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Optique géomeétrique et ondulatoire rappels de cours I année MPSI, PCSI, PTS! 2° année MP, PSI, PC Hubert Lumbroso’ Agrégé de PUniversité Professeur de choire supérieure en Spéciales au lycée Masséna d Nice | Préfacé par " Proétudes.blogspot.com ‘ti PROETUDES Christian Imbert Surterentoute confiance | Directeur général de Finstuet & Optique 4 2° édition DUNOD ' ! i } i i i Du méme auteur A Vusage des étudiants des prépas scientifiques et du Le cycle universitaire J. Mécanique du point ot des systimes de points. Problémes résolus (Dunod, 4° édition, 199). Electrocinétique, Problésmes résolus (Dunotl, 3° édition, 1995). 3. Circuits électroniques, Problémes résolus (Dunod, 2° édition, 1995). Thermodynamique et statique des fluides. Tome 1. Problémes résolus (Ediscience, 4° édition, 1995). 5. Thermodynamique, 2¢ année MP-MP*, PT. Probitmes résolus (Ediscience, 1997). 6. Thermodynamique, 2¢ année PC-PC*, PSI-PSI*. Problémes résolus (Ediscience, 1997). Mécanique des fluides. Problémes résolus (Dunod, 2* édition, 1997). Elecirostatique et dynamique des particules chargées. Problemes résolus (Dunod, 4° édition, 1996). 9. Magnétostatique. Problames résolus (Bdiscience, 4° édition, 1996). 10. Blectromagnétisme. Lois générales et phénomanes d’induction. Problémes résolus (Ediscience, 4° édition, 1996). UL. Ondes électromagnétiques dans le vide et les conducteurs. Problémes résolus (Dunod, 2* édition, 1996), 12, Ondes mécaniques et sonores. Problémes résolus (Dunod, 1999). 13. Optique géométrique et ondulatoire. Problémes résolus (Dunod, 2* édition, 996). 14, Relativité. Problémes résolus (Ediscience, 3° dition, 1996). 18. Problimes de physique commentés. DEUG 1 année (Masson, 3° édition, 1993). 16. Problémes de physique commentés. DEUG 2+ année (Masson, 3¢ édition, 1992), | i i i | [ | i Vous pouvez consulter notre catatogue sur Internet : www.daned.com, Ce piogromn méite ure expicaon. prvecvon! we baie bale den ochos Son ob est eal a ede su fa de ies de tots, on post gum a snenoce quo repent pow Tava deposits ame pone os ated er ert, porteitrewort ders lo des enes souveles ot dior dencine de Yédicnicnigne et (BARGER | fee édier coraciomen! ex tawertove, le déakppemnse Sou bt merc, sould photocopilage, TNovs rapport done que le Cade. defo propre tte sepredeten, porele ov rele do jul 1952 lec prs pblzton inert en eft exgressinet fo cilia Sons altton ds Bletocopie¢ usage colette Conte secs alton as Euoriscton ds dyn dot Or, ide copa (FC, 20 00 dot este prot vs gntvolste dans es Gronde Agu, 75008 Par lacie eee gnamont ups, © Dunod, Paris, 1996 pour la 2° édition © Dunod, Paris, 2008 pour la nouvelie présentation ISBN 210005006 0 ‘Fonte reprdsenation ou reproduction iagrate ov partite fae sans le corsenvement e Pautour ow de ses ayanis droit ow ayaans couse est cite selon le Code de In Dropritenerttectucie (At L 1224) et eonsttue ume contzeagon répsiote parle Code Dénal.« Soules oat avtorisées (Art (122-5 les copies ou raproductionsstictaent aeavees bY usage privé du coplste et non dectinger 4 ane wiistion collective, sist gue les aalyses ot courtes cations jueifder por le earner elie padagagique ov ‘information ce Favre a laquelle lies gontiacorporses 20us 158/¥e, toutes ds respect des dispositions des articles L 12240 h L 122-12 du mbme Code, relations & {a reproduction par repeographie | Préface Loptique a toujours jou un rGle essentiel dans le développement de la connais- sance scientifique. La propagation rectiligne de Ia iumitre conduisit a Pastronomie, Poptique ondulatoire engendra deux révolutions majeures : la specttoscopie, qui est a Vorigine de la théorie des quanta et Vinterférométcie d’ols naquit la elativité, Liavenement du laser est sans nul doute 1’élément qui fut déterminant dans essor extraordinaire que connait optique actuellement. Pour se convaincre de cette évolution exceptionnelle il suffit de regarder les produits nouveaux bien con- nus du grand public que sont les lecteurs de disques compacts ou de vidéodisques, les caméscopes, les télécommunications par fibres optiques... Ces exemples de réa- lisations montrent que Je champ d? application de optique dépasse largement les limites d’une discipline souvent classée comme traditionnelle, Dans ce contexte pluridisciplinaire, compte tenu de la diversification de plus en plus grande des applications de optique, les physiciens d’autres branches sont amenés 2 utiliser des solutions optiques pour résoudre les problémes qu’ils rencon- ‘rent, ce qui rend nécessaire qu'ils en aient assimilé les bases. I! est bien clair gu'ils ne pourront exploiter la richesse des propristés de la lumiare sans manier avec dex- Aérité V optique dite classique. Tout dispositif s’élabore @ partir d'une approche de marche de faisceau ou d'étude de cohérence de la lumidze et dinfluence de la dif- fraction. Nul programme d’informatique ne remplacera l'analyse premiere, issue des outils traditionnels de optique. est bien de ces outils qu'il s’agit dans Pouvrege de H. Lumbroso, qui ressem- bie des problémes et exercices couvrant les domaines de optique géométrique, de Poptique physique et de Ja diffraction, Pour avoir enseigné depuis de nombreuses années cette optique de base, je seis par expérience que lassimilation des modes de raisonnement propres & cete matiéce passe par lentrainement & la résolution d’exercices bien choisis. Professeur en classes préparatoires et auteur de nombreux ouvrages, H. Lum- bbroso connaft parfaitement les difficultés rencontrées par les étudiants, Il nous pro- pose aujourd'hui un recueil de problémes associés & des rappels syathétiques du cours, de nombreux exemples étant choisi parmi tes applications actuelles de Popti- que. Ainsi y trouve-t-on aussi bien application du principe de Permat & ’étude de 12 propagation dans les fibres optiques et interférometre de Fabry-Pérot bati autour d'un milieu non linéaire, que les bases de holographie. Je svis certain que l’ouvrage de H. Lumbroso apportera une aide précieuse non seulement aux étudiants des classes préparatoires ou de l'Université mais aussi a nos collegues enseignants, Professeur Christian IMBERT Directeur Général de !"Institut d’Optique Proétudes.blogspo! PROETUDES Surfer en toute confiance ‘Table des matiéres 1* partie OPTIQUE GEOMETRIQUE CHAPITRE 1. MIROIRS PLANS ET SPHERIQUES. DIOPTRES PILANS ET PRISMES. FIBRES OPTIQUES Rappel de cours Indice d'un milieu et chemin optique Principes de f optique géométrique. Lois de Sneli-Descartes Objet et image. Scigmatisme et aplanésisme . Grandissement et grossissement , Miroirs sphériques et miroirs plans . Dioptte plan et lame & faces paralittes . Prisme : déviation et dispersion MOURNE Problémes du chapitre 1 CHAPITRE 2. LENTILLES MINCES. ASSOCIATION DE LENTILLES. SYSTEMES CATADIOPTRIQUES Rappel de cours Lentilies minces convergentes et divergentes Construction et position des images dans une lentille Association de lemtilles minces. Doublet Systémes centyés. Eléments cardinaux. Formules de conjugaison et de grandissement 5. Systemes dioptriques et catadioptriques SeRe Problémes du chapitre 2 2° partie : OPTIQUE ONDULATOIRE CHAPITRE 3. INTERFERENCES NON LOCALISEES PAR DIVISION DU FRONT D'ONDE. COHERENCE BT VISIBILITE Rappel de cours J. Superposition de deux ondes monochromatiques de méme fréquence. Contraste 2. Conditions dinterférences tuminouses. Cohérence 3. Interférences de deus ondes cohérentes, synchrones et de méme amplitude eu bo 10 a 2 B 14 15 16 127 129 129 4, Cohérence spatiale et cohérence temporelle. Facteur de visibili 5. Interférence en lumitre bichromatique et en lumidre blanche. Spectres cannelés Problémes du chapitre 3 CHAPITRE 4, INTERFERENCES LOCALISEES PAR DIVISION D’ AMPLITUDE. FRANGES D'EGALE INCLINAISON ET D'EGALE EPAISSEUR Rappel de cours 1. Franges d’égale inclinaison & deux ondes 2, Pranges d’égale épaisseur A deux ondes 3. Tableau récapitulatif des interférences de lames minces & deux ondes 4, Interferences & ondes multiples Problémes da chapitre 4 CHAPITRE 5. DIFFRACTION A L'INFINI. RESEAUX OPTIQUES Rappel de cours 1. Principe de Huyghens-Fresnel 2. Expressions générates de la diffraction &V'infini 3. Réseaux optiques parfaits 4. Pouvoir séparateur. Critére de résolution de Rayleigh 5. Figures de diffraction classiques Prablémes du chapitre 5 it 132 134 231 233 235 236 237 307 307 309 31L 3 Bis Table des problémes CHAPITRE 1. MIROIRS PLANS ET SPHERIQUES. DIOPTRES PLANS. 1. ET PRISMES. FIBRES OPTIQUES 4, MIROIRS PLANS i 1. Série d'images dans un systéme de deux miroirs plans paralléies i 2. Série d'images dans un sysiéme de deux mizoirs plans non paralléles B. MIROIRS SPHERIQUES . Images de miroirs sphériques concaves. Cavité réfléchissante Miroirs sphériques de petite et de grande ouverture. Aberrations . Télescope de Newton : systéme 3 mizoirs plan et sphérique . Association de miroirs sphériques concentriques. Lentille équivalente ‘Telescope Cassegrain : systéme de miroirs sphériques non concentriques C. DIOPTRE PLAN ET LAME A FACES PARALLELES . Dioptre plan : chemin optique et formule de conjugaison Lame & faces paralléles. Translation et variation du chemin optique D, PRISME. DEVIATION ET DISPERSION ). Prisme & réflexion totale & déviation er Pouvoir dispersif - Prisme & réflexion totale & déviation nulle. Séparation d’ une raie double Réfractométre & prisme : conditions d'émergence ; mesure dindice . Réflexions multiples et déviation minimale dans une gout d'eau }. Dispersion de la luiiére blanche par des gouttes d'eau, Aro-en-ciel E, MILIEUX D°INDICE VARIABLE. FIBRES OPTIQUES . Fibre optique & saut d'indice, Transmission @’impulsions . Fibre optique & grandient d’indice. Potats de focalisation . Equation différentielle des rayons tumineux dans un mitict: inhomogtne. Applications F. STIGMATISME ET APLANETISME, . Stigmatisme rigoureux et approché. Conditions d’Abbe et de Herschel! ‘Telescope & miroir parabolique : chemin optique et stigmatisme rigoureux 10 12 14 18 22 25 26 29 32 35 38 at 44 47 49 52 37 63 67 CHAPITRE 2, LENTILLES MINCES. ASSOCIATION DE LENTILLES. SYSTEMES CATADIOPTRIQUES A. LENTILLES SPHERIQUES MINCES, 1, Focométrie de lentitles minces convergentes : méthodes de Bessel et de Silbermann 16 2. Focométrie : méthode de Badal et méthode d’autocollimation v 3. Objectif photographique. Profondeur de champ. Temps de pose 83 4. Constringence et aberrations chromatiques d'une lentitle mince 87 B, ASSOCIATIONS DE LENTILLES MINCES : DOUBLETS 5. Téléobjectif : doublet (10, 7, ~ 4). Focale. Nombre d’ouverture 89 6. Oculaire de Huyghens : doublet (4, 3,2). Foyers. Condition d’achromatisme 92 7. Doublet achromatique et achromat mince 93 8. Systeme de W Ientilles minces équidistantes. Marche des rayons. Stabilité 7 C. INSTRUMENTS D’OPTIQUE : LOUPE, VISEUR, LUNETTE, MICROSCOPE 9, Loupe : latitude de mise au point, puissance et grossissement 102 i 10. Viseurs avec réglages & I'infini et A distance finie 104 11. Lunette astronomique et longue-vue : grassissement 107 12, Microscope : puissance, grossissement, limite de résolution ul D. SYSTEMES CATADIOPTRIQUES 13, Systme catadioptrique leatille-miroir. Points doubles. Miroir équivalent 113 14, Systéme catadioptrique dioptee plan-miroir, Points doubles u7 15, Lentille demi-boule face sphérique argentée. Miroir équivaient 120 CHAPITRE 3. INTERFERENCES NON LOCALISEES PAR DIVISION DU FRONT D’ONDE. COHERENCE ET VISIBILITE A. INTERFERENCES A DEUX ONDES COHERENTES EN LUMIERE MONOCHROMATIQUE ~ 1, Imerférences avec un miroir parfait ou imparfait en lumigre paralléle +/ 134 24 Franges d” Young distance finie. Paramétres de modification des franges 136 © 73, Expérience interférentielle de Fizeau et cinématique relativiste 141 4; Interférences non localisées de deux lames minces accolées 144 5, Anneaux d’interférence d'une lentille toue. Mesure de l'indice de Pair.) 147 6, Dispositif interférentiel de ta lentille usée 130, 7. Lentiiles de Meslins éclairées en lumiére divergente ou paraliéle 153 B, INTERFERENCES EN LUMTERE BLANCHE. SPECTRE CANNELE r _~ 8y Miroir de Lloyd en lumitre blanche. Spectre cannelé 159° > Qe Réfractométre imterférentiel de Rayleigh : mesure de I'indice de Pair 162 | “_ 10, Fentes d’ Young en lumiére blanche : frange achromatique. ‘Mesure des coefficients de Cauchy 165% 11. Biprisme de Fresnel en lumiére monochromatique et en tumiése blanche 169 12. Bi-tentilles de Billet. Largeur du champ ¢’interférences, Frange achromatique 17 C. COHERENCE SPATIALE ET VISIBILITE DES FRANGES 013. Franges d’ Young en Jumiére paraliéle, Brouillage et mesure de distance stellaire 176 - 14, Miroirs de Fresnel. Elargissement de la fente-source. Visibitité 179 ‘& 15, {nterférométe a deux miroirs paralléles fixes. Visibilité 183 — 16. Interféroméure a deux miroirs mobiles ou A sources mobiles. Brouillage périodique des franges 187 4-17. Interférometre de Michelson-Fizeau. Mesure du diamétre apparent d’étoites 191% | a 18 Interfévences a deux ondes en lumiére polarisée, Contraste 195, D. COBERENCE TEMPORELLE : LUMIERE POLYCHROMATIQUE 19. Interférences avec source & profil rectangulaire de faible fargeur spectrale. Longueur de cohérence 200 20. Interférences avec source bichromatique de faible largeur spectrale 203 24. Interférometre & deux miroirs orthogonaux en lumi&re mono et bi-chromatique 205 » 22. Cobérence temporelle : relation visibiité-intensité spectrale d’une source A profil Gaussien ant E. INTERFERENCES A TROIS ONDES COHERENTES Ys 23. Interférences & trois ondes a sources alignées. Influence d'une lame a5 24, Imerférences non focatisées a trois ondes de lames prismatiques 220 +25, Interférences a trois ondes avec trois sources non alignées 225 CHAPITRE 4. INTERFERENCES LOCALISEES PAR DIVISION D’AMPLITUDE. FRANGES D’EGALE INCLINAISON ET D’EGALE EPAISSEUR | | A. INTERFEROMETRE A 2 ONDES AVEC MIROIRS ET SEPARATRICES (*) } a, fy Interféroméme & séparation d'amplitude avec miroir et séparatrice art i ? Y \ +2, Interférométre de Mach-Zender 42 miroirs et 2 séparatrices 241 q "3. Interférométre de Mach-Zender avec lame mince en rotation 244 ° aR B. FRANGES D’EGALE INCLINAISON A DEUX ONDES: . Anneaux par réflexion d'une lame de verre A faces paraliéles. Loi des rayons. Contraste 247 . Anneaux par transmission d’une lame d’ air & faces paralizies, 252 . Tnterférometce de Michelson ; anseaux d’ égate inclinaison 254 Ise . Exeédent fractionnaire : mesure précise d’épaisseur de lames minces 258 . Excédent fractionnaire : mesure précise de longueur donde 263 C. PRANGES D’EGALE EPAISSEUR A DEUX ONDES XK 9. Coin d’air éclairé par une source ponctueile. Spectre cannelé 264 10, Coin d’air éctairé par une source étendue. Visibilité des franges 268 11. Anneaux de Newton par réflexion. Loi des rayons an w7 12. Dispositif de Newton 4 épaisseur au centre variable. Brouillage 274 x 13. Interféroméire de Michelson : franges rectilignes d'égale épaisseur a7 D. INTERFERENCES LOCALISEES A ONDES MULTIPLES x Interférométre de Fabry-Pérot ; contraste, finesse, pouvoir de résolution 29S : 5. Btalon de Fabry-Pérot déréglé, Indice complexe. Mesures des pouvoirs. i de réflexion et de transmission de lames minces 286 i |} ~El6. Cavité Fabry-Pérot : intensité transmise, Contraste de phase interférentiet 290 17, Cavité Fabry-Pérot rempiie dun milieu indice fonction linésize de V'intensité lumineuse locale 295 AWi8. Interiérences & ondes multiples entre deux miroiss paralléles 300 CHAPITRE 5. DIFFRACTION A L'INFINI. RESEAUX OPTIQUES A, DIFFRACTION PAR UNE QU DEUX FENTES RECTANGULAIRES os KJ, Figure de diffraction ¢’une fente de transparence uniforme 314%, 2. Diffraction par une fente de transmittance sinusoidale, Apodisation ai9y | 3. Diffraction par une fente de transmittance en cos? (F) 324 .4, Diffraction par une fente de transmittance linéaire. Podisation 328 ‘ 5. Double fente d’ Young, Cas limite d’une fente simple 3347 “946. Diffraction par une pupilterectangulaire transparente ou déphasante BBN . B. HOLOGRAPHIE. TRANSFORMATIONS DE PUPILLES 7, Images holographiques : enregistcement et lecture d'un hologramme par transmission 344 8, Dilatation et translation de pupilles : modification des figures de diffraction, Répattition aléatoire de WV pupilles 349 - C. RESEAUX OPTIQUES PARFAITS. 9, Speetroscope & réseau parfait par transmission au minimium de déviation 10. Réseau optique parfait par réflexion ; montage monochromateur 11, Réseau optique parfait par réflexion : montage de Littrow {12 Réseau cristalin : diffraction des rayons X. Relation de Bragg Spectrométre & cristal cournant D. RESEAUX OPTIQUES REELS 13, Réseau réel de diffraction & A’ fentes larges. Cas d’un réseau & 6 fentes 14, Réseau a sillons imparfeiternent équidistants. Raies sateliites 15. Réseau échelon de Michelson par transmission en lumisre snonochrornatique 16. Echeion de Michelson en lumiére polychromatique : pouvoir dispersif ex pouvoir de résolution 17. Réseau échelette par réflexion. Effet de blaze 18, Réseaux d'amplitude par transmission : loi de répartition de Vintensité diffractée E. POUVOIR SEPARATEUR DE SYSTEMES OPTIQUES . Objectif photographique : pouvoir de résolution. Influence da grain du Gm etdu nombre d’ouverture . Diffraction pac ua prisme : dispersion et pouvoir de résolution . Lanette astronomique : pouvoir séparateur et ouverture maximale 352 356 358 361 366". 371 377 382 385 391 395 398. 403 PROGRAMME D'OPTIQUE GEOMETRIQUE (B.O. dn 20/07/95) DES CLASSES PREPARATOIRES AUX GRANDES ECOLES SCIENTIFIQUES 1” année (flidees PCS! - TPC - MPSI - PTSI) Filitres PCSLet TPC dphysique, chiroie et sciences de Vingénieur - techaotogie, physique, chimie) Filidres MPSI et PTSI (mathématiques, physique et sciences de Vingénieur - physique, tectinologie et sciences dle Vingénieur) 4. Cours : formation des images dans les condi- tions de Gauss ‘Approximation de Voptique géométrique : notions de rayon lurtineux. Réaction, réfiexion. Miroirs sphériques et lentilies sphériques. minces dans approximation de Gauss. 2.TP-Cours aulaboratoire a) Présentation des appareils usuels. ‘instrumentation optique Sources de tumni@e : lampes spectrales, sources de lumidre blanche, laser. Lentilles miaces, miroirs sphériques et plans. Collimateur, viseurs, oculaires, Lunette autocollima- tive. Goniométre. b) Réglage et utilisation des appareils. Mise en cavre dun objet réet ou virwel, dune source & distance finie ou infinie, Centrage, aligne- rent et néglage de hauteur. Reconnaissance rapide du caractére convergent ou divergent dene lentille, du caractére concave, con- vexe, d’sn miroir sphérique ou de son caractéve plan. Réglage des cculaires, des viseurs, des lunettes auto- collimatrices. Réle et séglage d'un collitnateus, Pointés transversaux, pointés tongitudinaux. Observations des images réelles ou virtuelles au viseur, Technique de projection des images réeles. Réglage d'un goniomatee. 3.TP : mesures optiques Focoméuie éiémentaire : mesures de focales de len- filles minces ev/ou miroirs sphériques. Mesures de distances, mesures dangles. Spectroscopie & prisme. On s'intévessera a ta réalisation de montages com- portant des associations de leruilles minces. Lenseignement de cette partie se fera essentielle- ment dans le cadre de travaux pratiques, au cours desquels les éloves se familiariseront avec des mon- tages simples. 1. Lois générales ‘Approximation de Voptigue géométrique : Rayon lumineux. Réflexion et néfractioe, Objet et image. On se limitera d une présentation qualitative de Vapproximation de optique géométrique. Le prin- cipe de Fermat pourra Bre mentionné en raison de ‘son intérét culturel mais if est hors de question de le "démontrer” & partir des lois de Descartes on dradopter la démarche inverse. Le diopire sphérique est pas au programme, 2. Miroirs et lentilles minces Miroirs plans, dioptres plans. Miroirs sphériques ct lentilles minces dans 'approxi- mation de Gauss (On admmettra ta propriéié d’aplanétisme et la notion de foyer pour établir ies relations de conjugaison. Lessentiel est de matiriser ta construction de Uimage diun objet, PROGRAMME D'OPTIQUE ONDULATOIRE (B.0, du 18/07/96) DES CLASSES PREPARATOIRES AUX GRANDES ECOLES SCIENTIFIQUES, 2 année (filitres PC, PSI et MP) Filigces PC - PC* et PSI - PSI* (Physique, chimie -Physique, sciences de lingénieur) ire MP - MPP (Mathématiques, physique) 1. Modéle scalaire de la tumiétre Propagation c'une vibration scalaire le Jong ua rayon lumineux : chemin optique. Surfaces donde, onde plane, onde sphérique quasi- plane, Ectairement. On définira tes surfaces d'ande relatives @ une source ponctelle S par Vensemble des points M tels que [Sid] = Constance, On admettra te théoréme de Malus, outil nécessaire al'éude de Voptique ondulatoire. ine sagit en aucun cas de réintroduire subreptice- ment, par le biais die théoréme de Malus un exposé théorique d'optique géométrique. Le programme deptique géomérrique reste celui défiri dans la partie expérimentale du cours de année, 2. Interférences Interférences non localisées & deux ondes totalement cohérenies, La comparaison des prévisions théoriques et des réalités expérimentates conduira @ affirmer wn cris sre opérationnel de cohérence mettant en auvre les notions de trains d'ondes, de sources synchrones, de diviseurs dondes et de longueur de cohérence. On étudicra comme unique exemple de diviseur ondes, linterféroméire de Michelson éclairé par tune source ponctuelle, Optique Physique (on se linitera exe domaine d'approximation of une description par des ondes scalaires est suffisante Toute étude générale de la cohérence est exclue. Notion de chemin optique. Stigmatisme. Imerférences non iocalisées de deux ondes cohéren- tes. Etude non exhaustive de quelques dispositifs diviseurs donde. Liémude du concept de localisation de frange est exclue, Interférences localisées de deux ondes cohérentes stricwement limieées au: dispositif diviseur d’ampli- tude que constitue Yinterférométre de Michelson : anneaux a Finfini et fanges rectlignes localisées au niveau des miroirs. On expliquera que, contrairement aux dispasitifs diviseurs donde, Vinerférométre de Michelson est un dispositif diviseur d'amplitude et que tes franges sont localisées, ce gui sera constaté expérimentale- ‘ment, On adimettra que les émezgents qui interférent sont issus d'un méme incident, Towes les variantes (Tayman-Green, Fizeau...) sont hors programme. Principe de Huygens-Fresacl. Filidces PC - PC* et PSt- PSI* (Physique, chimie -Physique, sciences de Fingénicur) Filitre MP - MP* (Mathématiques, physique) (On montrera téquivalence du Michelson & une lame coin d'air oud une lame d'air & faces parallales et on fera apparatere les sources secondaires. Figure dinterférences, champ dinerférences, fran- ges, ordre d'interfécences et défilerment éventuel des Franges, contraste de la gure diniertérences, Lesseniiel éant de matrriser (a physique du phéno- mane dinterférences, les épreuves de concours ban- rriront tous les dispositifs utilisant des lentitles etvou prismas (bilentilles de Bille, de Meslin, biprismes de Fresnel, etc). Notion €émentaite de cohérence temporetle limitée Aétude de Vioterférométre de Mickelson éclaicé par lune source ponctuelie, doublet spectral ou & profil specteal rectangular, Ht s‘agit simplement de mettre en évidence de la Jagon ta plus élémentaire possible influence de ia largeur spectrale d'une source sur le contiaste du systems de franges d'interférences. La théorie génd- vate de la cohérence temporelle {définition du dagré de cohérence partielle, etc. ) est hors programme. Les interférences en tumigre blanche seront vues uni- quement en TP. 3. Diffraction & Vinfint Principe de Haygens-Fresnel Le principe de Huygens-Fresnel sera simplement énoneé. Diffraction & Vinfini 'une onde plane par une pupilte rectengulaite, cas de ia pupille fente, Limite de Foptique géométrique. On donnera Vallure de la figure de diffraction & Uinfini par une pupitle circulaire (ta démonstration de la formule correspandante est hors programme). On soulignera, sans démonstration aucune, fe réle de la diffraction & Uinfint dans ta formation des images. Diffraction & M'infini par tes fentes d'Young éctairées pag une source ponctuelte & Tinfini, par une source fente parallale ; notion de cohérence spatiale. Les réseaux (exclusivement en TP-Cowrs). Le principe de Huygens-Fresnel sera simplement énoncé, Diffraction 2 Tinfini par une ouverture plane. Cas tune ouverture rectongulaire, limite de ia fente allongée. : Réseaux plans. Liétude de ta diffraction @ V'infini par un réseax plan se fera en TP et en TD et nira pas au-dele de U#ta- blissement de expression générale de Uintensité dif- fractée & Vinfini dans une direction donnée, sans intervention de ia forme du profit des sillons. L'dtude du pouvoir siparateur est hors programme, Ai b| ae A ma petite fille Michalé Introduction Cette nouvelle édition de problémes résolus d'optique géométrique et ondula- toire, conforme aux nouveaux programmes (1996), s’adresse aux éléves de pre- mitre et de deuxitme année des classes préparatoires aux grandes éooles scientifiques (filidres PC, MP et PSI), ainsi qu’aux étudiaats du premier cycle uni- versitaice. Ce recueil de problémes d'optique s"insére dans la série d’ouvrages de problé- mes de physique résolus du méme auteur, dont les tives dg parus sont: ‘Thermodynamique et statique des fluides ; Mécanique du point ; Relativité ; Dyna- mique des fluides ; Electrocinétique ; Circuits électroniques & ampli-op ; Blectrosta- tigue et dynamique des particules chargées ; Magnétostatique ; Electromagnétisme et phénoménes d'induction ; Ondes électromagnétiques dans le vide et les conduc- cers. Le but de cette coliection est de faciliter aux étudiants Je difficile passage du cours théorique de physique aux problémes d'application, et done d'assurer 'assi- milation du cours. Chacun des chapittes de cet ouvrage, qui contient de nombreux problémes, est précédé d'un rappel des principaux résultats du cours et contient wn large éventail exercices ot de problémes, résumés par un titre, soigneusement résclus et choisis pour leur caractére formateur, avec un triple soucl : * mettre en lomiére les principales difficultés rencontrées par les étudiants ; * classifier les problémes par sous-chapitres et par thémes ; * couvrir au mioux les applications des lots de Poptique ggométrique et de optique ondulatoire, et les principaux modes de raisonnement de cette disci- line. Cet ouvrage de problemes d’optique est découpé en cing chapitres + deux chapittes d'Optique géomstrique (I’un sur les miroits, dioptres, prisme et fibres optiques, l’autre sur jes ientilies et les instruments d'optique) qui couvrent le programime de I" année (filiéres MPSI, PCSI, PTS1) ; * trois chapitres d'optique ondulatoire (deux chapitees d’interférences lumineu- ses, !'un par division du front donde avec les phénoménes de cohérence spatiale ou temporelle, et l'autre par division d’amplitude & deux ondes et & ondes multiples, et un chapitre consaeré aux-phénoménes de diffraction Iumineuse et aux réseaux opti- ques) qui couveent le programme de 2 année (filtres MP, PC et PSI), TL am'est agréable d'exprimer mes remerciements & Monsieur C. Imber, directeur général de Institut @’Optique @’ Orsay, qui a bien voulu cautionner cet ouvrage en le préfacant, ‘Nous remercions d'avance tous les utilisatears de ce livre qui voudront bien nous faire part de leurs critiques et de leurs remarques constructives. ‘auteur 1? PARTIE OPTIQUE GEOMETRIQUE a Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes. Fibres optiques Pe, LDP oe a Chapitre 1 Lioptique géométrique étudie la marche des rayons lurnineux 2 travers les systemes ‘optiques, et la formation des images caractérisées par leur position et feur grandeur. Indice d’un milieu et chemin optique smsenwemmmeeme J) Définition de indice 7 d'un mi ‘On appelle indice absolu d'un milieu le rapport de la célérité ¢ de Ia lumiére dans le vide d la célérité v (vitesse de phase) de la lumiére dans ce milieu : 4 ¢ > ot 5 a ‘ Remarques wy ¢ @ Silindice nest constant en tout point du milieu, le milieu est homogéne. a ® Si lindice n dépend de fa Jongueur d’onde (done de la couleur) de ta turnere, Je mnilieu est dit dispersif. 2) Chemin optique Le chemin optique L,,4, entre deux points A, et A; est la longueur parcourue par la lumiére dans le vide pendant le méme. temps fp qu'elle metre A parcourir fe tra- | Jet 4,42 dans le milieu considéré dindic® > : baa = foods Jeane car e+dt = neved = neds, i Ss 4 u we dapres (1), ob ds est élément de longueur curviligne du trajet 4, A}, 2 2 Optique géométrique et ondidlatoire ~oPrincipes de optique géométrique. Lois de Snell-Descartes ssxnssenussmammenserseercenn 1) Les trois principes de Voptique géométrique La marche des rayons lumineux obéit a trois principes = % Principe de propagation rectitigne : dans un miliew homogene (n lumibre se propage en ligne droite entze deux points A, et Az de ce milieu, % Principe du retour inverse de Ja lumiére : entre deux points A, et Ay de milieux guelconques, fe trajet du rayon humineux est indépendant du sens de parcours de la lumiéze. ® Principe de Fermat : le trajet effectivement suivi par la lumigre entre deux points Ay et Ay est celui pour fequel le chemin optique f,,4, = {4,A,) est extrémal (en te), Ja général rinisnat), soit: Lg, = 0 Remarques : Ces principes ne seront plus valables si: ~ les rayons lumineux ne sont pas indépendants entre eux ¢phénombnes d’interté- __ Fences : chapitres 3 et 4) ~ la lumibre traverse des brusques variations d’indice ou de tansparence localisées dans une zone étroite (phénoménes de diffraction : chapitre 5), 2) Variations du chemin optique * Lorsque la lumitre suit fe trajet A, JA, (Fig. 1-A) olt J est fe point d’incidence sur le dioptre qui sépare deux mitieux homogtnes @indices wr, et no, le chemin optique entre Ay et Az est Langa, STAAL = my Ayling [4g Ou Lag, = myty AVL + myn, TA; ‘ol u, et um, sont les vecteurs unitaires des segments A,7 et [Az orfentés positive- mentdans fe sens de propagation de la lumnitre. Fig. LA * Lorsque le point d'incidence / du dioptre (1, 9/3) subit un petit déplacement IV’ = GI (Fig, 1-A), fe chemin optique 24,4, © [Ay/Aq) subit la variation : Ub ~Mg¥y) dT Laws, Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes, Fibres optiques 3 dLa,a, teprésente la différence des chemnins optiques entre les trajets voisins A\I'Ay et ALA. Le principe de Fermat qui affirme que dy,4, = 0 ou (A\/’Az] = (Aids) permet d’établir ies lois de Snell-Descartes, Remarque : Lorsqu’un milieu est inhomogtne, on établit deux relations locales (au) & (Probleme n? 17) grad L = now et grad n = 3) Lois de Snell-Descartes = = + normale Fig. LB Le comportement d'un rayon lumineux incident Sf (Fig. 1-B) lors de la réflexion et de ta réfraction en J, & la surface ¥ dun dioptze (ou d'un miroir) est cégi par les deux lois de Snefi-Descartes : + loi de la réflexion : e-h my Sin fy = 1 Sin + les vecteurs unitaires dans les directions respectives incidente, réfléchie, teansmise etnormate 4E: a), uj, uz et N sont coplanaires ; done le rayon incident, le rayon réfiéchi, le rayon réfracté et la normale en f au diopte ¥ sont dans an méme plan (plan incidence). Joi de la réfraction : _ D Objet et image A’. Condition de stigmatisme + Un systéme optique est dit stigmatique pour te couple (A, A’) si tous les rayons issus dun point objet A (Source) sortent du systéme optique, en passant par un méme point image A’. insi, Ie point objet A est Pintersection des rayons incidents et le point image A” est Pintersection des rayons émergents, la sortie du systéme optique. Le point image A’ est réel si les rayons émergents se rencontrent effectivernent en A’, et A’ est virtnel si les prolongements des supports des rayons émergents passent en A’. 4 Optique géométrique et onduenoire * La condition de stigmatisme pour les points conjugués A et A® s'écrit done : Laat = Cte Remargne : Si on a deux systémes optiques (1) et @) en cascade, l'image A ravers le systime (1) joue le réle d°un objet pour le systéme 2) Définition et condition d’aplanétisme + Un systéme optique stigmatique pour Ie couple de points (4, A") est dit aplanéti- que si le stigmatisme est conservé dans un plan de front (Fig. 1-C). @) SYSTEME ® OPTIQUE Fig, 1-C + La condition 4’aplanétisme (ou condition d' Abbe) s'éerit, si A’B’ est image de AB (Fig. 1-C) Q) 3) Approximation de Gauss Lorsque les rayons sont trés pou inclings sur axe du systéme optique (eet a petits), el si AB est petit, les rayons issus de A passent au voisinage de A’; y a stigmatisme approché pour les rayons paraxiaux (conditions de Gauss) 4. Grandissement et grossissement sseacumecssmeemaee 1) Invariant de Lagrange-Helmoltz La condition d’aptanétisme (2) pour les rayons paraxiaux peu inclinés sur I'axe angles couverture a et a’ en entrée et en sortie pelits), s*écrit: a AB AB 2} Grandissement linéaire y transversal (Fig. 1-C) soitd'apres @.| y= SS + Cest, par définition fe rapport} 4B * Silvis |, Vimage A’B" est plus petite que Hobjet AB, et si [y|>1, Vimage est plus grande que I’objet. + Suivant que + est positif (> 0) ou négatif (y <0), Pimage AB” est droite ou renversée par rapport & T'objet AB. Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes. Fibres optiques 5 peers 3) Grandissement angulaire * C'est, par définition, le rapport entre l'angle a” d’ouverture en sortie et angle a ouverture en entrée, soit [reg] » [regs] @ i 4) Grossissement G d’un instrument (Fig. 1-D) Depuis fa pupille d'entrée de Vinstrument d’observation (loupe, viseur, tunette, microscope...}, l'objet AB est vu sous le diamétre angulaire apparent 8 et Pimage A’B’ est vue depuis la pupille de sortie sous le diamétre anguleire apparent @ = G- 8; le grossissement est, par définition : Ct pupitle PONS Gonage) degre j | Remarque : Ne pas confondre le grandissement angulaire et le grossissement G de instrument, Fig. LD 5 cco Mivoirs sphériques et miroirs plans 1) Miroirs sphériques a) Définition : Un miroir sphérique est_une surface sphérique réfléchissante de centre C, de sommet Set de rayon R = SC. On distingue deux types de miroirs sphériques (convexe et concave) : figures 1-E ~ et LE ft Bp MIROIR SPHERIQUE, Fig. LF (concave) MIROR SPHERIQUE Fig LE (convex) Optique géométrigque et ondularoive +b) Foyers et distance focate + Le foyer objet # est le conjugué du point image A’ a Pinfini + Le foyer image F’ est le conjugué du point objet A & Vinfini Pour le miroir sphérique, les foyers F et F” sont confondus au milieu de SC. La distance focale du miroir sphérique est done fa Ta Bae cw (papell, c) Formutes de conjugaison et de grandissement (dans l'approximation de Gauss) Origine an sommet 5 Origine aw centce C Formules de conjugaison Formules da grandissement Origine av foyer F (oa) 2) Miroirs plans Le mirgir plan peut éire considéré comme Ia Firaite du miroir sphérique de rayon R= SC qui tend vers Pinfini % Les foyers F et F” sont rejet + La relation de conjugaison Ast Vimage A” sont toujours ; on en déduit les propriétés du miroir plan : 165 A infin 1 + Hobjet SA’ symétriques par rapport au miroir plan ét de nature (réelle ou virtuelie) toujours différente. % Le grandissement est 2 Le ntizoir plan est rigoureus (Fig. 1-6). 4% Si un miroir plan tourne du done Vimage est droite et égale a objet ement stigmatique pour tout couple conjugué (4, A’) in angle 8, le rayon réMléchi tourne dun angle 26 a (objet reel) Fig. 1-G image virwelle) Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes, Fibres optiques. 7 6 sssses Dioptre plan et lames 4 faces paralléles wsesssssmemeon 4} Dioptre plan (Fig. 1-H) a} Définition : C'est une surlace plane E qui sépare deux milieux tansparents indice net n’ différents. 4) Royers + Un dioptre pian donne d'un objet & infini une image & Vinfini. Les foyers F de F” de dioptre plan sont donc rejeiés & Pinfini : syst8me afocal. ©) Formule de conjirgaison, avec origine au «sommet» § du dioptre plan (Fig. 1-H): 4) Formules du grandissement : Le grandissement linéaive est} 4B et le grandissement angulaire est = 5 [en accord aves la relation de Lageange-Helmholta : n AB-o =n’ ABS a! Remarques D Lodjet et l'image du diopte plan sont de natures différentes, @ Le dioptre plan est un cas particulier du dioptre sphérique de rayon SC —9 29; ailleurs les formules de conjugaison et de grandissement du dioptre sphérique de sommet $ et de centre C (hors programme) sont 2: — 2h. = SA SA Findice n” du mitieu image par opposé ~ n de indice de milien objet. & : Aimagey 4" A {objet} B Fig. LH AFACES { LAME, PARALLELES Fig. LI 8 Optique géométrique et ondulatoire 2) Lame faces paralléles (Fig. 1-1) 4) Définition : C'est un milieu homogéne et transparent limité par deux faces planes paraltéles ; elle est caractérisée par son indice 1 et son épaisseur 4) Propriétés (cf Probleme 1° 9) %* Le rayon transmis est paralléle au rayon incident : la lame ne divise pas les rayons. + La lame produit une translation du rayon incident. ~v Prisme : déviation et dispersion 1) Définition Le prisme est un miljeu transparent et homogéne limité par deux faces planes non paralléles. 2) Formules du prisme Les quatee formules du prisme dangle A et d’indice n sont (igure 1-3) 4 Loi de Descartes on Sin? = as sin |. % Loide Descaresen? (sin? = n- sin’ |. % Angle du prisme Azrer % Déviation dans le prisme [De i+i-A |. Ces formules sont générales, si Jes angles A, i, 7, i’, r’ et D orientés sont comptés positivement dans le sens indiqué sur ia figure 1-J et négativement en sens opposé, Fig. 1D 3) Déviation minimale La déviation D passe par un minimum D = D,, Jorsque I’angie d’incidence i est A4D, égal & Vangie 'émergence i’, done poor f= = “8 ex done pour Miroirs plans et sphériques, Dioptres plans et prismes. Fibres optiques 9 r . sin 4) Conditions @’émergence Le rayon émergent en J’ ne peut exister qu’d deux conditions : A<2A (a = angle limite de réfraction donné par sin A= 4 i> fg | Cig = angie minimnat d’incidence donné par sin ig = n sin (A—A)} 5) Pouvoir dispersif La lumitte polychromatique est dispersée par Ie prisme car ta déviation D varie avec Pingice n (fonction de la longueur d’onde) ; le pouvoir dispersif (obtenu en différen- ciant les formules da prisme) est : aD dn | ! | | 10 Optique géométrique et ondulatoire PROBLEMES DU CHAPITRE | 1. Séries @images dans un systéme de deux miroirs plans parallalés. 7 ; Selutiow + La premidre série images correspond aux rayons réftéchis dabord sur M, puis M’, puis i, . 1 A Ay BO ay ay SA, Mh Og os Ay Compte tenu de la symétrie objet-image & travers tes mitoirs plans, les abscisses des images successives de cette 1* série, avec A pris pour origine, sont (Fig. 1-2): AA) = 2z FA, = ~2e AAs = 2Azte) = 2e+2e ot 4 Aha = -4e AAs = 2(@42e) = 2e+4e Ade = ~ 60. Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes. Fibres optiques 11 % Les abcisses des images Ay de la 1* série forment donc une progression arithmé- tique illimitée de premier terme 2¢ et de raison 2e, pour un nombre NV impair de réflexions AAy = 22 +(N ~ le |, si Nest impaic, Les abscisses des images Ay de ta I série forment donc tne progression arith- mnétique illimitée, de raison ~ 2e, poar un nombre N pair de réftexions + AAy = -N-e |,si Nest pair, ~+ Ta deuxitme série «images correspond aux rayons réfléchis d’abord sar Mt, puis sur M, puis sur M4’, ... + gg BO gg OO ge BO ge OO ge OD ae ae pad Fig. 1:3 aA ‘ 12 Optique géoméirique et ondulatoire Compte tenu de Ja symétrie objet-image a travers les miroirs plans, les abscisses des images successives de cette 2¢ série, avec A pour origine, sont (Fig, 1-3) : AR, = -2e~2) = 2z-2e AAg = 20 AAS = -UQenae2ende et} BAL = Ge AAs = - 2QGe-2) = 2e~6e AAG = 62. Les abscisses des images 44; de la 2° série forment done une progression arithmé- tigue illimitée de raison ~ 2¢ pour un nombre # impair de réflexions : AAW = 22-(N+ De |, si Nest impair. % Les abscisses des images Ay de la 2 série forment une progression arithmétique illimitée de raison 2e pour un nombre N pair de réflexions : Adi = Ne |, si Nest paix P 2, Série @’images dans un systéme de deux miroirs plans non parallétes. odiiod 1) Un rayon incident A/ d'incidence quelconque i frappe M en J; le rayon réfléchi 1 frappe M’ en I suivant Pincidence i et est réiléchi suivant £’R (Fig, 1-5): Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans etprismes. Fibres optiques. 13+ M o Fig. 1-5 Vv La déviation cherchée est I’angle extérieur au triangle RI’ (Fig. 1-5), soit Ds dived’, Drautee past, « = i+ i’ comme ayant méme supplément ; donc: [D = 2a Quelle que soit Pincidence i, ta déviation D vaut le double de Pangle des miroirs (M, Mt’) Remarque : Pour a = %, Ja déviation est D = ©; on réalise ators une « équerre 4 z optique » (ALL I'R). 2) + La premiére série d'images Ay comespond aux rayons réféchis alternative. ment sur M et Af” en cormengant par Mf; d’aprés la symétrie objet-image A traver chacun des miroirs, ces. images sont situées sur un méme cercle de centre O (su Yaréte des miroirs) et de rayon OA ; leurs positions angiilaires sont respectivemeat’ (en prenant Je rayon Od comme origine) : Fig. 6 ; (OA, OA,) = 20 (OA, O4;} = = 20 (OA, OAs) = 20+a) et {(OA, OA.) = ~ 4a (OA, OA) = 2(0+2a) (OA, OA,) = - 6a. Les positions: angulaires des images Ay de cette premiere série sont donc (OA, OAS) = 26+(N- De |, si Nestimpair 14 Optique géométrique et ondulatoire ea [ (0a, 6A,) ‘a. |, si Nest pair, + La deuxitme série d'images Aj, comespond aux rayons réfféchis d'abord sur M’; Jes images appartiennent ainsi au cercle de centre O et de rayon OA, et leurs positions angulaires comptées a partir du rayon OA sont ; (OA, O44) = - 2a 6) (OA, OAS) = = 202a-8) et (OA, OAS) = - 23-0) Fig. 17 Les positions angulaires des images Af de cette deuxitme série sont donc [COA OAG) = 20- WF Te J, si Nest impair et [(OA, OA) = Wal], siNest pain Remarque : Lc nombre d'images est limité si les miroirs font un angle «, alors que ce nombre est théoriquement illimité si les miroirs sont paralléles (ef. Probleme 1). (OA, OA) = 2a (OA, OA) = 4a (OA, OA) = 6a. 3. Images de miroirs sphériques concaves. Cavité réfiéchissante. 4 Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes. Fibres optiques 15 | Setution ; 4) a) Le visage AB de l'homme en train de se raser a pour image (droite) A"B” dans Je miroir sphérique concave (Fig. 1-9) de sommet Set de centre C. La relation de con- jagaison avec origine au sommet s'écrit : Fig. 1-9 Optique géométrique et onduleroire soit, en orientant positivement dans le sens de la lumiére incidence et si on introduit la distance AA’ = 3,, = distance minimale de vision distinote : Sy-2d _ 2 (Gd R soit 2d? -2R+ 5,)d+R- by = 9, @ U existe donc deux positions d, solutions de l’équation (1} du second degré d= ; [R+ 8,4 fRF8,)2 ORB), J.a distance la plus courte (optimale) cherchée est done : [RECS = 9,7 om. soit ys 5 1 [= 1,68. 2) La lumitre issue du point objet P est réfigchie sur (4,) puis sur (M,} pour reve- nir suc P a5) tats + Py estle conjugué de P dans (Mf,), donc : Q * Limage de P apris une réflexion sur (M,) et une réflexion sur (Mf) coitcide avec Psi Pestle conjugué de P, dans (M;), soit GB) done, apres (2): wo et, d’aprés (3) (5) Ea, = RIED + Borivons que f'encombrement de la cavité est D = 513, = 577, + BYS,, il vient d'aprés (4) et (5): p= IR (P= PR 2py~R R= 2(D=p,) Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes, Fibres optiques 17 et, aprés développement et simplification, on obtient Péquation du second degré en py: 2(D = R)pj -2D(D ~ R)p, + (D- R)RD = 0. (6) + Si D#R, il vient en simplifiant (6) par D—R (non nul) : 2p}-3D-p, + RD=0 o Mexiste donc deux positions de P, solution de l'équation (7) du second degré : P= f(D-J6D=7B] | a | pf = } (0+ B= Cas particulier : D = 32 ; on obtient ies deux positions possibles de P : . RG-3) pe RG+ SH) _ Fo = 13,6 em. 30,4 cm et pf ys 3) a) Si D = R, done siles foyers F, et F, de (My) et (Mz) coincident, Ia rela- tion (6) est vérifiée pour toute valeur de p, cat les deux membres de (6) sont auls, pour D = R; donc, quelle que soit'la-position de P sur V’axe de 14 cavité réfléchis- sante, image de P coincide avec |ui-méme aprés une réfiexion sur (M,) et une réflexion sur (Mz). Fig. 1-10 D=R +b) Diapris Jes formules de Newton (origines aux foyers comiinuns F, et Fz), % le grandissement df A la réflexion sur (4)) est AiBy _ FS = ® "Ge FA % le grandissement dd a le réflexion sut (Ms) est: FA =, 9 FS: ° done le grandissement total apts une réflexion sur (M,) et une eéflexion sur (Mp) est, d’aprés (8) et (9) : AB, FSi yan TB FS: 18 Optique géométrique et ondulatoire Or F est te milios de S,Sp, donc PS, = ~ FS2 et finalement| y =~ 1 | image égale et renversée), ¢) Bvidemment apris un autre couple de réflexion sur (1) et (Mz), le nouveau grandissement sera ~ | et le grandissement total aprés deux réflexions sur (4;) et deux réfiexions sur (M,) sera = 9? = +1, 4. Miroirs sphériques de petite et de grande ouverture, Aberrations. Salution 4) a) Le rayon d’ouverture étant wes faible, on est dans les conditions de Gauss de sayons paraxiaux Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes, Fibres optiques 19. La position du sommet $ du miroir, qui permet d’obtenic sur le raur une image nette A'B’ de ta bougie AB, obéit & P équation de conjugaison : | 22 soit (20-d)R = 2D(D~d). La distance miroir-mur 2 obéit done & I’équation du second degeé : 2D*-2(R+d)D+ Rd =O dont le discriminant est positif Al = (Red)-2Rd = B+ 2>0 La seule solution acceptable (puisque D>d, car la bougie est entre le miroir et le mut) est Redt dad 3,0 m. Le miroir doit done étre & 3 m’en avant du mur ou a | m de la bougie. b) © Le grandissement linéaire est : =-3. sot f y= po ve hB SA Ded LVimage obtenue sur le mur est renversée (signe —) et agrandie trois fois. ° Le grandissement angulaire est (ig. 1-12): I = £. A I | Fig. 1.12 Or la relation générale de Lagrange-Heimhoitz | ‘ nAB sin & = nA" sin a” s'éerit pour te miroir (© ais les conditions de Gauss (Gin aa @ et sin af = a): AB-a=~ AB’ a; 20 Optique géométrique et ondulatoire done le grandissement angulaire est : = 0,33. = 75 cm, On peut tracer trois rayons particuliers issus de B : le rayon paralidie & l'axe est réfléchi en passant par le foyer image F"; ¥ Je rayon passant par le foyer objet F’ est réfléchi paraltBlement a I'axe : 2% le rayon passant par le centre C du miroir est réfléchi sur lui-méme. ‘Tous ces rayons réfiéchis se coupent en B’, image de B, d'ot la construction de Vimage A‘B’ de AB (Fig. 1-13). 2) a) * Larelation des sinus s'écrit dang le triangle CA‘T: (Fig, 1-14). Fig. 1-14 cost Miroirs plans et sphériques, Diopires plans et prismes. Fibres optiques done, puisque langle i est petit, Ca’ = pA ‘On en déduit aberration longitudinale : AF’ = CA’-CF = dans le triangie rectangle CH, on a: sin i = op a RORY op 2 BL done ae ~ F(R) ou | AF = | = 375 mm. + Dans le triangle rectangle A‘F’T, ona: tg (Qi) = Pex h 3 done PT = A'P 21 BE, avec od Iexpression de V'aberration transversale : e PT = 355 | = 0.75 mm. al A, b) L’émulsion photographique doit étre placée dans le plan focal du mircir pour pho- tographier le champ stellaire (étoiles a ['infini). * Si te miroir était parabolique tous les rayons convergeraient vers F’: absence @Paberrations. + Comme le miroir est sphérique, le point image F” est remplacé par le segment transversal : BB TT = 2 FT = 55. Les aberrations sphériques tranaversales peuvent étre alors négligées si T7’< 8 ov ® oa dincuease FASO: soit hs (RIB. Le diamétre d’ouverture maximal de Vobjectif du télescope & miroir sphérique ost done : 7 2h, 2(RP- 8) Application numérique : diametre d’ ouverture maximal : hye, = 6,6 om. ‘ 22 Optique géomérrigue et ondulatoire 5, Télescope de Newton : systéme & miroirs plan et sphérique. Salition 1) Les rayons guti passent par le centre C, du miroir sphérique M, sont réfléchis sur cux-mémes ; de plus, l'image de fa lune A,B, (a Vinfini) est située dans le plan focal de Mf, passant parle foyer Fy, milieu de $\C,. Les bords de Vimage A,B; de la lune a travers df, sont done & intersection du pian focal de M, et des rayons extrmes passant par C, et faisant entre eux angle @ appelé diamatre apparent (Fig. 1-16). ee Miroirs plans et sphériques. Dioptres plans et prismes. Fibres optiques 23 Fig. 1-16 On en déduitle diamatce du disque image =| Ay, = $a Application numérique : A,By = 9-103 m= 9,0 mm. 2) a) Le miroir Mf, donne de A,B, une image A,B, symétrique de A,B, par rap- port au miroir plan, donc f'image A,B: est disposée paralltlement & I'axe 2 ta dis- tance x = S,F, de cet axe ; cette image A,B, doit étre située dans fe plan focal objet de Voculaire pour obtenir une image finale A’B’ a. infin ; on en déduit (Fig. 1-17): > yet aes ee) » EE 2am; dod a = 90 om. Sof donc encombrement cherehé est toscinee S1S,= 6 = Application numérique: f = M) (Ma) Ai Fig. 1-17 b) + Le demi-disque hunaire est vu & travers I octtaire (Fig, 1-18) sous Fangle F tel AzBy ” que tg (§) = > soit pour a” petit et puisque tg ¢

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