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22/12/2021

Pr Gustave SOW gustave.sow@ucad.edu.sn Pr Gustave SOW gustave.sow@ucad.edu.sn

Electronique de Puissance GÉNÉRALITÉS


SUR
pour LICENCE
L’ELECTRONIQUE
DE PUISSANCE
(convertisseurs statiques : cours)
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Pr Gustave SOW gustave.sow@ucad.edu.sn

L’ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
GENERALITES SUR L’

L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers


provient principalement du réseau triphasé (excepté les piles, les batteries…).
INTRODUCTION GENERALE Or les dispositifs utilisant cette énergie ne fonctionnement que très
rarement sous formes d'ondes sinusoïdales à 50 Hz .
ET Les convertisseurs statiques (qui sont les dispositifs utilisés en
électronique de puissance) doivent donc permettre de transformer le spectre du
RAPPELS signal (amplitudes, fréquences, phases). Cette transformation est, à l'heure
actuelle, effectuée par des systèmes complexes, réalisés à partir de
composants électroniques utilisés comme interrupteurs.

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L'étude et la conception de ces dispositifs sont souvent La notion principale dans toute transformation en
appelées électronique de puissance.
puissance
électronique de puissance est celle de rendemen
rendement. De ce fait
En effet, si ces dispositifs comportent des composants qui
l’électronique de puissance fait appel à la commutation
commutation. Les
fonctionnent à courant faible (partie de commande du convertisseur
composants de base le constituant seront des semi-conducteurs
qui permet le contrôle et la régulation des paramètres de la
fonctionnant en « TOUT ou RIEN ».
conversion), leur fonction principale consiste à faire commuter des
Les signaux de commande d’un montage, d’électronique
courants souvent importants..
de puissance, ne servent qu’à fixer les instants d’entée en
La mise au point de semi conducteurs,
conducteurs, permettant le contrôle
conduction ou de blocage des semi-conducteurs qui le
de courants importants,
importants, donne un essor considérable à cette
constituent.
nouvelle technique, l’électronique de puissance.
puissance.
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Le fonctionnement en commutation conduit à des modes de Pour étudier ces montages, il faut d’abord d’écrire leur
calcul et de raisonnement particulier.
particulier. fonctionnement, c’est-à-dire déterminer l’évolution des diverses
variables pendant les phases successives d’une période (chaque phase
Suivant que les interrupteurs de puissance utilisés dans un correspond à la configuration que donne au montage l’état ouvert ou fermé de ses
d’électronique de puissance sont fermés (passants) ou
montage d’ interrupteurs).

ouverts (bloqués), le schéma équivalent diffère.


diffère. En régime établi Durant chacune de ces configurations, on peut :
 écrire les équations différentielles liant les diverses variables ;
de fonctionnement, ce schéma présente périodiquement la même
 en déduire, aux constantes d’intégration prés, les expressions de celles-
celles-
configuration.. Le fonctionnement permanent d’un montage, en
configuration
ci ;
électronique de puissance, est une suite périodique de régimes  à partir de ces expressions, déterminer l’instant où l’intervalle
d’un interrupteur de l’l’état fermé à l’l’état
transitoires.. Et le passage d’ considéré se termine car les conditions nécessaires pour que le schéma

d’un régime transitoire.


bloqué, ou inversement, caractérise le début d’ équivalent utilisé soit valable cessent d’être remplies.
 On passe alors à l’examen de l’intervalle suivant et ainsi de suite
jusqu‘‘à ce qu’
jusqu qu’on arrive au bout de la période.
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GENERALITES SUR LES CONVERTISSEURS STATIQUES Les grandes classes de convertisseurs statiques :
l’onde électrique,
La mise en forme de l’ électrique, afin de l’l’adapter aux
Définition : Les convertisseurs statiques sont des dispositifs à
besoins, a longtemps été obtenue au moyen de groupes tournants composants électroniques capables de modifier la tension
(groupe convertisseur moteur synchrone ou asynchrone -génératrice l’onde électrique.
(ou le courant) et/ou la fréquence de l’
à courant continu, commutatrices, etc..).
etc..).
On a l’habitude de distinguer deux sortes de sources de tension (ou
l’électronique
Les performances actuelles des composants de l’
courant) :
de puissance (diodes, thyristors, triacs, transistors, etc..) leur permettent de
 source de tension (ou courant) continue
continue, caractérisées par la
réaliser de telles conversions. valeur U de la tension (ou I du courant) ;
On supprime ainsi les parties tournantes et on réduit la masse,  source de tension (ou courant) alternative définie par les
valeurs de la fréquence f et de la tension Veff (ou du courant
l’encombrement et le coût de ces matériels.
efficace Ieff) ;
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Les grandes classes de convertisseurs statiques : Les grandes classes de convertisseurs statiques
RÈGLES D'INTERCONNEXION DE SOURCES

PRÉSENTATION DES RÈGLES

D’INTERCONNEXION

DIRECTES DES SOURCES

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Les grandes classes de convertisseurs statiques Les grandes classes de convertisseurs statiques
RÈGLES D'INTERCONNEXION DE SOURCES
RÈGLES D'INTERCONNEXION DE SOURCES
On ne peut interconnecter directement entre elles que deux
sources de nature duale :

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Les grandes classes de convertisseurs statiques Les grandes classes de convertisseurs statiques :
RÈGLES D'INTERCONNEXION DE SOURCES

SEQUENCES DE FONCTIONNEMENT LES GRANDES CLASSES DE CONVERTISSEURS


POSSIBLES EN CONVERSION DIRECTE :
STATIQUES :

CONVERSIONS DIRECTES

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On différencie quatre types de conversions directes : TYPES DE CONVERSIONS PHYSIQUEMENT POSSIBLES

 alternatif-continu : ce sont des redresseurs (ou


Conversion alternatif- ONDULEUR

convertisseurs de courant) ; Source REDRESSEUR


Source
Continue 1 Alternative 1
 Conversion alternatif (V1eff, I1eff, f1)-f1)-alternatif (V2eff, U1 (ou I1) F1;V1eff (ou I1eff)

I2eff, f2) : ce sont des gradateurs (ou variateurs de courant CONVERTISSEUR INDIRECT DE
H FREQUANCE G
alternatif) lorsque f1 = f2 ; sinon ce sont des A
C
R
A
H D
cycloconvertisseurs (ou convertisseurs de fréquence) ; E A CYCLO-
U T CONVERTISSEUR

 I1)-continu (U2, I2) : ce sont des


Conversion continu (U1, I1)- R E
U
R
hacheurs (ou variateurs de courant continu) ;
Source Source
 continu-alternatif : ce sont des onduleurs de
Conversion continu- Continue 2 Alternative 2
U2 (ou I2) F2;V2eff (ou I2eff)
tension ou onduleurs de courant (appelé également
commutateurs de courant). CONVERTISSEUR INDIRECT DE TENSION
(ou de courant)
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LA COMMUTATION :
Ce processus de transfert est appelé commutation :
Le fonctionnement des convertisseurs statiques de I

I I
puissance est basé sur la commutation du courant entre des
I

mailles adjacentes de circuit électrique. Ces commutations


de courant sont réalisées grâce à des interrupteurs de 1 2

(d’où le nom de statique) et


puissance à semi conducteurs (d’
Il met en jeu les circuits et interrupteurs de chaque voie.
qui permettent par une séquence convenable de fermeture et
La complexité du mécanisme de la commutation est liée à la
d’ouverture de maîtriser le transfert d’
d’énergie entre deux
nécessité d’assurer plus ou moins simultanément, la
circuits éventuellement réversibles que nous appellerons
fermeture et l’ouverture de circuits généralement inductifs.
entrée et sortie. 19
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s’effectuent soit par commande des interrupteurs, soit


Ces passages s’
La commutation présente deux aspects distincts bien
spontanément ce qui définit deux modes de commutation :
que très liés l’un à l’autre :
 la commutation par les sources (dite aussi
Un aspect local qui concerne le changement d’état des commutation naturelle), ce sont les conditions
interrupteurs (fermeture et ouverture). extérieures au convertisseur qui contraignent les
interrupteurs au blocage et/ou à la saturation ;

Un aspect système relatif au passage d’une séquence de  l’auto-commutation (ou commutation forcée), lorsque
fonctionnement du circuit convertisseur à une autre le convertisseur statique provoque le déclenchement
séquence. d’un interrupteur statique commandé quelles que soient

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les conditions externes (sources). 22
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ETUDE FONCTIONNELLE DES INTERRUPTEURS STATIQUES :


Régime statique :
Les interrupteurs à semi-conducteur ont un fonctionnement basé L’interrupteur étant considéré comme un dipôle avec une
sur la propriété « d’unidirectionnelle » en courant et en tension de la convention récepteur, sa caractéristique statique, I= f (V),
jonction P-N. qui représente l’ensemble des points de fonctionnement
L’association de plusieurs jonctions permet de multiplier les statique du semi-conducteur, comporte des branches situées
possibilités des interrupteurs à semi-conducteur. entièrement dans les deux quadrants tels que V*I>0, l’une
Le passage d’un état à l’autre (ou « basculement »), implique un très proche de l’axe des courants (état passant) et l’autre très
fonctionnement transitoire en régime dynamique. Ce fonctionnement est proche de l’axe des tensions (état bloqué).
complexe. Il dépend d’une part des conditions imposées par le circuit
extérieur et d’autre part de la manière dont on peut éventuellement agir I
I
sur la structure interne de l’interrupteur (par l’intermédiaire d’un circuit V
de commande) pour « forcer » son basculement. V

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Interrupteurs de type T :
Tout interrupteur statique qui assure véritablement cette
I
fonction a une caractéristique statique qui comporte au moins
deux (2) demi-axes (ou segments) orthogonaux. V

a b
a) Caractéristique statique à deux segments :
Ce sont des interrupteurs unidirectionnels en tension et en
courant. Deux possibilités : Interrupteurs de type D :
1) la tension, V, et le courant, I, sont toujours de mêmes
I
signes. On a des interrupteurs de type T (Ex. : le
transistor).
V
2) la tension, V, et le courant, I, sont toujours de signes
contraires. On a des interrupteurs de type D (Ex. : la
Gustave SOW
diode). Electronique de puissance GE/ESP/UCAD Gustave SOW Electronique de puissance GE/ESP/UCAD
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b) Caractéristique statique à trois segments :


N.B. : dans chaque groupe, les interrupteurs ne différent que
Ce sont des interrupteurs bidirectionnels en tension ou en par leurs caractéristiques dynamiques.
courant.
I
On distingue deux (2) caractéristiques statiques à trois (3)
segments. V
Ces interrupteurs peuvent être synthétisés avec les a b a b
interrupteurs T et D ayant des caractéristiques statiques à deux
segments, en les associant en série ou en parallèle.
I
L’exception étant le thyristor qui existe en tant que composant.
V
Un interrupteur à trois (3) segments possède
a b a b
obligatoirement une commutation commandée et une
commutation spontanée. 27 28
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Remarque : c) Caractéristique statique à quatre segments :


Certains convertisseurs peuvent avoir des fonctionnements complexes
qui imposent des cycles différents aux interrupteurs (onduleur en Ce sont des interrupteurs bidirectionnels en tension et en
Modulation de largeur d’impulsions, par exemple). Ces fonctionnement courant.
peuvent conduire à utiliser des interrupteurs qui ont globalement une
Tous les interrupteurs à quatre segments possèdent la même
caractéristique statique à trois segments et des commutations d’amorçage
et de blocage commandées (ex : transistor en antiparallèle avec une caractéristique statique.
diode). Ils différent par leurs modes de commutation.
Il est cependant important de noter que, quelque soit le fonctionnement
Ces interrupteurs sont pratiquement constitués de deux
envisagé, toutes les possibilités des interrupteurs ne sont pas
interrupteurs trois (3) segments en série ou en parallèle.
complètement exploitées, et notamment la réversibilité d’une des
grandeurs tension ou courant si les deux commutations sont de même Ces interrupteurs peuvent être synthétisés également avec les
nature (commandées et spontanées). interrupteurs de types T et D.
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La caractéristique dynamique est déterminée par la façon


dont se font les transitions d’une branche à l’autre. Ces
transitions peuvent être soit spontanées, soit commandées REMARQUE:
Si on néglige les phénomènes secondaires (courants inverses, tension
directe résiduelle), on peut dire qu’une commutation spontanée se
La commutation d’un semi-conducteur,
déroule sur la caractéristique statique, donc suivant les axes, avec un
minimum de pertes. amorçage ou blocage, ne peut être que spontanée
En revanche une commutation commandée oblige le point de ou commandée. Les modes de commutation
fonctionnement à sauter d’un axe à l’autre, ce qui est à l’origine de
naturelle, assistée, forcée, concernent eux les
contraintes importantes donnant naissance à des pertes elles mêmes
importantes lorsque le temps de commutation augmente et/ou la convertisseurs.
fréquence de commutation.
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RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR


UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite)

RAPPELS SUR LES Soit une grandeur périodique de la forme : V (t) = V (t+T) avec T= période de V (t).

A) Valeur efficace : C) Valeur redressé moyenne:


T

CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX V2eff = (1/T) *


T
V2 dt
Vmoy = (1/T) * V dt

0 0
DELIVRES PAR UNE SOURCE
B) Valeur moyenne: D) Facteur de forme :

T
Ff = Veff / V moy
PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE.. Vmoy = (1/T) * V dt
Il donne une idée de la forme
d’onde d’une grandeur. C’est le
0 quotient de la valeur efficace par la
33 valeur redressée moyenne.
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RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR


RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR
UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite)
UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite)

E) Puissances : F) Développement en série de Fourier :


E-1) Puissances : Toute fonction périodique de période T, donc telle que :
La puissance active, Pact, absorbée par un récepteur parcouru par un
V (t) = V (t+T), peut être décomposée en une somme comprenant.
courant i(t) sous l’effet d’une tension u(t) à ses bornes, est la valeur moyenne
de la puissance instantanée : V(t) = V0 + A1*sin(wt) + B1*cos(wt) + A2*sin(2wt) + B2*cos(2wt) + - -
Pact (en watts) = [ u(t)*i(t) ] moy . - - -+ Ap*sin(pwt) + Bp*cos(pwt) + - -
Avec:
E-2) Puissances :
T T T
Il ne faut pas confondre cette puissance active avec la puissance
V0 = (1/T) * V(t) dt Ap = (2/T) * V(t)sin(pt)dt Bp = (2/T) * V(t)cos(pt)dt
apparente Pap, produit des valeurs efficaces de la tension et du courant :
0
Pap ( en volt-ampére) = Ueff * Ieff 0 0
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RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR


UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite)
Remarques :
 Symétrie « de glissement » : V(t+T/2) = - V(t) INTRODUCTION SUR LES
 le terme V0 est nul ;
 le développement en série ne contient pas d’harmoniques de rang pair.
COMPOSANTS DE PUISSANCE
 Symétrie par rapport au zéro : V(t) = - V(-t)
 le terme V0 est nul ;
 tous les termes en cosinus disparaissent.

 Symétrie par rapport au milieu d’alternance: V(t) = V(-t)


 tous les termes en sinus disparaissent.
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COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite)

COMPOSANTS DE PUISSANCE
I
IM

ID

P N
A K
VM
iD
A K IR
VD
VD
v=vD
Caractéristique réelle Caractéristique idéale

Un interrupteur à ouverture et à fermeture spontanée :


* il s’ouvre quand le courant qui le traverse s’annule
* il se ferme quand la tension à ses bornes devient positive
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COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite) COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite)


Ic

IC C IC C
Transistor IB
B B saturé
Zone linéaire
VCE VCE
IB IB
E E
NPN PNP
blocage VCE

Symbole Caractéristiques réelles


Structure
Un interrupteur à ouverture spontanée et à fermeture
Etat passant ou saturé : le courant IB est
commandée : IC

conduction
suffisamment important pour que la tension VCE soit
* il s’ouvre quand le courant qui le traverse s’annule (descend blocage minimale (VCEsat) et le courant IC maximal (ICsat).
en dessous d’une certaine valeur appelée courant de maintien) Etat bloqué : le courant IC est presque nul lorsque le
VCE
* il se ferme (conduit) quand un signal de commande est courant IB est nul
envoyé sur la gâchette et que la tension à ses bornes est Caractéristique Actuellement peu utilisé en électronique de puissance
positive. idéale
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COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite)

COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite)


saturé
D
ID ID IC C C’est un transistor
G B VGS G bipolaire à
VCE commande par
VGS S
bloqué
VDS VGE E effet de champ.
L’IGBT
Le transistor MOSFET
chute de tension faible lors de la conduction,
tension directe blocable élevée
C’est un composant commande en tension
commandé en tension à la vitesse de commutation élevée
Tension de c.o allant jusqu’à plusieurs kV
grille contrairement au
Courant dépassant le kA.
transistor et au thyristor qui fréquence de fonctionnement : du kHz (forte
sont commandés en courant. puissance) à des dizaines de kHz.

L’IGBT remplace aujourd’hui de plus en plus le transistor bipolaire.


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TD
Calculer :
Soit
Ieff , IFeff ,

Pact[i(t)*V(t)]moy , CONVERTISSEURS
PFact=Veff*IFeff*cos(fF) ,
Avec : fF = déphasage entre le
fondamental du courant et la
tension. CONTINU--CONTINU
CONTINU
Comparer : Pact et PFact .

Le facteur de puissance : FP .

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CONVERTISSEURS CONTINU-
CONTINU-CONTINU (suite)
CONVERTISSEURS CONTINU-
CONTINU-CONTINU

Leur utilisation permet la conversion et le traitement de On peut classer les convertisseurs continu-continu (ou hacheurs)
en trois types représentatifs :
l’énergie électrique dans des structures où n’apparaissent que des Tr

sources d’énergie à courant continu. Les convertisseurs directs HYPOTHESE : () Inductance
cha
Côté sortie rge
Vs
du type continu-continu sont des hacheurs.  Vs est bien filtrée E D
C
donc Vs = 0 ,
Le principe du hacheur est basé sur l’ouverture et la Vs et Is sont
constants.
fermeture régulière d’un interrupteur statique faisant partie  L est une ()
Inductance
cha
rge
à l’entrée
inductance pure
d’un circuit électronique placé entre la source d’entrée et la donc pas de
pertes.
source de sortie.  tf = temps de
conduction de TR ()
Inductance cha
rge
au milieu
Le réglage relatif des temps d’ouverture et de fermeture  R = rapport
cyclique =
de l’interrupteur permet le contrôle de l’échange d’énergie. tf / (to+tf) = tf / T
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CONVERTISSEURS CONTINU-
CONTINU-CONTINU (suite) CONVERTISSEURS CONTINU-
CONTINU-CONTINU (suite)
Séquences de fonctionnement : Etude en régime permanent :
En conduction continue ces montages ont deux séquences de fonctionnements :
Des séquences de fonctionnement ci-dessus on peut définir les relations suivantes
Montage Séquence I Séquence II

() Montage (  ) Montage (  ) Montage (  )


c c Remarque :
h h
a SEQUENCE I (durée = tf) V L = E - Vs VL = E VL = E
En régime établi
(ou permanent) le SEQUENCE II (durée = to ) VL = - Vs VL = E - Vs VL = - Vs
() valeur moyenne de
c
c
h
h la tension aux VLmoy = 0  Vs = E * R Vs = E / (1 – R ) Vs = (E*R) / (1–R)
a
a bornes de
l’inductance est Dévolteur ou Buck Survolteur ou Boost Dévolteur-Survolteur
()
nulle.
c
h
c
h
Montages directs ou Forword Montage indirect
a a ou Flyback

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CONVERTISSEURS CONTINU-
CONTINU-CONTINU (suite)
IL CONVERTISSEURS CONTINU-
CONTINU-CONTINU (suite)
ILmoy IL

Etude en régime permanent des courants I et ILmoy : Etude en régime permanent des ondulations de courants IL :
0 RT T 2T On peut écrire :
I Is I = Imoy + Ialt avec Imoy = continu et Ialt = H.F. Montage (  ) :

c
Si le condensateur de sortie, C, a une valeur On a :
h
a
r
Vs suffisante, il est considéré comme un circuit ouvert
C g
pour Imoy et comme un court-circuit pour Ialt.
e
E - VS = L * IL / tf  IL = [E*R*(1-R)] / (F*L)
Donc : Is = Imoy et Ic = Ialt.
Montage dévolteur Montage survolteur Montage dévolteur-survolteur
Montages (  ) et (  ) :
SEQUENCE I (durée = tf) I = IL I=0 I=0

SEQUENCE II (durée = to)


On a :
I = IL I = IL I = IL

Is = ILmoy Is = (1-R)* ILmoy Is = (1-R)* ILmoy E = L * IL / tf  IL = (E*R) / (F*L)


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Hacheur réversible en courant : quadrants (1 et 4)

Hacheur réversible en
courant et non
réversible en tension :
• [Vm
Vm]]moy est positive ou nul ;
Avec les quadrants (1 et 4)
• L’alimentation continue, Ug
Ug,, doit être réversible en
courant.

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Fonctionnement Fonctionnement
Si on a : Im est positif ou nul pour tous t  seul T1 et D2 sont actifs Si on a : Im est négatif ou nul pour tous t  seul T2 et D1 sont actifs

 

H.D.

Cem Cem

M



G

H.S.
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Fonctionnement TD N°1
Si on a : Im est positif ou négatif pour tous t  T1, T2, Soit le montage :

D1 et D2 sont actifs

La valeur du condensateur, C, est suffisante pour avoir VS négligeable. On a E=600V et la fréquence de
commande de l’interrupteur Tr est Fc=60kHz. Les semi-conducteurs et l’inductance de filtrage, L, sont parfaits. On a
SUJET : = 500V et Rch=15 :
Vsmax
1) Calculer la valeur de L permettant d’avoir ILmax= 3A.
2) Pour R=2/3, calculer la valeur de Fc permettant d’être à la limite de la conduction continue et discontinue ;
dans cette condition calculer les valeurs de ITrmax et ITrmoy.
3) Pour R= 1/2 et Fc= 30kHz : calculer la valeur de Rch = Rchmin permettant d’être à la limite de la
conduction continue et discontinue. Calculer ILmax pour Rch =Rchmin/3.
4) On remplace l’ensemble C et Rch par une batterie de tension VB=400V et on fixe un rapport cyclique
R=0,5. Calculer les courants moyens dans les semi-conducteurs et dans la batterie, lorsqu’on a une
fréquence de commande de l’interrupteur Tr de Fc=20kHz.

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ALIMENTATION A DECOUPAGE

Une alimentation à découpage a pour fonction de délivrer des


ALIMENTATIONS tensions continues en vue d’alimenter des systèmes à partir d’un
réseau alternatif. Ces alimentations doivent assurer l’isolement
galvanique et réguler les tensions de sortie en fonction de la charge.
A Elles doivent :

 avoir un excellent rendement de conversion ;


 être des systèmes légers et peu encombrants ;
DECOUPAGE  permettre la génération de plusieurs tensions
isolées et régulées.

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ALIMENTATION A DECOUPAGE (suite) ALIMENTATION A DECOUPAGE (suite)


PRINCIPES DES ALIMENTATIONS A DECOUPAGE :  Ce découpage s’opère à haute fréquence, généralement au-
delà des fréquences audibles (20 kHz).
 L’isolement galvanique est obtenu par un transformateur
haute fréquence.
 La tension continue désirée est générée par redressement et
filtrage de la tension découpée.
 La régulation s’effectue par action sur le temps de
conduction de l’interrupteur statique (il est nécessaire que la
chaîne de retour soit isolée galvaniquement).
 Les alimentations à découpage utilisent les principes des
Le secteur alternatif est redressé et filtré. La tension continue obtenue convertisseurs d’énergie continu-continu (hacheurs).
est « découpée » par un interrupteur fonctionnant en commutation. 61 62
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ALIMENTATION A DECOUPAGE (suite) ALIMENTATION A DECOUPAGE (suite)


LIMITATIONS DU DECOUPAGE : LIMITATIONS DU DECOUPAGE (suite) :
L’utilisation de fréquences de découpage élevées met en Les mécanismes de pertes par courant de Foucault dans les
conducteurs qui majorent considérablement les pertes Joule
exergue les limitations physiques des différents éléments, qui et qui peuvent rendre nécessaire un fractionnement de ces
conducteurs ;
sont tous le siège de pertes croissantes avec la fréquence :
Les pertes dans les condensateurs. L’utilisation de
condensateurs à très faible résistance série (TFRS) s’avère
Les pertes ferro-magnétiques seraient inacceptables si
nécessaire ;
l’on utilisait des matériaux classiques. Au-delà de 10
Les pertes par commutations dans les composants à semi-
KHz, on a recours aux ferrites, eux-mêmes présentant conducteur. Elles conduisent, à l’heure actuelle, dans le
un niveau de pertes élevé à partir de 50 KHz, pour des domaine des basses puissance (<100w), à des fréquences de
inductions proches du niveau de saturation ; fonctionnement comprises entre 20 et 100 KHz pour les
transistors bipolaires, 50 et 500 KHz pour les transistors
63
MOSFET. 64
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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FLYBACK

ALIMENTATION A DECOUPAGE Schéma de principe :

ASYMETRIQUES :

(TYPE FLYBACK)

65 66
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22/12/2021

ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FLYBACK (suite) ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FLYBACK (suite)

Fonctionnement en régime continu : 0<t<T : l’interrupteur Tp est fermé et D est bloqué, ce qui entraîne le
A) Pour 0<t<
stockage d’énergie dans l’inductance L1.
a) Pendant T: b) Pendant (1-)T :
V
Posons pour le transfo. : m=n2/n1
V
I1 D
On a :
I2 IS I1 D
I2 IS

D D

V
V Rch Vs
V
V Rch Vs i1(t) = (Ve/L1)*t + I1m et VD = -(m*Ve + Vs) <0
2 C 2 C
1 1

V V B) Pour T<t<T : l’interrupteur Tp est ouvert et D est fermée.


E
E
On a :
TP
TP TP
TP
i2(t) = - (Vs/L2)*t + I2M et VT= Ve + Vs/m

67
68
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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FLYBACK (suite) ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FLYBACK (suite)
Remarque : en régime permanent n1*I1M = n2*I2M et n1*I1m = n2*I2m.
Les deux enroulements ne sont par parcourus simultanément par du courant. Le
transformateur est donc, en fait, une association de deux inductances couplées. Contraintes sur les composants :
Formes d’ondes :
Interrupteur commandable ( Tp ) :

ITmax = m*Is/(1-) +Ve**T/(2*L1) ; VTmax = ( Ve + Vs/m )

Diode ( D ) :

IDmoy = Is ; VDmax = - ( Vs + m*Ve )


Vs = (V
(Ve*m* )//(1
*m*) (1--) ; I1moy = Vs*Is/Ve = m*
m**Is/(1
/(1--) ; I2moy = Is
70
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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FORWORD

Schéma de principe :
ALIMENTATION A DECOUPAGE

ASYMETRIQUES :
La diode D3 associée à
l’enroulement n3, permet la

(TYPE FORWORD) démagnétisation du


transformateur, à la suite de la
conduction de Tp.

71 72
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12
22/12/2021

ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FORWORD (suite) ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FORWORD (suite)

Phases de fonctionnement du FORWARD :

73 74
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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FORWORD (suite)


ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FORWORD (suite)
o<t<T
A) Pendant la conduction de Tp : o<t<
Fonctionnement en régime continu :
V1 = Ve donc : V2 = m*Ve ; VD2 = -V = - m*Ve ;
On a pour le transformateur:
VD3 = -Ve – m’*Ve = -(1 + m’
m’)*Ve avec : m = n2 / n1 ; m’ = n3 / n1
R*F ;
n1*i1 – n2*i2 + n3*i3 = R*F  D2 et D3 sont bloquées tandis que D1 conduit.
d’énergie à la charge et un stockage d’
On a alors une transmission d’ d’énergie
V1 = n1*dF/dt ; primaire De ce fait i3 = o et
électromagnétique dans le transformateur via le primaire.
i2 = iL. On peut donc écrire :
1/R = L1/n12 = L2/n22 = L3/n32 ; pour un couplage parfait
R*F
n1*i1 – n2*iL = R*F  m*iL + R*Ve*t/n12 = m*i
i1 = m*i m*iL + i1mag
avec i1mag = courant magnétisant;
NB : F = flux commun dans le noyau ; V1 = n1*dF/dt = Ve
*dF  F = Ve*t/n1
R = reluctance du noyau ; La valeur du flux à la fin de cette phase (t = T) est : FM = Ve**T/n1.
Li = inductances propres de l’enroulement i. 75 76
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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FORWORD (suite) ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : FORWORD (suite)

B) Pendant le blocage de Tp : aT < t < 2aT .


Le blocage de Tp entraîne la conduction de D3, le blocage de D1 et la conduction de D2 :
La phase de démagnétisation se termine lorsque
* D3 assure la démagnétisation du transformateur
* D2 assure la continuité du courant dans L. i3=0.

On peut écrire:
Si m’=1 (n1 = n3) alors elle dure *T.
V3 = -Ve; V2 = -m*Ve/m’; i1 = i2 = 0; V1 = -Ve/m’;
VT = (1+1/m’)*Ve.
Cette phase de démagnétisation (si T > 2T) est
n3*i3=R*F , V1=n1*dF/dt=-Ve/m’
 F=FM -Ve*t /(n1*m’) , n3*i3=R*F=R*FM - R*Ve*t /n3. suivie d’une phase de « roue libre » avec D3, D1 et Tp

Donc: i3 = R*FM /n3 – Ve*t /L3.


bloqués (seule D2 conduit).
78
77
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22/12/2021

COMMUTATEURS
COMMMUTATEURS
DE COURANT
POLYPHASES SIMPLE

ALTERMANCE
(commutations assistées)

79

80
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COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite)


On suppose ici les semi-conducteurs parfaits et les secondaires des transformateurs sans
Figure 1 : les cathodes des trois diodes sont au même potentiel, donc seule la diode dont la anode est
inductance (ce qui conduit à une commutation instantanée). au plus haut potentiel peut conduire.

I-1) Montage // simple alternance à diodes : Figure 2 : les anodes des trois diodes sont au même potentiel, donc seule la diode dont la cathode est
au plus bas potentiel peut conduire.
Redressement triphasé simple alternance, P3 à diodes : On l’obtient lorsque
les diodes ont une électrode commune et lorsque les enroulements
secondaires du transformateur d’alimentation sont en étoile.

Figure 2 Figure 1
81 82
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COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite)

On a :
I-2) Montage // simple alternance à thyristors (P3 à thyristors ):
V1(t)=VSM*sin(t);
V2(t)=VSM*sin(t-2/3);
V3(t)=VSM*sin(t+2/3); Soit 
D’où: l’angle de
Uco =(3/)*VSM*sin(/3); iseff = IC/[3]1/2; retard à
Puissance côté continu, Pc : PC = UCO*IC; l’amorçage

Puissance apparente côté alternatif, Pap : Pap = 3*VSeff*iseff; des


thyristors.
Facteur de puissance, Fp : Fp = PC / Pap
Puissance active côté alternatif, Pact :Pact = 3*[v1(t)*i1(t)]moy = PC
84
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22/12/2021

COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite)

On a:
U’co =(3/)*VSM*sin(/3)*cos; U’co =Uco*cos
iseff = IC/[3]1/2; Puissance côté continu, Pc : PC = U’CO*IC.

Remarques :
 l’inversion de U’co suppose que la source côté continu de récepteur
devient générateur.
 Si le récepteur côté continu est purement résistif :U’co = 0 pour >=5/6.
 La tension inverse maximale qui peut apparaître aux bornes des
redresseurs est la même que pour le même montage utilisant des diodes.
 La tension aux bornes d’un redresseur bloqué devient positive à partir de
l’instant où la diode correspondante s’amorcerait. Cette tension directe
prend (quand  est suffisant) une valeur maximale égale, en valeur
absolue, au maximum que peut prendre la tension inverse.
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N°2 (Commutateurs P3)


TD N°
I) Soit un commutateur parallèle simple alternances, P3, à thyristors. Ce montage charge une batterie à travers une
inductance, L. Les éléments du montage sont parfaits. L’ondulation B (du courant continu) est négligeable. On a le
courant et la tension batterie suivants : IB=80A et VB= 350V pour un angle de retard à l’amorçage /6. Le
primaire du transformateur est couplé en triangle et alimenté par un secteur triphasé de tensions efficaces
400V/50Hz entre phases :
I-1) Calculer les expressions et les valeurs numériques (pour /3) : isFeff [fondamental du courant secondaire is(t)],
iLFeff [valeur efficace du fondamental du courant secteur] et FD [le facteur de dimensionnement du Transformateur] . COMMMUTATEURS
I-2) On suppose le montage parfait et on remplace l’inductance, L, par une résistance R=30. Calculer les expressions et
les valeurs numériques de la tension moyenne a la sortie du commutateur, U’CO, et du courant moyen, IB, dans la
batterie lorsqu’on a : /6 et /3 : lorsque VB=400V et lorsque VB=170V.
I-3) On suppose le montage parfait et on est en conduction continue. On a maintenant une diode en antiparallèle avec le
dipôle « l’inductance en série avec la batterie ».
POLYPHASES DOUBLE

ALTERMANCES

Calculer des chronogrammes des expressions <uc(t)> à la sortie du commutateur et iseff dans une phase secondaire.
Calculer leurs valeurs numériques lorsqu’on a : /6 et/3.

Solution c.f
c.f.. PowerPoint :
«TD N°2 d'ENI sur les commutateurs de courant P3_OK» 87 88
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES

Ils sont constitués


par l’association de
deux groupements un
Montage à commutation
positif et un négatif.
Les sources de tensions
alternatives peuvent
être montées soit en
parallèle double alternances
étoile (commutation //
double alternances),
soit en polygone (PDm
PDm))
(commutation série
double alternances).

89 90
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22/12/2021

COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)
Chronogrammes des grandeurs électriques
Montage triphasé à commutation parallèle double alternances à
diodes, PD3 à diodes :

Schéma du montage

91
92
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)


COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)
On a :
m=3  p=6 ; avec : m= Nb de phases et p= indice de pulsation Montage triphasé à commutation parallèle double alternances à
VM = tension simple maximale diodes, PD3 à thyristors :

Facteur de puissance, Fp :
Fp = PC/ Pap = Pact/ Pap
 le convertisseur statique consomme de la puissance réactive.
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)

Pour deux branches associées à


deux tensions successives du système
polyphasé, par exemple V1(t) et V2(t),
la commutation assistée de TH1 sur
TH2 est possible sur une plage
d’amplitude , correspondant à
V2(t)>V1(t). De même les thyristors du
groupement négatif appartenant aux
mêmes branches soit TH’1 et TH’2
peuvent commuter dans la plage
V1(t)>V2(t).
Les thyristors d’un même
groupement sont amorcés par des
impulsions déphasées entre elles de
2/3. L’intervalle de conduction d’un
thyristor est de 2/3.
96
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22/12/2021

COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES

Montages polyphasés à commutation série, Sm :

Les performances des montages à commutations parallèles simples ou


Montages polyphasés à
doubles alternances se dégradent quand le nombre m de tensions soumises au
redressement augmente.

commutation série Aussi, pour obtenir directement des tensions redressées à faible
ondulation, on effectue statiquement avec des redresseurs l’opération que
réalise l’ensemble balais-collecteur des machines tournantes à courant continu.

(Sm
Sm)) Les montages utilisant ce principe gardent d’excellentes performances
quelque soit m. Mais leur étude générale est plus compliquée que celle des
montages à commutation parallèle.
97 98
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)

Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite) Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite)

La diode conductrice du groupement positif est celle qui


Principe :
est réunie à l’extrémité de l’enroulement dont la tension est devenue
Les m tensions
positive en dernier lieu.
alternatives V1(t),
V2(t),………,Vm(t) La diode conductrice du groupement négatif est celle qui

sont groupés en est réunie à l’extrémité de l’enroulement dont la tension est devenue
polygone et associés négative en dernier lieu.
à un groupement
 uc(t),
uc (t), la tension redressée,, est à chaque instant,
positif et un
groupement négatif. égale à la somme des tensions positives.
99 100
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)


COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)

Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite) Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite)
Montages à commutation série triphasé, S3 : Montages à commutation série triphasé, S3 : Analyse de la commutation

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22/12/2021

COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)

Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite)


Montages à commutation série triphasé, S3 :
Ondulation de
courant sur les
On a : montages P3 et PD3
Uc0 = (3/)*VM

104
103
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FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)

EXEMPLE DU TRIPHASE : En commutation instantanée, pour :


t є [+(2k-1)*(/p) ; [+(2k+1)*(/p)],
on a :
uc(t) = VM*cos(
*cos(t-2k
2k/p)

Et on peut écrire en conduction continue :


On a :
[uc
uc(t)]
(t)]moy = Uc = Uc0*cos
*cos = (p/
(p/)*VM*sin(/p)*cos
*sin( 
/p)*cos uc(t) = Uc + ualt
Avec : p = indice de pulsation.
VM = amplitude maximale de uc(t) . = L*[di
L*[dic(t)/
(t)/dt
dt]] + R*i
R*ic(t) + E (1)
105 106
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FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE


FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)
En régime établi on a :
Forme d’onde de uc(t) :
ic(t) = Imoy + ialt avec Imoy = Cte

Par identification (sur l’équation 1) on a :


Uc = R*Imoy + E = Uc0*cos
*cos (2)

(2)  [ic(t)]moy = (Uc0*cos -E)/R

et ualt = L*(di
L*(dialt/dt
dt)) + R*i
R*ialt(t)
= uc(t) – Uc0*cos (3)
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FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite) LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)

Dans la plupart des applications, on a :R<<Lp


R<<Lp ialt(t)=(Uc0/L)*[(VM/Uc0)*sin(t) - t*cos] + K
pour la première harmonique de la tension redressée. On détermine la constante d’intégration K en considérant

 L*[di
L*[ dialt(t)/
(t)/dt
dt]] = uc(t) - Uc que la valeur moyenne de ialt(t) est nulle dans l’l’intervalle considéré.
considéré

Donc:

Pour k=0 : t e [-/p ; +/p] , ialt(t)=(Uc0/L


/L)*[(VM/Uc0)*sin(t) – (t – )*cos
)*sin( )*cos - sin
sin]
On a :
Le courant présente des extremums pour :
VM*cos(
*cos(t) – Uc0*cos
*cos = L
L*[
*[di
dialt/d(
/d(t)] L*[di
L*[ dialt(t)/dt]] = ualt(t) = 0 
(t)/dt uc(t) = Uc.
110
109
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FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite) LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)

Forme d’onde du courant ic(t), en conduction continue : Forme d’onde du courant ic(t), en conduction continue(suite):

Pour >a , on a
0<<a ,
Pour 0<
uc(t)=Uc qui se produit
on a uc(t)=Uc qui
une fois sur deux lors
se produit deux
de la discontinuité de
fois à des instant
uc(t) ( le minimum de
où uc(t) est
courant est un point
continue.
anguleux)
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

CHUTES DE TENSION Chute de tension en fonctionnement normal


DANS
Les impédances des éléments du montage commutateur
LES COMMUTATEURS DE et celle de son réseau d’alimentation provoquent la
COURANT REELS réduction de la tension redressée moyenne, U’co, calculée
en supposant le montage parfait. Cette tension U’co peut
(EN COMMUTATIONS ASSISTEES)
être considérée comme celle à vide.
113 114
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22/12/2021

LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite) LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

La chute de tension totale est obtenue en additionnant :


Entre la marche à vide et la marche à pleine charge, la chute de
La chute due aux réactances, 1Uc ;
tension totale Uc est d’ordinaire faible par rapport à la tension à vide
La chute due aux résistances, 2Uc ;
U’co.
La chute due aux semi-conducteurs (diodes, thyristors, etc..),
On calcul UC avec une bonne approximation : 3Uc ;
en prenant pour chute de tension Uc la somme des chutes
On écrira donc :
de tension partielles évaluées séparément; Uc = 1Uc + 2Uc + 3Uc
en calculant chaque chute de tension partielle sans tenir = U’co - Uc
compte des phénomènes qui sont à l’origine des autres.
(avec Uc = tension en charge)
115 116
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite) LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

Chute de tension due aux semi-conducteurs :


Chute de tension due aux résistances, 2Uc :
A chaque instant le courant I est transité par des semi-
Soit RC la résistance totale du montage ramenée côté
conducteurs. La chute de tension correspondante vaut
continu :
donc :
 2 UC = RC * I
3Uc = k* (UTH)I
avec : I = courant moyen côté continu.
Avec : k = Nbre semi conducteurs en jeu.
117
118
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite) LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

Calcul du temps d’empiètement et de la chute de tension Etudions la commutation du courant de la phase 1 à la phase 2
due aux réactances, 1Uc : par exemple.
On a L c >0, donc pas de discontinuité de courant dans les
NB: LC représente l’inductance de court-
court-circuit ramenée côté secondaire du
transformateur utilisé.
branches constituées par Vi et Lc. Cela entraîne un court-circuit entre
les phases dans lesquelles commute le courant.

119 120
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20
22/12/2021

LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite) LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

Durant la commutation du courant de la phase 1 à la


phase 2, on peut écrire : On a également :

u’c(t) = v1(t) – Lc*(di1/dt


dt)) = v2(t) – Lc*(di2/dt
dt)) [1] I = i1(t) + i2(t)

[1]  v2(t) – v1(t) = Lc*[(di2/dt


dt)) - (di1/dt
dt)]
)] [2]  i1(t) = I – i2(t) [3]

et (di1/dt
dt)) = - (di2/dt
dt)) [4]

[4] v2(t) – v1(t) = 2*L


[2] et [4] 2*Lc*(di2/dt
dt)) = U21(t) [5]

 Lc
Lc*[
*[di
di2/dt
dt]] = [v
[v2(t) – v1(t) ]/2
122
121
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite) LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

Si nous posons la tension entre phase :


U21 (t) = UM*sin (*t) D’où [6] :

Alors : [5]  (di2/dt) = (UM/(2*Lc))*sin(*t)

124
123
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite) LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

Les conditions initiales sont : i2 = 0 pour t = : Posons :  =  * t:


 = angle d’empiétement ;
[6]  t = temps d’empiétement.
Les conditions finales sont : i2 = I pour t = +

D’où [6] :

D’où :
126
125
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22/12/2021

LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite) LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

Durant l’empiétement on a :

NB :
UM = 2*VM*sin (/m)
On a donc une chute de tension instantanée de :
Avec:
m = nombre de phases.

128
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite) LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

Valeur moyenne de D’où pour le P3 :


la chute de tension
pour le P3:

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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS (suite)

Remarque :
1) l’angle d’empiétement, , dépend de l’angle de retard à Influence de ce
l’amorçage : phénomène
•  atteint une valeur maximale pour :
= 0rd (fonctionnement en redresseur pur) ; d’empiétement
 = voisin de  (fonctionnement en onduleur à
sur les ondes
commutation naturelle)
• atteint une valeur minimale pour une valeur de l’angle électriques :
de retard à l’amorçage, , voisin de /2 qui est la limite
de fonctionnement en redresseur et onduleur à
commutation naturelle.

2) l’empiétement prolonge la durée de conduction des semi-


conducteurs.
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MONTAGES PONT MIXTE MONTAGES PONT MIXTE (suite)


MONTAGES PONT MIXTE MONOPHASES :
Les thyristors d’une moitié du pont sont remplacés On a deux configurations possibles : les montages semi-contrôlés
par des diodes. symétriquement et les montages semi-contrôlés asymétriquement

Avantages :
 réduction du prix du convertisseur;

 simplification des dispositifs de commande de

gâchettes ;
Figure 1 : montage semi-contrôlé Figure 2 : montage semi-contrôlé
 réglage de la tension continue plus souple. symétriquement asymétriquement
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MONTAGES PONT MIXTE (suite) MONTAGES PONT MIXTE (suite)


MONTAGES PONT MIXTE MONOPHASES : (suite) MONTAGES PONT MIXTE MONOPHASES : (suite)

La tension redressée moyenne, Uco est :

Remarque : le montage mixte n’est pas réversible (  pas de


fonctionnement en onduleur). Lorsque  varie de
zéro a  alors U’co varie de Uco a zéro.
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MONTAGES PONT MIXTE (suite) MONTAGES PONT MIXTE (suite)

MONTAGES PONT MIXTE TRIPHASE: MONTAGES PONT MIXTE TRIPHASE: (suite)

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TD N°3 (Commutateurs PD2)

MONTAGES PONT MIXTE (suite) I) Soit un commutateur parallèle double alternances, PD2, a thyristors. Ce montage charge une batterie à travers une inductance, L.
I-1) Les éléments du montage sont parfaits. L’ondulation du courant continu, B, est négligeable. On a le courant et la tension batterie
suivants : IB = 90A et VB=400V pour un angle de retard à l’amorçage /6. Le primaire du transformateur est alimenté par un
MONTAGES PONT MIXTE TRIPHASE: (suite) secteur de tension efficace entre phase de 380V/50Hz :
I-1-1)
A) Calculer, à partir des chronogrammes, les expressions de : U’CO [tension moyenne a la sortie du commutateur], isFeff
Valeur moyenne de uc(t), U’co : [fondamental de is(t) dans une des phases secondaire] et ipeff .
B) Pour /3, calculer les valeurs numériques de : U’CO, isFeff et ipeff .
I-1-2) Calculer la valeur de l’inductance, L, pour avoir B = 5A lorsqu’on a /3. Déterminer la valeur de B pour /6.

U’co = (3/)VMsin(/3)cos + (3/)VMsin(/3), I-2) On est en conduction continue. On suppose que le transformateur (calculé ci-dessus) a des résistances ramenées aux secondaires
rs=0,5. Les semi-conducteurs ont un seul de conduction de Vth0=0,7V et une résistance dynamique rTh=0,08 La résistance
interne de l’inductance de filtrage, L, est rL=0,9. Pour VB=320V et /6, calculer les expressions et les valeurs numériques :

D’où I-2-1) de la tension [uc(t)]moy {tension moyenne à la sortie du pont PD2} ;


I-2-2) de la puissance perdue dans un thyristor ;
I-2-3) des rendements du commutateur PD2 et du transformateur.
U’co = (3/)VMsin(/3) (1 + cos) I-3) Les éléments du montage sont parfaits. L’ondulation du courant, B, est négligeable et IB=90A. On suppose que l’un des thyristors
du PD2 reste ploqué en permanence, pour un angle de retard à l’amorçage 6, calculer U’CO et courants efficaces dans les

 U’co = Uco (1 + cos)/2 phases secondaires.

NB : ialt(t)=(Uc0/L )*[(VM/Uc0)*sin( t) – ( t –  )*cos - sin ]

avec Uco = (6/)VMsin(/3)


Solution c.f
c.f.. PowerPoint : 140
139 «TD N°3 d'ENI sur les commutateurs PD2»
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CYCLOCONVERTISSEUR

CYCLOCONVERTISSEUR

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INTRODUCTION

La conversion de fréquence devient de plus en plus


important dans le domaine de l’électronique de puissance (pour
ONDULEURS satisfaire les besoins en entraînement industriels à vitesse
variable entre autre).
Les puissances mises en jeu vont de quelques VA jusqu'à
DE
plusieurs MVA environ. On utilise ces convertisseurs de
fréquences pour alimenter des moteurs asynchrones ou
TENSION synchrones, pour réaliser des alimentations sans interruption et
pour la récupération d’énergie solaire ou éolienne, transfert
d’énergie entre deux réseaux électriques de fréquences
143 différentes, etc. 144
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22/12/2021

INTRODUCTION (suite) INTRODUCTION (suite)

Les onduleurs autonomes sont des convertisseurs destinés On distingue deux grandes familles d'onduleurs autonomes :
à alimenter des récepteurs à courant alternatif à partir d'une les onduleurs de tension (que l'on retrouve dans l'alimentation
source continue. Ils sont généralement monophasés ou des moteurs à courant alternatif et dans les alimentations alternatives
triphasés. Suivant les applications, ils peuvent : de secours).

 soit fournir une ou des tensions alternatives de fréquence et les onduleurs de courant (ou commutateurs de courant)
d'amplitude fixe : c'est le cas en particulier des alimentations de
sécurité destinées à se substituer au réseau en cas de défaillance les onduleurs à résonance qui se partagent en deux familles (Les
de celui-
celui-ci. applications les plus courantes des onduleurs à résonance sont d'une
 soit fournir des tensions ou courants alternatifs de fréquence et part, le chauffage par induction et d'autre part, l'alimentation des
amplitude variables : c'est le cas des onduleurs servant à générateurs d'ozone).
alimenter des moteurs à courant alternatif (synchrones ou
 les onduleurs à résonance série où à résonance de tension,
asynchrones) devant tourner à vitesse variable.
 les onduleurs à résonance parallèles où à résonance de courant.
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ONDULEURS DE TENSION (suite)


ONDULEURS DE TENSION
Dans les onduleurs en pont, chaque borne du récepteur est
Un onduleur de tension est alimenté par un générateur
continu du type source de tension : reliée à la source de tension continue par deux interrupteurs à
semi-conducteurs. Ces deux interrupteurs forment un bras
 En pratique, le caractère de "source de tension" du d'onduleur.
générateur d’entrée de l’onduleur est obtenu en
plaçant en parallèle avec les bornes de cette source un Un onduleur monophasé en pont comporte deux bras tandis
condensateur, C, de forte valeur. qu’un onduleur triphasé en pont a trois bras.

Les courants absorbés par le récepteur découlent des


 En pratique, le caractère de source de courant du
tensions qui lui sont appliquées. Ces courants et la commande des
récepteur découle de la présence d'inductances série à
ses bornes d'accès. interrupteurs fixent le courant qui est fourni par la source de
tension continue.
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ONDULEURS DE TENSION (suite) ONDULEURS DE TENSION (suite)

En commandant l'état
Remarques :
des interrupteurs
Pour un onduleur
(fermeture et ouverture), on triphasé en pont si la
peut imposer les charge est équilibrée
tensions aux bornes du et en étoile à neutre
récepteur de manière à isole, on a :
Is1 + Is2 + Is3 = 0,
obtenir une tension
Vs1 + Vs2 + Vs3 =0.
alternative.
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22/12/2021

ONDULEURS DE TENSION (suite) ONDULEURS DE TENSION (suite)

Au niveau des interrupteurs du bras j, pour permettre au courant


iSj de circuler, il faut qu’au moins un des deux interrupteurs Kj et Kj’
soit conducteur.

Pour éviter de court-circuiter la source continue d’entrée, les


deux interrupteurs Kj et Kj’ ne peuvent être conducteur
simultanément.

La configuration de la structure et les propriétés des sources


d’entrée et de sortie imposent l’utilisation d’interrupteurs, Kj et Kj’,
réversibles en courant et non réversibles en tension. On a donc des
CARACTÉRISTIQUE STATIQUE DES INTERRUPTEURS
interrupteurs trois segments 152
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ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180° ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180° (suite)

La valeur efficace de la
tension Vch(t) peut
s’écrire sous la forme :
Vch eff = E*[1-(q)]1/2
N.B. :
* les phases de roue
libre sont : t1 à t2 et t4
à t5,
* les phases de
récupération sont : t2 à
t3 et t5 à t6
On envoie sur les électrodes de commandes des interrupteurs T1 et T2
(T3 et T4) des signaux complémentaires. Les signaux de commande de On dispose donc d’un onduleur qui délivre une tension +E, 0, -E. Si l’on
T1-T2 et T3-T4 sont décalés d’un angle q. choisit un angle q= 0, c’est un cas particulier, on dispose d’une tension +E, -E.
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ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180° (suite) ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180° (suite)

D’ETUDE DE L’
METHODE D’ L’ONDULEUR MONOPHASE GENERALISABLE
L’ONDULEUR TRIPHASE :
A L’
On considère un point milieu fictif au niveau de la tension continue
d’alimentation de l’onduleur. Ainsi les groupes
d’interrupteurs (I1 et I2)
d’une part et (I3 et I4)
d’autre part se comportent
comme deux onduleurs
monophasés à point milieu,
commandés à la même
fréquence mais avec un
certain décalage q. Donc
le tracé de Vch est
On a : Vch = VA-VB = (VA-VM)-(VB-VM)
immédiat.
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ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180° (suite)

ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180°

Schéma de base de la puissance : Dans le cas d’une


commande adjacente
(type 180º) chaque
interrupteur est
commandé pendant
180º.
Avec cette commande
on impose à tout instant
la tension de sortie
quelle que soit la nature
de la charge.

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ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180° (suite) ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180° (suite)

Réglage par MLI :


Les trois principes utilises en général pour effectuer le La tension de sortie est commutée plusieurs fois pendant
réglage de la tension de sortie sont : une demi période, T/2, entre +E 0 –E ou +E –E :

Un hacheur en tête de l’onduleur,

Le réglage par déphasage des commandes des deux bras


pour l’onduleur monophasé en pont ,

Le réglage par modulation de largeurs d’impulsions, MLI.

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ONDULEURS DE TENSION (Réglage


Réglage par MLI) : ONDULEURS DE TENSION (Réglage
Réglage par MLI) :

En monophasé : En triphasé :
Ref sinus Dents de scie

c
c o
o m
m m
m
a
a
n n
d d
e e
s s

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COMMUTATEURS DE COURANT EN COMMUTATIONS FORCEES


ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180°

Réglage par MLI (suite):


Exemple tension MLI

courant
FIN COURS
T




T

tension

1) Ch 1: 2 Volt 10 ms
2) Ch 2: 500 mVolt 10 ms

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