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d’Afrique Centrale
Institut Catholique de Yaoundé
Faculté de Sciences Sociales et de Gestion
MACG II – 2020/2021
Membres du groupe :
- MBALA NTI Fabrice Loic
- MBALLA ETETEBE Lionel
- MBIA Andréas Marie Michelle
- MBIDA Francois Xavier
- MBULLE Vaughn
juin 2021
UCAC/ICY/FSSG MACG 2
SOMMAIRE.
SOMMAIRE.....................................................................................................................................2
INTRODUCTION................................................................................................................................3
PARTIE I : STRUCTURE CONCEPTUELLE.................................................................................4
I. PROBLEMATIQUE................................................................................................................4
II. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE...................................................................................4
III. CADRE THEORIQUE........................................................................................................5
IV. HYPOTHESES DE RECHERCHE....................................................................................7
V. CADRE OPERATOIRE..........................................................................................................8
PARTIE II : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE................................................................9
I. TYPE D’INVESTIGATION : ETUDE SUR LE TERRAIN.................................................9
II. ECHANTILLONNAGE.......................................................................................................9
III. LES MESURES..................................................................................................................10
IV. INSTRUMENT DE COLLECTE DE DONNEES...........................................................10
CONCLUSION...................................................................................................................................14
INTRODUCTION.
I. PROBLEMATIQUE.
Suite au choix opéré au précédent exercice, la question qui nous vient directement à
l’esprit est : Quelles sont les sources de motivations des entrepreneurs influençant les
critères de performance ?
En effet, cette question donne lieu à deux données principales, qui sont : les sources de
motivation et les critères de performance. Cela nous renvoie donc à deux questions
spécifiques qui sont :
Après avoir déterminé la question de recherche, nous allons par la suite, présenter les
différents objectifs de cette analyse.
Le champ d’intervention de notre analyse se substitue aux TPE, dont la durée de vie est très
souvent réduite. En effet, il sera question pour les entrepreneurs d’avoir une réelle motivation
pour permettre à leurs entreprises d’atteindre leurs objectifs.
Nous avons donc pour mission d’étudier les sources de motivation des entrepreneurs, tout en
mettant un accent sur leur impact vis-à-vis de la performance. Il s’agit donc, pour nous, de :
Déterminer les différentes sources de motivation des entrepreneurs ayant une influence
sur la performance des TPE. Il s’agira donc pour nous de :
Notre thème « les sources de motivations des entrepreneurs et les critères de performances »
donne à percevoir deux termes importants à étudier, à savoir : les sources de motivation et les
critères de performance.
La variable dépendante dans ce cas est la performance, et la variable indépendante est la
motivation. De ce fait, la performance des entrepreneurs dépend de leur source de motivation.
La performance est une notion ambiguë car sa définition n’est pas explicite. Mais on pourrait
l’assimiler à « l’évolution de l’entreprise ou son agrandissement » (B. Carrière, 1999) ; par
ailleurs, elle renvoie également à l’ « idée de réussite ou de succès » (M. Boyer, 1999 ; J. P.
Mamboundou, 2003). Nous avons fait le choix de cette définition car elle ressort la
performance d’un individu, vue du point de vue personnel et organisationnel.
D’après Joseph NUTTIN (1996), spécialiste de la motivation, « la motivation c’est l’aspect
dynamique et directionnel du comportement ». Elle désigne « l’ensemble des mécanismes
biologiques et psychologiques qui permettent le déclenchement de l’action, l’orientation,
l’intensité et la persistance ». Pour cet auteur, 1« la motivation prend naissance lorsque
l’individu est en situation de tension. Il perçoit la situation actuelle comme non-satisfaisante
et peut imaginer une situation future dans laquelle serait devenue satisfaisante ». Parmi de
nombreuses définitions qui se sont offertes à nous durant nos recherches, nous avons fait le
choix de celle-ci car elle cadre avec notre thème. En effet, l’entrepreneur est motivé, c’est-à-
dire qu’il souhaite changer sa situation actuelle, que ce soit en l’améliorant ou même en
l’orientant différemment.
De ce qui précède, nous faisons face aux motivations entrepreneuriales. Nous avons donc
recensé deux types de motivation entrepreneuriales, à savoir la motivation push et la
motivation pull. Selon L.M. Uhlaner et A. R. Thurik (2007), on parle de « pull motivations »
lorsque la création d’entreprise est considérée par l’individu comme une source de profit,
matérielle ou non ; et de « push motivations » lorsque la création d’entreprise résulte d’un
conflit entre la situation dans laquelle l’individu se trouve et celle qu’il cherche. Autrement
dit, les « push motivations » font référence à des expériences négatives, telles que des
situations liées à l’emploi, à savoir les exigences familiales, le chômage, le licenciement,
l’impossibilité de trouver un emploi ou encore insatisfaction au travail. Alors que les « pull
motivations » sont des facteurs positifs, qui peuvent être entre autres, le besoin
d’indépendance, d‘accomplissement personnel, le désir de richesse, la volonté de relever un
défi, le pouvoir et les opportunités.
1
Pédagogie : dictionnaire des concepts clés, 1997, P. 238
Par rapport au thème d’étude, la motivation pull de l’entrepreneur est constituée de deux
dimensions : l’opportunité d’affaires et le désir d’indépendance. Ces dimensions sont vues de
façon positives car, pour elles, la création de l’entreprise est un choix individuel et volontaire
que prend l‘entrepreneur. Pour certains auteurs à l’instar de S. Shane, S. Venkataramen (2000)
et N. Langowitz, M. Minniti (2007), « la capacité à identifier des opportunités, en plus d’être
la principale caractéristique entrepreneuriale, est fortement corrélée à la décision de
commence une affaire ». Autrement dit, l’entrepreneur peut saisir plusieurs types
d’opportunités ;
- d’après J. A. Schumpeter (1934), « l’entrepreneur est un innovateur qui introduit sur
le marché de nouveaux produits qui vont remplacer les anciens » ;
- pour I. Kirzner (1973), l’entrepreneur est comme « un arbitragiste qui va profiter des
imperfections du marché pour trouver son bénéfice et de cette manière, restituer
l’équilibre » ;
- pour P. Reynolds et al (2002) ; A. Carsrud et M. Brannback (2011), « l’entrepreneur
opportuniste est conduit principalement par le désir et la recherche d’un gain
économique »
Cette première dimension nous permet de déterminer 3 types d’entrepreneur ; l’entrepreneur
innovateur, l’entrepreneur arbitragiste et l‘entrepreneur opportuniste.
Concernant la seconde dimension de la motivation pull qui est le désir d’indépendance, elle
est très souvent non économique car le bénéfice y est limité. En effet,
- d’après J. Hessel et al (2008), « les entrepreneurs indépendants ne semblent pas être
motivés par la recherche d’une augmentation de richesse, mais plutôt par le fait
d’avoir un niveau de vie confortable » ;
- d’après E.-M. Hernandez (2006a), « la principale motivation du créateur est son désir
d’autonomie » ;
- pour D. Bradley et J. Roberts (2004), « les individus peuvent créer des entreprises
basées sur le rejet des emplois routiniers et ennuyeux. Ces entrepreneurs…
recherchent de l’autonomie et des nouveaux défis. »
Nous recensons ainsi 3 types d’entrepreneurs : l’entrepreneur « confort », l’entrepreneur
autonome et l’entrepreneur « défi ».
Deux dimensions constituent également l’approche push : la nécessité et l’insatisfaction.
- « les individus rejetés par la société et qui cherchent à prouver leur valeur à travers
la création d’entreprise » (B. Gilad et P. Levine, 1986) ;
- « les individus peuvent se voir également poussés vers l’entrepreneuriat par des
situations conflictuelles comme l’insatisfaction au travail précédent » (D. Bradley et
J. Roberts, 2005)
Nous avons donc deux entrepreneurs : l’entrepreneur frustré et l’entrepreneur insatisfait.
En résumé, nous avons :
Variable Catégories Variable Catégories Variable Catégorie
dépendante modératrice indépendant s
e
Outre ces deux types de motivations entrepreneuriales, nous avons d’autres sources de
motivations telles que le fait d’avoir des parents entrepreneurs, les exigences familiales, l’âge
et l’éducation.
En nous servant de nombreux ouvrages portant sur la motivation entrepreneuriale, nous avons
pu définir la notion de motivation tout en faisant ressortir ses différents types ; en effet, les
entrepreneurs se caractérisent par leur motivation et cette dernière est calquée sur ce que
ceux-ci recherchent véritablement, à savoir l’autonomie, le gain, l’indépendance, etc…
Pour mieux définir notre champ d’intervention, nous avons fait appel à une troisième variable,
la variable modératrice qui est le type d’entrepreneurs. Cette variable interviendra dans la
dynamique entre les variables dépendante et indépendante ; elle saura à cet effet influencer la
relation entre la performance et les motivations entrepreneuriales.
Nous avons donc associé les motivations aux types d’entrepreneurs, tout en faisant ressortir
leur but. Le but de chaque entrepreneur est ainsi considéré comme un critère de sa
performance afin de savoir s’il se rapproche de son objectif ou non.
Après avoir présenté le cadre théorique, nous allons pour la suite, présenter les hypothèses de
recherche.
Nous avons relevé, à partir de nombreux écrits, des motivations entrepreneuriales. Elles
considèrent que la création d’entreprise peut être choisie ou subie ; partant de ce principe, que
la création d’entreprise soit choisie ou non, cela influence la performance. De ce fait, nous
dirons que : Les motivations entrepreneuriales sont des facteurs de critères de
performance.
Dans ces divers écrits, nous avons pu déterminer deux types de motivations, à savoir : la
motivation push et la motivation pull. Ainsi :
- La motivation push contribue à la performance de l’entrepreneur.
- La motivation pull contribue à la performance de l’entrepreneur.
Après avoir présenté nos hypothèses de recherches, nous élaborerons pour la suite le cadre
opératoire.
V. CADRE OPERATOIRE.
Pour mieux atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre de notre
recherche, la construction d’un cadre opératoire était nécessaire en ce sens qu’il a permis de
circonscrire et de justifier le choix des variables et des indicateurs en rapport avec les objectifs
spécifiques de ladite recherche. Le cadre opératoire nous semble donc un outil de
structuration de la recherche pour faciliter l’élaboration des variables et des indicateurs ayant
permis au terme de nos investigations de confirmer ou d’infirmer les hypothèses annoncées.
Après avoir défini le cadre opératoire, il sera question pour nous d’élaborer un questionnaire
que nous aurons à distribuer à un certain nombre d’entrepreneurs ciblés.
Dans ce cas, nous n’avons pas la possibilité de contrôler la variable indépendante qui est la
motivation. En effet, les sources de motivations ont toutes ont un impact, mais on ne saurait
véritablement les maitriser.
On remarque donc que la validité interne est faible et la validité externe est forte. La
validité externe concerne le degré de généralisation possible des résultats obtenus, à savoir si
ces résultats pourront s’appliquer à d’autres situations, d’autres contextes, d’autres individus
que ceux observés dans l’expérience ; alors que la validité interne renvoie au niveau de
confiance que le chercheur peut avoir en la validité de ses résultats, c’est-à-dire jusqu’à quel
point il peut être sûr que les variations de la variable dépendante qu’il a observées sont bien
uniquement la conséquence des variations de la variable indépendante
Après avoir déterminé le type d’investigation qui servira dans notre méthodologie, nous allons
par la suite procéder à la constitution d’un échantillon.
II. ECHANTILLONNAGE.
Les TPE sont des structures qui emploient moins de 10 personnes. Elles sont assez
nombreuses au Cameroun, on les observe à travers l’intensité des transactions économiques
qui y sont effectuées, surtout dans la ville économique Douala. Tout donne à croire que
l’économie camerounaise repose sur les PME en général et les TPE ; en effet, ces petites
structures permettent de réduire le chômage des jeunes et contribue de manière significative
au développement local.
Il est question pour nous, dans cette partie, de définir une population c’est-à-dire l’ensemble
des individus qu’on va chercher à étudier. Il s’agit ici, des entrepreneurs, des dirigeants des
TPE. Au Cameroun, nous avons de nombreuses TPE, à l’exemple des épiceries, des
secrétariats, des boutiques dont l’activité est la vente en détail et la maintenance d’appareils
électroniques, les prêts-à-porter, les petits garages, les ateliers de couture, les petits salons de
coiffure, les cyber-café, les instituts de beauté, les salles de sport, les parfumeries, les
entreprises faisant dans la production artisanale, les petites quincailleries, etc…
Ces structures sont nombreuses et accessibles afin de renchérir notre recherche.
Afin de constituer un échantillon conséquent et en prenant compte de l’accessibilité de notre
cible, nous nous servirons d’un échantillon non probabiliste. Ce dernier consiste à trouver
des individus volontaires qui souhaitent participer à notre étude, en se rendant dans leur siège
et en leur présentant un guide d’entretien ou un questionnaire afin de les interroger sur notre
problématique. En choisissant cette méthode, il sera plus facile pour nous de constituer plus
rapidement un échantillon.
En s’appuyant sur les recherches de Roscoe (1975), nous choisirons des échantillons de 30 à
500 individus. Cependant, dans les faits, il est souvent difficile de constituer un échantillon de
100 individus car ces derniers sont assez réticents à cette proposition. Nous avons tout de
même décidé de constituer un échantillon de 100 échantillons, compte tenu du nombre
important de TPE dans la ville de Douala.
Après avoir choisi un échantillon représentatif des entrepreneurs qu’on étudiera, nous allons
par la suite procéder au choix des mesures.
A cette étape de la recherche, il convient de déterminer une échelle de mesure qui va nous
permettre d’évaluer les variables.
Notre choix s’est porté vers l’échelle d’intervalles, car elle permet à l’individu prospecté
d’expliciter son choix parmi toutes les réponses qui lui sont proposées, en fonction de son
arbitrage personnel. Pour nous, l’échelle d’intervalles nous facilitera la tâche dans le sens où
les réponses de l’individu nous permettront d’étudier ses choix à travers des analyses
statistiques sophistiquées.
Après avoir relevé notre choix d’échelle qui est l’échelle d’intervalles, par la suite, nous
allons présenter l’instrument de collecte de données que nous avons choisi.
Il existe de nombreuses manières de recueillir des informations. Dans notre cas, afin de mieux
capter l’individu prospecté, nous avons opté pour le questionnaire. Ce dernier est un
document écrit qui contient un nombre important de questions auxquelles l’individu répond
lui-même.
Notre questionnaire est constitué de questions fermées ; afin que l’individu puisse répondre
totalement aux questionnaires, nous nous chargerons nous-même d’administrer ledit
questionnaire aux répondants.
En considérant que les individus soient réunis dans un lieu d’intervention, à savoir la ville de
Douala ; nous pouvons faire le choix de prospecter dans les marchés bondés de ladite ville
pour avoir des réponses expéditives provenant d’individus qui côtoient le même
environnement.
C’est dans ce sens que nous présentons notre questionnaire constitué de 12 questions
ouvertes.
QUESTIONNAIRE.
Dans le souci de déterminer la motivation des personnes à créer une affaire, nous, étudiants en
Master Audit et Contrôle de gestion à l’UCAC, avons pensé à élaborer ce questionnaire que
nous mettrons à la disposition de ces derniers. Nous vous prions ainsi d’y accorder une
importance capitale pour rendre favorable le déroulement de cette enquête.
LEGENDE.
Niveaux Pas Neutre D’accord Très en
d’accord accord
Notes 1 2 3 4
1. MOTIVATION.
Existe-t-il un lien entre votre Pas du tout Pas Neutr D’accord Très en
emploi et votre qualification ? Si d’accord d’accord e accord
oui, laquelle ?
1. Formation professionnelle
2. Diplôme d’enseignement
général
3. Diplôme d’enseignement
technique
4. Formation sur le tas
5. Pas de qualification
6. Autres
Avez-vous été au chômage ? Si oui, durant Réponse (Faire un choix parmi les
combien de temps ? propositions)
1. 0 à 6 mois
2. 6 mois à 1 an
3.Supportez-vous
1 à 2 ans Avez-vous été employé/salarié ? Si oui, Réponse
une quelconque Pas du Pas Neutre
durant D’accord
combien Très en
de temps ?
4. 2 àcharge
3 ans ? Si oui, laquelle ? tout d’accord accord
5. Plus de 3 ans 1. 0 à 6 mois
d’accord 2. 6 mois à 1 an
1. Charges familiales (enfant, 3. 1 à 2 ans
épouse, etc…)
4. 2 à 3 ans
2. Parent malade
5. 3 à 5 ans
3. Charge personnelle
6. Plus de 5 ans
4. Autres
2. PERFORMANCE.
CONCLUSION.
Arrivé au terme de notre travail, nous avons eu à ressortir la structure conceptuelle où il était
question de tout d’abord d’élaborer une problématique, ensuite un cadre conceptuel, et enfin
d’émettre les hypothèses de recherche. Nous avons également traité de la méthodologie de
recherche en mettant en exergue le type d’investigation, l’échantillonnage, les mesures et les
instruments de collecte de données ; tout en suivant le thème de notre recherche qui est La
source de motivation des entrepreneurs et les critères de performance.
ANNEXES.
CADRE THEORIQUE
Définition : Définition :
Motivation = « l’ensemble des Performance = « l’évolution de l’entreprise
mécanismes biologiques et ou son agrandissement » (B. Carrière,
psychologiques qui permettent le 1999) ; l’ « idée de réussite ou de succès »
déclenchement de l’action, (M. Boyer, 1999 ; J. P. Mamboundou, 2003).
l’orientation, l’intensité et la
persistance ».
CADRE OPERATOIRE.