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Ecole Supérieure de Technologie - Casablanca

Département Génie Electrique


Electronique et Informatique Industrielle

RAPPORT DE PROJET DE FIN D’ETUDES

Variateur de vitesse pour moteur


asynchrone monophasé à cage, piloté à
l’aide d’une Arduino avec fréquencemètre
numérique intégré

Date de soutenance : 23/04/2021

Réalisé par : Encadré par :


BELMOUM Oumayma Mr.ABOUDOU Abderraouf
AIT SMAALI Salma

Année universitaire : 2020-2021


Remerciement
Tout d’abord je tiens de remercie monsieur ABOUDOU
Abderraouf, mon encadrant de projet de fin d’étude, de nous
avoir dirigés et de nous avoir encouragés tout au long de la
conception de ce projet. Nous lui sommes très profondément
reconnaissantes.

Ainsi nos remerciements à tous les membres du laboratoire


pédagogique de l’école supérieure de technologie
Casablanca, pour avoir aidé à la réalisation de ce projet.

A toutes les personnes, qui ont contribué de près ou de loin,


à l’aboutissement de ce travail, nous les remercions tous,
particulièrement notre famille et nos amis.

Enfin, nous ne pourrions terminer, ces remerciements sans


une pensée à l’ensemble de nos enseignants qui sont à
l’origine de notre savoir.
Liste des indices et symboles :
M .A. S: Machine Asynchrone.
MLI : Modulation à Largeur d’Impulsions.
Bm : induction dans le moteur (T).
Bmax : induction maximal dans le moteur (T).
n : nombres de conducteurs.
U : tension aux bornes du moteur (V).
ω : Vitesse angulaire électrique Rad/s.
g : glissement.
Ls : Inductance cyclique propre du stator
Lr : Inductance cyclique propre du rotor
ωg : Vitesse angulaire électrique statorique (respectivement de glissement). Rad/s
ωr : Vitesse angulaire électrique rotorique (respectivement de glissement). Rad/s
C1: Condensateurs de sortie (F).
C : Capacité de condensateur (F).
f : Fréquence (Hz).
Vi : Tension d’entrée de l’onduleur (V).
Ucmax : Tension maximale (V).
Icmax : Courant maximale (A).
Ucmax , Icmax : Les valeurs max du tension et courant.
Uc , Ic : Les valeurs efficaces du tension et courant.
ω : La pulsation .
φ : Le déphasage du courant par rapport à la tension.
Ωs : vitesse de rotation.
Rs : résistance.
Z : l’impudence.
T : constante de tempe mécanique.

PFE 1
Cr : couple quadratique.
S : section du fer (m2).
Td : temps de décharge.
Tc : temps de charge.
∆Vs : ondulation dans la tension filtrée.
E : tension continue.
EEPROM : c’est le disque dur du microcontrôleur.
TWI : two wire interface.
LCD : afficheur.
AC : Alternatif Current (Courant Alternatif (CA)).
DC : Direct Current (courant continu (CC)).
DC/DC : Convertisseur (Courant Continue/Courant Continue).
DC/AC : Convertisseur (Courant Continue/Courant Alternatif).
GTO : Gate-Turn-Off thyristor.
MOS : Metal-Oxide-Semiconductor.
FET : Field Effect Transistor.
IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor)
GCT et IGCT (Integrated Gate Commuted Turn-off Thyristor).
MCT (Mos Controlled Thyristor).
SITH (Static Induction thyristor).
T1, T2, T3, T4 : transistors de puissance.
D1, D2, D3, D4 : Diodes de puissance.
Q1, Q2, Q3, Q4 : transistors avec une diode anti parallèle.

PFE 2
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………...................8
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LES MACHINES ASYNCHRONE………….10
I. Généralité sur les machines asynchrones………………………………………11
I.1. Introduction ………………………………………………………………….11
I.2. Définition …………………………………………………………………...11
I.3. Constitution de la machine asynchrone ……………………………………..11
I.4. Principe de fonctionnement …………………………………………………12
I.5 Schéma équivalent du moteur asynchrone triphasé ………………………....13
I.6 Schéma équivalent de la machine asynchrone monophasée ………………...14
II. Différentes configurations des machines électriques monophasées……………..15

II.1. Moteur à induction à condensateur permanent …………………………….16

II.2. Moteur à condensateur de démarrage ……………………………………...16

II.3. Moteur à induction sans condensateur ……………………………………..18

CHAPITRE II : Variateur de vitesse d’un moteur asynchrone……………………....19

I. Introduction ………………………………………………………………..20

II. Types des variateurs de vitesse de la machine asynchrone………………..20


II.1 Réglage par variation du nombre de paires de pôles …………………....20
II.2 Réglage par variation de tension ………………………………………...21
II.3.Réglage par action sur le glissement ……………………………………21
II.4.Réglage par variation de fréquence ……………………………………..21
III. Alimentation d'une M.A.S à fréquence variable ………………………….21
III.1 Étude du couple dans le cas ou U = Cst…………………………………21
III.2 Étude du couple U/f =Cst ……………………………………………….22
IV. Principe de variateur de vitesse (de fréquence) …………………………...23

IV.1. Modélisation du redresseur…………………………………………...….23


V. Modélisation du filtre ……………………………………………………..26
V.1 Filtrage inductive (lissage de courant)……………………………............27
V.2 Filtrage capacitif (lissage de la tension) ………………………………….28

PFE 3
VI. Modélisation du Hacheur……………………………………………………..31

VI.1 Principe de fonctionnement ………………………………………………...32


VI.2 Courant moyenne dans l’inductance et courants ILmax et ILmax …………35
VII. Modélisation de l’onduleur de tension……………………………………….35
VII.1 Principe de fonctionnement d'un onduleur monophasé…………………….36
VIII. Conclusion …………………………………………………………………..38
CHPITRE III : Arduino………………………………………………………………...39
I. Qu’est-ce qu’un microcontrôleur ………………………………………….40

I I. Présentation générale sur le module Arduino ……………………………. 41

III. Les différentes cartes Arduino ………………………………………...….41


III.1. Arduino UNO……………………………………………………………41
III.2.Arduino NANO………………………………………………………….42
III.4.Arduino MEGA 2560 ……………………………………………………42
IV. Schéma simplifié de la carte arduino UNO ……………………………….44
V. Microcontrôleur ATMEL ATMega328 …………………………………...45
VI. Programmation Arduino …………………………………………………..47
VI.1. Le langage de programmation …………………………………………..47

VI.2.La structure d’Arduino …………………………………………………..47

VI.3.Coloration syntaxique …………………………………………………....48

VI .4 La syntaxe du langage …………………………………………………..49

Chapitre IV : MATERIELS UTILISEES ET METHODES ADOPTES…………….53


I. Introduction ………………………………………………………………….54
I.1. Méthode de Commande par modulation de largeur d’impulsion (MLI) …...54
I.2. Le choix des Composants de l'électronique de puissance ………………….57
CHAPITRE V : Conception et simulation .....................................................................62

I. Simulation d’onduleur MLI sur MATRLAB/SIMULINK …………………...63


II. Simulation sur logiciel Isis Proteus …………………………………………..68
Conclusion Générale……………………………………………………………………..71
Annexes …………………………………………………………………………………...72

PFE 4
Liste des figures
Chapitre I - Généralité sur les machines asynchrone
Figure I.1 - Moteur asynchrone triphasé…………………………………………………...11
Figure I.2 - Constitution d’une machine ………………………………………………….12
Figure I.3 - Champ tournant de la MAS…………………………………………………..13
Figure I.4 - Schéma équivalent du moteur asynchrone …………………………………..13

Figure I-5 -Schéma équivalent d’un moteur asynchrone ………………………………..14

Figure I-6 - Schéma équivalent du moteur asynchrone monophasé ramené au stator……15

Figure I-7 - Schéma de principe d’un moteur asynchrone à condensateur permanent...16

Figure I-8- Schéma de principe d’un moteur à condensateur de démarrage ……………17


Chapitre II - Variateur de vitesse d’un moteur asynchrone
Figure II.1 - diagramme de couple en fonction de la vitesse ……………………………..20
Figure II.2 - Couple moteur pour différentes fréquences………………………………….22
Figure II.3 - la variation linéaire de la tension du moteur avec la variation de fréquence...22
Figure II.4 - Représentation de structure de variateur de fréquence………………………23
Figure II.5 - schéma équivalant au montage………………………………………………24

Figure II.6 -schéma équivalant au montage pour l’alternance positive …………………24

Figure II.7 -chronogrammes de Ve, Vs, Is, ID1 et ID4 de redressement …………………25
Figure II.8 - Filtre RLC passe-bas ……………………………………………………….26
Figure II.9 -filtrage inductive ……………………………………………………………27
Figure II-10 - chronogrammes de Vs, Is, ID1 et ID4 de filtrage …………………………27
Figure II-11- filtrage capacitif ……………………………………………………………28
Figure II.-12 - chronogramme de la tension filtrée ……………………………………….29
Figure II-13- Schéma de principe du hacheur……………………………………………..31
Figure II-14- structure de convertisseur BUCK…………………………………………...32

Figure II-15 - schéma équivalent pendant (0 ≤ t ≤ α.T)………………………………….32

PFE 5
Figure II-16-schéma équivalent pendant (αT ≤ t ≤ T.)…………………………………...33

Figure II.17 - forme du courant et de tension dans l’inductance en conduction continue…34


Figure II-18 : Onduleur de tension monophasé à deux niveaux……………………………35
Figure II-.19 - Symbole et structure de montage d'un onduleur monophasé……………...36

Figure II-20 - Les cas possibles de commutation de l’onduleur …………………..……37

Chapitre III - Arduino


Figure III-1 - Microcontrôleur ATmega328 ……………………………………………..40
Figure III.2 - arduino uno …………………………………………………………………40
Figure III-3- Arduino nano………………………………………………………………...42
Figure III.4 - Arduino Méga 2560………………………………………………………....42
Figure III-5 - Brochage externe……………………………………………………………43
Figure III-6 : les broches du microcontrôleur ……………………………………………44
Figure III-7 - schéma simplifié d’atmega328.............................................................…...45
Figure III-8 - programme arduino………………………………………………………...48
Chapitre IV : MATERIELS UTILISEES ET METHODES ADOPTES
Figure IV-1 - Principe du schéma de commande pour la MLI…………………………….54
Figure IV-2 : Principe de la commande MLI- ST…………………………………………55
Figure IV-3 : Les interpréteurs de puissance……………………………………………...58
Figure IV-4 : Un pont de Graetz…………………………………………………………..59
Figure IV-5 : Représentation d’une diode de redressement………………………………59
Figure IV-6 : Radiateur……………………………………………………………………60
Figure IV-7 : élément de puissance réactive………………………………………………60
Figure IV-8 : afficheur LCD………………………………………………………………61
CHAPITRE V : Conception et simulation
Figure V.1 : schéma de modélisation d’une MAS …………………………………………..20

Figure V.2 : variation de vitesse ………………….……………………………………………….22


Figure V.3 : variation de courant……………………………………………………………………. …………………......22
Figure V.4 : variation de couple électromagnétique ……. ……………………………………23
Figure V.5 : schéma de simulation de commande MLI…………………….. ……..……24

PFE 6
Figure V.6 : : signaux de la commande MLI ……………………….. ………….………………………24
Figure V.7 - schéma de modulation MLI ………………..………………………………25
Figure V.8 : signal de sortie de MLI ……………………………………………………….26
Figure V.9 signal de sortie de MLI: ………………………………………………………27
Figure V-10 : signal de filtrage ………………………………… …………………………27
Figure V-11 : les résultats de simulation de hacheur après le redressement……………..…28
Figure V.-12 : les résultats de simulation de l’onduleur……………………………...…….29
Figure V-13 : tension de sortie de l’onduleur et leurs deux signaux de commande par
Arduino…………………………………………………………………………………..31

Liste des tableaux

Chapitre II - Variateur de vitesse d’un moteur asynchrone


Tableau II.1 - Une action sur le nombre de pair de pôles…………………………………21
Tableau II.2: les configurations possibles………………………………………………...36
Tableau IV-3 : Types de commande des interrupteurs et leur Spectre d’harmonique………..…. 58

PFE 7
Introduction Générale
Depuis l’ère de l’industrialisation, les chercheurs ont été affronté au "comment commander les
machines électriques à des vitesses variables". Car les entraînements électriques exigent de plus
en plus de hautes performances, une fiabilité accrue, et un coût réduit.

Au 19éme siècle, ce problème a été résolu avec les moteurs à courant continu, dont on peut
modifier la vitesse de rotation de 0 à la vitesse maximale, et ceci en agissant sur la tension
d’induit en gardant le flux d’induction constant. Cependant, la présence du système balais-
collecteur les pénalise : ces machines ne peuvent servir ni dans le domaine des grandes
puissances, ni en milieux corrosifs, s’y ajoute aussi l’entretien que nécessite le collecteur.

Ces contraintes ont donc orienté la recherche dans le domaine de la vitesse variable vers les
machines à courant alternatif, et plus particulièrement vers les machines asynchrones. Celles-
ci ont en effet de nombreux avantages : coût de fabrication réduit, construction relativement
simple, support des surcharges, vitesse de rotation plus élevée et n’exigent pas d’entretien
permanent. L’inconvénient de cette catégorie de machines réside dans la complexité de leur
fonctionnement, car elles se comportent comme des systèmes multi variables, non linéaires et
fortement couplés, d’où la difficulté de leur commande.

Grâce à l’évolution technologique récente de l’électronique de puissance et de la micro-


informatique, les problèmes inhérents aux commandes des machines alternatives ont été
résolus, rendant ainsi les machines à courant continu de moins en moins utilisées.

L’électronique de puissance permet de générer des grandeurs électriques de fréquence, de


tension et de courant variable, tout en assurant un rendement élevé. Les convertisseurs sont
associés à une électronique numérique de commande permettant l’implantation de puissants
algorithmes de contrôle en temps réel.

Il existe une nouvelle solution utilisant la machine alternative fonctionnant dans un mode un
peu particulier, Pour un fonctionnement à des vitesses variables on doit insérer à la machine un
convertisseur à M.L.I (Modulation à Largeur d’Impulsions)

PFE 8
La disponibilité et l’accessibilité directes des résultats, à partir de simulateurs sont nécessaires
dans tous les travaux de recherche modernes. Ainsi, dans le cadre de cette étude nous avons
choisi de travailler sous l’environnement Matlab/Simulink.

Le premier chapitre de cette étude, présente des généralités sur les machines asynchrones, ou
le principe de fonctionnement des machines à induction monophasées sera présenté. Après,
nous allons faire une brève présentation des configurations principales des moteurs
monophasés.

A la fin, la détermination des différents paramètres de la machine à induction monophasée.

Le deuxième chapitre est consacré à un état de l’art sur les variateurs de vitesse existants. En
premier lieu, nous citons les différents types de variateurs de vitesse de la machine asynchrone,
ensuite, nous allons faire une étude sur alimentation de la M. A. S. monophasé à fréquence
variable et ses effets sur le couple et la tension d’alimentation. Après, le principe de
fonctionnement du variateur de vitesse et la modélisation de ses différents composants seront
présentés.

Le troisième chapitre se focalise sur la carte Arduino-Uno, sa programmation et son


fonctionnement.

Le quatrième chapitre se focalise sur les matériels utilisés et les méthodes adoptées, dans lequel,
la commande de l’onduleur par la méthode MLI (Modulation à Largeur d’Impulsions) et leurs
avantages et inconvénients seront traités, ensuite nous allons parler de la carte Arduino-Uno qui
génère des signaux de commande MLI pour l’onduleur en citant ses caractéristiques, sa
programmation et son fonctionnement.

Le dernier chapitre consiste à présenter en premier lieu une simulation d’onduleur MLI
alimenté par une source d’alimentation de fréquence variable sous l’environnement
Matlab/Simulink et sur le logiciel ISIS PROTEUS.

A la fin de ce travail, une conclusion générale résumera l’ensemble des résultats obtenus.

PFE 9
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR
LES MACHINES ASYNCHRONE

PFE 10
II. Généralité sur les machines asynchrones :
I.1. Introduction :

La machine asynchrone a été inventée par Nikola Tesla en1887. Du fait de sa simplicité de
construction, d'utilisation Et d'entretien, de sa robustesse et son faible prix De revient, la
machine asynchrone est aujourd'hui très couramment utilisée :

 Comme moteur dans une gamme de puissance allant de quelques centaines de watts à
plusieurs milliers de kilowatts.
 Comme génératrice dans les éoliennes, les hydroliennes et les systèmes de génération
d’électricité à vitesse variable.

I.2. Définition :

On appelle machine asynchrone (MAS), une machine électrique de vitesse variable, à


courant alternatif, qui à deux enroulements dont un seul (statorique) est alimenté par
un réseau électrique de pulsation ωs ; alors que le deuxième (rotorique) est fermé sur
lui-même (ou à cage d’Ecueille), généralement ce type de machines est plus utilisée
en moteur asynchrone (en triphasé).

Figure I- 1- Moteur asynchrone triphasé

I.3. Constitution de la machine asynchrone :

Ce type de machine est comportant deux armatures coaxiales l’une est fixée appelée stator
et l’autre est mobile appelée rotor ; entre les 2 armatures il y a l’entrefer.

A. Stator :
C'est la partie fixe du moteur, il est formé d'une carcasse ferromagnétique qui
contient Trois enroulements électriques alimentés chacune par une phase de
tension U, et d’une fréquence f. Le passage de courant dans les enroulements

PFE 11
crée un champ magnétique tournant ̅𝐁 → à l'intérieur du stator, sa vitesse de
𝐟
rotation ns s'appelle vitesse de synchronisme 𝒏𝒔 = ou Ωs = 2.π.ns
𝑷

1. 𝒏𝒔 : la fréquence de rotation du champ ̅B→ s’exprime en tours/s

2. 𝒇 : la fréquence de tension d’alimentation des bobines en Hertz Hz

3. 𝒑 : le nombre de paires de pôles du rotor

4. Ωs : La vitesse de synchronisme s’exprime en rad/s

B. Rotor :

C’est la partie mobile du moteur asynchrone, il tourne moins vite que le champ

tournant de stator, sa vitesse est nr<ns, il porte soit un bobinage accessible par
trois bagues et trois balais, soit une cage d'écureuil non accessible à base des
barres conductrices en aluminium. La vitesse angulaire relative du champ par
rapport au rotor est la vitesse angulaire de glissement : Ωg = Ωs - Ωr (rad/s)
ng = ns - nr (tours/s

Figure I-2 - constitution d’une machine

I.4. Principe de fonctionnement :

Le champ magnétique tournant β crée par les bobinages statorique balaie le bobinage
rotorique et y induit des forces électromotrices (f.é.m.) d'après la loi de Lenz. Le
bobinage rotorique étant en court-circuit, ces Fem y produisent des courants induits.

PFE 12
L'action de ce champ sur les courants induits crée le couple moteur. Ce dernier tend à
réduire la cause qui a donné naissance aux courants, c'est à dire la rotation relative du
champ tournant par rapport au rotor. Le rotor va donc avoir tendance à suivre ce
champ.

Figure I.3 - Champ tournant de la MAS

Les moteurs asynchrones monophasés sont utilisés là où l’alimentation triphasée est


indisponible. Leur utilisation constitue une solution pour le fonctionnement des systèmes, mais
certes avec un mauvais rendement.
En effet, pour les mêmes dimensions, la puissance d’une machine triphasé est 3 fois plus grande
que celle en monophasé. Malgré les inconvénients des machines à induction monophasées vis
-à-vis aux machines triphasées demeurent utile pour des utilisations dans les domaines
domestiques et agricoles.

I.5 Schéma équivalent du moteur asynchrone triphasé :


Le schéma équivalent par phase d’une machine asynchrone triphasé est connu et donné par la
figure suivante :

Figure I-4 - Schéma équivalent du moteur asynchrone

PFE 13
I.6 Schéma équivalent de la machine asynchrone monophasée :
L’enroulement monophasé du stator crée un champ pulsant décomposable en deux
champs tournants direct et inverse produisant un couple résultant. Le comportement du
moteur asynchrone monophasé est le même que celui de deux machines asynchrones
montées sur le même arbre et qui sont couplés en inverse comme il est indiqué par la
figure (1-5).

Figure I-5 -Schéma équivalent d’un moteur asynchrone

Les machines asynchrones monophasée MAS1 et MAS2 sont identiques. Les


enroulements du stator des deux machines sont montés en série de sorte que la première
est alimentée par une source directe triphasée, alors que la seconde est en inverse .Pendant
le fonctionnement normal, les moteurs tournent à des vitesses nominales qui Dépendent
du glissement g. La vitesse mécanique Ωs1du moteur MAS1 est donnée par eq(I.3).
𝑾𝒔
Ωs1 = (I-3)
𝑷

Le glissement gd de la machine MAS1 est de la forme suivante :


Ω𝐬−Ω𝐫 𝑾𝒔−𝑾𝒓
𝑔 d= = =𝑔 (I-4)
Ω𝐬 𝑾𝒔

La machine MAS2 tourne à la vitesse ΩS2.


𝑾𝒔
Ωs2 = − (I-5)
𝑷

Le glissement gi de la machine MAS2 est de la forme suivante :


Ω𝐬−Ω𝐫 −𝑾𝒔−𝑾𝒓 −𝑾𝒔−𝑾𝒓+𝑾𝒔−𝑾𝒔
𝑔i= = = =2 - 𝑔 (I-6)
Ω𝐬 −𝑾𝒔 −𝑾𝒔

Le schéma équivalent de la figure (I-5) de la machine asynchrone monophasé est l’association


de deux machines asynchrones triphasées parfaitement identiques qui sont montées en série.

PFE 14
Ce schéma équivalent se ramène celui de la figure (I-6) en remplaçant les impédances du stator
par une seule impédance équivalente.

Figure I-6 : Schéma équivalent du moteur asynchrone monophasé ramené au stator

Les paramètres du moteur à induction monophasé sont donnés par les relations suivantes, telles
que :

II. Différentes configurations des machines électriques


monophasées :
Les machines asynchrones monophasées à un seul enroulement ne peuvent pas créer un
champ tournant. Plusieurs techniques ont été adoptées et développées afin de remédier au
problème de démarrage et favorisent un des deux champs pulsants. On présente ici quelques
configurations de machines à inductions monophasées.
Trois principales structures sont industrialisées, les moteurs à condensateur permanent, les
machines qui utilisent le condensateur seulement pendant la phase de démarrage et les
moteurs sans condensateur qui sont très faiblement utilisés.

PFE 15
II.1. Moteur à induction à condensateur permanent :
Ce type de moteur est composé de deux enroulements statorique identiques figure (I-7), de
même nombre de spires et de même section des fils. Généralement, les enroulements
principal et auxiliaire sont désignés respectivement par les lettres (U1, U2) et (Z1, Z2), et ils
sont alimentés par une même source de tension alternative pour permettre un démarrage du
moteur asynchrone, il faut placer un condensateur, dit condensateur de démarrage, qui sera
monté en série avec l’enroulement secondaire afin que les courants qui le parcourent soient en
quadrature de phase. Le fait d’avoir deux enroulements parcourus par des courants alternatifs
génèrent un champ magnétique tournant produisant la rotation du moteur dans un premier sens
de rotation l'inversion du sens s'obtient par une simple permutation de l'alimentation aux bornes
des enroulements statorique. Les moteurs asynchrones à condensateur permanent sont exploités
pour des utilisations de faibles puissances avec une consommation identique pour les deux sens
de rotation de la machine.

Figure I-7 - Schéma de principe d’un moteur asynchrone à condensateur permanent

Pour avoir un champ magnétique tournant à 𝑤 il faut que les deux courants, principal et
auxiliaire, soient en quadrature. L’induction magnétique résultante générée par les deux
Enroulements du stator est définie par la relation (I.5).

II.2. Moteur à condensateur de démarrage :


Les machines à induction à condensateur de démarrage comportent deux phases. Le schéma
synoptique est donné par la figure (I-8) à savoir, une phase de marche dit principal et une phase
de démarrage dit auxiliaire.

PFE 16
*L’enroulement principal occupe le deux tiers des encoches du stator. La section des fils de
l’enroulement de marche est plus importante que celui de l’enroulement auxiliaire qui est conçu
juste pour la phase de démarrage. Puisque la résistance est inversement proportionnelle à la
section, la résistance ohmique, une de l’enroulement principal demeure très faible.
*L’enroulement auxiliaire occupe le reste des encoches. Il est caractérisé par un faible Section
de fil et de valeur ohmique plus importante que celui de la phase de marche.
*Le repérage des enroulements, principal et auxiliaire, sont similaires à celui du moteur
asynchrone monophasé à condensateur permanente.
*Le démarrage de ce type de moteurs est assuré par une alimentation simultanée des
enroulements principal et auxiliaire, une fois la machine asynchrone es monophasée fonctionne
et commencera à tourner au voisinage de sa vitesse nominale, un contact centrifuge placé
électriquement en série avec le condensateur et mécaniquement entre la partie tournante appelé
arbre du moteur et la partie fixe dite stator. Dès que la vitesse atteint sa valeur nominale le
contacte s’ouvre en assurant une interruption du courant auxiliaire, par conséquent le moteur
rentre dans sa phase de fonctionnement normal sans condensateur.

Figure I-8 - Schéma de principe d’un moteur à condensateur de


démarrage

PFE 17
II.3. Moteur à induction sans condensateur :
Il existe plusieurs types de machines à induction sans condensateur. Les moteurs les plus
répondus sont les moteurs à phase de démarrage à haute résistance et les moteurs à
enroulement de démarrage, de ce fait les courants principal et auxiliaire sont en quadrature
de phase assurant la création d’un champ magnétique glissant.

Bilan de la puissance :

PFE 18
CHAPITRE II : Variateur de vitesse
d’un moteur asynchrone

PFE 19
II-Introduction :
Dans le domaine de l'électronique de puissance il y a un dispositif important. Il est le
constituant principal de la plupart des variateurs de vitesse des machines à courant
alternatif, il s'appelle variateur de fréquence, dans ce chapitre nous présentons les
différents types de régulateurs de vitesse de la M.A.S et du principe de
fonctionnement des variateurs de vitesse monophasés (variateurs de fréquence) et leur
différents parties (redresseur, filtre, hacheur et onduleur).

II- Types des variateurs de vitesse de la machine


asynchrone :
Le point de fonctionnement (𝐶, Ω) dans le quadrant I en régime établi de l’ensemble
machine plus charge se situe à l’intersection des caractéristiques 𝐶𝑒 = 𝑓(Ω) du moteur
et 𝐶𝑟 = 𝑓(Ω) de la charge. Le réglage de la vitesse de la machine asynchrone est donc
obtenu en agissant sur le couple qu’elle produit, soit, si l’on se réfère à son expression
ci-dessus : le nombre de paires de pôles, la tension d’alimentation de la machine, le
glissement ou la fréquence d’alimentation de la machine.

Figure II.1 - diagramme de couple en fonction de la vitesse

II.1 Réglage par variation du nombre de paires de pôles :


Ceci donnant une variation non continue de la vitesse, ce mode n’est donc
pas envisagé pour un réglage fin du point de fonctionnement désiré.
 Si le nombre de pair de pôle augmente, la fréquence de rotation d'un moteur
diminue.
 Si le nombre de pair de pôles diminue, la fréquence de rotation d'un moteur
augmente.

PFE 20
Le tableau ci-dessous est rempli avec la principale fréquence de rotation du champ
tournant d'un moteur asynchrone triphasé pour un réseau de 50 𝐻𝑧

Nombre de pair de pôles 1 2 3 4


fréquence de rotation du champ tournant
pour un réseau 50 Hz 3000 1500 1000 750
tr / min tr / min tr / min tr / min

Tableau II.1 - Une action sur le nombre de pair de pôles

II.2 Réglage par variation de tension :


Le couple électromagnétique de la machine asynchrone est proportionnel au carré de la tension
d’alimentation statorique. Il est donc possible d’envisager un ajustement de la vitesse au-
dessous de la vitesse nominale en modifiant la tension d’alimentation statorique avec un
gradateur triphasé. Cette solution est le plus souvent utilisée pour le démarrage de charges à
caractéristique de couple quadratique (𝐶𝑟 = 𝑘. Ω2).

II.3.Réglage par action sur le glissement :


L’utilisation de résistances rotorique permet un réglage de la vitesse au-dessous de la vitesse
nominale mais avec un rendement déplorable. On essaiera donc de récupérer cette énergie
transmise au rotor : c’est la cascade hypo synchrone réservée à la très forte puissance pour des
machines à rotor bobiné.

II.4.Réglage par variation de fréquence :


La fréquence de rotation de la machine étant au glissement près proportionnel à la fréquence
d’alimentation des enroulements statorique, on essaiera de créer pour ces enroulements un
réseau à fréquence variable ce sont les onduleurs de tension. On peut aussi chercher à injecter
des courants dans l’enroulement pour imposer le couple de la machine ce sont les onduleurs de
courant ou commutateurs de courant. On peut également convertir directement la fréquence du
réseau industriel en une fréquence variable plus faible
a. Si la fréquence augmente, la fréquence de rotation d'un moteur augmente.
b. Si la fréquence diminue, la fréquence de rotation d'un moteur diminue.

III. Alimentation d'une M.A.S à fréquence variable :


III.1 Étude du couple dans le cas ou U = Cst:
La 𝑓. 𝑒. 𝑚 aux bornes d'un enroulement est de la forme :

𝑼 = 𝑬 = 𝟒,𝟒𝟒.𝑩𝒎.𝑵. 𝑺 .𝒇
Avec :
f : Fréquence d'alimentation du moteur (Hz)
𝑆 : Section du fer (𝑚²)
𝑩𝒎 : Induction dans le moteur (𝑇)

PFE 21
𝑁 : Nombre de conducteurs
𝑈 : Tension aux bornes du moteur (𝑉)

a. Si f varie, U étant constant, Bm va varier pour garder l'égalité dans la relation.


b. Si f diminue Bm va augmenter et va saturer le circuit magnétique,
provoquant un échauffement du moteur et surtout une baisse du couple
moteur.

*Alors si l'on souhaite garder Bm constant, tout en faisant varier la fréquence, on


doit faire varié U pour maintenir constant le rapport U/f

III.2 Étude du couple U/f =Cst :


Dans ces conditions, les caractéristiques du couple moteur pour différentes fréquences
d'alimentation opèrent une translation sur la gauche figure (II-2).

Figure II.2 : Couple moteur pour différentes fréquences.

Le variateur délivre au moteur une tension et une fréquence proportionnelles jusqu'à la valeur
de 50 Hertz. Pour des fréquences supérieures à 50 Hertz, la tension du moteur ne pouvant plus
augmenter, (l'enroulement est alimenté sous sa tension nominale) le rapport U/f diminue, le
flux décroît, entraînant une diminution du couple maximum.

Figure II.3 : la variation linéaire de la tension du moteur avec la variation de fréquence.

PFE 22
IV. Principe de variateur de vitesse (de fréquence) :

Figure II.4 - Représentation de structure de variateur de


fréquence

Les variateurs de vitesse standards, traditionnellement utilisés dans l’industrie,


présentés à la Figure 4, sont composés de deux convertisseurs connectés par un étage
intermédiaire continu (Bus DC), constitué de condensateurs. Cette topologie permet
d’assurer une conversion indirecte de type AC/DC/AC. Le premier convertisseur est
un redresseur à diodes, non commandable, très robuste et peu coûteux. Il génère une
tension continue aux bornes du bus DC, à partir d’un réseau d’entre monophasé (pour
les faibles puissances) ou triphasé (pour les plus fortes puissances). Cet étage
intermédiaire continu est connecté à un onduleur de tension monophasé, commande
en Modulation de Largueur d’Impulsions (MLI), permettant ainsi de faire varier
l’amplitude et la fréquence du fondamental des tensions qui seront appliquées au
moteur à l’aide d’un cyclo convertisseur à commutation naturelle piloté lui aussi en
fréquence en courant ou vectoriellement.

IV.1. Modélisation du redresseur :


Le redresseur est un convertisseur statique capable de transformer l’énergie d’une
source alternative en une source continue. Il existe plusieurs montages, et le choix se
fait selon les performances désirées .
Dans ce travail, nous nous intéressons seulement au redresseur monophasé à double
alternance non commandé (pont parallèle double ou pont de Graetz) dont les
composantes sont des diodes Figure 5. L’alimentation du redresseur se fait par le
réseau électrique monophasé.
Le pont de Graetz est constitué de quatre diodes montées en parallèle deux par deux.
Les diodes : D1, D2 sont à cathode commune, assurant l’allée du courant Id. Les
diodes : D4, D5 sont à anode commune, assurant le retour du courant Id. On suppose
que la source monophasée d’alimentation d’amplitude de tensions et de fréquence
constantes. On néglige les chutes de tension dues au phénomène d’empiétement et
aux pertes dans les diodes.
Le redresseur est alors alimenté par le système monophasé suivant :

Ve(t)=Vmsin(t) (1)

La tension à la sortie du redresseur est donnée par :

PFE 23
Ucc = Umoye=0.636 Umax = 2Vmax/𝛑 (2)

Figure II.5 - schéma équivalant au montage

Analyse du fonctionnent :
• U(t)> 0 ; 0 ≤ t ≤ T/2
Les diodes passantes sont D1 et D4, Les diodes D2 et D3 sont bloquées.

Figure II.6 -schéma équivalant au montage pour l’alternance positive


Par conséquent :
ie = iD1 = iS = iD4 et iD3 = iD2 = 0 vs=ve
VD1 = VD4 = 0
• 𝑉 (𝑡) < 0 : T/2≤ 𝑡 ≤T

Les diodes passent sont 𝐷2 𝑒𝑡 𝐷3, les diodes 𝐷1 𝑒𝑡 𝐷4 sont bloquées. Par conséquent :

PFE 24
i = -iD3 = -is = -iD4; UD1 = UD4 = 0 ; vS = -ve > 0 ; UD2 = UD3 = 0 ; vD1 = vD4 = ve < 0

**Figure II-7 -chronogrammes de Ve, Vs, Is, ID1 et ID4

de redressement

A. Valeur moyenne de la tension redressée :

Calculons la valeur moyenne Vs et Vs(t) :

B. Valeur efficace de la tension redressée :


Calcule la valeur efficace Vs de Vs(t) :

PFE 25
C. Facteur de forme et taux d’ondulation :

V. Modélisation du filtre :
Pour minimiser l’ondulation de la tension redressée à la sortie du redresseur, on utilise
un filtre RLC passe-bas. Le schéma de principe de ce filtre est donné par la figure ci-
dessous Figure 10.

Figure II-8 - Filtre RLC passe-bas

L’inductance permet de rendre sensiblement le courant constant.


- Le condensateur permet d’obtenir à l’entrée de l’onduleur une
tension sensiblement constante, et d’absorber le courant négatif
restitué par la charge.

PFE 26
V.1 Filtrage inductive (lissage de courant) :
La charge et maintenant constituée d’une inductance pure L en série avec une résistance R.

Figure II-9 : filtrage inductive

L’inductance L s’oppose aux variations du courant is. Elle <<lisse>> le courant is.si on donne à L une
valeur suffisante, le courant dans la charge devient ininterrompu : c’est le régime de conduction
<<continu>>.

𝐼s

Figure II-10 : chronogrammes de Vs, Is, ID1 et ID4 de filtrage

PFE 27
a. Courant moyen dans la charge :
Calcules Is=vs.Is+Ldis/dt = R.Is*2=2.ve/Rπ
b. Courant dans la diode :
Calcules ID1 = Is/2

V.2 Filtrage capacitif (lissage de la tension) :


Afin d’améliorer la tension redressée double alternance, on utilise un filtrage
capacitif en plaçant en parallèle sur R un condensateur de capacité C.

Figure II-11 : filtrage capacitif

A- Analyse du fonctionnement.
 A t=0, Ve =0v et C est décharge vs=0v ; les 4 diodes sont parfaites.
 0<t<t/4 : Ve augment et les diodes D1 et D4 sont passant : le condensateur C
se charge sous Ve(t) (on néglige les résistances internes des diodes)
Vs(t)=Ve(t)jusqu’à atteindre Vs(t/4)=Ve
 (t/4)<t<(t/2) : Ve décroit rapidement alors que le condensateur s’appose aux
variations brusque de tension ces bornes. Le potentiel du point D devient
supérieur à celui du point A, les diodes D1et D4se bloquent → aucune diode
conduit dans le montage. Le condensateur se décharge alors lentement dans la
résistance R avec une constante de temps t=R.C.la tension Vs décroit
exponentiellement.
 𝑻<t< 3. 𝑻 : Ve devient négative, lorsque le potentiel du point B devient supérieur
𝟐 𝟒
Celui du point D les diodes D2 et D3 se mettent à conduire et le condensateur C se charge à
nouveau sous Ve(t)>0jusqu’à atteindre Vs (3/4 𝑻)=Ve.

 3.𝑻 < 𝑡 < : Ve croit rapidement alors que le condensateur s’oppose aux
𝟒

PFE 28
Variations brusques de tension à ces bornes. Lorsque le potentiel du point B
Devient inférieur à celui du point D, les diodes D1 et D4 se bloquent → aucune diode
conduit dans le montage. Le condensateur se décharge alors lentement dans la
résistance R avec une constante de temps t=R.C la tension Vs décroit
exponentiellement.

 Figure II-12 : chronogramme de la tension filtrée

PFE 29
td : Temps de décharge

tc : Temps de charge. td + tc =T/2


∆Vs : Ondulation de la tension filtrée.

B- Ondulation de la tension filtrée :


Pour obtenir une valeur approchée de l’ondulation rapidement, on effectue les
hypothèses suivantes :
 la décharge de C est linéaire en fonction du temps ; pour
cela t=R.C>>T et on assimile l’exponentielle à sa
tangente à l’origine ;
 cette tangent commence au sommet de la courbe Vs(t) et on suppose que
td= T/2 ( td >> tc )
On a alors tg∝ = Ve/t = ∆Vs/td

D’où : ∆฀฀= T.Ve/2t= Ve/2RCf

C- Intensité maximal dans le condensateur (en régime permanent).

Par définition on a : = ฀.
c
dVs.Or, lorsque le condensateur C se charge les diodes

sont passantes et (฀) = ฀e.|sin (ω. t)|Donc : Ic=Ve.C. ω.|cos (ω. t)|
Ic est donc maximum lorsque |cos (ω.t)| est maximum soit lorsque ω.t est
minimum.Le point A a pour ordonnée : — ∆฀฀.

PFE 30
D- Intensité maximale dans une diode.
Par exemple pour la diode D1(et D4) on iD4 = ic + is
Or, si t est grand, alors : vs =Cte = Vset.is =Cte =Vs/R=Ve(∆Vs/2)/R
Donc le courant dans les diodes est maxi lorsque :

VI. Modélisation du Hacheur :


Les hacheurs sont des convertisseurs statiques continu→ continu figure II-15,
permettant de fabriquer une source de tension continue variable à partir d’une source
de tension continue constante. Pour varier la tension, il suffit de varier la valeur
moyenne de la tension de sortie en découpant la tension de source. Cela est possible
en commandant l’ouverture et la fermeture des interrupteurs électroniques. [13]

Figure II-13 : Schéma de principe du hacheur

PFE 31
La structure de base d'un hacheur dévolteur (un quadrant), est donnée à la figure (Figure II-14).

Figure II-14 : structure de convertisseur BUCK

La structure obtenue est dite convertisseur asynchrone. Le couple de composants L et


C forment un filtre passe-bas, pour limiter les ondulations du courant dans la charge,
ainsi que les ondulations de la tension aux bornes de la charge.

VI.1 Principe de fonctionnement :


L’interrupteur K se ferme et s’ouvre pendant une période T. Il est fermé pendant
l’intervalle (0, αT) : la diode est bloquée, la source primaire fournit de l’énergie à
l’inductance L et à la résistance R.
Il est ouvert de αT à T : la diode est passante et assure la continuité du courant et la
décharge de L.

Equation de fonctionnement:
 Première séquence de conduction (0 ≤ t ≤ α. T) :
a t=0 on ferme l’interrupteur K, la diode D est bloquée. Le schéma équivalent du
circuit est le suivant :

Figure II-15 : schéma équivalent pendant (0 ≤ t ≤ α.T)

Dans cette phase la variation du courant dans l’inductance est donne par l’équation

PFE 32
suivant :
Ve(t) = VL(t) +Vk(t) + Vs(t)
Dans le cas d’un interrupteur idéal on a :
Vk(t) = 0 → Ve(t) = VL(t) + Vs(t)
𝑑𝑖𝐿(𝑡)
VL(t) = L = ve(t) - vs(t)
𝑑𝑡

A partir de la solution de l’équation du premier ordre, nous obtenons

𝑉𝑒−𝑉𝑠
iL(t) = t + ILmin (1)
𝐿
IL(t)=iLmin : Courant minimal Pour t= α
𝑉𝑒−𝑉𝑠
iL(α, T) = (α, T)+ I_Lmin = I_Lmax (2)
𝐿

Détermination de l’ondulation de courant :


L’ondulation de courant crête à crête ΔILpeut-être déterminé à partir de l’équation eq2 par
l’expression suivant.

𝑉𝑒−𝑉𝑠
∆iL =iLmax — iLmin = (α.T) (3)
𝐿
Deuxième séquence de la conduction (αT ≤ t ≤ T) :
A l’instant t= αT en ouvre l’interrupteur K et la diode devient conductrice Le schéma
équivalent du circuit est le suivant :

Figure II-16 : schéma équivalent pendant (αT ≤ t ≤ T.)

Dans cette phase la variation du courant dans l’inductance est donne par l’équation
suivant :
VL(t) + VD(t) + Vs(t) = 0
Dans le cas d’un interrupteur idéal on a : VD(t) = 0
→ 𝑣L (𝑡) = —𝐿diL/dt = 𝑣 s(𝑡)

A partir de la solution de l’équation du premier ordre, nous obtenons :


𝑖 (𝑡) = –Vs(t -α.T) +A (4) L

PFE 33
L
Pour 𝑡 = 𝛼. 𝑇 𝑖L(α. T) = 𝐼Lmax = 𝐴
Donc : 𝑖L(𝑡) = –Vs (𝑡- α.T) +𝐼Lmax
L

A 𝑡 = 𝑇 : 𝑖L(𝑇) = –Vs (𝑡- α.T) +𝐼Lmax = 𝐼Lmin (5)


L
Détermination de l’ondulation de courant :
L’ondulation de courante crête à crête ΔvLpeut être déterminée à partir de l’équation eq(5)
par l’expression suivante :

Δ𝐼L = 𝐼Lmax — 𝐼Lmin = Vs(1-α) T (6)


L
Des 𝑒( 3) et (6) on déduit :
𝑣s = α. 𝑉e (7)
A partir des eq (1) et (4) en peut tracer les formes du courant et tension en
conduction continue donnée dans la figure V.20.

Figure II-17 : forme du courant et de tension dans l’inductance


en conduction continue

Tension moyenne dans l’inductance :

PFE 34
VI.2 Courant moyenne dans l’inductance et courants ILmax et ILmax :
Le courant moyen dans l’inductance doit être égal au courant continu dans la charge. C’est-à-
dire :
VLmoy = Vs=Vs (9)
Les expressions des ILmax et ILmoy dans l’inductance peuvent maintenant être écrites de la
façon suivant :

VII .Modélisation de l’onduleur de tension


Un onduleur de tension est un convertisseur statique qui assure la transformation de
la tension d’une source continue en une tension alternative.
Il est constitué de cellules de commutation généralement à électronique puissances. Il
permet d’imposer à la machine des ondes à amplitudes et fréquences variables à partir
d’un réseau standard 220V-50 Hz.
Le montage onduleur monophasé est constitué de 4 interrupteurs bidirectionnels, chaque
interrupteur est constitué d’un transistor (T) et d’une diode (D) montés en tête-bêche

Figure II-18 : Onduleur de tension monophasé à deux


niveaux.

Les couples d’interrupteurs (K11, k21), (K12, K22), sont commandés d’une manière
complémentaire, pour assurer la continuité des courants dans la charge, et pour éviter

PFE 35
de court-circuiter la source .
Les diodes Dij ( Dij = 1, 2) sont des diodes à roue libre assurant la protection des
thyristors [12].

Figure II-19 : Symbole et structure de montage d'un onduleur monophasé

On notera que:
T1, T2, T3, T4 : Transistors de puissance.
D1, D2, D3, D4 : Diodes de puissance.
𝑄1, 𝑄2, 𝑄3, 𝑄4: Transistors avec une diode antiparallèle.
Bras 1 Bras 2 Tension ฀฀
Q1 Q2 Q3 Q4
Cas 1 Passent bloqué Passent bloqué ฀฀ = 0
Cas 2 Passent bloqué bloqué Passent ฀฀ = E
Cas 3 bloqué Passent Passent Bloqué ฀฀ = -E

Cas 4 bloqué Passent bloqué Passent ฀฀ = 0

E : Tension continue.
Tableau II.2 - Une action sur le nombre de pair de pôles
Uc𝑐, ic La tension et le courant de la charge.
VII.1 Principe de fonctionnement d'un onduleur
monophasé:
L’onduleur en pont est représenté en (Tableau II-2), il comporte quatre interrupteurs
de puissance désignés par Q1, Q2, Q3 et Q4. L'analyse de cette structure montre à
l'évidence qu'il est possible d'imposer aux bornes de la source de courant i une tension
aussi bien positive que négatives. Le tableau des données II-2 permet d'en infliger ou
ils ne sont considérés que les états respectifs des interrupteurs qui ne violent aucune
des règles fondamentales définissant les états bloqués ou passent des interrupteurs au
sein d'un bras de commutation.
On doit noter qu'une telle structure permet d'imposer en fait trois niveaux de tension,
à savoir uc =E, uc = —E ainsi que, uc = 0, ce dernier niveau de tension correspond à
une phase de roue libre, sans échange d'énergie entre les deux sources. Suivant le type
de commande adopté, ce troisième niveau peut être ou non mis à contribution.

PFE 36
Avec cette commande, il y a enchaînement de quatre mailles de conduction :
Figure II-20 : Les cas possibles de commutation de l’onduleur

PFE 37
VIII. Conclusion :
L’importance de la variation de la vitesse de la machine asynchrone pour son
utilisation a conduit à développer quelques méthodes pour la résolution du problème.
Il existe différentes méthodes pour la variation de la vitesse de la M.A.S. Ce qui nous
a intéressés dans notre travail, le variateur de vitesse basé sur la variation de la
fréquence, ou nous avons présenté les différentes parties du dispositif de variation de
fréquence commençant par le redresseur et en passant par le filtre, le hacheur et
l’onduleur.
Dans le chapitre suivant nous allons expliquer le principe de fonctionnement de la
carte Arduino qui sera utilisée comme un outil de commande de notre onduleur.

PFE 38
CHPITRE III : Arduino

PFE 39
I .Qu’est-ce qu’un microcontrôleur ?
Un microcontrôleur est un circuit intégré, qui rassemble sur une puce plusieurs éléments
complexes dans un espace réduit. Au temps de pionniers de l'électronique, on soudait un grand
nombre de composants encombrants, tels que les transistors, les résistances ou les
condensateurs, sur des cartes plus ou moins grandes. Aujourd'hui, tout peut loger dans un petit
boîtier en plastique noir muni d'un certain nombre de broches. Ces dernières sont les connexions
du circuit intégré au moyen desquelles s'effectue la communication.

**Figure III-1
Microcontrôleur ATmega328

Arduino est-il un microcontrôleur ?


La réponse est oui sans aucun doute ! Il cohabite aussi avec d’autres composants sur une carte
compacte.

Figure III-2 - Arduino Uno

PFE 40
II. Présentation générale sur le module Arduino :
Arduino est une gamme de circuits électroniques open source basés pour la plupart sur un
microcontrôleur du fabricant Atmel. Ces circuits intègrent les composants nécessaires pour
permettre une utilisation rapide et simple du microcontrôleur. Cette simplification vise à
rendre accessibles à tous la création et la programmation d’objets ou dispositifs interactifs.
Ces objets peuvent contenir toutes sortes de capteurs, d’indicateurs lumineux ou
d’interrupteurs que l’on souhaite faire intervenir.

Entre autres, les cartes Arduino sont équipées de connecteurs standardisés pour brancher des
modules compatibles appelés shields. Ces derniers sont des circuits d’une taille plus ou moins
semblable à celle de l’Arduino et qui viennent s’empiler sur ces connecteurs. Ils proposent
des extensions matérielles qui permettent d’ajouter des fonctionnalités originales à son projet.
En plus de ces connecteurs, les cartes possèdent toutes une connectique USB permettant de
programmer facilement le microcontrôleur qu’elles embarquent.

Arduino propose en plus gratuitement un environnement de développement intuitif avec


lequel la création de programmes est simple, même pour les débutants. De plus, cet
environnement est compatible avec les principaux systèmes d’exploitation : Windows, ...

III. Les différentes cartes Arduino :


«Arduino» n’est pas en soi un type de carte ou un microcontrôleur spécifique. Arduino désigne
plutôt toute une famille. Choisir celle qui convient à votre projet n’est pas une mince affaire et
il convient de réfléchir à celle que vous utiliserez.

III.1 .Arduino UNO :


L’UNO est sans doute l’Arduino le plus populaire. Il est alimenté par un processeur Atmega328
fonctionnant à 16 MHz, comprend 32 Ko de mémoire programme, 1 Ko d’EEPROM, 2 Ko de
RAM, 14 E / S numériques, 6 entrées analogiques et un rail d’alimentation de 5V et 3,3V.

PFE 41
III.2.Arduino NANO
L’Arduino Nano est essentiellement un Arduino UNO réduit, ce qui le rend très pratique pour
les espaces restreints et les projets pouvant nécessiter une réduction de poids chaque fois que
cela est possible, comme le modélisme ou des projets DIY portable.
Comme l’UNO, le Nano est alimenté par un processeur Atmega328 fonctionnant à 16 MHz,
comprend 32 Ko de mémoire programme, 1 Ko d’EEPROM, 2 Ko de RAM, 14 entrées-sorties
numériques, 6 entrées analogiques et des rails d’alimentation 5V et 3,3V.

Figure III-3 - Arduino Nano

III.4.Arduino MEGA 2560 :


L’Arduino Méga est un peu similaire au Due en ce sens qu’il dispose également de 54 E / S.
Cependant, au lieu d’être alimenté par un cœur ARM, il utilise plutôt un ATmega2560.
Le processeur est cadencé à 16 MHz et comprend 256 Ko de ROM, 8 Ko de RAM, 4 Ko
d’EEPROM et fonctionne à 5 V, ce qui facilite son utilisation avec la plupart des appareils
électroniques conviviaux.
L’Arduino Méga dispose de 16 entrées analogiques, de 15 canaux PWM, d’un brochage
similaire à Due et d’un matériel compatible avec les shields Arduino. Comme pour Due, la
compatibilité logicielle avec Méga ne peut pas toujours être garantie.

Figure III-4 - Arduino MEGA 2560

PFE 42
Pourquoi Arduino UNO ?
*Le prix (réduits) : les cartes Arduino sont relativement peu coûteuses comparativement aux
autres plates-formes. La moins chère des versions du module Arduino peut être assemblée à la
main.
*Multi plateforme : le logiciel Arduino, écrit en MATLAB, tourne sous les systèmes
d'exploitation Windows, Macintosh et Linux. La plupart des systèmes à microcontrôleurs sont
limités à Windows.
*Un environnement de programmation clair et simple : l'environnement de programmation
Arduino (le logiciel Arduino IDE) est facile à utiliser pour les débutants tout en étant assez
flexible pour que les utilisateurs avancés puissent en tirer profit également.
*Logiciel Open Source et extensible : le logiciel Arduino et le langage Arduino sont publiés
sous licence open source disponible pour être complété par des programmateurs expérimentés.
Le logiciel de programmation des modules Arduino est une application MATLAB multi
plateformes (fonctionnant sur tout système d'exploitation), servant d'éditeur de code et de
compilateur, et qui peut transférer le programme au travers de la liaison série (RS232, Bluetooth
ou USB selon le module).
*Matériel Open source et extensible : les cartes Arduino sont basées sur les Microcontrôleurs
Atmel ATMEGA8, ATMEGA168, ATMEGA 328, les schémas des modules sont publiés sous
une licence créative Commons, et les concepteurs des circuits expérimentés peuvent réaliser
leur propre version des cartes Arduino, en les complétant et en les améliorant. Même les
utilisateurs relativement inexpérimentés peuvent fabriquer la version sur plaque d'essai de la
carte Arduino, dont le but est de comprendre comment elle fonctionne pour économiser le coût.

Figure III-5 Brochage externe

PFE 43
IV.Schéma simplifié de la carte arduino UNO :
Les broches du microcontrôleur sont reliées à des connecteurs selon le schéma ci-dessous :

Figure III- 6 : les broches du microcontrôleur

Vue du dessus, la carte fournit les informations suivantes :


En recoupant avec le schéma précédent, on a les équivalences suivantes :
→(Connecteur) Numéros 0 à 7 ↔ Broches PD0 à PD7 (microcontrôleur)
→(Connecteur) Numéros 8 à 13 ↔ Broches PB0 à PB5 (microcontrôleur)
→(Connecteur) ANALOG IN 0 à 5 ↔ Broches PC0 à PC5 (microcontrôleur)
ATTENTION : avec les fonctions Arduino (pinMode, digital Read, digitalWrite ...), les signaux
sont repérés selon la numérotation des connecteurs (partie gauche). En revanche, lorsque l'on
programme en bas niveau, on utilise le nom des registres/des broches du microcontrôleur (partie
Droite).
DigitalWrite (10, HIGH) ; //Arduino ↔ met la sortie PB2 du microC. À l'état HAUT
analogRead(1) ; //Arduino ↔ lit l'entrée analogique sur PC1

PFE 44
V. Microcontrôleur ATMEL ATMega328 :
Le microcontrôleur de la carte Arduino UNO est un ATMega328. C'est un microcontrôleur
ATMEL de la famille AVR 8bits. Les principales caractéristiques sont :
FLASH = mémoire programme de 32Ko
SRAM = données (volatiles) 2Ko
EEPROM = données (non volatiles) 1Ko
Digital I/O (entrées-sorties Tout Ou Rien)=3 ports PortB, PortC, PortD (soit 23 broches en tout
I/O)
Timers/Counters = Timer0 et Timer2 (comptage 8 bits), Timer1 (comptage 16bits)
Chaque timer peut être utilisé pour générer deux signaux PWM. (6 broches OCxA/OCxB)
Plusieurs broches multi-fonctions : certaines broches peuvent avoir plusieurs fonctions
différentes, choisies par programmation. Elles ont alors plusieurs noms sur le brochage.
Par exemple, les broches PB1, PB2, PB3, PD3, PD5, PD6 peuvent servir de sortie PWM (Pulse
Width Modulation), c'est-à-dire des sorties qui joueront le rôle de sorties analogiques. Elles
correspondent aux broches des connecteurs 3, 5, 6, 9,10 et 11. Cet autre rôle possible est lié aux
timers et ces broches sont alors appelées OCxA ou OcxB dans la documentation. Ce sont les
mêmes broches, mais pour une autre fonction. Si vous regardez à nouveau le brochage, vous
constaterez que toutes les broches sont multi-fonctions.
*PWM=6brochesOC0A(PD6 ),OC0B(PD5) ,0C1A(PB1) ,OC1B(PB2)
,OC2A(PB3),OC2B(PD3)
*Les broches du PORTC peuvent être converties par un convertisseur Analog toDigital.

Figure III-7 : ATMEGA328

PFE 45
*Analog to Digital Converter (résolution 10bits) = 6 entrées multiplexée
ADC0(PC0) à ADC5(PC5)
*Gestion bus I2C (TWI Two Wire Interface) = le bus est exploité via les broches
SDA(PC5)/SCL(PC4).
*Port série (USART) = émission/réception série via les broches
TXD(PD1)/RXD(PD0)
*Comparateur Analogique = broches AIN0(PD6) et AIN1 (PD7) peut
Déclencher interruption
*Watchdog Timer programmable.
*Gestion d'interruptions (24 sources possibles (cf interrupt vectors)) :
– Interruptions liées aux entrées INT0 (PD2) et INT1 (PD3)
– Interruptions sur changement d'état des broches PCINT0 à PCINT23
– Interruptions liées aux Timers 0, 1 et 2 (plusieurs causes configurables)
– Interruption liée au comparateur analogique
– Interruption de fin de conversion ADC
– Interruptions du port série USART
– Interruption du bus TWI (I2C)

PFE 46
VI. Programmation Arduino :

VI.1. Le langage de programmation :

Un langage de programmation est un langage permettant à un être humain d'écrire un ensemble


d'instructions (code source) qui seront directement converties en langage machine grâce à un
compilateur (c'est la compilation). L'exécution d'un programme Arduino s'effectue de manière
séquentielle, c'est-à-dire que les instructions sont exécutées les unes à la suite des autres.

VI.2.La structure d’Arduino :

Un programme Arduino comporte trois parties

PFE 47
Figure III- 8 : Programme Arduino
1. La partie déclaration des variables (optionnelle)

2 .La partie initialisation et configuration des entrées/sorties : la fonction setup () ;

3. La partie principale qui s'exécute en boucle : la fonction loop ().

Dans chaque partie d'un programme sont utilisées différentes instructions issues de la syntaxe
du langage Arduino.

VI.3.Coloration syntaxique :

Lorsque du code est écrit dans l'interface de programmation, certains mots apparaissent en
différentes couleurs qui clarifient le statut des différents éléments.

En orange, apparaissent les mots-clés reconnus par le langage Arduino comme


des fonctions existantes. Lorsqu'on sélectionne un mot coloré en orange et qu'on effectue un
clic avec le bouton droit de la souris, l'on a la possibilité de choisir « Find in référence » : cette
commande ouvre directement la documentation de la fonction sélectionnée.

En bleu, apparaissent les mots-clés reconnus par le langage Arduino comme des constantes.

PFE 48
En gris, apparaissent les commentaires qui ne seront pas exécutés dans le programme. Il est
utile de bien commenter son code pour s'y retrouver facilement ou pour le transmettre à d'autres
personnes. L'on peut déclarer un commentaire de deux manières différentes :

 -dans une ligne de code, tout ce qui se trouve après « // » sera un commentaire ;
 -l'on peut encadrer des commentaires sur plusieurs lignes entre « /* » et « */ ».

VI .4 La syntaxe du langage :

Ponctuation :
Le code est structuré par une ponctuation stricte :

 -toute ligne de code se termine par un point-virgule « ; » ;


 -le contenu d'une fonction est délimité par des accolades « { » et «} » ;
 -les paramètres d'une fonction sont contenus pas des parenthèses « ( » et «) ».

Une erreur fréquente consiste à oublier un de ces éléments.

Les Variables :

Une variable est un espace réservé dans la mémoire de l'ordinateur. C'est comme un
compartiment dont la taille n'est adéquate que pour un seul type d'information. Elle est
caractérisée par un nom qui permet d'y accéder facilement.

Il existe différents types de variables identifiés par un mot-clé dont les principaux sont :

 -nombres entiers (int) ;


 -nombres à virgule flottante (float) ;
 -texte (String) ;
 -valeurs vrai/faux (boolean).

Un nombre à décimales, par exemple 3.14159, peut se stocker dans une variable de type float.
Notez que l'on utilise un point et non une virgule pour les nombres à décimales. Dans Arduino,
il est nécessaire de déclarer les variables pour leur réserver un espace mémoire adéquat. On
déclare une variable en spécifiant son type, son nom, puis en lui assignant une valeur initiale
(optionnelle). Exemple :

PFE 49
Les fonctions :

Une fonction (également désignée sous le nom de procédure ou de sous-routine) est un bloc
d'instructions que l'on peut appeler à tout endroit du programme.

Le langage Arduino est constitué d'un certain nombre de fonctions, par exemple analogRead
(), digitalWrite () ou delay ().

Il est possible de déclarer ses propres fonctions, par exemple :

Pour exécuter cette fonction, il suffit de taper la commande :

On peut faire intervenir un ou des paramètres dans une fonction :

Dans ce cas, l'on peut moduler leurs valeurs depuis la commande qui l'appelle :

Les structures de contrôle :compil

Les structures de contrôle sont des blocs d'instructions qui s'exécutent en fonction du respect
d'un certain nombre de conditions.

PFE 50
Référence du langage :

Le langage de programmation Arduino peut être divisé en trois parties principales : structures,
valeurs (variables et constantes), et fonctions.

Fonctions :

Pour contrôler la carte Arduino et effectuer des calculs.

PFE 51
Variables

Types de données et constantes de l'Arduino.

PFE 52
Chapitre IV : MATERIELS
UTILISEES ET METHODES
ADOPTES

PFE 53
I. Introduction :
Dans ce chapitre on va présenter la méthode de commande de l’onduleur par modulation de
largeur d’impulsion (MLI) et leurs avantages et inconvénients.
Ensuite nous allons parler de la carte Arduino-Uno qui génère des signaux de commande MLI
de l’onduleur, en citant ses caractéristiques et son principe de programmation et de
fonctionnement, ainsi que les différents éléments d’électronique de puissance utilisés dans notre
réalisation.

I.1. Méthode de Commande par modulation de largeur


d’impulsion (MLI) :
La modulation triangulo-sinusoïdale est appelée également modulation de largeur d’impulsion
intersective puisque son principe repose sur l’intersection d’une onde modulante basse
fréquence, dite tension de référence, généralement sinusoïdale, avec une onde porteuse haute
fréquence de forme, généralement, triangulaire, d’où l’appellation triangulo-sinusoïdale.

Figure IV-1 : Principe du schéma de commande pour la MLI.


Le résultat de la comparaison de ces deux signaux sert à commander l’ouverture et la
fermeture des interrupteurs du circuit de puissance .
Deux paramètres caractérisent cette commande si la référence est
sinusoïdale :

• L’indice de modulation m qui définit le rapport entre la fréquence


fpde la porteuse et la fréquence fr de la référence : m = fp.

PFE 54
• Le taux de modulation r (ou coefficient de réglage en tension ou encore
rapport cyclique) qui donne le rapport de l’amplitude de la modulante Vr à la
valeur crête V de la porteuse: r = Vr / Vp

Figure IV-2 : Principe de la commande MLI- ST

La porteuse est un signal triangulaire caractérisé par sa fréquence fpet sa


valeur de crête Vp.
On définit l’équation de la porteuse dans sa période [0 ,p] par :

La référence est un signal sinusoïdal d’amplitude Vr et de fréquence fr. La


tension sinusoïdale de référence est donnée par :

PFE 55
La commande MLI utilise la comparaison de la tension de référence avec la
porteuse afin de calculer les états S1, S2 des interrupteurs de l’onduleur.
Ceux-ci sont donnés par l’équation suivante :

Les avantages de ce type de commande :

L’utilisation de la méthode de la commande MLI avait beaucoup des


avantages, il :
• Repousse les harmoniques de la tension de sortie vers les fréquences
élevées, ce qui facilite le filtrage (réalisation plus facile, moins onéreux). Sur
la figure III-3, est représentée la réponse spectrale de la tension de sortie. Nous
nous apercevons qu’il existe deux famille d’harmonique à éliminer, l’une
autour du rang "m", l’autre autour du rang "2m". Pour obtenir cette réponse il
faut que m soit supérieur à 15.
Elle permet de repousser vers des fréquences élevées les harmoniques de la
tension de sortie, ce qui facilité le filtrage.
 De permettre le réglage de l’amplitude du fondamental de la tension
de sortie.
 Une des conséquences est de pouvoir alimenter des machines à
courant alternatif par des courants quasi sinusoïdaux (circuit LR =
passe bas).
 Une bonne neutralisation d’harmonique par rapport aux onduleurs à
onde carrée ou en un seul créneau.

PFE 56
Tableau IV-3 : Types de commande des interrupteurs et leur Spectre
d’harmonique

I.2. Le choix des Composants de l'électronique de puissance :

Les composants de l'électronique de puissance, doivent répondre à une commande qui


exige l'état passant ou bloqué, ce changement de conductivité est possible grâce aux
structures spéciales des semi-conducteurs qui contrôlent les porteurs de charges
mobiles, trois différents types sont définis :
• semi-conducteurs non contrôlés : diodes de puissance :
→ PiN, SCHOTTKY, JBS.
• semi-conducteurs contrôlés avec commande amorçage :
→Thyristors, Triacs.
• semi-conducteurs contrôlés avec commande amorçage/blocage :
→ Thyristors GTO (Gate Turn Off)
→ Transistors bipolaires de puissance BJT (Bipolaire Junction Transistor)
→ Transistors de puissance MOSFET (Metal Oxide Semiconductor

PFE 57
Field Effect Transistor)
Les composants de l’électronique de puissances (interrupteurs) sont déterminés par
les niveaux de la puissance et la fréquence de commutation. En règle générale, plus
les composants sont rapides, plus la puissance commutée est faible et inversement.

Les paramètres de Choix des interrupteurs :

Les paramètres suivants sont importants pour un interrupteur en semi-conducteur conçu pour les
applications de conversion de puissance :

> Courant maximal supporté.


> Tension maximale bloquée.
> Chute de tension à l'état passant et sa dépendance de la température.
> Courant de fuite à l'état bloqué.
> Capacité thermique.
> Temps de transition de commutation pendant l'ouverture et la fermeture.
> La tenue à l'état bloqué ou pendant l'ouverture.

> La tenue à l'état passant ou pendant la fermeture.


> La puissance contrôlée.

Les transistors bipolaires sont moins rapides que les transistors MOSFET mais d'avantage
plus puissants (quelques kHz à une dizaine de kW). Les transistors IGBT sont des composants
de gamme standard (jusqu'à 20 kHz à une des dizaines de kW). Les thyristors GTO commutent
très lentement les grandes puissances. Ces composants sus indiqués sont du type
commandable l’ouverture et à la fermeture ce qui n’est pas le cas pour le thyristor classique.

Figure IV-3 : Les interpréteurs de puissance

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 Un pont de Graetz :
Le redressement du courant (ou tension) transforme le courant alternatif en courant
unidirectionnel, la fonction est assurée par des diodes de redressement.
Un redressement simple alternance utilise une seule diode pour garder une seule alternance et
supprimer l’autre. Un redressement double alternance utilise deux ou quatre diodes ; il délivre
un signal redressé à double alternance. Nous utilisons un pont à quatre diodes (pont de Graetz)

Figure IV-4 : Un pont de Graetz

 Les diodes :
Une diode est un composant non linéaire, elle laisse passer le courant dans
un seul sens

Figure IV-5 : Représentation d’une diode de redressement

 Radiateur :
La cause principale de l’endommagement des composants dans la majorité des cas, c’est
l’augmentation de température pour cela on va monter au dos de chaque IRFP460 un radiateur
dissipateur en aluminium, l’utilisation de ce métal parce que l’aluminium est un bon
conducteur de chaleur.

PFE 59
Figure IV-6 : Radiateur

 Capacités et inductances de filtrage :


Nous avons placé condensateur électrochimique de filtrage de la sortie de redresseur en
parallèle avec la source afin d’assurer l’équilibrage des tensions la valeur de cette
condensateur 680μF/30V, le modèle du condensateur.

Figure IV-7 : élément de puissance réactive

Optocoupleur :
Un coupleur optique est un composant de l’électronique de commande permet de réaliser un
isolement galvanique vis-à-vis de la change (circuits de la puissance) ou d’une ligne de
transmission de données. Il s’appelle un coupleur optique ou photo coupleur (Optocoupleur
ou optoisolation) est constitué d’un émetteur (DEL : diode électroluminescent), d’un récepteur
(photodiode, phototransistor, photothysistor, phototriac), dans ce travail en utilise le type
HCPL2630 pour assurer l'isolation galvanique entre le circuit de commande et celui de
puissance pour la protection du circuit.

Résistance de 1k Ohm :
La plupart des onduleurs commerciales, ils ont une résistance de kOhm placée entre la grille
et la source utilisée. Cette résistance empêche allumage accidentel du transistor MOSFET par
le bruit externe habituellement au démarrage.

PFE 60
Moteur à induction à condensateur permanent :
Ce type de moteur est composé de deux enroulements statoriques identiques et ils sont
alimentés par une même source de tension alternative pour permettre un démarrage du moteur
asynchrone, il faut placer un condensateur, dit condensateur de démarrage, qui sera monté en
série avec l’enroulement secondaire afin que les courants qui le parcourent soient en
quadrature de phase. Les moteurs asynchrones à condensateur permanent sont exploités pour
des utilisations de faibles puissances avec une consommation identique pour les deux sens de
rotation de la machine.

Les afficheurs LCD :


Les afficheurs LCD sont devenus indispensables dans les systèmes techniques qui nécessitent
l’affichage des paramètres de fonctionnement. Ces Afficheurs permettent d'afficher des
lettres, des chiffres et quelques caractères spéciaux. Les caractères sont prédéfinis.
Dans notre cas on utilise LCD LM016L (16x2).

Figure IV-8 : afficheur LCD

CARTE ARDUINO_UNO :

PFE 61
CHAPITRE V :
Conception et simulation

PFE 62
I. Simulation d’onduleur MLI sur
MATRLAB/SIMULINK

Figure V-1 : schéma de modélisation d’une MAS

Figure V-2 : variation de vitesse

PFE 63
Figure V-3 : variation de courant

Figure V-4 : variation de couple électromagnétique

Les résultats de simulation obtenus pour la modulation de deux signaux l’un est sinusoïdale et
l’autre triangulaire.

PFE 64
:

Figure V-5 : schéma de simulation de commande MLI

Figure V-6 : signaux de la commande MLI

PFE 65
Figure V-7 : schéma de modulation MLI

Figure V-8 : signal de sortie de MLI

PFE 66
 Programme d’ondulation MLI sur matlab
close all
clear all
t = 0 :0.001 :2 ;
s = sawtooth(2*pi*10*t+pi) ;
m=0.75*sin(2*pi*1*t);
n=length(s);
for i=1:n
if (m(i) >= s(i))
mli(i)=0;
elseif (m(i) <= s(i))
mli(i)=1;
end
end
subplot(211),
plot(t,m,'-r',t,s,'-b');
axis([0 2 -1.5 1.5]);
title('message signal')
xlabel('temps(sec)');
ylabel('tension(V)');
subplot(212),plot(t,mli,'-k')
axis([0 2 -0.5 1.5]);
title('MLI');
xlabel('temps(sec)');
ylabel('tension(V)');

PFE 67
Interprétation de résultats de simulation
On observe que la variation de la fréquence de 50Hz à 40 Hz entraîne une variation
de la vitesse de )à ) .ce qui influe sur
les courants, les flux et le couple.
On remarque que le système répond positivement à ce test, la vitesse suit sa
nouvelle référence, le couple subit un pic lors du passage d’une référence à l’autre,
le courant est toujours l’image du couple ce qui justifie le découplage entre le
flux et le couple.

Simulation sur logiciel Isis Proteus :


II. Simulation du redresseur et le hacheur :
Il est nécessaire de placer un condensateur C et une inductance L à la Sortie du
redresseur. Le condensateur C de grande capacité possible (condensateur chimique
680 H) afin de filtrer les fortes et les faibles fréquences.

Figure V-9 : simulation de redresseur et hacheur sur isis Proteus

PFE 68
Figure V-10 : signal de filtrage

figureV-11 : les résultats de simulation de hacheur après le redressement

PFE 69
Figure V-12 : les résultats de simulation de l’onduleur

Figure V-13 : tension de sortie de l’onduleur et leurs deux signaux de commande par Arduino

Remarque ;
Nous montre les tensions générées par les Transistors qui
sont alternatives d’amplitude de 22V et de fréquence de 25hz
ainsi que d’une période de 0.04ms. Et les deux signaux de
commande des Transistors par la méthode MLI.

PFE 70
Conclusion Générale
Notre travail de fin d’étude a présente une étude théorique, simulation d’un variateur de vitesse
basé sur la commande MLI d’un moteur alternatif monophasé avec un onduleur monophasée.
Le mémoire est organisé en cinq chapitres. Dans le premier chapitre, nous avons abordé le
principe de fonctionnement des machines à induction monophasées et leurs différentes
technologies. Les machines monophasées possèdent un certain nombre de problèmes liés
principalement à la dissymétrie des enroulements statoriques. Cette dissymétrie rend
l’application des commandes classiques limitées dans le temps en vue de la variation
progressive des paramètres de la machine. En outre, les paramètres s’avèrent délicatement
déterminés. VEINOTT a détaillé une méthode approchée pour la détermination des paramètres
des machines monophasées. Cette détermination n’aura lieu qu’avec des applications
mathématiques poussées permettant une détermination efficace des paramètres.
Le deuxième chapitre a été consacré aux différents types de variateur de vitesse. On a spécifié
sur la variation de la vitesse de la M.A.S par un variateur de fréquence (onduleur de tension)
commandé par la méthode MLI. Ensuite une étude sur les caractéristiques de couple et la
tension de la M.A.S avec une alimentation de fréquence variable.et on fait une modélisation
pour leurs différentes parties à partir de redresseur et le filtrage et le hacheur.
Dans Le troisième chapitre nous avons expliqué le principe de fonctionnement d’arduino.
Le quatrième chapitre présente les matériels utilisés et aussi les méthodes adoptés.
Le cinquième chapitre est l'objet de cette étude traite la méthode de simulation d’un variateur
de vitesse qui vise à faire obtenir une courant alternative à fréquence variable. Lorsque nous
avons commencé cette étude nous avons simulé l'onduleur avec SIMULINK/MATLAB, et
discuter les résultats que nous les avons acquises. Ensuite, nous avons réalisé un variateur de
vitesse basé sur un onduleur et la commande MLI.
Pour nous, ce projet est plus qu’un sujet de projet de fin d’étude (PFE), c’est un projet qui nous
tient à cœur ; nous aimerons bien pousser très loin dans le domaine de commande des
machines électriques à des vitesses variables et le domaine des convertisseurs statiques.

PFE 71
Annexes :
#include "avr/pgmspace.h"

#include "avr/io.h"
PROGMEM const char sine256[ ] ={
127,130,133,136,139,143,146,149,152,155,158,161,164,167,170,173,176,178,181,184,187,190,

192,195,198,200,203,205,208,210,212,215,217,219,221,223,225,227,229,231,233,234,236,238,

239,240,242,243,244,245,247,248,249,249,250,251,252,252,253,253,253,254,254,254,254,254,

254,254,253,253,253,252,252,251,250,249,249,248,247,245,244,243,242,240,239,238,236,234,

233,231,229,227,225,223,221,219,217,215,212,210,208,205,203,200,198,195,192,190,187,184,

181,178,176,173,170,167,164,161,158,155,152,149,146,143,139,136,133,130,127,124,121,118,

115,111,108,105,102,99,96,93,90,87,84,81,78,76,73,70,67,64,62,59,56,54,51,49,46,44,42,39,37,

35,33,31,29,27,25,23,21,20,18,16,15,14,12,11,10,9,7,6,5,5,4,3,2,2,1,1,1,0,0,0,0,0,0,0,1,1,1,2,2,3,

4,5,5,6,7,9,10,11,12,14,15,16,18,20,21,23,25,27,29,31,33,35,37,39,42,44,46,49,51,54,56,59,62,6
4,67,70,73,76,78,81,84,87,90,93,96,99,102,105,108,111,115,118,121,124 };
#define cbi(sfr, bit) (_SFR_BYTE(sfr) &= ~_BV(bit))

#define sbi(sfr, bit) (_SFR_BYTE(sfr) |= _BV(bit))

#define PWM_OUT_1 11
#define PWM_OUT_2 10

#define PWM_OUT_3 9

#define POTEN_IN 0

#define OFFSET_1 85
#define OFFSET_2 170
double dfreq;

const double refclk = 3921.56;


const uint64_t twoTo32 = pow(2, 32);

volatile uint8_t icnt;


volatile uint8_t icnt1;

volatile uint8_t c4ms;

volatile uint32_t phase_accum;

volatile uint32_t tword_m;

PFE 72
void setup(){

Serial.begin(115200);

pinMode(POTEN_IN,INPUT);

pinMode(PWM_OUT_1, OUTPUT);

pinMode(PWM_OUT_2, OUTPUT);

pinMode(PWM_OUT_3, OUTPUT);

setup_timer1();
setup_timer2();

cbi (TIMSK0, TOIE0);

sbi (TIMSK2, TOIE2);

dfreq = 50.0;

tword_m = twoTo32 * dfreq / refclk; }

void loop(){

if (c4ms < 250) {

c4ms = 0;

dfreq = analogRead(POTEN_IN);

cbi (TIMSK2, TOIE2);


tword_m = twoTo32 * dfreq / refclk;

sbi (TIMSK2, TOIE2);

Serial.print(dfreq);
Serial.print(" ");

Serial.println(tword_m);}}
void setup_timer1(void){

cbi (TCCR1B, CS10);


sbi (TCCR1B, CS11);

cbi (TCCR1B, CS12);


cbi (TCCR1A, COM1A0);

sbi (TCCR1A, COM1A1);

cbi (TCCR1A, COM1B0);

sbi (TCCR1A, COM1B1);

PFE 73
sbi (TCCR1A, WGM10);

cbi (TCCR1A, WGM11);

cbi (TCCR1B, WGM12);

cbi (TCCR1B, WGM13);}

void setup_timer2(void){

cbi (TCCR2B, CS20);

sbi (TCCR2B, CS21);


cbi (TCCR2B, CS22);

cbi (TCCR2A, COM2A0);

sbi (TCCR2A, COM2A1);

sbi (TCCR2A, WGM20);

cbi (TCCR2A, WGM21);

cbi (TCCR2B, WGM22);}

ISR(TIMER2_OVF_vect){

float val=(dfreq*8.6/24.8);

phase_accum += tword_m;

icnt = phase_accum >> 24;


OCR1A = pgm_read_byte_near(sine256 + icnt);

if (icnt1++ == 125) {

c4ms++;
icnt1 = 0;}}

PFE 74
Programme de frequencemetre

#include <LiquidCrystal.h>
LiquidCrystal lcd(2, 3, 4, 5, 6, 7);

int Htime;

int Ltime;

float Ttime;

float frequency;

void setup()

{
pinMode(8,INPUT);

lcd.begin(16, 2);

void loop()
{

lcd.clear();

lcd.setCursor(0,0);
lcd.print("Frequency ");

Htime=pulseIn(8,HIGH);
Ltime=pulseIn(8,LOW);

Ttime = Htime+Ltime;

frequency=1000000000000/Ttime;

lcd.setCursor(0,1);

lcd.print(frequency);
lcd.print(" Hz");

delay(500);
}

PFE 75

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