Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
:
{Définition-Types-Dimensionnement}
La définition :
a-Dans la langue : nom masculin ,( bas latin scalarium, du latin classique scala, échelle)
b-En architecture : Ensemble de supports plans (degrés, marches), fixes ou mobiles, échelonnés de
façon à assurer la circulation des personnes entre deux ou plusieurs niveaux. (L'escalier peut comporter plusieurs
volées, séparées par un ou plusieurs repos, ou paliers. On distingue les escaliers à vis et les escaliers tournants à
volées droites ; les escaliers à noyau [plein ou creux] et les escaliers à jour ou suspendus. Garde-corps et/ou mains
courantes assurent la sécurité des personnes.)
• Résister aux diverses contraintes (climat, usure, etc.) auxquelles il peut être soumis lors de son usage (durabilité).
6) Escalier mécanique :
Un escalier mécanique, appelé aussi escalier roulant ou escalateur, est un transporteur-élévateur adapté
au transport de personnes, consistant en un escalier dont les marches mobiles sont entraînées
mécaniquement tout en restant en permanence dans un plan horizontal.
Cet appareil est souvent muni d'une rampe mobile avançant à la même vitesse que les marches.
NOTA :
Tous ces types d'escaliers peuvent être réalisés en pierre, en bois, en métal, en verre... avec ou sans contremarches.
1 2 3
4
6
Balancement des escaliers :( Par la Méthode de la
Herse)
Dimensions et proportions :
Proportion entre giron et hauteur de marche:
Il a été remarqué depuis longtemps que le confort d’utilisation d’un escalier était lié à une relation entre le
giron et la hauteur de marches.Selon Nicolas-François Blondel, architecte français du XVIIe siècle : La
longueur des pas d’une personne qui marche de niveau est communément de deux pieds et la hauteur du
pas de celle qui monte à plomb n’est que d’un pied ».
Si g est la distance horizontale entre deux nez de marche successifs, et h la hauteur de la marche, la
relation linéaire suivante, dite « formule de Blondel » vérifie la constatation empirique suivante :
0,58m ≤ g+2h ≤ 0,64m.
Dans cette relation, le pied chaussé est supposé mesurer entre 28 et 32 cm de longueur.
La norme citée autorise des hauteurs de marches allant jusqu’à 21 cm.
Détermination de l’échappée :
On mesure l’échappée à la verticale, mais à
une distance de 12 cm du bord de trémie vers le sens
ascendant de l’escalier. De plus, il est
fortement conseillé de ne pas descendre au-dessous
d’une valeur de 2,10m, l’expérience
ayant montré qu’une valeur plus faible était
dangereuse (bien que la norme accepte jusqu’à
1,90 m).