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Pour étudier l'alternateur (triphasé ou Monophasé), on modélise une phase de l'alternateur par une
f.e.m. EPN en série avec une résistance R et une réactance synchrone X = Lω.
𝑼𝑹 = 𝑹. 𝑰 𝑼 = 𝑿. 𝑰 = 𝑳𝒘. 𝑰
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑬𝑷𝑵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼𝑹 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼𝑿 + 𝑽⃗⃗⃗ avec : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼𝑹 | et ⃗⃗⃗⃗⃗𝑿 | 𝑿
𝑼
⃗⃗⃗⃗⃗𝑹 , 𝑰) = 𝟎
𝝋(𝑼 𝝋(𝑼⃗⃗⃗⃗⃗𝑿 , 𝑰) = +𝟗𝟎°
1ère solution (Alternateur à bagues et balais) : Une source continue extérieure à la machine
fournit l’énergie au rotor par l’intermédiaire de balais frottant sur des bagues isolées.
2ème solution (alternateur auto-excité) : Un petit alternateur à induit tournant, solidaire du
rotor, fournit des courants alternatifs qui, après redressement par un pont de diodes, alimentent
le rotor de l’alternateur principal.
Dans les 2 cas, il faut prévoir un rhéostat pour le réglage de l’intensité du courant d’excitation.
4. Caractéristiques de l’alternateur
a) Caractéristique interne ou caractéristique à vide
La caractéristique interne d’un alternateur est la courbe E = f(i) de la force électromotrice E en
fonction du courant d’excitation i. La fréquence étant en général imposée, elle se trace à vitesse
constante ns.
Remarque : La f.e.m est proportionnelle à la vitesse de rotation et au flux magnétique. Sur la courbe,
on constate qu’il existe une f.e.m non-nulle relevée pour i = 0 : elle est due au champ rémanent des
pôles. L’alternateur sera utilisé loin de la saturation, c’est à dire dans la région où la courbe E(i) est
linéaire.
b) Caractéristique en court-circuit
La caractéristique en court-circuit est la courbe Icc = f(i) des variations de l’intensité efficace du
courant de court-circuit en fonction de l’intensité i du courant d’excitation. Elle est tracée à vitesse
de rotation ns constante et a l’allure suivante:
On observe que l’intensité de court-circuit Icc est proportionnelle à i. Ce sera toujours le cas
dans un alternateur synchrone.
c) Caractéristique externe ou caractéristique en charge
La caractéristique externe est une caractéristique en charge de l’alternateur. Elle est réalisée à l’aide
d’une charge d’impédance variable mais de cos ρ constant. C’est donc la courbe V = f(I) (ou U = f(I)
selon les cas) : Elle peut se tracer :
b) Rendement
𝐏𝐮 𝐔. 𝐈√𝟑. 𝐂𝐨𝐬𝛗
𝛈= =
𝐏𝐚 𝟑
𝐏𝐮 + 𝑼𝒆𝑰𝒆 + 𝟐 𝑹𝑰𝟐 + 𝑷𝒄
NB : U= Tension entre phase ; I = Courant en ligne ; R = Résistance entre deux phases du stator ; Ue
= Tension d’excitation ; Ie = Courant d’excitation ; TM = Couple mécanique de la machine
d’entraînement.
1. Principe de fonctionnement
En fonctionnement moteur, le stator de la machine est alimenté par une tension alternative de
fréquence f. Il se crée alors un champ magnétique tournant à la vitesse ns= f.p et entrainant à la même
vitesse le rotor de la machine. Comme pour l'alternateur, on modélise une phase du moteur synchrone
par les éléments EPN, R, X et V.
𝑼𝑹 = 𝑹. 𝑰 𝑼𝑿 = 𝑿. 𝑰 = 𝑳𝒘. 𝑰
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼𝑹 | (Souvent négligeable) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼 𝑿 |
⃗⃗⃗⃗⃗𝑹 , 𝑰) = 𝟎
𝝋(𝑼 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑿 , 𝑰) = +𝟗𝟎°
𝝋(𝑼
a) Bilan de Puissance
Le bilan des puissances reste le même qu’avec l’alternateur ; à la seule différence que :
La puissance absorbée devient : Pa = UI√𝟑 Cosρ + UeIe (c’est une Puissance électrique)
La puissance utile devient : Pu = TuΩS = 2πnsTu (c’est une Puissance mécanique)
On appelle Compensateur Synchrone une machine synchrone tournant à vide et dont la seule
fonction est de consommer ou de fournir de la puissance réactive au réseau. C’est en ajustant le
courant d’excitation qu’il est possible de fournir de l’énergie réactive (si la machine est surexcitée)
ou de consommer de l’énergie (si la machine est sous excitée). De telles machines sont utilisées
notamment pour fournir de l’énergie réactive lorsque le réseau est chargé, et pour absorber de
l’énergie réactive générée par les lignes lorsque la consommation est faible.