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L’évaluation de l’entreprise.
La réalisation d’aménagements juridiques, comptables et fiscaux.
L’établissement du calendrier indicatif de l’opération.
La détermination du prix de l’action offerte.
Le choix de la date de première cotation.
La deuxième étape c’est CONSTITUER LE DOSSIER DE L’OPERATION, Pour franchir cette étape,
l’entreprise doit solliciter l’intervention de deux entités. D’abord Le Conseil Déontologique des Valeurs
Mobilières, dont il reçoit en premier le dossier d’introduction en bourse de l’entreprise. Celui-ci
comprend un ensemble de documents, notamment la Note d’Information. Le CDVM se charge de
l’instruction de l’opération en vérifiant que celle-ci est conforme aux règles en vigueur. A la fin de cette
étape, le CDVM donne son visa, après approbation de l’opération par la Bourse de Casablanca.
Ensuite la deuxième entité c’est La Bourse de Casablanca : Il s’agit de la société gestionnaire du
marché, elle intervient dans un premier temps, avant l’obtention du visa du CDVM, dans le cadre de :
L’assistance dans le choix de procédure de la première cotation.
L’émission de l’avis d’approbation de l’opération.
La fixation du calendrier définitif de l’opération.
La dernière étape COTATION DES TITRES, elle s’agit de l’introduction effective de l’entreprise en
bourse, appelée également premier jour de cotation. A partir de cet instant, la société sera
officiellement cotée. Elle disposera d’un « Ticker », diminutif de la raison sociale et d’un code valeur
unique.
Premièrement l’entreprise finance simplement et à moindre coût leurs projets, elle avait de forts
besoins en capitaux, le marché boursier source inépuisable de financement, dispose de ressources
importantes pour financer les projets d'envergure et ce, en toute simplicité. Ainsi l’entreprise à une
nouvelle source de financement qui est complémentaire à l'offre des organismes spécialisés (banques,
leasing, capital-risque) et de ce fait, ça relation avec les banquiers s'en trouvent ainsi améliorées.
Troisièmement obtenir un label de bonne gouvernance. C’est-à-dire l’'introduction en bourse est un label
de prestige, de bonne gouvernance et de citoyenneté qui marque la consécration de la société et la
pertinence de son projet de développement. C'est un garant de qualité, reconnu au Maroc et à
l'étranger. L’entreprise acquiert une forte crédibilité et améliore sa valorisation financière. Ses comptes
sont certifiés, publiés et analysés. Sur le plan international, être coté en bourse procure également une
crédibilité incontestable. Et le plus important c’est les exportations ou les implantations éventuelles à
l'étranger seront facilitées.
Cinquièmement pérennise l’avenir de la société. L'entrée d'investisseurs minoritaires dans votre capital à
travers la cotation sur les Marchés Actions ne remet pas en cause votre indépendance et votre pouvoir
décisionnel. Si elle ne souhaite pas ouvrir son capital, elle peut lever des fonds importants à des
conditions intéressantes, par le biais d'emprunts obligataires cotés. Enfin, l'introduction en bourse
pérennise l’avenir des entreprises familiales car elle évite tout éclatement ou dissolution suite au départ
ou au décès de l'un des actionnaires majoritaires.
Sixièmement pérennise l’avenir de votre société, c’est L'entrée d'investisseurs minoritaires dans le
capital d’entreprise à travers la cotation sur les Marchés Actions ne remet pas en cause son
indépendance et son pouvoir décisionnel. Si elle ne souhaite pas ouvrir son capital, elle peut lever des
fonds importants à des conditions intéressantes, par le biais d'emprunts obligataires cotés. Enfin,
l'introduction en bourse pérennise l’avenir des entreprises familiales car elle évite tout éclatement ou
dissolution suite au départ ou au décès de l'un des actionnaires majoritaires.
L’introduction à la Bourse de Casablanca, comme toute introduction sur n’importe quel marché du
monde, est passible d’un coût supporté par l’entreprise désirant être cotée. La structure des coûts sur le
marché casablancais peut être appréhendée sur un calendrier de trois périodes :
2) Les frais liés à l’introduction qu’on peut scinder généralement en trois rubriques :
la rémunération des intermédiaires qui comprend une commission d’ingénierie et
une commission de placement des titres. Cette dernière est variable selon la nature
des titres placés (titres émis ou à émettre) et le choix de la procédure
d’introduction (placement ou procédures du marché).
La publication légale
La publicité financière
Ces frais dépendent du programme de travail arrêté par les dirigeants avec chacun
des partenaires de l’introduction
Section2 : l’intermédiation boursière
I. Le marché boursier
Un marché boursier existe pour permettre aux investisseurs d’acheter et de vendre des actions
existantes et aux sociétés de lever des fonds en émettant de nouvelles actions. La Bourse de
Casablanca dispose depuis avril 2004 de cinq marchés de cotation. Les marchés actions, le marché
obligataire et le marché des fonds.
Ils sont au nombre de trois. Le Marché Principal cible les grandes entreprises, la consolidation des
comptes est nécessaire pour les sociétés disposant de filiales ; le Marché Développement s’adresse aux
entreprises de taille moyenne présentant des perspectives d’évolution attractives alors que le Marché
Croissance est réservé aux sociétés en forte croissance ayant un projet à financer. Pour pouvoir
accéder à ces marchés et lever les fonds nécessaires à leur développement, les entreprises doivent
respecter au préalable certaines conditions d’admission
Marche Principal Marche Développement Marche Croissance
Profil des entreprise Grandes Entreprise de taille Entreprise en
entreprise moyenne forte croissance
Capitaux propre 50 MDH Pas de limite fixé Pas de limite
minimum fixée
Chiffre d’affaires Pas de limites Plus de 50 MDH Pas de limite
minimum fixée
Nombre d’exercices 3 2 1
certifies
Comptes consolides Oui Facultatif Facultatif
Nombre de titres 250 000 actions 100 000 actions 30 000 actions
minimum à émettre
Montant minimum à 75 MDH 25 MDH 10 MDH
émettre
Convention d’animation Facultative 1 année 3 années
Une fois admises à la cote, les sociétés doivent respecter, à tout moment, en plus de la condition
principale (un flottant minimum exprimé en nombre de titres, identique au nombre minimum de titre à
émettre mentionner dans le tableau), une condition dite additionnelle : des capitaux propres minimums
de 50 MDH pour les sociétés cotées sur le marché principal et un chiffre d’affaires annuel minimum de
50 MDH pour celles cotées sur le marché Développement. Le séjour dans l’un des trois marchés n’est
pas figé : une entreprise peut être transférée d’un marché à l’autre. La Bourse de Casablanca procède
annuellement au reclassement des sociétés sur la base de ces critères de séjour. Au 31 décembre
2011, 45 sociétés étaient cotées sur le 1er compartiment, 18 sur le 2ème et 13 sur le 3ème.
B. Le Marché Obligataire
Une entreprise peut également lever des fonds par endettement sur le marché boursier. La levée de
fonds sur le marché obligataire ne nécessite pas l’ouverture du capital de la société émettrice. Pour se
financer sur ce marché, l’entreprise doit respecter au préalable certaines conditions d’admission
Il s’agit d’un marché distinct réservé aux Fonds de capital-risque et aux fonds de Placement collectif en
Titrisation. Le montant minimum à émettre sur ce marché est de 20 MDH.
A. Le Marché Central
Le marché central joue un rôle pilote dans le fonctionnement du marché boursier dans la mesure où le
prix des actions est déterminé sur le marché central suite à la confrontation des ordres d’achat et de
vente. En effet, l’ensemble des ordres de bourse sont centralisés dans un carnet d’ordres unique qui
permet de confronter l’offre et la demande et d’établir un prix d’équilibre. Pour résumer, la Bourse de
Casablanca est un marché centralisé dirigé par les ordres par opposition au marché dirigé par les prix.
B. Le Marché de blocs
Les ordres de taille importante émanant souvent des investisseurs institutionnels et qui risquent d’avoir
un impact significatif sur le cours transitent par le marché de blocs. Le marché de blocs est un marché
de gré à gré, où sont négociés des blocs de titres dans les conditions de cours issues du marché
central. Les opérations sur le marché de blocs doivent respecter, sauf cas très particuliers, les conditions
suivantes :
Être conclues à un cours inclus dans la fourchette des prix issue de la feuille
du marché central.
Les règles de fonctionnement du marché central et du marché de blocs sont clairement explicitées dans
le Règlement général de la Bourse des valeurs. De plus, le Règlement général de la Bourse précise
également les règles relatives à l’inscription à la cote, le transfert et la radiation des valeurs mobilières,
les offres publiques, les règles relatives à la protection des investisseurs ainsi que le mode de contrôle
des sociétés de bourse par la société gestionnaire. Le règlement général qui est actuellement en vigueur
a été approuvé par arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances n°1268-08 du 7 juillet 2008 modifié
et complété par l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances n° 1156-10 du 7 avril 2010.
III. Les intervenants du marché
A. La Bourse de Casablanca
Au nombre de dix-sept, les sociétés de Bourse sont agréées par le ministre des Finances et de la
Privatisation et ont le monopole de la négociation en Bourse. Elles ont pour objet, outre la négociation
en Bourse, la garde des titres, le placement des titres émis par les personnes morales, la gestion de
portefeuille en vertu d’un mandat, et le conseil de la clientèle.
Maroclear est une société anonyme créée en 1997 en vertu de la loi n °35-96 afin d’assurer
l’administration des titres pour le compte de ses affiliés et de gérer le système de règlement-livraison.
Ses principes de fonctionnement sont définis dans son Règlement général. Son capital qui est de 20
millions de DH est détenu par l’Etat marocain et Bank Al Maghrib à hauteur de 45%, des intermédiaires
financiers à raison de 25%, et des institutionnels à hauteur de 30%. Ses principales missions consistent
à assurer la conservation des valeurs mobilières admises à ses opérations par inscription en compte, en
faciliter la circulation et en simplifier l’administration, mettre en pratique les procédures qui assurent aux
affiliés l’exercice des droits attachés aux titres, exercer le contrôle sur la tenue de la comptabilité des
titres des teneurs de compte, vérifier les équilibres comptables et assurer la codification des valeurs
admises à ses opérations.