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Université 8 mai 1945 Guelma Module : Bases de Données

ème
Faculté : MISM/ Département : informatique Niveau : 2 année Licence Info

TP 01.
Prise en main

Objectifs
Ce TP représente le premier pas d’utilisation de SGBD Oracle database, version 11.2
Express Edition.

1. Description de SGBD ORACLE


ORACLE est un SGBDR professionnel édité par la société Oracle Corporation. Oracle est
le leader du marché et se classe n° 1 parmi les SGBD existants.
Oracle est un logiciel payant et sa version gratuite se trouve dans son édition expresse.
Oracle possède une base de données par défaut appelée XE (Express Edition).
Une base de données est composée de plusieurs schémas relationnels, assimilés à
comptes d’utilisateur.
Un schéma est l’ensemble des déclarations décrivant une base de données au niveau
logique: tables, contraintes, vues, etc.
Avant d’installer Oracle, assurez-vous que la machine virtuelle (JVM) est installée dans
votre PC. Télécharger le fichier compressé d’Oracle XE11g (version 11.2.0) depuis l’URL
suivant : https://www.oracle.com/database/technologies/xe-prior-releases.html
Remarque : il faut créer un compte Oracle pour télécharger ce SGBD.

2. Modes d’utilisation ORACLE


Il existe deux modes d’utilisation d’ORACLE :
 Oracle Home page : offre un mode graphique à l’aide d’une interface
accessible via un navigateur web (web browser-based interface). Ce
mode utilise le client http pour adresser à localhost de l’adresse
127.0.0.1, plus précisément http://127.0.0.1:8080/apex/f?p=4950. Ce
mode dispose une application Apex Oracle Application Express
v.4.0.2 pour établir les opérations d'administration de BD telles que la création et la
manipulation de base de données relationnelle.

 Utilitaire SQL*plus : c’est une interface permettant de manipuler les


BD en lignes de commandes via le langage SQL (Structured Query
Language).

3. Premier pas en ORACLE Home page


- Aller à Oracle Home page (icône Get Started) et faire une double clique :

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- Choisir l’option Application Express et connecter en tant que SYSTEM avec le mot de
passe que vous avez défini pendant le processus d’installation d’Oracle.
- Si vous avez oublié votre mot de passe, Aller à SQL*plus et taper les commandes
suivantes :

- Pour utiliser oracle, on doit créer un Workspace ou un schéma de BD nommé GROUPE


avec un compte nommé TP pour accéder au workspace via une application express.
Les deux comptes doivent être s’identifiés par le même mot de passe entré par
l’utilisateur.
- Appuyer sur le bouton Create workspace puis sur le lien click here.

- Si vous utilisez un workspace existe déjà, sélectionnez son nom puis cliquez sur le
bouton « Already have an account »
- Après avoir connecté avec le compte TP, l’interface Oracle Application Express
s’ouvre :

Le nom du schéma relationnel

4. Structure de tables relationnelles


- Cliquer sur SQL Workshop puis Object Browser. L’onglet qui se trouve à gauche de
fenêtre dispose l’ensemble d’objets constituant le schéma relationnel. Choisir Tables.
Vous allez voir une liste de noms des tables par défaut de la BD XE d’Oracle à titre
d’exemple DEPT, EMP.
- Choisir la table DEPT (département) :

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(3)

(2)

(1)
Une table relationnelle est composée des colonnes et des lignes. Une colonne (attribut)
ayant un nom (column name), ex., DEPTNO. Intersection entre une ligne et une colonne
donne la valeur qui correspond à cette colonne. Cette valeur ayant un type (data type) ou
domaine (un ensemble des valeurs, ex. NUMBER(2, 0)).
La contrainte (condition) NULLABLE indique si on accepte que la valeur d’une colonne
est nulle (yes) ou pas (No). Une valeur nulle signifie qu’une information est inconnue
(unknown information).
La contrainte Default sert à mettre une valeur par défaut.
Primary key (clé primaire) est une contrainte qui permet d’identifier une donnée d’une
façon unique pour éviter la redondance dans la BD, par exemple le numéro d’inscription
d’un étudiant, le numéro de la carte d’identité nationale, etc.
Des opérations permettent de modifier la structure d’une table relationnelle sont
présentées dans la partie 02 de la figure précédentes, les plus importantes sont :
Add column (ajouter une nouvelle colonne), Modify column (modifier le data type d’une
colonne), Rename column (renommer une colonne), Drop column (supprimer une
colonne), Rename (renommer une table), Copy (créer une table copier de la table
existante), DROP (supprimer une table).
Le tableau suivant dresse les types de données les plus basiques :

Data type Description


P indique le nombre total de chiffres stockés pour un nombre dont S
NUMBER [(P [, S])]
chiffres après la virgule. Ex. NUMBER (5, 2).
INTEGER Un nombre entier (sans virgule) qui est équivalent à NUMBER(38)
Dit aussi nombre réel qui permet de stocker un nombre en virgule
FLOAT
flottant. Ex. -1,233E+27.
Une chaîne de caractères de longueur maximale n. une chaîne est
VARCHAR2(n)
mise entre des apostrophes (’). Ex. ‘Informatique’
CHAR(n) Une chaîne de caractères de longueur fixe n.
DATE La date en format ‘MM/DD/YYYY’ en oracle home page qui devient

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DD/MM/YYYY
La date et l’heure en format ‘MM/DD/YYYY/HH:MM:SS,ffffff), où ffffff
TIMESTAMP
représente une fraction de seconde.

Exercice 01
Modifier la structure de la table DEPT selon les points suivants:
1) Ajouter deux nouvelles colonnes : Budget de type nombre réel et DateC qui indique la
date de création de département. La valeur de ces colonnes peut être inconnue.
2) Augmenter la taille de chaîne de caractères de la colonne DNAME de 36 caractères.
3) Modifier le nom de la colonne LOC par le nom Place.
4) Modifier le nom de la table DEPT par le nom DEPARTMENT.

5. Contenu de tables relationnelles


Le contenu d’une table relationnelle est un ensemble des lignes de données appelées n-
uplets (ou Tuples) ou encore enregistrements (records). Pour visualiser le contenu d’une
table, sélectionner la table que vous voulez l’afficher depuis l’option Object Browser puis
choisir le menu Data. Trois fonctions peuvent être appliquées sur le contenu d’une table :
Query (requête, pour interroger la BD), Count Rows (compter le nombre de lignes) et
Insert row (insérer une nouvelle ligne).

Exercice 02
1. Ajouter deux départements en remplissant les cinq colonnes.
2. Afficher le nombre de départements existants.
3. Utiliser le menu Query et afficher le nom et l’emplacement de tous les départements en
utilisant les cases à cocher pour sélectionner les colonnes que nous voulons les
afficher.

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