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Manifestation de défense des langues régionales à Paris

France 3 Bretagne - Transcription en français

« Le Gwenn ha du (Breton: blanc et noir. C’est le nom du drapeau de la Bretagne) en


plein cœur de la capitale, mais aussi les couleurs de la Corse, de l'Alsace, du Pays
basque et de l'occitanie. Ils sont environ 500 à défiler aux abords du ministère de
l'Education nationale, mais l'accès à la rue de Grenelle leur est interdit alors ils
entonnent un slogan. »

« Breton, langue officielle, car les déclarations du ministre sur la possibilité de passer
des épreuves du bac en breton, on les laisse sceptiques. »

Femme: « Matin on nous annoncer que nous arions de notre bac de maths en breton
puis pour le soir ils disent le contraire. »

« Deux jeunes militants au sol comme fauché par un homme qui représente l'État
centralisateur, une image pour dénoncer un retour en arrière dans l'enseignement des
langues régionales. »

Homme: « On est sur des politiques qui visent à réduire les moyens, à réduire le
personnel et on s’en prend en premier lieu aux disciplines les plus fragiles mais les plus
marginales même si ça fait un peu mal de le dire. On fait pas partie des disciplines
favorisées. On est les premiers touchés par les réductions de moyens. »

« Ou centre des préoccupations, la réforme du bac entrée en vigueur cette année. »

Homme: « Il y a une concurrence entre les matières et en particulier quand vous mettez
le breton ou le gaulois en concurrence avec l’angalis ou les mathématiques vous avez
de grandes chances que les enfants effectivement prennent les mathématiques ou
angalis ce qui se comprend. »

« Une délégation a été reçue par le cabinet du ministre. Les manifestants ne s'estiment
pas entendus et veulent poursuivre leur mouvement. »
Manifestation de défense des langues régionales à Paris
France 3 Bretagne - English Transcript

“The Gwenn ha du (Breton: white and black. This is the name of the flag of Brittany) in
the heart of the capital, but also the colors of Corsica, Alsace, the Basque Country and
Occitania. They are about 500 to march near the Ministry of National Education, but
access to the street of Grenelle is prohibited so they shout a slogan.”

“Breton official language, because of the declarations of the minister on the possibility of
taking baccalaureate tests in Breton leaves them skeptical.”

Woman: “In the morning they announce to us that we would have our maths back in
Breton then in the evening they say the opposite.”

“Two young activists on the ground as if mowed down by a man who represents the
centralizing state, an image to denounce a backward step in the teaching of regional
languages.”

Man: “We are on policies that aim to reduce means, to reduce personnel and we are
attacking in the first place the most fragile disciplines but the most marginal even if it
hurts a little to say it. We are not among the favored disciplines. We are the first to be
affected by the cuts in resources.”

“At the center of the concerns, the baccalaureate reform that came into effect this year.”

Man: “There is competition between subjects and in particular when you put Breton or
Gallic in competition with English or mathematics you have great chances that the
children actually take mathematics or English, which is understandable.”

“A delegation was received by the minister's office. The demonstrators do not consider
themselves heard and want to continue their movement.”

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