valeur égale et de
sens contraire à la fem de commutation (self induction) due à l’inversion du courant. Dans une
machine leur nombre est égal à celui des noyaux polaires.

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2) L’INDUIT

a) Rôle :il est le siège d’une f.e.m induite et est soumis à l’action d’un couple électromagnétique.
Il tourne dans un champ magnétique fixe, il sera donc le siège de pertes par hystérésis et par courants
de Foucault. Ces derniers interdiraient pratiquement la rotation d’un cylindre plein. L’induit est donc
feuilleté. Les tôles de 0,2 mm d’épaisseur qui le constituent sont découpées à la presse, isolées les
unes des autres par une mince pellicule de vernis et assemblées. Pour réduite les pertes par hystérésis
ces tôles sont en acier au silicium.
b) Encoches : Sur la périphérie de l’induit on a découpé des encoches dans lesquelles viendront se loger les
conducteurs de l’induit. Le morceau de tôle restant entre deux encoches s’appelle une dent.
c) Entrefers : Le diamètre extérieur de l’induit est à peine inférieur au diamètre intérieur de l’inducteur
: quelques millimètres seulement qui constituent les entrefers;
d) Distribution du flux
1) Le flux sort du pôle N, s’épanouit un peu dans l’entrefer, traverse l’induit et entre dans le pôle S. Il
retourne au pôle N par les deux demi-culasses. Le flux dans la culasse est donc égal à la moitié du flux
sous un pôle. La perpendiculaire à l’axe des pôles est appelée ligne neutre (In).
2) Dans l’entrefer, les épanouissements polaires ne sont pas tout à fait concentriques à l’induit,
l’entrefer est plus large sous les cornes polaires les lignes de force y sont moins serrées et l’induction

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décroît quand on va de l’axe des pôles vers les extrémités. Elle est nulle sur la ligne neutre.
3) Papillotement des lignes de force – Lors du défilé alterné des dents et des encoches les lignes de
force, qui ont tendance à se concentrer dans les dents, se déplacent autour d’une position moyenne,
c’est le papillotement .L’épanouissement polaire est donc le siège de courants de Foucault, c’est
pourquoi il est quelquefois feuilleté.
e) Bobinage
1) Chaque fil pris isolément s’appelle un conducteur, deux conducteurs forment une spire, les spires sont
groupées par section et les sections par bobine avant la mise en place dans les encoches. Les fils
sont isolés au vernis.
2) Disposition d’une section sur le rotor : Les deux moitiés se trouvent dans des encoches presque
diamétralement opposées. Les fils de sortie de la section sont soudés à deux lames de collecteur
voisines .
3) Frettage : Lors de la rotation les fils sortiraient des encoches à cause de l’inertie centrifuge. Il est
nécessaire de placer autour des têtes de bobines du rotor des frettes en fil ou en ruban d’acier
pour maintenir les conducteurs.
4) Collecteur : Placé à l’extrémité de l’induit et calé sur le même arbre, il est formé de lames de cuivre
isolées entre elles par du mica. A l’arrière de la lame se trouve une ailette, usinée ou rapportée,
dans laquelle sont soudées l’entrée d’une section et la sortie d’une autre. Il y a donc autant de lames
que de sections.
5) Balais : Fixés sur l’inducteur par l’intermédiaire de porte-balais, ils sont en carbone et frottent sur le
collecteur grâce à des ressorts .Puisque le collecteur tourne, le contact avec les balais est glissant
et la densité de courant admise est relativement faible : 10 A /cm2 environ. Les balais sont placés
sur l’axe des pôles principaux. Il y a autant de balais que de pôles.

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NB :

Balais et porte-balais

A retenir :

6. Zone neutre : Les zones neutres sont les endroits situés à la surface de l’induit où la densité du flux est
nulle. Lorsque la génératrice fonctionne à vide, les zones neutres se trouvent exactement à mi-chemin entre
les pôles. Aucune tension n’est induite dans une bobine traversant une zone neutre, c’est pourquoi on cherche
à disposer les balais autour de collecteur afin qu’ils soient en contact avec les bobines franchissant ces
zones neutres. On assure en même temps une tension maximale entre les balais .

1.4 Types de bobinages rencontrés.


Ils sont principalement, au nombre de deux : imbriqués ou ondulés.

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A. Imbriqués :
Ce type de bobinage se rencontre pour les génératrices, ou « dynamos », lorsqu’on veut privilégier la
fourniture d’un maximum d’intensité. La section des fils sera importante. De tel sorte que :
o Le nombre de charbons sera égal aux nombres de pôles.
o Il y a autant de voies d’enroulement qu’il y a de pôles.

B. Ondulés, ou imbriqué réfléchi :


Ce type de bobinage se rencontre pour les génératrices multipolaires, lorsqu’on veut
privilégier la fourniture d’un maximum de tension. La section des fils sera moindre qu’en imbriqué.

De tel sorte que :


o Le nombre de charbons ne sera pas forcément égal aux nombres de pôles.
o Il n’y aura pas forcément, autant de voies d’enroulement qu’il y a de pôles

2. Propriétés des machines a courant continu


2.1 Principe de fonctionnement :

Une machine à courant continu possède un nombre n de conducteurs actifs au niveau de l'induit. Le flux
utile sous un pôle créé par l’inducteur est  exprimé en webers, et N représente la fréquence de
rotation de l’arbre du rotor, en tours par seconde.

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Deux cas peuvent se présenter :


• Soit un conducteur est à la fois traversé par un courant électrique et plongé à l’intérieur d’un
champ magnétique, il est alors soumis à une force électromagnétique.
• Soit un conducteur est à la fois en mouvement de rotation et plongé à l’intérieur d’un champ
magnétique, il est alors le siège d’une force électromotrice
Ces deux cas peuvent être décrits par le schéma suivant :

N
F2

B B
NORD SUD

I
Entrant Sortant

F1

Courant + Champ magnétique Force Électromagnétique

Force + Champ magnétique Force Électromotrice


La Loi de Laplace affirme que l’action d’un champ magnétique B sur un courant I dans un conducteur de
longueur L, produit une force F :
La résultante de toutes les forces appliquées se traduit par un couple, qui fait tourner le moteur.

Les conducteurs actifs, de nombre n, coupent les lignes du champ magnétique. D'après la loi de Lenz-
Δ
Faraday, chaque conducteur est donc le siège de forces électromotrices induites e= =n.N.  ,
Δt
la force électromotrice f.e.m résultante de l’ensemble de ces N spires :
E La f.e.m en volts [V]
E = n.N. N La fréquence de rotation en tours par seconde [tr.s-1]
 Le flux en webers [Wb]
n Le nombre de conducteurs actifs

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• Cette relation est essentielle pour la machine, car elle est le lien entre le flux  une grandeur
magnétique, la tension E une grandeur électrique, et la fréquence de rotation N, une grandeur
mécanique.
• Sachant que  = 2.N, une autre relation, reliant les trois types de grandeurs, est fréquemment
utilisée, elle prend en compte la vitesse angulaire  exprimée en radians par seconde :
E La f.e.m en volts [V]
E = K.  La vitesse angulaire en radians par seconde [rad.s-1]
 Le flux en webers [Wb]
K Constante

2.2. f.e.m. induite sinusoïdale :

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2.3. Redressement d’une f.é.m. induite sinusoïdale : (Redressement par collecteur)

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2.4. Réaction d’induit :


Jusqu’à présent nous avons supposé que seule la f.m.m. ( force magnétomotrice) de l’enroulement inducteur
agisse sur le circuit magnétique d’une machine à courant continu. Cependant, le passage du courant dans les
conducteurs de l’induit crée également une force magnétomotrice qui a pour effet de déformer et
d’affaiblir le flux provenant des pôles.
L’action magnétique de la f.m.m. de l’induit est appelée réaction d’induit .

Réaction magnétique de l’induit (RMI)


Effets de la RMI
• Décalage de la ligne neutre
• Saturation de certaines cornes de l’inducteur ⇒ réduction du flux par pôle
• Au total : réduction du flux embrassé par le bobinage.

Pour remédier aux problèmes causés par la R.M.I :


-En génératrice, la diminution du flux provoque une chute de tension
-En moteur, la diminution du flux peut entrainer l’emballement de vitesse.
On peut :
*Soit décaler les balais et augmenter l’entrefer à la corne de la sortie. Cette solution est valable pour les
machines de faible puissance et ayant un seul sens de rotation.
*Soit utiliser un enroulement de compensation, placés dans des encoches pratiquées sur les pièces polaires,
et qui est traversé par le courant induit produira une force magnétomotrice qui s’oppose aux ampères-tours
de l’induit
Réaction magnétique de l’induit :
Hm=Ev-U-RaIa
Ev : FEM à vide correspond à l’excitation
U : D.D.P entre bornes
Ra : résistance de l’induit
Ia : courant dans l’induit
𝒑𝑵
Hm=𝒂𝟔𝟎n(v-ch)

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v : flux utile en charge en webers


ch : flux utile à vide (même excitation)
Réaction totale de l’induit :
Ht=Ev-U=hm+RaIa

2.5 Problème de Commutation :


On rappelle qu’entre deux lames consécutives, il y’a toujours une section. La commutation est l’inversion du
courant dans une section. Lorsque la génératrice tourne, les lames se déplacent d’une section à une autre.
Cette inversion entraine des petits arcs, qui peuvent détériorer les lames et les balais.
Pour remédier contre cet inconvénient, on utilise des pôles auxiliaires de commutation (voir page 4).

3. DIFFERENTS PROCEDES D’EXCITATION :


Comme on l’a expliqué, une dynamo comporte deux circuits électriques indépendants :
L’inducteur et l’induit. On peut brancher ces deux circuits l’un par rapport à l’autre de différentes façons :

3.1 Excitation indépendance (ou séparée) aucun point commun entre le circuit inducteur et celui de
l’induit. L’énergie électrique nécessaire à la magnétisation est fournie par une source extérieure de
tension continue.

3.2 Excitation dérivation (ou shunt) : Le circuit inducteur est en parallèle avec le circuit d’induit. Le
nombre de spires des bobines inductrices est élevé.
Il s’agit d’une génératrice, l’induit alimente l’excitation de la machine, aussi dit-on que celle-ci est auto-
excitée.

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3.3 Excitation série : le circuit inducteur est en série avec celui de l’induit. L’enroulement de l’induit,
qui est parcouru par un courant élevé comporte peu de spires de forte section donc de résistance
faible.

3.4 Excitation mixte (composée ou compound): la machine comporte un inducteur dérivation placé en
parallèle avec l’induit. Ce dernier étant en série avec l’inducteur série de la machine.

4. ESSAIS DES GENERATRICES

4.1 Fonctionnement à vide

Le rotor de la machine est entraîné par une source extérieure à la fréquence de rotation n. Nous dirons
que la génératrice fonctionne à vide lorsqu’elle ne débite aucun courant.
Iex I=0A

Uex G U0

Inducteur Induit
N

Moteur d'entraînement

Fonctionnement d’une génératrice à vide

La relation E = n.N.  se caractérise donc par deux constantes, le nombre de conducteurs n, et la


fréquence de rotation N avec laquelle est entraînée la génératrice. La f.e.m E est dans ce cas

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proportionnelle au flux , elle est donc à un coefficient près l’image de la courbe de magnétisation de la
machine. L’indice «o» caractérise le fonctionnement à vide.

4.2 Fonctionnement sur charge résistive

La génératrice est entraînée par un moteur auxiliaire, elle débite un courant d’intensité I dans un
rhéostat de charge
Iex I

Uex G U Rhéostat
de charge

Inducteur Induit
n

Moteur d'entraînement

Fonctionnement d’une génératrice en charge

L'induit de la génératrice peut être remplacé par son modèle équivalent :

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Induit
R La résistance totale de l'induit
R U La tension aux bornes de l’induit
Inducteur non U
représenté E La f.e.m de la génératrice
Rh
I L’intensité du courant dans l’induit
E
N La fréquence de rotation du rotor

Modèle équivalent de l'induit de la génératrice


Moteur d'entraînement

La loi d’Ohm de l’induit se déduit facilement de son modèle équivalent :


U La tension aux bornes de l’induit en volts [V]
U = E - R.I E La f.e.m de la génératrice en volts [V]
R La résistance de l’induit en ohms []
I L’intensité du courant dans l’induit en ampères [A]

Suivant les valeurs prises par la charge résistive, le moment du couple (U ; I) de la tension aux bornes
de l’induit et de l’intensité du courant dans l’induit ne peut se déplacer que sur la droite déterminée par
deux valeurs particulières :
• Uo valeur maximale de la tension aux bornes de l’induit de la génératrice à vide, I = 0 A
• Icc valeur maximale de l’intensité du courant dans l’induit court-circuité, U = 0 V

U [V]

U0

U = f (I)

0 Icc I [A]

Nous pouvons tracer la caractéristique de la charge ohmique R en utilisant la loi d’Ohm, le moment du
couple (U ; I) de la tension aux bornes de la charge et de l’intensité du courant qui la traverse se
déplace que sur la droite de coefficient directeur égal à la valeur de R :

U [V]

U = f (I)

0
I [A]
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4.3 Point de fonctionnement sur charge résistive


Le point de fonctionnement du groupe Induit – Charge résistive peut se déterminer graphiquement. Il
correspond au fonctionnement simultané de l’alimentation et du récepteur. Les deux couples (courant ;
tension) issus des deux caractéristiques doivent impérativement être égaux puisqu’ils sont associés,
ainsi :
U [V]

Point de fonctionnement
Upf

0 Ipf
I [A]

Évaluation graphique du point de fonctionnement


Le point de fonctionnement peut également se calculer à partir des deux équations :

U = E - R.I
U = Rh.I
Le point d’intersection (Upf ; Ipf) de ces deux droites donne les grandeurs communes aux deux dipôles.

4.4 Bilan des puissances d’une génératrice :

Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance absorbée d’origine mécanique
jusqu’à la puissance utile de nature électrique.
Entre ces deux termes, l’étude se portera sur toutes les pertes aussi bien mécaniques qu’électriques, et
enfin une puissance sera étudiée tout particulièrement, elle correspond au passage de la puissance
mécanique à la puissance électrique.
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Le bilan, peut être résumé à l’aide schéma suivant :

4.5 Description des pertes :


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4.6 Rendement en génératrice :


Formule de base. – C’est toujours η = Pu /Pa l’expression détaillée variant avec la machine et son mode
d’excitation

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