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CHAPITRE 1 

: LA DECENTRALISATION DE L’ETAT
Décentralisation : c’est le transfert des compétences au profit de personnes morales différentes.

Déconcentration : aménagement des de l’exercice de compétence au sein d’une même personne


morale. Quand on déconcentre les pouvoir, c’est qu’il y a le transfert de pouvoir au profit d’une
autorité qui nous est suborné.

Section 1 : le principe de la décentralisation


Le processus de décentralisation est récent. A partir des années 80, cela sait installée en France.

§1. Un principe novateur

L’article 1 de la C° de 1858

A) Le principe d’indivisibilité de la République

Le principe d’indivisibilité est présent dans toutes les C° depuis sa création. C’est l’indivisibilité de la
souveraineté, indivisibilité du peuple, indivisibilité du territoire.

Sur le territoire, avant la révolution il y avait un royaume en 1791, on essaye de l’organiser en


divisant le territoire en département qui seront divisés en districts puis en cantons. De plus, les
communes, les villes vont émerger et obtenir de l’autonomie mais cela est très changeant en
fonction du régime. Loi du 5 avril 1884 qui donne des prérogatives aux municipales.

L’article 34 de la C° « la loi national détermine les principes fondamentaux de la libre administration
de la collective territoriales, de leurs compétences et de leurs ressources. »

B) Les étapes d’accomplissement de la décentralisation

1° Acte I de la décentralisation

A eu lieux en 1982/1983, par la loi du 2 mars 1982 loi relative au droits et liberté des commune, des
départements et des régions, elle a 3 choses importantes :

- La création des régions en France, avant cela les régions n’exister pas
- La suppressions la tutelle administrative préfectorale, c’est qu’avant si un département une
commune voulaient adopter un acte juridique devait passer par un préfet qui passer par une
tutelle, il contrôlait tous les actes donc refuser certaines.
- Transférer un certain nombre de compétence qui appartenaient au préfet, donner au
président du conseil général

2° Acte II de la décentralisation

Il va opérer à certaine loi ordinaire mais aussi des lois drastiques. La loi constitutionnelle du 28 mars
2003 qui va modifier l’article 72 de la C° et venu ajouter des articles. Cet acte 2 est fondamental.

§2. Un principe constitutionnel

A) Une garantie juridique

Reconnaissance de la décentralisation dans l’article premier, viens renforcer la structure de la


décentralisation lors de la révision. Chaque échelon (régions, département, communes) est
indépendant dans l’article 72 alinéa 5 de la C° ; la loi attribue de plus ne plus de compétence aux
régions, la région prend le pas sur les autres puisqu’elle peut devenir une collectivité chef de file et la
loi constitutionnelle de 2003 consacre de nouveaux droits et principes au profit des collectivités
territoriales.

B) Une garantie démocratique

3 mécanismes par la révision conventionnelle de 2003 :

- Le droit de pétition, l’article 72-1 alinéa 1 de la C° : les habitants d’une commune signent une
pétition qui vise à proposer une discussion sur une projet. Cette pétition est émise dans un
conseil qui sera forcer de délibérer sur le sujet.
- Le referendum locale, l’article 72-1 alinéa 2 de la C° : c’est l’assemblé qui décide pour une
question de la soumettre sous referendum. Il est particulièrement encadré car il y a 3
encadrements : l’acte qui est proposer doit subir un contrôle de légalité, interdiction des
referendums pendant une campagne électorale ou jour de scrutin et une condition de
participation (pour qu’ils soient obligatoire il faut mim 50% car en dessous il devient
consultatif et non décionaire
- La consultation, l’article 72-1 alinéa3 : c’est la consultation des population locales pour les
changements de leurs collectivités. Dès que l’on veut changer soit les frontières soit la nature
même de la collectivité territoriale, on peut consulter l’avis de la population locales.

Section 2 : les modalités de la décentralisation


§1. Les compétences des collectivités territoriales

A) Une compétence générale : le pouvoir réglementaire local

L’article 72 alinéa 3 de la C° est soumis à 2 conditions :

- Ne doit pas empiéter le pouvoir réglementaire des ministres


- Ne doit pas empiéter sur l’article 34 de la C° qui réserve sur certains domaines seulement à la
loi.

Exemple, la région différentes lois sont intervenues comme la gestion des déchets, formation
professionnelle, lycée. Pour le département : collège, aides sociales. Et enfin les communes : les
écoles primaires, urbanisme, culturel... mais les communes disposent de close général de
compétence cad quel peut intervenir dans les domaines des autres.

B) Une compétence spéciale : l’expérimentation

L’article 72 alinéa 4 de la C° : une loi prévoit un régime quelconque et on peut dire à certaines
collectivités de déroger à une loi, tout cela est encadrée dans le temps et ça ne doit jamais mettre en
cause un droit ou une liberté. Comme par exemple en 2007, le RSA au lieu de l’instaurer n’importe
ou et n’importe quand cela permet à certaines collectivités d’expérimenter sur 1 ou 2 ans s’il trouve
que la législation fonctionne.

§2. Les principes régissant les collectivités territoriales

A) Le principe de libre-administration
Il est présent article 72 de la C° dont l’alinéa 3 fait le lien direct entre libre administration, élection.

L’élection permet aux collectivités d’être indépendante vis-à-vis de l’état. La C° impose donc un
conseil avec plusieurs modalités de vote

La collectivité territoriale présente une représentation centrale. En France les collectivités


territoriales sont représentées au sénat selon l’article 24. L’élection des sénateurs se fait aux
suffrages universels indirect. Elles sont libres dans leur compétence et leur pouvoir contractuelle.

B) Le principe de subsidiarité

Ce principe est prévu à l’article 72 a l’alinéa 2 que « les collectivités territoriales ont vocation de
prendre des décisions pour l’ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mis en œuvre à
leur échelon » il va permet de contrôle les activités du législateur.

C) Les principes financiers

L’article 72 -2 fixe un certain nombre de principes relatifs aux finances publiques locales. Ces
collectivités territoriales bienfissent une autonomie financière. C’est d’abord une autonomie en
matière de fixation de ressource mais aussi d’utilisation de ressource.

Sur la fixation de ressources : les collectivités peuvent avoir une fiscalité locale cad elles peuvent
enlever des impôts locaux. Mais elle doit toujours être prévu par la loi. Tout transfert de compétence
doit être accompagne d’un transfert de ressources.

Sur l’utilisation des ressources : elles utilisent leur ressource librement dans la limite de leur
compétence.

§3. Le cas particulier des collectivités d’outre-mer.

Les collectivités d’outre-mer sont régies par d’autre règles particulières, qui leur permet d’adapter a
leur situation. Mais il a 3 catégories d’outre-mer :

- Territoire régit par l’article 73 de la C° : département ou régions d’outre-mer (la réunion,
Martinique, Mayotte… ils disposent des mêmes lois que le territoire en métropole mais elles
peuvent aussi adopter les lois et règlement nationaux aux caractéristiques locales et elles
disposent d’un pouvoir normatif autonome dans certain domaine relatif à la loi.
- Territoire régit par l’article 74 de la C° : on parle des collectivités d’outre-mer. Elles vont
disposer de plus d’autonomie que les autres collectivités. Elles disposent d’un statut
juridique particulier qui est le résultat d’une loi organique. (Saint martin, saint pierre,
Polynésie française... elles sont des règles particulières comme la possibilité de mettre en
place de la discrimination positive envers la population locale. Elles disposent d’un pouvoir
normatif étendu cad elle sont l’avantage de prendre des lois qui notamment relève de l’état.
Et enfin, elles peuvent entreprendre un processus d’indépendance.
- Article 75 de la C° : la nouvelle Calédonie a un statut a part avec le titre 13 intitulé
« disposition transitoire de la nouvelle Calédonie » c’est le territoire le plus autonome de la
république c’est le résultat d’un conflit entamer dans les années 80, ces conflits permet de
d’aboutir aux accords de Matignon de 1988. Ces accords préviennent les organisations d’un
scrutin d’auto-détermination cad un vote qui permettrai une indépendance de la nouvelle
Calédonie. Finalement, le referendum n’a pas été fait mais il y a eu des accords de Nouméa
qui vont continuer les accords de Matignon. Le congre de la nouvelle Calédonie peut adopter
des lois de pays, cad d’exercer certaines compétences dans le domaine législatif, la
particularité que n’ont pas les autres collectivités d’outre-mer, c’est qu’une fois qu’une
matière est transféré au législateur de nouvelle Calédonie elle ne peut plus être récupéré par
l’état français
La nouvelle Calédonie où les règles de citoyenneté sont différentes puisque on a une
citoyenneté néocalédonienne ce qui leur permet d’exercer certain nombre de droits.

A l’origine l’état français sait crée avec une centralisation de l’état de nos jours il produit son
existence mais avec une décentralisation. Mais il faut être tempéré car nous sommes quand même
dans un centralisé. Mais la décentralisation ce n’est pas le seul phénomène qu’est confronter l’état
français qui provint de l’extérieur : la concurrence supra nationale.

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