Memoir Final

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI D’OUM EL BOUAGHI
FACULTE DES SCIENCES ET SCIENCES APPLIQUEES
DEPARTEMENT : GENIE ELECTRIQUE
FILIERE : GENIE ELECTRIQUE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

En vue de l’obtention du
DIPLÔME DE MASTER
Spécialité : Informatique Industrielle
Thème :
Commande MPPT d’un convertisseur buck-boost
Par arduino
Mémoire de fin d’étude soutenu publiquement à Oum El Bouaghi

Le : …..Juin 2017
Encadreur : Présenté par :
Zaamta souad Bouhamed amira
Promotion : 2016/2017
Liste de symboles
(ࢎ) : Constante de Planck (6.62.10-34 j.s).
(۳܏): Energie de la bande interdite (eV).
2
(ࡿ): Surface du module photovoltaïque (m ).
(ࡱ) : Eclairement (W/m2).
(۷‫ ) ܐܘ‬: Le photo-courant (A).
(‫ܫ‬௦௔௧) : Courant de saturation (A).
(‫)ܘ܀‬: Résistances parallèle shunt. (Ω)
(‫ )܁܀‬: Résistance série (Ω).
(‫)܋܂‬: Température de jonction (°K).
(۵): L’éclairement de référence (1000 W/m2).
(ܶ௥௘௙ ):La température de référence (298 °K).
(હ): Le coefficient de courant en fonction de température (A/°C).
(Icc ): Le courant de court-circuit (A).
(Vco ): La tension de circuit ouvert (V).
(FF =: Fateur de forme.
(Ns ): Nombre de modules dans le panneau en série.
(Np ): Nombre de modules dans le panneau en parallèle.
(Pmax : La puissance maximale produite PV (W).
(Vmax : Tension qui correspond à la puissance maximale (V).
(Imax: Courant qui correspond à la puissance maximale (A).
(Vopt ): Tension optimale (V).
(Iopt ): Courant optimum (A).
(Vco) : Tension à circuit ouvert (V).
(Icc): Courant de court-circuit (A)
(K ): coefficient de Boltzman (1.38.10-23 J / K)
(Tamb) : Température ambiante (C°)
(Tc) : Température de la cellule (C°)
Abréviation utilisées
PV: Photovoltaïque.
GPV: Générateur Photovoltaïque.
FF: Facteur de forme.
MPPT: Maximum Power Point Tracking.
P&O: Perturbation et Observation.
DC: Courant Continu (Direct Current).
AC: Courant Alternatif (Alternative Current).
REMERCEMENT
Je remercie en premier lieu Dieu qui m’a donné ce bien là et
pour que je vie ce jour et la force et la patience pour terminer ce
travail.
Je tiens particulièrement à remercier vivement mon
encadreur Mme Souad .Zaamta d’avoir accepté d’encadrer et diriger
ce travail. Je le remercie pour son aide, pour ses précieux conseils.
Je remercie monsieur le président de jury, ainsi que les membres
de jury d’avoir accepté de juger ce travail.
Je remercie mes parents, mes collègues, ma tante , et mes amies
pour leurs encouragements.
Je remercie toutes personnes que je n'ai pas citée et qui ont de près
ou de loin contribué, chacune à sa manière, à l'accomplissement de ce
mémoire.
Sommaire
Introduction générale ………………….……………………………………..…....1
Chapitre 1 : Généralité sur les générateurs photovoltaïques

I.1. Introduction…………….……………………………………………………………………….3
I.2. L’effet photovoltaïque ………………………………………………………………………....3
I.3. La cellule photovoltaïque……………….………………………………………………………3
I.3.1. Caractéristiques électriques d’une cellule photovoltaïque ……………………...……………4
I.3.2. Paramètres d’une cellule photovoltaïque …………………………………………………….5
I.4. Générateur photovoltaïque et ses performances ……………………………………………….7
I.4.1. Caractéristique Courant-Tension d’un Générateur photovoltaïque……………….…………8
I.4.2. Influence de l’éclairement et la température sur les courbes I=f(V) et P=f(V)…………..…….9
1.4.3 Regroupement des cellules photovoltaïques en série ……………………………………….10
I.4.4. Influence de l’association parallèle des cellules PV ……………………………………….11
I.5 Les applications de l'énergie photovoltaïque ……………………………………………....….12
I.5.1 Les applications autonomes ………………………………………………………..………..12

I.5.2 Les applications non autonomes.…………………………………………………...………..13
I.6 Avantages et inconvénients d’une installation PV ………………………………….…..…….13
I.7. Conclusion…………………………………………………………………………...………..14
Chapitre 2 : Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT par arduino
II.1Introduction ……………...………………………………………………………............…..17
II.2. Connexion directe (source charge)……………………………………………………...……17

II.3. Étage d’adaptation entre un Générateur PV et une Charge……………………………...…...18
II.4. Convertisseurs DC-DC ………………………………...……………………...……………..19
II.4.1 Convertisseur buck …………………………………...……………………………..……...20
II.4.2 Le convertisseur boost …………………………………………………..…………...……..23
II.4.3 Le convertisseur Buck-Boost ………………………………………….………..………….26
II.4.4 Le convertisseur Buck-Boost non inverseur………..…………………………….…………29

II.5. Fonctionnement d’un générateur PV (GPV) à sa Puissance Maximale……………...…..…30
II.5.1. Principe…………………………………………………………………………….…...….30
II.6 commande MPPT………………………………………..……………………….………...…32
II.6.1 Commande « Perturb and Observe (P&O) » ………………………………………...……..33
II.6.2 Algorithm…………………………………………………………………….…………….34
II .7 Description du module arduino…………………………………………………....…………36
II.8 Les gammes de la carte Arduino…………….………………………………….…………….36

II .9 La carte Arduino Uno…………………………………………………………..…………….37
II 9.1 Définition………………………………………………………………..……….……….…37
II.9.3 La constitution de la carte Arduino UNO …………………………………..…………..…..37
II 9.3.1 Partie matériel ………………………………………………………...…...………..…….37
II 9.3.1.a Le Microcontrôleur ATMega328……………………………….…….…………..…… 37
II 9.3.1.b Les sources de l'alimentation de la carte ………….……….……………….……..……38
II 9.3.1.c les Entrées /Sorties…………………………………………………...………….………38
II 9.3.1.d Les ports de communications………………………………………..………………….39
II.10 Conclusion………………………………………………………………...…………………40
Chapitre 3 : simulations et réalisation

III.1 Introduction………………………………………………………………………………. 42
III.2 Étapes de la réalisation………………………………………………………………………42
III. 3 Schéma synoptique…………………………………………………………………………..42
III.3.1 Dimensionnement de l’unité d’alimentation……………………………………………… 43
III.3.2 Dimensionnement de l’unité de commande et simulation…………………………………43
III.3 .3 Dimensionnement de l’unité de puissance et simulation………………………………… 44
III .3.4 simulation du système complet sous Proteus ……………………………………………..47
III. 4 Réalisation du dispositif expérimental ……………………………………………………..48

III.5 L’interface logicielle ………………………………………………………………………..50
III.6 Réalisation du dispositif expérimental sur plaque imprimée………………….…………….51
III.7 Montage du système complet………………………………………………………………..51
III.11 Test et Résultat……………………………………………………………………………..52
III.12 Conclusion………………………………………………………………………………….55
Conclusion générale…………………………………………………………………….…………56
Bibliographie ……………………………………………………………………………..……….57
Liste des figures
Figure (1.1): Coupe transversale d’une cellule PV……………………………………….…….….4
Figure (1.2) :Schéma équivalent électrique de la cellule PV…………………………….…...……5
Figure (1.3 ): une cellule, un module et un générateur photovoltaïque……………………….…….8
Figure (1.4) : Caractéristique ܲ = ݂(ܸ) ݁‫ )ܸ(݂ = ܫ ݐ‬d’un module photovoltaïque et zones de

fonctionnement……………………………………………………………………………………….………..8
Figure (I.5) : L’influence de l’éclairement sur la caractéristique P=f(V), et I=f((V))………………9
Figure (I.6) : L’influence de la température sur les caractéristiques I=f(V) et P=f(V)……….……10
Figure( 1.7) : Caractéristique de nombre des modules en série………………………………….…..11
Figure (1.8) : Caractéristique de nombre des modules en parallèles…………………………….….11
Figure (1.9) : Caractéristique de nombre des modules en série et en parallèles………………….12
Figure (1.10) :Exemple de la structure d’un système PV autonome……………………………..…..13
Figure (1.11):Exemple de la structure d’un système PV connecte au réseau…………………...…..13
Figure (2. 1): Connexion directe GPV-Charge par le biais d’une diode anti-retour…………..…..17
Figure (2.2): Points de fonctionnement d’un GPV en fonction de la charge en connexion directe18
Figure (2. 3): Connexion d’un GPV à une charge a travers un étage d’adaptation…………….....19
Figure 2.4) : Convertisseur DC/DC……………………………………………………………………….19
Figure 2.5: schéma de principe du Convertisseur buck………………………………………………..20
Figure 2.6 (a) : Topologies du Convertisseur buck Interrupteur fermé ‫=ܦ‬1……………………20.
Figure 2.6 (b) : Topologies du Convertisseur Interrupteur ouvert ‫=ܦ‬0………….………………20
Figure (2.7) : courant à travers l’inductance………………………………………………………...…22
Figure( 2.8) : charge et décharge du condensateur……………………………………………...……23
Figure (2.9) : le courant à travers la capacité…………………………………………………………..23
Figure (2.10) : schéma de principe du Convertisseur boost …………………………………….…....24
Figure 2.11(a) : Topologies du Convertisseur boost, Interrupteur position ‫=ܦ‬1……………..…24
Figure 2.11(b) : Topologies du convertisseur boost, Interrupteur position ‫=ܦ‬0……………..….24
Figure 2.12) : schéma de principe du Convertisseur Buck-Boost…………………………………...26
Figure 2.13 (a) : Topologies du Convertisseur Buck-Boost, (a) Interrupteur position ‫=ܦ‬1…....26
Figure 2.13(b) : Topologies du Convertisseur Buck-Boost, (b) Interrupteur position ‫=ܦ‬0….....26
Figure (2.14) : courant à travers l’inductance……………………………………………….……..….28

Figure( 2.15): Courant à travers le condensateur…………………………………………………..…29
Figure( 2.16 ): Schéma de principe du convertisseur non inverseur Buck/Boost………………...29

Figure( 2.17): Chaîne élémentaire de conversion photovoltaïque……………………………….31
Figure (2. 18): Recherche et recouvrement du Point de Puissance Maximale………………...…32
Figure (2. 19): Caractéristique PPV f( VPV) d’un panneau solaire…………………………..…33
Figure (2. 20 ): Algorithme type de la méthode P&O……………………………………………….…34.

Figure (2. 21) : Chemin de point de fonctionnement : (a) Avec petite changement D’éclairement
(b) avec changement brutal d’éclairement………………………………………………………………35
Figure (2.21) : exemple de Schéma électronique – carte Arduino [13]……………….………....36
Figure( 3.1): schéma synoptique du montage à realiser………………………………………….42
Figure (3.2) : Schéma électrique du circuit d’alimentation 5V et 12V…………………………..43
Figure (3.3 ): Capteur de courant ACS712……………………………………………………………..43
Figure (3.4) : circuit électrique de l’unité de commande du convertisseur DC/DC……………..44
Figure (3.5) : les signaux de commande du convertisseur DC/DC……………………………….44
Figure (3.6) : brochage d’IR2113………………………………………………………………….45
Figure (3.7) : brochage d’IR2113 sous ISIS……………………………………………………………45

Figure (3.8) : simulation du convertisseur buck-boost sous Proteus……………………………...46
Figure 3. 9(a) :pour (‫ < ܦ‬0.5) ………………………………………………………………….46
Figure 3.9(b ): ‫ = ܦ( ݎݑ݋݌‬0.5) … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ….46
Figure 3.9(c) : Pour (‫ > ܦ‬0.5) … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ….47
Figure 3.10 : vérification de la commande (P&O) sur le Proteus……………………………….47

Figure (3.11) : Schéma du système photovoltaïque complet sous Proteus……………………….48
Figure (3.12) : GPV CO3208-1A………………………………………………………………………….48
Figure (3.13) : relevé expérimental des deux caractéristiques ‫ )ܸ(݂ = ܫ‬et ܲ = ݂(ܸ) du GPV ….48
Figure (3.14) : Vue de l’interface Arduino…………………….………………………………….50
Figure (3.15) : compilation en code hex…………………………………………………………..50
Figure (3.16) : face implantation des composants (carte de commande)…………………………51
Figure (3.17): circuit imprimé du prototype finale………………………………………………..51

Figure ( 3.18) : Montage du système complet…………………………………………………….52
List des tableaux
Tableau 3-1 résulta de premier test………………………………………………………….….. 52
Tableau 3-2 résulta de deuxième test …………………………………………………………….52
Tableau 3-3 : résultats de MPPT pour ܴ = 77Ω ………………..……………………...…….53
Tableau 3-4 : résulta de résultats de MPPT pour ܴ = 150Ω ………………………….……..54

La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. Les
besoins énergétiques des sociétés industrialisées ainsi que les pays en voie de développement
ne cessent de se multiplier. Cette production a triplé depuis les années 60 à nos jours. La
totalité de production mondiale d’énergie provient de sources fossiles.
La consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz à effet de serre et
donc une augmentation de la pollution. En plus la consommation excessive de stock de
ressources naturelles réduit les réserves de ce type d’énergie de façon dangereuse pour les
générations futures.
Les énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, l’énergie
biomasse et l’énergie hydroélectrique, sont des solutions prometteuses pour concurrencer les
sources d’énergies de masse telle que l’énergie fossile et nucléaire.
Le rayonnement solaire est repartie sur toute la surface de la terre, sa densité n'est pas
grande et ne cause aucun conflit entre les pays contrairement au pétrole. Les systèmes
photovoltaïques semblent bien s’imposer comme moyen de conversion de l’énergie solaire en
énergie électrique. Un tel système se compose d'un champ de modules et d'un ensemble de
composants qui adaptent l'électricité produite par les modules aux spécifications des
récepteurs.
Le problème du couplage parfait entre un générateur photovoltaïque et une charge de

type continue n’est pas encore réellement résolu. Un des inconvénients qui existe dans ce
type de couplage est le problème du transfert de la puissance maximale du générateur
photovoltaïque (GPV) à la charge qui souffre souvent d’une mauvaise adaptation .le point de
fonctionnement qui dépend directement de la charge est alors parfois très éloigné du point de
puissance maximale(PPM). Afin d’extraire en chaque instant le maximum de puissance
disponible aux bornes du GPV, nous introduisons un étage d’adaptation entre le générateur et
la charge pour coupler les deux éléments le plus parfaitement possible.
1
Pour la conversion de puissance, il est essentiel que le rendement soit maintenu élevé
pour éviter la dissipation de la puissance et pour éviter les échauffements excessifs dans les
composants électroniques. Pour cette raison toute la conversion de puissance échangée doit
être réalisée autour des composants de stockage d'énergie (inductance et condensateurs) et les
commutateurs. Les commutateurs de puissance utilisés dépendent du niveau de la puissance à
convertir ou à commander. Les MOSFETS (transistors à effet de champ d'oxyde de métal)
sont habituellement utilisés à la puissance relativement basse (quelques kW) et les IGBTS
(transistors bipolaires à gâchette isolée) à des puissances plus élevées. Les thyristors ont été
généralement utilisés et acceptés dans les plus hauts niveaux de puissance [2].
La littérature propose une grande quantité de solutions sur l’algorithme de contrôle qui
effectue une recherche de point de puissance maximale lorsque le GPV est couplé à une
charge à travers un convertisseur statique.
L’objectif de ce travail est l’étude et la réalisation d’un convertisseur buck-boost

commandé par Arduino uno et destiné pour une application photovoltaïque.
Ce convertisseur qui est commandé par une commande MPPT « perturbation et

observation P&O » doit assurer la poursuite de la puissance maximale fournie par le
générateur PV. Donc, notre mémoire est présenté en trois chapitres :
Dans le premier chapitre, on a présenté des généralités sur les générateurs

photovoltaïques, principe de l’effet photovoltaïque, la cellule PV et ses paramètres. ,
les générateurs PV et leurs performances.
Dans le deuxième chapitre, on a étudie quelques types des convertisseurs DC-DC,
utilisés dans les systèmes photovoltaïques. on a décrit aussi la commande MPPT
choisis pour commander notre convertisseur DC-DC . on a aussi donné une étude
approfondie sur les carte d’interface Arduino-uno, sa construction son
environnement de programmation et son principe de fonctionnement afin de
simplifier son utilisation. L’arduino mesure la tension et le courant du générateur pour
calculer la puissance fournie, puis fait varier le signal de commande MLI afin de
maximiser la puissance délivrée par le panneau solaire à la charge
Dans le chapitre trois, nous avons présenté les différentes étapes et la méthodologie
suivie pour simuler et réaliser notre prototype.
A la fin, on termine ce mémoire par une conclusion générale qui résumera l’intérêt de
notre étude.
2
Chapitre I :
Généralité sur les générateurs photovoltaïques

Premier chapitre : Généralité sur les générateurs photovoltaïques
I.1. Introduction :
L’Algérie avec sa situation géographique, occupe une position privilégiée dans

l’exploitation d’énergie solaire avec une durée d’ensoleillement qui varie de 2650 heures /an dans
le nord a 3500 heures/an dans le sud, l’une des plus élevées au monde. Elle reçoit le maximum
d’énergie lors du solstice d’été (21 ou 22 juin) et le minimum lors du solstice d’hivers (21 ou 22
décembre
Les systèmes photovoltaïques offrent aux consommateurs l’aptitude de produire de

l’électricité d’une façon propre, silencieuse et fiable. Ces systèmes sont constitues de cellules
photovoltaïques qui permettent de convertir directement l’énergie lumineuse en énergie électrique.
Pour comprendre le fonctionnement de cette énergie et en optimiser son utilisation, nous
effectuons dans ce chapitre un bref rappel sur l’effet photovoltaïque et son principe, les
caractéristiques d’une cellule photovoltaïque et ses performances ainsi celles d’un générateur
solaire photovoltaïque GPV et leurs domaines d’applications.
I.2. L’effet photovoltaïque :

Découvert en 1839 par le physicien français Antoine. Becquerel, qui se demandait
pourquoi certains matériaux faisaient des étincelles lorsqu'ils étaient exposés à la lumière. L’effet
photovoltaïque correspond à l’apparition d’une différence de potentiel entre les deux côtés d’une
jonction semi-conductrice sous l’action d’une radiation lumineuse. Il resta longtemps considéré
comme une curiosité scientifique.
L'énergie photovoltaïque eut un regain d'intérêt dans les années 1950 lors des
premiers lancements spatiaux de satellites puis lors des missions lunaires. Les crises économiques
des années 1970 (flambée des prix du pétrole, 1973) puis les accidents de centrales nucléaires tels
ceux de Three Mile Island (USA, 1979) ou de Tchernobyl (URSS, 1986) renforcèrent l'intérêt du
grand public envers les énergies renouvelables, en particulier l’énergie photovoltaïque qui
s'impose comme une des sources d'énergies renouvelables les plus prometteuses. [1]
I.3. La cellule photovoltaïque :
Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet
photovoltaïque qui consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de cette cellule est
exposée à la lumière. La tension générée peut varier entre 0.3V et 0.7V en fonction du matériau
3
utilisé et de sa disposition ainsi que de la température de la cellule et du vieillissement de la
cellule. La figure (I.1) illustre une cellule PV typique où sa constitution est détaillée.
Figure (I.1): Coupe transversale d’une cellule PV
Une cellule PV est réalisée à partir de deux couches de silicium, une dopée P (dopée au
bore) et l’autre dopée N (dopée au phosphore) créant ainsi une jonction PN avec une barrière de
potentiel. Lorsque les photons sont absorbés par le semi-conducteur, ils transmettent leur énergie
aux atomes de la jonction PN de telle sorte que les électrons de ces atomes se libèrent et créent des
électrons (charges N) et des trous (charges P). Ceci crée alors une différence de potentiel entre les
deux couches. Cette différence de potentiel est mesurable entre les connexions des bornes
positives et négatives de la cellule. A travers une charge continue, on peut en plus récolter des
porteurs. La tension maximale de la cellule est d’environ 0.6 V pour un courant nul. Cette tension
est nommée tension de circuit ouvert (VOC). Le courant maximal se produit lorsque les bornes de
la cellule sont court-circuitées, il est appelé courant de cour -circuit (ICC) et dépend fortement du
niveau d’éclairement.[2]
I.3.1. Caractéristiques électriques d’une cellule photovoltaïque
La figure (I.2) présente le schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque sous

éclairement. Il correspond à un générateur de courant Iph monté en parallèle avec une diode. Deux
résistances parasites sont introduites dans ce schéma.
Figure (I.2) : Schéma équivalent électrique de la cellule PV
4
Le modèle mathématique pour la caractéristique courant-tension d’une cellule PV est donné

par [2,3]:
௏ುೇ ାோೄ೐ೝ ∗ூುೇ ௏ುೇ ାோೄ೐ೝ ∗ூುೇ
‫ܫ‬௉௏ = ‫ܫ‬௣௛ − ‫ܫ‬௦௔௧ ቂ݁‫ ݌ݔ‬ቀ‫ݍ‬. ௡௄்
ቁ− 1ቃ − ோೞ೓ೠ
…………………………………….(1.1)
Où KT représentant le potentiel thermodynamique,
ࡵ࢙ࢇ࢚ le courant de saturation (A),
K la constante de Boltzmann (1,381 10-23 J/K),
T la température effective des cellules (°K),
n le facteur de non idéalité de la jonction,
IPV le courant fourni par la cellule lorsqu'elle fonctionne en générateur (A),
VPV la tension aux bornes de la cellule (V),
Iph le photo_courant de la cellule dépendant de l'éclairement et de la température (ou bien
courant de court circuit) (A),
Rshu la résistance shunt caractérisant les courants de fuite de la jonction (Ω),
RSer la résistance série représentant les diverses résistances de contacts et de connexions (Ω).
I.3.2. Paramètres d’une cellule photovoltaïque
Ces paramètres peuvent être déterminés à partir des courbes courant-tension, ou de

l’équation caractéristique. Les plus usuels sont les suivantes:
a. Courant de court-circuit (Isc)

C’est le courant pour lequel la tension aux bornes de la cellule ou du générateur PV est nulle.
Dans le cas idéal (Rser nulle et Rshu infinie), ce courant se confond avec le photo-courant Iph dans le
cas contraire, en annulant la tension V dans l’équation (1.1), on obtient:

ೃ ಺
௤ቀ ೞ೐ೝ ೎೎ ቁ ூ೎೎ ோೞ೐ೝ
‫ܫ‬௦௖ = ‫ܫ‬௣௛ − ‫ܫ‬௦௔௧ ൬݁ ೙಼೅ − 1൰ − ………………………………………………………(1.2)
ோೞ೓ೠ
Pour la plupart des cellules (dont la résistance série est faible), on peut négliger le terme
ೃ ಺
௤ቀ ೞ೐ೝ ೎೎ ቁ
‫ܫ‬௦௔௧ ൬݁ ೙಼೅ − 1൰ Devant Iph. , or L’expression approchée du courant de court-circuit est alors:
ூ೛೓
‫ܫ‬௦௖ = ೃ ………………………………………………………………………(1.3)
ଵା ೞ೐ೝ
ೃೞ೓ೠ
5
Quantitativement, il a la plus grande valeur du courant généré par la cellule Iph.
b. Tension de circuit-ouvert (Vco)
C’est la tension Vco pour laquelle le courant débité par le générateur photovoltaïque est nul et la
tension aux bornes de la cellule est maximale.

௏ ௏
0 = ‫ܫ‬௦௖ − ‫ܫ‬௦௔௧ ቂ݁‫ ݌ݔ‬ቀ‫ݍ‬. ௡௄்
ುೇ
ቁ − 1ቃ − ோ ುೇ ………………………………………………………………. (1.4)
ೞ೓ೠ
Dans le cas idéal, (Rser nulle et Rshu infinie ), sa valeur est légèrement inférieur à :
ூುೇ
ܸ௖௢ = ்ܸ ݈݊ ቀ + 1ቁ…………………………………………………………………………………..(1.5)
ூೞೌ೟
Où
௡௞௧
்ܸ = ……………………………………………………………………………………..….(1.6)
௤
c. Rendement énergétique
C’est le rapport entre la puissance électrique maximale fournie par la cellule Pmax(Iopt,Vopt ) et la
puissance solaire incidente. Il est donné par :

௉೘ೌೣ ூ೚೛೟ ௏೚೛೟
ߟ= = ……………………………………………………………………………………….(1.7)
௉೔೙೎ ா.ௌ
Avec Pinc est égale au produit de l’éclairement et de la surface totale des photopiles. Ce paramètre
reflète la qualité de conversion de l’énergie solaire en énergie électrique.
d. Facteur de forme
On appelle facteur de forme FF, dit aussi facteur de courbe ou facteur de remplissage (fill
factor), le rapport entre la valeur maximale de la puissance pouvant être extraite PMPP de la
photopile sous les conditions de mesures standardisées, et le produit ‫ܫ‬௦௖ . ܸ௢௖ . (c'est-à-dire la
puissance maximale d’une cellule idéale). Le facteur de forme indique la qualité de la cellule ;
plus il s’approche de l’unité plus la cellule est performante, Il est de l’ordre de 0.7 pour les cellules
performantes ; et diminue avec la température. Il traduit l’influence des pertes par les deux
résistances parasites Rser et Rshu . il est défini par :
௏ಾುು .ூಾುು
‫= ܨܨ‬ …………………………………………………………………………………….….(1.8)
௏ ೚೎ .ூೞ೎
I.4. Générateur photovoltaïque et ses performances :
Le générateur photovoltaïque est un ensemble d’équipements mis en place pour exploiter

l’énergie photovoltaïque afin de satisfaire les besoins en charge. En fonction de la puissance
6
désirée, les modules peuvent être assemblés en panneaux pour constituer un "champ
photovoltaïque". Relié au récepteur sans autre élément, le panneau solaire fonctionne "au fil du
soleil", c'est-à-dire que la puissance électrique fournie au récepteur est fonction de la puissance
d'ensoleillement. Elle est donc à son maximum lorsque le soleil est au zénith et nulle la nuit.
Mais, très souvent, les besoins en électricité ne correspondent pas aux heures
d'ensoleillement et nécessitent une intensité régulière (éclairage ou alimentation de réfrigérateurs,
par exemple). On équipe alors le système de batteries d'accumulateurs qui permettent de stocker
l'électricité et de la restituer en temps voulu [4].
Pour un certain nombre d'applications, le courant continu produit, par le générateur

photovoltaïque, est convertit à l'aide d'un onduleur en courant alternatif.
Un module photovoltaïque est constitué d’un ensemble de cellules photovoltaïques

élémentaires montées en série et/ou en parallèle afin d’obtenir des caractéristiques électriques
désirées tels que: la puissance, le courant de court-circuit Icc ou la tension en circuit ouvert Vco.
Un générateur photovoltaïque est constitué d’un ou plusieurs modules PV en série et / ou

en parallèle pour obtenir une puissance, un Icc et un Vco désirés [4].
Figure( 1.3) : une cellule, un module et un générateur photovoltaïque
I.4.1. Caractéristique Courant-Tension d’un Générateur photovoltaïque
La figure (I.4) représente la courbe I =f (V) d’un module photovoltaïque typique dans des
conditions constantes d’irradiation et de température. L’irradiation standard adoptée pour mesurer
2
la réponse des modules photovoltaïques est une intensité rayonnante de 1000 W/m et une
0
température de 25 C.
7
caractéristique P=f(V) caractéristique I=f(V)

70 4.5
4
60 zone(1)
3.5 zone(3)
50
3
puissance(W)
Courant (A)
40 2.5
30 2
1.5
20
1 zone(2)
10
0.5
0 0
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
tension (V) Tension (V)
Figure (1.4) : Caractéristique ܲ = ݂(ܸ) ݁‫ )ܸ(݂ = ܫ ݐ‬d’un module photovoltaïque et zones de

fonctionnement
Il est difficile de donner un caractère source de courant ou de tension à un module

photovoltaïque sur toute l’étendue de la caractéristique courant-tension. Car le fonctionnement du
module est caractérisé essentiellement par trois zones:
• Zone 1 : Le courant ‫ ܫ‬est donné presque constant le module se comporte comme un

générateur de courant (pratiquement constant de valeur voisine de ‫ܫ‬௦௖ ). Le fonctionnement
du module dans cette zone est caractérisé par : des faibles puissances, des courants élevés
et des petites tensions.
• Zone 2 : Région correspondante aux valeurs élevées de ܴௌ௛ . le module se comporte

comme un générateur de tension en circuit ouvert ܸ௢௖ . Le fonctionnement du module dans
cette zone est caractérisé par : des faibles puissances, des petits courants et des tensions
élevées.
• Zone 3 : elle correspondant au coude de la caractéristique, c’est la région intermédiaire

entre les deux zones précédentes, elle représente la région préférée pour le fonctionnement
du générateur où le point optimal (caractérisé par une puissance maximale) peut être
déterminé.
Il est donc intéressant de se placer sur ce point pour tirer le maximum d’énergie et ainsi
exploiter au mieux la puissance crête installée.
I.4.2. Influence de l’éclairement et la température sur les courbes I=f(V) et

P=f(V)
La figure (I.5) illustre l’influence de la variation de l’éclairement (à une température
constante 25°C) sur la caractéristique I=f(V) et P=f(V),
8

70 4.5
4 1000W/m2
60
3.5
50 800W /m2
puissance(W) 1000W /m2 3
ourant (A)
40 2.5 600W /m2
800W/m2
C
30
600W/m2 400W /m2
1.5
20
400W/m2
1
200W /m2
10
200W /m2 0.5
0 0
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
Figure (1.5) : L’influence de l’éclairement sur la caractéristique P=f(V), et I=f(V))
On constate que le courant subit une variation importante, par contre la tension varie légèrement.
Car le courant de court circuit est une fonction linéaire de l’éclairement alors que la tension de
circuit ouvert est une fonction logarithmique [2, 3, 5, 6].
La figure (I.6) montre l’influence de la température (à un éclairement constant) sur la

caractéristique I=f(V) et P=f(V). Le courant dépend de la température puisque le courant
augmente légèrement au fur et à mesure que la température augmente, mais la température influe
négativement sur la tension de circuit ouvre. Quand la température augmente la tension de circuit
ouvert diminue. Par conséquent la puissance maximale du générateur subit une diminution [3].

70 4.5
4
60
0°C
3.5
0°C 25°C
50 50°C
25°C 75°C
3
50°C
puissance(W)
Courant (A)
40 2.5
75°C
30 2
1.5
20
1
10
0.5
0 0
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
Figure (1.6) : L’influence de la température sur les caractéristiques I=f(V) et P=f(V)
1.4.3 Regroupement des cellules photovoltaïques en série :

9
La cellule individuelle, unité de base d'un système photovoltaïque, ne produit qu'une très
faible puissance électrique, typiquement de 0.5 W avec une tension de moins d'un volt.
Une association de Ns cellule en série figure (1.7) permet d'augmenter la tension. Les
cellules sont alors traversées par le même courant et la caractéristique résultant du groupement
série est obtenues par addition des tensions élémentaires de chaque cellule.
Les équations suivantes résument les caractéristiques électriques d'une association série de Ns
cellules [7].
ܸ௢௖ேௌ = ܰ‫ݏ‬. ܸ௢௖ ………………………………………...……………………………... (1.9)
‫ܫ‬௦௖ேௌ = ‫ܫ‬௦௖ ………………………………………….…………………………….. (1.10)
ܸ௢௖ேௌ : La somme des tensions en circuit ouvert de Ns cellules en série.
‫ܫ‬௦௖ேௌ : Le courant de court-circuit de Ns cellules en série.
Figure (1.7) : Caractéristique de nombre des modules en série
I.4.4. Influence de l’association parallèle des cellules PV :
Une association parallèle de (NP) cellule figure (1.8) est possible et permet d'accroitre le
courant de sortie du générateur ainsi créé. Dans un groupement de cellules identiques connectées
en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension et la caractéristique résultante du
groupement est obtenue par addition des courants .
Avec:
‫ܫ‬௦௖ே௉ = ܰ௉ . ‫ܫ‬௦௖ ……………………….. ………………………….…………………… (1.11)
ܸ௢௖ = ܸ௢௖ே௉ ………………………………………………………………………….. (1.12)
‫ܫ‬௦௖ே௉ : La somme des courants de cout circuit de (NP) cellule en parallèle
ܸ௢௖ே௉ : La tension du circuit ouvert de (NP) cellules en parallèle
10
Figure( 1.8 ): Caractéristique de nombre des modules en parallèles
Pour avoir une satisfaction en courant et en tension, on est obligé d’utiliser un groupement mixte ;
les modules peuvent également être connectés en série et en parallèle figure (1.9)
Figure( 1.9) : Caractéristique de nombre des modules en série et en parallèles
ܲ௚௘௡é௥௔௧௘௨௥ = ܰ௠௦ . ܰ஻௉ . ܲ௠௢ௗ௨௟௘ ……………………….………………………………..(1.13)
ܸ௚௘௡é௥௔௧௘௨௥ = ܰ௠௦ . ܸ௠௢ௗ௨௟௘ ………………………….……………………………...(1.14)
‫ܫ‬௚௘௡é௥௔௧௘௨௥ = ܰ஻௉ . ‫ܫ‬௠௢ௗ௨௟௘ ………………………………………………………...(1.15)
ே
ܴ௦ ௚௘௡é௥௔௧௘௨௥ = ܴ௦ ௠௢ௗ௨௟௘ . ே೘ೞ ………………………………...……………………... (1.16)
ಳು
Où
ܰ௠௦ : Nombre des modules associés en série.
11
ܰ஻௉ : Nombre des branches parallèles.
I.5 Les applications de l'énergie photovoltaïque :

En dehors des applications spatiales à l'origine du développement des techniques
photovoltaïques et des applications en électronique (alimentation de calculettes, de montres, etc.),
on trouve deux grandes familles d'applications à savoir :
I.5.1 Les applications autonomes :
Pour l'alimentation de sites isolés du réseau de distribution d'électricité (habitat, relais
hertzien, pompage, balisage en mer, électrification rurale des pays du sud, etc.) ;
Figure (1.10) : Exemple de la structure d’un système PV autonome
I.5.2 Les applications non autonomes :

Il est possible d'utiliser un générateur photovoltaïque de façon non autonome, en le
connectant au réseau public de distribution d'électricité. Nous aurons alors, une petite centrale de
production d'électricité, dont l'énergie sera soit consommée sur place par le propriétaire, soit
revendue sur le réseau. En cas de production excédentaire, le générateur photovoltaïque alimente
le réseau et inversement, le réseau alimente la distribution en cas de déficit ou hors production
solaire. L'ensemble est entièrement automatisé et géré par un ou plusieurs onduleurs.
12
Figure (1.11): Exemple de la structure d’un système PV connecte au réseau

Le système est donc beaucoup plus simple. Il n'y a plus de batterie (c'est le réseau qui joue ce
rôle), il n'y a plus d'armoire de régulation complexe. Ces centrales peuvent être installées sur des
maisons d'habitation individuelles, des bâtiments publics ou privés. Elles peuvent remplacer la
toiture ou être installées en façade.
I.6 Avantages et inconvénients d’une installation PV :

a) Avantages
• d’abord, une haute fiabilité. L’installation ne comporte pas de pièces mobiles qui la
rendent particulièrement appropriée aux régions isolées. C’est la raison de son utilisation
sur les engins spatiaux.
• ensuite, le caractère modulaire des panneaux photovoltaïques permet un montage simple et
adaptable à des besoins énergétiques divers. Les systèmes peuvent être dimensionnés pour
des applications de puissances allant du milliwatt au Mégawatt.
• le coût de fonctionnement est très faible vu les entretiens réduits et il ne nécessite ni
combustible, ni son transport, ni personnel hautement spécialisé.
• la technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le produit
fini est non polluant, silencieux et n’entraîne aucune perturbation du milieu, si ce n’est par
l’occupation de l’espace pour les installations de grandes dimensions.
b) Inconvénients
• la fabrication du module photovoltaïque relève de la haute technologie et requiert des
investissements d’un coût élevé.
• le rendement réel de conversion d’un module est faible, de l’ordre de 10-15 %, avec une
limite théorique pour une cellule de 28%. Les générateurs photovoltaïques ne sont
compétitifs par rapport aux générateurs diesel que pour les faibles demandes d’énergie en
régions isolées.
13
• le faible rendement des panneaux photovoltaïques s’explique par le fonctionnement même

des cellules. Pour arriver à déplacer un électron, il faut que l’énergie du rayonnement soit
au moins égale à 1 eV. Tous les rayons incidents ayant une énergie plus faible ne seront
donc pas transformés en électricité. De même, les rayons lumineux dont l’énergie est
supérieure à 1 eV perdront cette énergie, le reste sera dissipé sous forme de chaleur.
• tributaire des conditions météorologiques.
• lorsque le stockage de l’énergie électrique sous forme chimique (batterie) est nécessaire,
le coût du générateur est accru.
• le stockage de l’énergie électrique pose encore de nombreux problèmes.
I.7. Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons présenté un aperçue sur l'énergie photovoltaïque, le principe de
fonctionnement d'une cellule photovoltaïque, l'exploitation de sa caractéristique courant tension
pour calculer ses différents paramètres physiques.
Nous avons aussi étudie l’effet des changements climatiques sur La caractéristique I=f(V) et
P=f(V) du GPV.
De plus, on a remarqué que le point de fonctionnement dépend de la charge qu’il alimente ( trois
zones de fonctionnement). Or, Afin d’extraire en chaque instant le maximum de puissance
disponible aux bornes du GPV, nous introduisons un étage d’adaptation entre le générateur et la
charge d’où le but de deuxième chapitre.
14
15
Chapitre II :
Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT
par arduino
Chapitre III :
simulations et réalisation
Chapitre deux Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT par arduino
II.1 Introduction :
Le panneau photovoltaïque ne peut pas transférer sa puissance maximale a la charge que
pour certain point de fonctionnement, ces points dépendant à son tour de la nature de la charge et des
conditions climatiques. Pour que le panneau PV fonctionne dans les points de puissance maximale, la
mise en place d’un étage d’adaptation entre la charge et le générateur PV est nécessaire. Cet étage est
constitué d’un convertisseur DC-DC contrôlé par un mécanisme de poursuite du point de puissance
maximale PPM nommé en anglais «Maximum Power Point Tracking ».MPPT
Le suiveur du point de puissance maximale joue un rôle très important pour localiser les
points de fonctionnement optimal du générateur PV quelles que soient les variations d’ensoleillement
et de la température.
Afin de permettre l’adaptation de la puissance, une étude détaillée sur quelques types des
convertisseurs DC-DC ainsi l’introduction de la carte de commande Arduino sont présentées dans ce
chapitre
II.2. Connexion directe (source charge)

Actuellement, il reste encore beaucoup d’applications où une connexion directe entre un GPV
et une charge est effectuée. Ce choix est principalement lié à la simplicité de l’opération et le très
haut degré de fiabilité, dû, fondamentalement, à l’absence de l’électronique, sans parler du faible
coût. Si cette charge était une batterie, lorsque le module n’est pas éclairé, celui-ci pourrait
fonctionner en tant que récepteur, la batterie pourrait donc se décharger sur le générateur PV et en
plus l’endommager irréversiblement, Ainsi, pour éviter cette situation, la connexion doit être assurée
à l’aide d’une diode anti-retour placée entre le GPV et la charge. Cette configuration est illustrée à la
figure (2.1). L’inconvénient de cette configuration est qu’elle n’offre aucun type de limitation et/ou
réglage de la tension de la batterie. Le transfert de Pmax du GPV vers la charge n’est pas non plus
assurer [7].
Figure (2. 1): Connexion directe GPV-Charge par le biais d’une diode anti-retour.
En effet, le point de fonctionnement du GPV résulte de l’intersection entre la caractéristique
= () du GPV et la caractéristique = () de la charge.
17
Nous supposons que la nature de la charge est continue (DC). En effet, une charge de type
alternative n’est pas du tout compatible avec la connexion directe car le GPV fournit un courant
continu. Pour la connexion d’un GPV à une charge alternative, nous avons obligatoirement besoin
d’un étage d’adaptation spécifique de type onduleur.
Trois types de charges DC typiques existent : une charge purement résistive, une charge de
type source de tension et une charge de type source de courant. Sur la figure (2.2), nous avons
représenté les caractéristiques = () et = () d’un GPV ainsi que les caractéristiques
= () des trois types de charges.
Tout d’abord, nous pouvons identifier le point de fonctionnement où la puissance fournie par
le générateur est maximale Pmax pour un courant optimal Iopt et une tension optimale Vopt, point
nommé PPM. Ensuite, nous pouvons trouver le point d’intersection entre les caractéristiques
= () du générateur et celles des trois types de charges :
point A pour une charge résistive,
point B pour une charge de type source de tension,
point C pour une charge en source de courant.
Pour ces trois points, la puissance fournie par le générateur est respectivement PA’, PB' et PC’,
comme l’illustre la figure (2.2) correspondant à des valeurs de puissance inférieures à la puissance
maximale disponible Pmax. Donc, une perte d’une partie de la puissance délivrée aux bornes du
générateur PV implique des pertes de production énergétiques importantes.
Figure (2.2): Points de fonctionnement d’un GPV en fonction de la charge en connexion

directe.
II.3. Étage d’adaptation entre un Générateur PV et une Charge
Comme vu précédemment, un GPV présente des caractéristiques = () non linéaires avec
des PPM. Ces caractéristiques dépendent entre autre du niveau d’éclairement et de la température de
la cellule. De plus, selon les caractéristiques de la charge sur laquelle le GPV débite, nous pouvons
trouver un très fort écart entre la puissance potentielle du générateur et celle réellement transférée à la
charge en mode connexion directe.
18
Afin d’extraire à chaque instant le maximum de puissance disponible aux bornes du GPV et
de la transférer à la charge, la technique utilisée classiquement est d’utiliser un étage d’adaptation
entre le GPV et la charge comme décrit dans la figure (2.3). Cet étage joue le rôle d’interface entre
les deux éléments en assurant à travers une action de contrôle, le transfert du maximum de puissance
fournie par le générateur pour qu’elle soit la plus proche possible de Pmax disponible [2].
Figure (2. 3): Connexion d’un GPV à une charge a travers un étage d’adaptation
L. adaptateur communément utilisé en PV est un convertisseur statique (convertisseur de puissance

(DC/DC converter). Ce convertisseur est choisi en fonction de la charge à alimenter. Il peut être
survolteur , dévolteur ou même dévolteur -survolteur .
II.4. Convertisseurs DC-DC :

La figure 2.4 montre la représentation d’un convertisseur DC/DC, qui peut être utilisé comme
interface entre la source et la charge.
Figure (2.4) : Convertisseur DC/DC

Dans ce qui suit, nous présentons le principe de quelques types de convertisseurs DC/DC
(Buck, Boost et Buck-Boost) utilisés fréquemment dans les systèmes photovoltaïques afin de générer
les tensions et les courants souhaités.
Ce type de convertisseur peut travailler suivant deux modes de fonctionnement dépendant de
sa capacité de stockage d’énergie et de la période de commutation :
Mode continu : dans ce cas, l’énergie emmagasinée dans l’inductance L est transférée partiellement
et donc le courant dans celle-ci ne s’annule pas.
Mode discontinu : dans ce cas, au contraire, l’énergie emmagasinée dans l’inductance L est
transférée totalement et donc le courant dans celle-ci s’annule.
19
Dans notre travail, l’étude de fonctionnement est basée sur le mode de conduction continu, où
le fonctionnement du circuit peut se diviser en deux selon l’intervalle de commutation (TON, TOFF).
II.4.1 Convertisseur buck :

Le convertisseur Buck (dévolteur) peut être souvent trouvé dans la littérature sous le nom
série. La figure (2.5) présente le schéma de principe du convertisseur dévolteur [7]. Son application
typique est de convertir sa tension d’entrée en une tension de sortie inférieure.
Figure( 2.5): schéma de principe du Convertisseur buck

a) Modèle du convertisseur :
Pour obtenir les équations différentielles qui représentent le convertisseur buck, les équations
différentielles du convertisseur sont obtenues en appliquant les lois de Kirchhoff a chacune des
topologies possibles qui résulte d’une position donnée de l’interrupteur [7].
Figure 2.6 (a) : Topologies du Convertisseur Figure 2.6 (b) : Topologies du Convertisseur
buck Interrupteur fermé =1. Interrupteur ouvert =0.
Si on considère que l’interrupteur est dans la position =1 , et appliquant les lois de kirchoff
au circuit en résulte (figure 2.6 (a)), on obtient les équations suivant :

= − .… …………………………………………………………………. (2.1)
A partir de l’équation (2.2)
20
Le courant augmente linéairement avec le temps jusqu’à ce qu’il atteint son maximum.
La relation (2.7) montre que l’ondulation du courant dans le récepteur est d’autant plus faible
que la fréquence de hachage est grande, donc une forte augmentation de cette fréquence nécessiterait
l’emploi des composants à commutation rapide.
Lorsque l’interrupteur est en position =0 (figure 2.6(b)) ce qui nous donne :

=− ………………………………………..………………....………………….. (2.8)
Quand → Le courant à travers l’inductance diminue linéairement de sa valeur maximale à sa

valeur minimale :
A partir des deux équations (2.6) et (2.13) on aura :
Ce qui implique :
21
L’équation (2.15) montre la possibilité de contrôler la tension de sortie moyenne Vout en jouant sur le
rapport cyclique D.
b) Détermination de L, C :
La forme du courant à travers l’inductance est illustrée par la figure (2.4) :
Figure (2.7) : courant à travers l’inductance

Selon la figure (2.7), la conduction continu est limitée par L ,=0 , donc :
Substituant dans (2.7), on trouve :
Alors, le convertisseur fonctionne toujours dans le mode de conduction continue si :
L’ondulation du courant Δ est maximale pour = 0.5 :
Où :

: est la valeur de L à la limite de la conduction continue.
Δ : correspond à l’ondulation du courant pour = 0.5

: correspond à la valeur de l’inductance pour = 0.5
A partir de la figure (2.5) on a :
22
= − …………………………………………………………..……………………(2.21)
Donc, la capacité se charge pour >0 et se décharge pour <0 figure (2.8) :
Figure 2.8 : charge et décharge du condensateur

La valeur moyenne du courant à travers la capacité est nulle, alors sa forme illustrée dans la figure
(2.9) peut nous aider à déterminer Δ0
Figure (2.9) : le courant à travers la capacité

Chaque section de charge ou de décharge qui dure représente la variation de charge Δ figure (2.9):
II.4.2 Le convertisseur boost :
Ce dernier est un convertisseur survolteur, connu aussi sous le nom de « boost » ou hacheur
parallèle ; son schéma de principe de base est celui de la figure (2.10). Son application typique est de
convertir sa tension d’entrée en une tension de sortie supérieure [7].
23
Lorsque l’interrupteur Q est passant la diode est polarisée en inverse. La source E n’est pas
connectée à la charge R (figure 2.11(a)). Lorsque l’interrupteur Q est bloqué, la diode D est
polarisée en direct et conduit. Ce qui connecte la charge R à la source E (figure 2.11(b)).
Figure (2.10) : schéma de principe du Convertisseur boost
Figure 2.11(a) : Topologies du Convertisseur Figure 2.11(b) : Topologies du convertisseur

boost, Interrupteur position =1 boost, Interrupteur position =0.
Lorsque l’interrupteur Q est passant, =1, on obtient la dynamique suivante :
= ………………………………………………………….………... (2.27)

= ………………………………………………………………..….. (2.28)
! "#$%
=− ………………………………………………………………..…. (2.29)
&
A partir de l’équation (2.28)
"'(
() = + * …………………………………………………………………… (2.30)

Le courant augmente linéairement avec le temps jusqu’à ce qu’il atteint son maximum à →
,- = . :
"'(
*/0 = . + * ……………………………………………………….………… (2.31)

24
A partir de l’équation ci-dessus on aura :
"'(
∆ =
. ….………………………………………….…………………… (2.32)
Lorsque la fonction de commutation est = 0, on obtient la dynamique suivante :
= − 3 ……………………………..……………………………………… (2.33)

= −3 + ……………………………………………………………………. (2.34)

"'( 4"#$%
() =
+ */0 ……………………………………………….……………… (2.35)
! "#$%
=− ………………………………………………...………………... (2.36)
&

valeur minimale :
"'( 4"#$%
* = (1 − ). + */0 …………………………….……………………… (2.37)

Donc :
"#$% 4"'(
∆ = (1 − ). …………………………………….…………….... (2.38)

En combinant ces deux relations (2.32) et (2.38), on peut établir l'expression de la tension de sortie:
"'( "#$% 4"'(

. =
(1 − ). ……………………………………………………….. (2.39)
Ce qui implique :
6
3 = (647) ……………...……………………………………………………..… (2. 40)
Durant la phase 1 qui dure . , le condensateur fournit seul l'énergie à la charge. Le courant de
sortie étant supposé constant, on peut calculer la charge fournie par le condensateur:
"#$%
∆ = &
. …………………………. ……………………………..………………… (2.41)
Si l'on admet une ondulation ∆3 de la tension de sortie, on peut écrire:

∆ = ∆3 ………………………………………………………………...…………. (2.42)
On en déduit la capacité du condensateur de sortie:
∆8
= ∆" ………………………………………………………………………...…….. (2.43)
#$%
25
La valeur de l’inductance, Nous avons établi la relation:
"'(
∆ =
. ……………………………………………………………………………….……. (2.44)
On en tire la valeur de l'inductance :

7"'(
= …………………………………….……………………………………. …. (2.45)
9∆
II.4.3 Le convertisseur Buck-Boost :

Le convertisseur Buck-Boost (dévolteur-survolteur) combine les propriétés des deux
convertisseurs précédents, il convertit une tension continue en une autre tension continue de plus
faible ou plus grande valeur mais de polarité inverse; son schéma de base est illustré par la figure
(2.12) [7] :
Figure 2.12 : schéma de principe du Convertisseur Buck-Boost
Figure 2.13 (a) : Topologies du Convertisseur Figure 2.13(b) : Topologies du Convertisseur

Buck-Boost, (a) Interrupteur position =1. Buck-Boost, (b) Interrupteur position =0.
Le fonctionnement de ce circuit est le suivant : lorsque le transistor conduit la diode est
polarisée en inverse ce qui donne le circuit de la figure 2.13(a). Cette période est appelée période de
charge.
Lorsque le transistor est bloqué, la diode est alors polarisée en direct, ce qui donne le circuit
de la figure 2.13 (b). Cette période est la période de décharge, puisque l’énergie stockée dans la
bobine est transférée à la charge R [7].
26
Si on considère que l’interrupteur est dans la position =1 , et en appliquant les lois de
kirchoff au circuit en résulte , on obtient les équations suivant :
= ………………………………………………………………………………. (2.46)

= ……………………………………………………………………………… (2.47)
! "#$%
=− …………………………………………………………...…………...… (2.48)
&
A partir de l’équation (2.47) :
"'(
() = + * ………………….…………………….………………………….… (2.49)

Le courant augmente linéairement avec le temps jusqu’à ce qu’il atteint son maximum à
→ ,- = . :
"'(
*/0 =
. + * ………………………………………….………………………… (2.50)
A partir de l’équation ci-dessus on aura :
"'(
∆ = . …………………………………………………..……………………….… (2.51)

Lorsque la fonction de commutation est = 0, on obtient la dynamique suivante :
= −3 ………………………………………….……………………………………….
(2.52)

= −3 ……………………………………………………………………………. (2.53)
"#$%
() = − + */0 ..........………………………………...…………………………. (2. 54)

! "#$%
=− …………………………………………………….………………….. (2.55)
&

valeur minimale :
"#$%
* = − (1 − ). + */0 ……………………………….…………………....... (2.56)

Donc :
"#$%
∆ = (1 − ). …………………………………………………………...………… (2.57)

27
En combinant ces deux relations (2.51) et (2.57), on peut établir l'expression de la tension de sortie:
"'( "#$%
. = (1 − ). ..........………………………………………………………...….. (2.58)

Ce qui implique :
7
3 =
647
647
3 = ……………………………………………………………………………..(2.59)
7

:3 = ( ) .
1−
La tension de sortie du convertisseur Buck-Boost est négative par rapport à la tension d’entrée.
Son amplitude peut être supérieure ou inférieure à celle de la tension d’entrée selon la valeur du
rapport cyclique. C’est un abaisseur-élévateur-inverseur en tension.
La forme du courant à travers l’inductance est illustrée par la figure (2.14) :
Figure (2.14 =: courant à travers l’inductance
À partir la figure (2.15) :
"'( ∆
.* + . = .* + = < ……………………………………………………. (2.60)

Selon la figure (2.15), la conduction continu est limitée par .* = 0 , donc :
∆ = 2< ………………………………………………………...…………………. (2.61)
Substituant dans (2.51), on trouve :
"
'(
= ∆9 ……………………………………………………………………………… (2.62)
L'onde de courant condensateur est représentée sur la figure (2.16)
28
Figure (2.15): Courant à travers le condensateur

La forme d'onde de courant de la figure (2.15) nous permet de déterminer la variation de la tension
aux bornes du condensateur. Pendant le temps de l'interrupteur est fermé, la charge sur le
condensateur diminue car le condensateur fournit le courant à la charge. La variation de la charge
est :
"#$%
∆ = − . ………………………………………………………………...……… (2.63)
&
∆8 "#$%
|∆3 | = = . …………………………………………………………...…… (2.64)
? &?
On en déduit la capacité du condensateur de sortie:

"
#$%
= &∆" . ……………………………………………………………………..…… (2.65)
#$%
II.4.4 Le convertisseur Buck-Boost non inverseur :

Si l’application exige que la tension de sortie ne soit pas inversée, une configuration en
cascade du convertisseur Buck et du convertisseur Boost, avec un interrupteur complémentaire peut
être effectuée comme est affiché à la figure (2.16). Le modèle de ce convertisseur peut être obtenu
directement en appliquant la même procédure pour le convertisseur Buck-Boost inverseur, on ne
modifiant que le rapport des tensions entrée-sortie à :
7
3 = (647) …………………………………………………………….(2.66)
Figure (2.16) : Schéma de principe du convertisseur non inverseur Buck/Boost
29
Le modèle du convertisseur est commun pour les deux types de convertisseurs buck-boost ;
on note qu’en fonction du rapport cyclique D, ce type de convertisseur peut fonctionner dans les trois
modes.
Ces modes de fonctionnement peuvent être réalisés de différentes manières :
• Soit en mode buck figure (2.16.a) : où l’interrupteur Q2 est toujours ouvert et l’interrupteur
Q1 est commandé par un signal PWM de fréquence f et duty cycle D
• Soit en mode boost figure (2.16.b) : où l’interrupteur Q1 est toujours fermé et l’interrupteur
Q2 est commandé par un signal PWM de fréquence f et duty cycle D.
• Soit en mode buck-boost figure (2.16.c) : où les deux interrupteurs Q1 et Q2 sont
commandés simultanément par un signal PWM de fréquence f et duty cycle D.
< 0.5 : Abaisseur (buck)
> 0.5 : Élévateur (boost)
figure (2.16.a) : mode buck figure (2.16.b) : mode boost Figure (2.16.c) :Mode buck-
boost
Dans les quatre cas cités en haut, l’adaptation entre la source et la charge est réalisée en
choisissant des valeurs adéquates du rapport cyclique .
II.5. Fonctionnement d’un générateur PV (GPV) à sa Puissance Maximale.
II.5.1. Principe.
La chaîne de puissance d’un GPV où une charge DC est alimentée par un générateur à
travers un convertisseur statique (CS) commandé par une technique de commande MPPT peut être
représentée par la figure (2.17). Cette technique de commande fait varier le rapport cyclique du CS
de telle sorte que la puissance fournie par le GPV soit maximale.
30
Figure( 2.17): Chaîne élémentaire de conversion photovoltaïque
La figure (2.18) illustre trois cas de perturbations (variations de l’éclairement, variations de la

température et celles de la charge).
Suivant le type de perturbation, le point de fonctionnement bascule du point de puissance

maximal PPM1 vers un nouveau point P1 de fonctionnement
plus ou moins éloigné de l’optimum. Pour une variation d’ensoleillement (cas a), il suffit de
réajuster la valeur du rapport cyclique pour converger vers le nouveau point de puissance
maximum PPM2. Pour une variation de charge (cas b), on peut également constater une
modification du point de fonctionnement qui peut retrouver une nouvelle position optimale
grâce à l’action d’une commande. Dans une moindre mesure, un dernier cas de variation de
point de fonctionnement peut se produire lié aux variations de température de fonctionnement du
GPV (cas c). Bien qu’il faille également agir au niveau de la commande, cette dernière n’a pas les
mêmes contraintes temporelles que les deux cas précédents. En résumé, le suivi du PPM est réalisé
au moyen d’une commande spécifique nommée MPPT qui agit essentiellement sur le rapport
cyclique du convertisseur statique (CS) pour rechercher et atteindre le PPM du GPV.[8-9]
31
Figure 2. 18: Recherche et recouvrement du Point de Puissance Maximale
a) Suite à une variation d’ensoleillement b) Suite à une variation de charge,
c) Suite à une variation de température.
II.6 commande MPPT.

Nous pouvons classifier d’une manière générale les commandes MPPT selon le type
d’implémentation électronique : analogique, numérique ou mixte. Il est cependant plus intéressant de
les classifier selon le type de recherche qu’elles effectuent et selon les paramètres d’entrée de la
commande MPPT.
Il existe de nombreuses méthodes et techniques de commande MPPT disponibles dans la
littérature dont on cite : Constant Voltage Method , Short-Current Pulse Method, Open Voltage
Method, Température Methods et leurs combinaisons mais les techniques les plus couramment
utilisées sont : Perturb and Observe (P&O), Hill Climbing method, et l’incrément de
conductance (IncCon) [9].
32
Dans ce mémoire, on a choisis le fameux algorithme P&O (perturbe and Observe) qui prédomine.
II.6.1 Commande « Perturb and Observe (P&O) » :

C’est l’algorithme de poursuite du PPM le plus populaire dans la littérature, son principe peut
être résumé comme suit :"si suite à une perturbation de tension, la puissance du GPV augmente, la
direction de perturbation est maintenue. Dans le cas contraire, elle est inversée pour reprendre la
convergence vers le nouveau PPM".
Cet algorithme est basé sur la perturbation du système par l’augmentation ou la diminution
de la tension VPV d’une faible amplitude autour de sa valeur initiale et d’analyser le comportement
de la variation de puissance PPV qui en résulte comme il est indiqué par la Figure (2.19). On peut
déduire que si une incrémentation positive de la tension V PV engendre un accroissement de la
puissance P PV , cela signifie que le point de fonctionnement se trouve à gauche du PPM. Si au
contraire, la puissance décroît, cela implique que le système a dépassé le PPM. On peut donner une
explication si la valeur de la puissance actuelle P(k) du panneau est supérieure à la valeur précédente
P(k -1) alors on garde la même direction de perturbation précédente, sinon, on inverse la perturbation
du cycle précédent [8].
Figure (2. 19): Caractéristique PPV = f( VPV) d’un panneau solaire..
D'abord la tension VPV et le courant IPV sont mesurés pour calculer la puissance PPV (k) .
Cette valeur PPV (k) est comparée avec la valeur de puissance obtenue durant la dernière C" (D − 1).
Si la puissance fournie par le panneau a augmentée depuis la dernière mesure, l’incrémentation de
tension EF9 continuera dans le même sens que lors du dernier
33
cycle et cela est fait par le test sur ∆C" .
Si ∆C" > 0 cela veut dire qu’on a incrémenté C" durant le dernier cycle c’est-à-dire
EF9 (D + 1) = EF9 (D) + ∆ .
II.6.2 Algorithm
Figure (2. 20) : Algorithme type de la méthode P&O.

Si ∆Vpv < 0 cela veut dire qu’on a décrémenté VPV durant le dernier cycle c’est-à-dire qu’on va
mettre V ref (k+1) =V ref (k) - ∆V donc on termine dans le chemin où P continue à augmenter. Si la
puissance fournie par le panneau a diminué depuis la dernière mesure ,l’incrémentation ou la
décrémentation de la tension de référence Vref sera en sens inverse par rapport au dernier cycle et cela
est fait aussi par le test sur ∆V .
Avec cet algorithme la tension de fonctionnement Vref est perturbée avec chaque cycle. et
34
elle oscillera autour du point de fonctionnement idéal (Vmpp) [2-14]. Pour une meilleure
compréhension du principe de fonctionnement de la commande, Prenons l’exemple sur la figure
(2.21) pour un changement faible d’éclairement et pour un Grand changement brutal de ce dernier,
l’algorithme de commande débute avec un point Comme un état initial, avec cet exemple on prend A
le point de début (pas obligatoirement un Début avec le point zéro, ce n’est qu’un point que nous
choisissons), la tension augmente avec un pas égal ∆V , la perturbation bascule vers le point B (point
de puissance maximal) , ensuite Vers le point C impliquant, dans un fonctionnement sans variation
d’éclairement une inversion Du signe de la perturbation due à la détection d’une dérivée de la
puissance négative, dans ce Cas des oscillations autour du PPM causées par la trajectoire du point de
fonctionnement Entre les points B et C. Lors d’un changement d’irradiation (évolution des
caractéristiques P(V ) du module de E1 à E2), le point de fonctionnement va se déplacer de C vers D,
et reste En déplacement jusqu’au changement d’éclairement qui se stabilise (le point F). S’il y a un
grand changement d’éclairement, l’algorithme de commande fonctionne Comme précédant mais dans
ce cas il y a une augmentation brutale d’éclairement donc le Point de fonctionnement bascule de B
vers D puis détecte le point F(PPM), figure (1.21.b).
Figure (2. 21 ): Chemin de point de fonctionnement : (a) Avec petite changement

D’éclairement (b) avec changement brutal d’éclairement.
Toutefois, la méthode présente quelques problèmes liés aux oscillations autour du PPM
Qu’elle engendre en régime établi car la procédure de recherche du PPM doit être répétée
Périodiquement, obligeant le système à osciller en permanence autour du PPM. Ces
Oscillations peuvent être minimisées en réduisant la valeur de la variable de perturbation.
Cependant, une faible valeur d’incrément ralenti la recherche du PPM, il faut donc trouver un
Compromis entre précision et rapidité. Ce qui rend cette commande difficile à optimiser.
35
II .7 Description du module arduino
Arduino c’est une plate-forme open_source d'électronique dont le coeur programmée qui est
basée sur une simple carte à microcontrôleur (de la famille AVR), et un logiciel, véritable
environnement de développement intégré, pour écrire, compiler et transférer le programme vers la
carte à microcontrôleur. Elle dispose dans sa version de base de 1 Ko de mémoire vive, et 8 Ko de
mémoire flash pour stocker ses programmes. Elle peut être connectée à 13 entrées ou sorties
numériques, dont 3 PWM (pouvant donner 3 sorties analogiques et 6 entrées analogiques
convertissant en 10 bit.
Figure (2.22) : exemple de Schéma électronique - carte Arduino [13]

II.8 Les gammes de la carte Arduino
• L'Arduino Mini • L'Arduino • Arduino • Arduino
• L'Arduino Nano bluetooth Leonardo Due
• Arduino Uno • Arduino

Mega 2560
• L'Arduino Mini une version miniature de l'Arduino en utilisant un microcontrôleur

ATmega168.
• L'Arduino Nano une petite carte programmée à l’aide une porte USB cette version utilisant
un microcontrôleur ATmega168.
• L'Arduino Bluetooth avec une interface de Bluetooth pour programmer en utilisant un
microcontrôleur ATmega168
36
• Arduino uno est une carte microcontrôleur basée sur l’ATmega328.
• Arduino Leonardo est une carte microcontrôleur basée sur l’ATmega32u4.
• Arduino Mega 2560 est une carte de Microcontrôleur sur la base de l’ATmega 2560, qui
offre toutes les Fonctionnalités de la carte précédente, mais avec des fonctionnalités
supplémentaires. [10]
II .9 La carte Arduino Uno

II .9.2 Définition
Arduino Uno est une carte microcontrôleur basée sur l’ATmega328.Elle est dotée de 14
broches en Entrées /Sortie numérique (dont 6 peuvent être utilisées comme sorties PWM-Modulation
de largeur d’impulsion), 6 entrées analogiques, un oscillateur à quartz 16MHZ, une connexion USB,
un jack d’alimentation, un support ICSP,
Un bouton ‘reset’.
II.9.3 La constitution de la carte Arduino UNO
Un module Arduino est généralement construit autour d’un microcontroleur ATMEL AVR, et
de composants complémentaires qui facilitent la programmation et l’interfaçage avec d’autres circuit,
Chaque module possède au moins un régulateur linéaire 5V et un oscillateur à quartz 16 MHz (ou un
résonateur céramique dans certains modèles).Le microcontroleur est préprogrammé avec un
bootloader de façon à ce qu’un programmateur dédié ne soit pas nécessaire.
II 9.3.1 Partie matériel
Généralement tout module électronique qui possède une interface de programmation est basé
toujours dans sa construction sur un circuit programmable ou plus.
II 9.3.1.a Le Microcontrôleur ATMega328
C’est lui qui va recevoir le programme que vous aurez créé et qui va le stocker dans sa
mémoire puis l’exécuter. Grâce à ce programme, il va savoir faire des choses, qui peuvent être : faire
clignoter une LED, afficher des caractères sur un écran, envoyer des données à un ordinateur, ...
Un microcontrôleur ATMega328 est un circuit intégré qui rassemble sur une puce plusieurs éléments
complexes dans un espace réduit au temps des pionniers de l’électronique.
Aujourd’hui, en soudant un grand nombre de composants encombrants ; tels que les transistors; les
résistances et les condensateurs tout peut être logé dans un petit boîtier en plastique noir muni d’un
certain nombre de broches dont la programmation peut être réalisée en langage C.
Le microcontrôleur ATMega328 est constitué par un ensemble d’éléments qui ont chacun une
fonction bien déterminée. Il est en fait constitué des mêmes éléments que sur la carte mère d’un
ordinateur. Globalement, l’architecture interne de ce circuit programmable se compose
essentiellement sur :
37
La mémoire
Il en possède 5 types :
• La mémoire Flash : C'est celle qui contiendra le programme à exécuter
• RAM : c'est la mémoire dite "vive", elle va contenir les variables de votre programme.
• EEPROM : C'est le disque dur du microcontrôleur.
• Les registres : c'est un type de mémoire utilisé par le processeur.
• La mémoire cache : c'est une mémoire qui fait la liaison entre les registres et la RAM.
Le processeur
C'est le composant principal du micro-contrôleur. C'est lui qui va exécuter le programme.
II 9.3.1.b Les sources de l'alimentation de la carte
On peut distinguer deux genres de sources d’alimentation (Entrée Sortie) et cela comme
Suit :
• VIN. La tension d'entrée positive lorsque la carte Arduino est utilisée avec une source de
tension externe (à distinguer du 5V de la connexion USB ou autre source 5V régulée). On
peut alimenter la carte à l'aide de cette broche, ou, si l'alimentation est fournie par le jack
d'alimentation, accéder à la tension d'alimentation sur cette broche.
• 5V. La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur et les autres
Composants de la carte (pour info : les circuits électroniques numériques nécessitent une tension
d'alimentation parfaitement stable dite "tension régulée" obtenue à l'aide d'un composant appelé un
régulateur et qui est intégré à la carte Arduino). Le 5V régulé fourni par cette broche peut donc
provenir soit de la tension d'alimentation VIN via le régulateur de la carte, ou bien de la connexion
USB (qui fournit du 5V régulé) ou de tout autre source d'alimentation régulée.
• 3.3V. Une alimentation de 3.3V fournie par le circuit intégré (circuit intégré faisant
l'adaptation du signal entre le port USB de votre ordinateur et le port série de l'ATmega).
L'intensité maximale disponible sur cette broche est de 50mA.
II 9.3.1.c les Entrées /Sorties

Chacune des 14 broches digitales de la Uno peut être utilisée en entrée ou sortie, en utilisant les
fonctions pinMode (), digitalWrite (), et digitalRead ().
Elles fonctionnent en logique 0V-5V ; chacune pouvant fournir (source) ou recevoir un courant
maximal de 40 mA et dispose si besoin d'une résistance interne de 'pull-up'.
En outre, certaines broches ont des fonctions spécialisées:
38
• Serial: 0 (RX) and 1 (TX). Permet de recevoir (RX) et de transmettre (TX) des données
Séries TTL. Ces broches sont raccordées à leurs homologues sur le chip ATmega8U2
Spécialisé dans la conversion USB-to-TTL série.
• Interruptions externes 2 et 3. Ces broches peuvent être configurées pour déclencher une
Interruption sur une valeur LOW, sur un front montant ou descendant, ou encore sur le
Changement de valeur.
• PWM: 3, 5, 6, 9, 10, and 11. Output 10-bits de PWM avec la fonction analogWrite ().
• SPI: 10 (SS), 11 (MOSI), 12 (MISO), 13 (SCK). Ces broches fournissent le support de

communication SPI en utilisant la 'Library' spécialisée.
• LED: 13. Il y a une LED connectée à la broche digitale 13.
La carte Uno à 6 broches d'entrées analogiques, A0 à A5, chacune avec 10 bits de résolution.
Par défaut les mesures sont effectuées de la masse à 5V (valeur de référence), mais il est
possible de spécifier la valeur de référence en utilisant la broche VREF et la fonction analog
Reference ().
En outre, certaines broches ont des fonctions spécialisées :
• I2C :4 (SDA) and 5 (SCL). Permettent le support du bus I2C (TWI) en utilisant la 'library'
Wire.
Il y a encore quelques autres broches sur la carte:
• AREF. Tension de référence déjà mentionnée.
• Reset. Permet au niveau bas (LOW°) de faire un reset du contrôleur. Elle est utilisée
Typiquement pour monter un bouton 'reset' aux cartes additionnelles ('shields') bloquant celui de la
carte principale.
II 9.3.1.d Les ports de communications
La carte Arduino Uno a de nombreuses facilités de communications avec un ordinateur, une autre
Arduino, ou un autre microcontrôleur.
L'ATmega328 permet la communication série UART TTL, grâce aux broches digitales 0
(RX) et 1 (TX).
Un contrôleur ATmega8U2 sur la carte, canalise cette communication série vers l'USB et apparaît
comme un port de communication série virtuel pour le logiciel sur l'ordinateur.
Le firmware de l'8U2 utilise le protocole USB, et aucun driver externe n'est nécessaire.
39
Logiciel de programmation de l’arduino uno :
• Le logiciel de l’Arduino inclut un moniteur série permettant l'envoi et la réception de simples

données textuelles. Les leds RX et TX sur la carte clignotent pour indiquer la transmission de
données via le chip USB-to-serial vers l'ordinateur.
• Une bibliothèque 'SoftwareSerial' permet la transmission de données série à partir de chacune
des broches digitales du Uno.
Le logiciel de l’Arduino inclut un ensemble de fonctions pour mettre en oeuvre ces fonctions.
“Uno “ signifie “ Un“ en italien et ce nom annonce la sortie de l’Arduino 1.0. [10]
II.10 Conclusion
Dans tout système photovoltaïque, l’étage d’adaptation joue un rôle très important afin
d’extraire la puissance maximale d’un GPV qui est influencée par l’ensoleillement et la température.
Dans ce chapitre, on a exposé brièvement quelques topologies de base des convertisseurs
continus-continus. On a présenté aussi la commande MPPT pour rechercher le point où la puissance
du générateur photovoltaïque est maximale sous différentes conditions de fonctionnement. On a
presenté la méthode « Perturb and Observe (P&O) » dont l’implémentation est simple et non
couteuse. On a aussi regroupé suffisamment d’informations sur une la carte d’interfaçage (Arduino) :
sa construction, son langage de programmation, son principe de fonctionnement afin de simplifier
son utilisation.
Dans le chapitre prochain, on présentera la simulation et la réalisation de notre prototype.
40
Chapitre III :
simulations et réalisation
Chapitre trois simulations et réalisation
III.1 Introduction :
Apres avoir donné dans le deuxième chapitre une description théorique sur les convertisseurs
DC/DC et leurs principe de fonctionnement et après avoir décrit la commande numérique par le
module arduino et son environnement de développement, on va procéder à la réalisation de notre
prototype « Réalisation d’une carte de commande d’un convertisseur buck-boost par arduino ».
Afin d’aboutir à notre objectif, plusieurs étapes ont été nécessaires.
III.2 Étapes de la réalisation

Pour réaliser notre carte, on a suivie les étapes suivantes :
La première étape est le développement de la partie Software c.-à-d. la programmation en
langage C dans l’environnement de développement Integré Arduino-IDE .
La deuxième étape est le développement de la partie hardware c.-à-d. le dimensionnement et
la conception de tout le système électronique en simulant son fonctionnement dans
l’environnement de ISIS de PROTEUS
La troisième est la réalisation pratique de la carte d’abord sur une plaque d’essai puis sur un
circuit imprimé.
La quatrième étape est le branchement de la carte avec un générateur photovoltaïque afin de
vérifier le fonctionnement de notre convertisseur ainsi la fonction MPPT.
III. 3 Schéma synoptique

Notre dispositif expérimental est représenté par un schéma synoptique constitué de Trois unités de
base, figure (3.1) :
1. L’unité d’alimentation.
2. L’unité de puissance.
3. L’unité de commande.
L’unité de L’unité de
puissance commande
L’unité
d’alimentation
Figure (3.1): schéma synoptique du montage à realiser
42
III.3.1 Dimensionnement de l’unité d’alimentation
Dans notre travail, nous avons réalisé deux alimentations continue de +5 volts et de +12 volts
Pour l’alimentation de l’Arduino, et le driver IR2113. Pou cela, on a utilisé:
• Des condensateurs « pour filtrage ». condensateur de 10μF
• Un régulateur « baisse la source d’entrée de >+12V à 12V nous avons utilise le LM7812.
• Un régulateur « baisse la source d’entrée de +12V a +5V ; nous avons utilisé le LM7805.
Figure (3.2) : Schéma électrique du circuit d’alimentation 5V et 12V.
III.3.2 Dimensionnement de l’unité de commande et simulation
L’élément principal de Notre unité de commande, est le module Arduino UNO qui est détaillé
précédemment dans le deuxième chapitre. Il est destiné pour mesurer le courant Iin et la tension Vin
du générateur photovoltaïque puis il calcule la puissance Pin afin de générer le signal PWM nécessaire
à l’adaptation de puissance.
L’arduino est capable de mesurer la tension, car il est doté d’un convertisseur analogique/
numérique. Puisque, la tension à mesurer dépasse le seuil de tolérance de l’ arduino ( 5V). Une tension
supérieure à 5V risque de détruire l’arduino Pour éviter cela, il convient d’utiliser un diviseur de
tension qui abaissera la tension à mesurer vers le seuil de tolérance de l’ arduino .
Pour mesurer le courant, on a utilisé le capteur ACS712, qui permet de détecter avec précision les
signaux DC ou AC
Figure (3.3 ): Capteur de courant ACS712
• La pin A0 de l’arduino est configurée pour mesurer la tension d’entrée

• La pin A1 est configuré pour mesurer le courant d’entrée.
43
• La pin 6 est configurée pour générer le signal PWM (62.5kHZ)
Le fonctionnement de prototype est visualisé par trois LEDs (sorties) :
• LED_1 : quand elle est allumée, elle indique le fonctionnement de notre prototype.
• LED_2 : quand elle est allumée, elle indique que le rapport cyclique est incrémenté.
• LED_3 : quand elle est allumée, elle indique que le rapport cyclique est décrémenté.
D3
R9
LED_1
220
DUINO1 LED-BLUE
D9
R10
LED_2
220
LED-BIBY
D4
microcontrolandos.blogspot.com
R11
LED_3
220
AREF LED-GREEN
13
PB5/SCK
12
PB4/MISO 12
RESET 11
~PB3/MOSI/OC2A 11
10 U1(IP+)
~ PB2/SS/OC1B
9
~ PB1/OC1A LED_3
8
PB0/ICP1/CLKO LED_2
ATMEGA328P-PU
1121
DIGITAL (~PWM)
7
ANALOG IN
PD7/AIN1 LED_1 PWM

6
A0 ~ PD6/AIN0
PC0/ADC0 5
A1 ~ PD5/T1 5
PC1/ADC1 4
A2 PD4/T0/XCK 4
PC2/ADC2 3 U1(VCC)
A3 ~ PD3/INT1 3
PC3/ADC3 2
A4 PD2/INT0 2
PC4/ADC4/SDA 1
A5 TX PD1/TXD U1
PC5/ADC5/SCL 0
RX PD0/RXD
1/2 8
IP+ VCC
7
VIOUT
ARDUINO UNO R3 6
FILTER
+88.8 3/4 5
Iin IP- GND
R5 Volts
30000 ACS712ELCTR-05B-T
R8
7500
+88.8
Volts
Figure (3.4) : circuit électrique de l’unité de commande du convertisseur DC/DC
Figure (3.5) : les signaux de commande du convertisseur DC/DC
III.3 .3 Dimensionnement de l’unité de puissance et simulation
44
Cette unité est constituée principalement du générateur photovoltaïque GPV, du
convertisseur DC/DC et la charge. Parmi les types du convertisseur DC/DC qu’on a étudie dans le
chapitre précédent, on a choisi de simuler et réaliser le convertisseur DC/DC buck -boost non
inverseur,
Le signal de commande PWM généré par l’arduino est utilisé pour commander les deux
MOSFETs du convertisseur à travers le DRIVER pour MOSFETs IR2113 dont son brochage est
donné par sa fiche technique. Une connexion typique d’IR2113 est représentée par la figure (3.6).
Figure (3.6) : brochage d’IR2113
a) Simulation d’IR2113 sous ISIS :
Figure (3.7) : brochage d’IR2113 sous ISIS
b) Simulation de convertisseur buck-boost sous Proteus :
La figure (3.8) représente le schéma du convertisseur buck-boost sous Proteus.
45
Figure (3.8) : simulation du convertisseur buck-boost sous Proteus
Dans un premier temps, nous avons simulé le fonctionnement du system pour différents
valeurs ( . ,
0.5
5 , 0.5 afin de confirmer les deux modes de fonctionnement :
Figure 3. 9(a) :pour 0.5
Figure 3.9(b ): 0.5
46
Figure 3.9(c) : Pour

0.5
Ensuite, on a pu vérifie la commande Perturb and Observe (P&O) :
Figure (3.10
3.10) : vérification de la commande (P&O) sur le Proteus
III .3.4 simulation du système complet sous Proteus :

La simulation du système photovoltaïque sous l’environnement Proteus est représentée par la
figure (3.11).
). Les résultats de simulations montrent que notre convertisseur qui est utilisé comme
interface entre la charge et le GPV assure convenablement l’adaptation optimale.
47
Figure (3.11)) : Schéma du système photovoltaïque complet sous Proteus
III. 4 Réalisation du dispositif expérimental

Apres avoir validé les résultats par la simulation, nous avons abordé la réalisation de notre
carte :
Concernant le générateur photovoltaïque, on a utilisé le CO3208-1A « Module solaire
(reproduction) » propose la reproduction de trois modules solaires indépendants ; disponible dans les
laboratoires de notre faculté :
• Reproduction de trois modules solaires indépendants

indépendants.
• Intensité de rayonnement réglable des modules solaires.
• Sorties des modules solaires reproduits résistantes aux courts
courts-circuits
circuits.
• Tension à vide dans les environs de 23 V.
• Courant de court-circuit
circuit jusqu'à 2 A.
50
I/A
S/VA, P/W, Q/Var
2,4
45
2,2
1000W/m2
40 2,0
1,8
35
800W/m2
1,6
30
1,4
600W/m2
25
1,2
20 1,0
400W/m2
0,8
15
0,6
10
0,4
5
0,2
0 0,0
0 20
U/V
Figure (3.12) : GPV CO3208-1A

1A Figure (3.13) : relevé expérimental des deux
caractéristiques et du GPV
48
A partir de la figure (3.13), On peut tirer les grandeurs ci dessous à un éclairement
E=1000W/m2 et température de fonctionnement T=25°:
Tension de circuit ouvert (Voc) 23V

Courant de Court Circuit (Isc) 2A
Puissance Maximale (Pmpp) 38W
Tension Maximale (Vmpp) ≅21V
Courant Maximal (Impp) ≅1.9A
Puissance Maximale (Impp) ≅ .
Selon l’équation (2.59), on trouve l’expression e D :

……………………………………………………… …………………… (3.1)
!/#$%
Où : D est le rapport cyclique du convertisseur Buck-Boost

La commande MPPT agit sur le rapport cyclique pour que l’impédance d’entrée du
(convertisseur +charge) sera correspondue à l’impédance optimale du GPV, donc, au fonctionnement
optimale :
)*++ )'((-
& ! &'(( ,*++

.'((
……………………………………………………………………(3.2)
Détermination des valeurs de L, C :

Dans le chapitre précédent, nous avons vu les expressions permettant de déterminer les valeurs
de l’inductance L et de la capacité du condensateur C A fin de respecter la condition sur l’ondulation
du courant ∆01 imposée par le cahier des charges, l’inductance L doit être supérieure à une certaine
valeur Lmin donnée par l’equation (2.62).
. Selon la figure (2.15), la conduction continu est limitée par 01.' ! 0 , donc :
)# )#
2,' ! − . 1 − …………………………………..(3.3)
34 6.1' !.7

9' !: 67 . 1 − 6 …………………………………………………………….. (3.4)
A.N : 9
55;<
∆)
Selon l’équation (2.65) , et pour un 0.01, on peut calculer C
)
A.N : = ≥ 12;@
En pratique, la valeur de l’inductance choisie doit être au moins 20% supérieure que la valeur
Calculée en théorie. Par conséquent, la valeur de l’inductance disponible qu’on a utilisera est
L=160µH. En ajoutant une tolérance de 20% sur la valeur de la capacité calculée. On a choisi la valeur
disponible C=22µF.
49
Comme interrupteur de puissance Q1 et Q2, on a utilisé deux transistor de puissance type
NMOSFET «IRFZ830 », caractérisée par une tension maximale directe de Vds =500V, une résistance
à l’état passant Rds =1.5Ω, un courant direct maximal de IDMAX =4.5A.
Concernant les diodes D1 et D2, on a utilisé deux diodes rapides type Schootky « UF5408 »,
caractérisées par une tension inverse maximale VRRM=1000V, et un courant direct maximal IDmax= 3A.
III.5 L’interface logicielle :

Sur un ordinateur, le logiciel de programmation ARDUINO IDE pour programmer la carte
Arduino sert d'éditeur de code (langage proche du C). Une fois le programme tapé sur pc, il sera
compilé puis transféré à la carte arduino à travers une liaison USB. Ce câble USB alimente à la fois la
carte arduino et transmet aussi l'information au microcontrôleur atmegra328.
Figure (3.14) : Vue de l’interface Arduino
Figure (3.15) : compilation en code hex
50
III.6 Réalisation du dispositif expérimental sur plaque imprimée

Après la simulation du circuit par ISIS -PROTEUS, on a fait appel à un autre logiciel ARES
destiné pour les cartes PCB
Figure (3.16) : face implantation des composants (carte de commande)
Les figures ci-dessous montrent le prototype final réalisé :
Figure (3.17): circuit imprimé du prototype finale
III.7 Montage du système complet :
51
Notre prototype realisé est illustré par la figure : (3.18) :
Figure (3.185): Montage du système complet
III.11 Test et Résultat

En réalisant le montage complet, Le microcontrôleur d’Arduino mesure les signaux IPV et VPV,
qui sont filtrés à travers les pin A0 et A1, il traitera ces informations, il les multiplie pour calculer la
puissance moyenne, , on a effectue plusieurs tests :
• Premier test :
D VPV (V) Vchagre (V) IPV (A) Icharge (A) PPV (W) Pcharge (W)
40% 23 15.03 0.20 0.28 5.587 4.2
Tableau 3-1 résulta de premier test
• Deuxième test
D VPV Vchagre IPV Icharge PPV Pcharge
60% 23.03 34.3 0.54 0.42 12.436 14.406
Tableau 3-2 résulta de deuxième test
• Troisième test : en appliquant l’algorithme P&O, le rapport cyclique D varie pour faire
fonctionner le système à la puissance maximale (voir les deux tableaux pour & 77Ω et
& 150Ω ) .
Pour & 77Ω
52
Eclairement400W/m2 Eclairement 600W/m2
Eclairement800W/m2 Eclairement1000W/m2
l’éclairement VPV IPV Vchagr Icharge PPV Pcharge Rch

400 20.9 0.84 31 0.5 17.62 15.5 77Ω
600 20.78 1.17 38 0.61 24.26 23.18 77Ω
800 20.8 1.47 43 0.73 30.78 30.1 77Ω
1000 20.9 1.85 47 0.8 38.5 37.6 77Ω
Tableau 3-3 : résultats de MPPT pour R 77Ω
53
Pour & 150Ω

l’éclairement VPV IPV Vchagr Icharge PPV Pcharge Rch
400 20.57 0.84 42 0.36 17.27 15.12 150Ω
600 19.86 1.26 52 0.45 25.02 23.4 150Ω
800 21.21 1.49 58 0.52 31.60 30.16 150Ω
1000 22 1.79 52 0.74 39.38 38.48 150Ω
Tableau 3-4 : résultats de MPPT pour & 150Ω
E= 400W/m2 E= 600W/m2
E=800 W/m2 E=1000 W/m2
Les mesures développées dans les tableaux précédents montrent l’effet de l’éclairement E sur
la puissance, le courant, et la tension.
En comparant les résultats des deux derniers tableaux avec celle de la figure (3.13), on
remarque que la puissance maximale est presque toujours atteinte avec quelques pertes d‘énergie à
cause des oscillations importantes que fait le point de fonctionnement autour du PPM
54
En remarque aussi que la poursuite reste aux maximum mêmes après la variation de la charge,
en justifiant ainsi la validité de notre prototype réalisé (c-a-d) la commande MPPT adapte le
générateur PV à la charge: transfert de la puissance maximale fournie par le générateur PV.
III.12 Conclusion
Dans ce dernier chapitre, nous avons présenté les différentes étapes et la méthodologie suivie
pour simuler et réaliser notre prototype.
D’après les résultats obtenus de la simulation sous Proteus et des tests pratiques qu’on a
effectué dans le laboratoire, On peut conclure que les résultats obtenus sont satisfaisants compte tenu
des limitations du matériel et des moyens dont nous disposons.
55
Conclusion générale
Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire traite la commande numérique d’un convertisseur
buck-boost avec arduino. Dans un premier temps, on a donné des généralités sur les
systèmes PV, principe de l’effet photovoltaïque, caractéristiques des cellules et des
générateurs photovoltaïque ainsi leurs performances.
Ensuite, Nous avons étudié, quelques types des convertisseurs DC-DC, Utilisés dans
les systèmes PV. En favorisant le convertisseur survolteur-dévolteur non inverseur dans
la conception de notre prototype puisque il assure une large gamme de fonctionnement
Pour rechercher le point où la puissance du générateur PV est maximale, nous avons
présenté la commande MPPT « perturbation et observation P&O » choisis dans ce
mémoire à cause de sa simplicité, et son exigence seulement des mesures de tension et du
courant du module PV.
Ensuite, nous avons donné une généralité sur les cartes Arduino utilisées pour
commander notre convertisseur, en particulier la carte Arduino uno. Cette carte possède
toutes les fonctionnalités d’un microcontrôleur classique en plus de sa simplicité d’utilisation.
Elle offre plusieurs pins (broches) d’entrée/sortie numérique dont six pouvant générer
des PWM (Pulse width Modulation) et permet aussi de mesurer des grandeurs analogiques
grâce à ces six entrées analogiques. Cette carte Arduino peut communiquer avec un ordinateur
grâce à son port USB qui assure en plus son alimentation .
Nous avons présenté aussi le développement de la partie Software et la partie
hardware pour q’on puisse simuler son fonctionnement dans l’environnement
D’ARDUINO - IDE de et l’environnement de ISIS de PROTEU
Finalement, et malgré les difficultés qu’on a rencontré , on a pu analysé et validé le
fonctionnement optimal de notre système en variant deux parametre : l’éclairement, et la
charge.
D’après les résultats obtenus, Le convertisseur DC-DC et la commande MPPT
effectuent correctement leurs rôles :
Le convertisseur fournit dans les conditions optimales une tension à sa sortie
supérieure ou inferieur à celle fournie par le générateur PV en jouant sur le
duty cycle.
La commande MPPT adapte le générateur PV à la charge : transfert de la
puissance maximale fournie par le générateur PV.
1
bibliographie
Bibliographie
[1] : S.ZAAMTA «Réalisation d’un régulateur solaire à base de microcontrôleur pour le
contrôle de l’état de charge et la protection des accumulateurs», UNIVERSITE LARBI BEN
M’HIDI OUM EL BOUAGHI mémoire de magister,Algérie, 2008
[2] : Angel Cid Pastor « conception et réalisation de modules photovoltaïques

électronique≫ ,thése de doctorat , université de toulouse,29/9/2006
[3] : M. Adouane, «Etude et conception d’une stratégie de commande d’un onduleur

connecté au réseau électrique», Mémoire de magistère, Ecole Nationale Polytechnique,
Alger, Algérie, 2008.
[4] : F. Chekired, « Etude et implémentation d'une commande MPPT neuro-floue sur

FPGA», mémoire de magister, Ecole Nationale Polytechnique, Alger, Algérie, 2008.
[5] : W.BENSACI, «Modélisation et simulation d’un système photovoltaïque adapté par une
commande MPPT», thèse de master , Université Kasdi Merbah–Ouargla, Algérie, 2012.
[6] : M. Makhlouf, «Etude et optimisation d'un modèle de conversion d'énergie

photovoltaïque application au pompage», mémoire de magister, université Mentouri
Constantine, Algérie, 2006.
[7] : N. Abouchabana, « Etude d’une nouvelle topologie buck-boost appliquée à un MPPT

», Mémoire de Magistère, Ecole Nationale Polytechnique, Alger, Algérie, 2009.
[8] : Cédric.CABAL « Optimisation énergétique de l’étage d’adaptation électronique dédié à

la conversion photovoltaïque »,thèse de doctorat, université de Toulouse, 15/12/2008.
[9] : S.Chikha «Optimisation de la puissance dans les systèmes photovoltaïques»,
UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI mémoire de magister,Algérie,
2011.
[10] : Astalaseven.Eskimonet olyte, « Arduino pour bien commencer en électronique et en
programmation », Dernière mise à jour le 4/08/2012.
[11] : A.Bensayah « Contrôle de vitesse d’un moteur à courant continu», UNIVERSITE

LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI théme de master ,Algérie,2016.
[13] : http://www.arduino.cc/fr, Louis REYNIER, « c’est quoi Arduino ».
57
bibliographie
58

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

Mémoire de fin d’étude soutenu publiquement à Oum El Bouaghi

Encadreur : Présenté par :

Zaamta souad Bouhamed amira

Chapitre 1 : Généralité sur les générateurs photovoltaïques

I.2. L’effet photovoltaïque ………………………………………………………………………....3

I.3. La cellule photovoltaïque……………….………………………………………………………3

I.3.1. Caractéristiques électriques d’une cellule photovoltaïque ……………………...……………4

I.3.2. Paramètres d’une cellule photovoltaïque …………………………………………………….5

I.4. Générateur photovoltaïque et ses performances ……………………………………………….7

I.4.1. Caractéristique Courant-Tension d’un Générateur photovoltaïque……………….…………8

I.4.2. Influence de l’éclairement et la température sur les courbes I=f(V) et P=f(V)…………..…….9

1.4.3 Regroupement des cellules photovoltaïques en série ……………………………………….10

I.4.4. Influence de l’association parallèle des cellules PV ……………………………………….11

I.5 Les applications de l'énergie photovoltaïque ……………………………………………....….12

I.5.1 Les applications autonomes ………………………………………………………..………..12

Chapitre 2 : Les convertisseurs DC-DC et la commande MPPT par arduino

II.2. Connexion directe (source charge)……………………………………………………...……17

II.4.3 Le convertisseur Buck-Boost ………………………………………….………..………….26

II.4.4 Le convertisseur Buck-Boost non inverseur………..…………………………….…………29

II.6.1 Commande « Perturb and Observe (P&O) » ………………………………………...……..33

II .7 Description du module arduino…………………………………………………....…………36

II.8 Les gammes de la carte Arduino…………….………………………………….…………….36

Chapitre 3 : simulations et réalisation

III.3.1 Dimensionnement de l’unité d’alimentation……………………………………………… 43

III.3.2 Dimensionnement de l’unité de commande et simulation…………………………………43

III.3 .3 Dimensionnement de l’unité de puissance et simulation………………………………… 44

III .3.4 simulation du système complet sous Proteus ……………………………………………..47

III. 4 Réalisation du dispositif expérimental ……………………………………………………..48

Figure (1.2) :Schéma équivalent électrique de la cellule PV…………………………….…...……5

Figure (1.3 ): une cellule, un module et un générateur photovoltaïque……………………….…….8

Figure (1.4) : Caractéristique ܲ = ݂(ܸ) ݁‫ )ܸ(݂ = ܫ ݐ‬d’un module photovoltaïque et zones de

Figure (I.5) : L’influence de l’éclairement sur la caractéristique P=f(V), et I=f((V))………………9

Figure (I.6) : L’influence de la température sur les caractéristiques I=f(V) et P=f(V)……….……10

Figure( 1.7) : Caractéristique de nombre des modules en série………………………………….…..11

Figure (1.8) : Caractéristique de nombre des modules en parallèles…………………………….….11

Figure (1.9) : Caractéristique de nombre des modules en série et en parallèles………………….12

Figure (1.10) :Exemple de la structure d’un système PV autonome……………………………..…..13

Figure (1.11):Exemple de la structure d’un système PV connecte au réseau…………………...…..13

Figure 2.13(b) : Topologies du Convertisseur Buck-Boost, (b) Interrupteur position ‫=ܦ‬0….....26

Figure (2.14) : courant à travers l’inductance……………………………………………….……..….28

Figure( 2.16 ): Schéma de principe du convertisseur non inverseur Buck/Boost………………...29

Figure (2. 18): Recherche et recouvrement du Point de Puissance Maximale………………...…32

Figure (2. 20 ): Algorithme type de la méthode P&O……………………………………………….…34.

Figure (3.2) : Schéma électrique du circuit d’alimentation 5V et 12V…………………………..43

Figure (3.3 ): Capteur de courant ACS712……………………………………………………………..43

Figure (3.4) : circuit électrique de l’unité de commande du convertisseur DC/DC……………..44

Figure (3.5) : les signaux de commande du convertisseur DC/DC……………………………….44

Figure (3.6) : brochage d’IR2113………………………………………………………………….45

Figure (3.7) : brochage d’IR2113 sous ISIS……………………………………………………………45

Figure 3.9(b ): ‫ = ܦ( ݎݑ݋݌‬0.5) … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ….46

Figure 3.9(c) : Pour (‫ > ܦ‬0.5) … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … ….47

Figure 3.10 : vérification de la commande (P&O) sur le Proteus……………………………….47

Figure (3.15) : compilation en code hex…………………………………………………………..50

Figure (3.16) : face implantation des composants (carte de commande)…………………………51

Figure (3.17): circuit imprimé du prototype finale………………………………………………..51

Tableau 3-4 : résulta de résultats de MPPT pour ܴ = 150Ω ………………………….……..54

Le problème du couplage parfait entre un générateur photovoltaïque et une charge de

L’objectif de ce travail est l’étude et la réalisation d’un convertisseur buck-boost

Ce convertisseur qui est commandé par une commande MPPT « perturbation et

Dans le premier chapitre, on a présenté des généralités sur les générateurs

Généralité sur les générateurs photovoltaïques