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Rentable en 6 semaines
Sylvain March
Ce qui suit est donc orienté en priorité vers la mise en place des bases nécessaires pour
aller plus loin dans le trading. Cela aborde des thèmes tels que l’analyse technique et
les stratégies boursières, afin de se familiariser avec le monde de la bourse.
Pour du contenu plus détaillé sur ces différents sujets, je vous invite à consulter la liste
de mes autres formations : https://www.en-bourse.fr/les-formations/
Lexique
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Le joueur est une personne comme vous et moi, qui un jour découvre naïvement un jeu
d’argent. Ses yeux brillent en découvrant les millions qui circulent chaque jour dans ce
jeu, et il se dit - à juste titre - que récolter ne serait-ce que quelques miettes de ce grand
gâteau, pourrait le rendre riche !
Il plonge alors dedans et lit tout ce qu’il est possible de lire sur le sujet, plus
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particulièrement sur internet. Il commence à jouer, il y passe ses journées ou ses
soirées, cela lui prend de plus en plus temps : il devient obsessionnel.
Le plus souvent il ne gagne rien, et il perd même de l’argent. Il pense que c’est parce
qu’il n’a pas encore trouvé «la bonne technique » et s’acharne de plus en plus.
Petit à petit, le joueur perd pied avec la réalité, et si personne ne lui sort la tête de l’eau
à temps, il finira ruiné, seul et malheureux.
Ce profil type de joueur que je viens de vous décrire est universel : que ce soit dans le
monde du poker, du casino, des loteries, des paris sportifs, ou de la bourse. Les «
joueurs » se comportent tous ainsi. Si vous vous êtes reconnu dans ce portrait, je vais
vous aider à vous en sortir. Si vous débutez, mon but est de vous éviter de tomber
dedans.
Alors, comment sortir de ce piège (ou éviter d’y tomber dedans) ? En devenant un
professionnel. C’est-à-dire en ne considérant plus le jeu d’argent comme un « jeu » où
la richesse est facilement obtenue, mais un métier qui obéit à des règles et une
organisation.
L’objectif de ce livre est de mettre en place les bases pour faire de vous un trader
professionnel, c’est-à-dire de gagner votre vie en investissant en bourse. Mais même si
là n’est pas votre objectif, vous serez au moins capable d’être rentable en bourse pour
obtenir des revenus complémentaires à votre salaire par exemple. En ce sens, vous
mériterez bien plus le titre de « trader pro » que bien des institutionnels de banque qui
sont en quelque sorte « planqués » derrière la sécurité de leur entreprise.
Comme ils ne misent pas leur propre argent, certains d’entre eux sont justement plus des
joueurs que des traders. Mais ce n’est pas le fait d’avoir des diplômes ou de travailler
dans une banque qui fait le trader. Ce qui fait le trader, c’est sa méthodologie de travail
et surtout, sa rentabilité.
Lisez, et agissez !
L’une des plus grosses erreurs des élèves en général, et du débutant en particulier, c’est
que sa motivation et son envie d’apprendre vont le forcer à brûler les étapes. Donc,
prenez le temps de bien maîtriser un aspect de la méthode avant de passer au suivant si
vous voulez que cela soit efficace pour vous.
Ce guide s’adresse autant aux novices qu’aux amateurs. C’est pourquoi il existe deux
niveaux de lecture dans chaque chapitre : le contenu débutant, et le contenu avancé.
Si vous connaissez déjà l’univers de la bourse, vous pouvez lire les deux parties d’un
coup pour chaque chapitre. Je vous conseille cependant de ne jamais sauter la partie
débutant quoi qu’il en soit. Dans le cas contraire, vous risquez de ne pas bien
comprendre l’articulation de la partie « contenu avancé ».
De plus, c’est toujours utile de revoir les bases, car on ne les maîtrise jamais assez bien
et la maîtrise, c’est l’exécution parfaite des bases.
Pendant ces 6 semaines que je vais passer avec vous, je vous demanderai de ne pas
vous disperser et de suivre, dans un premier temps, « aveuglément » les actions que je
vous conseille d’appliquer.
C’est à ce prix que la méthode que j’ai développée vous apportera son plein potentiel.
Une note encore concernant les initiés : certains des conseils de ce livre vous paraîtront
simples, voire basiques. Mais je vous rappelle que si vous êtes ici, c’est que malgré
vos connaissances, vous n’êtes pas encore riche et vous vous trouvez peut-être dans le
piège de la recherche effrénée de plus de « technique ».
Mon but est de vous sortir de cette spirale, car je suis convaincu de ceci : la maîtrise,
c’est l’exécution parfaite des bases.
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La simplicité est la clé d’une pratique saine et profitable, il est temps pour vous de
(re)venir aux essentiels.
AVERTISSEMENT :
Je fais mon maximum dans ce livre pour vous emmener vers la réussite, en vous
dévoilant ce qui a marché pour moi. Ce sont des conseils et en aucun cas une
recette miracle pour devenir riche.
Je ne saurais être tenu responsable des pertes que vous pourriez subir en bourse !
- Contenu avancé : comment mettre en place une « veille documentaire » pour vous
perfectionner dans vos connaissances du monde de la bourse et de l’actualité boursière.
- Contenu débutant : comment combiner tous les éléments des chapitres précédents ?
Comment vous organiser par rapport à votre emploi du temps ?
Je n’ai aucune idée de quoi faire à la place, je suis juste persuadé que suivre cette
voie ne m’apportera pas le bonheur.
Une nuit d’avril, après avoir passé des heures à débugger des lignes de code, je réalise
que les examens que je prépare n’allaient pas me juger à être apte techniquement, mais
à être apte à devenir ce petit employé médiocre.
Depuis tout petits, on nous dit quoi apprendre, et quelle est la “bonne” manière de
résoudre un problème.
Mieux on suit les ordres, meilleure est la note, et inversement. Gare à ceux qui sortent
du moule.
Ce n’est pas aussi clair que ça dans ma tête à l’époque, c’est plutôt un ressenti que
quelque chose cloche, même si je ne sais pas exactement quoi. Vous avez déjà ressenti
ça ?
Je suis quelqu’un de hautement intuitif, mais dans la vie j’ai l’impression que cette
compétence ne me sert à rien, à part prendre les choses trop à cœur. Cela va bientôt
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changer...
Alors en cette nuit d’avril 2002, je me dis : “Fuck it. Est-ce que le Sylvain mourant,
dans 60 ou 70 ans, serait fier de moi si je continuais ainsi ? Est-ce que je lui offre une
vie digne d’être vécue, et une mort sereine avec plein de beaux souvenirs ?”.
Probablement pas.
Un pilote automobile sait parfaitement comment fonctionne une voiture et il peut ainsi
tirer le maximum de son véhicule. C’est notamment ce qui le différencie d’un simple
amateur. Comme simple conducteur, vous ne savez pas forcément comment fonctionne le
moteur de votre voiture, mais un pilote automobile professionnel, lui, le sait
parfaitement.
Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, une bourse est une entreprise. Cette entreprise est
régulée par les États, ainsi que des organismes de contrôle officiels, mais cela reste bel
et bien une entreprise d’ordre privé.
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Qu’est-ce qu’une valeur mobilière ? Ce sont généralement des actions (qui sont des
parts d’entreprise) et/ou des obligations (qui sont alors des dettes d’entreprises).
Quand vous achetez une action, vous devenez un « actionnaire ». C’est-à-dire que vous
devenez propriétaire d’une petite part de l’entreprise dans laquelle vous avez investi.
Et plus vous achetez d’actions dans la même entreprise et plus vous allez détenir une
part importante (en pourcentage) de cette entreprise.
C’est d’ailleurs quelque chose que l’on voit souvent dans les films : quelqu’un achète
toutes les actions d’une entreprise pour en prendre le contrôle. Et c’est à ce moment-là
que le propre fondateur de l’entreprise se fait finalement évincer par ses propres
actionnaires qui sont devenus les véritables propriétaires de l’entreprise.
Une fois que vous avez acheté votre action, le prix de celle-ci va ensuite fluctuer. Vous
pourrez alors la revendre plus cher si le prix monte, ou moins cher si le prix descend.
Je ne vais pas développer ici le principe des dividendes. Cependant, si le sujet vous
intéresse, je vous recommande de suivre ma formation Rentier Pro :
Quant aux obligations, ce sont les produits les plus échangés et les plus connus après les
actions. Lorsque vous achetez une obligation, vous n’achetez pas une part d’entreprise,
mais une part de la dette de cette entreprise.
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Vous aurez en quelque sorte le rôle du banquier. Cette entreprise va émettre des
obligations pour emprunter de l’argent sur les marchés financiers.
En achetant l’une de ces obligations, vous lui prêtez une petite somme d’argent. Elle
vous la rendra au bout de quelques années, avec des intérêts, exactement de la même
façon que vous remboursez vous-même la banque lorsque vous demandez un emprunt.
Les actions et les obligations sont un peu les deux produits phares qui sont échangés sur
les marchés boursiers. Et c’est l’entreprise « bourse » qui va gérer cette création et cet
échange entre les différents investisseurs. Mais on va aussi y « trader » (qui veut dire
échange en anglais) d’autres choses comme : des monnaies, des matières premières, des
indices de groupes de valeurs (comme le CAC 40)...et plus généralement n’importe
quoi qui peut être coté, et dont la cote peut fluctuer avec le temps.
C’est cela que l’on appelle le marché : une zone de confluence qui va mettre en
adéquation une offre et une demande, soit des vendeurs et des acheteurs.
Il existe d’ailleurs des choses bien plus exotiques encore : en Angleterre, il existe des
micromarchés boursiers, sur lesquels on va s’échanger et s’affronter sur les prévisions
météorologiques. Vous pouvez faire des paris boursiers sur le temps qu’il va faire
demain !
Les entreprises viennent y chercher du capital auprès des investisseurs pour pouvoir
se financer, se développer ou investir, et rester compétitives par rapport à la
concurrence.
Elles peuvent le faire de 2 façons : soit via les actions, soit via les obligations.
C’est un peu la fonction principale du marché boursier, son « premier métier » en tant
qu’entreprise : accompagner les sociétés qui souhaitent s’introduire en bourse. La
bourse se charge de créer des titres et de les mettre sur le marché pour qu’ensuite des
investisseurs puissent les acheter.
C’est ce que l’on appelle le marché primaire : c’est le marché d’émission de titres.
Cela « bascule » ensuite vers le marché secondaire : celui où les investisseurs vont
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s’échanger les titres.
Les investisseurs achètent des titres de sociétés dans l’espoir que celles-ci vont croître
comme annoncé et ainsi profiter de dividendes annuels, ou des intérêts sur la dette.
Si la part achetée par l’investisseur est très importante, ce dernier peut siéger au conseil
d’administration et possédera alors un pouvoir décisionnel plus ou moins important.
Les traders sont les spéculateurs. Contrairement aux investisseurs, ils recherchent avant
tout à générer des profits sur le court terme. À noter que sans eux, la bourse ne pourrait
pas fonctionner, puisque ce sont leurs nombreux échanges qui apportent de la liquidité
au marché (cf. « Pourquoi les spéculateurs sont-ils nécessaires à la bourse ? »).
La croissance sur le long terme d’une entreprise ne les intéresse pas spécialement. Ils
profitent seulement des mouvements du marché à court ou moyen terme, aussi bien d’une
hausse que d’une chute. Souvent, ils n’achètent même pas les titres au sens « physique »
du terme et ils misent simplement entre eux sur le futur de la courbe de prix. Ce sont les
fameux produits dérivés si décriés pendant la crise de 2008.
Mais il faut savoir que ce n’est vrai qu’en partie, car il existe aussi deux sortes de
produits dérivés : ceux qui ne sont pas dangereux pour l’économie, et ceux qui sont au
contraire très nocifs.
Et ce sont ces derniers qui ont posé problème durant la crise. On ne parlera donc pas
de ces produits nocifs dans cet ouvrage : on peut tout à fait spéculer en bourse, tout
en ayant une éthique.
En revanche, nous parlerons plus en avant des CFD : contract for difference.
L’activité du trader est plus risquée que celle de l’investisseur à long terme, mais elle
est aussi nettement plus rentable. C’est un métier qui ne craint pas (ou très peu) les «
crises » : ce sont au contraire des opportunités de gagner de l’argent en vendant à
découvert. Cependant, les crashs violents restent dangereux pour tout le monde.
Les traders sont soit institutionnels (les banques, les fonds d’investissement) soit
freelances (NCP : négociant en compte propre, comme moi-même). Chez les
freelances, il y a encore 2 catégories : les professionnels (qui vivent de leur activité)
ou encore les amateurs ou particuliers (ce que l’on appelle les «boursicoteurs»).
Les market makers (les « faiseurs de marchés ») sont les entreprises qui permettent à
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la bourse de fonctionner. Ils mettent en liaison tous les acteurs cités précédemment. Ce
sont les courtiers, les fournisseurs de plateformes informatiques ou toute autre solution
d’accès et d’analyse du marché. Ils font le lien entre les traders (c’est-à-dire vous) et le
marché (NYSE, Euronext, etc.) en permettant la transmission des ordres de bourse.
C’est votre interlocuteur quand vous travaillez en bourse. C’est pour cela qu’il est si
important de bien choisir votre courtier.
Les market makers sont donc les seuls qui ne perdent jamais d’argent en bourse. Ils
s’occupent de vendre « les pelles et les pioches » dans la ruée vers l’or...
La seule chose qui fait vraiment bouger un cours de bourse est la différence entre l’offre
et la demande.
Cette différence peut être conditionnée par l’état « perçu » d’une entreprise, mais ce
n’est qu’un facteur parmi d’autres.
Une entreprise en bonne santé peut tout à fait voir son cours baisser, et à l’inverse, une
entreprise en moyenne/mauvaise santé peut voir son cours augmenter pour d’autres
raisons que son état financier et économique.
S’il y a plus d’acheteurs que de vendeurs (la demande est donc supérieure à
l’offre), les vendeurs ont le pouvoir, ils haussent donc les prix : le cours monte.
S’il y a plus de vendeurs que d’acheteurs (l’offre est supérieure à la demande), les
acheteurs ont le pouvoir, ils baissent donc les prix : le cours descend.
Prenons l’exemple d’un vendeur de glaces : il fait extrêmement chaud et il n’a aucun
concurrent dans la rue. Il peut alors vendre ses glaces très cher parce qu’il sait qu’il
représente une offre qui est très peu importante (puisqu’il n’y a aucun autre vendeur
de glace dans son secteur).
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En face par contre, la demande est très importante, puisqu’il fait très chaud et que les
gens vont acheter des glaces, même si celles-ci sont très chères.
Si au contraire il y a quinze vendeurs de glace dans la rue, alors qu’il y a très peu
d’acheteurs potentiels, les vendeurs de glaces vont forcément baisser les prix pour
essayer d’attirer le peu de clients qu’il y a (cf. « Étude de cas pratique : comprendre
l’offre et la demande »).
Bien entendu, il y a une certaine corrélation entre la santé d’une entreprise et son
cours. Si une entreprise se porte bien, il y aura alors beaucoup d’acheteurs qui
souhaiteront acheter les actions de cette entreprise, ce qui va tirer les cours vers le
haut.
C’est parce que ce qui dirige la cotation n’est pas la valeur d’une entreprise ou d’une
économie, mais la différence entre l’offre et la demande. On observe alors un
phénomène cyclique récurrent entre les bulles et les crises.
C’est aussi pour cela qu’une économie en général et la bourse en particulier (qui est le
reflet de l’économie), progressent avec un phénomène de creux et de sommets, un peu
comme un écran d’oscilloscope.
À certains moments, le prix d’une action va monter sans aucune logique, juste par effet
« d’emballement ». Des acheteurs commencent à acheter pour X raisons, ce qui tire les
prix vers le haut. La hausse du prix attire alors d’autres acheteurs qui souhaitent profiter
de la montée.
Cela crée alors un effet « boule de neige » qui peut perdre le contrôle et entraîner une
bulle. Une fois que le prix est au plus haut, tous les acheteurs ont acheté et il n’y a plus
de vendeurs, le prix redescend.
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Pour résumer en un schéma :
Il est très important de pratiquer ce que j’appelle une « veille documentaire active »,
mais il faut bien différencier l’information documentaire (pour apprendre des choses
sur la bourse), de l’information qui est simplement de l’actualité du quotidien qui a une
très faible valeur ajoutée.
Je vous parle ici de veille informative. Vous devez continuer à vous informer sur le
fonctionnement de la bourse, à vous instruire sur le trading et sur d’autres choses en
général. Mais notez que suivre les annonces de résultats, ou les actualités de ce type
peut rapidement vous inonder d’informations, sans pour autant vous aider en quoi que
ce soit en trading.
Je vais donc vous présenter quelques ressources pour effectuer une bonne veille
informative d’un point de vue documentaire, et dans un second temps, je vous
donnerai les outils pour faire cette veille documentaire.
- Pour le forex (le taux de change entre les devises internationales), il y a un site de
référence. Je ne vous en présente pas d’autres, car celui-ci est très complet et orienté
d’un point de vue pédagogique. D’ailleurs, les sites que je vais vous présenter ne sont
pas uniquement orientés vers l’actualité, mais aussi dans l’explication et l’analyse des
concepts.
Si vous débutez, passez du temps à vous familiariser avec ce type d’article et la culture
financière. Lisez des analyses pour comprendre le raisonnement des professionnels et
adopter vous-même ce mode de réflexion.
Privilégiez également les articles aux analyses vidéo qui ont une très faible valeur
ajoutée, sauf si c’est une analyse graphique : une personne explique alors son
interprétation du graphique, et ce qu’elle pense par rapport à cela.
Vous y trouverez la liste de toutes les publications des résultats économiques de tous les
pays du monde. Évidemment, les pays qui vont vous intéresser dépendront de la devise
que vous traitez.
Exemple : si vous tradez l’EUR/USD, les informations qui vont vous intéresser seront
celles qui se rapportent à la zone Euro, et celles qui se rapportent aux États-Unis.
Tous les jours et durant toute la journée, vous trouverez dans le calendrier des
publications officielles sur divers types de résultats économiques : prix à la
consommation, PIB, etc. La nature de ces publications ou leur orientation (positive ou
négative) n’est pas ce qui nous intéresse. Par contre, on va faire particulièrement
attention aux indicateurs de volatilité, qui sont ici représentés par des points
d’exclamation (cf. « Bien utiliser un calendrier économique »).
Historiquement, on a constaté que quand certains de ces chiffres sont publiés, il y a une
volatilité plus ou moins importante sur le marché des changes. Par exemple, la volatilité
la plus importante est signalée ici par trois points d’interrogation.
Qu’est-ce que la volatilité ? C’est lorsqu'une cotation se met à bouger très violemment
et très rapidement. Cela peut être à la hausse, à la baisse, et même, ni l’un ni l’autre : le
prix chute très fortement, puis remonte très fortement, plusieurs fois de suite.
La volatilité est donc l’amplitude sur laquelle le prix va évoluer sur une durée de temps
donnée. Si un prix augmente sur une échelle de six mois, il n’y a pas forcément de
volatilité même si l’amplitude est importante.
Ce sont ces évènements qui vont nous intéresser, parce qu’il y a une forte probabilité
qu’au moment de l’annonce, le prix évolue de façon brutale et incohérente.
Et on ne veut surtout pas être positionné sur les marchés pendant ces moments-là.
Si vous êtes sur un horizon d’investissement long terme, cela n’a pas vraiment
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d’importance, mais si vous faites du trading très court terme (vous ouvrez des positions
que vous fermez dans la journée) il est préférable de ne pas ouvrir de position pendant
les annonces.
Si vous avez des positions ouvertes et que celles-ci sont très peu gagnantes ou
perdantes, il est alors préférable de les clôturer pour éviter qu’elles évoluent
subitement en votre défaveur, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour votre
capital.
Le problème n’est pas que le prix monte ou baisse. Mais pendant une annonce, le
courtier ne pourra pas forcément clôturer votre trade avant plusieurs secondes, à cause
d’un manque de liquidité.
Si tout le monde se met à acheter ou vendre d’un coup, le courtier ne pourra pas
toujours trouver la contrepartie immédiatement et cela peut lui prendre plusieurs
dizaines de secondes. Et pendant ce temps-là, le cours continue d’évoluer et cela peut
être en votre défaveur : votre trade peut alors se clôturer au-delà de la limite que vous
aviez fixée.
Il faut éviter les nouvelles économiques à 3 points d’exclamation. Vous fermez vos
positions court terme et vous n’en ouvrez pas de nouvelles avant et pendant ces
annonces.
Cela signifie que s’il y a une annonce à 13h30, vous devez clôturer vos positions à
partir de 13h15 et reprendre ensuite vers 13h45 environ. Si vous tradez sur le forex,
vous devez garder ce calendrier ouvert de manière à pouvoir le consulter à tout
moment.
À noter que vous pouvez également créer des filtres pour trier uniquement les annonces
des pays qui vous intéressent. Vous pouvez aussi recevoir des alertes sonores.
- Dernières infos : c’est le flux d’actualités qui est résumé sur la page d’accueil
- Analyses : seules les analyses sont triées. Vous pouvez en plus choisir si vous
préférez les analyses faites sur un plan technique, fondamental, en vidéo, etc.
Au lieu de vous informer sur les avantages et inconvénients de chaque courtier, ils
cachent en réalité des liens affiliés. Chaque fois qu’un client potentiel va cliquer
dessus, le site perçoit une commission. Et plus les commissions provenant d’un courtier
sont nombreuses et plus celui-ci remonte vers la première position de la liste du site qui
vous le propose.
De même, ne choisissez jamais un courtier parce que vous avez vu l’une de ses
publicités sur une page internet. Ce n’est pas un gage de qualité, bien au contraire.
Donc, méfiez-vous !
Page d’accueil de la version anglophone : c’est à peu près la même chose que pour la
version française. Cependant, vous y trouverez un onglet supplémentaire : « Education
».
Si vous ne maîtrisez pas l’anglais, c’est une bonne façon de vous améliorer : vous
cherchez simplement dans le traducteur les mots que vous ne connaissez pas pour
améliorer votre vocabulaire.
Passons maintenant aux sites pour le marché des actions. Je vais également vous
recommander un site en français et un site anglophone :
Vous le connaissez probablement déjà. C’est le site internet du magazine papier qui est
très connu. Si vous ne l’avez jamais acheté, je vous le recommande. Cela parle
d’entrepreneuriat, d’économie ou de bourse de manière très pédagogique. Le site
internet est également très bien et traite de sujets variés comme les finances
personnelles, l’immobilier, retraite, etc.
Comme pour FX Street, vous trouverez de l’information sur l’actualité de base, mais
aussi de vrais dossiers et analyses d’un point de vue de culture financière tout autant
que sur la bourse.
En cliquant sur l’onglet « Bourse », vous trouverez les cotations, le palmarès des
actions, un comparateur de comptes titres, etc. :
Vous y trouverez des vidéos, des guides, un dictionnaire avec de nombreuses définitions
et il y a aussi un système de cours gratuits.
Notes : quand vous arrivez sur le site, faites attention à ne pas basculer d’une page à
l’autre sans arrêt. Comme sur Wikipédia, il est très facile de perdre de vue l’idée de
départ et au lieu d’apprendre ce que vous vouliez apprendre, vous « sautez » d’une
explication à une autre en cliquant sur les liens du texte, ce qui est contre-productif.
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Pour éviter que cela ne vous arrive, je vous conseille d’ouvrir simplement un nouvel
onglet avec la définition qui vous intéresse, tout en gardant votre premier texte sous les
yeux.
Pour ouvrir un nouvel onglet facilement, il vous suffit de cliquer sur : CTL + clic gauche
de la souris directement sur le lien.
Vous finissez de lire votre premier texte, puis vous pouvez ensuite consulter les autres
articles que vous avez mis de côté dans les onglets séparés.
Fuyez les « pure player » d’actualité qui vont vous inonder d’informations économiques
contradictoires à longueur de journée.
D’une manière générale, il n’est jamais bon de s’informer chez les courtiers.
L’information que vous recevrez va toujours être partielle. Leur objectif est de gagner
de l’argent. Ils vont tout faire pour vous inciter à passer le plus de trades possible, et ce
ne sera pas nécessairement de la manière la plus réfléchie.
Vous ne pourrez pas trier correctement l’information et savoir quelles sont les
actualités à retenir ou non.
Si vous ne le connaissez pas encore, voici l’outil qui va changer votre vie pour la veille
informative : cet outil, c’est le lecteur de flux RSS.
Le principe est de rassembler le contenu de tous les blogs et sites qui vous
intéressent en une seule page !
Ainsi au lieu de consulter de nombreux sites chaque jour un par un pour voir s’il y a de
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nouveaux articles, vous allez pouvoir les lire d’un seul coup, un peu comme on lit ses
nouveaux messages dans sa boîte email chaque matin.
C’est très utile et cela fait gagner énormément de temps. Le lecteur va compiler en un
seul endroit l’intégralité des articles qui sont émis par les différents sites internet
auxquels vous êtes abonné.
Il y a de très nombreux flux RSS, mais ils n’ont pas tous la même qualité. Je vais donc
vous orienter sur l’un d’entre eux qui est parmi les meilleurs au monde.
Il s’appelle Feedly. C’est vraiment LE lecteur de flux RSS nouvelle génération. Il est
compatible avec n’importe quel dispositif : smartphone, tablette et ordinateur.
Une fois que vous avez créé votre compte, vous pourrez parallèlement installer Feedly
sur tous vos dispositifs avec ce même compte. De plus, tout est automatiquement
synchronisé dès lors que vous procédez à une modification depuis l’un de ces
dispositifs.
Il est en anglais, mais vous verrez qu’il y a très peu de texte en anglais et que cela ne
vous posera aucun problème une fois que la procédure d’inscription sera terminée.
Vous allez ensuite commencer à vous créer un compte en cliquant sur le bouton « Build
my feedly » :
RSS est un protocole informatique qui permet de donner la liste et de mettre à jour, la
liste de tous les articles qui sont produits sur un blog ou un site internet.
Vous pouvez par exemple copier/coller l’adresse de capital que je vous ai donné :
http://www.capital.fr/
Une fois que vous avez validé en cliquant sur le bouton d'entrée de votre clavier, vous
verrez apparaître une liste de résultats.
Vous pouvez aussi simplement noter une thématique dans la barre de recherche et non
une adresse mail, par exemple « bourse ». Vous aurez alors une autre liste de résultats.
À partir des résultats, vous pouvez cliquer sur un titre en haut de chaque vignette pour
accéder à la liste des articles correspondants au sujet.
Vous pouvez aussi vous abonner à « tout le fil » (pour recevoir tous les nouveaux
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articles sur votre lecteur de flux), ou à plusieurs catégories particulières.
Pour cela il vous suffit de cliquer sur le petit « + » dans le résultat qui vous intéresse :
Vous devrez terminer votre inscription en vous connectant avec votre compte Gmail,
Facebook, etc. Il vous demandera une confirmation : cliquer sur « accepter ».
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Vous avez à présent votre compte Feedly. Vous verrez apparaître dans le menu de
droite, le site que vous venez de rentrer. Il va alors vous proposer de le ranger. Vous
pourrez créer différentes catégories pour faciliter votre classement, au fur et à mesure
que vous entrerez de nouveaux sites.
Vous pouvez ensuite personnaliser encore davantage votre page, aussi bien en termes de
contenu que de présentation. Pour cela vous pouvez cliquer sur le petit rouage en haut à
droite de la page et choisir le mode de présentation qui vous convient le mieux.
Si vous choisissez par exemple la présentation par titres, vous aurez, comme dans une
boîte mail, une liste avec les titres de tous les nouveaux articles publiés par vos sites
préférés.
C’est très pratique pour les sites comme Capital qui publient beaucoup d’articles. En
revanche, pour les petits sites, le mode d’affichage « Magazine » est plus convivial. Si
vous ne voulez afficher que les résultats d’un seul site, vous pouvez simplement cliquer
sur celui qui vous intéresse dans votre liste de sites classés à gauche. De même si vous
voulez seulement afficher les résultats d’une seule des catégories que vous avez créées.
Les chiffres qui apparaissent en face des noms des sites ou des catégories
correspondent au nombre d’articles en attente de lecture.
Enfin, vous pouvez aussi gardez les articles que vous désirez lire plus tard pour éviter
qu’ils ne se perdent au fil de la journée dans la liste : en passant sur l’article avec la
souris, vous verrez apparaître juste en dessous les commandes « hide »(cacher) et «
save » (sauvegarder). Pour les retrouver plus tard, vous n’aurez plus qu’à aller dans le
menu de gauche et à cliquer sur « saved for later ».
Ce ne sont là que quelques fonctions, mais vous en avez beaucoup d’autres. À vous de
voir celles qui peuvent vous être utiles, même si celles que je viens de vous présenter
sont déjà amplement suffisantes.
Je vous ai expliqué comment faire des recherches. Vous devez maintenant mettre cette
théorie en pratique et passer plusieurs heures cette semaine à vous informer sur les
définitions des mots, lire des articles, etc.
Documentez-vous : sur internet, mais aussi en achetant des livres généralistes sur le
sujet.
Je vous conseille d’aller faire un tour sur Amazon : contrairement aux magasins de type
Fnac, vous aurez déjà les avis des lecteurs et donc la possibilité de choisir les
meilleurs ouvrages.
Pour vous aider, vous trouverez une liste de lectures conseillées ici : https://www.en-
bourse.fr/livres-bourse/
Vous trouverez aussi bien des livres en français qu’en anglais, qu’ils soient sur le
trading, la bourse ou sur des sujets plus généralistes comme l’économie, mais aussi la
psychologie.
Cette liste n’est pas exhaustive et il y en a bien d’autres. Mais c’est parce que je les ai
lus moi-même que je sais que je peux vous les recommander.
Vous pouvez trouver étrange de lire un livre qui vous conseille d’en lire d’autres :
rappelez-vous que je suis là pour vous apprendre à être rentable en 6 semaines, pas
pour vous expliquer le fonctionnement de la bourse en long et en large pendant 200
pages !
Contenu avancé :
Si vous utilisez déjà un autre lecteur de flux RSS, vous n’êtes cependant pas obligé d’en
changer à partir du moment où il est récent et mis régulièrement à jour.
Une petite astuce pour vérifier si votre lecteur de flux n’est pas obsolète : vérifiez de
pouvoir l’utiliser avec un autre dispositif que votre ordinateur (tablette ou smartphone).
Si ce n’est pas le cas, cela signifie que les développeurs ont arrêté de travailler dessus
et cela risque de vous poser quelques problèmes. Au-delà de la maîtrise de l’outil, vous
prendrez surtout l’habitude de vous informer tous les jours. Vous devez ensuite
apprendre à optimiser vos sources. Soyez curieux et continuez à découvrir de nouvelles
sources d’informations. C’est un processus permanent.
Donc, optimisez vos sources d’information en deux étapes : la première est d’ajouter du
contenu, la seconde est de trier ces nouvelles sources pour ne garder que les plus
intéressantes.
Formations :
- Rentier Pro
Le mythe du Trader sorti de HEC à qui tout a toujours tout réussi en prend pour son
grade.
Il est bien vrai que je ne corresponds pas vraiment aux stéréotypes de toute façon.
Avec mes économies donc, je décide de partir faire un voyage à l’étranger. Je ne suis
jamais parti en voyage de ma vie : manque d’argent, manque d’esprit d’aventure,
manque de tout.
Je me dis que quitte à tout plaquer, autant le faire vraiment, et prendre du recul sur ma
vie en l’accompagnant d’une expérience originale. Direction les USA pour 3 semaines.
Aucune inspiration, les billets pour la Floride sont les moins chers, et un ami est
disponible pour m’accompagner en Juillet.
Moment de flottement.
A posteriori, il est facile de se dire qu’on a pris la bonne décision, mais sur le
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moment, le doute s’installe.
Suis-je en train de ruiner ma vie ? Vais-je m’aliéner tous mes proches pour rien ? Est-ce
que je vais me retrouver à faire la manche sur le trottoir ?
Dans un changement de vie, quel que soit l'âge et quel que soit le changement, c’est
toujours le moment le plus difficile. Le moment ou l’inertie de la situation actuelle pèse
de tout son poids sur vos épaules pour vous faire reculer.
“Regarde, le statu quo est plus confortable et moins dangereux”.
Pourtant, il y a cette sensation étrange qui me dit que le véritable danger, c’est de ne
pas changer et de ne rien risquer.
Après quelques engueulades et nuits sans sommeil, je tiens bon, et je m’envole pour
Miami 2 mois plus tard.
Si vous débutez ou presque, la bourse doit vous apparaître comme un immense océan
d’informations et de possibilités. Et dans ces conditions, il est facile de se noyer…
La première étape pour y voir plus clair, c’est de choisir un marché sur lequel vous
souhaitez trader et de ne plus en changer.
Le but n’est pas de connaître tout sur tout, mais de mieux maîtriser que les autres les
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quelques valeurs que vous tradez : vous devez être un spécialiste.
Si vous voulez être efficace en bourse, il vaut mieux très bien maîtriser 3 ou 4 actions,
paires de devises, etc. plutôt que de mal maîtriser un grand nombre de valeurs. Ce que
l’on recherche n’est pas de trader sur tous les marchés à la fois, mais de faire de
l’argent. Et pour faire de l’argent, vous devez bien connaître le marché sur lequel vous
allez opérer.
C’est seulement à ce prix que vous pourrez développer une intuition gagnante : à force
de regarder les courbes de quelques valeurs, jour après jour, vous finirez par les «
sentir ». Vous allez les connaître, connaître les comportements probables par rapport
aux diverses situations.
Ce sont ces petits détails qui feront la différence avec tous ceux qui tradent sans
connaître les valeurs. Même s’ils ont une bonne stratégie pour entrer en position, c’est
de bien connaître les spécificités de chaque valeur qui fera la différence entre gagner ou
non de l’argent.
Pour vous aider à choisir, voici un tour d’horizon de différents marchés que j’ai
sélectionnés pour vous. Bien que ma méthode soit compatible avec n’importe lequel,
ceux-là y sont particulièrement adaptés.
Dans un deuxième temps, je vous conseillerai quelques courtiers parmi les meilleurs
pour trader sur ces marchés.
Chaque monnaie a une cotation par rapport à une autre, par exemple : 1,25 dollar pour 1
euro. C’est le fameux taux de conversion qui s’applique quand vous partez à l’étranger.
Mais ce taux de change fluctue en permanence, en fonction des échanges qui se font au
niveau mondial. Plus des étrangers achètent de l’euro par exemple, et plus son taux de
change augmente par rapport aux autres monnaies.
Donc une monnaie n’a pas de valeur en tant que telle, mais par rapport à la valeur que
l’on accorde en parallèle à une autre monnaie.
Cela signifie que si avec des Dollars, vous voulez acheter 1 €, vous devrez dépenser
1,32451 $.
À savoir également que le taux de change donné est toujours celui de la deuxième
devise qui vient dans la paire : l’Euro/Dollar est exprimé en Dollar par exemple.
Je parle de la convention pour le trading. Dans les aéroports, vous trouverez les taux
de change dans les 2 sens, parce que vous ne souhaitez pas forcément faire la
conversion dans le même sens selon la devise que vous voulez échanger.
Supposons que vous anticipez une baisse du cours de l’Euro/Dollar. Avec 1 €, vous
obtenez 1,32 $ dans un bureau de change. Le lendemain la cotation a baissé à 1, 31 $.
Vous retournez alors au bureau de change pour échanger cette fois vos 1,32 $ en Euro.
Vous n’aurez plus 1 € en échange, mais peut-être 1,01 €. Cela semble peu, mais en
réalité, vous avez réalisé un bénéfice de 1%.
Et si au lieu de 1 € vous aviez échangé 100.000 €, vous auriez fait un bénéfice de 1.000
€ en une seule journée. Et même si vous n’avez que 1.000 €, et que vous faites 1% de
profit par jour, vous multipliez votre capital par 13 au cours d’une année !
Le matin, c’est la même chose : vous ne pourrez pas forcément placer des ordres avant
de partir travailler parce qu’il sera encore trop tôt. Alors que sur le forex, vous pouvez
trader à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit durant la semaine.
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Le deuxième avantage de cette cotation 24/24, c’est que vous n’aurez pas de problème
de gap. Le gap se produit quand une cotation s’arrête puis reprend soit le lendemain
matin, soit le lundi matin, juste après le week-end (cf. « Comment ENFIN en finir avec
la peur des gaps »).
Ce qui peut se passer, c’est qu’une valeur (ex : une action) peut terminer à un certain
niveau de prix, par exemple le mardi soir, et démarrer le lendemain matin à un niveau
complètement différent. Et ce genre de « saut » peut vous prendre au dépourvu et vous
faire perdre de l’argent.
C’est un problème que vous n’aurez pas en semaine sur le forex. Il y aura quelques gaps
le lundi matin, mais ils sont beaucoup moins importants que sur le marché des actions et
il y en a aussi beaucoup moins au total, puisque vous échappez déjà à tous les gaps de
la nuit durant la semaine.
- Sur le forex, vous pouvez miser aussi bien à la hausse comme à la baisse : il n’y a
aucune problématique de vente à découvert comme l’on peut avoir sur les actions, car
vous êtes toujours en train d’acheter une monnaie et d’en vendre une autre en même
temps.
C’est un marché totalement symétrique. Lorsque le taux baisse, on n’est pas dans une
logique de dégradation économique. De même, on n’est pas dans une logique
d’amélioration économique lorsque le taux de change augmente.
Si le taux de change Euro/Dollar monte, cela signifie que les investisseurs considèrent
que la zone Euro est plus « digne de confiance » que la zone américaine.
Ils achètent plus d'Euro et vendent plus de Dollars, ce qui fait monter le taux de change.
Et si le taux de l’Euro/Dollar baisse, cela signifie alors que la zone américaine est
favorisée sur le marché. Mais, en aucun cas cela ne représente la force ou la faiblesse
d’une économie.
Miser à la baisse sur une paire de devises ne pose donc aucun problème éthique,
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puisque cela ne va pas entraîner la faiblesse de l’économie d’un pays (c’est même
souvent le contraire).
- Contrairement aux actions, aucun délit d’initié ne peut être possible : c’est lorsque
des professionnels ont des informations que les autres investisseurs n’ont pas. Ils se
servent ensuite de ces informations pour passer des ordres avant tout le monde.
Exemple : un cadre très haut placé dans une entreprise cotée sait qu’il va y avoir une
publication des résultats du trimestre de sa société. Il sait également que ces résultats
sont très mauvais.
C’est bien entendu interdit par la loi, mais cela arrive malheureusement de temps en
temps.
Sur le marché des changes, cela n’est pas possible : c’est un marché mondial et
gigantesque. Il n’y a pas de prévisions possibles comme pour les résultats des
entreprises par exemple.
Si vous travaillez pour le gouvernement français et que vous apprêtez à publier les
chiffres du PIB français, connaître les résultats à l’avance ne vous sera de toute façon
d’aucune utilité, car même avec plusieurs millions d’Euros sur votre compte, vous ne
ferez pas bouger les cours. D’autre part, la publication d’un résultat n’entraîne pas
forcément une évolution forte de la cotation dans un sens ou dans l’autre. Les
mécanismes sont beaucoup plus complexes que cela.
Vous avez donc toutes les chances de gagner sur le marché du forex, puisqu’une
personne ayant plusieurs millions de plus que vous dispose exactement des mêmes
éléments informatifs que vous.
Par conséquent, que vous vouliez en acheter/vendre 10, 20, 100...vous trouverez une
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contrepartie qui souhaite acheter quand vous souhaitez vendre et inversement.
Sur les valeurs qui sont peu liquides- par exemple les actions sur les small caps- même
si vous repérez une opportunité d’achat ou de vente, votre ordre ne pourra pas
s’exécuter si personne en face ne souhaite vendre ou acheter. Et si l’ordre s’exécute
finalement, cela risque d’être avec beaucoup de retard et donc, à un niveau de prix
différent de celui que vous espériez.
Sur le forex, vous n’aurez jamais un tel problème, du moins, sur les paires de devises
principales.
Le seul « inconvénient » est que vous avez moins de choix au niveau des valeurs que sur
le marché des actions. Vous disposez environ d’une dizaine de paires de devises contre
des dizaines de milliers de titres pour les actions. Les autres paires de devises dites «
exotiques » sont à éviter. Ce sont des paires composées de devises de petits pays : vous
serez alors confronté à des problèmes de liquidités et à des frais très élevés (cf. «
Tradez-vous les paires exotiques ? »).
Autre petit inconvénient : ce marché n’est pas du tout « intuitif ». Le marché des actions
est poussé en grande partie par le comportement des investisseurs comme la peur,
l’avarice, l’euphorie...
De plus, sur le marché des actions, vous pouvez réaliser une analyse économique sur
une société. Si vous désirez acheter une action, vous pouvez consulter les comptes de
résultat et la comptabilité de cette société pour voir si elle est en bonne santé, si elle a
des dettes, quels sont ses projets, etc.
Tous ces éléments vous aident à faire des choix si vous souhaitez investir sur le
moyen/long terme.
Mais pour une zone économique comme la zone Euro, vous ne pouvez pas faire de
comptabilité.
Pour faire simple, c’est un produit financier qui se négocie sur un marché de «gré à
gré», directement entre les acheteurs et les vendeurs, sans passer par une « unité
centrale ».
Sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un autre produit financier «de base»
(actions, indices...) appelé le sous-jacent.
L'une des formes de dérivé que je trouve parmi les plus pratiques, est le contract for
difference, soit, le CFD.
Le CFD dérive de la valeur d’une action (d’un indice, ou d’une matière première...),
mais au lieu de devoir réellement acheter l’action, vous misez simplement sur le futur
de la cotation de cette action.
Si vous misez à la hausse et que la cotation augmente, vous gagnez de plus en plus
d’argent, mais si elle baisse, vous en perdez. Et inversement si vous misez à la baisse,
car contrairement aux actions classiques, vous pouvez miser aussi bien à la hausse qu’à
la baisse avec les CFD.
L’énorme avantage, c’est qu’en plus de pouvoir miser aussi bien à la hausse qu’à la
baisse, les frais de commission sont très faibles, car vous n’achetez jamais directement
l’action.
De plus, vous pouvez utiliser un effet de levier, dont je parlerai plus tard dans ce livre.
Pour l’instant, sachez simplement qu’il s’agit d’une technique qui permet de
démultiplier votre capital : si vous avez un faible capital, grâce à l’effet de levier vous
pourrez miser comme si vous aviez un gros capital.
De plus, contrairement au forex, il y a des gaps tous les matins, et des frais de
"rollover" qui sont facturés chaque jour, ce qui en fait un produit adapté pour des
positions de quelques semaines maximum. Si vous détenez une position ouverte au-delà
de la clôture du soir, le courtier va donc vous ponctionner un petit pourcentage de frais
(cf. « Définition d'un CFD, et comment s'en servir »).
- Choisissez principalement des « blue chips », c’est-à-dire, des actions de très grandes
entreprises uniquement, car plus il y a d’actionnaires, plus il y a de transactions et
moins le cours est manipulable (cf.« Que sont les blue chips ? »).
- Si vous ne pouvez trader que le soir, choisissez des actions américaines, la clôture des
cours se faisant à 21h, voire plus tard si votre courtier les indexe sur les contrats
futures.
Enfin, d’un point de vue moral, quand vous misez à la baisse, il n’y a aucun risque de «
flinguer » une entreprise (de toute façon vous n’en auriez pas les moyens) puisque votre
pari n’a aucune incidence sur la cotation de l’action réelle.
Elle en a seulement sur le portefeuille de ceux qui ont misé à l’inverse de vous et qui
se sont trompés !
Un dividende est une rente annuelle que vous allez tirer de l’achat d’actions. Chaque
année la société calcule si elle a fait ou non des bénéfices une fois qu’elle a payé
Si elle a réalisé des bénéfices, une partie de ces derniers sera redistribuée aux
actionnaires pour un montant qui peut être variable et qui est voté par l’assemblée
générale annuelle (cf. « Assemblées générales des actionnaires : est-ce vraiment utile
d’y aller ? »).
Certaines sociétés vont donc être très généreuses et reverser une grande partie de leurs
bénéfices aux actionnaires et d’autres, vont reverser une part moins importante : mais
les deux ont des avantages et des inconvénients.
Si une société reverse une trop grande partie de ses bénéfices à ses actionnaires, elle
n’a plus d’argent pour investir et se développer davantage. Sur le long terme, cela va
pénaliser la croissance de l’entreprise et qui du coup fera moins de bénéfices et pourra
alors moins reverser de dividendes aux actionnaires.
Inversement, une société qui reverse peu de dividende pourra réinvestir ses bénéfices,
mais les actionnaires risquent de se désintéresser de cette action s’ils voient que leur
rente n’est pas assez élevée. Cela va alors faire baisser le cours de l’action et les
conséquences économiques sur le long terme seront aussi mauvaises pour l’entreprise.
Les actions classiques sont un bon produit si vous n’avez que quelques minutes, ou
quelques dizaines de minutes par jour à consacrer à cette activité pour débuter.
Les espérances de gains se réaliseront à plusieurs mois voire plusieurs années, mais en
contrepartie vous toucherez des dividendes (contrairement au forex et aux CFD).
Attention :
Il est possible d’utiliser des techniques spéculatives décrites dans ce livre sur les
actions, mais vous ne pourrez pas utiliser l’effet de levier décrit dans la partie
Money Management.
Il vous faudra alors utiliser des échelles des temps qui permettent de conserver une
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action plusieurs semaines du fait des frais de transaction plus élevés.
Une exception cependant : les actions éligibles au SRD, qui permettent un petit effet de
levier, mais uniquement sur quelques titres.
De plus, les frais du marché action sont aussi beaucoup plus élevés que ceux du forex
ou des CFD. C’est pour cela qu’il est préférable de se positionner sur le moyen/long
terme avec les actions : vous diminuez les commissions prélevées par le courtier.
Sachez aussi que vous pouvez échapper à une imposition fiscale forte en les achetant
dans le cadre d’un PEA ou d’une assurance vie, facilement ouvrables chez les courtiers
en ligne comme Boursorama ou Fortuneo.
Sachez que vous pouvez trader sur les actions, mais aussi les trackers et surtout les
ETF, appellation internationale pour nos «OPCVM».
Par rapport aux dividendes, vous les percevrez seulement si vous détenez les titres au
moins un an. Donc si vous achetez une action, vous devrez attendre au moins un an pour
pouvoir toucher des dividendes dessus.
Mais si ce système de rendement vous intéresse et que vous cherchez des idées
d’investissement sur le long terme (une fois par exemple que vous aurez réussi à
dégager des bénéfices à court terme), je vous conseille de suivre ma formation Rentier
Pro.
C’est une méthodologie complète pour devenir un investisseur long terme et savoir
comment faire fructifier vos économies en vue de devenir rentier.
Rappel :
Si vous achetez une action sur le marché européen, vous allez forcément passer par
Euronext, mais Euronext ne traite pas directement les ordres avec les traders (ce n’est
pas son « métier »). Il délègue ce travail aux courtiers.
Quand vous voulez passer un ordre (acheter ou vendre une action), le courtier récupère
votre demande pour le transmettre au marché financier. En échange de ce service, il va
prendre une commission qui peut prendre différentes formes en fonction du type de
marché et/ou de produits.
Exemple : Sur le forex, le courtier crée un « spread ». C’est un petit écart entre l’offre
de demande et l’offre d’achat.
Cette petite différence est ce que l’on appelle le spread et les courtiers forex se
rémunèrent généralement uniquement là-dessus (cf. « Comprendre le spread en 3 étapes
»).
Pour les CFD, ce sera un peu différent. Dans certaines situations, ils vont se rémunérer
sur le spread (notamment pour les CFD sur indice). Mais dans d’autres cas (ex : CFD
sur action), ils vont se rémunérer sur un frais fixe + un frais proportionnel à la taille de
votre ordre. Et si vous maintenez votre position au-delà de la fin de session, vous
devrez aussi payer des frais de rollover.
Comme le courtier doit emprunter auprès des banques pour laisser votre position
ouverte. Les banques lui facturent ce service, que lui-même répercute sur vos frais.
Choisir son courtier est une étape primordiale : il doit être honnête, fournir des outils
adaptés, ne pas être trop cher, et avoir le moins de soucis techniques possible.
Important :
Méfiez-vous aussi des courtiers qui vous proposent des bonus : ce sont des courtiers «
casino ».
Pour vous aider, servez-vous d’internet en tapant le nom du broker + avis : vous
trouverez alors plein d’opinions d’utilisateurs et verrez si le courtier est digne de
confiance ou non.
Si vous avez du mal à trouver des informations, cela veut probablement dire qu’il s’agit
d’un tout petit courtier qui n’est pas connu et vous devez également vous en méfier.
Préférez plutôt les courtiers importants qui ne peuvent pas se permettre de faire «
n’importe quoi », car ils sont très surveillés par les autorités des marchés financiers (cf.
« Comment bien choisir votre courtier »).
Avant de commencer, sachez que je ne suis pas affilié aux courtiers que je vais vous
donner en exemple. Cette liberté me permet de vous conseiller ou de vous déconseiller
des courtiers de manière totalement indépendante et impartiale.
De même, je ne suis pas responsable des problèmes que vous pourriez éventuellement
avoir avec ces courtiers. Je me permets de vous les présenter parce que je les ai testés,
qu’ils sont agréés et qu’ils sont sérieux.
Pour le forex :
- Oanda : http://fxtrade.oanda.co.uk/lang/fr/
- FXCM : http://www.fxcm.com/fr/
Oanda est le moins cher des courtiers sur le forex, au niveau mondial. Vous n’aurez pas
de problème de liquidité au vu du grand nombre de membres actifs. Il est compatible
avec Metatrader (outil que j’explique dans la section avancée de cette semaine)
C’est le leader mondial des CFD. D’ailleurs les CFD qui sont proposés sur
Boursorama passent par IG Market pour accéder au marché.
Il n’est pas compatible Metatrader, mais vous pouvez toujours faire vos analyses sur
leur logiciel qui est similaire.
- xtb.fr : http://www.xtb.fr/
- Saxobanque : ce sont les plus implantés dans le paysage francophone et ont une filiale
française.
- Boursorama : http://www.boursorama.com/
- Fortuneo.fr : http://www.fortuneo.fr/
Les deux poids lourds français font parfaitement l’affaire et ne vous poseront vraiment
aucun problème.
Remarque : Je vous envoie sur Metatrader 4, alors qu’il existe une version 5. Mais les
courtiers ne sont pas très réactifs et ne la proposent pas toujours, contrairement à la
version 4.
Pour ceux qui ne parlent pas anglais, c’est en fait la partie où vous pouvez télécharger
le programme pour votre ordinateur. Vous verrez d’ailleurs que vous pouvez choisir
plusieurs options : Windows, Mac OS, ou Linux.
Tout d’abord, vous avez une fenêtre qui vous propose d’ouvrir un compte :
À savoir :
Les comptes démo sont des comptes sur lesquels vous ne mettez pas vraiment
d’argent.
Lorsqu’il vous demande de remplir vos informations personnelles, vous n’êtes pas
obligé de mettre de véritables données.
- Cochez la case « j’accepte de recevoir les newletters » (comme vous n’avez pas
mis votre véritable mail, cela n’a pas d’importance »
Sont représentées ici par défaut 4 courbes de forex en mosaïque. Les cotations sont bien
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sûr en temps réel, et différents modes de représentations sont possibles.
Les petites courbes sous la courbe principale sont des indicateurs aidant à
l’interprétation de cette donnée « brute » qu’est l’évolution du prix.
Si c’est la première fois que vous installez un logiciel de trading, vous allez voir que
c’est beaucoup plus simple que cela en a l’air.
Il y a des informations dont vous n’avez pas du tout besoin au quotidien et que vous
pouvez immédiatement supprimer de l’écran.
En haut, vous avez les outils pour travailler sur les courbes :
Vous voyez différentes « sections » que vous reconnaîtrez facilement, car elles sont
précédées de sorte de petits pointillés alignés à la verticale.
Pour l’instant, les outils prennent de la place : cliquez et maintenez le bouton gauche de
la souris pour déplacer les «blocs » en haut, de manière à les aligner avec le reste.
L’idée est de laisser le plus de place possible pour le graphique.
L’étape suivant consiste à n’afficher qu’un seul graphique à la fois. Vous pouvez très
bien travailler sur plusieurs graphiques en même temps, mais pas en laissant plusieurs
fenêtres en miniatures les unes à côté des autres. Sinon, vous ne pourrez pas bien faire
vos analyses techniques.
Vous pouvez donc simplement agrandir l’une des fenêtres de prix. Vous verrez en
dessous du graphique des onglets correspondant au graphique affiché, mais aussi aux
autres graphiques. Vous pouvez donc très facilement passer de l’un à l’autre en cliquant
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sur l’onglet correspondant.
Je vais maintenant vous expliquer quels sont les différents éléments que vous voyez à
l’écran.
Vous pourrez alors avoir en permanence un graphique affiché sur un écran, et internet
sur l’autre.
Le graphique :
Vous verrez qu’en faisant bouger la molette de la souris sur le graphique, celui-ci se met
à défiler en avant ou en arrière. On va maintenant améliorer l’affichage.
Si vous voulez vous positionner à un endroit sur le graphique, par exemple, dans le
passé, à chaque nouvelle cotation, le programme va automatiquement vous ramener à la
dernière cotation. Donc si vous voulez voir un point en particulier, vous n’aurez jamais
le temps de le faire.
Faites un clic droit sur la souris pour voir apparaître un menu contextuel :
- Les chandeliers : les petites barres que vous voyez s’appellent des chandeliers.
C’est l’un des différents modes d’affichage d’évolution du prix de la valeur que vous
suivez.
Le prix évolue au fil du temps et c’est normal : sinon, il serait impossible d’investir sur
le marché boursier. Et le graphique trace l’évolution de ces changements de prix.
Pour l’instant, les chandeliers sont en vert avec l’intérieur en blanc ou noir. On va donc
utiliser des couleurs plus contrastées de manière à mieux lire le graphique.
Quelle est la différence ? Les chandeliers en blanc expriment une baisse du prix, alors
que les chandeliers en noir expriment quant à eux une montée du prix.
Pour changer la couleur des chandeliers, vous faites à nouveau un clic droit sur le
graphique de manière à faire apparaître le menu contextuel.
Concernant le fond, je vous conseille d’utiliser une couleur sombre, comme le noir.
Vous allez passer beaucoup de temps sur les écrans et une couleur foncée fatigue
beaucoup moins la vue, contrairement au blanc par exemple.
Pour le texte, le mieux est de laisser en blanc si vous utilisez un fond noir.
Ensuite :
- Barre baissière : c’est le contour des chandeliers baissiers. Mettez-le dans une autre
couleur, par exemple, en rouge.
Pour l’instant, ne touchez à rien d’autre pour les couleurs. Passez ensuite à l’onglet «
Général » :
Quand vous ouvrez un nouveau graphique, vous revenez sur « Modèle » du menu, et
vous descendez sur le nom que vous avez ajouté précédemment.
Le graphique change aussitôt d’affichage et vous retrouvez tous les paramètres que vous
avez choisis.
Il reste une dernière chose à faire pour terminer de bien préparer le graphique :
- Réglez la sensibilité sur 0 : cela vous facilitera les choses lors de la création des
objets.
Une fois revenu sur le graphique, les touches + et – du pavé numérique vous permettent
de zoomer et dézoomer.
C’est très utile dans certaines circonstances si vous désirez voir un peu plus de temps
sur le graphique. Cela vous permet notamment de revenir dans le passé pour voir de
quelle façon la valeur a évolué tout en gardant un œil sur le niveau de prix actuel.
Ainsi vous pouvez voir le niveau le plus haut/bas atteint dans le prix sur une période de
temps donnée.
Les heures d’en bas correspondent à l’heure de New York (selon le courtier sur lequel
est « branché Mt4).
Onglet affichage :
Il vous permettra d’ajouter ou de supprimer les différentes fenêtres qui apparaissent tout
autour du graphique :
Si vous voulez les faire réapparaître, vous pouvez donc cliquer sur l’onglet affichage,
mais aussi sur les symboles correspondants dans la barre d’outils :
Personnellement, j’enlève toutes les fenêtres quand je travaille : ainsi tout l’espace
disponible est réservé au graphique de prix.
Vous verrez qu’il y a beaucoup de choses en double entre les outils du haut et les
fenêtres. Vous utiliserez ce qui vous convient le mieux lorsque vous travaillez.
Plus votre indicateur et son paramétrage se rapprochent du grand public, plus vous
serez « connecté» au système décisionnel de la masse. Et en bourse, la majorité a
toujours raison, rappelez-vous : s’il y a plus de vendeurs que d’acheteurs, le cours
baisse, vous voulez donc être vendeur vous aussi.
Mais aussi en cliquant directement sur l’UT qui vous intéresse dans la barre d’outils :
Par exemple, si vous choisissez l’unité de temps H4, chaque chandelier correspond à 4
heures de temps.
Si vous modifiez l’unité de temps - par exemple H1- alors chaque période ne représente
plus qu’une heure de temps.
Notez que ce n’est pas la même chose que lorsque vous zoomez ou dézoomez, car le
graphique ne sera pas représenté de la même manière.
Vous devez adapter votre unité de temps à vos horaires : moins vous avez de temps pour
trader, et plus vous devez prendre une unité de temps élevée.
Attention :
Si vous voulez prendre des positions de plusieurs semaines ou plusieurs mois, vous
devrez alors vous positionner en D1 : chaque barre correspond à une journée.
Tout au début, vous trouvez le « mode curseur ». Cliqué par défaut, il vous permet
notamment de déplacer le graphique avec le curseur de la souris.
C’est très utile pour différentes choses comme pour mesurer vos profits, ou voir
l’amplitude de l’évolution du prix entre deux points.
Juste après le mode croisement, vous trouverez la touche qui vous permet de tracer des
lignes verticales.
Cela permet de délimiter une zone dans le temps en cadrant le prix entre deux de ces
lignes verticales. Cela peut-être le temps d’une session de trading par exemple.
La touche suivante vous permet quant à elle de tracer des lignes verticales. Je vous
expliquerai leur utilité plus tard (notamment, délimiter un niveau de prix).
Enfin, le troisième type de trait que vous pouvez tracer est la ligne de tendance. C’est
très important et je vais également y revenir plus tard. C’est une ligne qui n’est ni
horizontale ni verticale et que vous pouvez orienter comme bon vous semble.
Les deux touches suivantes n’auront pas d’importance (ce sont des indicateurs dont on
ne se servira pas dans cette formation).
Par contre, vous trouverez ensuite les touches qui vous permettent d’écrire sur le
graphique (très utiles pour noter certaines choses), et en dernier, une touche vous
proposant différents symboles.
Si vous faites un clic droit sur l’un des symboles, vous pouvez accéder aux propriétés et
changer leur épaisseur ou leur couleur.
Pour cela, faites un clic droit sur n’importe laquelle de ces valeurs. Dans le menu,
cliquez sur « Symboles » : en ouvrant les différentes catégories, vous trouverez
l’ensemble des valeurs proposées par le courtier.
Si vous souhaitez rajouter une valeur dans la liste d’observation du marché, vous devez
d’abord la sélectionner, puis cliquer sur « Montrer », à droite du tableau :
Dans la liste, en face de chaque valeur, vous verrez deux prix différents. Ils
correspondent au prix d’achat et au prix de vente.
Il y a une toute petite différence de prix entre les deux qui représente le prix que vous
allez payer si vous voulez acheter ou le prix que vous allez payer si vous voulez
vendre. La petite différence entre les deux n’est autre que la commission du courtier,
que l’on appelle le spread. C’est comme cela que se rémunère le courtier sur le forex :
il vous vend un peu plus cher et vous achète un peu moins cher que le prix du marché.
Navigateur :
- Le compte sur lequel vous êtes connecté : dans certains cas de figure, vous pouvez
même avoir plusieurs sous-comptes et vous connecter à plusieurs courtiers.
- Les indicateurs et les indicateurs programmés : ce sont des outils visuels qui vont
vous permettre de mieux analyser le graphique de prix.
Cela ajoute immédiatement l’indicateur sur le prix qui sera calculé en fonction de
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l’évolution de ce dernier.
Remarque : N’installez jamais un trop grand nombre d’indicateurs sinon vous perdez le
prix de vue (cf. « Combien d’indicateurs faut-il sur un graphique ? »).
Pour supprimer un indicateur du graphique, vous faites un clic droit dessus, et vous
cliquez sur « Supprimer indicateur ».
Terminal :
Lorsque vous cliquez sur terminal, une fenêtre apparaît en dessous du graphique. Vous y
trouverez divers onglets, notamment :
- Historique de compte : vous indique tous les trades que vous avez passés et que vous
avez clôturés
- Messagerie : c’est ici que vous trouverez des messages du courtier si celui-ci veut
vous informer de quelque chose
- Signaux : ce sont des stratégies automatiques. Je vous déconseille de les utiliser, car
vous ne connaissez pas les stratégies ni les personnes qui les ont créées.
Parmi tous ces onglets, très peu vous seront utiles. Il est donc inutile de vous servir de
tous : trading, alertes et messagerie sont les seuls dont vous vous servirez.
Connexion et déconnexion :
Le symbole en bas à droite de l’écran, vous indique si vous êtes ou non connecté :
Si vous n’êtes pas connecté, il vous suffit de cliquer dessus et de sélectionner l’option «
se connecter ».
Veillez bien à vous connecter pour que le graphique se mette à jour en temps réel.
Vous ne pouvez pas connecter Metatrader à un courtier qui vous propose des actions
classiques comme Fortunéo, Boursorama, etc.
De plus la liste des valeurs que vous fournit Metatrader dépend du courtier auquel vous
êtes connecté.
Donc si vous préférez trader sur les actions "classiques" (préférable si vous avez peu
de temps que vous souhaitez miser sur des échelles de quelques semaines à quelques
mois) il vous faudra plutôt utiliser Prorealtime pour faire vos analyses graphiques. Vous
aurez alors accès immédiatement à l’intégralité des actions du marché mondial.
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Prorealtime vous propose une version gratuite et une version payante, mais vous pouvez
déjà bien travailler avec la version gratuite.
Comme sur Metatrader, vous pourrez faire des analyses et les enregistrer. Vous pouvez
aussi le connecter avec des courtiers, et même créer un compte de trading Prorealtime.
- Après avoir validé les CGU vous arrivez sur la page de configuration de votre compte
Cette étape est un peu bizarre, et sera à refaire à chaque fois que vous lancerez le
logiciel.
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Selon le navigateur internet, cela ne se passera pas de la même façon.
Exemples :
- Sous Mozilla, il vous proposera « d’ouvrir avec » choisissez cette option et attendez
une vingtaine de secondes que le logiciel se lance.
Si le lancement prend un peu plus de temps que pour Metatrader, c’est parce qu’il n’y a
pas de logiciel à installer : Prorealtime fonctionne sous Java.
L’avantage est qu’ensuite, vous pouvez vous connecter depuis n’importe quel ordinateur
et retrouver tous les tracés que vous aviez enregistrés.
Utilisation de Prorealtime
Vous arriverez sur un écran qui ressemble à peu près à ça (cela peut changer en
fonction de la configuration):
Les choses sérieuses commencent. Par défaut il va vous afficher un peu tous les
modules. Je vous conseille de tous les fermer (sauf « Prorealtime complete, le petit
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avec le champ de recherche, car sinon vous fermez le logiciel !) et d’apprendre à les
découvrir un par un.
Les onglets :
- Objets : pour tracer et gérer des éléments graphiques. Vous pouvez tracer des lignes,
mais aussi des flèches, des ronds...et choisir un mode de curseur particulier. Vous
pouvez aussi configurer des alertes.
- Espace de travail : sauvegarder un espace de travail n’est pas la même chose que
sauvegarder les modifications. L’espace de travail correspond à la façon dont vous
allez organiser les différents éléments. Si vous sauvegardez simplement avant de partir,
vos tracés seront gardés, mais pas la couleur ou les fenêtres de votre espace de travail
par exemple.
Une fois que vous avez organisé votre espace de travail comme bon vous semble, vous
cliquez sur Espace de travail, sauver/supprimer. Vous pouvez de cette manière vous
créer plusieurs espaces de travail en fonction de différentes choses (par exemple pour
l’adapter à un autre ordinateur).
- Options : vous pouvez personnaliser votre espace de travail ici (police, couleurs...)
- Trading : si vous n’êtes connecté à aucun courtier, vous pourrez créer des
portefeuilles virtuels pour vous entraîner à trader
Enfin, la barre de recherche permet de lancer n’importe quel graphique. Tapez le nom
de votre valeur et il vous proposera une liste de suggestions (parfois une valeur est
cotée sur plusieurs marchés différents par exemple).
Notes : la version gratuite de Prorealtime vous donne accès aux unités de temps à partir
de Journalier et au-dessus. Pour les unités de temps plus petites, cela dépendra de
l’abonnement payant que vous avez choisi.
Cependant, si vous avez décidé de trader sur le marché des actions classiques, c’est
parce que vous voulez vous orienter vers le moyen/long terme. Donc l’unité de temps
Journalier sera amplement suffisante (et vous pouvez rester sur la version gratuite du
logiciel). C’est un bon début pour vous entraîner.
Si vous préférez trader sur des unités de temps plus rapides, il est préférable de vous
orienter sur des CFD ou le forex et donc, sur Metatrader.
Encore une fois, ne perdez pas trop de temps avec les indicateurs. Plus vous aurez
d’indicateurs sur le graphique et plus vous prenez le risque d’avoir des informations
contradictoires. Contentez-vous du minimum ! (ex : moyennes mobiles).
Module Listes :
- En cliquant sur Ajouter des valeurs, vous pourrez facilement sélectionner ce que vous
désirez mettre dans la liste.
Par exemple, si vous décidez de ne trader que sur 10 actions, vous pouvez créer une
liste avec ces 10 actions. Grâce à la liste, vous disposez d’un raccourci pour retrouver
rapidement vos valeurs.
Lorsque vous êtes sur un graphique, vous pouvez faire clic droit et « ajouter dans la
liste » créée de votre choix.
Cliquez sur affichage puis Palmarès 1 ou 2. Vous pouvez trier les valeurs selon leur
marché, le critère de variation (prix, volume…) et sur n’importe quelle échelle de
temps.
Module ProScreener
Elle est accompagnée de screeners qui vous permettent de présélectionner les valeurs
selon certaines spécificités.
Vous allez apprendre à utiliser leurs outils, lire les tutoriels fournis et passer quelques
ordres pour « de faux », avec l’argent du compte virtuel. Le but est de découvrir les
marchés, les valeurs, avoir une vue d’ensemble et choisir celui dans lequel vous vous
sentez le plus à l’aise.
À la fin de cette semaine, vous choisirez un marché, un courtier et deux valeurs (pas
plus) avec lesquelles vous finirez ce livre, toujours en compte démo. Vous pourrez
commencer à miser en réel dès que vous aurez toutes les armes. C’est-à-dire à la
première seconde de la fin de ce livre.
Contenu avancé
Plongez-vous dans Metatrader ou Prorealtime.
Apprenez à maîtriser ces logiciels sur le bout de doigts. Cela vous sera utile dès le
chapitre suivant, où vous pourrez mettre en application les techniques que je vais vous
enseigner.
Ces logiciels jouissent d’une communauté très active. Si vous avez une question,
allez sur les nombreux forums qui en traitent.
Une fois que c’est fait, connectez Metatrader à un courtier ou activez la fonction
papertrading de Prorealtime pour commencer à passer des ordres en démo et voir un
peu comment tout cela fonctionne.
Formations :
- Rentier Pro
- Relax Trading
En réalité, ce que l’expérience du vécu apporte est bien plus durable, et bien plus utile.
Si on vous dépouille de tout, ce que vous avez appris, et ce que vous avez vécu reste
en vous pour toujours.
Quand on me branche voyage, je ne peux plus m’arrêter, j’en parlerais des heures, c’est
une authentique passion. Et c’est ce dont le monde a cruellement besoin : de personnes
authentiques et passionnées.
Honnêtement c’est un des moments les plus sombres de ma vie. Ma petite copine m’a
quitté, plus personne ne me comprend, et il faut que je trouve un boulot alimentaire.
Il est 11h du matin, c’est l’été et j’émerge. La petite monnaie. Il me reste quelques
billets de 1$ du voyage. Il faut que je la change en Euros.
Direction le bureau de change place de l'hôtel de ville à Lyon. On me donne une somme
qui me paraît anormalement basse en échange de mes quelques dollars.
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Du coup en sortant, je regarde le panneau clignotant des taux de change pour vérifier
que je ne me suis pas fait arnaquer. (Cela va très vite au guichet, ils prennent un air
blasé et désagréable comme pour vous dissuader de poser des questions).
L’analyse fondamentale :
L’analyse fondamentale concentre ses efforts sur l’étude des données économiques. Sur
les actions, cela veut dire étudier les bilans d’une entreprise pour tenter de prédire si
elle est en bonne santé, et donc si c’est un bon placement. Pour les monnaies, il s’agit
plutôt d’étudier les chiffres macroéconomiques des pays, et percevoir les tendances de
fond.
Je n'utilise pas cette méthode en trading court terme pour des raisons très simples :
- Je n’ai pas, comme Warren Buffet, des dizaines d’analystes à mon service pour
éplucher les quantités de données phénoménales associées aux valeurs qui
m’intéressent.
- Je ne suis pas dans les cercles d’initiés de la haute société, ni patron de grande
entreprise, pour avoir accès à des informations que nous n’aurons jamais (ou toujours
en retard).
L’objectif du trading est de pouvoir profiter des bénéfices au bout de quelques semaines
pour pouvoir gagner un complément de salaire, voire, un salaire entier.
Pour ces raisons principales et pour plein d’autres, je ne travaille pas avec l’analyse
fondamentale dans mon trading actif.
L’analyse technique :
L’analyse technique concentre ses efforts sur l’étude du prix (donc, l’évolution des
graphiques) et son évolution dans le temps. C’est-à-dire la courbe qui représente une
action ou une monnaie (ou un indice, une matière première…).
Parce que le prix ne ment pas, et ne se trompe jamais. Il reflète, de manière précise et
immédiate, comment une valeur est affectée par la réalité du monde économique.
C’est le seul élément objectif et mesurable sur lequel vous pouvez réfléchir sans crainte
: en effet, des bilans de société peuvent être truqués, les politiciens peuvent mentir sur
leurs intentions…
Mais le prix est, et reste, ce qu’il est. Il doit devenir votre nouveau « dieu »: toute
l’information du monde est contenue en lui. Quand vous vous intéressez à l’évolution du
prix d’une valeur donnée (ex : action EDF) toute l’information et les décisions qui sont
prises sur cette action sont contenues dans le prix. Et ce sont uniquement les décisions «
fermes » qui sont contenues en lui.
Les analystes financiers peuvent dire dans les journaux ce qu’ils pensent d’une valeur.
Mais il y a une grande différence entre ce que les gens pensent et disent et ce qu’ils font
réellement. Seule l’action des investisseurs doit vous intéresser. Ce n’est pas parce
qu’un analyste a un avis positif sur une action qu’il va forcément l’acheter. Donc plutôt
que d’essayer de deviner la pensée des acteurs du marché, lisez simplement le résultat
de leur pensée, dans leurs décisions : cela va se traduire dans l’évolution du prix.
Encore faut-il savoir comprendre son langage : c’est le but de l’analyse technique, et ce
que je vais vous apprendre. Quand vous aurez compris ce que telle courbe veut dire,
telle forme, vous saurez ce qui va se passer ensuite.
Attention :
Ce n’est pas une science exacte et ça n’a pas besoin de l’être. Il vous suffit d’avoir
un peu plus souvent raison que tort pour être rentable.
L’analyse technique utilise des formes et des formules mathématiques et l’on peut avoir
l’impression qu’il s’agit donc d’une science exacte. Mais ce n’est pas le cas.
Le chandelier haussier :
Si à la fin de ces 5 minutes, le prix est plus haut qu’au début des 5 minutes, le
chandelier sera montant.
Si le niveau de clôture est plus haut que le niveau d’ouverture, il s’agit d’un chandelier
montant.
- Prix le plus haut/bas atteint durant la période : durant la période, le prix n’a pas
évolué dans une seule direction. Et plus l’unité de temps est grande et plus le prix va
osciller pendant une période.
Le chandelier japonais va donc afficher le niveau le plus haut ainsi que le niveau le plus
bas atteint pendant la période. Une petite « mèche » se dessine alors au bout du
chandelier.
Cette information est très intéressante, mais il n’y a pas toujours de mèche.
S’il y en a une en dessous du chandelier, cela signifie que le prix est descendu plus bas
que le niveau d’ouverture. S’il y a une mèche en haut du chandelier, cela veut dire que
le prix est monté plus haut que le niveau de clôture.
Mais si par exemple le prix est directement monté depuis son niveau d’ouverture, il n’y
aura pas de mèche en dessous du chandelier. Vous pouvez donc avoir une mèche en haut,
ou une mèche en bas, ou les deux.
Si vous ne choisissez pas l’affichage en chandelier japonais, vous vous priverez donc
de certaines informations très utiles pour votre trading.
Remarque : J’ai choisi sur Metatrader d’afficher les chandeliers montants en vert, et
les descendants en rouge, mais sachez que c’est purement arbitraire et vous pouvez bien
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sûr choisir les couleurs qui vous conviennent. Par défaut, c’est en blanc et noir, mais je
ne trouve pas cela très lisible.
Le chandelier baissier :
Le niveau de prix au début de la période est donc en haut, et le niveau de prix à la fin de
la période est en bas. C’est ce qui en fait un chandelier descendant.
Pour plus de détail sur les chandeliers japonais et sur les différentes configurations
possibles, je vous suggère de suivre ma formation Dark Trader.
Quant aux configurations particulières sur les très petites unités de temps (ex : M1),
vous les trouverez dans la formation Scalpeur Pro.
Vous verrez que l’aspect visuel du chandelier (mèche grande, petite, etc.) peut vous
fournir des informations intéressantes sur l’évolution du prix.
Pourquoi les méthodes les plus partagées sont-elles aussi les plus efficaces ?
L’analyse technique n’est pas une science exacte. Et ce n’est pas quelque chose de
technique, mais de psychologique.
Comme vous, les autres traders se fient à une méthodologie pour prendre position et
passer des ordres d’achat ou de vente. Plus l’on va être nombreux à passer des ordres
d’achat ou de vente en fonction de mêmes paramètres, et plus l’on va confirmer une
tendance.
Ce qui fait qu’un prix monte, c’est qu’il y a beaucoup d’acheteurs et ce qui fait qu’un
prix descend est qu’il y a beaucoup de vendeurs. Si à un moment précis, tous les traders
voient une configuration graphique qui leur indique que le prix va monter alors, ils vont
tous prendre position à l’achat : ce qui va forcément tirer le prix vers le haut.
Peu importe que les raisons de cette réaction soient bonnes ou mauvaises : si l’on est
nombreux à acheter, le prix va monter. La « prophétie » se réalise, non pas parce qu’il y
a une raison valable à ce que le prix augmente, mais parce que beaucoup de monde «
pense » que le prix va augmenter...et se positionne en conséquence sur le marché.
L’objectif est donc de repérer un peu avant les signes d’un comportement moutonnier
pour pouvoir se positionner rapidement et ainsi profiter de la hausse/baisse du prix.
C’est pour cela que l’analyse technique fonctionne si bien et non pour d’obscures règles
de mathématiques.
Les trois méthodologies que je vais vous présenter fonctionnent, sont simples à
appliquer et sont aussi amplement partagées : maintenant vous comprenez pourquoi
elles sont aussi efficaces. De plus, ce sont les plus utilisées par les traders
professionnels (à ne pas confondre avec les « boursicoteurs », qui sont les traders
amateurs). Ces « gros budgets » représentent 98 % des transactions boursières : un tel
poids financier a forcément un impact sur les cours boursiers.
La moyenne mobile :
Notes : les graphiques qui suivent ont été créés sur Metatrader.
La moyenne mobile est, comme son nom l’indique, une moyenne de prix sur une période
de temps donnée.
Exemple : si l’on est sur une moyenne mobile de 14 périodes, la moyenne est donc
calculée sur les 14 derniers chandeliers. Cela trace un point. À chaque nouvelle
période, cette moyenne est recalculée. Un nouveau point sera tracé, puis relié au point
précédent : tous les points reliés entre eux forment alors une courbe.
- Période : c’est le paramètre le plus important. C’est le nombre de périodes sur lequel
vous voulez calculer la moyenne mobile. Plus ce chiffre va être élevé et plus la
moyenne mobile sera « lente ».
Je vous conseille de régler le nombre de périodes sur 50 (je vous expliquerai pourquoi
dans le chapitre suivant).
Si vous voulez modifier les paramètres, vous pouvez faire un clic droit sur la moyenne
mobile. Vous pourrez alors choisir l’option « modifier » (et faire apparaître la fenêtre
des paramètres), ou « supprimer ».
Visuellement, la courbe suit toujours plus ou moins l’évolution du prix, mais de manière
« lissée » et légèrement en retard.
Plus le paramétrage va être élevé et plus la moyenne mobile sera lissée et en retard.
Plus le paramétrage sera faible, et plus la moyenne mobile sera rapprochée du prix et
suivra tous les « zigzags ». Ce n’est pas forcément une bonne chose, car si la moyenne
mobile est plus réactive, elle peut aussi plus facilement vous induire en erreur dans
votre trading.
Si vous n’avez pas de position ouverte et que vous êtes sur le forex et les CFD, vous
pouvez « vendre à découvert ».
Rappelez-vous que sur le forex aussi bien que les CFD, vous pouvez vendre avant
d’acheter ! (Vous pariez simplement à la baisse).
Vous trouverez aussi de faux signaux : le prix franchit la moyenne mobile et repart
finalement dans le sens initial. Dans ce cas, vous perdrez de l’argent.
Attention :
Plus votre moyenne mobile sera rapide et plus vous aurez de faux signaux !
Quand vous pensez aux supports et aux résistances, vous devez penser au plancher et au
plafond.
À gauche du graphique, vous voyez que le prix descend rapidement jusqu’à arriver
jusqu’à une sorte de zone plancher au-delà de laquelle il ne descend plus : c’est un
support.
Inversement, il remonte jusqu’à arriver dans une zone qu’il ne dépasse pas : c’est une
résistance.
Le prix est monté parce qu’il y avait plus d’acheteurs que de vendeurs. Au bout d’un
moment, le prix est devenu trop cher. La tendance s’est inversée et il y a eu de plus en
plus de vendeurs. Les prix se sont alors remis à baisser.
Attention :
Contrairement à ce que disent souvent les livres, un support ou une résistance n’est
pas un niveau exact, c’est une zone.
Quand le prix revient dans ces zones, il est temps de passer un ordre !
Parfois, le prix ne revient jamais dans ces zones. Dans ce cas, on pourra supprimer
notre tracé pour éviter de surcharger le graphique. Mais quand il y revient, on sait que
c’est une zone dans laquelle le prix a déjà rebondi dans le passé. Il y a de fortes
chances que cela se reproduise.
- Soit le prix respecte le support et repart dans l’autre sens : dans ce cas c’est une
opportunité d’achat et réaliser un profit dans le sens de la montée
- Soit le prix ne respecte pas le support que nous avions tracé, et continue de
descendre. Ce sera alors un signal de vente.
Quand vous faites de l’analyse technique, vous avez un certain nombre d’outils à votre
disposition (je viens déjà de vous en présenter deux, mais il y en a beaucoup d’autres
!).
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Mais les outils les plus souvent utilisés par les professionnels sont les droites de
tendance.
Je ne vais pas vous détailler ici les stratégies possibles avec les droites de tendance,
car c’est justement l’objet de la formation Analyste Technique Pro.
Dans cette formation, je vous explique comment je fais du trading au quotidien, avec
mes règles d’entrées, de sorties, etc. Et tout cela est basé sur les droites de tendance.
Mais dans ce livre, je vais vous présenter les grands principes des droites de tendance
de manière plus générale.
La première fois que vous tracerez une droite, elle va probablement s’étirer à l’infini
dans la direction du tracé. Pour pouvoir dessiner des segments de la longueur de votre
choix, faites un clic droit sur la droite et sélectionnez « Propriétés de la Trendline ».
Cette méthode est très fiable pour repérer les retournements du prix. Vous devez voir les
lignes de tendance comme des supports et des résistances « inclinés » et non
horizontaux.
Pourquoi ? Parce que les modes passent, mais les techniques fondamentales restent.
Peu importe les crises, les outils, les programmes automatisés… depuis 200 ans que la
bourse existe, les seules méthodes qui ont traversé et survécu, sont les plus simples. Et
en analyse technique, ce sont celles-ci.
J’ai lu des livres sur le trading de toutes les époques, à partir des années 1920. J’ai
décortiqué, comparé, passé des heures à chercher à comprendre ce qui faisait la
richesse des traders de chaque période. En ressortent à chaque fois ou presque les
principes de base que je vous enseigne dans ce livre.
Voyons maintenant comment les exploiter au mieux. Je vais vous expliquer de quelle
façon placer des ordres de bourse à l’achat ou à la vente en utilisant ces outils-là.
Nous allons définir des règles pour entrer en position, mais aussi comment en sortir.
Avant de commencer :
Notez que les stratégies présentées ici fonctionnent sur n’importe quel type de
valeurs (paires de devises, actions, matières premières, CFD...)
Dans le chapitre précédent, je vous expliquais comment faire apparaître une moyenne
mobile sur le graphique.
J’avais aussi parlé du paramétrage, sur lequel je vais maintenant revenir plus en détail :
Concernant son paramétrage, je vais également vous simplifier la vie : utilisez 50. Pas
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45 ou 52, 50. Encore une fois, ce chiffre est celui qui, en moyenne, est le plus utilisé par
les traders. Il n’est ni trop faible, ni trop élevé : il synthétise au mieux l’information
accessible sur la taille d’un écran d’ordinateur.
- Exponential : lors du calcul, la moyenne prend plus en compte les dernières unités de
façon à se rapprocher un peu plus du prix.
- Linear Weighted : Cela donne également « plus de poids » aux dernières périodes
qu’aux premières, mais moins que pour le mode de calcul exponentiel.
Vous pourrez être tenté de modifier ce chiffre, « pour voir » et vous pourrez même avoir
l’impression que vous en avez trouvé un meilleur : piège ! Vous ne ferez qu’adapter à
une situation précise votre indicateur et perdrez en efficacité globale.
Vous verrez qu’il y a trois grandes catégories de type d’évolution du prix en rapport
avec la moyenne mobile :
- Dans la partie 1, le prix fait des petites vagues autour de la moyenne mobile, il ne va
nulle part et reste globalement stable. Il faut se tenir à l’écart de ce genre de
configuration.
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- Dans la partie 2, le prix passe clairement sous la moyenne mobile en tendance
baissière, puis repasse au-dessus en tendance haussière. Il faut vendre puis acheter.
Vous constatez qu’il y a deux cas dans lesquels cela ne pose aucun problème (lorsqu’il
y a un franchissement à la hausse ou à la baisse et lorsqu’il y a un rebond) et un cas
dans lequel cela pose problème (quand le prix oscille autour de la moyenne mobile).
C’est tout à fait normal.
Dans n’importe quelle stratégie d’analyse technique, il y aura des moments où cela
fonctionnera très bien et d’autres, moins...
Le marché n’est qu’une suite d’efficience et d’inefficience (cf. « Efficience des marchés
: mythe ou réalité ? »
Notes : un point d’entrée est un moment où en fonction des règles que vous avez
préalablement établies vous pouvez passer un ordre d’achat ou de vente.
Exemple :
Vous avez déjà pris position suite à un franchissement et le prix rebondit sur la moyenne
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mobile avant de repartir dans l’autre sens. Vous pouvez alors ouvrir une nouvelle
position dans le même sens que la première. Le fait de cumuler les positions vous
permettra de gagner plus d’argent (j’y reviendrai dans le chapitre suivant). On appelle
aussi cette technique le pyramidage.
Il y a aussi des zones où cette stratégie ne fonctionne pas bien : lorsque le prix oscille
autour de la moyenne mobile.
Même si je vous expliquais que vous devez toujours aller au plus simple, utiliser une
seule moyenne mobile avec des règles d’entrée et de sortie aussi basiques ne sera pas
suffisant.
Vous pouvez donc installer si vous le souhaitez une deuxième moyenne mobile (pas
besoin d’en installer plus !).
Vous choisirez alors de la paramétrer sur 200 périodes pour qu’elle puisse vous
indiquer la tendance de fond.
Le principe d’entrée en position est simple : vous n’ouvrez un ordre que si le prix est
au-dessus ou au-dessous des deux moyennes mobiles en même temps (et lorsque celles-
ci ne sont pas trop éloignées l’une de l’autre). Cela va supprimer beaucoup
d’opportunités, mais celles qui vont rester auront des probabilités de réussite beaucoup
plus élevées :
Si vous voulez aller plus loin dans la technique des moyennes mobiles, sachez que je
l’explique très en détail dans ma formation privée Dark Trader.
À noter que Dark Trader s’appuie sur une autre formation : Analyste Technique Pro,
dans laquelle je vous dévoile mes techniques d’analyse technique personnelle. Vous
devez d’abord suivre et maîtriser cette formation, que vous pourrez ensuite approfondir
avec Dark Trader.
Plutôt que de tracer des lignes horizontales, vous allez utiliser l’outil rectangle.
Il n’est pas par défaut dans la barre d’outils Metatrader, mais vous pouvez l’y insérer :
- Faites un clic droit sur la partie de la barre d’outils où se trouvent les lignes
horizontales, verticales, etc.
- À gauche dans la nouvelle fenêtre, sélectionnez le rectangle puis cliquez sur « Insérer
» pour le voir apparaître à droite
- Vert pour les zones de résistance (ne choisissez pas le même vert que pour les
bougies)
Si le prix monte, se stabilise durant un temps, puis redescend, vous pouvez identifier
une zone de résistance :
Vous tracez chaque rectangle entre le point le plus haut et le point le plus bas de la zone
dans laquelle le prix a stagné. Ce n’est pas une science exacte, et vous pouvez l’ajuster
un peu en fonction des situations. Il faut simplement que l’épaisseur de votre rectangle
corresponde plus ou moins à l’amplitude de la zone horizontale.
Quand le prix revient dans la zone, vous devez vous intéresser de très près au
comportement du prix à l’intérieur de cette zone :
Le chandelier qui sort de la zone est beaucoup plus grand que tous les autres
chandeliers. Il a en plus une très grande mèche. Comme nous sommes sur le forex, on
peut supposer qu’il s’agit d’une période durant laquelle une news économique a été
annoncée :
4. Le prix entre dans la zone de résistance et la traverse, on peut ouvrir une autre
position à l’achat
Etc.
Vous avez donc des règles d’entrée et de sortie. Comme pour les moyennes mobiles,
vous devez clôturer votre position dès que vous trouvez un signal inverse. Ce n’est pas
la peine de perdre tous vos profits.
Vous ouvrez une nouvelle position et vous attendez d’avoir un signal inverse, etc.
Dans certaines situations, vous n’aurez pas de signal inversé. Je vous expliquerai dans
le chapitre suivant comment vous y prendre pour gérer les pertes et profits dans ce cas.
Au début du marché boursier, il n’y avait pas de graphiques : les cotations étaient
données en chiffre plusieurs fois par jour. Quand ces dernières ont commencé à
augmenter en nombre, les cotations pouvaient de plus en plus être représentées sur un
graphique. À partir de là, les fondateurs de l’analyse technique (ex : Charles Dow,
l’inventeur de l’indice Dow Jones) ont commencé à inventer des outils pour travailler
sur ces graphiques. C’est là que sont apparues les lignes de tendance.
Intuitivement, sur un graphique, on est tenté de dessiner des traits qui accompagnent la
direction du cours. Et lorsque le prix croise notre trait, c’est un signal que celui-ci «
n’est plus d’accord » avec la direction qu’il avait prise jusqu’ici.
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Comme pour les supports et résistances, la confusion peut naître dans la multiplicité
des usages d’une droite de tendance.
Comment la tracer ? Sur quels critères objectifs ? Que déduire d’un croisement ?
Le prix n’avance jamais en ligne droite : il forme des « vagues » constituées d’éléments
hauts (les sommets) et d’éléments bas (les creux).
On va donc essayer de relier les sommets entre eux et les creux entre eux en traçant des
lignes de tendance. Cela formera des résistances et des supports et permettra d’encadrer
l’évolution du prix.
L’idée va être de placer des ordres de vente ou d’achat au moment où le prix sort de ces
canaux de tendance :
Vous pouvez aussi vous servir des lignes de tendance pour prendre position sur les
rebonds : dès que vous pouvez joindre 2 sommets nets, vous attendrez que le prix
(éventuellement) s’approche de la droite sans la franchir pour en repartir.
Cependant, ces règles ne sont pas suffisantes pour prendre position : c’est pour cela
qu’il vous faut une stratégie complète, comme celle que je vous enseigne dans Analyste
Technique Pro.
90 % de mon trading personnel est basé sur les droites de tendance en raison de sa
grande efficacité.
Affichez une moyenne mobile sur vos actifs (tous les courtiers proposent cet outil
simple), et dessinez des supports et résistances, ainsi que des lignes de tendance. Votre
objectif est d’apprendre à maîtriser les indicateurs et les tracés que je vous ai
présentés.
Cherchez les configurations qui pourraient générer des trades, et annotez-les. Vous
pourrez constater quelques jours plus tard si vous aviez raison ou non.
Vous allez observer que certaines configurations reviennent souvent. On appelle ça des
« patterns ». Plus vous allez passer de temps à observer les graphiques et plus vous
allez les mémoriser. Quand vous vous retrouverez dans la même situation, vous saurez
ce qui peut potentiellement arriver ensuite. Cela va vous permettre de développer une
certaine « intuition ».
Contenu avancé
90 % des courtiers vous proposent des comptes démo avec de l’argent virtuel sur
lesquels vous pourrez vous entraîner à passer des ordres.
Prenez des notes sur votre journal de trading : vos pertes, vos gains, etc. (cf. « Comment
progresser en bourse en tenant un journal de trading »).
Notes : j’ai créé pour vous un journal de trading sur Excel. Vous trouverez le lien juste
après dans le récapitulatif des liens importants du chapitre.
Cela vous permettra de vous souvenir plus facilement de vos erreurs et donc, de les
corriger.
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Vous allez observer que vous êtes plus à l’aise avec une stratégie qu’une autre, ou
qu’elle s’applique mieux à votre marché.
Articles et vidéos :
Formations :
- Dark Trader
- Scalpeur Pro
Fichier spécial :
“Si les taux de change fluctuent, et que je reviens changer à nouveau mes Euros contre
des Dollars quand le taux sera en ma faveur, je vais réaliser un bénéfice”.
Où trouver l’information sur les taux sans avoir à noter chaque jour les chiffres sur le
panneau électronique du bureau de change ? Direction internet. F-O-R-E-X. La
contraction de Foreign et Exchange. Ok, j’ai trouvé, et il y a même des beaux
graphiques.
Tiens c’est marrant, certains graphiques font des vagues et reviennent toujours plus ou
moins au même niveau. Tiens c’est marrant, certains vont toujours plus ou moins à la
hausse, ou la baisse.
Il y a des formes...récurrentes. On doit pouvoir exploiter ça. Est-ce que je peux acheter
des devises directement sur internet sans payer la commission ? Réponse oui.
Mais c’est en Anglais, et ça à l’air compliqué. Je suis sans-emploi.
Parallèlement à mes débuts d’aspirant Trader qui s’ignore, il faut que je trouve un
emploi.
Qu’est-ce que je sais faire ? Pas grand-chose à part mes quelques bases en
informatique, et personne ne voudra m’embaucher, car je n’ai pas de diplôme.
J’en parle ouvertement autour de moi, et une amie finit par me dire : tu sais, il y a ce
nouveau métier, dépanneur informatique, les gens ont de plus en plus d’ordinateurs, et
de plus en plus de problèmes pour s’en servir (un conseil : parlez toujours de vos
projets ouvertement. Vous allez vous prendre des critiques, mais vous finirez par tomber
sur la personne qui pourra vous aider).
Pas con comme idée. Je peux créer mon propre emploi et j’en sais assez pour aider les
novices et installer ou dépanner leur informatique personnelle.
Vous avez normalement dû vous retrouver avec un trade ouvert (même imaginaire) et
vous demander : « C’est bien, mais maintenant comment sais-je à quel moment le
fermer ? »
Probablement la plus importante de toutes. Si vous ouvrez bien vos trades, mais que
vous ne savez pas les fermer, vous perdrez de l’argent.
Si vous savez quand fermer un ordre en toute circonstance, votre capital sera protégé en
toute circonstance. Warren Buffet le dit bien : « pour gagner de l’argent, il faut
commencer par ne plus en perdre ». Et pour ne pas en perdre, il faut bien gérer ses
positions et son capital.
- Soit le trade se passe bien : le cours va dans le sens prédit et vous gagnez de l’argent
Partez du principe qu’un cours peut continuer dans un sens (haut ou bas) aussi
longtemps qu’il en a envie. Il n’y a pas de règle. Il n’y a jamais de trop haut, et jamais
de trop bas. On ne l’a que trop bien vu pendant les bulles et crises.
Par conséquent, il est inutile de vous brider avec des objectifs limitants, du style : « je
clôture mon ordre quand il a atteint tel niveau, ou quand j’ai gagné tant, etc. ». Tant que
vous gagnez, laissez filer le trade, mais quand il commence à se replier
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significativement, fermez-le.
À mon sens il y a deux signaux très clairs permettant de conclure un trade gagnant :
Exemple : vous avez ouvert une position sur un signal d’achat (peu importe votre
stratégie). Vous devez savoir à quel moment vous arrêter et réaliser votre profit.
Dans ce premier cas, vous attendrez que le prix repasse de l’autre côté de la moyenne
mobile :
En partant à chaque fois sur de nouvelles règles, vous n’aurez finalement aucune
stratégie fiable (cf. « Êtes-vous tombé dans le piège du perfectionnisme en bourse ? »).
C’est le meilleur moyen de réduire votre capital, parfois jusqu’à 0.
Alors que même si vos règles d’entrée et de sortie ne sont pas forcément très bonnes,
vous ne vous retrouverez jamais ruiné parce qu’à certains moments cela fonctionnera
très bien. Et même si vous perdez quelques fois de l’argent, votre capital va réduire très
lentement.
Une opportunité de trade dans l’autre sens apparaît : que ce soit avec les droites de
tendance ou les supports et résistances, si vous constatez une configuration inverse, il
est temps de fermer l’ordre et d’en passer un dans la direction opposée.
En fait, un signal inverse est un signal qui respecte vos règles d’entrée, mais dans le
sens opposé au sens de votre position ouverte.
La logique qui se cache derrière cette technique est que tant que vous n’avez pas de
signal opposé, vous n’avez pas de raison de fermer votre trade.
- Si vous faites de l’intraday : vous ouvrez et fermez une position dans la même journée.
Par exemple, vous prenez position sur le marché à 16 h, et à 18 h, vous décidez
d’arrêter. Vous fermerez la position même si vous n’avez pas de signal inverse, et que
celle-ci soit gagnante ou perdante, pour éviter d’avoir la position ouverte durant la nuit,
ou d’être « victime » d’un gap (marché des actions).
- Si vous faites du swing : vous ouvrez et fermez les positions à l’intérieur d’une même
semaine. Vous éviterez donc les gaps du week-end.
Comme je viens de vous l’expliquer dans la partie précédente, vous prenez position sur
votre signal, et vous attendez que le prix vous donne un signal de vente.
Vous allez dans un premier temps clôturer votre position pour encaisser les profits
réalisés, puis vous ouvrirez une position à la vente.
Vous délimitez d’abord la zone de support. Vous attendez ensuite que le prix repasse
dans cette zone : soit il franchit la zone à la baisse, soit il rebondit et repart à la hausse.
Dans le cas où vous seriez sur un graphique en journalier et que le prix commence à
repartir alors que votre session de trading est terminée ou presque, vous clôturez
simplement votre position d’achat sans clôturer votre position de vente.
À noter également qu’après un signal d’achat, vous n’allez pas forcément avoir de
signal de vente.
Dans ce cas-là, vous ne clôturez pas la position et vous pouvez même la renforcer.
C’est ce que l’on appelle le pyramidage. Si vous désirez aller plus loin dans cette
méthode de money management, sachez que j’en parle en détail dans la formation Dark
Trader.
Vous clôturez quand le prix franchit une autre ligne de tendance dans l’autre sens.
Tout d’abord, si le trade se passe mal, ne paniquez pas, et n’ayez pas de regrets.
N’en ayez que si vous n’avez pas respecté les règles d’ouverture que vous vous êtes
fixées. Perdre fait partie du jeu, et ce n’est pas grave.
Ce qui l’est en revanche, c’est de refuser de voir la réalité en face, et ne pas clôturer un
ordre juste parce que vous « espérez » qu’il va revenir en votre faveur. À ce moment-là,
il y a risque important de perdre beaucoup d’argent.
Pour éviter de se retrouver dans une telle situation, il y a une règle toute simple à
suivre : stoppez tout trade à un niveau de perte que vous aurez fixé au moment de
l’ouverture et ne transigez JAMAIS à cette règle.
C’est ce qui fait la différence entre quelqu’un qui gagne de l’argent en bourse et
quelqu’un qui en perd.
Exemple : vous achetez l’action X à 45 €. Vous décidez que si cela ne se passe pas bien
et que le prix chute au lieu de monter, vous encaisserez vos pertes à un certain niveau
(ex : 40 €).
Supposons que vous prenez une position à l’achat, vous devez obligatoirement définir le
niveau à partir duquel le trade est invalidé.
Le stop ne doit pas être trop proche du niveau d’ouverture, sinon vous risquez d’être
stoppé par un simple mouvement parasite non significatif.
Il ne doit pas être non plus trop loin : vous allez perdre trop d’argent inutilement, et
perdre du temps. De plus, vous allez monopoliser votre capital que vous ne pourrez
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pas investir sur des opportunités plus intéressantes.
Votre stop doit être positionné : un peu en dessous du niveau minimum qu’a atteint
précédemment le prix (en cas d’achat), ou un peu au-dessus du niveau maximum (en
cas de vente).
Vous ajoutez ensuite un peu de marge. C’est assez subjectif, mais vous pouvez par
exemple vous baser sur la hauteur moyenne d’une chandelle dans la zone que vous
étudiez.
Exemple :
Mais cette règle s’appuie également sur un autre élément : les niveaux psychologiques
(cf. « Avez-vous déjà entendu parler des niveaux psychologiques ? »).
Les niveaux extrêmes d’une zone (ex : les sommets et les creux qui sont un peu isolés)
constituent aussi des niveaux psychologiques. Ils sont facilement identifiables et «
accrochent » le regard de tout le monde. Les investisseurs les voient et se disent que le
prix ne peut pas aller plus loin : c’est ce que l’on appelle un « biais cognitif ». Ces
zones n’ont d’un point de vue objectif, pas plus d’importance que les autres, mais
beaucoup de gens en tiennent compte pour placer leur stop notamment. Donc il faut
aussi en tenir compte (cf. « 3 méthodes pour bien placer ses stops ».)
Sur Metatrader, vous pouvez placer un stop en automatique. Ainsi vous pouvez ouvrir
un trade, définir un stop et partir l’esprit tranquille. Si le prix atteint votre niveau,
Metatrader clôturera pour vous le trade.
Quel que soit le courtier ou la plateforme de trading que vous utilisez, vous pourrez
placer un stop automatique.
- Dans la nouvelle fenêtre, entrez : le volume de votre position et le niveau auquel vous
voulez placer le stop (vous aurez préalablement relevé ce niveau à l’aide d’une ligne
horizontale sur le graphique)
Sur votre graphique, une ligne devrait apparaître pour vous signaler le niveau de votre
prise de position et une autre ligne pour vous signaler le niveau de votre stop.
Si votre trade se passe bien et commence à être clairement profitable, il faut envisager
de le protéger contre un revirement de situation : il serait dommage de finir par perdre
de l’argent alors que votre prédiction était (suffisamment) bonne.
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Pour cela, suivez ces 6 étapes :
Une fois que votre stop est placé, vous pouvez le déplacer. En revanche, faites-le
toujours dans le sens du rapprochement, jamais de l’éloignement.
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Ce que vous allez faire est d’abord de remonter votre stop au niveau d’ouverture de
votre trade.
Que va-t-il se passer ? Si le trade « retombe » (si vous êtes à l’achat) jusqu’au niveau
de votre trade, ce dernier sera automatiquement clôturé à 0 € : vous n’aurez donc pas
gagné d’argent, mais surtout, vous n’en aurez pas perdu non plus.
Vous aurez donc sécurisé votre position puisqu’à partir de là, vous ne pouvez plus
perdre d’argent !
Exemple :
Vous voulez éviter que le prix vienne toucher votre stop, si jamais le prix venait à
retomber brutalement. Vous remontez donc votre stop au niveau d’ouverture du trade.
Pour modifier le niveau de votre stop, vous faites un clic droit sur la ligne du stop sur le
graphique, et vous cliquez sur Modifier.
De la même manière que l’on a défini une règle pour positionner votre stop, l’on va
définir une règle pour sécuriser votre position au bon moment.
Pour cela, vous pouvez soustraire un niveau à l’autre pour obtenir un niveau exact, mais
vous n’êtes pas forcé d’être aussi précis. Vous utilisez une autre ligne horizontale pour
définir le niveau que doit atteindre le prix pour remonter votre stop à breakeven :
Notes : Vous ne pouvez pas déplacer le stop avant d’atteindre ce niveau. Vous auriez le
même problème que si vous placez le stop trop près et vous risquez alors de voir votre
position clôturée trop vite.
Si vous êtes dans une poussée qui est forte et continue, vous pouvez continuer et
remonter encore votre stop à chaque niveau « critique ».
Ce ne sera plus un stop de perte d’argent, mais un stop de gain d’argent. Vous
accompagnez les profits et les sécurisez au fur et à mesure (cf. « Vidéo rapide :
comment bien fermer un trade avec les paliers »).
Maintenant que vous savez quand ouvrir un trade, quand le fermer, et où placer vos
stops, intéressons-nous à des aspects plus comptables.
Les mathématiques les plus avancées auxquelles je vais vous soumettre sont une simple
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règle de trois, du niveau d’un enfant de 10 ans. C’est ce que les Anglais appellent le «
Money Management » une part essentielle de la vie d’un trader professionnel, que vous
êtes en passe de devenir.
Notes : si vous ne voulez pas avoir à calculer, le fichier Excel que vous pouvez
télécharger (et qui contient également le journal de trading) le fera pour vous.
Le capital est l’argent que vous avez en banque, chez votre courtier. Ce chiffre est
différent de votre patrimoine total.
Si vous avez 100.000 € sur votre compte courant, mais que vous ne transférez que 1.000
€ chez votre courtier, ce sont ces 1.000 € que vous allez rentrer dans le calculateur de
position : vous avez donc 1.000 € de capital.
Vous ne miserez bien sûr pas la même somme, si vous avez 1.000 €, ou si vous en avez
10.000 €.
Mais combien transférer chez le courtier ? Pour le savoir, vous devez estimer ce que
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vous pouvez supporter de perdre en bourse.
Perdre cette somme ne doit pas vous mettre dans une situation qui met en danger votre
vie de tous les jours.
Je ne peux pas vous donner de chiffre exact, la seule chose qui est sûre, c’est que cet
argent ne doit jamais servir à payer votre loyer, ou nourrir votre famille. En aucun cas.
De plus, si vous misez de façon « raisonnable », vous aurez l’esprit plus léger, et vous
commettrez moins d’erreurs.
De même, vous ne devez jamais faire un emprunt pour miser en bourse : c’est la pire
chose que vous puissiez faire (cf. « 5 bonnes raisons de ne JAMAIS emprunter pour
investir en bourse »).
N’oubliez pas que le capital est votre principal outil de travail : prenez-en soin, sans lui
vous n’irez pas loin.
Notes : sur les types de marchés que j’ai préconisés en début de livre, il est possible de
généralement démarrer avec seulement 100 €. Vous ne deviendrez pas riche, mais vous
aurez déjà de quoi commencer à « vous faire la main ».
Ce risque n’est ni plus ni moins l’argent que vous êtes prêt à perdre sur un trade en
particulier.
C’est-à-dire que si vous avez 1000 € chez le courtier, chaque trade peut vous faire
perdre au maximum 1% de 1000 €, soit 10 €. Vous pouvez même partir sur 0,5 % pour
prendre encore moins de risque. Et ne dépassez jamais 3% de risque sur l’ensemble de
vos trades ouverts. Donc dans ce cas de figure, 3 trades ouverts en même temps à 1%
de risque.
1% peut vous paraître faible, mais imaginez, que vous soyez dans une mauvaise série, et
que vous perdiez 10 trades d’affilée : vous aurez perdu 10% de votre capital. C’est
ennuyeux, mais pas insurmontable.
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Maintenant, si vous risquez plutôt 10% à chaque trade : la même mauvaise série vous
fera perdre 100% de votre capital.
Cela peut paraître pessimiste de songer à la perte au moment de lancer un ordre, mais
c’est pourtant la seule chose qui doit vous préoccuper à ce moment-là. Sans règles
strictes, l’euphorie peut vous pousser à commettre l’irréparable, et tout perdre en
quelques minutes ! (cf. « Comment un petit moment d’euphorie peut « lessiver » votre
compte ? »).
En effet grâce aux effets de levier disponibles sur le forex et les CFD, vous pouvez
miser jusqu’à 400 fois votre capital. Cela signifie que pour 1.000 € de capital, vous
pouvez ouvrir une position de 400.000 €. Inutile de vous dire que si vous le faites, le
moindre micro mouvement en votre défaveur dans le marché videra instantanément
votre compte en banque (cf. « L’effet de levier en bourse : miser jusqu’à 400 fois son
capital ! »).
Enfin le dernier facteur qui nous permettra d’effectuer la règle de trois, c’est le
positionnement du stop.
Plus il est loin, et plus vous devrez miser petit pour coller à la règle du 1% de perte.
Plus il est proche du niveau de l’ouverture du trade, plus vous pourrez miser gros tout
en restant à 1% de perte.
Et n’oublions pas que nous avons déjà défini le stop de manière précise : juste au-
delà du dernier extrême du prix…
À partir de là, vous allez calculer la taille de votre position pour qu’elle respecte à la
fois le risque que vous êtes prêt à prendre, et la position du stop sur le graphique. La
taille de votre ordre est donc une conséquence du respect de ces facteurs-là.
Parmi les opportunités de trade qui se créent sur le marché, les meilleures sont celles
où le stop est proche. En effet le risque reste le même (1%), mais l’espérance de gain
s’envole !
Astuce :
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Parmi toutes les configurations techniques favorables que vous verrez sur les
graphiques, ne passez d’ordre que sur celles qui présentent une espérance de gains
élevée, donc celles avec un stop proche.
Dans la formation Dark Trader, je reviens en détail sur un grand nombre de petites
astuces de ce type.
1. J’ai sur mon compte de trading 1.000 €. Je vois une belle opportunité d’achat : le
prix de mon actif est actuellement à 1.600 $ (je suis la cotation de l’Or).
2. Je place mon stop sur le graphique selon la règle, et je constate qu’il est situé à
1.592 $ (ex : niveau du dernier creux). La « distance » stop-ouverture est donc de 1600-
1592 = 8.
4. Cela signifie que si j’ouvre une position de taille égale à la valeur de mon compte,
ici 1.000 €, si mon trade est perdu j’aurai perdu 0,5% de mon capital, soit 5 €.
5. Mais comme je souhaite risquer 1% et non 0,5%, je dois par conséquent ajuster la
taille de ma position, je passerai donc un ordre de 2000 €.
Pouvoir passer un ordre de 2000 € alors qu’on en possède seulement 1.000 € est le
grand avantage des CFD et du forex.
C’est le fameux effet de levier. Ici l’effet de levier est de 2 (on mise 2 fois plus que ce
qu’on possède). La plupart des courtiers acceptent au moins jusqu’à 50. Quoi qu’il en
soit, ne dépassez jamais 10, au-delà c’est bien trop dangereux. En suivant mon calcul
et la règle des 1%, ça n’arrivera pas. Sinon c’est que vous avez commis une erreur de
calcul.
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Mieux comprendre l’effet de levier :
Notes : si vous achetez une action classique, il n’y a pas d’effet de levier, sauf si vous
utilisez le SRD (cf. « Que signifie SRD ? »).
Pour mieux comprendre ce qui se passe, on peut aussi observer les choses du point de
vue du levier : J’ai 1000 € sur mon compte de trading et je passe un ordre :
- En levier 1 :
Cela signifie que j’ai misé 1000 € sur l’ordre. 1% de mouvement sur la valeur ouverte
implique 1% de perte ou de gain sur ces 1000 €. Cela représente un gain ou une perte
sur mon capital réel de 10 €, soit 1% de votre capital.
- En levier 2 :
Cela signifie que j’ai misé 2000 € sur l’ordre. 1% de mouvement sur la valeur ouverte
implique 1% de perte ou de gain sur ces 2000 €. Cela représente un gain ou une perte
sur mon capital réel de 20 €, soit 2% de votre capital.
Cela signifie que j’ai misé 50 000 € sur l’ordre. 1% de mouvement sur la valeur
ouverte implique 1% de perte ou de gain sur ces 50 000 €. Cela représente un gain ou
une perte sur mon capital réel de 500 €, soit 50% de votre capital.
Vous comprenez peut-être mieux le danger de miser trop gros par rapport à son capital.
Ce que vous devez en fait calculer dans votre taille d’ordre, c’est que si votre stop est
touché, vous n’ayez pas perdu plus de 1(ou 2 ou 3)% de votre capital réel.
Sachez enfin que votre courtier coupera automatiquement une position qui ferait passer
votre capital réel en négatif. À ce stade votre capital sera à 0. C’est ce qu’on appelle un
appel de marge.
À éviter absolument... (cf. « Eviter l'appel de marge partie 1/2 : comprendre l'effet de
levier »).
Dernière remarque par rapport à l’effet de levier que vous devez absolument retenir :
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À retenir :
Vous devez calculer votre position en fonction du mode de calcul que je vous ai
présenté, et le montant de l’effet de levier sera une conséquence de ce calcul.
Vous ne pouvez pas vous dire « là, j’ai envie d’utiliser un levier x5 ». Vous fausseriez
complètement votre money management.
Sur le calculateur du fichier Excel que vous pouvez télécharger se trouve un calculateur
de position, où sera automatiquement calculé l’effet de levier (attention à ce que celui-
ci ne soit pas supérieur à x10).
- Journal : tenez au jour le jour vos gains et pertes. Le fichier calcule automatiquement
l’évolution de votre capital, et vous propose quelques statistiques utiles.
Attention :
Exemple graphique :
La deuxième étape est de placer visuellement mon stop. Comme il s’agit d’une
opportunité d’achat, on placera celui-ci en dessous du dernier creux.
La troisième étape est d’estimer la distance qui sépare le niveau d’ouverture du niveau
de stop et utilisation de la règle de trois.
- Capital : vous entrez le montant de votre capital total (nous prendrons ici 1.000 €)
- Stop : vous entrer le niveau de votre stop par rapport à où il se trouve sur votre
graphique
- % risque : le risque que vous souhaitez prendre. Vous pourrez varier plus ou moins ce
risque en fonction de certains facteurs.
Attention :
Vous remarquez que le calculateur vous donne le risque en argent, c’est-à-dire, combien
d’argent vous perdrez si le stop est touché.
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Si vous risquez 1 % de 1.000 €, vous risquez donc 10 €.
Ce qui vous intéresse en particulier est la taille de position à entrer : 2.000 € (ce qui
correspond bien à notre calcul).
Pour information, il vous donne aussi l’effet de levier auquel cela correspond. Vous
n’avez pas à le changer, mais simplement à vérifier que le niveau de levier n’est pas
trop élevé.
Une dernière précision : la taille de position à entrer est le montant de votre ordre en
argent.
Mais selon les courtiers, l’ordre ne sera pas forcément exprimé en argent, mais en
volume, exprimé en système de lot (sur le forex et le CFD).
De plus, pour chaque courtier, un lot ne vaut pas forcément la même chose.
Exemple :
Cela vous aide à vous rendre compte que vous n’avez aucun besoin d’être « trop
gourmand » et que vous pouvez tout à fait gagner votre vie en bourse en ne visant « que
» 1 % de gain par jour et en prenant des risques mesurés.
Si vous n’êtes pas un day trader et que vous ne passez pas d’ordre tous les jours, vous
pouvez faire des projections au mois.
La première chose à savoir, est que les professionnels en question vous promettent un
gain minimum. Pour vous l’assurer, ils ne peuvent pas prendre de risque important.
Le principe de l’assurance est que, quelle que soit la performance réalisée par le
gestionnaire, celui-ci ne vous prendra pas d’argent. Pour plus de sécurité, il investira
dans des produits peu risqués (et donc, moins rentables).
Concernant les trackers, sicav, etc. les gestionnaires ne sont pas tenus de vous apporter
un rendement minimum, mais leur objectif est de proposer des rendements stables dans
la durée. De ce fait, ils ne peuvent pas non plus prendre trop de risques.
De plus, ils investissent avec des millions d’euros. Ils sont alors confrontés à certains
problèmes pour l’exécution de leurs ordres (que je ne développerai pas ici) et ce n’est
pas aussi simple pour eux de lancer un ordre que pour vous.
Grâce à ce tableau, vous pouvez vous rendre compte de l’impact que le risque que vous
prenez peut avoir sur votre capital si vous perdez plusieurs trades d’affilée :
Or, si vous vous contentez de 1 % de risque, même après 15 trades perdants, il vous
reste encore 868 € :
Cela peut paraître paradoxal, mais pour gagner de l’argent rapidement, il faut être
prudent.
Si vous êtes en phase d’amorçage (vous débutez et vous désirez avoir un capital plus
conséquent), je vous conseille de ne rien retirer de votre compte et de réinvestir 100%
des gains. Ainsi vous pourrez ouvrir des positions de plus en plus grosses et faire
croître votre capital encore plus vite.
En phase « croisière », il vous faudra cependant sécuriser vos gains. À la fin de chaque
mois, retirez 50% des gains réalisés pendant celui-ci. Ces 50% vous serviront de
salaire, mais aussi d'épargne vers des revenus passifs sécurisés, type assurance vie par
exemple.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le système des paliers cumulatifs, pour vous créer
un vrai patrimoine sur le long terme, suivez ma formation Rentier Pro.
Le trading actif vous permet de gagner de l’argent, mais gérer vos gains vous permet
d’aller encore plus loin, par exemple, de préparer votre retraite. C’est à vous de faire
tout le nécessaire pour vous assurer un revenu lors de votre retraite, ne comptez pas sur
l’État. Si celui-ci n’est un jour plus capable de verser les retraites, vous n’aurez pas
assez d’argent pour vivre convenablement. Mieux vaut être prévoyant si vous ne voulez
pas travailler jusqu’à la fin de vos jours.
Recherchez des opportunités sur vos actifs favoris, tracez les droites, et ajoutez les
stops sous les courbes. Votre objectif sera de vous habituer aux mécanismes du trading.
Vous pouvez aussi commencer à tenir un journal de trading. Amusez-vous à calculer les
gains/pertes qui en découlent et additionnez-les dans tableau Excel (onglet Journal
Trimestriel).
Contenu avancé
Vous devez devenir parfaitement à l’aise avec la méthode de calcul que je vous ai
présentée. Appliquez les mêmes devoirs qu’à la semaine 3, mais filtrez en plus
seulement les meilleures opportunités de gains, et calculez la bonne taille de position.
Ce calcul doit vous devenir familier, car en réel vous n’aurez parfois que quelques
secondes pour l’exécuter.
Créez une feuille Excel pour gérer votre comptabilité. Mettez à jour vos trades gagnés
et perdus, et l’évolution de votre capital. Vous pouvez aussi y inclure le calcul de taille
de position pour qu’il se fasse automatiquement.
Articles et vidéos :
Formations :
- Dark Trader
- Rentier Pro
Fichier spécial :
Les 3 premières années d’activité de ma nouvelle vie vont se partager entre mon travail
d’entrepreneur informatique qui se développe (j’avais débuté avec les particuliers, et je
prends de plus en plus de contrats pour des PME, avec des revenus récurrents à la clé)
et ma passion pour la Bourse et le Trading.
Je dis naissant, car si je gagne plutôt bien ma vie, cela représente en gros 3000 € par
mois de salaire net. Difficile d’épargner plus de 600-700 € par mois, sachant que je
suis jeune et donc dépensier.
Note : n’oubliez jamais de vous faire plaisir, même si c’est parfois -légèrement-
déraisonnable, cela pousse à trouver des stratégies pour augmenter ses revenus au
niveau de ses dépenses, et permet aussi de projeter à l’inconscient le train de vie à
atteindre.
Un jour, le téléphone sonne, et à l’autre bout du fil, une société qui travaille dans la
finance. Ils ont une salle de marché à Lyon, et leur intervenant habituel n’est pas dispo.
Un peu impressionné, mais curieux j’accepte.
Wow, ça ressemble à ça une salle de marché. C’est grand, il y a plein de monde, tout le
parle au téléphone et CNN passe sur un grand écran fixé au plafond.
Au final je suis devenu l’intervenant habituel, l’autre personne venant de Suisse n'étant
plus disponible pour les longs trajets. Et je pouvais être sur place en 15 minutes
n’importe quand.
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La réactivité est une qualité essentielle dans le monde financier.
J’ai fini par sympathiser avec certains des traders, et je leur ai révélé ma passion
pour la Bourse. Je restais toujours 20-30min de plus après mes interventions pour
discuter et leur demander conseil.
Je réalisais que ce que je faisais par simple divertissement pouvait être un métier, et
éminemment bien payé de surcroît.
Maintenant que vous maîtrisez tous les aspects de base du trading, il vous faut
sérieusement songer à votre organisation de travail, et la mettre en place. Évidemment,
je ne peux pas vous donner d’horaires précis, puisque je ne connais pas votre vie
actuelle. En gros, je vais partir de 3 cas de figure typiques : vous êtes actif à plein
temps, vous êtes à mi-temps, vous êtes sans activité.
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Par activité, j’entends une occupation indispensable, que ce soit un travail, des études,
vous occuper de vos enfants…
Sachez que quoi qu’il en soit, il vous faudra débloquer un minimum de temps chaque
jour pour apprendre et pratiquer. Si vous n’avez que 10 minutes par semaine de libres
et ne souhaitez pas aménager plus de temps, ce n’est pas la peine de vous lancer...
L’équipement
On vit une époque formidable où vous pouvez travailler de n’importe où. Les
applications et logiciels de trading sont relativement peu « gourmands » en ressources :
vous n’avez donc pas besoin d’avoir des équipements surpuissants pour travailler dans
de bonnes conditions.
L’ordinateur :
Vous pouvez travailler depuis un PC portable, ou un PC de bureau (voire même les deux
si c’est possible).
Je vous conseille également d’avoir deux écrans, même si vous avez un PC portable.
De cette façon, vous avez un écran principal sur lequel vous avez votre logiciel de
trading, et un autre écran pour votre navigation sur internet, ou pour regarder une autre
unité de temps par exemple.
Ne tombez pas non plus dans l’excès inverse en vous équipant de 3, 4, 5 écrans... ce
n’est pas la peine. Vous devez rester concentré sur ce que vous faites et si vous utilisez
trop d’écrans, vous regardez tout et rien en même temps.
Le mieux est de regarder vos valeurs les unes après les autres.
Clé 3 G :
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C’est une clé USB qui récupère une connexion internet en passant par le réseau de
téléphone portable.
Si votre connexion internet se coupe et que des milliers d’euros sont en jeu, qu’allez-
vous faire ?
C’est pour cela que la clé 3G est une roue de secours essentielle.
Aujourd’hui vous pouvez acheter une clé 3G sans abonnement, c’est-à-dire que vous
payez seulement votre consommation (de l’ordre de 2 € de l’heure). Donc cet
investissement ne vous coûtera rien ou presque.
Un smartphone :
Si votre pc vous lâche (ça arrive) il vous faut pouvoir accéder à votre courtier par
internet, ou par l’application iPhone ou Android qu’il a éventuellement mise à votre
disposition. Si c’est le cas, installez la tout de suite, pas au moment où ce sera la
catastrophe et que vous n’aurez plus le temps.
Enfin, sachez qu’en dernier recours vous pouvez appeler une ligne d’urgence de votre
courtier pour lui demander de clôturer vos positions.
Ayez toujours le numéro dans votre répertoire ainsi que votre numéro de compte client.
Pour plus de détail sur le matériel, vous pouvez consulter l’article suivant : « Vivre du
trading : s’équiper comme un pro (p. 1/3 – matériel) ».
Votre unité de temps idéale sur un graphique sera 4H ou 1 Jour (soit H4 ou D1).
Le matin, avant de partir pour votre activité, prenez 15 à 30 minutes pour lire les
informations.
J’ai dit les informations...pas les informations boursières ! Les 36548 avis différents
des « experts » ne vous intéressent pas. Ce qui se passe réellement dans le monde, oui.
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Et en cas de problème grave dans le monde de la bourse, les informations générales en
parleraient également.
À la pause de midi, isolez-vous 15 minutes pour consulter l’évolution des cours, tracer,
annoter, et enfin placer des ordres éventuels (avec leurs stops respectifs). C’est le
moment le plus intéressant les cours auront évolué depuis le matin, et les tendances
vont s’amorcer, ou s’inverser.
À ce rythme, au bout de quelques semaines vous saurez tout ce qu’il est nécessaire de
savoir.
Votre unité de temps idéale sera 1H ou 4H. Si vous avez une demi-journée entière de
disponible, vous pouvez choisir H1. Mais si vous disposez de deux heures le matin et
deux heures l’après-midi par exemple, préférez plutôt H4.
Ne lancez jamais de trade avant de partir pour votre activité : il peut se passer
beaucoup de choses en quelques heures et vous ne pourrez pas réagir. En fait, ne faites
rien lié à la bourse juste avant de partir pour votre activité. Votre esprit ne doit pas être
parasité, et vous ne devez pas arriver en retard !
Passez des heures à apprendre, à étudier les graphiques, et passer de faux ordres de
bourse. Respectez bien chaque partie de votre vie, équilibrez votre temps. Vous vous
sentirez bien et apprendrez mieux et plus vite.
Paradoxalement, si vous êtes dans ce cas de figure, ne consacrez pas tout votre temps à
la bourse !
Vous risquez de devenir obsessionnel et reporter tous vos espoirs dans cette activité.
Émotionnellement, vous devez absolument garder du recul, sinon vous perdrez en
lucidité et n’atteindrez pas vos objectifs de rentabilité.
Vous aurez d’abord besoin de gagner de l’argent si vous souhaitez le réinvestir pour
le faire fructifier.
Si vous avez la chance de ne pas/plus avoir besoin de travailler, trouvez une activité
annexe : sport, loisir…
Si vous ne pouvez (ou ne voulez) pas être présent en permanence devant les écrans, une
solution est de laisser la machine travailler pour vous. Des solutions simples existent
pour vous faciliter la vie...
Par exemple, un ordre stop est un type d’ordre à exécution différée : vous dites à votre
courtier de clôturer votre position au-delà d’un certain niveau, et cet ordre ne sera donc
exécuté que si la condition de prix est atteinte.
Il existe quatre types d’ordre à exécution différée. Ce sont ceux que je vais vous
présenter.
Pour ouvrir un ordre à exécution différée, vous devez faire un clic droit sur le
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graphique, puis cliquer sur Nouvel ordre (vous pouvez aussi cliquer sur F9).
Type :
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- Buy limit : vous souhaitez déclencher un achat à un niveau inférieur au cours actuel.
- Sell limit : vous souhaitez déclencher une vente à un niveau supérieur au cours actuel.
- Buy stop : vous souhaitez déclencher un achat à un niveau supérieur au cours actuel.
- Sell stop : vous souhaitez déclencher une vente à un niveau inférieur au cours actuel.
Au prix :
Expiration :
Si le niveau n’est jamais atteint par le prix à cette date, l’ordre sera automatiquement
annulé (c’est une sécurité très importante).
StopLoss :
Plus haut, vous pouvez programmer comme pour un ordre classique le niveau de stop,
c’est-à-dire le prix au-delà duquel l’ordre perdant sera automatiquement clôturé.
(Essentiel, obligatoire !)
TakeProfit :
Si le prix atteint ce niveau, votre position gagnante sera automatiquement soldée. C’est
le même principe qu’un stop, mais dans le sens du profit, au lieu de la perte. Mais ce
n’est pas forcément intéressant (cf. « Pourquoi vous n’êtes pas obligé de placer un take
profit ? »).
En bas de Metatrader, dans l’onglet « trading » du terminal, faites clic droit sur votre
ordre puis « modifier ou annuler ».
Pour créer une alerte, vous faites un clic droit sur le graphique/Trading/Alerte. Elle se
place automatiquement au niveau de prix de votre curseur.
Action :
Vous pouvez choisir entre un signal sonore (sound), une alerte par email (email) ou une
fenêtre (notification). Si vous choisissez email, veillez à avoir configuré votre email
dans les options de metatrader (outils > options > email).
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Condition :
Ignorez ask.
Valeur :
Vous maîtrisez presque tous les aspects nécessaires au trader professionnel, en dehors
de la gestion des émotions que nous verrons dans la prochaine et dernière semaine
d’apprentissage.
Votre objectif doit maintenant être de passer pro, c’est-à-dire d’être rentable et d’en
tirer un revenu mensuel régulier.
Dans un premier temps comme complément financier puis, si c’est ce que vous
recherchez, d’en vivre à 100%.
Pour cela il vous faut mettre en place quelques stratégies simples, mais rigoureuses
pour y arriver le plus rapidement possible.
Mais il faut aller plus loin que cela et vous devez créer ce qu’on appelle une routine :
un ensemble de tâches fixes et prévues, qui reviennent à une fréquence quotidienne ou
semainière.
Exemple :
Pourquoi ? Car travailler seul est très différent de travailler en entreprise, avec des
horaires et des ordres précis. Sans cette discipline on peut vite se retrouver oisif et
fauché.
Vous n'êtes pas les seuls à avoir cette contrainte : c'est celle de tous les
indépendants.
Je vous conseille aussi d’utiliser Google Agenda : vous pourrez le consulter aussi bien
de votre ordinateur, que de votre Smartphone, sans avoir à synchroniser quoi que ce
soit.
Vous pouvez créer différents types d’agendas et leur attribuer une couleur personnelle
en fonction du type de tâche (personnelle, professionnelle, loisir, etc.). Vous pouvez
ensuite créer une tâche sur votre agenda et l’¡attribuer à l’un des agendas :
Je vous conseille de planifier également vos plages de loisir pour savoir quand
arrêter de travailler et vous reposer.
Quels que soient vos revenus, il vous faut épargner un maximum pour vous constituer un
capital de travail rapidement.
Pourquoi automatiquement ?
Parce que sinon vous serez vite tenté de faire de petits "arrangements" avec vous-
mêmes, surtout au début. Ainsi au début de chaque mois vous connaissez le budget exact
avec lequel vous devez subvenir à vos besoins. Ce budget peut varier en fonction de
votre train de vie, de l’endroit dans lequel vous vivez de votre rentabilité et de si vous
voulez en vivre ou non.
Évidemment, n’épargnez jamais une part de votre revenu qui vous serait vitale (loyer,
nourriture...).
Ne virez sur votre compte de trading QUE de l’argent que vous pouvez vous permettre
de perdre !
S’il ne vous reste pas d’argent à la fin du mois, reprenez confiance : sachez qu’il y a
toujours une voie de sortie, quelle que soit votre situation. Personnellement, j’ai suis
passé par des moments très difficiles financièrement, à l’époque.
Dans ce cas, le mieux est de vous asseoir et de réfléchir à ce que vous pouvez changer
pour améliorer votre situation.
Vous pouvez par exemple commencer par réduire vos dépenses secondaires : loisirs de
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type ciné, restaurant, soirées, vêtements à la mode, acheter une voiture à crédit…
Tous ces « besoins » sont illusoires et créés de toutes pièces par notre société.
Personnellement je gagne très bien ma vie et je n’achète quasiment plus rien : j'ai une
vieille Clio 2 que j’ai prénommée « Juliette », alors que je pourrais très bien me payer
une Porsche. Cash.
Pour autant je n’ai pas la sensation de me priver, mais plutôt celle de ne plus me faire
voler.
Si vous souhaitez devenir un jour trader Pro, vous devez vous en donner les moyens.
Les premiers mois, voire la première année, réinvestissez tous les gains que vous allez
réaliser en bourse.
Je ne vous cache pas que c’est la phase la plus risquée, celle où vous posez
littéralement vos « bourses » sur la table. C’est le moment de savoir ce que vous
voulez, et si vous êtes vraiment motivé.
Ne passez pas en argent réel tant que vous n’êtes pas bénéficiaire en démo.
On gagne toujours moins d’argent en réel, jamais plus. Si vous suivez cette méthode à
la lettre, vous êtes virtuellement rentable en 6 à 12 semaines. Mais prenez toujours au
moins 1 mois en démo avant de vous jeter au grand bain.
Pour être sûr de ne pas faire d’erreur, vous devez prendre rendez-vous ou écrire à votre
contrôleur du centre des impôts. Sachez que sa réponse (surtout écrite) est valeur de
preuve. Si vous avez respecté ses conseils et qu’on vous ennuie par la suite, vous serez
protégé par sa réponse et aurez prouvé votre bonne foi. Vous devrez corriger votre
paiement, mais vous n’aurez ni amende ni majoration.
Voici cependant quelques règles de base à connaître selon votre situation actuelle.
Être trader indépendant n’est malheureusement pas conciliable avec une activité à
temps plein. Même si, avec de l’expérience et de l’organisation vous pourrez réduire le
temps nécessaire à quelques heures par jour, elles resteront indispensables. Dans cette
situation, le bon statut pour vous serait plutôt « investisseur indépendant », c’est-à-dire
un épargnant actif qui arbitre son capital de manière intelligente à un horizon
moyen/long terme. Dans ce cas, vous n’aurez pas besoin de statut particulier, seulement
de déclarer vos plus-values sur votre feuille d’impôts chaque année.
Pour éviter un matraquage fiscal trop important, investissez au sein d’un PEA, d’une
assurance-vie, ou si le produit choisi ne vous le permet pas, conservez le titre plusieurs
années, il y un abattement progressif de la taxation assez important (cf. « Comment
alléger la fiscalité de votre compte titre ? »).
A priori, quel que soit le support financier choisi : actions, CFD, forex…la taxation est
identique. Sachez cependant que les moins-values nettes réalisées sont reportables et
déductibles des gains réalisés sur une période de 10 ans.
C’est l’idéal, car votre taux d’imposition se fera sous le régime entrepreneur choisi, en
déclarant des Bénéfices non-Commerciaux professionnels (BNC).
Notes : le statut d’autoentrepreneur n’est pas possible pour déclarer des activités de
bourse.
Vous pouvez être dans cette situation dans 3 cas principaux : retraité, sans emploi, ou en
année sabbatique. Je vous conseille de ne prendre aucune décision avant la fin d’une
première année de trading actif.
Selon les résultats, vous pourrez soit arrêter (si vous êtes en négatif) soit choisir un des
deux modes d’imposition décrits précédemment.
- Vous vous expatriez : dans ce cas vous serez soumis à l’imposition du pays
d’accueil, qui sera presque forcément meilleur qu’en France, cela peut être proche
comme la Belgique ou la Suisse, ou plus exotique : Hong Kong, Singapour...
l’exonération y est quasi totale !
- Vous devenez un fiscal nomad : si vous passez moins de 6 mois par an au même
endroit, vous n’êtes donc rattaché…à aucun pays d’un point de vue fiscal ! Je connais
quelques personnes qui le font : par exemple 6 mois en France et 6 mois à l’étranger.
Évidemment ce n’est pas une solution viable pour toute la vie, mais si vous avez envie
d’un peu d’aventure à un moment donné, c’est vraiment une super expérience.
Attention :
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Les conseils que je donne ici sont des pistes, mais vous devez impérativement faire
le point avec un professionnel, et avec votre inspecteur des impôts (leurs réponses
varient d’un endroit à l’autre).
En fonction de votre emploi du temps, vous allez prévoir, des moments de trading (ou
plutôt d’apprentissage) sur votre temps libre.
Tout votre temps ainsi disponible sera consacrer à apprendre des choses sur le trading
ou à vous entraîner à trader.
Il est temps d’appliquer un vrai rythme de travail pour progresser rapidement et ne pas
rester coincé trop longtemps dans la phase d’apprentissage, sinon vous risquez de vous
décourager.
Votre but n’est pas de devenir un dictionnaire de la bourse, mais de pratiquer pour
devenir rentable.
S’il vous manque de l’équipement, investissez à hauteur de vos moyens. Si votre budget
est faible, eBay va devenir votre ami.
Vous n’avez pas forcément besoin d’équipement neuf : vous pouvez très bien trouver du
matériel d’occasion qui remplira la même fonction pour 3 x moins cher.
Contenu avancé :
Créez votre routine.
Notez-la sur Google agenda, mais aussi sur une feuille de papier A4 accrochée au-
dessus de votre ordinateur. Vous pouvez aussi ajouter des phrases-chocs qui vous
parlent, du style : « un bon trader est un trader motivé et organisé. »
Votre but est maintenant de passer pro, et pour cela vous aurez besoin d’un capital :
avec une épargne automatique d’une part (que vous pouvez mettre en place
immédiatement), et un réinvestissement à 100% d’autre part.
Enfin, renseignez-vous sur votre fiscalité en fonction du pays dans lequel vous vivez, de
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la loi des finances, de vos revenus, etc.
Articles et vidéos :
Février 2007. Une fébrilité inhabituelle dans la salle de marché. C’est subtil, mais ayant
l’habitude de venir, le niveau sonore est plus élevé, et les visages plus tendus.
Ça parle de HSBC, mais je ne comprends pas trop. “Ça va mal se passer dans les
prochains mois” me confie l’un des traders. Il ne veut pas trop m’en dire plus et je
n’insiste pas.
La suite vous, la connaissez, les défauts en chaîne de banques, suite à des titres
hypothécaires que ne valent plus rien, car leurs propriétaires sont non solvables (et ne
l’ont jamais été).
Merci les USA, vous venez de déclencher une crise mondiale d’une ampleur sans
précédent.
2 - Après le plus fort de la crise passée, mes services ne sont plus vraiment requis à la
salle de marché. La raison ? Là où il y avait 25 traders sur le floor (la grande salle), il
en reste...3
Choquant.
En ce qui me concerne, mes placements se portent étonnamment bien. J’ai suivi les
conseils qui m’ont été donnés, et j’ai inversé mes positions en misant à la baisse plutôt
que la hausse.
C’était un peu technique, j’ai dû remplacer mes instruments dans des supports financiers
un par un (titres vifs vers CFD), mais pas la mer à boire.
Pourquoi les pros n’ont pas réussi à faire la même chose ? Cela m’échappe encore à
l’époque.
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C’est aussi un moment où mes activités de dépannage informatique commencent à
stagner, voire baisser. Je sens que la tendance est une tendance de fond. Le matériel
devient plus fiable, et plus facile à utiliser.
C’est aussi le moment où ma mère est décédée. Il est temps de changer de vie pour de
bon. Je réalise que mon aventure entrepreneuriale n’était qu’un marchepied et qu’il faut
que je continue d’avancer.
Dans cette dernière partie, nous allons parler de la gestion des émotions.
Si j’ai gardé ce sujet pour la fin, c’est parce que vous ne devrez vous y intéresser quand
Néanmoins, la gestion des émotions est l’une des choses les plus importantes en trading
: deux personnes ayant reçu exactement la même formation peuvent avoir des résultats
très différents en fonction de leur capacité à se discipliner émotionnellement.
Je vais donc vous donner quelques astuces pour gérer plus facilement vos émotions qui
vous sembleront peut-être surprenantes. Mais la gestion des émotions en trading n’a rien
à voir avec la volonté ou l’intelligence.
La discipline
Mais qu’est-ce qui la conditionne ? Qu’est-ce qui fait que certains arrivent à se
discipliner, donc respecter les règles et objectifs qu’ils se sont fixés, et d’autres non ? Y
a-t-il des gens nés plus courageux, et d’autres plus fainéants ?
Contrairement à ce que l’on pense, la discipline n’est pas liée à la volonté. La volonté
est la force mentale de faire quelque chose, même si vous n’en avez pas envie (ce n’est
pas une définition du Larousse, mais si je devais la définir, c’est comme cela que je le
ferais...).
Ce qui conditionne notre discipline, ce sont nos émotions : car elles sont plus fortes que
la logique et la raison. Si, quand vous êtes au régime et que vous avez envie de manger
une glace, vous essayez de vous raisonner, vous allez perdre le combat. Car la pulsion,
conséquence active née de l’émotion, vous fera acheter la glace malgré vous-même.
L’émotion
L’émotion est un reste de notre cerveau reptilien, qui était fait à l’origine pour nous
pousser à agir dans des circonstances de survies bien particulières.
Par exemple, lorsque quelqu’un joue à nous surprendre derrière une porte en faisant «
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bouh » nous avons peur (danger inconnu), puis l’instant d’après nous ressentons une
courte colère contre la personne. Dans la nature il s’agissait de se défendre contre
l’agression surprise d’un animal sauvage. Ce sont des choses qui sont ancrées
instinctivement en nous et que nous n’avons pas apprises.
Les connaissances de survie étaient donc transmises dans les gênes. Aujourd’hui ces «
restes » font partie de notre quotidien : c’est ce qui fait que nous ne sommes pas des
robots !
Mais parfois l’émotion agit en interférence avec des tâches que nous avons à effectuer
dans un environnement qui n’a plus rien à voir avec l’environnement naturel de départ.
On ressent alors parfois des émotions « inutiles » et surtout inadaptées par rapport à ce
que l’on doit faire, comme c’est très souvent le cas en trading.
Quelques émotions que nous expérimentons tous, et des conséquences pas toujours
voulues :
- La tristesse : qui peut mener au découragement qui peut vous faire déprimer (cf. «
Luttez contre la déprime en trading »)
- La fierté : qui empêche la remise en question (cf. « Comment maintenir votre Ego à
l’écart de votre trading ? »)
Etc.
En effet c’est lorsque les enjeux augmentent que la pression des émotions se fait
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ressentir !
- Votre trade précédent était perdant, et vous hésitez à en ouvrir un nouveau alors que la
configuration est bonne.
Comme vous avez perdu le trade précédent, vous avez perdu confiance en vous et
ressenti des émotions négatives (déception, colère...). Pour éviter de les ressentir à
nouveau, vous ne savez pas vraiment si vous devez ouvrir un nouveau trade.
- Votre position est perdante, mais le stop n’est pas encore touché. Vous préférez la
clôturer tout de suite plutôt que de lui laisser sa chance jusqu’au bout (cf. « Comment
vous protéger efficacement contre la peur de perdre ? »).
- Votre trade précédent était gagnant et vous avez envie de gagner encore plus d’argent,
plus rapidement, quitte à faire une « entorse » à vos règles pour ouvrir une position.
- Votre position est gagnante et vous avez envie de clôturer le trade tout de suite (alors
que graphiquement, ce n’est pas encore le moment) de crainte que le marché ne se
retourne et n’efface vos gains (cf. « Si vous voulez réussir en trading, laissez de côté
votre cupidité »).
Ces émotions sont des petites voix qui vous pousseront à ne pas respecter vos règles.
Mais dès que votre trade sera terminé, vous risquez de vous en vouloir et découvrir
deux autres émotions très néfastes : la colère et/ou la culpabilité.
Ne prenez pas peur, je ne vous demande pas de prendre des poses de moine
bouddhiste !
Méditer c’est simplement faire le vide en soi : asseyez-vous dans une position
confortable et droite (ne vous affalez pas dans un fauteuil, le but n’est pas de
s’endormir).
Ensuite :
1) Programmez une alarme pour ne pas avoir à vérifier l’heure toutes les 2 minutes.
Vous pouvez vous concentrer sur votre respiration pour éviter de vous déconcentrer.
Inspirez bien par le nez et expirez doucement par la bouche.
Cet exercice très simple portera ses fruits au bout d’environ 3 semaines. Donc, soyez
patient et ne vous découragez pas. Il vous apportera une grande sérénité et stabilité
émotionnelle.
La visualisation
Je pourrais écrire un livre entier sur la visualisation, tellement le sujet est vaste et
passionnant.
La racine de toute chose est la pensée, la pensée mène à l’action, et l’action mène à
des changements dans votre vie.
N’avez-vous jamais remarqué que les choses auxquelles on pense se produisent très
souvent ? Si on pense qu’on ne mérite rien, on n’obtient jamais rien, mais si on pense
pouvoir réussir, on réussit.
Il se passe exactement la même chose chez les gens positifs qui pensent être capables de
faire plein de choses...et qui les font ! Leurs actions entraînent forcément des
changements positifs dans leur vie.
Il vous faut donc activement et dès aujourd’hui vous mettre à imaginer toutes les choses
positives que vous aimeriez vivre ou avoir dans le futur.
Fermez les yeux et imaginez le plus réalistement possible votre vie dans un futur idéal.
N’ayez pas peur d’avoir de l’ambition. Couvrez tous les aspects de votre vie, pas
seulement l’argent. Imaginez une journée type et vivez-la à travers vos yeux.
Ne vous regardez jamais de l’extérieur quand vous visualisez, sinon vous allez dire à
votre subconscient que cette personne qui réussit est une autre que vous !
Consacrez 10 minutes par jour à cette activité, peu importe quand. Personnellement je le
fais juste après la méditation, car je suis dans un état mental détendu et réceptif.
Cependant il arrivera toujours des moments où il faudra faire face, car on ne se sépare
jamais complètement de ses émotions (et c’est tant mieux).
Si vous avez envie de faire une bêtise en trading, il faut pouvoir reprendre le contrôle
:
Commencez par lâcher les mains de l’ordinateur, vous lever, et respirer à fond à
plusieurs reprises.
Cette action a simplement pour but de vous empêcher de faire une bêtise et éliminer la
menace imminente (ex : appuyer sur le bouton de la souris pour ouvrir un ordre que
vous ne devriez pas passer).
L’observation active :
Au lieu de vouloir réprimer votre émotion et penser à autre chose, concentrez votre
attention dessus. L’intensité de l’émotion va décroître de manière spectaculaire.
En effet une émotion est comme un enfant qui crie de plus en plus fort pour qu’on lui
prête de l’attention : si vous la regardez au lieu de l’ignorer, cela règle grandement le
problème. Cela peut sembler contre-intuitif, mais essayez, et vous verrez que cela
marche très bien.
Le remplacement positif :
Enfin, songez à quelque chose qui va provoquer en vous une émotion différente et non
néfaste : cela peut être une bonne blague, un souvenir agréable… etc.
En effet, une émotion chasse l’autre, car il est impossible de ressentir deux émotions
contradictoires en même temps !
C’est pourquoi faire rire quelqu’un qui pleure est plus efficace que de se lamenter
avec lui...
Pour cela, vous allez ENFIN pouvoir passer des trades en réel. Vous n’avez pas besoin
de commencer avec un capital énorme. Et si vous n’avez vraiment pas beaucoup
d’argent, commencez plutôt par le forex.
Contenu avancé
Mettez en pratique les 3 techniques que je viens de vous apprendre.
Il faut les intégrer dans la routine que nous avons mise en place la semaine précédente.
Pas uniquement dans votre succès en bourse, mais dans tous les aspects de votre vie
personnelle et professionnelle.
Écrivez vos buts sur une feuille de manière très claire, et accrochez-la au-dessus de
votre bureau. Et enfin, prenez quelques minutes chaque jour pour vous focaliser sur ce
que vous avez écrit.
6 ans après ma découverte place de l'hôtel de Ville, je me sens prêt, mes gains sont
réguliers, et je sais me gérer émotionnellement.
J’ai développé le 6 ème sens du trader, cette petite voix qui vous dit “je sais pas
pourquoi, mais là, ça craint du boudin”.
Puisque je suis passionné de voyages, et que je peux gérer mon Trading avec un pc
portable et une connexion WIFI ou 3G, pourquoi ne pas tout simplement le faire en
voyageant autour du monde...
Vous savez quoi ? Mon entourage me dit LA MÊME CHOSE qu’en 2002, à savoir que
c’est trop risqué, que j’ai une activité qui fonctionne très bien, blablabla...Lassant.
À ce stade, cela fait bien longtemps que j’ai compris qu’il ne faut écouter que sa voix
intérieure.
Je ferme ma boîte, dis au revoir à tous mes clients dans un mail laconique et quelques
coups de téléphone à ceux que j’aimais bien. Il faut que j’aille vite, avant que le doute
s’empare de moi.
J’ai 30 000 € sur mon compte, en plus de mes quelques placements chez les courtiers.
Dans le pire des cas, je peux tenir un an et j’aurais vécu une aventure unique.
Un conseil : si vous attendez que les conditions soient parfaites, vous attendrez toute
votre vie.
Je vis maintenant de cette activité depuis 7 ans au moment où j’écris ces dernières
lignes depuis ma tablette, au bar du Mandarin Oriental, avec une vue à couper le souffle
sur Central Park.
Faites de ce guide un allié au quotidien, et n’hésitez pas y revenir dès que vous vous
sentirez perdu. N’ayez de cesse de revenir vers la simplicité. En éliminant le « bruit »
intérieur dans votre tête, vous éliminerez le bruit sur les graphiques. Balayez-le d’un
revers de main indifférent. Balayez le commérage incessant des analystes de la télé et
des journaux. Concentrez-vous sur la seule chose qui compte : le prix.
Je ne vous laisse pas tomber : je continue de vous accompagner à travers mon blog, et
mes autres formations qui entrent plus en détail sur certains points précis.
Cela veut dire ne faire qu’un : votre développement personnel et professionnel sont
liés. On peut ainsi trouver la paix intérieure et être en accord avec soi-même.
Il vous faut maintenant augmenter votre niveau technique. Vous devriez passer par des
centaines d’heures de lecture et d’essais au hasard -comme je l’ai fait- pour trouver une
bonne méthode d’analyse graphique.
Pour vous épargner ça, j’ai conçu la formation «Analyste Technique Pro» où, en 8
heures de vidéos live, je vous explique comment je fais au quotidien pour me
positionner sur les marchés, avec 7 trades sur 10 gagnés en moyenne depuis 2008.
Les actions aux porteurs sont utilisées pour la spéculation boursière à court et moyen
terme.
L’actionnaire n’est pas enregistré auprès de la société et peut alors négocier librement
ses titres. La gestion de ces derniers dépend entièrement de l’intermédiaire financier.
Les actions nominatives sont choisies dans le cadre d’un investissement à long terme.
Les coordonnées de leur propriétaire sont enregistrées auprès de la société, qui lui
envoie alors les convocations aux assemblées et les informations.
Posséder des actions engendre des frais. Par exemple, le paiement des ordres passés en
bourse par l’intermédiaire financier s’appelle ‘’frais de courtage’’.
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Lorsque l’on paie pour conserver ses titres, on parle alors de « droit de garde ». Ici, les
actions de type nominatif pur ne sont pas concernées.
Actionnaire
L’actionnaire est l’un des principaux acteurs dans le processus de développement d’une
société commerciale (qu’elle soit S.A, SAS, ou SCA) puisqu’il détient une partie de
son capital social sous forme de titres financiers : les actions.
Cette méthode d’investissement lui confère une certaine influence dans les décisions de
l’entreprise qu’il peut exercer lors de l’assemblée générale des actionnaires, ainsi
qu’un droit à l’information.
Il possède également des droits financiers qui lui permettent de percevoir une part des
bénéfices annuels sous forme de dividende, calculé en fonction du nombre et du type
d’actions qu’il possède.
On nomme « actionnaire interne » une personne qui possède une ou plusieurs actions au
sein même de l’entreprise dans laquelle elle travaille. C’est le cas par exemple des
entreprises familiales, ou des actionnaires salariés.
Ces derniers peuvent éventuellement recevoir des actions comme une prime
d’intéressement ou un complément de salaire. Ils peuvent ainsi participer activement à
la vie de l’entreprise.
- Les actionnaires institutionnels : les caisses de retraite, les entités bancaires, les
compagnies d’assurances… Ce sont ces institutions qui définissent la valeur en bourse
(côte) des sociétés dans lesquelles elles sont actionnaires.
Appel de marge
Un appel de marge correspond à une demande de fonds de la part d’un intermédiaire
financier (courtier, plateforme de trading) envers un investisseur sur les marchés à
terme (ou futures).
Il s’effectue après la fermeture des marchés financiers et les fonds sont destinés à
couvrir les pertes éventuelles sur des positions ouvertes.
Mode de fonctionnement
Chaque soir, les positions prises par les investisseurs sont virtuellement liquidées
auprès de la chambre des compensations. Elle calcule alors les marges positives ou
négatives des positions.
Une marge est considérée comme débitrice lorsque la valeur de l’action a baissé entre
l’ouverture de la position et la fermeture des marchés boursiers.
Lorsque le risque de perte estimé sur une position dépasse le capital disponible sur le
compte de l’actionnaire, la chambre des compensations procède alors à un appel de
marge transmis au travers de l’intermédiaire financier.
Dans le cas contraire, la marge est créditrice : il est donc inutile de rajouter des fonds
supplémentaires et la position reste automatiquement ouverte.
Les experts en finances conseillent en général aux débutants de ne pas investir plus de 5
% de leur capital. Les traders confirmés déjà habitués aux règles du trading, atteignent
parfois jusqu’à 20 %.
Abuser de l’effet de levier comporte également des risques importants. Il faut prendre
en compte que même si les gains peuvent être élevés, il est très courant de perdre la
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totalité de son capital en une fois.
Bénéfice
Le bénéfice représente le solde positif qui apparaît sur les comptes, une fois que les
dépenses ont été déduites des recettes d’une société, sur une période définie : en
principe, il s’agit d’une année comptable, mais le calcul peut être fait sur une durée plus
courte, comme un semestre ou un trimestre.
- le bénéfice brut d’exploitation : qui est le résultat obtenu une fois les charges déduites,
sans prendre en compte les amortissements, les flux de dépenses exceptionnels, ou la
gestion financière de l’entreprise.
- le bénéfice net : également appelé »résultat net » est le solde restant lorsque toutes les
dépenses de l’entreprise ont été comptabilisées (TVA, salaires, amortissements, taxes
probables…). C’est le bénéfice net qui sert de base pour calculer la somme à
redistribuer aux actionnaires d’une société ou à mettre en réserve (dividende).
Ces données donnent alors une indication précise sur le bon fonctionnement économique
de l’entreprise puisqu’elles ne prennent pas en compte les dépenses exceptionnelles
liées à sa politique d’investissement.
Ainsi, même lorsqu’une infrastructure ne dispose que de peu de bénéfices nets, il est
possible de voir si elle sera rentable à moyen ou long terme.
Bulle spéculative
Une bulle spéculative, ou bulle financière est un terme utilisé par les experts de la
finance pour désigner le prix d’un actif boursier dont la valeur est exagérément élevée.
Les investisseurs « pensent » seulement que la valeur de l’action va augmenter sur le
court terme et décident d’acheter en conséquence.
Ils ne prennent pas en compte les facteurs habituels de l’analyse financière, qui
permettent par exemple de comparer les actifs de même nature entre eux.
Cependant, cette hausse soudaine est fragile et finit généralement par éclater,
immédiatement suivie d’une chute spectaculaire du prix des actifs.
- Une tendance haussière : lorsque la valeur d’un actif semble promettre une croissance
à long terme, l’optimisme des spéculateurs est communicatif.
Lorsqu’un bulle spéculative éclate, elle entraîne avec elle de nombreux secteurs
d’activités.
La conséquence directe qui en émane est une crise économique comme celle de 2008,
dont les effets se font toujours ressentir aujourd’hui à l’échelle mondiale.
Elle a été causée par une bulle immobilière : les prix des biens immobiliers ont
augmenté et lorsque le marché s’est effondré, les emprunts dépassaient largement la
valeur réelle de ces biens revenue à la normale.
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Même en vendant leurs biens, les emprunteurs (particulièrement ceux du secteur
bâtiments) se sont retrouvés sans emploi, incapables de couvrir leurs dettes.
CAC 40
Le CAC 40 (Cotation Assistée en Continu) est un l’indice boursier le plus important
d’Euronext Paris (environ 70 % de son capital total).
Pour faire partie du CAC 40, les entreprises doivent répondre à certains critères bien
précis.
Cela entraîne des modifications régulières de la liste, qui est mise à jour chaque
trimestre à partir des 100 firmes les mieux classées à la bourse de Paris, quel que soit
leur secteur d’activité (luxe, banque, énergie…).
La sélection des entreprises du CAC 40 est réalisée par les membres du Conseil
Scientifique des Indices (CSI).
Ils vérifient que les entreprises ont bien toutes les conditions d’éligibilité requises dont
les principales sont :
D’autres critères comme un certain équilibre concernant la volatilité des cours sont
aussi pris en compte.
À noter que les 20 sociétés suivant celles classées dans le CAC 40 ont également leur
propre indice boursier : le CAC Next 20.
Ces données sont disponibles tous les jours de la semaine aux horaires habituels de la
bourse parisienne (9 h – 17 h 30). Le cours de clôture est alors calculé et « fixé » dans
les cinq minutes suivant la fermeture.
Crise économique
Le terme « crise économique » aussi appelé « dépression économique » fait référence
à une période de troubles affectant l’équilibre financier général.
Selon son ampleur, cette crise peut atteindre une zone plus ou moins grande : elle peut
s’étendre aussi bien sur une région que prendre des dimensions internationales, on parle
alors de »récession ».
Ses causes sont très diverses : éclatement d’une bulle spéculative, mauvaise régulation
des marchés financiers…
Ses conséquences peuvent alors être sévères et toucher la plupart des secteurs
d’activités, entraînant avec elle des réactions en chaîne comme la faillite de
nombreuses entreprises, une forte croissance du chômage, ou encore une suspension des
crédits.
L’ampleur d’une crise économique est surtout définie par sa portée directe sur la
population :
- Impossibilité de crédits auprès des banques qui ne veulent plus prendre de risques
auprès des particuliers
Les experts de l’économie ont constaté une certaine régularité dans le temps qui sépare
les différentes périodes de crise. Ces périodes sont définies comme étant des »cycles
économiques ».
Mais cet aspect théorique n’est pas suffisamment fiable pour prévoir avec certitude une
dépression puisque celle – ci dépend également de nombreux facteurs imprévisibles :
croissance soudaine d’une bulle spéculative, changement de politique de l’État…
Cependant, même s’il est difficile de prévoir les causes, il est plus aisé de repérer les
conséquences éventuelles de certains changements économiques et donc, de mieux s’y
préparer.
Cycle boursier
Un cycle boursier représente une succession de changements des tendances sur les
marchés financiers.
Il est divisé en plusieurs mouvements haussiers et baissiers entre deux points culminants
pendant lesquels les taux d’intérêt sont au plus haut et le nombre des actions présentes
sur le marché plafonne.
Cette évolution dépend entre autres de la politique monétaire des banques centrales qui
influence directement sur les cycles économiques.
Comme les marchés financiers se basent principalement sur l’anticipation des cycles
économiques, il est donc naturel de retrouver un schéma similaire en forme de courbes.
- La période de récession : à la suite d’une très forte inflation, les taux d’intérêt ont été
augmentés au maximum. Pour contrer cet effet, on assiste à une hausse de la devise du
pays, ce qui entraîne une baisse des exportations. Cette baisse se répercute alors sur la
consommation et les dépenses. Ce mouvement est fortement lié à une crise financière.
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- La reprise de l’économie : les taux d’intérêt sont au plus bas, ce qui permet de
relancer les crédits des entreprises et les dépenses des ménages. S’en suit alors une
baisse de la valeur de la devise, ce qui relance également les exportations.
- La surchauffe : les taux d’intérêt sont à nouveau au plus haut. De même que l’inflation.
Les crédits ralentissent, la demande baisse, le cycle boursier est revenu à son point de
départ avant d’entamer une nouvelle période de récession.
Demande
En finance, la « demande » représente la quantité de titres que les investisseurs sont
prêts à acheter sur les marchés boursiers.
Elle s’oppose à « l’offre » qui représente au contraire la quantité de titres que les
sociétés cotées sont prêtes à vendre.
L’offre et la demande sont indissociables l’une de l’autre puisque c’est l’équilibre entre
les deux qui permet un échange maximum de titres sur les marchés.
Ce principe est applicable à tous les autres types de marchés (agroalimentaire, industrie
textile…) dès lors qu’il y a vente de biens ou de services.
Les investisseurs achètent des actions pour les revendre à un prix plus élevé et ainsi
faire des profits.
Les offres quant à elles diminuent sensiblement en raison de la trop grande quantité de
demandes, ce qui entraîne un déséquilibre avec un nombre d’acheteurs supérieur au
nombre de vendeurs.
Quand les prix sont au plus haut et que la quantité d’actions plafonne, on assiste alors à
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l’effet inverse : les investisseurs commencent à se séparer de leurs titres, mais la
tendance baissière n’incite pas les acheteurs potentiels à prendre le risque de revendre
à perte.
Il y a alors à nouveau un déséquilibre avec trop d’offres par rapport aux demandes.
Il est intéressant de noter que sur les autres types de marchés, c’est justement la baisse
des prix de vente (des biens et services) qui augmente la demande des consommateurs
et non l’inverse.
Dérivé (produit)
Les produits dérivés font partie de la famille des instruments financiers. Ils se
présentent sous la forme de contrats, dont les conditions se basent principalement sur
les valeurs d’actifs sous-jacents (actions, obligations, devises, indices, taux
d’intérêt…).
Ces contrats sont une sorte »d’engagement financier » pour l’achat ou la vente d’un
produit entre deux parties qui fixe une date spécifique, un prix et une quantité définis à
l’avance, quelle que soit l’évolution des tendances du marché.
C’est une branche secondaire de l’investissement sur l’actif, d’où son nom de « dérivé
».
- Les produits optionnels : qui regroupent les options et les warrants. Ces produits
dérivés donnent le droit d’acheter ou de vendre des actifs selon des termes déterminés à
l’avance. L’on pourrait comparer ces produits à une sorte de « promesse » d’achat ou
de vente sans l’obligation formelle de l’honorer (contrairement aux contrats fermes).
Les produits dérivés, lorsqu’ils sont bien gérés, permettent une bonne protection face
aux risques de pertes éventuelles dues à la fluctuation des prix. Néanmoins, ils sont
aussi en partie responsables de la volatilité des cours des actifs sous-jacents.
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Certains contrats permettant un effet de levier très important encouragent les
investisseurs qui espèrent de cette façon obtenir un maximum de gains. Cependant, les
risques sont multipliés.
Nombreux sont les exemples de pertes sévères dues à une quantité de positions trop
élevées de produits dérivés, comme la Société Générale qui a ainsi perdu 4,9 milliards
d’euros en 2008.
Dividende
Le dividende représente la part des bénéfices distribuée par une société à ses
investisseurs, en fonction du nombre d’actions qu’ils possèdent.
Il faut noter que dans le cas d’une faillite, le dividende est alors la somme que
perçoivent les créanciers après le partage de la liquidation des biens de l’entreprise.
Mode de fonctionnement :
En principe, les sociétés françaises distribuent les dividendes une fois par an.
La somme à distribuer est calculée sur le bénéfice net de l’entreprise, c’est-à-dire : une
fois que les charges (impôts et dépenses) ont été soustraites du chiffre d’affaires et
après avoir mis en réserve une partie de ce qui reste, dans le but de le réinvestir.
Cependant, afin de fidéliser les actionnaires, il arrive que certaines sociétés décident
de distribuer les dividendes, même si elles n’ont pas fait de bénéfices.
Si ces résultats sont élevés, les actionnaires peuvent espérer faire des profits
intéressants.
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De quelle manière sont payés les dividendes ?
Celui – peut être payé une fois par an dans sa totalité, ou en deux fois si l’entreprise
décide d’accorder aux actionnaires une « avance sur dividende » au cours de l’année.
Mais cette méthode est de moins en moins utilisée, car elle désavantage les actionnaires
qui ne peuvent investir dans ces nouvelles actions. Leurs parts restent les mêmes pour
un capital plus grand, ils ont donc moins d’influence dans l’entreprise : on parle alors
de « dilution de bénéfice par action ».
Effet de levier
L’effet de levier est un système d’emprunt permettant d’investir plus que les capitaux
propres que l’on possède.
Par exemple, une société décide de faire un prêt à la banque dans le but d’acheter de
nouvelles machines : l’effet de levier correspond à la somme qu’elle doit emprunter qui
est de X fois le montant de ses capitaux propres.
Lorsque l’on décide de spéculer sur les marchés financiers, il est possible d’opter pour
un effet de levier plus ou moins important lors de son investissement. Si la prévision
d’évolution des tendances est correcte, l’effet de levier aura pour conséquence une
multiplication (parfois très importante) des gains.
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Cependant, les risques de pertes sont eux aussi multipliés : en cas d’évolution
défavorable des cours des actifs financiers, il existe une possibilité de perte totale du
capital.
Chaque jour après la fermeture de la bourse, la Chambre des Compensations lance les
»appels de marge » auprès de ceux qui ont pris des positions dont les risques de pertes
sont supérieurs à leurs capitaux propres. Soit ils ajoutent des fonds pour assumer ces
risques, soit leur position est fermée.
Jouer avec l’effet de levier est donc réservé à ceux qui maîtrisent parfaitement les
notions d’investissement sur les marchés financiers.
Forex
Cette première démarcation par rapport au marché action cache en réalité un double
bénéfice :
Pas de gaps en semaine : à part quelques sauts de puce (rares), fini le problème de gaps
journaliers des actions ! Seul le week-end restera soumis à cette règle et souvent dans
des proportions très raisonnables. Pour l’analyse des graphiques, c’est le top.
Pouvoir prendre des positions à n’importe quelle heure : si vous travaillez ou faites des
études, la frustration est grande de ne pouvoir suivre les cours et trader pendant la
journée. Avec le forex, coté en continu, vous pourrez ouvrir et fermer des positions le
matin, à midi, et le soir en temps réel.
Avec un volume global d’échanges quotidien de plus 4000 milliards de dollars (vous
avez bien lu !), le marché des changes est le plus liquide au monde.
À moins de taper dans les monnaies très exotiques (Roumanie, Afrique du Sud…), vous
n’aurez JAMAIS de problèmes de liquidité -et donc d’exécution d’ordre- sur le forex.
En effet certains brokers peu scrupuleux attendent volontairement avant de passer votre
ordre pour vous faire perdre quelques ticks… Soyez intransigeant si vous rencontrez
des problèmes.
Voici un très bon courtier, rapide et très peu cher, que j’utilise au quotidien : Oanda. Il
est compatible avec Metatrader (je ne suis pas affilié).
Le forex est un produit bidirectionnel : comme il est coté en paires (euro contre dollar,
livre contre yen, etc.) vous pouvez vous positionner soit à l’achat, soit à la vente, au
moment de l’ouverture de votre trade.
En effet, dans un cas vous achetez la première devise de la paire contre l’autre et dans
l’autre cas, c’est l’inverse.
Je pourrais encore ajouter qu’il n’est pas soumis à la taxe sur les transactions
financières, et que les frais de commission sont réduits au simple spread.
Oanda est le courtier que j’utilise aujourd’hui pour passer mes ordres sur le forex . Il
est compatible avec Metatrader, fonctionne très bien et propose un choix varié de
symboles.
Du fait de sa spécialisation, le coût des commissions y est beaucoup plus faible que
chez les courtiers-banque de type Boursorama et Fortuneo.
Gap
Un « Gap » est un terme économique utilisé pour qualifier un laps de temps pendant
lequel il n’y a aucune transaction boursière. Il peut s’observer par exemple sur un
graphique en chandelier japonais, ou en « bar charts ».
- Le Gap commun : c’est la forme la plus courante. Ce Gap n’influe pas beaucoup sur la
tendance générale du cours de l’actif.
Les Gaps de moindres importances, comme les Gaps communs sont « comblés »
rapidement. Cela signifie que le cours de l’actif est revenu au même niveau que celui
qui précédait le Gap.
Horizon d’investissement
L’horizon d’investissement ou horizon de placement est une expression utilisée pour
désigner la limite de temps maximum d’un placement financier.
Cette durée est variable : elle se détermine en fonction du type de placement choisi, lui-
même dépendant du profil de l’investisseur.
Cette démarche permet par exemple aux intermédiaires financiers de proposer à leurs
clients une gestion de leur portefeuille adaptée à leurs attentes en termes de rendements
ou de prises de risques.
- Le profil défensif : il se base principalement sur des placements à court terme (moins
de trois ans). Il est donc dirigé vers des investissements sans risques comme des livrets
d’épargnes, ou des SICAV monétaires à faibles rendements.
- Le profil moyen : son horizon d’investissement est compris entre trois et huit ans. Plus
risqué, le portefeuille de ce type d’investisseur se compose d’obligations, d’actions et
d’immobilier.
Il existe d’autres profils intermédiaires (prudent, équilibré, faible…) selon les agences
de placement. De plus, le profil de l’investisseur doit être réévalué à chaque
changement de situation personnelle pour réajuster le portefeuille et l’horizon
d’investissement de chaque placement.
Indice boursier
Les indices boursiers sont des éléments fondamentaux des marchés financiers.
Ils représentent une valeur de cotation générale, calculée en fonction des capitalisations
boursières (portefeuilles) appartenant aux meilleures entreprises du marché.
On distingue les indices « principaux » qui reflètent la santé d’une place boursière, des
indices dits « sectoriels » qui servent eux, à mesurer les performances de divers
secteurs d’activités.
Un indice boursier n’est pas un titre financier, mais un « actif sous-jacent », c’est-à-dire
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qu’il sert de support aux Options ou à la négociation de Contrats à Termes pour les
produits dérivés.
Chaque place boursière possède son indice phare représentant les sociétés les mieux
cotées du pays :
- À Euronext Paris : l’indice principal est le CAC 40. Il représente les 40 entreprises
possédant la plus forte capitalisation boursière.
- À la NYSE de New York : ici, c’est le Dow-Jones. A la différence du CAC 40, son
calcul se base sur la valeur des actions des différentes entreprises qui le composent.
Nouveaux indices
C’est le cas par exemple des « indices responsables » (comme le FTSE4 Good à
Londres).
Le classement des entreprises qui composent cet indice est basé sur de nombreux
critères comme leur niveau d’engagement dans une politique de développement durable.
Sont aussi mises en avant leurs capacités à faire des investissements responsables : les
transactions de leurs titres financiers comportent des risques limités, ne mettant pas en
péril la durée de vie de l’entreprise.
Liquidité
La « liquidité » d’un marché définit la capacité de celui-ci à proposer aux investisseurs
une grande quantité de titres facilement échangeables.
On dit de ces actifs qu’ils sont « liquides », c’est-à-dire qu’ils peuvent s’acheter et se
vendre à n’importe quel moment. Ce sont des placements à court terme qui dynamisent
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les différents types de marchés (boursiers, gré à gré…) par le volume important des
transactions.
L’équilibre relatif entre l’offre et la demande permet ainsi une certaine stabilité.
De plus, les actifs liquides ont plusieurs avantages comme des coûts de transactions
réduits, ou l’ouverture et la fermeture rapide des positions.
Les investissements moyen et long terme (comme c’est le cas des titres immobiliers par
exemple) ont en revanche, une liquidité plus limitée.
Il arrive parfois, après un krach boursier ou pour faire face à une situation de crise
économique, que les banques centrales décident d’injecter des liquidités sur les
marchés financiers.
Elles émettent une grande quantité de titres liquides pour faciliter la relance
économique en tentant de rétablir un équilibre entre la quantité de vendeurs (devenus
trop nombreux) et d’acheteurs.
Risque de liquidité :
À chaque nouvelle séance, le niveau de liquidités d’un marché varie, soit parce qu’il
enregistre un faible volume de transactions, soit parce que les coûts de transactions sont
trop élevés à un moment donné : c’est le « risque normal de liquidité ».
Obligation
Une « obligation » est un actif financier qui représente un emprunt (dette), ou plutôt une
part de celui-ci.
C’est un titre négociable qui peut être coté en Bourse et qui s’échange généralement sur
le marché gré à gré.
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Le remboursement cette dette s’accompagne d’intérêts appelés « coupons obligataires
», dont le taux est fixé lors de l’émission de l’obligation. Ils seront perçus par le
créancier à dates régulières, tout au long de la conservation de l’actif.
Les entités émettrices de ces titres financiers recherchent avant tout à lever des fonds
pour leurs futurs investissements. Celles-ci peuvent être privées, ou publiques.
- D’un État : par exemple pour construire des routes ou des établissements de santé
- D’une entreprise privée : qui désire accélérer son développement sur de nouveaux
marchés, ou constituer un fonds de roulement.
Les résultats de cette étude serviront ensuite aux investisseurs pour mesurer les risques
potentiels d’un tel placement.
Il faut noter qu’un gouvernement peut émettre deux types d’obligations : si celles-ci sont
créées dans la devise du pays émetteur, on parle « d’emprunt d’État ». Lorsqu’elles sont
émises dans une monnaie différente, il s’agit alors d’une « obligation souveraine ».
Il arrive parfois que l’émetteur éprouve des difficultés à rembourser sa dette, ou à payer
les intérêts. Il existe alors un risque pour l’investisseur de perdre la totalité de son
capital.
Enfin, certaines obligations ont des taux d’intérêt variables représentant un risque
potentiel pour les obligataires qui souhaitent revendre leurs titres avant échéance.
PIB
Le PIB (Produit Intérieur Brut) est une valeur obtenue par l’addition de l’ensemble des
revenus bruts (« valeurs ajoutées brutes ») réalisées à l’intérieur d’un pays par : les
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entreprises de tous les secteurs d’activités confondus, les ménages et les institutions
publiques.
On ajoute ensuite la TVA récupérée par l’État ainsi que les droits de douane, puis on
soustrait les subventions.
Contrairement au PNB (Produit National Brut), le calcul du PIB ne prend pas en compte
les revenus perçus au travers des exportations ni ceux des sociétés nationales établies à
l’étranger.
Le résultat sert à mesurer la production économique d’un pays sur une période
déterminée (généralement d’un an).
Une augmentation du PIB indique donc une économie en bonne santé, alors que sa
baisse est souvent le signe d’une période de récession.
Lorsque l’on divise le PIB d’un pays par son nombre d’habitants, on obtient le PIB par
habitant.
Le PIB « réel » sert à calculer le volume des productions de biens et services de l’État,
sans prendre en compte l’évolution des prix.
Cette donnée sert de base pour mesurer la croissance du PIB d’une année sur l’autre,
indépendamment de l’influence que peut avoir l’inflation sur le résultat final.
PIB mondial
Le PIB mondial est calculé par le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque
Mondiale.
Le PIB mondial représente le total obtenu de l’addition des tous ces PIB.
SRD
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Le « Service de Règlement Différé » donne à l’investisseur la possibilité d’acheter ou
de vendre des actions à crédit. Il ne devra les payer que lorsqu’elles lui seront livrées,
c’est-à-dire, le dernier jour du mois boursier (appelé « jour de liquidation »). Les plus-
values générées par les ventes à découvert seront également payées ce jour-là.
Ce système n’est accepté que sur les comptes titres, les PEA (Plan Epargne Action) ne
pouvant pas en bénéficier.
De plus, ce système n’est pas réalisable pour toutes les valeurs présentes sur le marché.
Les entreprises émettrices doivent répondre à certaines conditions pour que leurs
actions soient éligibles au SRD.
En échange de ce prêt, l’investisseur doit payer des intérêts journaliers (qui s’ajoutent
aux frais de courtage), appelés Commission de Règlement Différé (CRD). Ils sont
calculés en fonction du nombre de jours restant avant le jour de liquidation et du
montant de l’ordre passé.
Il faut aussi noter que le SRD permet d’utiliser un effet de levier lors de l’achat ou de la
vente d’un actif financier (jusqu’à cinq fois dans certains cas).
Pour qu’une société puisse proposer des titres payables au SRD, il faut :
- Faire partie du SBF 120, qui réunit les 120 meilleures capitalisations boursières de
France
Les « SRD long only » est plus souple au niveau des critères d’admission : les valeurs
deviennent éligibles dès qu’elles atteignent un volume d’échange quotidien de 100 000
€. En revanche, ce service ne permet pas les ventes à découvert, ce qui réduit les
risques de pertes.
Trader
Un Trader (opérateur de marché en français) est une personne qui réalise des
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transactions financières.
Il peut intervenir sur les marchés boursiers, de gré à gré, ou encore le marché des
devises (c’est alors un « cambiste »).
En principe, les traders travaillant dans une salle de marché sont spécialisés dans la
négociation d’un certain type d’instrument financier (action, produits dérivés,
obligations…) et opèrent chacun dans un « desk » représentant un segment de marché
particulier.
L’objectif principal de tout trader est avant tout d’obtenir des plus-values en fonction de
ses prises de position. Pour cela, il met en place une stratégie de trading en s’appuyant
sur diverses informations financières, lui permettant d’anticiper l’évolution des
tendances.
Il doit donc être capable de s’adapter rapidement aux changements et être suffisamment
habile pour gérer les risques potentiels en fonction du rendement espéré.
Profil du trader :
Le profil du tradeur se caractérise par la stratégie qu’il emploie pour mener à bien ses
opérations :
- Le Scalpeur est spécialisé dans les prises de position très courtes (quelques minutes).
Il effectue de très nombreux échanges lors d’une seule séance et profite au maximum des
fluctuations du marché
- Le Day Trader ouvre ses positions en début de journée et les clôture systématiquement
en fin de séance, indépendamment des pertes ou des profits
- Le Day to Day Trader conserve ses positions ouvertes sur plusieurs jours
- Les Swing Trader sont quant à eux spécialisés dans les prises de position plus
importantes et plus longues (généralement plusieurs semaines), moins dépendantes de la
volatilité des cours.
Valeur mobilière
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Le terme « valeur mobilière » est utilisé pour qualifier certains titres financiers du
marché boursier : actions, obligations, OPCVM…
Elle peut s’obtenir au travers d’un compte-titres gérés par un intermédiaire financier
(entité bancaire, courtier).
Les valeurs mobilières sont émises par des entreprises ou des personnes morales, qui
souhaitent attirer des investisseurs, soit pour emprunter des fonds (dans le cadre d’un
futur investissement), soit pour accroître leurs capitaux propres.
Les valeurs mobilières de participation, sont des investissements longs termes. Ce sont
des actions qui octroient un droit de participation aux prises de décisions importantes
concernant le développement d’une autre entreprise. En comptabilité, ce type de valeur
mobilière est considéré comme une immobilisation financière.
Comme les valeurs mobilières sont des titres financiers à part entière, les dividendes
ainsi que les plus-values perçues lors de leur cession, sont soumis à l’impôt sur le
revenu (auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux, le CSG et le CRDS).
Ce système d’imposition est aussi valable pour tous les échanges réalisés sur un marché
boursier étranger, mais concerne uniquement les investisseurs fiscalement domiciliés en
France.
Enfin, les valeurs mobilières acquises au travers d’un PEA (Plan Epargne Action) sont
totalement exonérées d’impôts lorsque leur propriétaire les conserve au minimum cinq
ans.
Volatilité
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La « Volatilité » exprime la variation continue du cours d’un actif financier par la
succession de hausses et de baisses de sa valeur durant une certaine période.
Une forte volatilité est le signe d’un grand nombre d’échanges, reflétant ainsi la
liquidité du marché.
Les experts financiers peuvent appuyer leur analyse du marché en calculant deux types
de volatilités.
La volatilité historique étudie la fluctuation d’un cours sur une période donnée (et déjà
passée), afin de déduire ses futurs mouvements grâce au calcul de l’écart type. Ce
dernier consiste à définir une moyenne de base située entre les différentes variations.
La formule mathématique qui sert à calculer la volatilité d’un titre financier peut être
éventuellement adaptée pour mesurer la volatilité d’un marché spécifique, d’un secteur
d’activité particulier, ou encore d’une zone géographique.
Aux États-Unis, il existe même un indice qui reflète la volatilité du marché boursier
américain : le VIX. Plus la valeur de l’indice est forte, plus le risque est important.
- 3 indices pour estimer la force d'une tendance (Nº 4 de la collection « Les guides du
trading »)