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–Question visant à allier la règle et le but qui gouvernent les actions humaines
–Question qui appelle à trouver les modalités visant à inciter à récompenser la vertu
Si l’on admet que la règle (la loi) vise la protection et le bonheur de l’administré (le gouverné),
–alors il est nécessaire que ce dernier trouve son intérêt à respecter la loi et à l’accepter.
–La coïncidence du devoir et de l’intérêt garantit la légitimité de la loi, l’adhésion au bien fondé de
son instauration.
–Il est important de s’éduquer à la juste estimation de ses intérêts et de ses devoirs.
3« Helvétius a dit que pour aimer les hommes, il faut peu en attendre »
–Se mettre dans de bonnes dispositions envers autrui : l’élan premier envers l’autre est fondé
d’abord sur la confiance. Confiance à donner sans préjugés et s’attendre à en recevoir de même.
–Cela est une condition du bonheur que l’on se doit: la reconnaissance de l’autre est la surface sur
laquelle est miroitée l’état d’ « être heureux ». Une affection vraie dans les actes et les paroles.
–Pour cela, être modéré dans l’exigence, les espérances pour ne pas subir les foudres de la déception
et du désappointement.
–Le bonheur proviendra avec intensité par la surprise bien méritée de la reconnaissance de l’autre du
bonheur que l’on communique à leur intention
L’homme ne vit pas seul sur une île déserte : il est en relation avec d’autres
individus, il vit au sein d’une société: il s’agit d’éviter ou de régler les
conflits. La règle de droit limite la liberté de chacun pour ne pas nuire aux
autres. Mais le droit n’est pas seulement contraignant, il permet aux individus
de vivre dans un cadre sécurisé et permet d’éviter « la loi du plus fort ».
Tout d’abord, les citoyens sont, au moins indirectement, les auteurs des lois.
les électeurs sont à l’origine des lois en vigueur en France. Dans ces conditions,
ils sont moralement contraints de les respecter dans leur vie quotidienne, qu’il
s’agisse de textes ayant trait à leur vie privée ou relatifs à leur vie
professionnelle. L’auteur, même indirect, d’une loi, ne peut se dispenser de son
application.
Ensuite, les citoyens sont obligés de respecter les lois afin de permettre une
vie en société organisée et d’éviter le développement de la loi "du plus fort".
On serait alors dans une situation anarchique, chacun agissant selon son bon
plaisir, sans souci de la règle commune. L’obligation pour tous les citoyens de
respecter les lois est la meilleure assurance que la liberté, les droits et la
sécurité de chacun d’eux soient garantis de manière effective.
Il faut enfin rappeler que le non-respect des lois constitue toujours une faute
qui peut, le cas échéant, conduire à de lourdes sanction pénales.
La Constitution, se référant à la Déclaration universelle des droits de l’homme,
reconnaît comme droit imprescriptible la résistance à l’oppression. La
possibilité d’une désobéissance à la loi n’est envisageable qu’en dernier
recours, une fois épuisés tous les moyens légaux de faire valoir une
revendication ou une contestation. Ces moyens sont nombreux, qu’il s’agisse
des différents droits d’opposition, comme la manifestation ou la grève, ou des
divers recours juridiques, y compris la question prioritaire de
constitutionnalité (QPC) qui, depuis le 1er mars 2010, permet à un justiciable
d’arguer qu’une disposition législative est contraire aux droits et libertés que
garantit la Constitution.
Un devoir est une obligation qui peut être de nature juridique ou morale. Les
devoirs constituent la contrepartie des droits des citoyens.
Dans un sens juridique, le mot "devoir" est employé comme synonyme du
mot "obligation". Un vendeur a donc le devoir de livrer l’objet qu’il a vendu,
tandis que l’acheteur a le devoir de payer le prix de cet objet. Bien souvent, ce
terme désigne des obligations juridiques dont la connotation morale est
importante (ex : les devoirs du mariage).
Chaque citoyen doit respecter les droits des autres, qui sont identiques aux
siens. En effet, la Déclaration des droits de 1789 établit que "l’exercice des
droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux
autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits" (art. 4). Ainsi,
un citoyen a droit au respect de sa vie privée et doit scrupuleusement
respecter celle d’autrui. De même, il ne doit pas empêcher quelqu'un de
s’exprimer librement au nom de la supériorité supposée de ses propres idées. Il
doit respecter la liberté des autres, témoigner et leur porter assistance.
Le terme de devoir peut aussi désigner une réalité plus morale, qui doit guider
le citoyen dans son comportement dans l’espace public. L’attitude des
citoyens les uns envers les autres est primordiale pour rendre supportable la
vie en société. La politesse, le respect, la capacité à venir en aide à une
personne en difficulté sont des éléments capitaux pour une citoyenneté vécue
au quotidien. Les manquements à ces règles élémentaires de vie en commun
affaiblissent la notion de citoyenneté. On pourrait aussi évoquer le devoir de
respecter la propriété d’autrui. S’il recouvre des obligations juridiques, il est
affirmé comme une obligation plus large pour le citoyen à l’égard des autres.
Dans cette perspective, on peut rappeler que le régime de l’an III (Directoire,
1795) avait placé, pour la première fois dans l’histoire institutionnelle française,
en préambule à sa Constitution, une "déclaration des droits et des devoirs de
l’homme et du citoyen".
Cette notion de devoir retrouve aujourd'hui une certaine actualité. Face aux
incivilités et violences urbaines, mais également face à la montée de
l’abstention lors des élections, on fait valoir que si le citoyen jouit légitimement
de ses droits, il est aussi tenu de respecter des devoirs qui résultent également
de sa qualité de citoyen.
Ainsi, peut-on lire sur les cartes d’électeurs la mention "Voter est un droit, c’est
aussi un devoir civique".
De même, dans la procédure de naturalisation, le candidat doit faire preuve,
lors d'un entretien individuel, d’une connaissance suffisante des droits, mais
aussi des devoirs, conférés par la nationalité française, ainsi que des principes
et valeurs de la République. Le postulant à la nationalité française signe ensuite
la Charte des droits et devoirs du citoyen français. Cette Charte est également
remise aux jeunes Français qui effectuent leur journée défense et citoyenneté.
Faire la liste exhaustive de ces obligations serait particulièrement difficile tant
elles sont nombreuses. Néanmoins, on peut évoquer les plus importantes en
les regroupant sous trois rubriques.
Tout d’abord, les citoyens doivent respecter la loi et s’efforcer, grâce à
une attitude civique, de la faire respecter. Ayant participé, par l’élection
de leurs représentants ou par la voie du référendum, à l’élaboration des
lois, les citoyens sont obligés de respecter les règles qu’ils se sont fixées.
Ensuite, par leurs contributions fiscales, les citoyens doivent participer
au financement des charges supportées par l’État au bénéfice de la
communauté nationale. L’article 13 de la Déclaration des droits de
l’homme et du citoyen du 26 août 1789 l’exprimait déjà clairement :
"Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses
d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit
être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs
facultés".
Enfin, les citoyens doivent participer à la défense du pays, en temps de
guerre, mais aussi en temps de paix. Le service national a été suspendu
en 1997, et remplacé par une journée d’appel et de préparation à la
défense (JAPD) à laquelle s’est substituée en 2010 la journée défense et
citoyenneté (JDC). En juin 2019, est expérimentée, dans treize
départements pilotes, la mise en oeuvre du service national universel
(SNU). Le service universel s'adresse à tous les jeunes de 16 ans. Il a pour
but d'affirmer les valeurs de la République pour renforcer la cohésion
nationale et de susciter une culture de l'engagement.
Que signifie "nul n’est censé ignorer la loi" ?
Ce célèbre adage ne signifie pas que tout citoyen est censé connaître
l’ensemble des textes législatifs et réglementaires (décrets, circulaires…)
existant dans l’ordre juridique français. Avec, au 25 janvier 2019, environ 318
000 articles législatifs et réglementaires en vigueur, le plus studieux des juristes
ne relèverait pas un tel défi...
Dernière modification : 14 mai 2019
Une fiction juridique...
Cet adage représente en fait une fiction juridique, c’est-à-dire un principe dont
on sait la réalisation impossible. Ici, la fiction est évidente : personne ne peut
connaître l’ensemble des lois. Mais dans le même temps, elle est
éminemment nécessaire au fonctionnement de l’ordre juridique : si cette
fiction n’existait pas, il suffirait à toute personne poursuivie sur le fondement
d’une loi d’invoquer (et même de prouver) son ignorance du texte en cause
pour échapper à toute sanction.
On comprend que les règles perdraient toute efficacité devant la facilité avec
laquelle on pourrait se soustraire à leur application.
Toutefois, aujourd'hui, cet adage est fréquemment évoqué pour regretter
l’absence de sécurité juridique à laquelle sont confrontés les citoyens. Les
causes en sont multiples :
existence de règles posées par la jurisprudence d’un accès difficile (et
dont la lecture n’est pas évidente pour un non-initié) ;
multiplication des normes nationales ou issues de l’Union européenne ;
rédaction déficiente des textes normatifs…
... reconnu et précisé par le Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel, conscient de ce problème, a dans sa décision du 16
décembre 1999(nouvelle fenêtre) créé un nouvel objectif de valeur
constitutionnelle : l’accessibilité et l’intelligibilité de la loi. C’est pourquoi
l’information publique a été développée, notamment avec :
la création en décembre 2000 du portail de l’administration
française, Service-public.fr(nouvelle fenêtre), refondu plusieurs fois par
la suite ;
celle de Légifrance(nouvelle fenêtre), créé en 1998 et totalement
rénové, notamment fin 2019 ;
et la mise en place d’une édition électronique du Journal
officiel(nouvelle fenêtre), effective depuis le 2 juin 2004.
La politesse et les bonnes manières font partie du savoir-vivre à la française.
Elles jouent également un rôle important dans la construction de l’enfant. Il
s’agit d’une sorte de code de bonne conduite aussi important que le code de
la route quand on apprend à conduire…
laurence
19 août 2011
Les parents essayent de transmettre les bonnes manières à leurs enfants qui,
eux-mêmes, les retransmettront à leur tour. Même, si ça ennuie un certain
nombre d’enfants, c’est une façon de faciliter les rapports sociaux ou en-tout-
cas, les relations aux autres. Reste que, la manière la plus simple de les
apprendre à un enfant est de lui montrer. Cet article vous expliquera,
comment apprendre les bonnes manières.
C’est l’ensemble des règles de politesse. Avoir une bonne éducation est la
base de toute vie en société, mais c’est aussi une manière de montrer aux
autres, le respect que l’on a pour eux. Le savoir-vivre est tout un ensemble de
codes qui permettent aux gens de communiquer plus simplement entre eux,
de se reconnaitre entre eux aussi. En fait, c’est une façon de se simplifier la
vie, car dès lors que l’on a du savoir-vivre, on pourra s’adapter à tous les
milieux. Il est enseigné souvent, alors que nous l’ignorons par des paroles ou
des actes simples. Suivant les endroits et les groupes sociaux que nous
fréquentons le savoir-vivre est plus ou moins important, ou plus ou moins
poussé. Il diffère d’un pays à l’autre. Les codes de politesse variant très
fortement de l’un à l’autre.
quelques rrègles
laurence
19 août 2011
Les parents essayent de transmettre les bonnes manières à leurs enfants qui,
eux-mêmes, les retransmettront à leur tour. Même, si ça ennuie un certain
nombre d’enfants, c’est une façon de faciliter les rapports sociaux ou en-tout-
cas, les relations aux autres. Reste que, la manière la plus simple de les
apprendre à un enfant est de lui montrer. Cet article vous expliquera,
comment apprendre les bonnes manières.
C’est l’ensemble des règles de politesse. Avoir une bonne éducation est la
base de toute vie en société, mais c’est aussi une manière de montrer aux
autres, le respect que l’on a pour eux. Le savoir-vivre est tout un ensemble de
codes qui permettent aux gens de communiquer plus simplement entre eux,
de se reconnaitre entre eux aussi. En fait, c’est une façon de se simplifier la
vie, car dès lors que l’on a du savoir-vivre, on pourra s’adapter à tous les
milieux. Il est enseigné souvent, alors que nous l’ignorons par des paroles ou
des actes simples. Suivant les endroits et les groupes sociaux que nous
fréquentons le savoir-vivre est plus ou moins important, ou plus ou moins
poussé. Il diffère d’un pays à l’autre. Les codes de politesse variant très
fortement de l’un à l’autre.
quelques rrègles
Parfois, nous n’aimons pas la loi, car elle oblige ou empêche de faire ce que
nous voulons. Pourtant, pour cohabiter dans une société, nous devons avoir
quelques règles à suivre. Quels sont ses rôles et ses importances ?
Les rôles de la loi
On peut dire que la loi remplit quatre fonctions différentes, chacune d’elles
étant d’une importance capitale pour notre bien-être. La loi nous :
Défend du mal. C’est sa première fonction et la plus capitale.
Permet de promouvoir le bien commun. Une communauté a besoin
d’une loi pour résoudre le dilemme du prisonnier, distribuer entre des
mains privées des biens et limiter les gens d’agir selon leur désir naturel
Règle des différends concernant les ressources limitées
Encourage à faire ce qui est juste. Sinon, pourquoi est-il illégal d’avoir
des relations sexuelles en public, ou d’avoir des relations sexuelles avec
des animaux, ou de déterrer des cadavres, ou de prendre des drogues
hallucinogènes ou d’aider des gens à se tuer ?
Les importances de la loi
Que la loi ait ou non un rôle à jouer pour nous encourager à faire ce qu’il
convient de faire, personne ne doute de l’importance de la loi dans les trois
premiers rôles cités en haut. En conséquence, il est largement admis que la
santé et la richesse des nations dépendent essentiellement de la mesure dans
laquelle l’état de droit est maintenu et respecté dans ces nations, comme dans
le site Web de la Banque mondiale, le site Web des Nations Unies ou le présent
article sur l’importance de la considération des droits de possession et de l’état
de droit pour le développement d’un pays. Par conséquent, on accorde
beaucoup d’attention aux indices qui tentent de déterminer dans quelle
mesure les pays du monde entier respectent des éléments comme la primauté
du droit et les droits de possession privée.
Les préoccupations de la loi
Il faut reconnaître que de nombreuses critiques sont exprimées à l’égard des
avantages qui sont censés découler de l’existence de la loi et du respect de
l’État de droit. D’autres vont plus loin et affirment qu’entre de mauvaises
mains, la loi peut devenir un instrument du mal, un moyen par lequel les
dirigeants d’un pays peuvent voler des biens aux gens et opprimer les
minorités. On soutient aussi que même si la loi n’est pas utilisée comme
instrument du mal, il peut devenir complice en faisant des choses telles que :
Empêcher les fonctionnaires de faire le nécessaire pour prévenir les
atrocités terroristes
En accordant des droits aux personnes et en les encourageant à les
exercer, ceci favorise une culture préjudiciable de plainte et
d’indemnisation qui éloigne les gens les uns des autres et les décourage
d’aider d’autres personnes par crainte d’être poursuivis en justice
En droit, la loi (du latin lex, legis, qui signifie loi) est une règle juridique. La
notion de loi se définit par rapport au contrat et au traité (qui résultent d'une
négociation entre égaux (sur le plan du droit)) mais aussi par rapport à d'autres
sources de droit : la tradition (us et coutumes), la jurisprudence, les lois
fondamentales (constitution, « grande charte », etc.), et les règlements et
autres actes écrits du pouvoir exécutif. La loi est l'œuvre du pouvoir législatif,
souvent incarné par un parlement représentant du peuple. Dans les pays qui
ont gardé des formes de démocratie directe, la loi peut être votée par
l'ensemble des citoyens. La loi dans son sens le plus large correspond à
une norme juridique, quelle qu'en soit la nature.