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Deuxième Chapitre
GENERALITES
2.1 Introduction.
En se référant au canevas des trois spécialités auxquelles est destinée cette matière ce
chapitre sera entamé par des descriptions détaillées des différents appareils disponibles à
notre université toute fois nous tenons à signaler que cette description n’est aucunement
destinée à un but publicitaire. Un aperçu sur les plans et les cartes suivra afin d’initier les
étudiants à ces nouvelles notions. Pour terminer l’importance des notions de fautes et erreurs
sera traitée.
LEVE T
Traitement des Détails E
P Données Naturels et Artificiels R
L R
A SUIVI A
N PROJET FINAL I
PROJET FINAL
IMPLANTATION Echelle Réelle N
2.2.1.2 Implantation.
L’implantation est une étape primordiale qui représente le report en échelle réelle du
projet final sur son site. Il est recommandé de prendre toutes mesures nécessaires afin
d’éviter les fautes qui incombent un grand désagrément à l’entreprise réalisatrice et causer un
remarquable retard d’exécution. Cependant pour les projets de routes et assainissement un
deuxième levé altimétrique obligatoire doit suivre le tracé pour les traitements des données et
la finalisation du projet.
Ce qui entraine la nécessité d’une deuxième implantation altimétrique dans ces cas
alors que pour les projets de construction l’implantation altimétrique peut se faire
simultanément.
2.3.1 Théodolite :
Le théodolite est un appareil de mesure angulaire à grande précision. Il présente un
avantage très important par les deux rotations de son objectif nous permettant ainsi de
mesurer les angles horizontaux et verticaux. Ses deux de grés de liberté lui donnent accès à
touts les terrains.
Dans ce qui suit nous allons donner les descriptions des deux types de théodolites existants à
l’université.
Aperçu de la Lunette N° 10
12
10
Une fois la première étape achevée on peut directement visualiser notre point objet en
regardant sur la lunette de visualisation (N° 16) qui est dotée localement de deux vis de
réglage de netteté et trait (trait horizontal et vertical) apparaissant sur l’image qui est
agrandie (rapprochée) grâce à la lentille d’objectif (N° 3)
Aperçu de l’objectif N° 3
3
2
16
Sur la figure (2.4) on peut rendre l’image de l’objectif plus nette à l’aide du bouton (N° 4)
De la figure (2.3). En jouant sur la vis de réglage de trait de la lunette de visée (N°16)
On remarque les traits de repérage que nous exhibons par la figure (2.4) suivante :
Ligne
Horizontale
Intermédiaire
Segment
Horizontal
2 Lignes Verticales
Inférieur
17
7
18
16
Sur la lunette de lecture d’angles apparaissent deux cadres lumineux. Sur le cadre
supérieur on peut lire les angles verticaux alors que sur le cadre inférieur on peut lire les
angles horizontaux. Comme on peut facilement constater sur la figure (2.8) chaque cadre est
indiqué par un triangle avec la lettre V pour l’angle vertical et H pour horizontal.
8
9
6
19
11
7-18
1-17
Figure (2.13) : Panneau de Commande et affichage des lectures ET-5 [coll.TAB 2019]
FIL A PLOMB
3
2
4 4
Figure (2.17) : Eléments de visualisation et réglage fin de la Mir par le niveau automatique
Figure (2.18) : Lecture sur Mir par le niveau automatique [coll.TAB 2019]
5 7
2.3.5 Accessoires.
Ces dits appareils sont accompagnés de nombreux accessoires afin de rendre possible leur
fonctionnement. Nous allons dans ce qui suit décrire ces éléments
2.3.5.1 Trépieds.
Le trépied est un élément nécessaire aussi bien aux Théodolites qu’aux niveaux
automatique car il joue le rôle important de support pour ces appareils. Il est constitué,
comme on peut le voir sur la figure (2.20), par une plate forme en acier ( 1 ) triangulaire
trouée au milieu et dotée d’un système de fixation de l’appareil (2) à filetage externe
permettant à la lunette de centrage de visualiser le point de stationnement. Chaque côté de la
plate forme triangulaire est ainsi relié à un pied (3 ). Chacun des trois pieds est constitué
d’un système glissant qui offre la possibilité de réglage de la plateforme en hauteur. Les trois
pieds sont aussi terminés par des pointes en acier (1 ) qui enfoncées dans le terrain donnent
une meilleure stabilité à l’appareil.
Remarque :
Il est nécessaire de rappeler que pour le transport à vide du trépied les pieds doivent être
assemblés en position fermée par la ceinture ( 5 ) et le trépied porté avec l’autre partie de la
ceinture ( 6 ) comme un « Sac à dos » et non comme un « cartable » car cette dernière
position pourrait facilement quelqu’un.
6
3
5
4
Figure (2.20) :Le Trépied [coll.TAB 2019]
2.3.5.2 La Mire.
Comme il est illustré sur la figure (2.21) la mire est une règle graduée en centimètre et
marquée en chaque décimètre (10cm). Pour tout décimètre nous avons pour les cinq 05
premiers centimètres le premier et le troisième sont colorés (Rouge ou Noir) le reste et blanc
alors que pour les cinq autres ils forment la lettre « E » qui est normale pour les décimètres
impairs et qui est inversée pour les pairs. Chaque fois qu’on passe d’un mètre à un supérieur
la couleur change du noir vers le rouge ou l’inverse. Ce changement de couleur permet une
meilleure visibilité. La mire est généralement équipée d’un niveau circulaire afin de
permettre à l’aide topographe de la maintenir bien droite et éviter ainsi les fautes. Pour le
transport de la mire elle est fabriquée en système glissant comme les anciennes antennes des
radios ou en système rabattable en 1m. Elle peut être en bois ou en aluminium afin d’avoir
un poids portable par l’aide topographe qui est aussi appelé « Porte-Mire ».
2.3.5.3 Le Jalon.
Le jalon est un tube cylindrique en bois ou en métal terminé en bas par une pointe
toujours en métal afin de lui permettre de marquer un point sur le terrain. Sa forme
symétrique nous permet soit de centrer le fil vertical de l’appareil sur son axe ou le limiter
entre les deux fils verticaux et parallèle. Dans d’absence d’obstacle il est toujours préférable
de viser la pointe du jalon. Il est toujours utilisé avec les théodolites.
Il est coloré en bandage Rouge et Blanc pour une bonne visibilité même dans les
pays de neige. En bois, il est constitué en un seul bâton alors qu’en métal il est constitué
comme on peut le voir sur la figure (2.22) en plusieurs bâtonnets qu’on peut assembler
suivant la hauteur désirée. On peut le maintenir en position verticale « debout » par un
soutien à trois pieds et une pince tenante.
Jalon
Pince
Pied du soutien
, , ( n entier positive)
On appelle :
Sur un plan l’échelle est indiquée sous forme décimale suivie de la forme fractionnaire ()
EXP : ECHELLE 0 ,002 ( 1/500 )
Ces cartes peuvent contenir des statistiques sur différents thèmes (Habitat, Agriculture etc..)
--Erreurs :
Au contraire, sont des inexactitudes inévitables, généralement dues à des imperfections
indépendantes de la volonté de l’opérateur
Erreur d’instruments ; Erreur d’Ambiance
mesures faites avec une chaîne de 20 m trop courte de 5 mm seront entachées d’une erreur
systématique ; son importance et son signe sont connus si l’étalonnage nécessaire a été fait,
et son influence peut s’éliminer par la correction conséquente des mesures effectuées.
Les erreurs systématiques sont généralement cumulatives par voie d’addition.
Exemple 1:
L’erreur commise, sur la mesure totale d’une distance de 800m avec une chaîne de 20 m
trop courte de « 5 mm »,est : ei = - 5mm
Remarque :
En résume, les erreurs systématiques pouvant être quantifiées alors leur influence peut
être éliminée par des méthodes d’observations adoptées .
Exemple 2 :
Calcul de l’allongement d’un ruban sous l’effet de traction ou de chaleur ambiante :
Pour le premier terme de cette expression c’est le résultat du mesurage « i » effectué corrigé
bien sur des erreurs systématiques.
Alors que le deuxième terme influence l’appellation même de l’erreur absolue. On peut
distinguer alors suivant la valeur de comparaison :
La valeur de comparaison dans ce cas est vraie par évidence telle distance maximale pour
créer un joint de dilatation dans un bâtiment, la pente minimale d’écoulement de l’eau etc..
Par contre si la valeur est conventionnellement vraie cela signifie qu’il y a des normes ou
conventions sur cette valeur comme la distance de 20 m entre deux regards etc…
Indices de dispersion :
Les différents indices de dispersion sont :
1- Ecart type σ ; 2- Erreur de probabilité ep ; 3 – Erreur moyenne em.
Sont tous des grandeurs de mesures des erreurs fortuite et sont liées par la relation :
σ ep = em
En topométrie bien qu’il soit possible d’utilisé l’une des trois valeurs on adopte sauf
spécification contraire L’écart type encore appelé Erreur Moyenne quadratique de fidélité.
L’écart type :
Un écart type moyen quadratique est égal à la racine carré de la moyenne arithmétique des
erreurs vraies :
Remarque importante :
Les considérations relatives aux erreurs accident telles n’ont pas de caractère
rigoureusement absolu; elles se rattachent à la théorie des probabilités.
De toute façon, elles n’ont de signification raisonnable que si l’on respecte les deux
hypothèses fondamentales et préalables, à savoir :
a) les mesures sont expurgées des erreurs systématiques ;
b) Elles sont effectuées en grand nombre ; deux ou trois mesures ne rentre pas dans cette
catégorie.