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MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et technologies
Filière : Electrotechnique
Spécialité : Machines électriques et électronique de puissance
Présenté par :
Bensetti Nour_el_islam et Boukhachba Mimouna
Thème :
Soutenu publiquement
Le :04/06/2017
Devant le jury :
MrSahraoui Lazhar MC (A) Président UKM Ouargla
MrBenyoussef Lakhdar MA (A) Encadreur/rapporteur UKM Ouargla
MrLaamayed Tahar MA (A) Examinateur UKM Ouargla
A toute ma famille.
Sommaire
Liste des symboles
Introduction générale
Chapitre I : Modélisation de la Machine Asynchrone
II.1.Introduction :…………………………………………………………….14
II.2. Modélisation du redresseur :…………………………………………….14
II.3.Modélisation du filtre :………………………………………………..…16
II.4. Modélisation de l’onduleur deux niveaux :…………………………….17
II.4.1.Commande MLI à deux niveaux :………………………………...19
II.5.Modélisation de l’onduleur à trois niveaux :…………………………….20
II.5.1. Commande MLI à trois niveaux :………………………………....22
II.6. Simulation de l’association MAS avec l’onduleur à deux
et à trois niveaux :……………………………………………………………23
Sommaire
Introduction générale
La plupart des processus industriels font largement appel à des moteurs pour assurer
l’entraînement. En fonction des applications, ces moteurs sont de divers type et les
performances exigées sont largement variables. Par conséquent, ces moteurs doivent répondre
de manière efficace à des variations de consignes (vitesse, position et couple) et cela, dans une
large gamme de variations du point de fonctionnement.
Afin de contrôler de manière rapide et appropriée pour mieux adapter le moteur aux exigences
imposées. La machine à induction est particulièrement robuste et de faible cout, et cela
conduit à devenir de plus en plus utile dans le domaine industriel. Elle est utilisée dans les
applications à base performance ainsi que dans des cas plus sophistiqués.
La simulation numérique est moyen très efficace qui permet de prévoir le comportement du
système placé dans des conditions plus variées. Des problèmes de non-linéarité dont souffrent
les systèmes machines–convertisseurs. La simulation nécessite, bien évidemment
l’élaboration de modèles mathématiques reposant plus ou moins sur des hypothèses
simplificatrices que l’on généralement à justifier.
Ce travail est destiné à étudier les influences des onduleurs classique et multiniveaux sur les
performances d’une MAS commandévectoriellement par orientation du flux rotorique, et puis
on propose un réglage par mode backstepping à fine d’améliore les performances de la
commande vectorielle.
1
Introduction générale
Deuxième chapitre, nous modélisons l’onduleur à deux niveaux et trois niveaux. Dans la
première partie on modélise le redresseur, le filtre et l’onduleur à deux niveaux. La deuxième
partie nous modélisons l’onduleur à trois niveaux. Dans la troisième partie on va faire une
étude comparative entre l’onduleur à deux niveaux et l’onduleur àtrois niveaux en associant
les deux avec la MAS.
2
Chapitre I
Modélisation de la
Machine Asynchrone
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
I.1.Introduction
La machine asynchrone est plus utilisée dans l’ensemble des applications industrielles, du fait
sa facilité de mise en œuvre, de son faible coût, de son bon rendement et son excellente
fiabilité.
Une machine asynchrone est une machine à courant alternatif dont la vitesse du rotor et la
vitesse du champ magnétique tournant ne sont pas égale. Le rotor est toujours en retard par
rapport à la vitesse du champ statorique. La machine asynchrone est dite machine à induction
car l’énergie transférée du stator au rotor ou inversement se fait par induction
électromagnétique.
Les machines asynchrones sont les machines à courant alternatif les plus répandues.On les
utilise dans de nombreux dispositifs domestiques (machines à laver, sèche-linge, Tondeuse
électrique…etc.). Le principal avantage de ces machines est leur faible coût de fabrication et
leur grande robustesse. L’organisation d’une machine asynchrone triphasée est montrée sur la
figure (I.1).
1) Stator :Les différent types de moteur asynchrone ne se distinguent que par le rotor, dans
tous les cas le stator reste au moins dans son principe.Il est constitué d’un enroulement
bobiné réparti dans les encoches du circuit magnétique statorique. Ce circuit magnétique est
3
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
constitué d’un empilage de tôles dans lesquelles sont découpées encoches parallèle à l’axe de
la machine.
2) Rotor : partie libre en rotation comportant des conducteurs qui seront soumis au champ
tournant. Cesconducteurs peuvent être soit des bobines,soit des barres de cuivres ; on parle
alors de rotor en court-circuit. La rotation possible grâce aux paliers supporte par la carcasse.
C'est-à-dire il existe deux types :
a) Rotor à cage : constitué par un emplie de tôle percées de trous dans les quelle on loge des
barres conductrices, ces barres réunies à leur extrémitéspire des couronnes conductrices, ce
qui constitue une véritable cage d’écureuil.
b) Rotor bobiné : au lieu de loger des barres dans le fer du rotor, on peut disposer des
conducteurs dans les encoches et réaliser un bobinage polyphasé (généralement triphasé).
4
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
Le moteur asynchrone est une machine très simple dans sa réalisation et son principe qui
utilise l’action d’un champ magnétique tournant sur les courants qu’il induit dans une masse
métallique.
S’il le rotor n’est soumis à aucun couple résistant, sa vitesse atteint celle du champ
magnétique tournant appelé vitesse de synchronisme, mais alors, les courant induits
disparaissent et au même temps le couple moteur. S’il existe un couple résistant, le rotor
prend une vitesse inférieure à celle du champ.L’écart est d’autant plus grand que le couple est
plus important, car les courants induits et par suite le couple moteur, croissant avec cet écart.
La modélisation de la machine asynchrone nous facilité largement son étude dans les
déférents régimes de fonctionnement (transitoire ou statique). Les six enroulements de la
machine sont schématisés par la figure (I.4).
5
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
U
sb
Vsb θobs
rb
ra
α
V sa
Vsa
Vsc
-
Figure (I.4): Représentation schématique d’un MAS triphasé.
I.5.1. Equations électriques : Les enroulements des trois phases statorique et des trois phases
rotorique dans l'espace peuvent être représentés comme indiqué en figure (I.4). Les phases
rotorique sont court-circuitée sous formematricielle sont :
𝑑
𝑣𝑠𝑎𝑏𝑐 = [𝑅𝑠 ][𝑖𝑠𝑎𝑏𝑐 ] + 𝑑𝑡 [𝛷𝑠𝑎𝑏𝑐 ]
𝑑 (I.2)
𝑣𝑟𝑎𝑏𝑐 = 0 = [𝑅𝑟 ][𝑖𝑟𝑎𝑏𝑐 ] + 𝑑𝑡 [𝛷𝑟𝑎𝑏𝑐 ]
Avec :
𝑇
𝑣𝑠𝑎𝑏𝑐 = 𝑣𝑠𝑎 𝑣𝑠𝑏 𝑣𝑠𝑐 ∶ Vecteur de tension statorique;
𝑇
𝑣𝑟𝑎𝑏𝑐 = 𝑣𝑟𝑎 𝑣𝑟𝑏 𝑣𝑟𝑐 ∶Vecteur de tension rotorique;
𝑇
𝑖𝑠𝑎𝑏𝑐 = 𝑖𝑠𝑎 𝑖𝑠𝑏 𝑖𝑠𝑐 ∶Vecteur de courant statorique;
𝑇
𝑖𝑟𝑎𝑏𝑐 = 𝑖𝑟𝑎 𝑖𝑟𝑏 𝑖𝑟𝑐 ∶Vecteur de courant rotorique;
𝑇
𝛷𝑠𝑎𝑏𝑐 = 𝛷𝑠𝑎 𝛷𝑠𝑏 𝛷𝑠𝑐 ∶Vecteur de flux statorique;
𝑇
𝛷𝑟𝑎𝑏𝑐 = 𝛷𝑟𝑎 𝛷𝑟𝑏 𝛷𝑟𝑐 ∶ Vecteur de flux rotorique.
I.5.2. Equations magnétiques : Les équations magnétiques représentant les flux statorique et
rotorique sont représentés par :
6
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
Avec :
𝑙𝑠 𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝑙𝑟 𝑀𝑟 𝑀𝑟
[𝐿𝑠 ]= 𝑀𝑠 𝑙𝑠 𝑀𝑆 ,[𝐿𝑟 ]= 𝑀𝑟 𝑙𝑟 𝑀𝑟
𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝑙𝑠 𝑀𝑟 𝑀𝑟 𝑙𝑟
Où :
Ls ,Lr:Inductance propre d'une phase statorique (et rotorique);
Ms,Mr : Inductance mutuelle entre phases statorique (et rotorique);
M1,2,3: Inductances mutuelles instantanées entre une phase statorique et une phase rotorique.
cos 𝜃
𝑀1 2𝜋
𝑀2 =𝑀0 cos( 𝜃 − 3 )
𝑀3 2𝜋
cos( 𝜃 + 3 )
𝑀0 : Maximum de l’inductance mutuelle entre une phase statorique et une phase rotorique
I.5.3. Equations électromagnétique :des variations qu’elles sont études non seulement, des
paramètres électriques (tension, courant) mais aussi des paramètresmécanique (couple,
vitesse) :
𝑇 𝑑
𝐶𝑒𝑚 =P 𝑖𝑠𝑎𝑏𝑐 𝑀𝑠𝑟 𝑖𝑠𝑎𝑏𝑐 .(I.5)
𝑑𝑡
Avec :
2𝜋 2𝜋
cos(𝜃) cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 + ) cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 − )
3 3
2𝜋 2𝜋
𝑀𝑠𝑟 = 𝑀𝑠𝑟 =𝑀0 cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 − 3
) cos(𝜃) cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 + 3
)
2𝜋 2𝜋
cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 − ) cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 − ) cos(𝜃)
3 3
𝑀𝑠𝑟 = 𝑀𝑟𝑠 : Matrice des inductances mutuelles du couplage entre stator rotor.
7
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
I.6.Transformation de Park
La transformation qui traduit ce passage du système triphasé au système biphasé (d, q) est dite
transformation de PARK. Cette transformation est considérée comme une substitution aux
enroulements fictifs (ds, qs, dr etqr) dont les axes magnétiques sont liés au référentiel (o d q)
comme l’indique la figure (I.5)et donnée suivant :
isq
vsq
irq
d
θs isd
ird vsd
sa
Dans les machines électriques triphasées, ce changement consiste à transformer les trois
enroulements relatifs aux deux phases à des enroulements orthogonaux (d, q) tournant à une
vitesseωr.La forme de l’équation qui transfert le système triphasé au système biphasé (d, q)
comme suite :
Avec :
8
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
2𝜋 2𝜋
cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 ) cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 − ) cos(𝜃𝑎𝑏𝑐 + )
3 3
2𝜋 2𝜋
− sin(𝜃𝑎𝑏𝑐 ) − sin(𝜃𝑎𝑏𝑐 − ) − sin(𝜃𝑎𝑏𝑐 + ) (I.7)
2
[P(𝜃)]= 3 3
3
1 1 1
2 2 2
2
:est facteur pour conserver la puissance électrique instantanée
3
I.7. Choix du référentiel :Il existe différentes possibilités pour le choix de l’orientation
de repère d’axe diphasé qui dépend de la vitesse de rotation du référentiel choisi. Selon le
choix de on distingue:
I.7.1. Référentiel lié au champ tournant(d,q) :La vitesse du repère de Park est celle du
champ tournant (ωobs =ωs ) :
9
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
I.7.3. Référentiel lié au stator (𝛂,𝛃):Tant que le stator est fixe, la vitesse du repère de
Park est,(ωobs =ωs = 0)
𝑀
𝐶𝑒𝑚 = p𝐿 (𝜑𝑟𝛼 . 𝑖𝑠𝛽 − 𝜑𝑟𝛽 . 𝑖𝑠𝛼 ) (I.14)
𝑟
𝑑𝜴
J 𝑑𝑡 =𝐶𝑒𝑚 − 𝐶𝑟 − 𝑓Ω(I.15)
Avec :
Ω: Vitesse de la machine.
Cem : Couple électromagnétique.
Cr: Couple résistant.
Peut écrire les équations électriques et les équations mécaniques sous forme d’état, en
rassemblant les équations des courants et de la vitesse, on obtient le système d'état suivant :
10
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
[X]= A 𝑋 + [B][U](I.16)
Avec :
𝑇 𝑇
[X]= 𝑖𝑠𝛼 𝑖𝑠𝛽 𝛷 𝑟𝛼 𝛷𝑟𝛽 et [U]= 𝑣𝑠𝛼 𝑣𝑠𝛽
𝑀 𝑀
𝑅𝑡 0 𝜔 1 0
− 𝛿𝐿 𝑅𝑡 𝛿𝐿 𝑆 𝐿𝑟 𝑇𝑟 𝛿𝐿 𝑆 𝐿𝑟
𝑆 − 𝛿𝐿 𝑀 𝑀 𝛿𝐿 𝑠 1
[A]= 0 𝑆
− 𝛿𝐿 𝑆 𝐿𝑟 𝜔 𝛿𝐿 𝑆 𝐿𝑟 𝑇𝑟 , [B] = 0 𝛿𝐿 𝑆
𝑀𝑠 0 −𝜔 0
𝑀 −𝑇
1 0
0 −𝑇 𝑟 −𝑇
1
0 0
𝑟
−𝜔 𝑟
Où:
𝑀²
𝛿 =1-𝛿𝐿 : Coefficient de dispersion total;
𝑆 𝐿𝑟
𝐿𝑟
𝑇𝑟 = : Constante de temps rotorique;
𝑇𝑟
𝑀²
𝑅𝑡 = 𝑅𝑠 + 𝐿 : Résistance totale ramenée au stator.
𝑟 𝑇𝑟
Avec :
𝑣𝑒𝑓𝑓 : Valeur efficace de la tension statorique.
𝜔𝑠 ∶ Pulsation d'alimentation.
I.10.Simulation de la MAS
Les résultats de simulation donnés par la figure (I.6) représentent les grandeurs fondamentales
de la machine asynchrone à savoir : la vitesserotorique, le coupleélectromagnétique, le
courant statoriqueet le flux rotorique.
La simulation a été réalisée pour un démarrage à vide suivi par une variation de charge à
l’instant t =1s.
11
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
10
100
5
50
0
-5 0
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
1
10
0.5
0 0
-0.5
-10 -1
-1.5
-20 0 0.5 1 1.5 2
0 0.5 1 1.5 2 Temps (s)
Temps (s)
Fig. (I.6) : Résultats de simulation de la MAS pour un fonctionnement à vide avec une
variation de charge à l’instant t=1s.
Qu’on applique d’une charge nominale, on remarque fortappel des courants cesderniers
développent le couple électromagnétique jusqu’à la sa valeur nominale à ce moment la vitesse
est diminué.
12
Chapitre I Modélisation de la Machine Asynchrone
I.12. Conclusion
De point de vu de simulation, on peut constater que la charge joue un rôle effectif pourla
machine à cause de la diminution de vitesse qu’elle résulte.
13
Chapitre II
Modélisation de
II.1. Introduction
Dans des domaines d’application les plus variés, Les onduleurs de tension constituent une
fonction incontournable de l’électronique de puissance.Le plus connu est celui de la variation
de vitesse des machines à courant alternatif. La forte évolution de cette fonction s’est
appuyée, d’une part, contenue les composants à semi-conducteurs entièrement commandable,
puissants, robustes et rapides, et d’autre part.
3 MAS
Filter RLC
Redresseur Onduleur
Les redresseurs sont des convertisseurs statique capable de transformer le signale alternative
en une signale continue. Qu’ils sont alimentés par une source de tension alternative
soitmonophasée ou polyphasée. Tantque constituée l’énergie électrique est disponible,on a
utilisé le redresseur pour notre besoin de source continue. Le redresseur est représenté par la
figure (II.2).
14
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
D1 D2 D3
v s1
vs2
Uch
vs3
D1 '
D2 ' D3 '
Deux diodes de même bras ne peuvent conduire simultanément. Lorsque𝐷1 conduit, l’une des
deux diodes𝐷′2 𝑒𝑡 𝐷′3 conduit également. Il en vient que𝐷1 conduit lorsque 𝑣𝑠1 est supérieure
à 𝑣𝑠2 et 𝑣𝑠3 :
𝑣𝑠𝑖 = max
(𝑣𝑠𝑗 )(II.1)
Avec :
i =1, 2, 3
j =1, 2, 3
15
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
-150
-300
-400
0 0.01 0.02 0.03 0.04
Temps (s)
La tension redressée 𝑈𝑐ℎ obtenue par le redresseur de la figure (II.3) présente des ondulations
importantes, ce qui nécessite un filtrage.
Pour filtre tension redressé, on insère à l’entrée de l’onduleur une capacité C. celle-ci
absorbe la différence entre le courant unidirectionnel ichetle courant idet annulée les brusques
variations de𝑈𝑑 lors de la commutation. Par contre, pour réduire l’ondulation du courant
id,on place en série une inductance de lissage L avec une résistance R l’ensemble RLC
constitue un filtre passe bas. Le schéma représentatif est donné par la figure (II.4).
ich L R id
ich - id
Uch C Ud
F(s) Du filtre :
𝑈𝑑 1
F(s) = = 𝐿𝐶 𝑠²+𝑅𝐶 𝑠+1 (II.4)
𝑈𝑐ℎ
16
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
2 𝑅²
𝜔𝑠 = − 𝐿² (II.5)
𝐿𝐶
Pour limiter les ondulations du courant ichet de la tension 𝑈𝑑 il faudrait que :𝜔𝑓 < 2𝜋 𝑓𝑟
où 𝑓𝑟 et la fréquence du réseau ( 𝑓𝑟 = 50Hz). On choisit les paramètres suivants :
La structure choisie dans cette étude est celle de l’onduleur de tension triphasé à deux
niveaux, représentée par la figure (II.2).
17
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
Sa Sb Sc
U fel
Sa Sb Sc
v an v bn v cn
n
Figure (II.10): Structure de l’onduleur triphasé à deux niveaux.
La fonction de connexion des interrupteurs décrit son état ouvert ou fermé. Elle vaut 1 si
l’interrupteur est fermé, et 0 s’il est ouvert. On définit une fonction de connexion de demi
bras notée Fkmb à partir des fonctions de connexion des interrupteurs
Avec :
𝑘 = 1,2,3 𝑁𝑢𝑚 𝑑𝑒 𝑏𝑟𝑎𝑠.
𝑚 = 1 ∶ 𝐷𝑒𝑚𝑖 𝑏𝑟𝑎𝑠 𝑑𝑢 ℎ𝑎𝑢𝑡 (𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑇𝐾1 )
𝑚 = 0 ∶ 𝐷𝑒𝑚𝑖 𝑏𝑟𝑎𝑠 𝑑𝑢 𝑏𝑎𝑠 (𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑇𝐾0 )
𝑣𝑎𝑚 = 𝐹11 𝑈𝑐
𝑣𝑏𝑚 = 𝐹21 𝑈𝑐 (II.7)
𝑣𝑐𝑚 = 𝐹31 𝑈𝑐
18
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
Les différentes tensions composées de cet onduleur s’expriment au moyen des fonctions
de connexion comme suit :
Les tensions simples sont liées aux tensions composées par les relations suivantes :
𝑈𝑎𝑏 −𝑈𝑐𝑎
𝑣𝑎𝑛 = 3
𝑈𝑏𝑐 −𝑈𝑎𝑐
𝑣𝑏𝑛 = (II.9)
3
𝑈𝑐𝑎 −𝑈𝑏𝑐
𝑣𝑐𝑛 = 3
Les équations (II.9) permettent d’exprimer les tensions de l’onduleur au moyen des fonctions
de connexion comme suit :
𝑣𝑎𝑛 2 −1 −1 𝐹11
𝟏
𝑣𝑏𝑛 = −1 2 −1 𝐹21 𝑈𝑐 (II.10)
𝟑
𝑣𝑐𝑛 −1 −1 2 𝐹31
𝑣𝑎 = 𝑣𝑚 sin 2𝜋𝑓𝑡
2𝜋
𝑣𝑏 = 𝑣𝑚 sin(2𝜋𝑓𝑡 − ) (II.11)
3
2𝜋
𝑣𝑐 = 𝑣𝑚 sin(2𝜋𝑓𝑡 + )
3
2
𝑣𝑝 = 𝜋 𝑣𝑚𝑝 . arc sin(cos( 2π fp . 𝑡)) (II.12)
𝑣𝑚
fp = m. 𝑓 et 𝑣𝑚𝑝 = (II.13)
𝑟
19
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
Avec :
m : indice de modulation
Vc
0 0
-150 -200
-300 -400
-400 -500
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1
Temps (s) Temps (s)
Figure (II.8):Tensions de références et de porteuse pour l’onduleur à deux niveaux.
Cet onduleur est dit à trois niveaux parce qu’il délivre trois niveaux de tension (Uc, 0, -Uc). La
structure choisie dans cette étude est celle de l’onduleur de tension triphasé à trois niveaux,
représentée par la figure suivante :
20
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
S a1 S b1 S c1
U c1
S a2 Sb2 Sc2
o
a b c
U fil
S a3 Sb3 Sc3
Uc2
S a4 Sb4 Sc4
v an v bn v cn
Les tentions d’entrée de l’onduleur sont supposées parfaites. En pratique, cela setraduit par le
fait que, quel que soit le courant ik, délivré par cette alimentation, la tension àses bornes reste
constante Uc1=Uc2=Uc. La chute de tension aux bornes des semi-conducteursest négligeable
devant la tension d’alimentation qui est de l’ordre de quelquescentaines de volts.
Pour éviter le court-circuit des sources de tension par conduction de plusieurs interrupteurs, et
pour que le convertisseur soit totalement commandable, on adopte une commande
complémentaire.
b
Fk1 = 𝐹𝑘1 . 𝐹𝑘2
b
(II.14)
Fk0 = 𝐹𝑘3 . 𝐹𝑘4
Avec :
k : est le numéro du bras k=1, 2, 3.
Les potentiels des nœuds A,B, C de l'onduleur triphasé à trois niveaux, par rapportau point M
de la source de tension d'entrée, sont donnés par le système suivant:
𝑣𝑎𝑚 = 𝐹11 𝐹12 𝑈𝑐1 − 𝐹13 𝐹14 𝑈𝑐2 = (𝐹11 𝐹12 − 𝐹13 𝐹14 )𝑈𝑐
𝑣𝑏𝑚 = 𝐹21 𝐹22 𝑈𝑐1 − 𝐹23 𝐹24 𝑈𝑐2 = (𝐹21 𝐹22 − 𝐹23 𝐹24 )𝑈𝑐 (II.15)
𝑣𝑐𝑚 = 𝐹31 𝐹32 𝑈𝑐1 − 𝐹33 𝐹34 𝑈𝑐2 = 𝐹31 𝐹32 − 𝐹33 𝐹34 𝑈𝑐
L’onduleur de tension à trois niveaux est équivalent à deux onduleurs à deux niveaux en série
21
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
b b b
F11 = 𝐹11 𝐹12 F21 = 𝐹21 𝐹22 F31 = 𝐹31 𝐹32
b b b
(II.16)
F10 = 𝐹13 𝐹14 F20 = 𝐹23 𝐹24 F30 = 𝐹33 𝐹34
b b b b
𝑣𝑎𝑚 = F11 𝑈𝑐1 − F10 𝑈𝑐2 = (F11 − F10 )𝑈𝑐
b b b b
𝑣𝑏𝑚 = F21 𝑈𝑐1 − F20 𝑈𝑐2 = (F21 − F20 )𝑈𝑐 (II.17)
b b b b
𝑣𝑐𝑚 = F31 𝑈𝑐1 − F30 𝑈𝑐2 = (F31 − F30 )𝑈𝑐
𝑣𝑎𝑏 = 𝑣𝑎𝑚 − 𝑣𝑏𝑚 = (𝐹11 𝐹12 − 𝐹21 𝐹22 )𝑈𝑐1 − (𝐹13 𝐹14 − 𝐹23 𝐹24 )𝑈𝑐2
𝑣𝑏𝑐 = 𝑣𝑏𝑚 − 𝑣𝑐𝑚 = (𝐹21 𝐹22 − 𝐹31 𝐹32 )𝑈𝑐1 − (𝐹23 𝐹24 − 𝐹33 𝐹34 )𝑈𝑐2 (II.18)
𝑣𝑐𝑎 = 𝑣𝑐𝑚 − 𝑣𝑎𝑚 = (𝐹31 𝐹32 − 𝐹11 𝐹12 )𝑈𝑐1 − (𝐹33 𝐹34 − 𝐹13 𝐹14 )𝑈𝑐2
Si on admet que les tensions simples du récepteur forment un système triphasé équilibré on
aura :
𝑉𝐴𝐵 −𝑉𝐶𝐴
𝑣𝑎𝑛 = 3
𝑉𝐵𝐶 −𝑉𝐴𝐵
𝑣𝑏𝑛 = (II.19)
3
𝑉𝐶𝐴 −𝑉𝐵𝐶
𝑣𝑐𝑛 = 3
b b
𝑣𝑎𝑏 1 −1 0 F11 F10
𝑣𝑏𝑐 = 0 1 −1 b 𝑈 −
F11 𝑐1
b 𝑈
F20 𝑐2 (II.20)
𝑣𝑐𝑎 −1 0 1 b
F11 b
F30
b b
𝑉𝐴 2 −1 −1 F11 − F10
1 b b
𝑉𝐵 = 𝑈𝑐 −1 2 −1 F12 − F20 (II.21)
3
𝑉𝐶 −1 −1 2 F13
b b
− F30
La commande MLI a trois niveaux est caractérisée par les deux paramètres :
fp
-l’indice de modulation m = f r ≥ 20.
𝑈
-le coefficient de réglage en tensionr =𝑈𝑚𝑟 ≤ 1.
𝑚𝑝
22
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
Avec :
Umr: La valeur maximale de tension de référence.
Ump: La valeur maximale de tension de porteuse.
Les trois instants de commutation sont déterminés par comparaison de trois ondes
defréquence fravec une porteuse de fréquence fp.
Cette comparaison fournie trois signaux logique K11, K21, K31qui valent 1 quand
lesinterrupteurs du coté haut sont en conduction et ceux de côté bas sont bloqué à 0 dans
le cas contraire.
2
𝑣𝑝1 = 𝜋 𝑣𝑚𝑝 . arc sin
(cos
( 2π fp . 𝑡))
2 𝜋 (II.22)
𝑣𝑝2 = 𝜋 𝑣𝑚𝑝 . arc sin(cos( 2π fp . 𝑡 − 2 ))
Les résultats de simulation de l’onduleur à trois niveaux sont représentés par la figure ci-
dessous :
-150 -200
-300 -400
-400 0 0.05 0.1 0.15 0.2
0 0.005 0.01 Temps (s)
Temps (s)
Figure (II.11): Tensions de références et de porteuse.
23
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
157 157
100 100
50 50
0 0
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
8 8
4 4
0
0
-2
0 0.5 1 1.5 2 -2
0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
Les résultats de simulation de la machin asynchrone associé soit avec l’onduleur à deux
niveaux, soit avec l’onduleur à trois niveauxsont les mêmes résultats qu’on a trouvés
précédemment dans le chapitre I.
L’étude comparative entre les résultats de simulation montre que le couple électromagnétique
présentes des ondulations plus dans le cas à deux niveaux comparativement avec celle dans le
cas à trois niveaux.
24
Chapitre II Modélisation de l’onduleur à trois niveaux
Donc, l’onduleur de tension à trois niveaux est réduire les ondulations du couple
électromagnétique mieux que l’onduleur de tension à deux niveaux.
II.8. Conclusion
25
Chapitre III
Commande vectorielle de
la machine asynchrone
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
III.1. Introduction
La difficulté majeure rencontrée dans la commande de la machine asynchrone réside dans le
fait que le couple et le flux sont des variables fortement couplées et que toute action sur l'une
d'elles se répercute sur l'autre. Par contre dans la machine à courant continu à excitation
séparée, ces deux variables sont naturellement découplées, ce qui explique la simplicité de la
commande de cette machine. Le but de ce chapitre est de présenter les orientations du flux
dans une machine asynchrone triphasé commandée en tension. La simulation a été faite pour
l’orientation du flux rotorique seulement, pour une machine alimentée par onduleur de tension
à trois niveaux.
La commande par orientation du flux consiste à régler le flux par une composante du courant
et le couple par l’autre composante. Pour cela, il faut choisir un système d’axe «d, q». Un
choix judicieux de l’angle d’orientation du repère «d, q» entraîne l’alignement de l’axe «d»
sur la résultante du flux, cet alignement permet l’annulation de la composante transversale du
flux comme l’indique dans la figure (III.1).
d
𝑟 = 𝑟d
θs
θr
is ra
vs sa
q
vsq isq 0 ir (irq)
26
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
Le choix des axes d’orientation peut être fait selon l’une des directions des flux de la machine
à savoir le flux rotorique, statorique ou d’entrefer.
Dans les trois cas le couple est proportionnel au produit du flux par la composante du courant
statorique en quadrature avec le flux. L’orientation du flux rotorique permet d’obtenir un
couple de démarrage important et nécessite la connaissance des paramètres rotorique.
Cette méthode n’exige pas l’utilisation d’un capteur de flux rotorique mais nécessite
l’utilisation d’un capteur ou un estimateur de position (vitesse) du rotor les deux groupes
principaux :
-Le vecteur du flux rotorique est obtenu indirectement à partir des courants et des tensions
statorique mesurées.
27
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
- le vecteur de flux rotorique est estimé à partir de la mesure des courants statorique et de la
vitesse du rotor, en se basant sur les équations du circuit rotorique du moteur asynchrone dans
un système de référence tournant en synchronisme avec le vecteur de flux rotorique.
L’inconvénient majeur de cette méthode est la sensibilité de l’estimation en vers la variation
des paramètres de la machine due à la saturation magnétique et la variation de température,
surtout la constante de temps rotorique Tr. En plus, c'est qu’elle utilise un circuit de
commande considérablement compliqué.
Dans ce qui suit, nous appliquons la commande vectorielle directe à la machine asynchrone
alimentéepar l’onduleur à trois niveaux.
Dans ce cas le flux rotorique est orienté sur l’axe «d» d’une référence solidaire au champ
tournant de vitesse (ω𝑠), donc on peut remarquer les propriétés suivantes:
Le modèle vectoriel de la machine asynchrone est décrit par les équations suivantes :
di ds M dφ r
vsd = R s ids + δLs +L − ωs δLs
dt r dt
di qs M dφ r M 1
vsq = R s iqs + δLs + ωs L φr + ωs δLs ids =T ids − T φr (III.1)
dt r dt r r
PM
Ce = φi
Lr r qs
M iqs
ωr =
Tr φr
dΩ
J dt r = Ce − Cr + fΩr
28
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
vsd = vsd 1 − ed
vsd = vsd 1 − ed (III.2)
M 2
eq = ωs δLs ids + R r φr
Lr
M
(III.3)
eq = −( ωs δLs ids − ωs L φr )
r
Les tensions Vsd et Vsq sont alors reconstituées à partir des tensions Vsd1 et Vsq1 (figure (IІІ.1))
Telle que :
di ds M
vsd = δLs + Rs + Rr ² isd
dt Lr
di qs M
(III.4)
vsq = δLs + Rs + Rr ² isq
dt Lr
III.4.2. Détermination de 𝛗𝐫 et 𝛚𝐬
Les grandeurs d'état ou de sorties utilisées pour l'élaboration de la commande sont souvent
difficilement accessibles pour des raisons techniques (c'est le cas du flux) ou pour des
problèmes de coût.
Le flux peut être reconstitué par :
- des observateurs corrigeant en boucle fermée les variables estimées.
- des estimateurs utilisés en boucle ouverte.
Nous déduisons que les flux rotorique peuvent être estimés à partir des courants statorique et
de la vitesse du rotor.
d M 1
φrα = T Isα − T φrα − ωφrβ
dt r r
d M 1
(III.5)
φ = T Isβ − T φrβ + ωφrα
dt rβ r r
29
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
φrβ
θs =arctg (III.7)
φrα
dθ s
ωs = (III.8)
dt
Onduleur à MAS
Trois niveaux
Estimation
de s et r
S c 1,2 S b 1,2 S a1,2
ˆ s ˆr dq
MLI à trois
niveaux
i sq i sd
Compensation
v sc* v sb* v sa*
eq ed
d q ab c
+ v sd 1 r
* *
v sq v sd i sd
PI PI
i sq L r
*
v sq 1 *
PI PI
PM
Figure (III.2) : Schéma bloc globale de la commande vectorielle directe appliqué à la MAS.
Soit Y* (t) le signale à pour suivre, et y (t) le signale de sortie du système à contrôler.
30
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
u t = kp e t + ki e t (III.9)
Tant que l’erreur positive (ou négative) subsiste l’action u(t) augmente (ou diminue) jusqu’à
ce que l’erreur s’annule.
ІIІ.5.2.1. Stabilité : Un système bouclé doit être stable. Si les réactions du système de
régulation soit énergétique sans être disproportionnées avec l’erreur à corriger. Une correction
trop forte ou tardive risque de conduire le système à une instabilité.
31
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
ki 1
S+
i sd kp1 Ls δ
FTBO(s)= i = k p1 R (III.10)
sq S S+ s
Ls δ
ki R
La méthode de compensation de pôle permet d’écrire : k = L sδ par:
p1 s
Rs
FTBO(s)= (III.11)
Ls δ
Kp1
FTBO(s)=L (III.12)
s δS
Fi 1 L δS
FTBF(s)=1+Fids =L s δ S en posé : τ1 = Ks (III.13)
ds +1 p1
Kp1
L δS
Nous obtenons une réponse de type 1er ordre de constante de temps τ1 = Ks Pour un temps
p1
3τ1 = τrep 1 5%
L s δS (III.14)
3 = τrep 1(5%)
Kp1
Donc :
3L s δS
K p1 = τ (III.15)
rep 1(5%)
La fonction de transfert en boucle ouvert avec un couple résistant nul est donnée par :
Ω K p 1 S+K i3
FTBO(s)=Ω∗r = (III.16)
S( JS +f)
K p 1 S+K i3
FTBF(s)=JS 2 (III.17)
K p 2 +f s+K p 2
32
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
1
FTBf s = 1 2ξ (III.18)
S²+ S+ 1
ωn² ωn
J 1
=
k i2 ωn ²
2ξ K p 2 +f (III.19)
=
ωn K i2
k i2 = J ωn ²
(III.20)
K p2 = 2ξ ωn – f
kp
s+1 M
k i3
FTBO(s) =k i3 (III.21)
S T r .s+1
kp
=Tr (III.22)
k i3
1
FTBO(s) = 1 (III.23)
S+ 1
M .k i
FTBO 1
FTBF(s) = = 1 (III.24)
FTBO + 1 S+ 1
M .k i
Avec:
1
τφ =M.K
i
33
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
1
k i = M. τ
φ
Tr (III.25)
k p = M. τ
φ
III.6.Résultants de simulation:
Afin de testerla MAS est démarré à vide avec une vitesse de référence de valeur 100rad/s, à
l’instant t=1s on applique une charge nominale de couple résistant Cr=5Nm.
La figure (II.5) représente les résultats de simulation de la commande vectorielle directe à flux
rotorique orienté appliqué à la machine asynchrone alimentée par onduleur à trois niveaux.
100 15
50
5
0 0
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
0.6 6
3
2
0
0
-0.2 0 0.5 1 1.5 2
0 0.5 1 1.5 2
Temp (s)
Temps (s)
34
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
Au début de ce test, la machine démarre en charge et tourne à une vitesse devaleur 100rad/s,
àl’instant 1son fait inverser le sens de rotation de la machine à(−100 rad/s). Les résultats de
simulation sont regroupés dans la figure suivante.
5
0 0
-100 -20
-34
-200 -40
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
-10
0
-0.2
-20
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
Les résultats de simulation montrent que pour la variation de la charge, les grandeurs telles
que la vitesse, le couple, les flux rotorique et les courants statorique sont influencés par cette
variation.
35
Chapitre III Commande vectorielle de la machine asynchrone
On remarque lorsque ’on fait changer le sens de rotation et la valeur de couple résistant, les
grandeursprises en compte dans la simulation, présente une petite perturbation qui disparait
après un temps très court.
III.8. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons établi la technique de la commande vectorielle ayant pour
principe le découplage entre le couple et le flux.
Les résultats de simulation que nous avons présentés sont relatifs à la commande vectorielle
directe, cette dernière ne permet pas de ressoude tous les problèmes de la commande de la
MAS. Afin d’améliorerles performances de la commande vectorielle appliqué au MAS on
propose dans le chapitre suivant de remplace les régulateur PI par d’autre régulateur basent
sur la fonction de Lapinov ces régulateurs dit régulateur par Backstepping.
36
Chapitre IV
Commande par
Backstepping de la MAS
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
IV.1. Introduction
Depuis quelques années, beaucoup de progrès ont été faits dans le domaine de la commande
des systèmes non linéaires. La technique du backstepping fait partie de ces nouvelles percées
dans ce domaine. Elle est basée sur la décomposition du système entier de commande, qui est
généralement multi-variable (MIMO) et d’ordre élevé en une cascade de sous-systèmes de
commande du premier ordre. L’application de la technique du backstepping est limitée à
certaines classes de systèmes. Backstepping est une technique permettant de manière
séquentielle et systématique de construire une fonction de lyapunov stabilisante.
La commande des systèmes non linéaire s’appuie sur deux approches possibles. La première
vise à linéaires le système à commander, La deuxième approche consiste à trouver une
Fonction de Commande de Lyapunov garantissant certaines performances pour le système en
boucle fermée.
Cette méthode est d'une importance limitée, car elle ne permet d'étudier que la stabilité locale
et ne donne pas d’information sur le domaine de stabilité global.
Cette méthode est basée sur le concept d'énergie dans un système. Le principe de cette
méthode consiste à analyser la stabilité du système.
L’étude de la stabilité d'un système caractérisé par un vecteur d'état x consiste alors à chercher
une fonction V(x) (représentative de l'énergie) de signe défini, dont la dérivée dV/dtest semi-
définie et de signe opposé dans le même domaine. Les systèmes dans ce cas doivent être sous
forme triangulaire.
37
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
𝑥1 = 𝑓1 𝑥1 + 𝑔0 𝑥1 𝑥2 ,
𝑥2 = 𝑓2 𝑥1 , 𝑥2 + 𝑔1 𝑥1 , 𝑥2 𝑥3 , (IV.1)
𝑥𝑛 = 𝑓𝑛 𝑥1 , … … … , 𝑥𝑛 + 𝑔𝑛 𝑥1 , … … … . . , 𝑥𝑛 𝑢,
Avec :
𝑥1 =[𝑥1 𝑥2 ……𝑥𝑛 ]ᵀ ∈ ℛ 𝑛 , 𝑢 ∈ ℛ
Etape 1:On commence par la première équation du système (IV.1) La première référence
désirée est notée :
𝑒1 = 𝑥1 - 𝛼0 (IV.3)
𝑒1 =𝑥1 - 𝛼0 (IV.4)
Pour un tel système, nous construisons d’abord la fonction de Lyapunov 𝑉1 sous une forme
quadratique
1
𝑉1 =2 𝑒1 ² (IV.5)
Assurait la stabilité Pour la dynamique de (VI.4). Pour cela, prenons𝑥2 𝛼1 ,telle que :
38
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
1
𝛼1 = 𝑔 [-𝑘1 𝑒1 - 𝛼0 -𝑓1 (𝑥1 )] (IV.8)
0 (𝑥 1 )
𝑉1 = - 𝑘1 𝑒1 ² ≤ 0 (IV.9)
Etape 2:la nouvelle référence désirée sera la variable de commande pour le sous-système
précédent(IV.4) :
(𝑥2 )𝑑 = 𝛼1 (IV.10)
𝑒2 = 𝑥2 - 𝛼1 (IV.11)
Sa dérivée est :
𝑒2 =𝑥2 - 𝛼1 (IV.12)
1
𝑉2 = 𝑉1 + 2 𝑒2 ² (IV.13)
1
= 2[𝑒1 ² + 𝑒2 ² ]
𝑉2 = 𝑉1 + 𝑒2 𝑒2 (IV.14)
1
𝛼2 = 𝑔 [-𝑘2 𝑒2 - 𝛼1 -𝑓2 (𝑥1 , 𝑥2 )] (IV.16)
1 (𝑥 1 ,𝑥 2 )
39
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
Avec :
𝑉2 = −𝑘1 𝑒1 ² − 𝑘2 𝑒2 ² ≤ 0 (IV.18)
On l’erreur de régulation :
𝑒𝑛 = 𝑥𝑛 - 𝛼𝑛 −1 (IV.20)
Sa dérivée est :
𝑒𝑛 = 𝑥𝑛 - 𝛼𝑛 −1 (IV.21)
1
𝑉𝑛 = 𝑉1 + 𝑉2 +…….+2 𝑒𝑛 ² (IV.22)
1
= 2 [ 𝑒1 ² + ⋯ + 𝑒𝑛 ² ]
𝑉𝑛 = 𝑉1 + ⋯ + 𝑒𝑛 𝑒𝑛 (IV.23)
Dans cette dernière étape, on est arrivé à déduire la loi de commande pour le système entier.
Un bon choix doit satisfaire :
40
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
1
𝑢=𝑔 [-𝑘𝑛 𝑒𝑛 - 𝛼𝑛−1 -𝑓𝑛 (𝑥1 , … , 𝑥𝑛 )] (IV.25)
𝑛 (𝑥 1 ….,𝑥 2 )
𝑉𝑛 = −𝑘1 𝑒1 ² − ⋯ − 𝑘2 𝑒2 ² ≤ 0 (IV.26)
𝑑𝜔 3𝑛 𝑝 𝐿𝑚 𝑇𝐿
= φrα isβ − φrβ irα −
𝑑𝑡 2𝐽 𝑇𝐿 𝐽
𝑑φ r α 𝑅𝑟 𝑅𝑟
= − 𝐿 φrα − 𝜔𝑛𝑝 φrβ + 𝐿 𝐿𝑚 isα
𝑑𝑡 𝑟 𝑟
𝑑φ r β 𝑅𝑟 𝑅𝑟
= − 𝐿 φrβ + 𝜔𝑛𝑝 φrα + 𝐿 𝐿𝑚 isβ (IV.27)
𝑑𝑡 𝑟 𝑟
𝑑i s α 𝐿 𝑚 𝑅𝑟 𝑛 𝑝 𝐿𝑚 𝐿𝑚 ²𝑅𝑟 +𝐿𝑟 ²𝑅𝑠 1
= 𝛿𝐿 φ + 𝛿𝐿 𝜔φrβ − isα + 𝛿𝐿 𝑢sα
𝑑𝑡 𝑠 𝐿𝑟 ² rα 𝑠 𝐿𝑟 𝛿𝐿𝑠 𝐿𝑟 ² 𝑠
𝑑i s β 𝐿 𝑚 𝑅𝑟 𝑛 𝑝 𝐿𝑚 𝐿𝑚 ²𝑅𝑟 +𝐿𝑟 ²𝑅𝑠 1
= 𝛿𝐿 φrβ − 𝛿𝐿 𝜔φrβ − isβ + 𝛿𝐿 𝑢sβ
𝑑𝑡 𝑠 𝐿𝑟 ² 𝑠 𝐿𝑟 𝛿𝐿 𝐿 ² 𝑠 𝑟 𝑠
𝜑 𝑟𝛼 𝑖 𝑠𝛼 +𝜑 𝑟𝛽 𝑖 𝑠𝛽
isd = ;
𝜑 𝑟𝛼 2 +𝜑 𝑟𝛽 2
𝜑 𝑟𝛼 𝑖 𝑠𝛽 −𝜑 𝑟𝛽 𝑖 𝑠𝛼
isq = (IV.28)
𝜑 𝑟𝛼 2 +𝜑 𝑟𝛽 2
𝜑 𝑟𝛽
𝜑𝑟𝑑 = 𝜑𝑟𝛼 2 + 𝜑𝑟𝛽 2 𝜑𝑟𝑞 = 0 ; 𝜃𝑠 = arctn 𝜑 𝑟𝛼
On pose :
3𝑛 𝑝 𝐿𝑚 𝑅𝑠 𝐿𝑚 ² 1 𝐿𝑚
𝜇= , η1 = ,η2 = ,𝛼 = ,𝛽 =
2𝐽 𝑇𝐿 𝛿𝐿𝑟 𝛿𝐿𝑠 𝐿𝑟 ² 𝐿𝑟 𝛿𝐿𝑠 𝐿𝑟
41
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
𝑑𝜔 𝑇𝐿
= 𝜇φrd isq −
𝑑𝑡 𝐽
𝑑φ rd
= −𝛼𝑅𝑟 φrd + 𝛼𝑅𝑟 𝐿𝑚 isd
𝑑𝑡
2
𝑖 𝑠𝑞
𝑑i sd 1
= −η1 isd + 𝑛𝑝 𝜔isq + R r −η2 isd + 𝛼𝛽φrd + 𝛼𝐿𝑚 φ + 𝛿𝐿 𝑢sd (IV.29)
𝑑𝑡 rd 𝑠
𝑑i sq 𝑖 𝑠𝑞 i sd 1
= −η1 isq − 𝛽𝑛𝑝 𝜔φrd − 𝑛𝑝 𝜔isd − R r η2 isd + 𝛼𝐿𝑚 + 𝛿𝐿 𝑢sq
𝑑𝑡 φ rd 𝑠
𝑑𝜃𝑠 𝑖 𝑠𝑞
= 𝜔𝑛𝑝 + 𝛼R r 𝐿𝑚 φ
𝑑𝑡 rd
𝑒1 = 𝜔𝑟𝑒𝑓 − 𝜔
𝑒3 = 𝜑𝑟𝑒𝑓 − 𝜑𝑟𝑑 (IV.30)
𝑇𝐿
𝑒1 = 𝜔𝑟𝑒𝑓 − 𝜇φrd isq − 𝐽 (IV.31)
𝑒3 = 𝜑𝑟𝑒𝑓 − 𝛼𝑅𝑟 φrd + 𝛼𝑅𝑟 𝐿𝑚 isd
Pour exigent les deux erreurs convergent vers zéro, et exigent aussi que le courant doit être
régulé et limité on peut satisfaire ces deux conditions en choisissant isd et isq pour
commander 𝑒1 et 𝑒3 :
1 1
V =2 𝑒1 ² +2 𝑒3 ²(IV.32)
La dérivée est :
𝑉 =𝑒1 𝑒1 + 𝑒3 𝑒3
𝑇𝐿
=𝑒1 𝜔𝑟𝑒𝑓 − 𝜇φrd isq − +𝑒3 𝜑𝑟𝑒𝑓 − 𝛼𝑅𝑟 φrd + 𝛼𝑅𝑟 𝐿𝑚 isd (IV. 33)
𝐽
𝑇𝐿
=−𝑘1 𝑒1 ²−𝑘1 𝑒1 ² + 𝑒1 −𝑘1 𝑒1 + 𝜔𝑟𝑒𝑓 − 𝜇φrd isq + 𝐽
+
42
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
Alors que, 𝑘1 et 𝑘3 sont constantespositives. Les commandes virtuelles sont choisies comme
1
(𝑖𝑠𝑑 )𝑟𝑒𝑓 = 𝛿𝐿 𝑘3 𝑒3 + 𝜑𝑟𝑒𝑓 + 𝛼𝑅𝑟 φrd
𝑚 𝑅𝑟
1 𝑇𝐿 (IV.34)
(𝑖𝑠𝑞 )𝑟𝑒𝑓 = 𝜇 φ −𝑘1 𝑒1 + 𝜔𝑟𝑒𝑓 +
rd 𝐽
On obtient :𝑉 = −𝑘1 𝑒1 ² − 𝑘3 𝑒3 ² ≤ 0
Les commandes virtuelles dans (IV.34) sont choisies pour récompensée les objectifs de
régulation et considérées comme des références pour l’étape suivante.
Etape 2:Les objectifs de régulation sont 𝑖𝑠𝑑 et𝑖𝑠𝑞 . Donc, on définit les erreurs de régulation
comme suite :
𝑒2 = 𝑖𝑠𝑞 𝑟𝑒𝑓
− isq
1 𝑇𝐿
= 𝜇φ −𝑘1 𝑒1 + 𝜔𝑟𝑒𝑓 + − isq
rd 𝐽 (IV.35)
𝑒4 = (𝑖𝑠𝑑 )𝑟𝑒𝑓 − isd
1
= 𝛿𝐿 𝑘3 𝑒3 + 𝜑𝑟𝑒𝑓 + 𝛼𝑅𝑟 φrd − isd
𝑚 𝑅𝑟
𝑒1 = −𝑘1 𝑒1 + 𝜇φrd 𝑒2
(IV.36)
𝑒3 = −𝑘3 𝑒3 + 𝛼𝑅𝑟 𝐿𝑚 𝑒4
Aussi, les équations dynamiques pour les signaux d’erreur 𝑒2 𝑒𝑡 𝑒4 peuvent être calculées par :
1
𝑒2 = Ѱ1 − 𝛿𝐿 𝜇sq
𝑠
1 (IV.37)
𝑒4 = Ѱ2 − 𝛿𝐿 𝜇sd
𝑠
k 𝛼𝑅𝑟 𝑇𝐿
Ѱ1 = 𝜇 φ1 −𝑘1 𝑒1 + 𝜇φrd 𝑒2 − 𝜇 φ 𝐿𝑚 𝑖𝑠𝑑 − φrd −𝑘1 𝑒1 + 𝜔𝑟𝑒𝑓 +
rd rd ² 𝐽
1 𝑖 𝑠𝑞 i sd
+ 𝜇 φ 𝜔𝑟𝑒𝑓 + η1 i𝑠𝑞 + 𝛽𝑛𝑝 𝜔φrd + 𝑛𝑝 𝜔isd + 𝑅𝑟 η2 i𝑠𝑞 + 𝛼L𝑚
rd φ rd
k3 1 𝛼𝑅𝑟 (IV.38)
Ѱ2 = 𝛿𝐿 −𝑘3 𝑒3 + 𝛼𝑅𝑟 𝐿𝑚 𝑒4 + 𝛿𝐿 𝜑𝑟𝑒𝑓 − φrd − Lm isd
𝑚 𝑅𝑟 𝑚 𝑅𝑟 Lm
𝑖 𝑠𝑞 ²
+η1 i𝑠𝑑 − 𝑛𝑝 𝜔isq − R r η2 isd + 𝛼𝐿𝑚 φ
rd
43
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
1
V =2 𝑒1 ² + 𝑒2 ² + 𝑒3 ² + 𝑒4 ² (IV.39)
𝑉 = 𝑒1 𝑒1 + 𝑒2 𝑒2 + 𝑒3 𝑒3 + 𝑒4 𝑒4
1
= 𝑒1 −𝑘1 𝑒1 + 𝜇φrd 𝑒2 + 𝑒2 Ѱ1 − 𝛿𝐿 𝜇sq +
𝑠
1
𝑒3 −𝑘3 𝑒3 + 𝛼𝑅𝑟 𝐿𝑚 𝑒4 + 𝑒4 Ѱ2 − 𝛿𝐿 𝜇sq (IV.40)
𝑠
= −𝑘1 𝑒1 ² − 𝑘2 𝑒2 ² − 𝑘3 𝑒3 ² − 𝑘4 𝑒4 ²
1 1
+𝑒2 𝜇φrd + 𝑘2 𝑒2 + Ѱ1 − 𝛿 𝐿 𝜇sq + 𝑒4 𝛼𝑅𝑟 𝐿𝑚 𝑒3 + 𝑘4 𝑒4 Ѱ2 − 𝛿𝐿 𝜇sd
𝑠 𝑠
On peut :
𝑉 = −𝑘1 𝑒1 ² − 𝑘2 𝑒2 ² − 𝑘3 𝑒3 ² − 𝑘4 𝑒4 ² ≤0 (IV.42)
Onduleur à MAS
Trois niveaux
v sc* v sb
* *
v sa r
d q ab c
r
* *
v sq v sd Calcul i sd Calcul
*
de v sd de i sd*
i sq*
Calcul Calcul *
*
de v sq de i sq*
Figure (IV.1) : Schéma bloc globale de la commande par Backstepping appliqué à la MAS.
44
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
100 30
50 15
5
0 0
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
0
-0.2 0
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
Figure (IV.1) : Résultats de simulation de la commande par Backstepping appliquée au MAS
pour un fonctionnement à vide avec variation de charge.
Les résultats de simulation représentés dans lafigure (2) de la commande par Bckstepping
pour un test d’inversion de sens de la machine, la machine au début est entrainé avec une
vitesse de 100rad/s, à l’instant t=1s, on inverse le sens de rotation de la machine, ce test est
45
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
effectué tel que la machine fonctionné en charge nominale pendant tout la durée de
simulation.
5
0 0
-100 -20
-200 -40
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temp (s) Temp (s)
Flux rotorique (Web) Courant statorique (A)
1.4 30
𝛷qph isd
d
1.2
𝛷dda 20 isq
2
𝛷*da
3
10
0.6
0
-10
0
-0.2 -20
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temp (s)
Figure (IV.2) : Résultats de simulation de la commande par Backstepping appliquée au MAS
pour un fonctionnement en charge avec inversion de vitesse.
D’après les résultats de simulation on remarque que la vitesse suite sa référence, le couple
électromagnétique présente un augmentation considérable au démarrage puis rejoint sa valeur
finale, le courant quadrature est l’image du couple, le flux est confondue sur sa référence, ce
montre que le découplage est maintenue, à l’instant d’application de la charge on remarque
que la vitesse ne présente aucun chute, et le couple rejoint la valeur de la charge rapidement.
46
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
Les résultats de simulation obtenue précédemment par les deux commandes vectorielle et
mode backsteppingde la MAS alimenté par un onduleur à trois nécessitent une
étudecomparative pour connaitre les performances de chaque méthode.
100 100
50 50
0 0
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temps (s)
15
5
5
0 0
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5 2
Temps (s) Temp (s)
Figure. (II.3) : Résultats de simulation de la Figure. (II.4) : Résultats de simulation de la
commandebackstepping. commande vectorielle.
47
Chapitre IV Commande par Backstepping de la MAS
dans la commande par backstepping la vitesse ne subit à aucun chute, on remarque aussi que
le couple électromagnétique est fortement ondulée dans le cas de la commande vectorielle.
Donc on peut dire que la commande par bachstepping rejet la perturbation et minimise les
ondulations du couple électromagnétique mieux comparativement avec la commande
vectorielle.
IV.7. Conclusion
Ce chapitre propose une nouvelle loi de commande par backstepping basée sur le principe de
la commande vectorielle de la machine à induction. Cette technique de commande permet
d’obtenir de façons constructives une loi de commande qui assure la stabilité de la machine
asynchrone en boucle fermée via une fonction de Lyapunov.Des tests de robustesse de cette
commande ont été appliqués à la machine telle que la variation de la vitesse et la variation de
la charge. L’étude comparative qui fait entre la commande vectorielle et la commande par
backstepping montre que cet dernier présente de haute performance comparativement avec la
commande vectorielle.
48
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Les systèmes industriels qui requièrent une structure de commande, ont souvent un
comportement significativement non linéaire, par conséquent il est important de développer
des méthodes de commande pour les systèmes non linéaires. L’objectif principal de ce
mémoire est de synthétiser un algorithme robuste pour une commande efficace de la MAS.
Dans le chapitre deux, onamodélisé l’onduleur de tension à deux niveaux et à trois niveaux.
Nous modélisons avantredresseurs commandésdes charges dynamiques (moteurs alternatifs),
et réalisation pratique du filtre. Après sa modélisons l’onduleur à deux niveaux, et encore
l’onduleur à trois niveaux. Après ça nous simulons l’association MAS avec l’onduleur à deux
et à trois niveaux et comparons entre les deux et nous estimons la meilleure.
Dans le chapitre trois, on aprésenté la commande vectorielle directe. Les résultats obtenus par
la commande vectorielle directe montrent bien un découplage parfait ; mais ce dernier est
affecté par les variations de la charge, ce qui représente l’inconvénient majeur de la
commande vectorielle.
49
Bibliographie
Bibliographie
[4] Philippe Ladoux « Variation de Vitesse des Machines à Courant Alternatif », Cours
surSite (www.google.fr), Variateur de Vitesse d’une Machine Asynchrone).
[6] Chaouch Souad, « Commande Vectorielle Robuste d’une Machine à Induction sans
Capteur de Vitesse », Thèse de Doctorat, Electrotechnique, Batna, 2005.
50
ANNEXE
ANNEXE
51
Le travail présenté dans cette thèse a pour objectif d’apporter une contribution
aux méthodes de commande et des machines asynchrones destinées à la traction
électrique. Après une présentation de la commande vectorielle directe ; pour
amélioré les performances de la commande vectorielle, on propose de remplace
les régulateur PI par des régulateurs Backstepping.
Les mots clé : Moteur asynchrone, commande à flux orienté, backstepping,
modes glissants, défluxage.
The work presented in this thesis aims to contribute to control methods and
asynchronous machines for electric traction. After a presentation of the direct
vector control; To improve the performance of the vector control, it is proposed
to replace the PI regulator by Backstepping regulators.
Key words: Asynchronous motor, oriented flow control, backstepping, slippery
modes, defluxing.