Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PROFONDES
http://topographi.blogspot.com/
SOMMAIRE
http://topographi.blogspot.com/
01 DEFINITON - TERMINOLOGIE
Une fondation profonde est caractérisée par la manière dont le sol est sollicité pour résister aux charges appliquées.
- résistance en pointe
- par frottement latéral
- résistance de pointe et frottement latéral (cas courant)
Ses dimensions sont définies par :
- D : Longueur de fondation enterrée dans le sol
- B : largeur de la fondation ou diamètre
Au-delà de D/B > 6, et D > 3, nous sommes dans le domaine des fondations profondes.
largeur de la semelle
0.5 1 2 3 B (m)
1
2 fondations superficielles
3
4
5
6
hauteur D (m)
d'encastrement fondations profondes
D’une manière générale, les fondations profondes sont souvent désignées par le terme de « pieu »
02 PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT
Si le pieu a tendance à s’enfoncer dans un sol stable, le frottement sol-pieu génère un effort vertical ascendant (frottement
positif)
Si au contraire, le pieu étant immobile, le sol à tendance à tasser, le frottement sol-pieu est négatif. Cela à pour conséquence
de surcharger le pieu. Pour remédier à ce problème (couches compressibles, remblais récents non stabilisés), on chemisera le
pieu par un tubage afin de diminuer l’effet du frottement négatif.
http://topographi.blogspot.com/
Frottement
Qs Qs négatif
Chemisage
du pieu
Couche
compressible SOLUTION
Substratum résistant
Substratum
Pieu flottant Substratum
résistant résistant
Qp Qp Qp
Attention, si le pieu travaille à l’arrachement, Qp = 0. Il est admis que le frottement latéral mobilisable est identique selon que
le pieu travaille en compression ou en traction.
02.02 Cas de groupes de pieux :
D’une part, lorsque les pieux sont suffisamment rapprochés, il ne suffit pas de vérifier la résistance d’un pieu isolé. En effet, il
arrive que la charge limite d’un groupe de pieux Qgu soit inférieure à la somme des charges limites de chaque pieu isolé Qui.
Ce = Qgu
∑ Qui
D’autre part la diffusion de contraintes en profondeur sous un groupe de pieux est différente de celle sous un pieu isolé. Il
Q
Q Q Q Q Q Q
Bulbe de répartition
des contraintes
Couche compressible
Pieu isolé
Groupement de pieux
la zone compressible n’est pas
la zone compressible est influencée
influencée par le pieu
par l’effet radier du groupe de pieux
http://topographi.blogspot.com/
se produit un effet radier.
Cela a pour conséquence de transmettre les contraintes en profondeur bien au delà de celles générées par un pieu isolé.
Considérons un pieu isolé soumis à une charge verticale. Le pieu traverse différentes couches de sol de qualité plus ou
moins bonnes pour s’ancrer dans une couche de
sol aux caractéristiques mécaniques favorables.
Cette couche s’appelle couche d’ancrage ou Qu
substratum résistant.
Qpu = ρp . A . qpu
h
La charge limite de frottement est donnée par :
http://topographi.blogspot.com/
04 DIMENSIONNEMENT DES PIEUX
Comme pour les fondations superficielles, le dimensionnement des pieux se réalise à partir des essais de laboratoires, de
l’essai pénétrométrique ou de l’essai pressiométrique.
Actuellement la méthode pressiométrique donne de bons résultats quel que soit le type de sol. Elle est présentée ci-après.
04.01 Dimensionnement par la méthode pressiométrique
04.01.01 Détermination de la contrainte limite de pointe qpu
Le fascicule 62 titre V définit une hauteur d’encastrement équivalente De selon la formule suivante :
D
De = 1*
ple ∫ d
p*l (z) . dz
avec :
- ple* : pression limite nette équivalente
- pl*(z) : pression limite nette à la profondeur z
- d : pris en général égal à 0
- D : hauteur d’encastrement réelle du pieu
D +3a
La valeur de la pression limite nette équivalente est donnée par la formule p*le = 1
b+3a ∫
D−b
p*l(z) . dz
Avec :
a : max ( B; 0.50m)
2
b : min(a, h)
h: ancrage dans la couche où se situe la pointe du pieu
La contrainte limite de pointe qpu est donnée par la formule :
qpu = k p . p*le
kp est appelé coefficient de portance. Il traduit la proportionnalité entre la contrainte limite de pointe et la pression limite
nette équivalente mesurée au pressiomètre.
http://topographi.blogspot.com/
04.01.02 Détermination du frottement latéral qs
Selon le fascicule 62 titre V, les valeurs de qs = f(pl*) sont données par le tableau suivant
A l’E.L.S., selon le fascicule 62, il est fait référence à la charge de fluage notée Qc .
Les valeurs des charges admissibles sont données dans le tableau ci-dessous :
Fondamentales
− Qtu Qu
1.40 1.40
E.L.U.
Accidentelles
− Qtu Qu
1.30 1.20
Rares
− Qtc Qc
1.40 1.10
E.L.S.
Quasi-permamentes 0(1) Qc
1.40
(1)
D’après le fascicule 62, les pieux ne sont pas conçus pour travailler en traction de façon permanente.
Cependant, ce type de fonctionnement est admis pour les micros pieux
http://topographi.blogspot.com/
05 CLASSIFICATION DES FONDATIONS PROFONDES
Comme nous venons de le voir la charge limite d’un pieu est fonction de son mode d’exécution.
Les documents réglementaires classent les pieux selon les catégories ci-dessous :
5 - Pieux foncés
• béton foncé
• métal foncé
6 - Micro-pieux de diamètre inférieur à 250 mm
• type I
• type II
• type III
• type IV
http://topographi.blogspot.com/
05.02 Modes opératoires de réalisation de quelques pieux
tarière creuse
Les pieux forés simples
http://topographi.blogspot.com/
pieux métalliques battus injectés micro-pieu
paroi moulée
pieu pilonné de petit diamètre
http://topographi.blogspot.com/
06 REALISATION DES PIEUX
poteau
pieux
Vue en élévation
LIAISON POTEAU - PIEU
Semelle triangulaire
Vue en plan
06.01.02 Cas des groupes de pieux:
Le choix de la composition du groupe de pieu est lié au type d’effort (moment, effort horizontal ou incliné) et à la géométrie
de la structure à reprendre.
Dans la plupart des cas, on respectera les symétries dans les structures, et on fera en sorte que les charges soit transmises le
plus directement possible entre la structure et les pieux. Cela qui conduit à :
- Prévoir une répartition uniforme des pieux le long de la structure à reprendre
- respecter les symétries par rapport aux point d’application des charges
- prévoir des files de pieux en nombre pair
Voiles B.A.
Voile B.A.
Vue en plan
Vue en plan
pieux.
pieux.
http://topographi.blogspot.com/
06.01.03 Cas des pieux soumis à des sollicitations non verticales en tête:
Les efforts verticaux ne peuvent être repris par des pieux verticaux que s’il ne sont pas trop longs, ou s’ils sont de fort
diamètre. (risques de flambement)
Dans les autres cas, on aura recours à la mise en œuvre de pieux inclinés.
Les moments sont repris soit par un groupe de pieux verticaux, soit par la mise en place de barrettes (pieux de section
rectangulaire) exécutées selon le même principe que les parois moulées dont l’inertie élevée permet de reprendre de moments
de flexion.
Mf Mf
Semelle B.A.
Barrette
pieux
Vue en élévation
Vue en élévation
Vue en plan
Vue en plan
La conception des pieux doit tenir compte d’éventuels efforts parasites dus aux déformations de sols (terrains compressibles,
terrains instables). Dans la mesure du possible, on prévoira de réduire ces risques par des techniques de pré chargement de
sol, ou de renforcement de sol.
Les pieux en béton armé sont calculés en prenant une contrainte admissible du béton de 5 MPa. Pour les pieux métalliques la
contrainte admissible est limitée à 0.75.fe .
Pour les micro pieux, seule la section d’acier est prise en compte.
http://topographi.blogspot.com/
TRAVAUX PRATIQUES SUR LES FONDATIONS PROFONDES
Le travail qui vous demandé répond à un double objectif. D'une part, il vous permet de synthétiser une exploitation de
documents traitant du thème sur les ponts, et d'autre part il vous prépare à l'épreuve professionnelle de synthèse (recherche de
documents, oral).
SUJETS D'ETUDE SUR LES FONDATIONS PROFONDES
N° DATE DE L’EXPOSE nom des
Désignation du sujet ORAL
groupe candidats
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
Chaque groupe préparera, pour la date indiquée, un exposé sur le sujet choisi. La durée de l'exposé est fixée à 15 minutes; il
sera suivi d'un questionnement de 5 minutes.
Pour chaque groupe, la personne qui assurera la prestation orale sera désignée A L'AVANCE, sachant qu’en cas
d’absence la personne prévue, elle sera remplacée par son binôme.
Cette prestation devra être particulièrement soignée et préparée (plan, documents écrits, transparents, etc.). Elle sera minutée,
ce qui suppose qu'elle aura été testée au moins une fois entre les personnes du groupe.
Votre travail préparatoire à la prestation orale (documents écrits, transparents, etc.). sera remis au professeur à la fin de
l'exposé et fera l'objet d'une notation.
Vous pouvez compléter vos recherches par tous les moyens à votre convenance (C.D.I., documents personnels, vidéo, etc.).
Surtout n'écrivez pas sur les documents qui vous sont prêtés. Merci !
http://topographi.blogspot.com/
Fondations profondes , parois de soutènement ,
amélioration des sols
Il s’agit de techniques mises en œuvre par des entreprises spécialisées dans le domaine des
fondations spéciales .
Les documents suivants sont extraits des sites Internet de
Solétanche-Bachy http://www.soletanche-bachy.com
Franki http://franki-fondation.fr
GTS http://gts.fr
Les pieux
http://topographi.blogspot.com/
Pieux forés tubés avec tubage louvoyé
http://topographi.blogspot.com/
Pieux à la tarière creuse
Pieu vissé moulé dans le sol, exécuté sans extraction de terre et sans vibration.
Technique rapide, environnement sensible, chantier propre.
Machine compacte.
http://topographi.blogspot.com/
Pieux Franki
http://topographi.blogspot.com/
Pieux pilonnés de petit diamètre
Micropieux
http://topographi.blogspot.com/
Barrettes
MODE D’EXECUTION
Il comprend classiquement trois étapes :
• forage,
• mise en place des armatures,
• bétonnage.
Le forage est généralement fait sous boue bentonitique, comme pour les parois classiques.
Souvent, selon la nature de la plate-forme de travail, il est utile de prévoir un dispositif
analogue à la pré saignée.
Après dessablage de la boue de forage, la cage d’armatures est descendue dans la
saignée.
Le bétonnage est effectué de façon normale, au tube plongeur. Si les dimensions l’exigent,
on met en œuvre plusieurs tubes de bétonnage.
http://topographi.blogspot.com/
Procédés Généraux de Construction
LES CONTRÔLES
Au cours de la réalisation, on contrôle successivement :
• la qualité de la boue, la verticalité et la profondeur du forage,
• la position des armatures,
• le volume de béton à chaque niveau.
Après prise de béton, un contrôle de qualité souvent pratiqué consiste à vérifier la continuité
du bétonnage au moyen d’un contrôle sonique.
A cette fin, 4 tubes (ou plus) sont incorporés aux armatures.
Non destructif, ce type de contrôle se révèle généralement très rigoureux et fiable.
IMAGE
L’exemple ci-dessus concerne une des 113 barrettes 2.20 x 1.33 m chargées à 1 340 t
destinées à porter un réservoir du terminal méthanier Gaz de France à St NAZAIRE.
L’essai a lieu sur une demi-barrette, soit 2.20 x 0.62 m.
La charge est mobilisée par 4 tirants précontraints 18 T 15 capables de 1 764 t à la rupture.
La charge maximale appliquée correspond à 1.5 fois la charge de service et à un taux de
travail du béton de 7 MPa.
Les témoins sonores permettant de suivre la répartition des efforts le long du fût de l’appui
montrent que l’essentiel de la charge est repris par la pointe.
Parois , soutènement
Parois moulées
Enceinte étanche.
Forage sans vibration, grande profondeur.
http://topographi.blogspot.com/
Divers outillages sont utilisés selon les terrains et les projets : benne à câbles, Kelly, Hydrofraise,
KS 3000. Les largeurs varient de 0.52m à 1.52m : les plus usuelles sont 0.62m et 0.82m. Les
profondeurs de 35 à 50m sont courantes. Un Kelly descend à 65 m maximum, l’Hydrofraise à
150m. On opère généralement par panneaux juxtaposés : primaires un sur deux, secondaires
en intermédiaire. Les dimensions des panneaux peuvent varier de 3 à 20 m. les ouvertures
usuelles sont voisines de 5 à 6m. En tracé en plan, les formes les plus simples sont les meilleures
pour la qualité du travail fini.
LES JOINTS : On utilise le plus souvent le tube-joint, le joint plat STOPSOL qui est retiré dès que
le béton a fait prise ou le joint CWS à décoffrage latéral. Avec l’Hydrofraise, on peut mordre
le béton des panneaux primaires lors de la perforation des secondaires, ce qui supprime le
système de joint classique.
LES CONTROLES : Il s’agit d’assurer divers contrôles au cours des opérations successives :
• forage : qualité de la boue, verticalité et épaisseur de la saignée
• mise en place des armatures : qualité du béton, volume à chaque niveau
• joints : verticalité et position des éléments joints
• continuité : emboîtement des panneaux primaires et secondaires
Exemple de
soutènement
complexe en site
urbain au moyen de
paroi moulée et
ancrages
précontraints
Enceinte étanche.(Franki)
Forage sans vibration, grande profondeur.
Outils : Benne preneuse, trépan, fraise hydraulique pour terrain dur.
http://topographi.blogspot.com/
Paroi préfabriquée (Soletanche)
LA PRESAIGNEE
Prétranchée, murette-guide ou pré saignée, elle est haute de
1.0 à 1,50 m. Elle est généralement en béton armé.
Elle remplit plusieurs fonctions :
matérialise l’implantation, permet repérages et nivellements
sert d’appui pour les suspentes des éléments préfabriqués
assure la stabilité des terres en surface
LA PERFORATION
Selon les terrains et les spécifications, divers outillages de paroi
classique sont employés : benne à câble, benne sur Kelly.
Les largeurs usuelles varient de 0.50 à 1 m, soit 20 cm de plus
que celles des éléments préfabriqués. La perforation est
généralement faite en continu.
LE COULIS DE PERFORATION
La boue de forage est le plus souvent un coulis à base de ciment et bentonite, dont la prise
est retardée et réglée par divers adjuvants. Fluide en phase de perforation et pose des
éléments, le coulis fait prise, durcit et scelle les éléments au terrain encaissant. Un réglage des
dosages permet l’obtention des caractéristiques finales adaptées au projet (résistance,
module, étanchéité). Quelquefois, on fore sous boue bentonitique simple et on fait une
opération de substitution avec du coulis juste avant la pose des éléments.
LA PREFABRICATION
Les éléments - ou panneaux - sont en béton vibré armé ou précontraint.
La préfabrication revêt le plus souvent possible un caractère industriel. Il s’agit d’une
préfabrication “lourde”, le poids des éléments pouvant atteindre 40 tonnes.
Selon les possibilités, on fera la préfabrication sur place (avec séchage accéléré pour
produire des panneaux chaque jour), ou on fera appel à une installation extérieure
industrielle qui alimentera le chantier de pose en fonction de l’avancement.
LES JOINTS
Le joint le plus souvent employé est du type “water-stop” gonflable.
Chaque élément est moulé avec une réservation en continue en forme
de “trou de serrure” ménagée sur les deux extrémités latérales. Cette
réservation permet le passage d’une pièce métallique inférieure pour le
guidage, suivie du water-stop.
Les 2 boudins du water-stop sont creux. Ils peuvent être gonflés après coup avec un coulis de
ciment, de sorte qu’il y ait un contact étroit entre le béton et le joint.
http://topographi.blogspot.com/
L’ETANCHEITE
L’étanchéité résulte de plusieurs facteurs :
la couche continue de coulis subsistant côté terre assure une protection ; dans les terrains
perméables (sables et graviers) le coulis pénètre dans le sol sur une épaisseur notable et
renforce ainsi la protection
le béton des panneaux est vibré, un produit hydrofuge peut être incorporé
le joint type water-stop gonflable assure une bonne continuité de l’étanchéité entre
éléments
des techniques particulières permettent de satisfaire des exigences plus sévères (revêtement
incorporé face interne lors de la préfabrication, bande rapportée au droit du joint, etc...)
L’ARASE BASSE
Des astuces de suspentes dévissables et de guidage par profilé amovible permettent de
pratiquer l’arase basse de la paroi - plusieurs mètres en dessous de la plate-forme de travail si
nécessaire.
L'idée de base consiste à faire, depuis la surface, avant tout creusement, une partie du
soutènement : pieu, poteau moulé ou préfabriqué, qui assurera l'équilibre des efforts de
butée (en pied) et de poussée (tirants ou butons multiples).
Ensuite, on creuse par tranches horizontales (un à quelques mètres selon la tenue des terres)
et on complète le soutènement : pose des butons ou des tirants sur les appuis verticaux déjà
en place, blindage des talus dégagés entre les appuis verticaux.
Les tranches horizontales peuvent être multiples (des exemples existent de six lignes de tirants
successives). Le blindage, entre appuis, peut être fait de différentes façons: dalles minces de
béton coulées en place ou préfabriquées, planches ou madriers bois, planches métalliques,
béton projeté.
Le soutènement type est la "paroi berlinoise", ainsi dénommée car elle a été largement
employée à Berlin. Dans ce cas, l'appui est un profilé métallique généralement mis en place
dans un forage. L'espacement des profilés est de quelques mètres. Il s'agit, le plus souvent,
d'un soutènement à caractère provisoire.
http://topographi.blogspot.com/
Renforcement des sols
Colonnes ballastées
Réalisées à l’aide d’un vibreur à sas (représenté ici) ou pilonnage à l’intérieur d’un tube.
1) Mise en place.
2) Fonçage du vibreur à l’air ou à l’eau (+
préforage dans les terrains très durs).
3) Mise en place à travers le sas d’une grave
adaptée.
4) Compactage du matériau d’apport par va
et vient du vibreur et refoulement du sol en
place.
Adaptation du volume introduit à la
compacité du terrain en place.
5) Extraction de l'outil.
http://topographi.blogspot.com/
1) Mise en fiche, réglage des guides de forage.
2) Vissage (refoulement latéral du sol).
3) Injection du coulis dans l'axe creux de l'outil.
4) Remontée de l'outil en rotation lente (dans le
sens du vissage),
refoulement latéral du sol.
Bétonnage contrôlé en continu.
5) Colonne terminée.
Jet grouting
L'idée du jet grouting est née au Royaume-Uni à la fin des années 50. Différentes méthodes
de jet grouting (jet simple, jet double, jet triple) sont utilisées en fonction de l'énergie
hydrodynamique nécessaire pour détruire et mélanger le terrain avec un coulis liquide. Elles
s'appliquent aussi bien à des traitements de masse que des traitements linéaires ou des
inclusions, dans des sols meubles facilement ou difficilement injectables.
Le jet grouting fait appel, séparément ou en combinaison, à trois phénomènes physiques :
déstructuration du terrain par un jet à très grande vitesse,
extraction d'une partie du terrain jusqu'à la surface par les fluides de jetting,
incorporation d'un liant apporté par le coulis.
http://topographi.blogspot.com/
utilisés, dosage du coulis), des caractéristiques du terrain en place (nature, granulométrie,
composition, compacité) et de la méthode employée (simple, double ou triple).
Jet simple
Dans ce procédé, le fluide du jet est le coulis lui-même, qui assure les trois fonctions de
déstructuration, extraction et incorporation.
Une partie importante de l'énergie cinétique du jet est dissipée par frottement dans le terrain
mis en suspension et les rejets formés deviennent parfois trop visqueux pour remonter
librement jusqu'en tête de forage.
Jet double
Si on protège le jet de coulis à très grande vitesse par un jet d'air annulaire, le rayon d'action
du jet en face du même terrain se trouve considérablement augmenté par le cône d'air
enveloppant.
Dans le procédé jet double, le rôle de l'air est d'améliorer les possibilités d'extraction du
terrain place par phénomène d'air lift.
Jet triple
Dans le jet triple, les fonctions déstructuration et extraction du terrain sont obtenues par un jet
double d'eau et d'air séparément de la fonction d'incorporation du liant assurée par un jet
de coulis envoyé simultanément à basse pression (quelques MPa) par une buse inférieure.
La pompe et le circuit haute pression utilisés en jet triple ne supportent que de l'eau, avec en
contre partie la nécessité d'une pompe supplémentaire à basse pression pour le coulis et
d'une ligne d'outils à triple tube.
Cette méthode permet de traiter en profondeur par des actions de surface des terrains
industriels et commerciaux à viabiliser. La consolidation dynamique permet de compacter les
sols granulaires de 5 à 10 m de profondeur tandis que la réalisation de plots ballastés permet
d’étendre cette technique à des terrains plus cohérents.
http://topographi.blogspot.com/
Procédés Généraux de Construction
Vibroflottation
PRINCIPE : Cette technique s’applique aux sols granulaires non-cohérents tels que sables et
graviers. Les vibrations engendrent un phénomène localisé de liquéfaction sous l’effet des
surpressions interstitielles, qui met les grains du sol dans un état liquéfié. Les grains se
réarrangent en un état plus dense. Le maillage des points de compactage dépend des
caractéristiques initiales et des objectifs à atteindre. La maille retenue doit conduire à un
traitement le plus uniforme possible.
MODE OPERATOIRE : Le vibrateur, manipulé par une grue, est mis en station au-dessus du point
de compactage.
Phase 1 : Sous l’influence de son propre poids, du lançage et des vibrations, le vibrateur atteint
rapidement la profondeur désirée. Les jets d’eau à la pointe sont alors coupés.
Phase 2 : L’eau arrive désormais uniquement par les orifices du haut du vibrateur. Le cône
obtenu facilite la mise en place de matériau d’apport -sable ou gravier -dans la cavité créée.
Le flux d’eau le long du vibrateur aide au transport du sable jusqu’à la zone de compactage
à la base du vibrateur.
Phase 3 : Le vibrateur est retiré par étapes et produit de cette manière un cylindre de terrain
densifié de 2 à 4 mètres de diamètre.
14/ 14
http://topographi.blogspot.com/
SUPERFICIELLES
http://topographi.blogspot.com/
SOMMAIRE
http://topographi.blogspot.com/
01 DEFINITIONS - TERMINOLOGIE
dallage
mur
sol
D
h semelle
couche porteuse
B
largeur de la semelle
0.5 1 2 3 B (m)
1
2 fondations superficielles
3
4
5
6
hauteur D (m)
d'encastrement fondations profondes
http://topographi.blogspot.com/
La FONCTION d'une FONDATION est de TRANSMETTRE au SOL les CHARGES qui résultent des ACTIONS
appliquées sur la STRUCTURE qu'elle supporte.
- la capacité portante de la semelle de fondation. Le sol ne doit pas rompre, ni tasser de façon
inconsidérée sous la semelle.
- les actions amenées par la structure au niveau du sol de fondation. la semelle doit résister aux
actions auxquelles elle est soumise.
02 TEXTES REGLEMENTAIRES
Dans l'attente de la mise en application de L'EUROCODE 7. Calcul géotechnique, il existe deux textes
réglementaires :
- le D.T.U. 13.12. - nov. 1988 Règles pour le calcul des fondations superficielles qui s'applique aux
travaux de bâtiment.
- le fascicule 62 - titre V - déc. 1993 qui s'applique aux travaux de Génie Civil, ouvrages d'art
notamment.
Actuellement ces deux textes, rédigés à des époques différentes, ne sont pas homogènes, y compris
dans les termes et symboles.
Pour ce qui suit nous présentons essentiellement les directives du D.T.U. 13.12.
Des études sur des modèles réduits ont permis de définir 3 zones de sol dans lesquelles le comportement
est différent en phase de rupture.
Qu
II A B II
I
C
III
- Zone I : située directement sous la semelle, cette zone, formée d'un coin délimité par les points A,
B, et C est fortement comprimée. Cette zone se déplace avec la semelle.
- Zone II : Le sol est refoulé vers la surface; les déplacements et cisaillements sont très importants. Il
s'y produit une rupture généralisée.
- Zone III : le sol est peu ou pas perturbé par la rupture.
http://topographi.blogspot.com/
Voyons comment se comporte une semelle de fondation dont fait croître le chargement jusqu'à la
rupture du sol.
Au fur et à mesure de l'application de la charge croissante, le sol tasse de façon quasi linéaire au début,
pour augmenter rapidement de façon asymptotique à la valeur Qu. Cette valeur limite n'est pas très
B
précise; elle est conventionnellement définie pour s =
10
Qu est la charge limite ou capacité portante de la semelle. C'est la charge maximale que peut
supporter celle-ci et qui entraîne la rupture du sol.
Qu
qu est la contrainte limite ultime ou contrainte de rupture. q u = avec A aire de la semelle.
A
Q Qu Q
O s
Rupture
Q
coupe
s
La contrainte limite ultime, notée qu, est déterminée à partir des caractéristiques du sol sur lequel elle
repose.
qu est déterminée à partir :
- d'essais en laboratoire
- d'essais pénétrométriques
- d'essais pressiométriques
L'essai à la boîte à cisaillement ou l'essai triaxial permettent de déterminer l'angle de frottement interne ϕ,
et la cohésion c d'un sol. La contrainte limite ultime, pour une semelle de largeur B soumise à une charge
centrée verticale, est déterminée avec la formule suivante :
1
qu = Sγ γ B N γ + Sq γ D N q + Sc c N c [1]
2
http://topographi.blogspot.com/
Cette formule comporte 3 termes :
1
qu = γ B Nγ + γ D Nq + c Nc
2
B B
Sγ = 1 - 0.2 ; Sq = 1 ; Sc = 1 + 0.2
L L
ϕ (°) Nγ Nq Nc
0 0 1.0 5.14
5 0.1 1.6 6.50
10 0.5 2.5 8.40
15 1.4 4.0 11.00
20 3.5 6.4 14.80
25 8.1 10.7 20.70
30 18.1 18.4 30.00
35 41.1 33.3 46.00
40 100 64.2 75.30
45 254 135 134.00
Attention : si la semelle de fondation est inclinée, ou si la charge est inclinée sur la semelle, ou si le terrain
est en pente, le coefficients Nγ, Nq, Nc changent de valeur.
Les essais pénétrométriques permettent de déterminer un effort de pointe noté qc ou qd selon le type de
pénétromètre.
Pour une semelle de largeur B soumise à une charge centrée verticale et d'encastrement D, la valeur de
la contrainte limite ultime est :
q u = k c q ce iδ + γ D
http://topographi.blogspot.com/
04.02.02 Détermination de qu à partir de l'essai au pénétromètre dynamique
Pour une semelle de largeur B soumise à une charge centrée verticale et d'encastrement D, la valeur de
la contrainte limite ultime est :
qd
qu =
5à7
04.03 Détermination de qu à partir de l'essai pressiométrique
l'essai pressiométrique permet de déterminer une pression limite nette notée pl*
Pour une semelle de largeur B soumise à une charge centrée verticale et d'encastrement D, la valeur de
la contrainte limite ultime est :
q u = k p ple* + γ D
qu
q =
2
Cette contrainte notée p dans le D.T.U. 13.12, ou qref (contrainte de référence) dans le fascicule 62 - titre
V, est déduite de la résultante générale des forces prise au niveau du plan de contact sol - semelle.
http://topographi.blogspot.com/
e e
Q' Q' Q'
pmin
p
pmax p pmax p
B
0.75 B 0.75 B'
B B'
Q'
p = , si la semelle est filante on prend L = 1.00 m
BxL
3
Pour une semelle soumise à une charge excentrée, on calcule p au de B.
4
Si la semelle n'est que partiellement comprimée, B est remplacé par B' = B - 2 e. (modèle de
MEYERHOF)
e L - 2e Le calcul de la
Q'
contrainte de référence
s’écrit
B - 2e alors
e B
q’ Q'
ref
e’ q'ref ≤
(B - 2 e) (L - 2 e')
B' 2e
La justification d'une semelle de fondation est menée en considérant que les contraintes transmises au
sol sont compatibles avec le risque de rupture de ce dernier, et que les tassements restent acceptables
pour l'ouvrage.
Le D.T.U. 13.12 ne retient qu'une justification aux E.L.U. Il propose l'inégalité suivante :
p≤q
http://topographi.blogspot.com/
Le fascicule 62 - titre V propose la formule suivante :
q u - q0
q ref ≤ q 0 + iδβ
γq
La justification vis à vis des règles béton armé relève de la méthode des bielles, ou de la méthode des
poutres.
b
2
pu
2
d0 b d0
(B - b)
h h 4 d
d
Ast Fe
B pu γs
2
B
2
pu B - b
Le moment agissant doit rester inférieur au moment résistant : . ≤ Ast . Fe. d
2 4 γs
pu (B− b) γ s
La section d'armature se déduit de l'inégalité précédente et vaut : Ast ≥
8.d .Fe
http://topographi.blogspot.com/
En aucun cas la section d’aciers principaux ne devra être inférieure à la section minimum fixée à 2 cm²
(4 HA 8).
Aciers principaux
Aciers de répartition
Elle concerne le dimensionnement des semelles souples, dont la hauteur utile. Ce type de semelle se
dimensionne comme une console B.A.
lc
lc
lc
h d
B
Mf
On doit vérifier la condition d’ancrage des barres. La contrainte d’adhérence acier – béton vaut :
pu (B − b) 1
τs = .
2 B d n π φa
On compare τs à τsu avec τsu = 0.6 ψ² ftj (article A.6.1, 21 du règlement B.A.E.L. 91)
pu (b + 2h)
pu − < 0.13 h fc28
B γb
http://topographi.blogspot.com/
Principes Généraux de Construction 1
LES RADIERS
Le radier est une semelle générale étendue à toute la surface du bâtiment en contact avec le sol.
Elle comporte parfois des débords (consoles extérieures)
mur
radier console
Comme toute fondation, elle transmet les charges du bâtiment, sur l’ensemble de sa surface, au sol.
Avantages de la semelle unique :
- diminution des risques de tassement
- très bonne liaison donc rigidité de la base du bâtiment
1- CRITERES DE CHOIX
Le radier est justifié si la surface des semelles isolées ou continues est très importante ( supérieure ou égale
à 50 % de l'emprise du bâtiment)
Ce qui est le cas lorsque :
- le sol a une faible capacité portante mais il est relativement homogène.
- les charges du bâtiment sont élevées (immeuble de grande hauteur).
- l'ossature a une trame serrée (poteaux rapprochés).
- la profondeur à atteindre pour fonder sur un sol résistant est importante.
- Il est difficile de réaliser des pieux (coût - vibrations nuisibles).
- Il existe des charges excentrées en rive de bâtiment.
Eventuellement, dans le cas de sous-sols utilisables (parking, garages, caves ...) ou en vue d'obtenir un
sous-sol étanche (cuvelage)
2- MODE DE FONCTIONNEMENT
2.1 Actions mécaniques agissant sur le radier
- Les actions descendantes (poids propre, poids de la superstructure et actions extérieures) transmises
par les murs et poteaux
- Les actions ascendantes du sol réparties sous toute sa surface
Actions du sol
Hypothèse :
la répartition des pressions sur le sol est uniforme.
cela nécessite un radier de grande rigidité (forte épaisseur de béton - forte densité d'armatures) et
si possible des poteaux également distants et également chargés
FOND-RADIERS
http://topographi.blogspot.com/
Principes Généraux de Construction 2
mais généralement les poteaux sont inégalement chargés, on admet la simplification ci dessous :
P2 = 950 kN
P1 = 500 kN P3 = 700 kN
P1 + P2 + P3 = ∫ σ .ds
σ1
σ3
σ2
2.2répartition
Allureréelle
de a déformée répartition théorique
2.3- Conséquences
Il est nécessaire de renforcer le radier au droit des appuis des murs et des poteaux
Le béton résistant mal à la traction, on placera des armatures dans les zones tendues : en partie haute
en travée et en partie inférieure au droit des murs et des poteaux
principe d'armature :
LxL LxL
FOND-RADIERS
http://topographi.blogspot.com/
Principes Généraux de Construction 3
3- PRINCIPE DE CONSTRUCTION
On ne peut envisager la réalisation du radier qu'à certaines conditions :
- les charges apportées par le bâtiment doivent être régulièrement réparties : pas de bâtiment avec
une partie haute et une partie moins haute pour ne pas engendrer des tassements incompatibles.
- La répartition des contraintes sous le radier est uniforme
- Le terrain sous le radier n’est soumis qu’à des contraintes de compression en tout point.
- Le sol d'assise a une résistance régulière ( pas de tassements différentiels, pas de points durs )
- La poussée d’Archimède due à une présence d'eau n'est pas trop forte (soulèvement de
l’ensemble du bâtiment)
L
mur
30 à 40 cm e
console
20 cm ≤ e ≤ 40 à 50 cm
e ≅ 1/20 L
- les murs ou les poteaux viennent s'appuyer directement sur la dalle avec possibilité de renforcer les
sections de béton au droit des appuis
FOND-RADIERS
http://topographi.blogspot.com/
Principes Généraux de Construction 4
l'ensemble donne des alvéoles qu'il est nécessaire de remblayer si on veut utiliser le sous-sol ou faire une
deuxième dalle en partie haute
les poteaux et les murs portent sur les poutres
FOND-RADIERS
http://topographi.blogspot.com/
Principes Généraux de Construction 5
les charges sont transmises des poteaux à la dalle épaisse ( 50 cm) par l'intermédiaire de chapiteaux ce qui
permet de répartir progressivement la charge
- nécessité de répartir régulièrement les poteaux (la portée dans un sens ne peut dépasser 2 fois la
portée dans l'autre sens)
- facilité d'exécution
- les chapiteaux "encombrent" au sol
Remarque : le chapiteau peut être incorporé dans la dalle (béton fortement armé pour le chapiteau) ce qui
permet d'avoir une surface totalement plane
Voûte
la mise en oeuvre est assez complexe mais les radiers voûtés sont minces (12 à 20 cm) car ils travaillent
essentiellement en compression ; ils sont donc économiques en béton et en acier
- il est nécessaire de faire une répartition symétriques des charges ; les poussées des voûtes sont reprises
par des culées (aux extrémités) ou par des tirants ( tous les 4 m environ)
- les tirants peuvent être constitués : par des barres en acier
par des poutres en BA
placées perpendiculairement à l'axe des voûtes
- ils peuvent être lestés de sable si nécessaire (en cas de sous-pressions)
- des poutres sont placées au droit des murs et sous les alignements de poteaux
inconvénients :
- difficulté de mise en forme du béton de la voûte
- coffrages des tirants
- remplissage des creux pour rendre la surface utilisable
FOND-RADIERS
http://topographi.blogspot.com/
Principes Généraux de Construction 6
5- ARMATURES :
5.1- armature d'un radier plat avec console
e
dalle à la partie inférieure du radier
FOND-RADIERS
http://topographi.blogspot.com/
Les fondations superficielles
SOMMAIRE
http://topographi.blogspot.com/
Les fondations d’un ouvrage sont les éléments de la structure assurant la transmission des efforts de cette
structure sur le sol (principalement les efforts de pesanteur).
L’étude du sol (reconnaissance du sol) permet de connaître le comportement mécanique du sol lorsqu’il est
soumis à un chargement : - conditions de stabilité de la fondation,
- conditions de tassement du sol.
TN
FF Le niveau de fond de fouille est à un
niveau supérieur au sol d’assise de la
fondation
Fig 2
FONDATIONS PROFONDES
Les fondations superficielles (semelles) sont limitées en dimensions, au delà, les techniques de mise en oeuvre
sont relatives aux fondations profondes.
0.5 1 2 3 Largeur B [m]
1 Fondations superficielles
2 Puits et tranchées
D 3
B Fondations profondes
Fig 4
Fig 3 Hauteur D [m]
- Semelles rectangulaires : Ax
Fig 5 Ay
Bx Ax
Homothétie : By = Ay
Hauteur H: Bx
H
Bx - Ax
4 ≤ H -100 mm < Bx - Ax By
à vérifier dans le plan Y
http://topographi.blogspot.com/
- Semelles circulaires :
Les semelles sont axées sur le poteau, la hauteur H est définie pareillement, en fonction des
diamètres du poteau et de la semelle.
Fig 6
Bx
TN
En France métropolitaine
La capacité portante du sol doit être supérieure à la pression exercée par les fondations.
Nu en [N]
S [mm²] ≥ Nu représente l’effort ultime apporter par l’ouvrage,
q en [MPa]
q représente la contrainte (capacité portante) du sol.
La valeur de q est identifiée par une campagne de reconnaissance de sol (essais en laboratoire et/ou essais in
situ).
http://topographi.blogspot.com/
3- Tassement des fondations.
On distingue deux types de tassements :
Fig 8
tassement absolu
tassement différentiel
Le tassement absolu d’un bâtiment,
s’il est limité, n’engendre pas de Le tassement différentiel d’un
désordres importants aux bâtiments bâtiment engendre toujours de
graves désordres.
IL DOIT ÊTRE SOLUTIONNE
3
R+4
1 2 3
Voile
Fig 9
Longrines
A A
A-A
http://topographi.blogspot.com/
Joint de rupture :
Lorsque des tassements sont à craindre, les fondations doivent être fractionnées (voir cas 1).
Joint de dilatation :
Au droit des joints de dilatation (le joint de dilatation du bâtiment descend jusqu’aux fondations), la semelle
n’est pas fractionnée.
5- Reprise en sous-œuvre.
Dans le cas de mitoyenneté avec un bâtiment existant, les charges reportées d’une construction à l’autre
peuvent être dommageables. Les fondations ne doivent pas se gêner mutuellement.
Bâtiment Bâtiment en
Bâtiment Bâtiment en existant construction
existant construction
Mitoyenneté Mitoyenneté
Joint de rupture Joint de rupture
Fig 13 Fig 14
Fondation existante
à supprimer
http://topographi.blogspot.com/
6- Représentation graphique - Les fondations superficielles.
A B C
3500 8500
AS -1,235 m
AI -1,735 m
S2 150
P1 L1 300x400 350
1400
1
P2 150
S1
200
200
6000
5200
250
A AS -2,235 m A
FF -1,235 m AI -2,535 m
P1
800 250
2
S1 AS -1,235 m
AI -1,535 m
800 L2 500x300
A B
AS -1,235 m
AI -1,535 m L1 300x400 AI -1,735 m FF - 1,235 m
AS -2,235 m
S1 AI -2,535 m
S2
L2 500x300
Les semelles, poteaux et longrines identiques sont cotés une seule fois et rappelés par S, un P ou un L suivit
de leur numéro.
Pour les longrines, on donne toujours dans l’ordre : base x hauteur.
http://topographi.blogspot.com/
Les dallages sur terre-plein
SOMMAIRE
http://topographi.blogspot.com/
Le dallage d’une construction est le niveau d’exploitation situé directement sur le sol.
On distingue donc les dallages des planchers :
Fig 1 Fig 2
Plancher en BA
Il existe 3 catégories de dallage (1, 2 et 3 !). Les deux premières correspondent à des dallages industriels,
tertiaires et logements collectifs, la troisième à des dallages de maisons individuelles. Dans ce dernier cas
uniquement, le dallage peut éventuellement être solidarisé aux porteurs verticaux.
Corps de dallage
H
H2
Fig 3
Forme
H1
a) La forme.
La forme (sous-couche ou fondation) est constituée de sable, de granulats concassés, de tout-venant ou d’une
grave ciment sur une épaisseur H1 de 100 à 300 mm selon les charges à transmettre. Celle-ci est compactée
de manière à obtenir une plate-forme stable, apte à recevoir le corps du dallage.
La qualité de la forme est contrôlée par des essais de plaque de Westergaard (mesure de l’enfoncement d’une
plaque circulaire en acier de 75 cm de diamètre sous une charge de 30 kN) ou CBR (Californian Bearing Ratio :
essai consistant à évaluer la résistance au poinçonnement d’un sol soumis à l’action d’un piston mû à vitesse
constante).
La forme peut être surmontée d’un couche anticontaminante (film polyéthylène de 150 μm ou couche de sable
d’épaisseur H2 de 30 à 50 mm) afin d’empêcher la pollution du béton par les constituants de la forme au
moment du coulage.
b) Le corps du dallage.
Le corps du dallage est réalisé en béton armé de dosage en ciment supérieur à 300 kg/m3.
http://topographi.blogspot.com/
L’épaisseur nominale du dallage est au moins égale à :
- 15 cm pour les dallages de catégorie 1,
- 13 cm pour les dallages de catégorie 2,
- 12 cm pour les dallages de catégorie 3.
La valeur retenue doit être justifiée par le calcul.
Un dallage non armé comporte une armature en treillis soudé de type P 100 ADETS (1,1 kg/m² d’acier Fe E
500).
Le TS à pour rôle de limiter les fissurations lors du retrait du béton.
Les dallages industriels sont généralement fortement armés, les armatures ont alors un rôle mécanique et
participent à la résistance du corps du dallage.
Le corps du dallage est dressé à l’aide d’une règle vibrante. Une cure particulièrement soignée permet de
limiter la dessiccation et la fissuration superficielle du béton.
c) Le revêtement de finition.
Il s’agit généralement d’une chape de ciment ou d’une couche de produits spécifiques déposée sur le corps de
dallage avant sa prise. Le revêtement permet un traitement surfacique antipoussières, antidérapant, résistant
à l’usure, aux produits chimiques...
Corps BA
Forme
Film polyéthylène
relevé en rive
Poteau
Fig 4 Fig 5
Fig 6
http://topographi.blogspot.com/
Pour les dallages soumis à des charges roulantes, il est nécessaire de conjuguer les joints par goujons ou
clavetage (béton ou profilé)
goujonné
Fig 7
Joints conjugés claveté béton
claveté profilé
<7m B
B 2
A>3
Fig 9
Joint de rupture
Joint de
construction
Fig 10
Joint de retrait
Joint de dilatation
Mailles 5m x 5m
http://topographi.blogspot.com/
3- Isolation des dallages.
La périphérie des dallages peut être isolée afin de limiter les déperditions thermiques. Celle-ci est réalisée
par un isolant non compressible (classement I4 S1 O2 L2 E1 par exemple) sur une largeur de 1 m.
Isolant thermique
Film polyéthylène
Corps BA
4- Dallages solidaires.
Pour les dallages de catégorie 3, dans le cas de dallage solidaire (maisons individuelles isolées), la norme
précise que les armatures de la rive doivent être constituées par des HA 8 façonnés en «U», de longueur
développée 1,50 m, disposés tous les 15 cm.
Fig 12
http://topographi.blogspot.com/