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0 5,624
1 author:
Abdelhakim Dendouga
Université de Biskra
27 PUBLICATIONS 113 CITATIONS
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m
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIE
ki
DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE
ha
Module: Electronique de puissance avancée Niveau: 1ère Année Master
d el
Ab
A
Support de cours:
G
U
O
ELECTRONIQUE DE
PUISSANCE AVANCEE
D
EN
D
E-mail: hakimdendouga@yahoo.fr
©
a.dendouga@univ.biskra.dz
ht
ig
yr
op
C
Sommaire
Intorduction ………………………………………………………………………………… 4
m
Chapitre I
ki
Introduction à l'électronique de puissance avancée
1.1 Les lois de base d'électronique de puissance…………………..…………………………… 5
ha
1.2 Structures…………………………………………………………………………………… 5
el
1.2.1 Convertisseurs directs ………………………………………………...……………… 5
1.2.2 Convertisseurs indirects …………………………………..………….…………… 6
d
Ab
1.3 Interrupteurs à semi-conducteurs…………………………………....……………………… 7
1.4 Critères de choix des interrupteurs à semi-conducteurs ………..………….. ……………… 8
1.5 Electronique de commande ………………………………………………………………… 8
A
1.6 Structure de la commande ………………………………..............................……………… 9
G
1.7 Commande rapprochée par comparaison d'ondes…………………………..……………… 9
U
1.7.1 Convertisseurs utilisant des interrupteurs commandés à la fermeture.. …………….. 10
O
1.7.2 Convertisseurs utilisant des interrupteurs totalement commandable ... …………….. 12
D
Chapitre II:
©
Chapitre III:
Les Redresseurs MLI triphasés
3.1. Redresseur MLI de courant triphasé……………………………………………………….. 27
m
3.1.1. Forme d'ondes…………………………………………………………….……………… 28
3.1.2. Rapport des tensions d'entrée et de sortie………………………………...……………… 28
ki
3.1.3. Qualité des courants du coté réseau……………………………………………………… 29
ha
3.2. Redresseur MLI de tension triphasé………………………………………...……………… 29
el
3.2.1. Forme d'ondes……………………………….…………………………………………… 30
3.2.2. Tension redressée………………………………………………………………………… 30
d
Ab
3.3. Commande en boucle fermée du redresseur de courant MLI……………………………… 32
3.4. Domaine d’application des redresseurs MLI……………………………….……………… 32
Chapitre IV:
A
Les onduleurs multi-niveaux
G
4.1. Avantages…………………………………………………………………..………………. 34
4.2. Inconvénients……………………………………………………………….……………… U 34
O
4.3. Onduleur multi-niveaux en cascade (multi-sources)……………………….. …………… 34
D
Chapitre V:
r.
Convertisseur Matriciel
D
Introduction
L’électronique de puissance ou électronique de commutation concerne le traitement et la maitrise du
transfert de l’énergie électrique entre une source et un récepteur. Elle permet de convertir cette énergie
m
disponible sous une forme donnée (continue, alternative, basse ou haute tension, etc..) en une autre. Dans
ki
ce contexte, une forte spécificité de ce domaine réside dans les rendements de conversion recherchés, ils
doivent être typiquement très proches de 100. Cela impose donc l’usage d’une électronique de
ha
commutation pour laquelle les interrupteurs doivent présenter des pertes minimales en commutation et
el
dans leurs états passants ou bloqués. L’amélioration continuelle de leurs performances est une cible
importante de la recherche dans ce domaine, des progrès continus se font, des nouveaux matériaux sont
d
Ab
mis en œuvre : carbure de silicium, arséniure de gallium, diamant. Les performances des convertisseurs
statiques dépendent largement des propriétés physiques des composants à semi-conducteur, des
matériaux les constituants.
A
En effet, les récentes avancées dans le domaine des interrupteurs à semi-conducteur d'une
G
part (apparaissions des nouvelles interrupteurs, totalement contrôlables: GTO, IGBT, MCT,..ect), et
U
d'autre part dans le domaine de commande (MLI, SVM, …ect), ainsi que dans le domaine des
O
interfaces informatique (DSPACE, Les cartes d'acquisition,…ect), permis l’émergence des
D
nouvelles structure des convertisseurs de puissance afin de répondre aux exigences industrielles
(systèmes d'entraînement, de génération photovoltaïques, éoliens, filtrage,…ect), comme les
EN
onduleurs et les redresseurs MLI, les convertisseurs multi-niveaux, les convertisseurs matriciels, les
hacheurs AC/AC.
D
la stratégie de commande, ainsi que les points forts et faibles des nouvelles structures des
D
pédagogique.
ht
ig
Organisation du cours
yr
Chapitre I:
Introduction à l'électronique de puissance avancée
1.1. Les lois de base d'électronique de puissance
m
Le domaine d'électronique de puissance notamment la structure des convertisseurs et leurs stratégies
ki
de commande sont basés sur les lois suivantes:
ha
Loi.ELP.01: On appelle source de tension, lorsque la forme d'onde, l'amplitude et la fréquence de
la tension sont imposées par la source;
el
Loi.ELP.02: On appelle source de courant, lorsque la forme d'onde, l'amplitude et la fréquence de
d
courant sont imposées par la source;
Ab
Loi.ELP.03: Une source de tension ne doit jamais être en court-circuit;
Loi.ELP.04: Une source de courant ne doit jamais être en circuit ouvert;
A
Loi.ELP.05: Les convertisseurs de puissance doivent être toujours insérés entre deux milieux
G
énergétiques (source, charge) de natures différentes.
1.2. Structures
U
On peut classer les convertisseurs de puissance en deux catégories:
O
- convertisseurs directs;
D
- convertisseurs indirects.
EN
Hacheurs
DC (=) DC (=)
Onduleurs
D
r.
Redresseurs
D
Cycloconvertisseurs
AC (∼) AC (∼)
©
Gradateurs
ht
On peut schématiser la structure de ces convertisseurs par une matrice d'interrupteurs reliant les n
bornes de sortie d’un générateur aux m bornes d’entrée d’un recéleur.
m
1 1
2 2
Générateur
Récepteur
ki
3 3
ha
n m
d el
Figure 1.2: Structure générale des convertisseurs
Ab
Cette matrice comprend en principe n×m éléments. Toutefois pour certains convertisseurs, des
interrupteurs sont supprimés ou réduits à une simple liaison galvanique.
A
1.2.2 Convertisseurs indirects:
G
Certains convertisseurs ne relient pas directement le générateur au récepteur: l'énergie transite par un
U
étage intermédiaire. Dans ce cas, on trouve une cascade de convertisseurs, l'un reliant le générateur à
O
l'étage intermédiaire, l'autre reliant cet étage au récepteur.
D
Etage intermédiaire
EN
D
r.
D
©
ht
ig
à-vis du deuxième. Il est généralement formé d'un ou de plusieurs éléments de stockage d'énergie
op
(inductances et condensateurs). C'est le cas, par exemple des convertisseurs continu-continu (DC/
DC), à étage intermédiaire résonnant inséré dans une cascade onduleur / redresseur.
C
m
interrupteurs du convertisseur établissent.
ki
Tout changement de connexion résulte d’un changement d’état :
- fermeture (connexion de l’état OFF à l’état ON) ;
ha
- ouverture (connexion de l’état ON à l’état OFF).
el
La commutation d'un semi-conducteur d'un état à l'autre peut être
d
- Soit commandée: et résulter d'un signal appliqué à son accès de commande
Ab
- Soit spontanée (Naturelle) : et résulter du passage par générateur de la tension à ses homes
(Fermeture spontanée) ou du passage par zéro du courant qui le traverse (ouverture spontanée).
A
Table.1 : les principaux interrupteurs à semi-conducteurs utilisés dans l'électronique de puissance.
G
U caractéristiques
O
Interrupteur Symbole
Tension courant fréquence
D
IGBT: Insulated gate bipolar transistor (1983) 600V- 2.5 kV 10- 600 A 20 kHz
r.
m
- la tension inverse;
ki
- le niveau du courant;
- la fréquence de commutation;
ha
- la vitesse de commutation;
el
- les pertes (par conduction et commutation);
d
- le mode de la commande (naturelle, semi, et totale)
Ab
1.5. Electronique de commande:
Les convertisseurs de puissance qui utilisent des semi-conducteurs de puissance commandés
A
peuvent être soit totalement soit partiellement commandés.
G
Un convertisseur est totalement commandé si tons les changements d'états des interrupteurs qui le
U
composent sont fixés par les signaux de commende à la fermeture et à l'ouverture envoyés aux semi-
O
conducteurs (l’état des interrupteurs ne dépend pas à l'évolution des tensions et des courants à des
D
accès). i
EN
K1 K2 K3
vA
iA
D
vB
iB
r.
U
D
vC
iC
©
ht
produisent sous l'évolution des tensions et les courants à ses accès (thyristor).
op
Pour qu'un convertisseur soit totalement commandée, il faut notamment qu'il comporte des
interrupteurs à fermeture et ouverture commandée.
C
m
ou aux courants qu'on veut imposer aux accès du générateur ou du récepteur.
Générateur
ki
ha
X ref ig
Régulateurs Logique de Cde Cde Rapprochée
el
X mes ( gé , ré ) Récepteur
d
1er niveau 2ème niveau 3ème niveau
Ab
Cde éloignée
(principale) Cde Rapprochée
A
Figure 1.5: Structure de commande
La commande rapprochée détermine les instants où il faut commander l'amorçage ou le blocage des
G
interrupteurs à semi-conducteurs à partir des ondes de référence (xréf)
U
O
1.7 Commande rapprochée par comparaison d'ondes:
D
commutateur où il faut envoyer ces ordres en fonction d'ondes qui correspondent généralement aux
tensions on aux courants qu'on veut imposer aux accès du récepteur.
D
i j
ht
Xréf
yr
Xmes Générateur
op
m
ki
ha
ic
vA T1 T2 T3
el
iA
d
vB
Ab
iB
Uc
Vm VAref VBref VCref
vC +1
iC
A
G
T'1 T'2 T'3
Pour déterminer les instants de commande des thyristors, on utilise une onde de modulation Vm.
cette valeur correspond à la valeur moyenne Ucmoy de Uc, tel que -1<Vm<+1.
r.
On associé en suite à chaque thyristor une onde de référence synchronisée sur son intervalle
D
admissible d'amorçage, elle part de +1 au début de cet intervalle pour atteindre -1 à la fin de celui-ci.
©
On impose généralement une onde à l'onde de référence de varier suivant une cosinusoïde durant cet
ht
U cmoy
intervalle. cos α = = Um
amorçage de T1 U c0
ig
yr
ωt
op
α
intervalle admissible
C
d'amorçage de T1
m
U cmoy cos α = 1 ⇒ α = 0 → U cmoy = U c 0 = U m
cos α = π (1.2)
ki
U c 0 cos α = 0 ⇒ α = → U cmoy = 0 = U m
2
ha
B) Gradateurs
Dans le gradateur en utilisant deux thyristors montés en tête-bêche pour concevoir un interrupteur
el
bidirectionnel en courant et en tension totalement commandé.
d
Ab
T
i ich
T'
A
charge
U Uch
G
U
O
U
D
ωt
EN
Um
Uréf
D
ωt
r.
T T'
D
Uch
ich
ich
ωt
©
ht
D'après les deux figures ci-dessus, on constate que Uch ne dépend pas seulement de Uréf mais aussi
op
de la nature de charge.
C
m
interrupteurs celui de hacheur réversible en courant.
ki
D1
i ich
ha
K1
T1
K2
el
U T2 D2 uch
d
Ab
Figure 1.11: Hacheur
Principe de la commande
Si on emploie la commande complémentaire de K1 et K2, il faux déterminer par période T de
A
hachage, deux instants:
G
- l'instant de commutation de K1 vers K2;
- l'instant de commutation de K2 vers K1.
U
O
La valeur moyenne Uchmoy de la tension uch peut être réglée entre 0 et U, on fait donc varier
D
uch
uréf = de 0 à 1. On doit donc prendre une onde de modulation allant de 0 à 1, par exemple une
U
EN
ωt
r.
0
D
K1 K2 K1 K2
©
uch
ht
ωt
ig
0
αT T 2T
yr
U ch αU
U réf = = ⇒ U ch = U .U réf (1.3)
U U
m
La principale différence apportée par cette technique de commande par rapport aux techniques
ki
précédentes, est du fait qu'en régime permanent les ondes de référence ne tendent pas vers des
grandeurs constantes, mais, le plus souvent vers des ondes sinusoïdales d'amplitude et de pulsation
ha
constantes.
el
Principe de la commande T1 K1 D1
U/2
d
ich
Ab
U/2
charge
T'1 K'1 D'1 uch
A
G
Figure 1.13: Onduleur monophasé MLI
Dans l'onduleur en demi-pont fonctionnant en MLI, on détermine les instants de commutation en
U
comparant: une onde de référence uréf qui représente la tension que l'on veut trouver aux bornes de la
O
charge avec une onde de modulation M allant de -1 à +1.
D
a) en dents de scie:
On distingue deux types d'échantillonne naturel et synchrone.
D
+1 +1
M uréf M uréf
ωt ωt
0 0
r.
D
-1 -1
K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1
©
b) triangulaire:
yr
+1 +1
M uréf M uréf
op
ωt ωt
0 0
C
-1 -1
K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1
m
- le coefficient de réglage en tension ou en courant r (0<r<1): C'est l'amplitude de la référence;
ki
- l'indice de modulation m: c'est le rapport de la fréquence de modulation fm à la fréquence de
référence fréf, ou, en désignant par ωm et ωréf les pulsations correspondantes, avec:
ha
ωm f
m= = m , tel que : f m > f réf ;
ωréf f réf
el
- la phase de l'onde de référence φ.
d
Donc, on peut écrire: uréf = r. cos(ωréf .t + ϕ)
Ab
Schéma de principe de la commande MLI:
A
K1
U/2
G
ich
U/2
U K'1 charge
O
uch
D
Génération r
φ
de Uréf ωréf
EN
Comparaison et
Génération
mise en forme
de M
D
La modulation de largeur d'impulsion MLI (en anglo-saxon Pulse Width Modulation PWM),
r.
consiste à adopter une fréquence de commutation supérieure à la fréquence des gradeurs de sortie et
D
à former chaque alternance d'une tension (ou courant) de sortie d'une succession de créneaux de
©
largeurs convenables. Autrement dit, la MLI consiste à déterminer en temps réel les instants de
ht
la sortie de l'onduleur.
op
+U/2 M uréf
t
i 0
t1 t2 T'
m
K1
uch D1 -U/2
U/2 T1
ki
K1 K'1 K1
ich
U
ha
uch
+U/2
U/2 T'1 D'1 Uchmoy
K'1
el
t
0
t1 t2 Tm
d
-U/2
Ab
Figure 1.17: Tension moyenne d'un onduleur en demi-pont MLI
Calcul de la valeur moyenne uch pendant Tm:
Sachant que:
A
- la période de l'onde de modulation Tm<<;
G
- la variation de uréf est négligeable (Δuréf≈0)→uréf=cte.
U cmoy =
1 U
U
U U
.t1 − .(t 2 − t1 ) + .(Tm − t 2 ) (1.4)
O
Tm 2 2 2
D
Calcul de t1:
EN
U t
à t1: M ( ascendante) = − + 2.U . 1 = u réf
2 Tm
U Tm
⇒ t1 = (u ref + (1.5)
D
).
2 2.U
3.U t
à t2: M ( descendante) = − 2.U . 2 = u réf
r.
2 Tm
D
3.U Tm
⇒ t 2 = (−u ref + ). (1.6)
©
2 2.U
ht
Si la référence varie sinusoïdalement, la valeur moyenne de uch variera suivant la même loi. Donc,
yr
2. le coefficient de réglage r: c'est le rapport entre l'amplitude de l'onde référence et la valeur crête
U/2 de l'onde de modulation.
Selon l'indice de modulation on distingue deux types de modulation:
m
- la modulation synchrone: lorsque f' est un multiple entier de f (m est un nombre entier). Dans ce
ki
cas, on obtient une tension uch vraiment périodique avec une période T=1/f;
- la modulation asynchrone: lorsque f' n'est pas un multiple entier de f (m n'est pas un nombre
ha
entier).
el
En modulation synchrone:
d
- si m est impair, le développement en série de Fourier de uch ne comporte que les harmoniques
Ab
impairs;
- si m est pair, le développement en série de Fourier de uch donne une composante continue, des
harmoniques pairs, et des harmoniques impairs.
A
Par conséquent, on choisit donc des valeurs impaires de m.
G
Calage est optimal: lorsque M passe par un maximum ou un minimum au milieu des alternances de
l'onde de référence. Dans ce cas, les alternances
U
O
de uch sont symétriques par rapport à leurs milieux.
D
EN
Dès que m est suffisament égal ou supérieur à 6, la fondamentale de la tension de sortie est
1 U
pratiquement égal à la tension de référence et donc a pour valeur efficace: U ch1 = .r.
r.
2 2
D
À une tension d'entrée donnée, la MLI permet de faire varier la valeur de la tension de sortie, ce qui
©
U
Quand r va de 0 à 1, Uch1 va de 0 à . Par conséquant la valeur maximale de Uch1 est inférieure à
2 2
ig
1 4 U 2
U ch1 = . . = .U (1.8)
2 π 2 π
op
U ch1 ( MLI )
= = 0.7856.
U ch1 ( pleine onde) 4
+U/2
M uréf
m
ωt
0
ki
ha
+U/2
K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1 K'1 K1
uch
el
+U/2
d
ωt
Ab
0
+U/2
A
i
G
φ ωt
0 U
O
ich
D
φ ωt
EN
0
D
iT1
ωt
r.
0
D
©
iD1
ht
ωt
0
ig
uT1
yr
op
ωt
0
C
1.8.4. Harmoniques:
En commande pleine onde, le développement en série de Fourier de uch de fréquence f comporte les
harmoniques de fréquence 3f, 5f, 7f,...
m
Donc de rang 3, 5, 7,…
ki
En MLI synchrone, le spectre d'harmoniques de uch varie avec le coefficient de réglage r et l'indice
de modulation m, comme suit:
ha
- si r=0, uch est formée de signaux rectangulaires jointifs de fréquence mf, comprend les
el
harmoniques de rang m, 3m, 5m,…;
d
- quand r croit, la fondamentale Uch1 augmente, les harmoniques de rang m, 3m, 5m,… diminuent
Ab
mais il en apparaît d'autres. Ceux-ci peuvent se diviser en 3 familles:
1ère Famille:
est concentrée sur la fréquence mf et comprend, outre le terme de rang m, la paire d'harmoniques de
A
rang m-2 et m+2, la paire de rang m-4 et m+4,…
G
2ème Famille:
U
est concentrée sur la fréquence 2mf et comprend la paire d'harmoniques de rang 2m-1 et 2m+1, la
O
paire de rang 2m-3 et 2m+3,…
D
3ème Famille:
EN
est concentrée sur la fréquence 3mf et comprend les harmoniques de rang 3m, 3m-2 et 3m+2, 3m-4
et 3m+4,…
D
Remarques:
- si m est grand, les termes des premières familles tout ou moins n'interfèrent pas. D'autre part, les
r.
U r2
- la MLI ne reduit pas le taux d'harmoniques: τ n = 1− , τn est independant de m; mais elle
ig
2 2
permet de décaler les harmoniques vers les fréquences les plus élevées, ce qui facilite leur
yr
filtrage.
op
Pour chaque terme de fréquence nf on a indiqué sa valeur efficace Uchn rapportée à U (valeur du
π
U chn
( 2 .U / π)
m
ki
ha
10 20 30 n
el
Figure 1.19: Spectre d'harmoniques
1ère Famille: 15, 13, 17, 11, 19,…
d
Ab
2ème Famille: 29, 31, 27, 33,…
Sur le spectre on a tracé en trais interrompus les harmoniques qui disparaissent.
A
G
U
O
D
EN
D
r.
D
©
ht
ig
yr
op
C
Chapitre II:
Les onduleurs MLI triphasés
2.1 Onduleur triphasé de tension
m
2.1.1 Analyse et fonctionnement
ki
- K1 et K'1, K2 et K'2, K3 et K'3 doivent être complémentaires. Ainsi que, les interrupteurs sont
ha
réversibles en courant.
el
i
vK1 T1 K1 D1 K2 K3 vchA
d
iK1 ichA
Ab
U/2 A
vchB
iK2 ichB
U B
A
vchC
G
ichC
U/2 C
iK3
K'1
U
K'2 K'3
O
Figure 2.1: Onduleur triphasé de tension
D
Avec:
EN
U
: K 1 est F;
v A − v0 = 2 (2.1)
− U : K ' est F.
D
2 1
U
r.
: K 2 est F;
v B − v0 = 2 (2.2)
D
− U : K ' est F.
2 2
©
U
ht
: K 3 est F;
vC − v0 = 2 (2.3)
− U : K ' est F.
ig
2 3
yr
N.B: on désigne par 'F' lorsque l'interrupteur est fermé, et par 'O' lorsque celui-ci est ouvert.
On peut exprimer également les tensions composées aux bornes de charge comme suit:
op
U : K 1 est F, K 2 est O ;
0 : K 1 et K 2 sont F ;
C
v A − v B = v AB = ( v A − v0 ) − ( v B − v 0 ) = (2.4)
− U : K 1 est O, K 2 est F;
0 : K 1 et K 2 sont O.
m
vA =
1
[( v A − v B ) − ( vC − v A )] = 2 ( v A − v0 ) − 1 ( v B − v0 ) − 1 ( vC − v0 ) (2.6)
3 3 3 3
ki
vB =
1
[( v B − vC ) − ( v A − v B )] = − 1 ( v A − v0 ) + 2 ( v B − v0 ) − 1 ( vC − v0 )
ha
(2.7)
3 3 3 3
vC =
1
[( vC − v A ) − ( v B − vC )] = − 1 ( v A − v0 ) − 1 ( v B − v0 ) + 2 ( vC − v0 )
el
(2.8)
3 3 3 3
d
Le courant délivré par la source est donné par:
Ab
i = ik1 + ik 2 + iik 3 (2.9)
Le fonctionnement de l'onduleur triphasé de tension est projeté dans un tableau résumé, suivant:
A
K1 K2 K3 vA- v0 vB- v0 vC- v0 vcA vcB vcC iK1 iK2 iK3 i
G
F F F U/2 U/2 U/2 0 0 0 icA icB icC 0
F
F
F
O
O
F
U/2
U/2
U/2
-U/2
-U/2
U/2
U
U/3
U/3
U/3
-2U/3
-2U/3
U/3
icA
icA
icB
0
0
icC
- icC
- icB
O
F O O U/2 - U/2 - U/2 2U/3 -U/3 -U/3 icA 0 0 icA
D
La commande en pleine onde consiste à fermer chaque interrupteur pendant une demi-période (T/2)
des tensions de sortie, comme suit:
©
1
1
2π 2π 2π 2π
ig
,
K 3 pour 3 < ωt < π + 3 et K 3 pour π + 3 < ωt < 2π + 3 .
op
D'après le tableau résumé, on peut tracer les formes d'ondes. Les tensions de sortie vchA, vchB et vchC
ont pour valeur efficace de leur fondamental est:
C
2
Vch1 = U (2.11)
π
K1 ωt
K2 ωt
K3 ωt
m
vchA
ωt
ki
vA-v0
ha
ichB ichA ichC ωt
el
i
ωt
d
Ab
iK1 ωt
A
D1 T1 D'1 T'1
G
T'2 D2 T2 D'2
T3 D'3 T'3 D3
.
EN
K1 ωt
K2 ωt
D
K3 ωt
r.
vA-v0 ωt
D
©
vchA ωt
ht
ig
i ωt
C
iK1 ωt
m
2. 2. Onduleur triphasé de courant
ki
2.2.1. Analyse et fonctionnement
L'onduleur de courant triphasé est placé entre une source de courant continu supposée parfaite;
ha
donc débutant un courant constant, et une source de tension alternative triphasée supposée parfaite;
el
donc présentant des tensions vchA, vchB, vchC formant un système triphasé sinusoïdale équilibré.
Les interrupteurs K1, K2, K3 d'une part, et K'1, K'2, K'3 d'autre part doivent être complémentaires,
d
Ab
pour que la source du courant ne soit jamais en circuit ouvert et la source de tension ne soit jamais
mise en court-circuit. Ainsi que, les interrupteurs sont réversibles en tension.
I
A
vchA
vK1 K1 K2 K3
G
iK1 ichA
A
iK2
U ichB
vchB
O
u B
D
vchC
iK3 ichC
C
EN
fermés icA icB icC vK1 vK2 vK3 vK1' vK2' vK3' u
r.
D
K1 K2' I -I 0 0 vcA- vcB vcA- vcC vcA- vcB 0 vcC- vcB vcA- vcB
ht
K1 K3' I 0 -I 0 vcA- vcB vcA- vcC vcA- vcC vcB- vcC 0 vcA- vcC
ig
K2 K1' -I I 0 vcB- vcA 0 vcB- vcC 0 vcB- vcA vcC- vcA vcB- vcA
K2'
yr
K3 K1' -I 0 I vcC- vcA vcC- vcB 0 0 vcB- vcA vcC- vcA vcC- vcA
C
K3 K2' 0 -I I vcC- vcA vcC- vcB 0 vcA- vcB 0 vcC- vcB vcC- vcB
K3 K3' 0 0 0 vcC- vcA vcC- vcB 0 vcA- vcC vcB- vcC 0 0
K1 , K 2 , K 3
: complémentaires ⇒ il y a 9 configurations possibles.
K'1 , K'2 , K'3
L'ensemble des relations est regroupé dans un tableau résumé. Pour résumé, on a indiqué que les 2
m
interrupteurs fermés, alors les autres étant ouverts.
2.2.2. Fonctionnement en pleine onde
ki
La commande en pleine onde consiste à fermer chaque interrupteur pendant un tiers de période (T)
ha
des courants de sortie, comme suit:
el
2π , 2π
K1 pour 0 < ωt < 3 et K 1 pour π < ωt < 3 + π;
d
2π 4π 2π 4π
K 2 pour < ωt < et K , pour π + < ωt < π + ; (2.12)
Ab
3 3 2 3 3
4π , 4π
K 3 pour 3 < ωt < 2π et K 3 pour π + 3 < ωt < 3π.
A
D'après le tableau résumé, on peut tracer les formes d'ondes.
G
La valeur efficace dees courants de sortie ichA, ichB et ichC est:
U
I ch1 =
π
6
I (2.13)
O
K1
D
K2
K3
EN
K'1
K'2
K'3
D
ichA ωt
r.
ichB
D
©
ichC
ht
ig
u
op
vk1
C
K1
m
3
i 2π
= r .I . sin( ωt + )
Bref
ki
3
ha
Parmi les diverses techniques de modulation, l'une des plus utilisées découle du principe indiqué par
el
T. ONISHI et K. OKITSU.
Puisque ichA + ichB + ichC = 0 , il suffit d'approximer deux courants. Dans ce cas, on utilise deux
d
Ab
ondes de modulation M1 et M2 unidirectionnelles d'amplitude I, décalées entre elles de moitie de
leurs périodes.
A
On divise la période T des courants de sortie en 6 sixièmes:
G
- Pendent le premier sixième de période, la comparaison de iAref avec M1 détermine les intervalles
de fermeture de K1. Ainsi que, la comparaison de iCref avec M2 détermine les intervalles de
U
fermeture de K3. K2 est fermé quand K1 et K3 sont ouverts. D'autre part, K'2 fonctionne en
O
permanence.
D
intervalles de fermeture de K'2. Ainsi que, la comparaison de -iCref avec M2 détermine les
intervalles de fermeture de K'3. K'1 est fermé quand K'2 et K'3 sont ouverts. D'autre part, K1
D
fonctionne en permanence.
De la même manière en déterminant la commande des interrupteurs dans les autres sixièmes de
r.
périodes. Ainsi que, les formes d'ondes sont déduites à l'aide du tableau résumé en utilisant le
D
I
I ch1 = r. (2.15)
ig
2
yr
6
La comparaison de cette valeur avec celle obtenue par la commande en pleine onde I . , montre
π
op
M1
m
M2
ki
ichA
ha
el
ichB
d
Ab
ichC
A
G
vchA U
vchB vchC
O
D
u
EN
ωt
D
Chapitre III:
Les Redresseurs MLI triphasés
Les redresseurs MLI sont finalement des onduleurs (même structure, même techniques e
m
commandes adoptées) utilisés "à l'envers" qui permettent de produire une tension continue à partir
ki
d'un réseau alternatif (comme un redresseur à diode muni d'un filtre) mais en absorbant sur le dit
ha
réseau des courants sinusoïdaux, à facteur de puissance unitaire.
Ils sont entièrement réversibles. La contrainte de commande sera donc d'imposer que Q et les
el
harmoniques de courants absorbées par l'onduleur soient nuls.
d
Par conséquent, le réseau impose la fréquence de référence d'une part et d'autre part la fréquence de
Ab
modulation doit être multiple de 3 de la fréquence de référence, comme nous l'avons déjà souligné.
Ainsi que, on rend le facteur de puissance du fundamental ( cosφ=1) égal à l'unité, par le calage de
A
la référence. En outre, on déplace les harmoniques des courants d'entrée vers les hautes fréquences
G
par la modulation.
3.1. Redresseur MLI de courant triphasé:
U
K2 K3
ich
O
K1
vA
D
A
iA
EN
eA vB Charge
B
iB uch
D
eB
vC
◌ِ ◌ِ ◌C
ِ
iC
r.
eC
D
sur une source de tension continue, a la même structure et la même technique de commande qu'un
ig
On ajoute une inductance supplémentaire à celle de réseau, afin d'assurer le comportement d'une
source de courant à l'entrée du redresseur d'une part, et d'autre part on délivre une capacité entre les
op
bornes de sortie afin d'assurer le comportement d'une source de tension dans la sortie (Δu→0).
C
On utilise comme cellule de commutation dans le redresseurs MLI, le GTO asymétrique ou l'IGBT
avec une diode parallèle inverse.
m
- la charge comporte comme une source de tension parfaite (Δuc→0);
ki
- les courants d'entrés sont en phase avec les f.e.ms du réseau;
- les interrupteurs sont idéaux.
ha
D'après les intervalles de fermeture des interrupteurs, on déduit la forme d'onde de la tension vA et le
el
courant de sortie ic en utilisant le tableau résumé obtenu pour l'onduleur de tension.
d
1
Ab
0
-1
1
K1
A
0
1
G
K2
0
K3
1
U
O
0
vA
D
ωt
0 0
EN
ich
D
ωt
00
r.
- Si l'indice de modulation est suffisant m≥6, le fondamental des tensions alternatives a une
ig
1 2 2
V1 = r.U c ⇒ U c =
op
.U1 (3.1)
2 2 r
Avec: 0 ≤ r ≤ 1
C
Par conséquent: U c V1 , ce qui implique que le redresseur MLI de courant se comporte comme un
élévateur de tension continu
m
D'après le schéma de principe indiqué auparavant et quant tenant la phase A, on peut écrire:
ki
di A
L = eA − vA (3.2)
dt
ha
Donc, les harmoniques des courant du coté réseau sont directement liés à ceux es tensions vA, vB,
vC. Autrement dit l'harmonique de rang n des courants a pour valeur efficace:
el
Vn
In =
d
(3.3)
L.n.ω
Ab
Par conséquent, pour réduire les harmoniques des courants, il faut adopter un indice de modulation
m suffisamment grand afin de repousser les premiers harmoniques des tensions ayant des valeurs
A
notable vers des fréquences suffisamment élevée. D'autre part, il faux insérer une inductance L
G
d'entrée d'une valeur suffisante.
U
O
3.2. Redresseur MLI de tension triphasé
D
Un redresseur MLI de tension, est alimenté par une source triphasé de tensions sinusoïdales et
débitant sur une charge se comporte comme une source de courant continue. Il a une structure et une
EN
ich
K1 K2 K3
©
vA
'
iA A
ht
'' iA
iA
eA vB
Charge
ig
iB' B
iB uch
iB''
eB
yr
vC
iC' ◌ِ ◌ِ ◌C
ِ
op
iC'' iC
eC K'1 K'2 K'3
C
m
- La tension Ic=Cte (Δic→0);
ki
- Les tensions à l'entrée du convertisseur vA, vB, vC sont sinusoïdales;
Dans ces conditions, on utilise la technique adoptée pour l'onduleur de courant et le tableau résume
ha
de son fonctionnement afin de déduire les intervalles de fermeture des intercepteurs et pour tracer
el
les formes d'ondes.
d
Ab
1
A
0
G
1
K1
0
1
U
O
0
K2 1
0
D
1
K3
0
EN
1
K'1
0
K'2 1
0
D
1
K'3
0
iA
r.
ωt
00
D
©
uc
ht
ωt
0
ig
I1 '
I1 ' '
ϕ
m
E1
δ j .L ωI 1 ' '
ki
I1
ha
Figure 3.11: Diagramme vectoriel V1
el
D'après (3.4), on a:
d
1
I1 " = ( I1 '+ jCωE ) (3.5)
1 − LCω 2
Ab
D'après le diagramme vectoriel, on deduit:
1
A
I1" cos ϕ = I1 cos δ
1 − LCω 2
G
(3.6)
1
I1" sin ϕ = (CωE − I1 sin δ)
1 − LCω 2 U
O
Si l'indice de modulation est suffisant grand, on peut écrire:
I
D
I1 = r. ch (3.7)
2
EN
r.
2
1 − LCω 2
1 Ich
(3.8)
I1" sin ϕ = (CωE − r. sin δ)
r.
1 − LCω 2 21
D
3 E
U ch = .r. cos δ (3.10)
yr
2 (1 − LCω 2 )
op
m
générer les signaux de commande pour les six interrupteurs du redresseur.
ki
ha
ich
K1 K2 K3
el
vA
A
d
iA
eA vB
Ab
Charge
B
iB uch
eB
vC
A
◌ِ ◌ِ ◌C
ِ
iC
G
eC
K'1 U
K'2 K'3
err Uref
O
Commande MLI
Figure 3.12: Commande MLI en boucle fermée
D
EN
Les redresseurs MLI offre des nombreux avantages surtout en ce qui concerne la gamme de
variation des grandeurs continus de sortie (tension ou courant), ainsi que ils ont permet de déplacer
r.
les harmoniques vers les hautes fréquences ce qui facilite leur filtrage. De plus, elle a un
D
comportement souple à la commande, ce qui lui permet de trouver un domaine d’application très
©
vaste. En général, les redresseurs MLI sont associés par les onduleurs MLI avec un bus continu afin
ht
de concevoir un convertisseur indirect de puissance AC/AC avec des grandeurs de sortie (tension
ig
ou courant) variables en fréquence et en amplitude. Par conséquent, ils peuvent être utilisés dans des
applications spécifiques, comme dans les systèmes de génération de l’énergie électrique à partir des
yr
puissances éolienne (figure 3.13) et hydraulique, dans les systèmes d'entraînement (figure 3.14),
op
ainsi que dans les systèmes de transport de l'énergie électrique en courant continu à haute tension
(HVDC), figure 3.15.
C
Transformateur
Réseau
vent
m
ki
ha
Lf ic1=Ic1
ia ic2 iA
Ond. 3ϕ Red. 3ϕ
uc2= Uc2
vBC vAB
vbc vab
MLI Cf MLI
uc1
vAC
vac
el
MADA
d
Ab
Figure 3.13: Système éolien à base d'une génératrice asynchrone à double alimentation
Ir≈Ct Lf id
A
vA
G
iA
iA
vB
Red. 3ϕ MLI
ur Ud
U
Cf
Ond. 3ϕ MLI
iB
O
iB ≈Ct iC
vC
D
iC
EN
production distribution
ht
Bus Continu
Red. 3ϕ Red. 3ϕ
MLI MLI
ig
yr
Transfo. Transfo.
élévateur Abaisseur
op
Red. 3ϕ Red. 3ϕ
C
MLI MLI
Bus Continu
Chapitre IV:
Les onduleurs multi-niveaux
Dans le domaine des onduleurs de nouvelles topologies sont apparues au cours des dernières années.
m
L'onduleur multi-niveaux consiste à associer de plusieurs cellules de commutation en série, afin de
ki
concevoir une tension de sortie à plusieurs niveaux.
ha
4.1. Avantages:
En général, ce type de convertisseurs offre les deux principaux avantages suivants:
el
- La tension de sortie supérieure à la tenue en tension de chaque interrupteur (Vs=Np.Vkmax), ce
d
qui permet l'utilisation de ce type des onduleurs dans des applications de très forte puissance et à
Ab
haute tension (filtrage actif réseau HT, traction électrique, etc..);
- la forme d'onde de la tension de sortie est proche à la forme sinusoïdale, ce qui permet également
A
de réduire le taux d'harmoniques.
G
4.2. Inconvénients:
Malgré ces avantages considérables de ce type de convertisseurs, il faut toutefois souligner que le
U
nombre considérable des intercepteurs à semi-conducteur utilisés dans ce cas, provoque les
O
inconvénients suivants:
D
Dans la littérature, on trouve plusieurs investigations sur les différentes topologies des onduleurs
multi-niveaux.
r.
D
La structure de base d'un onduleur multi-niveaux monophasé en cascade consiste à combiner (N-
ht
1)/2 cellules d'onduleur à trois niveaux galvaniquement isolées afin de construire une tension de
ig
sortie à N niveaux de tension. Dans ce cas, les interrupteurs à semi-conducteurs sont dimensionnés
yr
pour Vs/(N-1)/2.
Chaque cellule d'onduleur produise une tension de sortie à trois niveaux avec une largeur définie par
op
la commande de ces interrupteurs. Donc, la tension à la sortie du convertisseur est la somme des
C
VS
Pont (N-1)/2
K1 K2
VDC
m
V(N-1)/2
V4
K3 K4
ki
Pont (N-3)/2
K1 K2
ha
VDC V(N-3)/2 V3
el
K3 K4
VS
d
Pont 2 K1 K2
Ab
V2
VDC V2
K3 K4
A
Pont 1 K1 K2 V1
G
VDC V1
K3 K4
U
O
Figure 4.1: Structure en cascade
D
Exemple:
EN
VS
VSmax=2VDC
©
Pont 2 K1 K2
ht
VK
VDC
V2
ig
V2
K3 K4
VDC
yr
VS
Pont 1 K1 K2
op
VDC V1
V1
K3 K4
C
m
dans laquelle les tensions secondaires sont mises en série par des transformateurs.
ki
Pont 1 Pont 2 Pont (N-1)/2
ha
K1 K2 K1 K2 K1 K2
VDC
el
K3 K4 K3 K4 K3 K4
d
Ab
Transformateur Transformateur Transformateur
1 2 (N-1)/2
A
VS
G
Figure 4.3: Structure polygonale
L’intérêt des onduleurs multi-niveaux réside dans la modularité, les inconvénients résident dans le
U
transformateur de sortie pour la structure polygonale, mais celui-ci peut être dimensionné pour une
O
fréquence de découpage élevée et dans celui d’entrée pour la structure en cascade. Ce transformateur
D
est dimensionné pour les composantes BF des fréquences d’entrée (structure cascade) ou de sortie
EN
(structure polygone).
4.5. Onduleur multi-niveaux NPC
D
K2
r.
K1
T1 D1
D
E/2
K31
©
K31
ht
T31 D31
K32
ig
iS
K32
yr
T32 D32 K1
op
vS
E/2 K2 E
vs
C
T2 D2
E/2
ωt
Figure 4.4: Bras d'un onduleur NPC Figure 4.5: Stratégie de commande
Depuis son introduction en 1981, l'onduleur de tension NPC (Neutral Point Clamped) à trois
nivaux a été développé pour son avantage par rapport à celui à deux niveaux concernant ces
applications à puissance élevée. En effet, cette structure ne nécessite que 2 diodes supplémentaires
m
et réalise naturellement l'équilibrage des tensions tout en offrant un degré de liberté supplémentaire,
ki
elle est constituée par une forme d’entrelacement de deux cellules de commutation où les
interrupteurs seraient mis en série. L’objectif est de fournir une tension de sortie supérieure à la
ha
tenue en tension des interrupteurs élémentaires.
el
La stratégie de commande consiste à commander les intercepteurs K1 et K32 d'une part, et K2 et K31
d
d'autre part d'une manière complémentaire.
Ab
4.6. Onduleur triphasé NPC à point milieu capacitif unique
Cette structure présente un inconvénient : la tension intermédiaire (idéalement Ec/2) ne peut être
A
fournie indéfiniment, elle de la tension du point milieu capacitif qui dépend du courant fourni en
G
sortie. Il faut donc assurer un courant moyen nul dans les capacités du point milieu et il est donc
U
nécessaire d’intégrer dans la commande un dispositif qui assure ce contrôle. Les onduleurs NPC
O
constituent un excellent compromis coût /performance dans les applications nécessitant la mise en
D
série de deux semi-conducteurs. En effet, deux simples diodes de tenue en tension E/2 permettent
d’obtenir une amélioration significative de la tension découpée.
EN
D
E/2
r.
D
E n
©
ht
Chapitre V:
Convertisseur Matriciel
Le convertisseur matriciel est une nouvelle génération du convertisseur direct de puissance
m
alternatif/alternatif. Il permet d'assurer un écoulement bidirectionnel de puissance entre le réseau et
ki
le récepteur, ainsi qu'il permet de contrôler la tension de sortie en amplitude et en fréquence grâce à
ha
une matrice des interrupteurs de puissance bidirectionnels en courant et en tension reliant n phases
d'entrée à m phases de sortie; cela conduit à avoir n×m interrupteurs bidirectionnels. Par conséquent,
el
le convertisseur matriciel du triphasée vers triphasée 3ϕ/3ϕ nécessite neuf interrupteurs
d
bidirectionnels.
Ab
5.1. Principe de fonctionnement
Le convertisseur matriciel triphasé/triphasé, consiste à utilisé 9 interrupteurs bidirectionnels
A
en courant et en tension reliant les trois phases d'entrée à celles de la charge. Un filtre passe-bas doit
G
être inséré à l'entrée du convertisseur matriciel dont l'objectif d'empêcher la propagation des
courants harmoniques dans le réseau.
U
Pour que l'échange d'énergie entre la source et la charge soit possible, il faut que la source présente
O
un comportement différent de celui de la charge. Pour cette raison, la source présente un
D
comportement d'une source de tension, alors que la charge présente celui d'une source de courant
EN
dans le schéma.
Convertisseur matriciel
vfAN
D
vfBN
D
vfCN
ht
vAN Cf
vaN a vbN b vcN c
ia ib ic
op
N
Filtre LC
van vbn vcn
C
n
Figure 5.1:Schéma de principe d'un convertisseur matriciel 3ϕ/3ϕ
m
littérature, deux variantes des interrupteurs à semi-conducteurs fortement utilisées:
ki
ha
d el
Ab
(a) (b)
Figure 5.2: Interrupteurs bidirectionnels à base de deux diodes et deux IGBT avec: (a) émetteur
commun, (b) collecteur commun
A
G
5.3. Modèle mathématique du convertisseur matriciel
1 si l' interrupteur Sij est fermé;
Sij = U
0 si l' interrupteur Sij est ouvert.
(5.1)
O
Les tensions instantanées de sortie en fonction des tensions d'entrée sont données par:
D
v = S S Bb SCb v BN (5.2)
bN Ab
v cN SAc SBc SCc v CN
D
La relation entre les courants instantanés d'entrée et ceux de sortie est donnée par:
i A SAa SAc i a
r.
SAb
i = S SBc i b
D
B Ba S Bb (5.3)
i C SCa SCb ( t ) SCc i c
©
Sachant que l'entrée du convertisseur se comporte comme une source de tension, alors que la charge
ig
se comporte comme une source de courant (figure 4.1), les interrupteurs d'une même colonne
yr
doivent être complémentaires pour que la source de tension ne soit jamais en court-circuit et pour
op
Avec : j = {a , b, c}
Par conséquent, il y a 27 combinaisons possibles de commutation.
t Aj + t Bj + t Cj = Tseq (5.5)
m
Dans ce cas:
ki
0 < t ij < Tseq (5.6)
ha
SAa=1 SBa=1 SCa=1
tAa tBa tCa
d el
SAb=1 SBb=1 SCb=1
Ab
tAb tBb tCb
A
tAc tBc tCc
G
Tseq U
O
Figure 5.3: Durées de conduction des interrupteurs pendant une période de commutation.
D
La figure ci-dessous représente la durée de conduction de chaque interrupteur pendant une période
EN
t ij
mij ( t ) = , avec 0 < mij < 1 (5.7)
Tseq
r.
m Aj + m Bj + m Cj = 1 (5.8)
©
v aN m Aa m Ba m Ca v AN
ig
v = m m Bb m Cb v BN (5.9)
bN Ab
v cN m Ac
yr
m Bc m Cc v CN
op
Avec:
m Aa m Ba m Ca
M = m Ab m Cb
C
m Bb (5.10)
m Ac m Bc m Cc
m
m Cb
ki
5.4. Stratégies de commande
ha
Dans la littérature concernant le convertisseur matriciel, on trouve deux stratégies de commande qui
el
sont principalement adoptées à la commande du convertisseur matriciel.
d
- Méthode de modulation de Venturini (1981):
Ab
C'est une stratégie de commande basée sur la résolution le modèle matriciel du convertisseur
afin de calculer la durée cyclique de conduction de chaque interrupteur. Cette méthode a été
modifiée par la suite dont l'objectif d'augmenter le rapport de transformation entre la tension de
A
sortie et celle de l'entrée de 0.5 à 0.866, et de produire des courants sinusoïdaux à l'entrée du
G
convertisseur avec un facteur de puissance unitaire indépendant de la charge.
- Modulation vectorielle SVM (1992):
U
O
Cette méthode à été adoptée initialement par Huber en 1992. elle consiste de calculer la
D
durée cyclique de conduction en temps réel de chaque interrupteur à partir de la position des deux
EN
vecteurs spatiaux l'un de tension de sortie et l'autre de courant d'entrée. pour la commande du
convertisseur matriciel. L'avantage principal de cette stratégie par rapport à celle de Venturini est
D
Références Bibliographiques
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USA, 2007.
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EN
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r.
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yr