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C.

le rôle et la vision de la bourse de Casablanca


Pour le rôle
La Bourse joue le double rôle d'être à la fois un lieu de financement « supplémentaire » pour les
entreprises (y trouvent les capitaux nécessaires à leur expansion), les Etats (y finance le déficit de
ses comptes) ou les collectivités (émission d'actions ou d'obligations) mais également un lieu
de placement, de mobilisation de l’épargne individuelle (investisseurs).
La bourse en tant qu'instrument de placement, permet aux particuliers de devenir les associés des
plus grandes entreprises privées industrielles et commerciales par le biais des actions. Elle permet
aussi de devenir les créanciers de ces sociétés et de collectivités publiques comme l'Etat et les
grandes entreprises nationales en achetant des obligations.
Permet d’abaisser le cout de financement des entreprises et elle permet aussi l’accord entre offre
d’épargne et demande d’investissement.
La bourse est un baromètre de l’économie car l’achat des titres se fait en fonction de prévisions de
la santé de l’entreprise.
La bourse est un marché réglementé qui organise La liquidité, c'est à dire la facilité des
échanges par la concentration du plus grand possible d'ordres d'achat et de vente. Elle
l'égalité entre tous les intervenants par la transparence et l'accès instantané au marché et le plus
important assure La sécurité, par la garantie que les acheteurs seront livrés et les vendeurs payés
à date déterminée.
Pour la vision
Dans le cadre de ses travaux, afin de mener à bien les missions qui lui sont confiées, la Bourse de
Casablanca S.A a développé une vision claire et ambitieuse de ses objectifs.
Pour la première vision c’est (ACCOMPAGNER LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU
PAYS). C’est-à-dire participer de manière plus active au financement économique du pays en
favorisant la mise en relation des investisseurs et des émetteurs.
Dans le deuxième vison on trouve (REPONDRE AUX BESOINS DES ACTEURS DU MARCHE).
Tout simplement c’est Fournir aux investisseurs et opérateurs un marché moderne, liquide et
transparent et également proposer des prestations de services de qualité à ses clients : opérateurs,
émetteurs et investisseurs.
Pour la troisième vision c’est (DEVELOPPER LE MARCHE BOURSIER) à partir de Consolider puis
accélérer le développement du marché boursier.
La Quatrièmes vision c’est (Consolider puis accélérer le développement du marché boursier) ,
c’est-à-dire en tant que troisième bourse africaine, réduire l’écart pour devenir leader en Afrique
Occidentale et aussi épouse les Best Practices internationales en termes d’organisation et de
marché.

I. Introductions à la Bourse de Casablanca


Pour financer sa croissance, l’entreprise dispose de trois modes : l’autofinancement, l’appel au crédit
bancaire et l’appel public à l’épargne. Le financement par appel public à l’épargne provient soit des
fonds gérés par les investisseurs institutionnels (OPCVM, fonds de pension et de retraite, caisses de
dépôts, sociétés d’assurance…) soit des économies des particuliers. Le financement par l’épargne
publique prend donc deux formes : soit l’émission, soit encore la cession d’instruments financiers
(actions, obligations…). La première émission ou cession est appelée introduction en Bourse.

A. Définition de l’introduction en bourse


L'introduction en bourse est une opération financière qui consiste pour une société à la mise en vente
de ses titres de capital, ou actions, sur un marché boursier.
Une fois l’entreprise introduite, elle peut bénéficier d’une émission secondaire par l’augmentation de son
capital, par l’échange d’actions, ou par l’endettement en émettant des obligations. En diversifiant ses
sources de financement, l’entreprise se trouve dans une position confortable quant à la gestion de sa
situation financière. Son indépendance financière se trouve renforcée.

B. Les étapes d’introduction en bourse de Casablanca

L’opération d’introduction en bourse d’une entreprise se déroule en sept grandes étapes.


Tout d’abord la première étape c’est L’étape préliminaire c’est une phase importante dans le
processus d’introduction en Bourse, il s’agit de la préparation des bases fondamentales de l’opération.
Mais tout d’abord elle doit commencer par l’accord des actionnaires sur le projet d’introduction.
Cette première étape consiste à préparer le dossier d’introduction en bourse de l’entreprise. Pour ce
faire, elle doit faire appel à :
 Les préalables : Le conseiller financier et coordinateur global de l’opération (banque
d’affaires) il assiste et vous conseille avant et pendant l’opération à travers :

 L’évaluation de l’entreprise.
 La réalisation d’aménagements juridiques, comptables et fiscaux.
 L’établissement du calendrier indicatif de l’opération.
 La détermination du prix de l’action offerte.
 Le choix de la date de première cotation.

 Les Commissaires aux Comptes : les commissaires aux comptes se chargent de


certifier les comptes sociaux des exercices précédant l’introduction en bourse de
l’entreprise et aussi conseiller dans la réalisation de restructurations préalables et les
modifications statutaires nécessaires à l’opération.

La deuxième étape c’est CONSTITUER LE DOSSIER DE L’OPERATION, Pour franchir cette étape,
l’entreprise doit solliciter l’intervention de deux entités. D’abord Le Conseil Déontologique des Valeurs
Mobilières, dont il reçoit en premier le dossier d’introduction en bourse de l’entreprise. Celui-ci
comprend un ensemble de documents, notamment la Note d’Information.  Le CDVM se charge de
l’instruction de l’opération en vérifiant que celle-ci est conforme aux règles en vigueur. A la fin de cette
étape, le CDVM donne son visa, après approbation de l’opération par la Bourse de Casablanca.
Ensuite la deuxième entité c’est La Bourse de Casablanca : Il s’agit de la société gestionnaire du
marché, elle intervient dans un premier temps, avant l’obtention du visa du CDVM, dans le cadre de :
 L’assistance dans le choix de procédure de la première cotation.
 L’émission de l’avis d’approbation de l’opération.
 La fixation du calendrier définitif de l’opération.

La troisième étape c’est L’ORGANISATION DES SOUSCRIPTIONS c’est-à-dire Après validation du


dossier de l’opération, le conseiller financier désignera le syndicat de placement qui se chargera de
placer les titres de votre entreprise auprès du public
 Le syndicat de placement est constitué de d’un chef de file à
l’image d’un chef d’orchestre
 Des sociétés de bourse et/ou banques désignées pour collecter
les souscriptions.
Durant la période de souscription, les membres du syndicat de placement collectent les bulletins de
souscription. La Bourse de Casablanca centralise les souscriptions remises par les membres du
syndicat de placement et prépare les résultats techniques qui seront rendus publics. Ces résultats
présentent de manière globale et détaillée l’opération, notamment le nombre de souscripteurs par type
d’ordres, par catégorie de souscripteurs, par nationalité et par région.

La dernière étape COTATION DES TITRES, elle s’agit de l’introduction effective de l’entreprise en
bourse, appelée également premier jour de cotation. A partir de cet instant, la société sera
officiellement cotée. Elle disposera d’un « Ticker », diminutif de la raison sociale et d’un code valeur
unique.

C. Les avantages de l’introduction en bourse


L’introduction en bourse procure plusieurs avantages :

Premièrement l’entreprise finance simplement et à moindre coût leurs projets, elle avait de forts
besoins en capitaux, le marché boursier source inépuisable de financement, dispose de ressources
importantes pour financer les projets d'envergure et ce, en toute simplicité. Ainsi l’entreprise à une
nouvelle source de financement qui est complémentaire à l'offre des organismes spécialisés (banques,
leasing, capital-risque) et de ce fait, ça relation avec les banquiers s'en trouvent ainsi améliorées.

Deuxièmement l’entreprise bénéficie d’exonérations fiscales notables. C’est-à-dire en introduisant la


société en bourse, elle profite d'exonérations fiscales considérables. Une réduction de l'Impôt sur les
Sociétés (IS) elle est accordée pendant trois années consécutives, à compter de l'exercice qui suit celui
de l’inscription de l’entreprise à la cote à savoir : une réduction de 50% si l’entreprise est introduite en
bourse par augmentation de capital d'au moins 20% avec abandon du droit préférentiel de souscription,
ainsi qu’une réduction de 25% si elle est introduite par cession de titres.

Troisièmement obtenir un label de bonne gouvernance. C’est-à-dire l’'introduction en bourse est un label
de prestige, de bonne gouvernance et de citoyenneté qui marque la consécration de la société et la
pertinence de son projet de développement. C'est un garant de qualité, reconnu au Maroc et à
l'étranger. L’entreprise acquiert une forte crédibilité et améliore sa valorisation financière. Ses comptes
sont certifiés, publiés et analysés. Sur le plan international, être coté en bourse procure également une
crédibilité incontestable. Et le plus important c’est les exportations ou les implantations éventuelles à
l'étranger seront facilitées.

Quatrièmement augmentez la notoriété de la société. L'introduction en bourse donne "un coup de


projecteur" sur l’entreprise, ses produits, ses marques, ses capacités de production et son management.
L'introduction en bourse devient alors un moyen privilégié de communication de promotion qui offre un
rapport coûts/ avantages particulièrement intéressant. Et aussi L'ensemble des opérateurs du marché
(analystes financiers, journalistes, gestionnaires de fonds) communique autour de l’entreprise et ce, à
titre gracieux.

Cinquièmement pérennise l’avenir de la société. L'entrée d'investisseurs minoritaires dans votre capital à
travers la cotation sur les Marchés Actions ne remet pas en cause votre indépendance et votre pouvoir
décisionnel. Si elle ne souhaite pas ouvrir son capital, elle peut lever des fonds importants à des
conditions intéressantes, par le biais d'emprunts obligataires cotés. Enfin, l'introduction en bourse
pérennise l’avenir des entreprises familiales car elle évite tout éclatement ou dissolution suite au départ
ou au décès de l'un des actionnaires majoritaires.

Sixièmement pérennise l’avenir de votre société, c’est L'entrée d'investisseurs minoritaires dans le
capital d’entreprise à travers la cotation sur les Marchés Actions ne remet pas en cause son
indépendance et son pouvoir décisionnel. Si elle ne souhaite pas ouvrir son capital, elle peut lever des
fonds importants à des conditions intéressantes, par le biais d'emprunts obligataires cotés. Enfin,
l'introduction en bourse pérennise l’avenir des entreprises familiales car elle évite tout éclatement ou
dissolution suite au départ ou au décès de l'un des actionnaires majoritaires.

Septièmement valoriser et mobiliser les collaborateurs de l’entreprise. C’est-à-dire motiver les


collaborateurs lors de l’introduction en bourse en leur réservant une partie des titres à des conditions
avantageuses, en les faisant bénéficier des dividendes distribués par l’entreprise et par conséquent en
les impliquant davantage dans son développement.

D. Les coûts d’introduction et de cotation

L’introduction à la Bourse de Casablanca, comme toute introduction sur n’importe quel marché du
monde, est passible d’un coût supporté par l’entreprise désirant être cotée. La structure des coûts sur le
marché casablancais peut être appréhendée sur un calendrier de trois périodes :

1) Les frais préalables à l’introduction qui dépendent de la complexité du dossier et


qui concernent les restructurations économiques (filiation, fusion, cession), les
réorganisations techniques et administratives et quelques autres innovations
relatives à l’amélioration de la situation concurrentielle de l’entreprise. Les frais de
réorganisation juridique (statuts, forme sociale, etc.) et de consolidation des
comptes (périmètre, méthode, etc.) viennent ensuite. Enfin, l’entreprise doit
supporter les frais de constitution des holdings de contrôle, des pactes
d’actionnaires et de la mise en place d’un actionnariat salarié

2) Les frais liés à l’introduction qu’on peut scinder généralement en trois rubriques :
la rémunération des intermédiaires qui comprend une commission d’ingénierie et
une commission de placement des titres. Cette dernière est variable selon la nature
des titres placés (titres émis ou à émettre) et le choix de la procédure
d’introduction (placement ou procédures du marché).

La politique d’information qui porte sur la conception et l’édition des documents,


l’organisation des réunions, la campagne de publicité financière, voire
institutionnelle, les frais de publicité légale, la rémunération de l’agence

La commission du visa, elle aussi variable selon la taille de l’entreprise introduite

3) Les frais postérieurs à l’introduction qui sont directement liés à la politique de


l’information et aux obligations légales. Ces coûts sont récurrents et généralement
regroupés dans un budget annuel. Ils concernent les principaux postes suivants :

 La publication légale

 La publicité financière

 La convocation et la tenue de l’assemblée générale ouverte aux actionnaires

 L’édition et la diffusion du rapport annuel, de lettres aux actionnaires

 Les frais de services des titres

Ces frais dépendent du programme de travail arrêté par les dirigeants avec chacun
des partenaires de l’introduction
Section2 : l’intermédiation boursière

I. Le marché boursier
Un marché boursier existe pour permettre aux investisseurs d’acheter et de vendre des actions
existantes et aux sociétés de lever des fonds en émettant de nouvelles actions. La Bourse de
Casablanca dispose depuis avril 2004 de cinq marchés de cotation. Les marchés actions, le marché
obligataire et le marché des fonds.

A. Les Marchés Actions

Ils sont au nombre de trois. Le Marché Principal cible les grandes entreprises, la consolidation des
comptes est nécessaire pour les sociétés disposant de filiales ; le Marché Développement s’adresse aux
entreprises de taille moyenne présentant des perspectives d’évolution attractives alors que le Marché
Croissance est réservé aux sociétés en forte croissance ayant un projet à financer. Pour pouvoir
accéder à ces marchés et lever les fonds nécessaires à leur développement, les entreprises doivent
respecter au préalable certaines conditions d’admission
Marche Principal Marche Développement Marche Croissance
Profil des entreprise Grandes Entreprise de taille Entreprise en
entreprise moyenne forte croissance
Capitaux propre 50 MDH Pas de limite fixé Pas de limite
minimum fixée
Chiffre d’affaires Pas de limites Plus de 50 MDH Pas de limite
minimum fixée
Nombre d’exercices 3 2 1
certifies
Comptes consolides Oui Facultatif Facultatif
Nombre de titres 250 000 actions 100 000 actions 30 000 actions
minimum à émettre
Montant minimum à 75 MDH 25 MDH 10 MDH
émettre
Convention d’animation Facultative 1 année 3 années

Source : Bourse de Casablanca

Une fois admises à la cote, les sociétés doivent respecter, à tout moment, en plus de la condition
principale (un flottant minimum exprimé en nombre de titres, identique au nombre minimum de titre à
émettre mentionner dans le tableau), une condition dite additionnelle : des capitaux propres minimums
de 50 MDH pour les sociétés cotées sur le marché principal et un chiffre d’affaires annuel minimum de
50 MDH pour celles cotées sur le marché Développement. Le séjour dans l’un des trois marchés n’est
pas figé : une entreprise peut être transférée d’un marché à l’autre. La Bourse de Casablanca procède
annuellement au reclassement des sociétés sur la base de ces critères de séjour. Au 31 décembre
2011, 45 sociétés étaient cotées sur le 1er compartiment, 18 sur le 2ème et 13 sur le 3ème.

B. Le Marché Obligataire

Une entreprise peut également lever des fonds par endettement sur le marché boursier. La levée de
fonds sur le marché obligataire ne nécessite pas l’ouverture du capital de la société émettrice. Pour se
financer sur ce marché, l’entreprise doit respecter au préalable certaines conditions d’admission

Montant minimum à émettre 20 MDH


Maturité minimum 2 années
Nombre d’exercice a certifie 2

Source : bourse de Casablanca

C. Le Marché des Fonds

Il s’agit d’un marché distinct réservé aux Fonds de capital-risque et aux fonds de Placement collectif en
Titrisation. Le montant minimum à émettre sur ce marché est de 20 MDH.

II. La structure du marché boursier marocain


La Bourse de Casablanca est un marché dirigé par les ordres par opposition aux marchés dirigés par les
prix. Ces ordres passent soit sur le Marché Central, soit sur celui de Blocs. La Bourse de Casablanca
est structurée autour de deux marchés, le marché central et le marché de blocs.

A. Le Marché Central

Le marché central joue un rôle pilote dans le fonctionnement du marché boursier dans la mesure où le
prix des actions est déterminé sur le marché central suite à la confrontation des ordres d’achat et de
vente. En effet, l’ensemble des ordres de bourse sont centralisés dans un carnet d’ordres unique qui
permet de confronter l’offre et la demande et d’établir un prix d’équilibre. Pour résumer, la Bourse de
Casablanca est un marché centralisé dirigé par les ordres par opposition au marché dirigé par les prix.

B. Le Marché de blocs

Les ordres de taille importante émanant souvent des investisseurs institutionnels et qui risquent d’avoir
un impact significatif sur le cours transitent par le marché de blocs. Le marché de blocs est un marché
de gré à gré, où sont négociés des blocs de titres dans les conditions de cours issues du marché
central. Les opérations sur le marché de blocs doivent respecter, sauf cas très particuliers, les conditions
suivantes :

 Porter sur un nombre de titres au moins égal à la Taille Minimum de Blocs


(TMB), définie par la Bourse de Casablanca ;

 Être conclues à un cours inclus dans la fourchette des prix issue de la feuille
du marché central.

C. Le Règlement général de la Bourse de Casablanca

Les règles de fonctionnement du marché central et du marché de blocs sont clairement explicitées dans
le Règlement général de la Bourse des valeurs. De plus, le Règlement général de la Bourse précise
également les règles relatives à l’inscription à la cote, le transfert et la radiation des valeurs mobilières,
les offres publiques, les règles relatives à la protection des investisseurs ainsi que le mode de contrôle
des sociétés de bourse par la société gestionnaire. Le règlement général qui est actuellement en vigueur
a été approuvé par arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances n°1268-08 du 7 juillet 2008 modifié
et complété par l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances n° 1156-10 du 7 avril 2010.
III. Les intervenants du marché

A. La Bourse de Casablanca

L’organisation, la gestion et le développement du marché boursier sont concédés à la Bourse de


Casablanca, société anonyme à direction générale et conseil d’administration ayant un capital, détenu à
parts égales par les différentes sociétés de Bourse de la place. La gestion du marché boursier est
définie par un cahier des charges et concerne principalement l’organisation des introductions en Bourse,
la gestion des séances de cotation, la diffusion des cours et indices ainsi que l’administration d’un
système de compensation et de garantie. Le périmètre et le contenu de ses actions sont définis, sous
forme de règles de marché, dans le Règlement général de la Bourse des valeurs

B. Les sociétés de Bourse

Au nombre de dix-sept, les sociétés de Bourse sont agréées par le ministre des Finances et de la
Privatisation et ont le monopole de la négociation en Bourse. Elles ont pour objet, outre la négociation
en Bourse, la garde des titres, le placement des titres émis par les personnes morales, la gestion de
portefeuille en vertu d’un mandat, et le conseil de la clientèle.

C. Le Conseil déontologique des valeurs mobilières – CDVM

Le CDVM est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. En


tant qu’autorité de contrôle, il a pour mission de veiller au bon fonctionnement, à la transparence, à
l’intégrité et à la pérennité du marché des valeurs mobilières. Il est également chargé d’assurer la
protection des épargnants. Le CDVM est administré par un conseil d’administration, présidé par le
ministre des Finances et de la Privatisation et composé du ministre de la Justice, du gouverneur de
Bank Al Maghreb ou de leurs représentants. Il comprend également trois personnalités désignées par le
ministre des Finances et de la Privatisation pour leur compétence dans le domaine économique et
financier.

D. Le Dépositaire central –Maroclear

Maroclear est une société anonyme créée en 1997 en vertu de la loi n °35-96 afin d’assurer
l’administration des titres pour le compte de ses affiliés et de gérer le système de règlement-livraison.
Ses principes de fonctionnement sont définis dans son Règlement général. Son capital qui est de 20
millions de DH est détenu par l’Etat marocain et Bank Al Maghrib à hauteur de 45%, des intermédiaires
financiers à raison de 25%, et des institutionnels à hauteur de 30%. Ses principales missions consistent
à assurer la conservation des valeurs mobilières admises à ses opérations par inscription en compte, en
faciliter la circulation et en simplifier l’administration, mettre en pratique les procédures qui assurent aux
affiliés l’exercice des droits attachés aux titres, exercer le contrôle sur la tenue de la comptabilité des
titres des teneurs de compte, vérifier les équilibres comptables et assurer la codification des valeurs
admises à ses opérations.

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