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Cas des gaz réels 

:
a
L’équation d’état des gaz réels de Van Derwaals (P + ¿ ( V −b )=RT
V2
a : paramètre qui tiens compte des forces intermoléculaires
b : paramètre qui tiens compte des dimensions des molécules
si a et b sont nuls : PV= RT
2a
−b
RT
μ JT = Pour tous les gaz les coefficients a et b sont très faible devant v
2a b 2
Cp[1−
V ( )( )
. 1−
v
]

d’où :
1 2a
μ JT = ( −b)
Cp RT
RQ :
2a
1. si > b , le coefficient μ JT > 0 : la détente entraine un abaissement de température
RT
2a
2. si < b , le coefficient μ JT < 0 : la détente entraine une augmentation de température
RT
Il ya donc une valeur de la température à laquelle il ya inversion du phénomène, c’est la
température d’inversion Ti.
2a b 2 2a b 2
μ JT = 0 : (1− ) = b d’où Ti = (1− )
RT V Rb V
En injectant l’expression de Ti dans l’équation de Van Derwaals on détermine la pression
correspondante appelée pression d’inversion.
On donne le tableau suivant :
Le T° d’inversion (°R) T° d’inversion (°C)
gaz
CO2 2700 1227
O2 1370 488
N2 1300 449
Air 1089 329.6
Néon 450 –23,15
H2 364 –70,92
He 72 –233,15

Nous remarquons que les températures d’inversion des gaz suivants (CO2, O2 , N2, l’air) sont
supérieures à la température ambiante, l’utilisation de la JT est suffisante pour produire les
basses températures avec ces gaz. Par contre pour le Néon, l’H2 et l’hélium, les températures
d’inversion sont inférieures à la température ambiante, pour produire des basses températures
il faut utiliser des systèmes de pré refroidissement.

La détente isentropique
C’est une détente adiabatique utilisant un dispositif de production de travail. C’est une détente
adiabatique réversible avec production de travail.
On définit le coefficient de détente isentropique : la variation de la température par rapport à
la variation de la pression à entropie constante :

μs =( ∂∂ TP ) = – ( ∂∂Ts ) .( ∂∂ ps ) = CpT ( ∂∂ VT )
s P T P

R ∂V R V
pour un gaz parfait PV = RT d’où V = .T  = = .
P ∂T P T
T V V
d’où μ s = . = pour un gaz parfait
Cp T Cp
1−b /v
V
Pour un gaz réel, en utilisant la relation de Van derWaals : μ s = 2a b 2
Cp 1− (
v RT )
.(1− )
v
Les coefficients a et b sont très faible devant V d’où : la détente isentropique entraine toujours
un abaissement de température.
Courbe d’inversion
Pour un gaz réel on trace l’évolution des isenthalpes (lignes à enthalpie constante) sur un
diagramme T-P.
T

R2
R1

h const

Courbe d’inversion

L’analyse d’une détente isentahlpique d’un gaz sur la courbe d’inversion montre qu’il ya une
région dans laquelle la détente provoque une chute de température (région 1), et une autre
région dans laquelle la détente provoque une élévation de la température (région 2). Une
courbe a été établie pour séparer, thermodynamiquement parlant, ces deux régions, c’est la
courbe d’inversion.

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