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FRANÇAIS – LITTÉRATURE – MÉTHODOLOGIE - CULTURE 3ème

SEMAINE DU 12 AU 16 SEPTEMBRE 2022


A- MÉTHODOLOGIE
SEQUENCE 1 : MÉTHODOLOGIE DU FRANÇAIS
SEANCE 2 - COMPRENDRE LES QUESTIONS D’UN TEXTE
LEÇON À COMPRENDRE ET À MÉMORISER
Pour analyser un texte, une liste de questions est posée. Ces dernières sont dans un ordre précis. Cet ordre n’est
pas anodin : il te permet de construire le sens du texte.
1- L’ordre des questions
Les questions sont toujours regroupées en quatre grandes parties dont les titres guident tes réponses.
Les premières parties pourraient répondre aux questions suivantes :
a) Où se passe l’histoire ?
b) Quand se déroule la scène ?
c) Qui sont les personnages ?
d) De quoi est-il question dans le texte ?
Tu dois prendre l’habitude de te poser systématiquement ces questions, pour être sûr(e) d’avoir saisi le sens
global du texte.
2- L’enchaînement des questions
Comme le titre des différentes parties, l’enchaînement des questions n’est pas le fruit du hasard. En effet, la
progression des questions établit un lien logique entre chacune d’elles. Lorsque les questions sont subdivisées
(a,b,c), les réponses attendues sont liées. Réponds d’abord aux questions a, et b. Et les réponses successives de a
et b te conduiront à la réponse c.
EXERCICES À FAIRE SUR LES QUESTIONS DE GRAMMAIRE
Pour le texte suivant, réponds aux quatre questions préalablement énumérées.
Un singulier enfant que mon frère Jacques ; en voilà un qui avait le don des larmes ! D’aussi loin que je me
souvienne, je le vois les yeux rouges et la joue ruisselante. Le soir, le matin, la nuit, en classe, à la maison, en
promenade, il pleurait sans cesse, il pleurait partout. Quand on lui disait : « qu’as-tu ? il répondait en sanglot :
« Je n’ai rien. » Et, le plus curieux, c’est qu’il n’avait rien. Il pleurait comme on se mouche, plus souvent, voilà
toit. D’après Alphonse DAUDET, Le Petit Chose, le livre de Poche 1977.
LEÇON À COMPRENDRE ET À MÉMORISER
3- Le type de question
Dans la première partie de l’épreuve, toutes les questions visent à éclairer le sens du texte, mais toutes ne font
pas appel aux mêmes compétences. En effet, en étant attentif aux mots employés dans les consignes, tu peux
savoir si la question posée est une question de grammaire, de vocabulaire ou de compréhension.
Détaillons ces trois types de question.
a- Les questions de grammaire
Pour vérifier tes connaissances grammaticales, les questions demandent souvent :
- de reconnaître la classe (ou la nature) grammaticale d’un mot ou d’une expression : nom, adverbe,
adjectif qualificatif, déterminant, verbe, proposition subordonnée...
- d’indiquer la fonction grammaticale d’un mot (sujet, COD, COI, attribut du sujet…)
- de chercher le mot représenté par un pronom.
- de relever des mots ou expressions pour en tirer des déductions.
- de justifier l’emploi d’un temps ou sa valeur.
- d’identifier la forme (affirmative ou négative) ou le type (déclaratif, injonctif, exclamatif, interrogatif)
d’une phrase.
LE GROUPE NOMINAL ET SES EXPANSIONS
Si les expansions du nom ne sont pas, dans la plupart des cas, grammaticalement essentielles à la phrase, elles
jouent un rôle important car elles en enrichissent le sens.
1- Les groupes prépositionnels
a) Ils sont reliés au nom par une préposition (à, de, par, pour, en, sans, avec, sous) suivie d’un mot ou groupe
de mots qui peuvent être de classe grammaticale diverse :
Exemples : • Une locomotive à vapeur (nom)
• Une envie de se promener (infinitif)
• Le temps de demain (Adverbe)
• Un film pour elle (Pronom)
Les groupes prépositionnels ont la fonction de complément du nom.
b) Ils ont des sens variés et peuvent indiquer :
- la possession : La voiture de Pierre
- la matière : Une robe de coton
- l’origine : Des statues de Rome
- la destination : Un four à pain
- la qualité : Une femme d’un grand courage
2- Les propositions subordonnées relatives
Ces propositions qui complètent un nom sont introduites par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où,
lequel, laquelle, lesquelles, lesquels, auquel, auxquels etc.) qui les relie à leur antécédent (le nom qu’elles
complètent).
La fonction d’une proposition relative est complément de l’antécédent.
Exemple : Mon père a une moto qui ne roule pas.
Classe grammaticale : proposition subordonnée relative
Fonction de la prop. sub. Relative : complément de l’antécédent « moto ».
Pour trouver la fonction du pronom relatif, il faut revenir aux deux phrases de base :
Phrase 1 : Mon père a une moto.
Phrase 2 : La moto ne roule pas. Ici, « moto » est sujet du verbe « roule ».
Dans la relative, le pronom a la même fonction que le nom dans la phrase de base : dans Mon père a une moto
qui ne roule pas, « qui » est sujet de « roule ».
EXERCICES À FAIRE SUR LES QUESTIONS DE GRAMMAIRE
Exercice 1
Remplace les adjectifs épithètes par un complément du nom puis complète les phrases.
a) Les eaux fluviales … b) Une comédienne talentueuse… c) Une décision préfectorale… d) Un tapis
oriental…

Exercice 2
Relève les compléments du nom et précise leur classe grammaticale : nom, pronom, verbe à l’infinitif,
adverbe.
a) Sa peur de voyager la contraint à rester chez elle.
b) M’as-tu gardé de la tarte d’hier ?
c) C’est mon goût à moi, tu n’es pas obligé d’aimer !
d) Comment cette idée de génie t’a traversé l’esprit ?

Exercice 3
Donne la fonction des pronoms relatifs qui suivent les mots soulignés.
a) La maison que nous voulions visiter a été vendue.
b) Cette maison, que tu nous as montrée, ne nous plait pas.
c) Quand la voisine, qui n’était pas seule, a ouvert la porte, elle a été surprise.
d) L’heure arriva malheureusement où il fallut partir.

Exercice 4
Enrichis les groupes nominaux en gras en ajoutant une proposition subordonnée relative introduite par le
pronom relatif indiqué.
a) Le film (que) a remporté un grand succès.
b) Les villes (que) ont été dévastées par les violents orages (qui).
c) Ce chemin (dont) traverse la forêt (qui).
d) Je ne connais pas encore le professeur (auquel).
b- Les questions de vocabulaire
LEÇON À COMPRENDRE ET À MÉMORISER
Ce sont des questions qui portent sur un mot du texte pour en définir le sens, la formation…
Les questions de vocabulaire sont des questions qui mobilisent des connaissances, sur :
- la formation d’un mot : préfixe - radical - suffixe. Exemple : pré – vi - sible.
- le sens d’un mot.
- les notions de synonymes d’un mot (mots de même sens), d’antonymes (mots de sens contraires) ou
homonymes (mots ayant la même prononciation mais de sens différent).
- la notion de champ lexical : ensemble des mots se rapportant à une même idée.
EXERCICES À FAIRE SUR LES QUESTIONS DE VOCABULAIRE
Exercice 1 : Réponds aux questions du texte
Le texte : La rage de lire
Autrefois, en Chine, il y avait un certain Sonnko, qui aimait beaucoup l’étude. Mais sa famille étant pauvre, il ne
pouvait acheter de l’huile. Alors, il lisait des livres, la nuit, à la réverbération de la neige. Dans le même pays, un
certain Shaïnn aimait aussi beaucoup la lecture. Comme il était pauvre également, il étudiait, pendant l’été, à la
lueur de nombreuses lucioles qu’il ramassait. Ces deux vieilles histoires sont célèbres : personne qui ne les
connaisse. Et bien des gens ont chanté, en poésie, cette vertu.
1) Quelle est la famille de mots représentée dans le texte (trois mots) ? Indiquez les différents radicaux utilisés.
2) Expliquez la formation des mots : également – ramassait – connaître.
3) Quelle est l’étymologie commune aux mots : lueur – lucioles - ? Concluez sur le sens du mot luciole. Que
signifie : lucide – lucarne – lucernaire ?
4) Quel mot provient du mot latin studere ? Donnez d’autres mots de cette famille.
5) Comment appelle-t-on les plantes qui donnent de l’huile ?
Exercice 2 : Dans les listes suivantes, trouvez l’intrus qui n’a pas de préfixe.
1) détaxe – détendre –détacher – détritus – démordre.
2) indien – indéfini – indépendant – indéterminé – indéfectible.
3) préposition – préoccuper – préparer – prénom – prédateur.
Exercice 3 : Dans les listes suivantes, trouvez l’intrus qui n’a pas de suffixe.
1) fabliau – fabulateur – affable – fabuleux – fabuliste.
2) atterrir – terreux – terre – terrier – atterrissage.
3) Honneur – honorablement – honorer – honorifique.
Exercice 4 : Dans les listes suivantes, trouvez l’intrus qui n’a pas le même radical.
1) plaisir – plaie - plaisance – plaire – plaisant.
2) ingambe – jambon – jambage – unijambiste – janvier.
3) tâche – tacheté – tacher – tacheture – tachisme.
Exercice 5 : Dans les listes suivantes, trouvez le mot qui n’est pas de la même famille.
1) voyant – visible – visibilité – voyeur – voyelle.
2) feu – foyer – ignifugé – bûcher.
3) vain – vaincre – vainqueur – victoire.
Exercice 6 : Précisez les préfixes, suffixes, radicaux, des mots suivants.
Incompréhensible – pilote – bicyclette – poilu – détrempe – blanchissage – dépit – recours – surnom – nominal.
Exercice 7 : Retrouvez les trois familles auxquelles les mots suivants appartiennent.
Chant – cantate – canon – champ – camp – canoniser – incantation – champêtre – déchanté – canonique –
campagne – chanteur – campement – chanson.
c- Les questions de compréhension
LEÇON À COMPRENDRE ET À MÉMORISER
Ces questions sont souvent posées après des questions de grammaire ou de vocabulaire qui doivent t’aider à
comprendre le sens global.
EXERCICES À FAIRE SUR LES QUESTIONS DE COMPRÉHENSION
Exercice 1 : Réponds aux questions du texte
Le texte : Ousmane Sow
Ousmane Sow est né à Dakar, au Sénégal, le 10 octobre 1935. À vingt-deux ans, il émigre en France où il
fréquente les étudiants des beaux-arts et entreprend des études de médecine. De retour au Sénégal, il exerce deux
fonctions bien différentes : il ouvre un cabinet de kinésithérapeute et d’adonne à la sculpture. Il est l’un des
sculpteurs les plus talentueux de sa génération.
1) Relève les éléments de cette biographie qui permettent de connaître l’identité de la personne.
2) Que sais-tu des fonctions qu’il exerce ?
3) L’identité de cette personne change-t-elle selon les fonctions professionnelles qu’elle exerce ?
4) Quelle différence fais-tu entre l’identité et la fonction d’une personne ?
d- Les figures de style
LEÇON À COMPRENDRE ET À MÉMORISER
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne un
caractère figuré au propos. Destinées à donner plus d’originalité et d’expressivité au texte, les figures de style
peuvent aussi rendre un propos plus émouvant ou plus convaincant. Le repérage d’une figure de style n’a aucun
intérêt si on n’analyse pas l’effet créé par cette figure de style.
Voici les principales figures de style, regroupées en fonction de l’effet recherché.
1) Les figures d’analogie, d’équivalence ou de ressemblance : Elles servent à montrer une ressemblance
- La comparaison : Elle établit un lien entre deux éléments à partir d’un point commun et crée ainsi une image.
Cette figure de style comprend toujours au moins deux termes (le comparé et le comparant). Le rapprochement
entre ces deux termes s'effectue grâce à un terme comparatif (ou outil de comparaison). 
Une comparaison est toujours formée à partir de trois éléments essentiels articulés autour d’un même point
commun :
Le comparé qui est l’élément de la réalité que l’on tente à définir.
Le comparant qui est l’élément utilisé pour imager le comparé.
L’outil de comparaison ou terme comparatif qui est le mot qui marque le lien entre les deux.
Le point commun est la caractéristique que possède le comparé et le comparant. Cette caractéristique doit être
déduite par le lecteur.
Ex. « : Il est fort comme un bœuf. »
- La métaphore : Elle établit un lien entre deux éléments à partir d’un point commun pour créer également une
image. Cependant, le comparé et le comparant qu'elle renferme ne sont pas unis par un mot de liaison
(comme, pareil à, ressemble à, etc.).
La métaphore est donc plus implicite que la comparaison puisqu’elle réunit deux éléments sans toutefois
utiliser de mot de comparaison. Elle a une valeur d'illustration afin de bien faire comprendre le sens désiré par
l'auteur.
Ex. « Il pleut des cordes » ; « Tu es le grand soleil qui éclaire mes journées ».
- La personnification : Elle consiste à donner à un objet, à un animal ou à une idée des caractéristiques
humaines. Cette figure comporte un comparé inanimé et un comparant animé illustré par un nom, un adjectif, un
verbe, etc. La personnification crée des images originales, irrationnelles et surnaturelles.
Ex. Le mistral était en colère, et les éclats de sa grande voix m'ont tenu éveillé jusqu’au matin.
- L’allégorie est une figure qui utilise fréquemment la personnification. Elle décrit une idée abstraite en
employant une image concrète. 
Ex : Je savais que cette faucheuse ne se déplaçait pour rien, dès qu’elle vient, c’est pour emmener un être cher.
EXERCICES À FAIRE SUR LES FIGURES D’EQUIVALENCE
Exercice 1 : Identifie, le comparé, l’outil de comparaison et le comparant. Précise le point commun qui
justifie la comparaison.
1) « Je suis rouge comme un bœuf écorché ». (Sartre)
2) « Les éclairs fusaient de la terre comme des jets d’eau. » (Giono)
3) « Le ciel n’est pas plus pur que le fond de mon cœur. » (Racine)
4) « Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire. » (Apollinaire)
Exercice 2 : Dans le vers suivant, relève métaphores, comparaisons et personnifications et expliquez-les.
Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys.
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… (Rimbaud)
2) Les figures de substitution : Elles consistent à remplacer le terme attendu par un autre, moins
prévisible.
a) La métonymie
C’est une figure de style qui consiste à désigner un objet par l'une de ses parties ou remplacer un mot par un
autre auquel il est habituellement associé.
Ex : Boire un verre
b) La périphrase
C’est une figure de style qui consiste à désigner un objet par une expression qui le caractérise, en précise ou en
développe le sens. L’emploi d’une périphrase attire l’attention sur une qualité particulière de l’objet et permet
souvent d’éviter une répétition.
Ex : La ville lumière (pour Paris).
c) L’antiphrase
L’antiphrase est un procédé qui consiste à dire le contraire de ce que l’on veut faire entendre, en ne laissant
aucun doute sur l’intention de sens.
Ex : « C'est du joli, ne vous gênez surtout pas ! »
EXERCICES À FAIRE SUR LES FIGURES DE SUBSTITUTION
Exercice 1 : Retrouve les métonymies et explique-les
1) Il veut vivre de sa plume.
2) L’orchestre a besoin d’un premier violon.
3) Le jambon-frites a réclamé son addition !
4) Le mercredi 7 tout Port-au-Prince était dans les rues pour protester contre la cherté de la vie.
5) Grâce à vous une robe a passé dans ma vie.
Exercice 2 : Retrouve les périphrases et explique-les
1) La ville lumière a bien fêté le 14 juillet.
2) Le Responsable de l’Education nationale a renvoyé la rentrée scolaire.
3) Les figures d’insistance : Elles marquent la répétition et l’insistance.
LEÇON À COMPRENDRE ET À MÉMORISER
- L’anaphore : C’est une figure d’insistance qui consiste en la répétition d’un même mot ou d’une même
expression en début de chaque phrase ou de chaque paragraphe. Ex :
Refusez d’obéir
Refusez de la faire.
N’allez pas à la guerre.
Refusez de partir.
- La gradation : elle énumère des termes de plus en plus forts.
Ex : « Je t’aime, je suis fou, je n’en peux plus, c’est trop »
EXERCICES À FAIRE SUR LES FIGURES D’INSISTANCE
Exercice 1 : Relève l’anaphore. Précise, en le distinguant, les effets produits par l’emploi de cette figure.
Rome, l’unique objet de mon ressentiment !
Rome, a qui vient ton bras d’immoler mon amant !
Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !
PIERRE CORNEILLE, Horace, Acte IV, Scene 6, 1640
Exercice 2 : Relève les gradations. Explique, pour chacune, l’effet recherché.
1) « Va, cours, vole, et nous venge. » (Corneille)
2) « Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre. » (La Fontaine)
3) « Ah ! Oh ! Je suis blessé, je suis troué, je suis perforé, je suis administré, je suis enterré.» (Jarry)
4) Les figures de l’opposition : traduisent l’opposition, la contradiction.
LEÇON À COMPRENDRE ET À MÉMORISER
- L’oxymore est un procédé qui rapproche, au sein d’un même groupe grammatical, deux mots dont le sens est
apparemment inconciliable, pour faire surgir une réalité nouvelle et inattendue.
Ex : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles... »
- L’antithèse consiste à rapprocher, dans le même énoncé, deux termes, deux pensées, deux expressions qui sont
à l'opposé pour créer un effet de contraste. Ce rapprochement va mettre les deux termes opposés en relief afin
d'accentuer le message.
Ex : Être le jour qui monte et l’ombre qui descend.
- L’antiphrase consiste à dire le contraire de ce que l’on pense, par ironie.
Ex : Bravo, elle est vraiment du propre ta chambre.
EXERCICES À FAIRE SUR LES FIGURES D’OPPOSITION
Exercice 1 : Relève l’oxymore dans les phrases suivantes. Que veulent-elles signifier ?
1) Cette mère exerce une douce violence sur ses enfants.
2) En l’absence des enfants, la maison est tombée dans un turbulent silence.
5) Les figures d’amplification et d’atténuation
LEÇON À COMPRENDRE ET À MÉMORISER
- L’hyperbole est un procédé d’exagération qui met en relief une perception vécue ou un sentiment éprouvé, en
les grossissant à l’extrême.
Ex : « Il avait une telle soif qu'il aurait bu toute l'eau du lac. »
- L’accumulation et l’énumération : Alors que l’énumération ne fait que dénombrer divers éléments dont se
compose une idée d'ensemble, éventuellement à des fins de récapitulation. La phrase : « Que la terre, les rivières,
le ciel, que toute la nature du monde », par exemple.
L’accumulation consiste à évoquer, en les multipliant, les différents aspects d'un même sujet. Elle se manifeste
par une succession de termes de même nature et de même fonction pour produire un effet d’intensité. Ex : « «
Redoutez tout : l'herbe, le fruit, l'eau, l'air, l'ombre, le soleil, tout est mortel. »
- La litote : elle consiste à dire le moins pour exprimer plus.
Ex : Va, je ne te hais point. (= je t’aime)
- L’euphémisme est un procédé d’atténuation qui consiste à utiliser un mot ou une expression plus faible pour
signaler une réalité plus dure afin de l’adoucir.
Ex : « Il nous a quittés ce matin pour l’au-delà. »
EXERCICES À FAIRE SUR LES FIGURES D’AMPLIFICATION ET D’ATTENUATION
Exercice 1 : Ces phrases recherchent-elles un effet d’amplification ou d’atténuation  ? Identifie la figure de
style utilisée.
1) Je suis mort de rire
2) Elle est maigre comme un clou
3) Le courage n’est pas son fort
4) Ils ont tout soldé à un prix hallucinant
5) Il est devenu fou de rage
6) Il est mort des suites d’une longue et douloureuse maladie

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