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TH3756
TH3756
Dédicace
Remerciement
Je remercie également tous mes camarades et mes amis et tous ceux qui
ont contribué de prés ou de loin à la réalisation de ce travail, en particulier
Kadda et Atika, pour leur aide.
LISTE DES FIGURES
Figure I.1: Formation des orbitales moléculairesб et π. (à droite) par hybridation des
orbitales atomiques de deux atomes de carbone (à gauche).
Figure I.16: Structure d’une cellule de type Schottky (à gauche). Représentation des
niveaux d’énergie d’un contact ITO/organique/Al (à droite).
Figure I.17: Structure d’une cellule hétérojonction (à gauche). Représentation des niveaux
d’énergie d’un contact ITO/Donneur/Al (à droite)
Figure I.19: caractéristique d’une cellule photovoltaïque organique dans le noir (a) et sous
illumination (b)
Figure II.10: Représentation schématique des profondeurs de pénétration pour les différents
modes de formation d’images (poire de diffusion).
Figure II.15: Echantillon en forme de disque plat dont les quatre contacts sont disposés de
manière symétrique et orthogonale.
Figure III.2 : Circuit électrique d’une jonction PN idéale sous illumination (a) connecté à une
résistance de charge et (b) son circuit équivalent
Figure III.3 : cas d’une jonction PN avec une résistance série (a), et résistance shunt et série
Figure III.5: Schéma équivalent d’une modèle à une diode réelle sous éclairement.
Figure III.20: Les effets de facteurs d’idéalité sur la caractéristique I-V (n 1 =1, n2 = 1.9).
Figure III.21: Les effets de facteurs d’idéalité sur la caractéristique I-V (n 1 =1, n2 = 1.2).
Figure III.22: Les effets de facteurs d’idéalité sur la caractéristique I-V (n 1 =1.4, n2 = 1).
Figure III.23: Les effets de facteurs d’idéalité sur la caractéristique I-V (n 1 =2, n2 = 1.7).
Figure III.24: l’influence de résistance série R s sur la caractéristique I(V) de modèle à deux
diodes.
LISTE DES FIGURES
Figure III.26: Comparaison entre deux modèles a gauche (modèle deux diodes) a droite
modèle à une diode.
SOMMAIRE
Sommaire
INTRODUCTION GENERALLE 1
II.1.Historique 4
II.2.Molécule conjuguées 5
II.6.CONVERSION PHOTOVOLTAIQUE 9
II.9.1 Historique 16
II.9.4.1.Courant de court-circuit I sc 25
III. CONCLUSION 27
REFERENCE
I.INTRODUCTION 31
II.2.1. Evaporation 32
III.2.1.Ellipsométrie 42
III.3.Caractérisation électriques 44
IV.CONCLUSION 52
REFERENCE
II.MECANISME DE TRANSPORT 55
VIII. CONCLUSION 83
CONCLUSION GENERALE 86
REFERENCE
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Actuellement, 85% des besoins énergétiques sont couverts par les combustibles
fossiles (charbon 23.5%, pétrole 34.8%, et gaz 21.1%), 13.8% à partir des énergies
renouvelables et 6.8% sont d’origine nucléaire. Dans la deuxième moitié du XXI
siècle, l’approvisionnement mondial deviendra critique, en particulier en ce qui
concerne le pétrole et le gaz.
D’autre part, les ressources fossiles sont principalement responsables de la
production de CO 2 libéré dans l’atmosphère, et du changement induit sur le climat. Il
en résulte les premières mesures de limitation des émissions qui ont été prises dans le
cadre du protocole de Kyoto, et qui visent l’objectif moyen d’une réduction de 5%
entre 2008 et 2012 par rapport aux émissions de 1990. Ces limites seront difficiles à
atteindre du fait de l’accroissement de la demande énergétique, notamment des pays
en émergence comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, dont les principales réserves sont
constituées de charbon. En effet, la consommation moyenne actuelle d’un chinois ou
d’un indien est de l’ordre de 1MWh par an, alors que celles d’un américain et d’un
européen sont de 14MWh et 6MWh par an respectivement. Le problème des modes
de production d’énergie et leur répartition équitable est donc crucial pour l’humanité.
Dans ce garde, le développement durable implique une approche qui doit viser, en
même temps à :
-Réduire la consommation énergétique
Dans chacun de ces domaines, la recherche a un rôle clé à jouer afin de proposer
de nouvelles solutions et d’identifier les ruptures scientifiques et les verrous
technologiques. Par conséquent, il est nécessaire de procéder avec une approche
globale fondée sur un mix énergétique afin d’établir de nouvelles technologies qui
répondent aux critères d’efficacité économique d’acceptabilité sociale et de protection
de l’environnement.
1
INTRODUCTION GENERALE
Avantage du photovoltaïque
- Une haute fiabilité ; les modules sont garantis pendant 25 ans par la plus part des
constructeurs.
- Elle ne comporte pas de pièces mobiles, qui la rendent particulièrement appropriées
aux régions isolées. C’est la raison de son utilisation sur les engins spatiaux.
- Le caractère modulaire des panneaux photovoltaïques permet un montage simple et
adaptable à des besoins énergétiques divers. Les systèmes peuvent être dimensionnés
pour des applications de puissance allant du milliwatt ou Méga Watt.
- Leurs coûts de fonctionnement sont très faibles vu les entretiens réduits, et ils ne
nécessitent ni combustible, ni transport, ni personnel hautement spécialisé.
Généralement la maintenance est limitée à une ou deux visites annuelles effectuée par
un professionnel.
- La technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique, car le
produit final est non polluant, silencieux, peu de déchet, pas de ligne électrique
supplémentaire et pas de nuisance sonore olfactive.
Inconvénients du photovoltaïque
2
INTRODUCTION GENERALE
Nous terminons par une conclusion qui résume le résultat de ces deux
modèles.
3
Chapitre I
Cellules Photovoltaïques
Organiques
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
I. INTRODUCTION
Dans la course aux énergies renouvelables les cellules solaires organiques font
actuellement l’objet d’une accélération considérable malgré que le silicium,
monocristallin, polycristallin ou amorphe, reste le matériau le plus utilisé pour la
fabrication des cellules photovoltaïques.
II.1 : Historique
4
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
II.2.Molécule conjuguées
5
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
L’énergie de séparation entre les liaisons π et π* étant plus petite que celle entre б
et б*. Notre attention sera donc portée sur l’étude des niveaux orbitales moléculaires π
et π*, dans les quelles sont distribuées énergétiquement les plus hautes orbitales
moléculaires occupées (HOMO) et les plus basses orbitales moléculaires inoccupées
(LUMO).
L’écart énergétique entre ces deux niveaux HOMO et LUMO confère le caractère
semiconducteur dans les matériaux organiques donc le caractère semiconducteur d’un
matériau organique est dû à la présence d’un système conjugué, c'est-à-dire à
l’alternance de liaisons simples et doubles [6].
Dans un matériau organique chaque molécule est séparée des suivantes par un
niveau d’énergie. Ainsi, le chevauchement des niveaux d’énergie LUMO entre eux
d’une part, et les niveaux d’énergie HOMO entre eux d’autre part (figure I-3), sur
l’ensemble du squelette de la molécule laisse naitre la notion de bande. Tout se passe
6
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
comme si les porteurs appartenaient à une bande d’énergie et non pas à une seule
orbitale moléculaire [7].
Figure I.3 Diagramme de l’orbital moléculaire π. Evolution du diagramme des bandes en fonction
de la longueur de chaine [8].
Figure I-4 Schéma de bande d’énergie d’un semiconducteur organique avec χ l’affinité
électronique, ф le travail de sortie et I p le potentiel d’ionisation.
7
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
8
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Le soleil, une immense sphère de gaz de 1,4 millions de kilomètres et une masse de
2× 1027 tonnes, se compose principalement d’hydrogène (78%), d’hélium (28%) et
2%d’autres atomes différents. Dans le centre du soleil, une sphère de 250000km de
rayon, la matière est comprimée au point de parvenir à une température de 15 millions
de degrés. Les atomes d’hydrogène entrent en collision et fusionnent pour former de
l’hélium. Au cours de cette réaction thermonucléaire, une partie de la masse du soleil
est transformée en énergie sous forme de photons et de neutrinos. Chaque seconde, le
soleil consomme 700 millions de tonnes d’hydrogène dans sa réaction de fusion
nucléaire et il produit une énorme quantité d’énergie égale à 386 milliards de
mégawatts (3,86 × 1026 W). Sous la forme de rayonnement électromagnétique, une
partie de cette énergie atteint la surface de la terre. Chaque jour, notre planète reçoit
une quantité d’énergie 15000 fois plus élevée que le besoin de toute l’humanité.
Comme les autres sources d’énergie renouvelables, l’énergie solaire est gratuite et
disponible partout sur la terre [11-12].
9
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Avec
10
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
En général les faibles longueurs d’ondes (très énergétiques) sont donc plus
facilement absorbées. Cependant, le coefficient d’extraction d’un matériau varie
également avec la longueur d’onde, ce qui peut faire varier cette tendance. Le
phénomène d’absorption est d’écrit par la loi beer-lambert (I.3).
(I.3)
Avec
Les photons les plus énergétiques sont donc absorbés en quasi-totalité à proximité
immédiate de la surface éclairée. En revanche, une partie des photons moins
énergétiques peut traverser une partie du matériau, voire sa totalité, sans être absorbé
[13].
Les différentes natures des matériaux sont les métaux, les isolants et les
semiconducteurs, leurs interaction avec un rayonnement est différente pour chacun
[14].
11
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Pour un isolant : le photon ne pourra interagir avec un électron que s’il peut
fournir à ce dernier une énergie supérieure à la largeur de la bande interdite (E g ) afin
qu’il atteigne les premiers niveaux autorisés et libres. Dans le cas d’un isolant, E g > 5-
6eV. Il faut donc que l’énergie des photons E ph soit égale au minimum 5-6eV soit
donc une longueur d’onde≤ λ250 nm. De fait, seule une infime partie du
rayonnement solaire ne peut être absorbé dans un isolant. Pour utiliser ces matériaux
pour la conversion photovoltaïque, il faudra leur adjoindre des colorants (cellules
hybrides).
Pour un semiconducteur : la largeur de la bande interdite est plus faible que pour
les isolants, soit environ 0.6 à 2 ou 3eV. Comme dans le cas des isolants, pour que les
photons du spectre solaire puissent être absorbés, l’énergie du photon E ph doit être
supérieure à E g . exemple : pour le silicium, tous les photons d’énergie E ph > 1,12 eV
soit de longueur d’onde λ <1100 nm pourront fournir de l’énergie à un électron pour
l’amener de la bande de valence à la bande de conduction [15].
Toutefois, le matériau le plus couramment utilisé est le silicium pur obtenu à partir
de la silice (quartz ou sable) par transformations chimiques et métalliques.
12
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
BV : Bande de valence.
BC : Bande de conduction
E F : Niveau de Fermi
Elles ressemblent aux cellules monocristallines, mais elles sont composées d’une
agglomération de cristaux. Elles proviennent aussi du sciage de blocs de cristaux,
mais ces blocs sont coulés et sont dès lors hétérogènes. Le rendement des cellules
polycristallines, de l’ordre de 10 à 15%, est un peu plus bas, mais cela est composé
par un cout moindre la production de telles cellules nécessite moins d’énergie. La
figure I.9représente cellule solaire à base de polycristallin [17].
14
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
.
Figure I.9 Cellule solaire à base de Si polycristallin .
Ces cellules sont composées d’un support en verre en matière synthétoque sur
lequel est déposée une fine couche de silicium, processus ne nécessitant que très peu
d’énergie. Bien que le rendement de telles cellules soit plus bas que celui des cellules
cristallines, ce qui est dù à la faible mobilité des porteurs de charge au sein de ces
matériaux. Des cellules amorphes avec des rendements excédant les 8% ont été
réalisées[18]. Ce type de cellule trouve ses applications principales dans de petits
appareils tels les calculettes, les montres, etc.
-Semiconducteur intrinsèque.
15
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
-Fabrication onéreuse.
II.9.1 1 Historique
16
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Si cette énergie est suffisante, elle permet de faire passer un électron de l’orbitale
HOMO vers l’orbitale LUMO. Cette transition vers le niveau de l’orbitale LUMO
entaine l’apparition d’un trou au niveau de l’orbitale HOMO et qui est lié à l’éctron
par l’interaction électrostatique. Ce couple « électron-trou », électroniquement neutre,
est appellée « exciton ». l’exciton peut être formé dans la couche du donneur (D) ou
de l’accepteur (A). Lafigure I.11 présente le cas d’un exciton formé dans le matériau
donneur. Cette étape est affectée par les propriétés de surface macroscopique et elle
est directement déterminée par la structure de bande du matériau. L’énergie minimale
requise est égale à la différence entre les énergies des niveaus des orbitales LUMO et
HOMO du matériau . Il a deux types d’exciton classées en fonction de leurs énergies
de liaison. Si les deux charges (électron et trou) sont localisées sur la même molécule
ou sur la même unité monomètre, l’énergie de liaison est grande et l’exciton est
appelé exciton de Frenkel. Dans ce cas, la distance entre l’électron et le trou est
typiquement de quelques angstroms. Ce type d’exciton est le plus souvent recontré
dans les matériaux organiques. Au contraire, si la distance entre deux charges
correspond à plusieurs unités monomètres (quelques dizaine d’angstroms). Leur
énergie de liaison est faible et l’exciton est appelé exciton de Wannier. Dans les
semiconducteurs inorganiques, la valeur de l’énergie de liaison de l’exciton est faible
(par exemple : 14,7 meV pour le silicium) et l’énergie thermique à température
17
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
ambiante est suffisante pour séparer les deux charges. Dans le cas des
semiconducteurs organiques, cette énergie est de l’ordre de plusieurs centaines de
meV et il en résulte une difficulté à dissocier des charges à température ambiante.
Dans ce cas, la présence d’un champ électrique local est requise pour surpasser
l’attraction coulombienne. En géneral, la durée de vie des excitons est de l’ordre de
quelques nanosecondes par exemple : 22ns pour le tris(8-hydroxyquinoline)
d’aluminium (Alq3) [22]. Si la dissociation n’a pas lieu, l’électron rejoint le niveau de
l’orbitale HOMO en cédant son énergie de manière radiative (photoluminescence) ou
non-radiative sous forme de chaleur [23].
Le cas des matériaux organiques est plus complexe. Leur permittivité diélectrique
est généralement largement inférieure à celle des matériaux inorganiques. Ceci
entraine une dissociation de la paire électron-trou impropable, l’énergie thermique
(quelques meV) ne suffissant plus à briser l’énergie de liaison de l’exciton, comprise
entre 0,1 et 1,4eV[24]. La probabilité de recombinaison dans les matériaux organiques
est donc extrèmement importante[25].
Il faut donc que les excitons atteignent un site de dissociation si on veut espérer
séparer les porteurs de charges puis les collecter. Cette capacité à atteindre un site de
dissociation est caractérisée par la longueur de diffusion de l’exciton Ld .La distance
entre le lieude création d’un exciton et son lieu de dissociation ne dépasse pas Ld car
il y‘aurait alors recombinaison.
Cette grandeur varie d’un matériau à l’autre et est comprise entre 5 et 20 nm dans les
matériaux organiques [26-27].
18
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Pour la séparation des charges puisse avoir lieu, les excitons doivent rejoindre un
site ou le champ électrique est suffisamment élevé. Dans un dispositif utlilisant deux
matériaux de type donneur et accepteur, les excitons doivent être formés dans la zone
dit « zone active », suite au niveau de la jonction donneur-accepteur. Les excitons
générés au-delà de la distance L D se recombinent avant d’arriver à l’interface
donneur-accepteur. A l’interface donneur-accepteur, l’exciton subit une réaction de
dissociation, formant un trou et un électron respectivement dans la couche du donneur
et de l’accepteur (figure I.13).
19
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
où l’exciton est crée dans le matériau donneur. Cet exciton a une énergie E ex
inférieure à la différence entre les orbitales LUMO et HOMO du donneur d’une
valeur égale à l’énergie de liaison de l’exciton E Lex (figure I.13) :
Après la dissociation, l’électron passe dans l’accepteur tandis que le trou reste dans
le donneur. L’énergie de l’ensemble [électron+trou ] dissocié est égale à la différence
entre les niveauxénergétiques de chaque charge, c’est-à-dire I pD - A (figure I.13).
Pour que la dissociation puisse avoir lieu, ce processus ne doit pas consommer
d’énergie, donc E ex doit être supérieure à I pD – χ A [29] un raisonement analogue
montre que la même condition prévaut pour les excitons générés dansla couche du
matériau accepteur. Pour une dissociation efficace, il est donc indispensable de
controler les niveaux énergétiques des matériaux. Cela peut être réalisé, dans certains
limites, par l’ingéniérie de structure moléculaire.
Le transport des porteurs de charges jusqu’aux électrodes est assuré par le donneur
d’électrons pour les trous et par l’accepteur d’électrons[30]. défférencier ainsi les
matrices de transports permet d’éviter les phénomènes de recombinaison. Dans le cas
des diodes de type schottky, où un seul matériau sert de transporteur, ces phénomènes
de recombinaison sont extrèmement importants et entainent des performances
médiocres.
20
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Une fois que les charges atteignent les électrodes, elles sont extraites et transférées
vers le circuit extérieur, l’électron est transféré à la cathode et le trou à l’anode (figure
I.15).
21
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Figure I.16 Structure d’une cellule de type Schottky (à gauche). Représentation des niveaux d’énergie
d’un contact ITO/organique/Al (à droite).
Structure bicouches a été étudiée dés les années 1990 avec des rendement
inférieurs à 0.05% , appelée aussi structure hétérojonction ou pn, la structure bicouche
est composée de deux matériaux de natures différentes (donneur et accepteur
d’électrons) mis en contact entre deux électrodes figure I.17l’ITO est souvent utilisé
comme anode semi transparente car il présente, d’une part, une transparence de plus
de 85% dans le visible et, d’autre part un travail de sortie modéré pouvant permettre
22
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Figure I.17 Structure d’une cellule hétérojonction (a gauche). Représentation des niveaux
d’énergie d’un contact ITO/Donneur/Al (à droite)
Aujourd’hui, malgré les avancées publiées sur les propriétés optoélectroniques et
structurales des cellules organiques à hétérojonction p-n, leur rendement reste faible
par rapport à celui de leurs homologues inorganiques. Le facteur principal qui limite
ce rendement n’est pas encore bien défini. Certains auteurs l’attribuent aux faibles
longueurs de diffusion des exciton dans ces matériaux .dans ce cas, seule une faible
épaisseur proche de l‘interface organique/organique participe à la génération du
photocourant. D’autres auteurs ont considéré que les faibles valeurs des mobilités des
porteurs de charges sont responsables des recombinaisons avant leur collecte aux
électrodes. Un nouveau, type de cellule contenant le donneur et l’accepteur
(hétérojonction en volume) a donc été élaboré visant à diminuer la distance de
déplacement des porteurs pour atteindre l’électrode et par conséquent à limiter les
recombinaisons des porteurs. De plus l’augmentation de la surface de la jonction p-n
va améliorer les performances du dispositif [33].
23
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Appelée aussi structure réseau interpénétré, elle consiste en une couche composite
de donneur (D) et d’accepteur (A) déposée entre deux électrodes. Le principal
avantage de cette structure est que le mélange des deux matériaux (D et A) permet de
multiplier les zones interfaciales entre eux et de réduire ainsi les problèmes de pertes
par recombinaison des excitons photogénèses loin de l’interface.
Les différents paramètres des cellules solaires organiques sont représentés sur la
figure I.19
24
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Figure I.19 caractéristique d’une cellule photovoltaïque organique dans le noir et sous
illumination
C’est la tension mesurée lorsque le courant qui circule dans la cellule est nul. Elle
dépend de la différence des travaux de sortie des électrodes ainsi que la différence
entre la LUMO de l’accepteur et la HOMO du donneur. Elle décroit avec la
température et varie peu avec l’intensité lumineuse.
Il est égal au rapport de la surface du rectangle P max (figure I.20) sur celle du rectangle
dont les cotés mesurent V oc et Isc .
25
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
Isc est la densité de court-circuit (A.cm-2), G est l’éclairement reçu par l’échantillon
(W.cm-2), λ est la longueur d’ondes monochromatique (nm), h est la constante de
Plank (J.s), C est la vitesse de la lumière (µm.s-1) et e est la charge électrique (Cb).
26
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
III. CONCLUSION
27
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
REFERENCE
[1]: Hocine Houili, thèse de doctorat, Science et Génie des matériaux, Ecole
polytechnique de Lausanne, 2006.
[4]: L.Toumi, thèse de magister, science des matériaux, université Es-Sénia, Oran,
2009.
[13]: Thibaut Deskues, thèse de doctorat, science des matériaux, université de lyon,
2009.
28
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
29
CHAPITRE I CELLULES PHOTOVOLTAIQUES ORGANIQUES
30
Chapitre II
Méthode de fabrication et de
caractérisation des couches
minces
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
I.INTRODUTION
Une couche mince et un objet dont l’une des dimensions géométriques est très faible (de
quelque dizaine nanomètre à quelques micromètres). Cela explique un rôle essentiel des
interactions surfaciques dans l’établissement des propriétés physiques de ces objets.
D’ailleurs, c’est la raison principale pour laquelle les propriétés physiques des couches
minces différents de manière significative de celles des corps massiques.
L’aire totale de grains cristallins est supérieure à celle des deux faces d’une couche mince.
Par conséquent, généralement, l’effet de frontière de grains cristallins sur les propriétés d’une
couche mince prévaut sur celui de ses faces. Ainsi les propriétés d’une couche mince
dépendent essentiellement de sa morphologie interne [1].
La microstructure des couches minces est extrêmement sensible aux propriétés chimiques
et physiques de tout matériau mis en jeu lors de sa croissance, ainsi que des conditions
physiques de dépôt à chaque étape d’évolution de la couche mince. En particulier, les
propriétés d’une couche mince sont très sensibles à la nature du substrat, sur lequel elle se
situe. Cela explique, par exemple, pourquoi les couches d’un même matériau et d’une même
épaisseur peuvent présenter des propriétés physiques essentiellement différentes sur les
substrats de nature différente.
L’élaboration d’une couche mince est une étape décisive car les propriétés physiques du
matériau en dépendent. Suivant le mécanisme de la création des atomes et de l’interaction de
ces atomes avec le substrat, les méthodes de dépôt des couches minces peuvent être groupées
en deux familles [2] :
31
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Classe de
Principe Remarques
méthode
L’énergie des atomes dans le cas d’un dépôt chimique est typiquement plus petite que celle
dans le cas du dépôt physique. Pour cette raison, les domaines d’application de ces techniques
sont différents : le dépôt chimique ne peut pas être utilisé pour fabriquer des couches
plasmoniques. En revanche, c’est le dépôt chimique, qui offre la meilleure qualité des couches
structurelles d’une structure micromécanique.
Il s’agit ici de décrire les techniques de fabrication des couches minces organiques pour
l’application photovoltaïques organiques, les méthodes sont : évaporation thermique, spin
coating, pulvérisation.
II.2.1.Evaporation
Cette technique consiste à chauffer sous vide le matériau que l’on veut déposer. Les
atomes des matériaux à évaporer reçoivent de l’énergie calorifique, c’est-à-dire que leur
énergie vibratoire dépasse l’énergie de liaison et provoque l’évaporation. Le matériau évaporé
est alors recueilli par condensation sur le substrat à recouvrir.
2- Un groupe de pompage
32
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
4- Substrat
II.2.2Pulvérisation cathodique
La pulvérisation cathodique est une méthode de dépôt de couche mince. Il s’agit d’une
technique qui autorise la synthèse de plusieurs matériaux à partir de la condensation d’une
vapeur métallique issue d’une source solide (cible) sur un substrat
33
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
II.2.2.1.Principe
Cette technique consiste à éjecter des particules de la surface d’un solide par le
bombardement de cette surface avec des particules énergétiques, en général des ions argon.
En première approximation, ce processus mécanique ne dépend donc que de la qualité de
mouvement, cédée au moment du choc, de l’ion incident avec l’atome du solide bombardé
figure II.2 [3].
34
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Les ions peuvent provenir soit d’un plasma, soit directement d’une source d’ions. La
caractéristique la plus intéressante du procédé de dépôt par pulvérisation est son universalité.
Comme le matériau à déposer passe en phase vapeur à la suite d’un processus mécanique
(transfert d’énergie de l’ion incident vers l’atome de surface au moment de la collision).
La vitesse de dépôt dépend de nombreux facteurs comme la masse atomique du matériau
cible ou celle des ions incidents, ou bien encore de l’énergie de ces mêmes ions.il est difficile
de pulvériser les matériaux très volatiles ou en encore les solides organiques et les polymères
à cause de l’augmentation de température de la cible [5].
La technique spin coating est parfaitement appropriée pour les substrats présentant une
symétrie de rotations. La solution versée se répond de façon uniforme sur l’échantillon grâce
aux forces de rotations. En effet cette force centrifuge à éloigner le liquide du centre car la
centrifugation permet de séparer dans une solution liquide des particules solides de densités
différentes.
Les centrifugeuses sont animées d’un mouvement circulaire très accéléré, si bien que
l’action de la pesanteur peut être négligée. Au lieu d’être en suspension verticale, les
particules s’animent d’un mouvement radial et horizontal (figureII. 3)[6] :
Le dépôt des films minces par spin coating passe par différentes étapes (figure II.4)
35
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
La première étape de cette technique consiste à déposer quelques goutes de la solution sur
la surface de l’échantillon, la seconde correspond à l’application d’une rotation provoquant
ainsi l’écoulement du liquide vers l’extérieur. Ensuite vient la troisième étape, ou la rotation
est constante. Elle consiste à éjecter l’excès de liquide et à diminuer l’épaisseur de la couche.
La dernière étape sert à évaporer les solvants les plus volatils ce qui accentue la diminution de
l’épaisseur [7].
L’identification des matériaux nécessite des moyens de caractérisation, nous citons dans ce
chapitre la caractérisation structurale, la caractérisation optique, la caractérisation électrique.
La diffraction des rayons X est une méthode universellement utilisée pour identifier la
nature est la structure des matériaux solides.
L’état cristallin est caractérisé par la répartition tripériodique dans l’espace d’un motif
atomique. Cette répartition ordonnée constitue des plans parallèles et équidistantes que l’on
nomme plans réticulaires et sont identifiés par les indices de Miller (hkl). Ces indices
36
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
caractéristiques du cristal peuvent être calculés grâce à la diffraction des rayons X. lorsqu’un
faisceau de rayons X monochromatique est dirigé sur un matériau polycristallin, il est en
partie réfléchi par les plans atomiques de certains cristaux. Pour que la diffraction des photons
X soit mesurée, l’incidence du faisceau par rapport aux plans atomiques doit avoir lieu sous
un angle particulier. Il faut en effet que les ondes réfléchies soient en phase de sorte à
interférer de manière constructive, pour ensuite être mesure par le dicteur, comme il est
illustré sur la figure(II.6) [5].
Les conditions nécessaires à cette interférence constructive sont données par la loi de
Bragg :
2d hkl sin θ = n λ (II.1)
Ou
37
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
(II.2)
38
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Ou :
39
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Principe de la MEB
Les électrons émis par l’échantillon sont détectés par un scintillateur couplé à un
photomultiplicateur. Le signal obtenu est amplifié et sert à moduler l’intensité du faisceau
d’un oscilloscope dont le balayage est synchrone avec celui du faisceau primaire. A chaque
point de la zone balayée sur l’échantillon correspond donc un point sur l’écran de
visualisation. L’image est obtenue séquentiellement point par point en déplaçant le faisceau
d’électrons.
Sous l'impact du faisceau d'électrons accélérés, des électrons rétrodiffusés et des électrons
secondaires émis par l'échantillon (Figure II.9) sont recueillis sélectivement par des détecteurs
40
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
qui transmettent un signal à un écran cathodique dont le balayage est synchronisé avec le
balayage de l'objet.
Figure II.9 Représentation schématique de l’interaction entre un faisceau d’électrons et la surface d’un
échantillon.
Figure II.10 Représentation schématique des profondeurs de pénétration pour les différents modes de formation
d’images (poire de diffusion) .
41
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
III.2.Caractérisation optique
III.2.1. Ellipsométrie
L’ellipsométrie est une technique optique d’analyse de surface basée sur la mesure du
changement de l’état de polarisation de la lumière lors d’une réflexion en incidence oblique
sur la surface plane de l’échantillon à analyser.
La détermination de ce changement permet d’obtenir les caractéristiques suivantes :
• L’épaisseur de l’échantillon « d ».
• Son indice de réfraction « n ».
• Son coefficient d’extinction « k ».
1-source de lumière
2-Polariseur et modulateur
3-Analyseur et démodulateur
4-détecteur
42
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Le principe de l’ellipsométrie, qui a été découvert il y a plus d’un siècle trouvé un essor
récent à l’utilisation des micro-ordinateurs et de la commande électronique de moteurs,
permettant l’automatisation et l’optimisation des mesures, ainsi que leur exploitation de plus
en plus complexe. Les points forts de l’ellipsométrie sont : son caractère non destructif, sa
large gamme de mesure (mesure d’épaisseur depuis une fraction de couche monoatomique
jusqu'à quelques micromètres), sa possibilité de contrôle in-situ permettant la mesure
d’épaisseur de couches pendant leur croissance en temps réel [5].
Le principe de la technique repose sur la mesure du changement de l’état de polarisation
d’un faisceau lumineux après réflexion sur une surface. De ce fait, la mesure physique en
ellipsométrie concerne deux paramètres :
-L’état de polarisation de la lumière.
-L’intensité du rayonnement réfléchi.
Les paramètres physiques propres à l’échantillon, entre autre l’épaisseur, les indices
optiques et la rugosité, sont obtenus d’une manière indirecte en faisant appel à différents
modèles traitant des interactions onde-matière.
Φ
Une onde plane rencontre la surface de l’échantillon avec un angle d’incidence 0, une
partie de cette onde est transmise ou absorbée et une partie est réfléchie par la surface. Le
champ électrique incident E i présente deux composantes E pi et E si respectivement parallèle et
perpendiculaire en plan d’incidence figure II.12 [17] .
43
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Rp = = (II.3)
Rs= = (II.4)
II.3.Caractérisation électriques
44
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
simple. Pour mesurer la résistivité il suffit d’appliquer la loi d’ohm à un échantillon parcourus
par un courant, pour déterminer la concentration et la mobilité des porteurs libres.
Le principe est simple, une tension électrique est appliquée entre deux ou quatre points de
l’échantillon, le champ électrique induit va orienter les porteurs de charges créant un courant
électrique mesurable, et variant en fonction de la tension appliquée.
Ey = - Bz V x (II.5)
45
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Il règne alors entre les faces opposées du barreau une tesion : V H = E y . W appelée tension de
Hall. Dés lors, à partir de l’équation (II.7), on obtient : V H = E y = - B z V x . W et comme la
vitesse des électronsest directement liée au courant électrique I x , par la relation : Ix =e.N.S.V x
où N est le nombre de porteurs de charge par m3 et S la section du barreau (S = W.d), on peut
alors déduire l’équation suivante :
VH = - (II.6)
RH = - (II.7)
46
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Van Der Paw était un physicien hollandais qui, en 1957, mit au point une nouvelle
technique de mesure de résistivité. Sa méthode avait l’avantage de permettre la détermination
de la résistivité d’échantillons de forme arbitraire pour autant que leur épaisseur soit connue et
uniforme.
J.L.Van Der Paw propose une nouvelle méthode dans le cas d’échantillons plats de forme
quelconque. Prenons un échantillon de forme quelconque, d’épaisseur d et de résistivitéρ (en
Ω/cm). Sur les bords de cet échantillon quatre contacts A,B,C et D de très petite taille sont
réalisés. On définit la résistance R AB,CD comme étant la différence de potentiel V D -V C
mesurée entre les contacts D et C par unité de courant à travers les contacts A et B et de façon
similaire la résistance R BC,DA . A partir de ces définitions, Van Der Paw a démontré dans ces
travaux la relation suivante [19]:
+ =1 (II .8)
. (II.9)
Ces relations sont donc valables dans le cas d’un échantillon de forme quelconque dont les
contacts de petite taille sont disposés sur les bords. Toutefois, ces expressions se simplifient
significativement si la géométrie de l’échantillon et si la position des contacts sont
symétriques comme par exemple sur la figure II.15.
47
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
Figure II.15 Echantillon en forme de disque plat dont les quatre contacts sont disposés de manière symétrique
et orthogonale.
= R (II.10)
Lorsque l’épaisseur n’est pas connue, on accède à la résistance carré de l’échantillon par la
relation :
Rs = (II.11)
48
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
On réalise deux de mesures, une mesure ou l’échantillon est placé à l’obscurité et une autre
où l’échantillon est placé sous éclairement. Les mesures I-V sous éclairement ont été
effectuées à l’aide d’un simulateur solaire
Le principe de mesure est basé sur le montage classique suivant (figure II.16)
49
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
50
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
51
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
VI.CONCLUSION
Au début de ce chapitre nous avons présentés les techniques de fabrication, des couches
minces en suite on a exposé les méthodes de caractérisation, ainsi que les caractérisations
structurale et morphologie, optique et électrique.
52
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
REFERENCE
[1]: C.D.Powelait, L.M.Smith and B.T, J.Jonker : Physical review B,558 (5662-5064,
1997.
[3]: Abdel Hakim Mahdjoub, cour de master1,physique, université Larbi Ben M’hidi-Oum
El Bouaghi,2010/2011.
[4]: S.Zrogla, B.Gallois, Residual Stresss in chemically vapor deposited coating in the Ti-
C-N.system, ,J.de physique IV.C3.P,155-162, 1993.
[12]: J.P.Péré, la microscopie technique d’étude en biologie, collection, 128 édition Nathan,
Paris 1994.
53
CHAPITRE II METHODE DE FABRICATION ET DE CARACTERISATION DES
COUCHES MINCES
[19]: Van Der Paw, L.J, A Method of measuring Specific Resistivity and Hall Effect of
Discs or arbitrary scapes. Philips ResPepts, 13-p :1-9,1958.
54
Chapitre III
Modélisation Electrique des
Cellules Solaires
Organiques
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
I. INTRODUCTION
55
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
Il s’agit d’un courant de porteurs minoritaires, trous de la région qui diffusent vers
la région et électrons de la région qui diffusent vers la région .
pour les électrons et les trous, fournit pour le courant de diffusion dont les
expressions sont [2] :
(III.1)
(III.2)
56
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
dégénérés).
(III.3)
(III.4)
On rappelle que :
(III.5)
Diode courte :
et
(III.6)
57
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
(III.7)
Cette équation présente diverge pour des zones et trop courtes lorsque la
polarisation inverse devient importante [3].
Diode longue
et
(III.8)
(III.9)
II.1.2.Déviation du cas idéal
58
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
Les surfaces libres aux alentours des jonctions comportent généralement des
densités de pièges et de centres recombinants, beaucoup plus élevées qu’en volume,
du fait de la rupture du réseau et de l’adsorption d’impuretés en surface.
Les porteurs minoritaires injectés à la périphérie d’une jonction sont confinés
près de la surface et diffusent superficiellement jusqu’à se recombiner avec l’un des
centres qui y sont présents.
La zone de charge d’espace peut être le siège de mécanismes de génération
thermique et de recombinaison des porteurs de charges. Sous polarisation
extérieure , le taux de recombinaison est donné par la loi de Shockley-Read
[1,7] :
(III.10)
– –
(III.11)
59
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
– – (III.12)
(III.13)
(III.14)
(III.15)
60
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
(III.16)
Dans le but de mettre en évidence la dépendance en tension de cette
expression peut se mettre sous la forme :
(III.17)
Avec :
(III.18)
A l’exception de quelques matériaux dont la technologie est bien maîtrisée, tel que le
Silicium, les composants peuvent présenter des défauts liés soit à la croissance ou le
dépôt des couches, soit aux procédés de fabrication (gravure chimique, lithographie,
métallisation).
Ces défauts causent des écarts par rapport aux variations exponentielles décrites
précédemment. Ces écarts peuvent aussi apparaître lorsque plusieurs phénomènes de
conduction ont lieu simultanément ou à des intervalles de tensions différents. Une
représentation en double exponentielle avec un terme de fuite peut être utilisée pour
expliquer les caractéristiques réelle courant-tension [6,12,13] :
61
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
(III.19)
(III.20)
L’équation donne :
62
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
(III.21)
un courant (obscurité).
(III.22)
Nous obtenons ainsi le circuit équivalent d’une cellule solaire idéale, présenté
figure III.2.
Figure III.2 Circuit électrique d’une jonction PN idéale sous illumination (a) connecté à une
résistance de charge et (b) son circuit équivalent
63
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
D’un autre point de vue, nous pouvons considérer que la direction du photocourant
dans la résistance de charge induit une tension à travers la jonction qui génère un
courant direct dans la direction opposée à , si bien que globalement nous
n’observons pas le courant entier , mais seulement la quantité:
(III.23)
(III.24)
(III.25)
64
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
De plus, lorsque des courants de fuite apparaissent à travers la cellule, nous pouvons
prendre en compte cette nouvelle composante en insérant une résistance parallèle
[14, 15].Lorsque cette résistance devient très grande , ces courants
de fuite deviennent négligeables I p . Nous obtenons ainsi :
(III.26)
Déjà que dans le cas d’une cellule idéale nous ne trouvions pas le courant total
mais seulement . Dans le cas réel cette réduction est bien prononcée,
ceci est dû à la résistance shunt qui introduit un courant de fuite et qui est
donné par la relationsuivante :
I= – Iph + Ip (III.27)
(III.28)
Nous déduisant:
(III.29)
(III.30)
65
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
(III.31)
Courant I
I-V
pente = R-1
S
Voc
0 Tension V
pente = R-1
sh
Icc
(III.32)
(III.33)
Avec
66
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
Ce modèle est le plus courant est utilisé par de nombreux auteurs pour obtenir des
valeurs de certains paramètres de la caractéristiques courant-tension d’une cellule
solaire par des méthodes d’approximation [16].
Les propriétés de la jonction pn et la réaction du semiconducteur au rayonnement
mènent au schéma du circuit équivalent idéal simplifie d’une cellule photovoltaïque
représenté sur la figure III.5. Le modèle à une diode sous éclairement est caractérisé
par son schéma électrique équivalent qui se compose d’une source de courant qui
modélise la con version du flux lumineux en énergie électrique, une résistance shunt
et une conséquence de l’état le long de la périphérie de la surface de la cellule, une
résistance série R s représentant les diverses résistances de contact et de connexions,
une diode en parallèle qui modélise jonction pn.
Figure III.5 Schéma équivalent d’une modèle à une diode réelle sous éclairement.
Le courant généré par le modèle à une diode est donné par loi de Kirchhoff :
I = I ph – Id –Ish (III.34)
(III.35)
67
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
R s : Résistance série.
R sh : Résistance shunt (ou parallèle).
q : Charge de l’électron = 1,602.10-19 Coulomb.
K : Constante de Boltzmann =1,38.10-23 J /K.
n : Facteur de d’idéalité de la diode.
T : Température effective de la cellule [Kelvin].
Il faut noter que ces deux résistances sont liées à la technologie d’élaboration des
électrodes. Il faut minimiser R s de telle sorte que R sh soit très important et le
photocourant I ph varie avec l’irradiance, il est déterminé par rapport à des valeurs
données aux conditions de référence.
Les dépôts des feuilles ont été effectués sur des substrats de verre sodé. Les substrats
de verre de dimensions 2.5 × 1 cm2, utilisée pour les différentes caractérisations,
découpés à partir De lames de 2.5 × 7.5 cm2 de dimensions.
Les dépôts des films organiques sur les substrats a été couvertes par une couche
mince de sélénium amorphe, afin d’empêche la contamination d’air [4].
68
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
0,0020
Expérience
0,0015
0,0010
I (A)
0,0005
0,0000
-0,0005
Nous savons que la valeur du facteur d’idéalité n est comprise entre deux valeurs 1
et 2.Les équations des courants de diffusion et de génération recombinaison, données
dans les paragraphes III.1.1 et III.1.3, montrent que le paramètre n prend la valeur 1
dans le cas de la diffusion et la valeur 2 dans le cas d’un mécanisme de génération
recombinaison [7]. Le coefficient d’idéalité n doit être déterminé avec précision afin
d’avoir une information sur le processus de conduction dans le dispositif à jonction.
Le facteur d’idéalité n d’une cellule solaire est définit par la relation suivante :
q(V − IRS )
n=
IR + I PH RSh + I S RSh + IRS − V
KT Log Sh
I S RSh (III.36)
69
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
Nous savons que le facteur d’idéalité n prend une seule valeur pour chaque
dispositif (pour chaque jonction), mais l’équation (III 36) donne le facteur d’idéalité n
en fonction des deux variables I et V. la résolution de l’équation (III.32) donne l’un
des deux variables en fonction de l’autre dans notre résolution nous donnons V en
fonction I par l’équation suivante [14].
R I Rsh (I + I s − I ph )
V = ( Rs + Rsh ) I + Rsh ( Iph + I S ) + nu t w sh s exp
nu t nu t
(III.37)
2,0x10-3
1,5x10-3
1,0x10-3 n=4
5,0x10-4 n=1
I (A)
0,0 n=1
n=1,4
-5,0x10-4 n=2
n=3
-1,0x10-3 n=4
-0,2 -0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
V(V)
Nous utilisons l’équation (III.37) qui donne les variations de V en fonction I pour
différentes valeurs de n. On remarque dans la figure III.8 que le facteur d’idéalité n a
un effet très important sur la caractéristique courant-tension I-V.
Le courant I d’une cellule solaire est donné par la relation suivante : [17]
I Ph IS I Ph 1
I =− + − + F (V ) (III.38-a)
R R RS
1 − S 1 − S R P 1 − R S
RP RP R
P
Avec
B(V ) I S R P RS
F (V ) = W [− ]u (III-38-b)
(R P − R S ) n u T T
V V RS − I Ph R P RS + I S RP RS
B(V ) = Exp +
n uT (RP − RS )n uT (III-38-c)
70
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
1,188142857x10-4
1,188071429x10-4
1,188000000x10-4
Le courant(A)
1,187928571x10-4
1,187857143x10-4
1,187785714x10-4
1,187714286x10-4
La résistance série R s d’une cellule solaire est définit par la relation suivante :
( )
RS =
V RSh
− (I + I S + I PH ) + n K T W I S q RSh Exp qRSh I + I S + I PH
I I Iq n KT nKT
(III.39)
71
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
0,0020
Rs=130Ω
Rs=200Ω
0,0015 Rs=10Ω
Rs=60Ω
0,0010 Rs=150Ω
I (A) 0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
V (V)
-0,000827
-0,000828
-0,000829
Le courant(A)
-0,000830
-0,000831
-0,000832
-0,000833
-0,000834
La résistance shunt R sh est due à la recombinaison des porteurs de charges près des
sites de dissociations et permet de prendre en compte les courants de fuites au niveau
des électrodes. Une résistance de shunt trop faible implique une diminution de la
tension de circuit ouvert.
La résistance parallèle R sh d’une cellule solaire est définit par la relation suivante :
72
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
V − IRS
RSh =
q(V − RS I )
I + I S (1 − Exp ) + I ph
nKT (III.40)
0,0020 Rsh=1000Ω
Rsh=10000Ω
0,0015
Rsh=20000Ω
0,0010 Rsh= 30000Ω
Rsh= 50000Ω
I (A)
0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
L’influence de la résistance parallèle est comme l’influence de résistance série mais cette
fois est pour les faibles polarisations.
0,000
-0,002
-0,004
Le courant(A)
-0,006
-0,008
-0,010
-0,012
73
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
(III.41)
2,0x10-3
Is=3*10-9A
1,5x10-3 Is=3*10-8A
Is=3*10-6A
1,0x10-3 Is=3*10-5A
Is=3*10-4A
5,0x10-4
I (A)
0,0
-5,0x10-4
-1,0x10-3
-0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6
V(V)
74
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
0,35
0,30
0,25
Le courant (A)
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30
Le courant de saturation (Is)
(III.42)
0,0020
Iph=4*10-5A
Iph=2.33*10-5A
0,0015 Iph=8.29*10-5A
Iph=8.29*10-6A
0,0010 Iph=8.29*10-7A
I(A)
0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
75
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
0,08
0,06
Le courant (A)
0,04
0,02
0,00
Pour les cellules solaires comportant SnO 2 comme anode sous éclairement, les
caractéristiques I-V sont illustrées dans les figures III.7 et III .18.
0,0020
Expérimentale
Simulation
0,0015
0,0010
0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
V (V)
76
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
n=2
R sh =880000 Ω
R s =159 Ω,
I s =1*10-7 A,
I ph =8.29*10-4A.
Une cellule solaire organique est représenté par son schéma électrique équivalent
(Figure III.19) qui en plus deux diodes en parallèles se compose d’une source de
courant modélisent le flux lumineux, les pertes sont modélisé par deux résistances,
une résistance shunt R sh , une résistance série R s [20,21].
Avec :
(III.44)
(III.45)
77
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
(III.46)
Dans ce paragraphe on étudie les effets des facteurs d’idéalités n1 etn2 sur la
caractéristique courant-tension I-V d’une cellule solaire organique de type
(TCO /Au/CuPc/C60/Alq3/Al).
A(V ) (I S 1 + I S 2 )RSh
V = IRS + IRSh − I Ph RPh − I S 1 RSh − I S 2 RSh − W [ ] uT
uT
(III-47)
Avec
0,0020
Expérimentale
0,0015 Simulation
0,0010
I (A)
0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
Figure III.20 Les effets de facteurs d’idéalité sur la caractéristique I-V (n 1 =1, n2 = 1.9)
78
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
0,0020
EXpérimentale
Simulation
0,0015
0,0010
I (A)
0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
Figure III.21 Les effets de facteurs d’idéalité sur la caractéristique I-V (n 1 =1, n2 = 1.2)
0,0020
Expérimentale
Simulation
0,0015
0,0010
I (A)
0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
Figure III.22 Les effets de facteurs d’idéalité sur la caractéristique I-V (n 1 =1.4, n2 = 1)
0,0020
experimentale
0,0015 simulation
0,0010
I (A)
0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
79
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
Dans le modèle à deux diodes nous remarquons aussi que la résistance serie R s
influe de la même façon sur la caractéristique courant-tension I-V pour le modèle à
une diode. La résistance série R s agit sur la pente de la courbe de caractérisation
courant-tension d’une cellule solaire.
0,0020
RS=130Ω
RS=60Ω
0,0015 Rs=1OOΩ
Rs=200Ω
0,0010
I (A)
0,0005
0,0000
-0,0005
-0,0010
-0,4 -0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6
V (V)
Figure III.24 l’influence de résistance série R s sur la caractéristique I(V) de modèle à deux diodes.
80
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
0,0020
Expérimentale
Simulation
0,0015
0,0010
Modèle à deux diodes
0,0005
I(A)
0,0000
-0,0005
-0,0010
81
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
0,0020 0,0020
Expérimentale Expérimentale
Simulation Simulation
0,0015 0,0015
0,0010 0,0010
Modèle à deux diodes
0,0005
Modèle à une diode
I (A)
I(A)
0,0005
0,0000 0,0000
-0,0005 -0,0005
-0,0010 -0,0010
-0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 -0,2 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
V (V) V (V)
Figure III.26 Comparaison entre deux modèles a gauche (modèle deux diodes) à droite modèle à une
diode
82
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
VIII.CONCLUSION
83
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
REFERENCE
[1]: A.R.Frederickson and P.Rabkin, Simple modèle for carrier densities in the
Depletion IEEE Transactions on Electron Devices, Vol.40, No.5, May 1993.
84
CHAPITRE III MODELISATION ELECTRIQUE DES CELLULES SOLAIRES ORGANIQUES
[15]: A.Ortiz-Conde, F.J.Garcia Sanchez and J.Muci, New method to extract the
model parameters of solar cells from the explicit analytic solutions of their
illuminated I-V characteristics solar Energy materials and solar cells, 90, 352-
361,2006.
[17]: Amit Jain, Avinasci Kapoor, Solar Energy Materials & Solar Cells 85, 391-
396, 2005.
85
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
A cet effet, nous avons utilisé des programmes de modélisations qui utilisent un
logiciel de calcul « Mathematica 5 », comme un outil de simulation.
Le premier modèle utilisé se compose d’une seule diode en série avec une
résistance R s et en parallèle avec une résistance parallèle R sh . Avec ce modèle on
arrive à des valeurs de résistance série environ 159Ω et du facteur d’idéalité égale à
2. Ces valeurs seront corrigées avec le deuxième modèle qui propose une deuxième
diode en parallèle avec la première. En effet avec cette dernière simulation on arrive à
des valeurs satisfaisantes de R s et n.
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Résumé
Dans ce travail on présente la modélisation électrique des couches organiques
d’une cellule solaire de type (TCO/Au/CuPc/C60/Alq3/Al), on utilise le programme
de Mathematica 5, pour simuler les deux modèles (une diode et deux diodes en
parallèle). Les résultats obtenus seront confrontés avec des données expérimentales la
caractérisation électrique I(V) a donné des paramètres tel que le facteur d’idéalité n, la
résistance parallèle Rsh, la résistance série Rs, le photocourant Iph, le courant de
saturation Is. Notre travail consiste à étudier l’effet de chaque paramètre de manière
indépendant sur la caractéristique courant-tension I(V) du notre cellule solaire
organique vu que l’étude initiale et d’extraire ces paramètres à partir des données I(V)
expérimentaux, et corriger la valeur de facteur d’idéalité n puis faire une comparaison
entre les deux modèles.
Enfin dans le chapitre trois, c’est la partie la plus importante de notre travail,
on détaillera la caractéristiques I-V des cellules solaires de type
(TCO /Au/CuPc/C 60 /Alq3), on modélisera les courants pour les différents
paramètres physiques telle que les résistances série et parallèle, le facteur
d’idéalité et les courants de saturation, par deux modèles de circuits électriques
équivalents, à une diode et à deux diodes.
Nous terminons par une conclusion qui résume le résultat de deux modèles de
circuit équivalent d’une cellule solaire organique.
Enfin dans le chapitre trois, c’est la partie la plus importante de notre travail,
on détaillera la caractéristiques I-V des cellules solaires de type
(TCO /Au/CuPc/C60/Alq3), on modélisera les courants pour les différents
paramètres physiques telle que les résistances série et parallèle, le facteur
d’idéalité et les courants de saturation, par deux modèles de circuits électriques
équivalents, à une diode et à deux diodes.
Nous terminons par une conclusion qui résume le résultat de deux modèles de
circuit équivalent d’une cellule solaire organique.
Mots clé :