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Classe : Tle B
Membre du groupe :
AMANY Yona
DO Yasmine
DJOKOUEHI Mike
-CONCLUSION
INTRODUCTION
L’œuvre sur laquelle porte notre exposé est
Du contrat social. Du contrat social ou
principes du droit politique est un ouvrage de
philosophie politique pensé et écrit par Jean –
Jacques Rousseau, publié en 1762. L’œuvre a
constitué un tournant décisif pour la
modernité et s’est imposée comme un des
textes majeurs de la philosophie politique et
sociale, en affirmant le principe de
souveraineté du peuple appuyé sur les notions
de liberté ,d’égalité et de volonté générale
entre tous les citoyens . Elle est divisée en
quatre livres traitant successivement du pacte
social (livre 1), de la souveraineté (livre2), du
gouvernement (livre4). Les deux premiers
livrent les principes et posent les fondements
de la société, les deux suivants envisagent
leurs conséquences.
I. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE
L’AUTEUR
CHAPITRE 1 :
Dans ce premier chapitre qui ouvre le 1er livre
Du contrat social Rousseau s’interroge quant à
savoir quel est le fondement légitime de toute
société politique. Il aborde la domination
sociale : les hommes sont dominés par
d’autres hommes.
« L’homme est né libre, et partout il est dans
les fers « enchainés » ».
L’homme est né libre, mais il est esclave de
ses impulsions, de ses passions, etc.
Il poursuit : »Comment ce changement s’est-il
fait ? Je l’ignore. Qu’est-ce qui peut le rendre
légitime ? Je crois pouvoir résoudre cette
question. »
Il indique que cette aliénation sociale est un
fait millénaire, et qu’il ne prétend pas
l’expliquer. Mais il se propose de chercher ce
qui pourrait être producteur de légitimité
dans l’ordre politique. S’il admet qu’on puisse
avoir perdu sa liberté naturelle en entrant
dans la société ,et vivre dans une obéissance
aliénante ,il évoque la possibilité d’y échapper
afin de retrouver la liberté politique et civile
.La légitimité de cette liberté n’est pas d’ordre
naturel ,elle émane de conventions
humaines : est le projet du « contrat social ».
Selon lui, l’homme est forcé de vivre en
société : « l’ordre social est un droit sacré, qui
sert de base à tous les autres ».
CHAPITRE 2 :
Dans ce second chapitre du 1er livre Rousseau
voit dans la famille « la plus ancienne de
toutes les sociétés et la seule naturelle ».
Si ses membres restent ensemble, c’est par
soumission volontaire à une convention
sociale, la cohésion étant obtenue par la
dépendance des enfants vis-à-vis de leur père,
qui est d’ordre naturel : ils lui obéissent parce
qu’il subvient leurs besoins ; quand ceux-ci
cessent, ils prennent leur indépendance.
En effet, la nature de l’être humain veut qu’il
s’occupe d’abord de sa propre conservation,
qu’il soit solide ou qu’il soit son propre maitre.
On observe ainsi le premier processus
d’aliénation sociale par lequel on cède sa
liberté contre l’obtention de service pratique.
Si les liens familiaux sont marqués par l’amour
du père pour ses enfants, les liens entre l’État
et le peuple sont motivés par la jouissance du
pouvoir de la part de l’État.
Ce chapitre est notamment l’occasion pour
Rousseau, comme il le fera plusieurs fois par la
suite, de critiquer les thèses des auteurs qui le
précèdent, comme Grotius, Hobbes, ou
encore Aristote.
Pour Grotius et Hobbes le droit est
l’affirmation de la domination des plus forts
sur les plus faibles, ceux-ci ayant intérêt à se
soumettre aux autres pour assurer leur
survivance. Tandis que Aristote avait établi
que certains individus sont naturellement faits
pour la domination tandis que d’autres le sont
pour l’esclavage.
Alors que pour Rousseau c’est confondre
l’objet et la cause : un esclave naît esclave, et
alors «perd tout jusqu’au désir de sortir» de
son état ; en conséquence, s’il veut rester
esclave, c’est parce qu’il l’est déjà, et non par
une libre décision ou par une prédisposition
naturelle à l’être. Cette aliénation ne provient
que d’un acte social et non d’un état de
nature (même si l’on naît souvent esclave du
fait des normes sociales, on ne choisit jamais
naturellement de le devenir). De même, tout
être fictif qui aurait été le premier ou le seul
de la condition humaine pourrait toujours se
considérer comme maître parce que sa
situation lui fait croire à sa liberté.
CHAPITRE 3 :
CHAPITRE 4 :
De l’esclavage
Précédemment, Rousseau a réussi à
démontrer que voir ce que la force ne peut
pas faire droit.
CHAPITRE 5 :
CHAPITRE 6 :
Du pacte social
Selon Rousseau « les hommes sont dans une
situation de conflit et pour survivre, sont forcé
de s’associer ». Pour vivre en société, il faut
trouver une forme d’harmonie dans laquelle
chacun est protégé par la société. Il faut
également que l’individu se sente aussi libre
qu’avant son entrée dans une société. Le
contrat social apparait comme un double
contrat dans laquelle chacun s’engage à faire
partie de la société d’une part, d’autre part
chacun se place sous l’autorité de cette même
volonté générale. Le peuple apparait comme
l’unité des individus regroupé par le pacte
social. La volonté générale devint la volonté
du peuple. Ce pacte est l’origine de la création
de la république ou de l’état. C’est le peuple
qui est souverain, le citoyen se soumet aux
lois qui a lui-même voulue.
CHAPITRE 7 :
CHAPITRE 8 :
De l’état civil
Dans ce chapitre Rousseau établit une
comparaison entre l’état de nature et l’état
civile.
L’état de nature pour Rousseau serait lequel
où l'homme est autosuffisant et cultive son
bout de terre librement. Etre stupide, robuste
et candide, l'homme naturel vit aussi dans un
état pré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal
et vit au présent, sans soucis des lendemains.
Tandis que l’état civil serait l'état de société, la
vie en commun. Dans l'état civil, l'homme
acquiert la moralité et y gagne une
transformation spirituelle totale. Il peut être
aussi l'état de droit résultant du contrat.
Ainsi, Rousseau dans ce texte prouve que
l’entrée dans l’état civil n’était pas pour
l’homme un simple changement de cadre de
vie mais qu’il s’agissait d’un changement
radical et « béni » de nature : d’animal,
l’homme devient véritablement homme,
d’esclave de ses impulsions, il devient
véritablement libre et raisonnable.
Ainsi, dans l’état civil :
L’instinct est remplacé par la justice
Les actions dénuées de moralité ont
désormais une moralité. L’homme écoute sa
raison plutôt que ses penchants.
Il établit ainsi un balancement entre deux
formes d'existence, l'une immédiate et
naturelle, l'autre acquise, fruit de la société.
Deux types de liberté sont également
distingués :
CHAPITRE 9 :
Du domaine civil
L’expression : « domaine réel » est une
formule juridique désignant : la
« propriété des biens ».
Le « domaine » ne désigne pas la chose
possédée mais le fait de la possession.
« Réel » prend des sens différents selon la
proposition où il apparaît.
Dans « domaine réel » il revêt le sens
juridique qui est toujours en usage. Il désigne
ce qui se rapporte aux choses. (RES en latin :
chose). En ce sens il s’oppose à « personnel »,
à ce qui se rapporte aux personnes.
Ici, Rousseau établit une autre comparaison.
Celle entre les biens naturels et les biens civils
(propriété). L’homme retrouvant l’équivalant
de ce qu’il a perdu.
Dans le cas d’un nouveau terrain, il existe un
droit du premier occupant, qui selon Rousseau
répond en général à trois conditions :
Le terrain n’est habité par personne.
Celui qui le revendique ne prend que la
quantité qui lui est nécessaire.
Il doit en être pris possession par le travail
et la culture, qui sont des signes de propriété.
La propriété est alors limitée, et le «contrat
social» permet une égalité morale et légitime
entre les individus.
Dans le cadre du «contrat social», chacun se
donne et donne tous ses biens au
«souverain», qui les restitue en garantissant le
droit. Le droit de propriété est donc un des
effets du «contrat social», qui n’existe que
grâce à la sécurité de la communauté. Ce n’est
que dans l’état de nature que la notion de
propriété n’a pas de sens. Les individus ont
des possessions, mais celles-ci sont sans cesse
menacées par le brigandage.
Seul un Etat, c’est-à-dire une communauté
politiquement organisée peut garantir un droit
de propriété. Par le contrat l’homme échange
un droit illimité mais sans cesse menacé sur
toute chose contre la propriété de ce qu’il
possède.
CONCLUSION
Du Contrat Social est probablement l’œuvre la
plus célèbre de Rousseau, du moins celle qui a
sans doute le plus largement contribué à la
présence du philosophe dans la vie publique.
Dans Du Contrat Social Rousseau établit
qu'une organisation sociale « juste » repose
sur un pacte garantissant l'égalité et la liberté
entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté
entre tous les participants, c'est-à- dire
l'ensemble exhaustif des citoyens. Son œuvre
a constitué un tournant décisif pour la
modernité et s'est imposée comme un des
textes majeurs de la philosophie politique et
sociale, en affirmant le principe de
souveraineté du peuple appuyé sur les notions
de liberté, d’égalité.