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■OMINA TRICK
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Louis BOYER-REBIAB.
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Lfl VOLONTÉ
IVlflG^ÉTIQUE
DOpi^RTHICE
GUIDE S E C R E T DU SUCCÈS
PARIS (Ve)
L i b r a i r i e p . l e y m a j w -#«*« | b ib l io t h è q u e des arts m odernes
42, rue Saint-Jacques. I rue de Poliveau, 46
LA
PREMIÈRE PARTIE
L E M A G N É T I S M E
CHAPITRE PREMIER
I. — M a g n é t is m e c l a s s iq u e .
(1) Contrairement à l’ habitude des livres du genre, nous avons cru devoir
n’ aborder le Magnétisme personnel, qu’ après avoir donné quelques notions
générales — par esprit de comparaison documentaire — sur les autre?
formes du Magnétisme. (L. B .-R .)
6 LA VOLONTÉ M AGNÉTIQUE DO M INATRICE
II. — M a g n é t is m e naturel .
III. —- M a g n é t is m e p h y s io l o g iq u e .
IV. ■
— M a g n é t is m e t h é r a p e u t iq u e .
V. — M a g n é t is m e personnel.
Bien que la plus grande partie des pages qui vont suivre
soient consacrées au développement de ces deux proposi
tions complémentaires l’ une de l’autre, nous appellerons dès
à présent l’ attention de nos lecteurs sur cette vérité que
les pensées sont des forces réelles, comme de véritables
corps matériels en état de repos ou de mouvement, des
mobiles aux courbes variables, comme on dit en mécanique
rationnelle. De plus, on voudra bien remarquer que nous
avons soin de préciser, ce que n’ ont pas fait d’ autres au
teurs excellents par ailleurs : « la sympathie, sinon l’estime ».
En effet, il ne viendra jamais à l’ esprit d’un honnête homme
de supposer que deux coquins, de connivence pour perpétrer
un mauvais coup, pourront s’ estimer, s’ honorer, bien qu’ils
puissent avoir de la sympathie, les mêmes sentiments l’ un
pour l’ autre; et les faits (pensées ou actes) qui les carac
térisent en mauvais sont pourtant de même nature : c’ est
pourquoi ils s’attirent, pour le triomphe temporaire, appa
rent, du mal. Il est évident, d’ autre part, que de braves
gens, deux pères de famille dévoués aux leurs, des dames
charitables moralement comme matériellement, se senti
ront toutes et tous attirés vers le même but louable, et
que tous auront cette fois non seulement une sympathie
en quelque sorte instinctive, mais surtout de l’ estime rai
sonnée, cordiale et chaleureuse, les uns pour les autres (1).
(1) Le rare crétin qui se glorifie de n’ aller vers une église que lorsqu’il y
aperçoit un urinoir, est incontestablement — aux yeux du philosophe
— possédé d’ un esprit scalène et voyoucratique. Mais que penser du
monstre qui, lui-même, fatalement amputé de membres de sa famille,
cherche à ridiculiser, outrage les affligés qui s’honorent du culte des Morts...
30 LA VOLONTÉ MAGNÉTIQUE DOMINATRICE
V I. — M a g n é t is m e t é l é p a t h iq u e .
cemen. Dans la cuisine, on découvrit des traces de sang; mais miss Lo-
ganson ne s’ arrêta pas et se dirigea droit vers un poulailler, dont la cour
était pavée.
« C’ est là que mon frère est enterré », dit-elle.
La police fit remarquer que le pavage n’ avait pas dû être changé depuis
que le poulailler avait été bâti. Mais, devant la terrible nervosité de la jeune
fille, on consentit à faire des fouilles. Sous le pavage on trouva un paletot.
« C’est celui de mon frère! » s’écria-t-elle.
Continuant les recherches, on trouva le cadavre d'Oscar Loganson à
l m,50 de profondeur.
Immédiatement, la police envoya le signalement de Bedford dans toutes
les directions. Le meurtrier a été arrêté à Ellis (Nebraska).
Miss Loganson, interrogée, ne put donner aucune explication de sa dé
couverte du crime. Elle dit simplement que l’ esprit de son frère exerçait,
depuis quelques jours, une influence sur elle.
MAGNÉTISME COMPARÉ 39
Ph ysiogn om on ie essentielle.
I. U t il it é de la p h y s io g n o m o n ie .
fflôr
tusui
Y r'- r ' - ‘
42 LA VOLONTÉ MAGNÉTIQUE DOMINATRICE
II. — C a r a c t é r is t iq u e s de la tête .
(1) « Quelle main pourra saisir cette substance logée dans la tête et sous
le crâne de l’homme? Un organe de chair et de sang pourra-t-il atteindre
cet abîme de facultés et de forces internes qui fermentent ou se repo
sent? La divinité elle-même a pris soin de couvrir ce sommet sacré, séjour
et laboratoire des opérations les plus secrètes; la divinité, dis-je, l’a cou
vert d’une forêt (la chevelure), emblème des bois sacrés où jadis on célé
brait les mystères. On est saisi d’une terreur religieuse à l’idée de ce mont
PHYSIOGNOMONIE ESSENTIELLE 47
ombragé, qui renferme des éclairs, dont un seul, échappé du chaos, peut
éclairer, embellir ou dévaster et détruire un monde. » (H erder : De la
Plastique.)
48 LA VOLONTÉ MAGNETIQUE DOMINATRICE
exprime les passions les plus vives et les émotions les plus
tumultueuses, comme les mouvements les plus doux et les
sentiments les plus délicats; il les rend dans toute leur
force, dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de naître;
il les transmet par des traits rapides qui portent dans une
âme le feu, l’ action, l’image de celle dont ils partent; l’œil
reçoit et réfléchit en même temps la lumière de la pensée
et la chaleur du sentiment : c’ est le sens de l’ esprit et la
langue de l’intelligence. » On ne saurait mieux dire.
D’ après Lavater imité, les yeux bleus dénoncent plus de
faiblesse; donc, un caractère moins énergique que les yeux
bruns ou noir. Bien qu’il existe beaucoup de gens énergi
ques armés d’yeux clairs, les yeux bruns sont générale
ment l’indice d’un esprit mâle et profond; et le génie ou
le grand talent voient presque toujours par des yeux d’un
jaune tirant sur le brun. Si le bord ou la dernière ligne
circulaire de la paupière décrit un plein cintre, on peut
pronostiquer un bon naturel et beaucoup de délicatesse.
Les yeux qui, étant ouverts, forment un angle allongé
et pointu vers le nez, appartiennent à des personnes fines,
judicieuses.
Il arrive parfois que les sourcils, à eux seuls, fixent le
caractère d’un homme, comme on l’ a remarqué pour Boi
leau, Turenne, Newton, etc. — Sourcils doucement ar
qués : modestie et simplicité virginales. — En ligne droite
horizontale : vigueur masculine. — Forme moitié horizon
tale et moitié courbée : esprit et bonté. — Épais et régu
lièrement couchés : jugement sage, sens droit. — Minces :
4
50 LA VOLONTÉ MAGNÉTIQUE DOMINATRICE
que l’ âme se plaint, la bouche s’ abaisse par les côtés; lorsqu’elle est con
tente, les coins de la bouche s’élèvent en haut; lorsqu’elle a de l’aversion,
la bouche se repousse en avant et s’élève par lè milieu. »
52 LA VOLONTÉ MAGNÉTIQUE DOMINATRICE
nouveauté et, j ’ose dire, l’impropreté des termes dont ils se servent,
comme par l’alliance de certains mots qui ne se rencontrent ensemble que
dans leur bouche, et à qui ils font signifier des choses que leurs premiers
inventeurs n’ont jamais eu intention de leur faire dire. Ils ne suivent en
parlant ni la raison, ni l’usage, mais leur bizarre génie que l’envie de tou
jours plaisanter, et peut-être de briller, tourne insensiblement à un jargon
qui leur est propre et qui devient enfin leur idiome naturel... »
« J’entends Théodecte dans l’ antichambre; il grossit sa voix à mesure
qu’il approche, le voilà entré; il rit, il crie, il éclate, on bouche ses oreilles,
c’est un tonnerre; il n’est pas moins redoutable par les choses qu’il dit
que par le ton dont il parle : il ne s’apaise et il ne revient de ce grand
fracas que pour bredouiller des vanités ou des sottises; il a si peu d’égards
au temps, aux personnes, aux bienséances, que chacun a son fait sans qu’il
ait eu l'intention de le lui donner; il n’est pas encore assis qu’il a, à son
insu, désobligé toute l’assemblée. A -t-on servi, il se met à table le premier
et dans la première place; les femmes sont à sa droite et à sa gauche; il
mange, il boit, il conte, il plaisante, il interrompt tout à la fois : il n’ a nul
discernement des personnes, ni du maître, ni des conviés; il abuse de la
folle déférence que l'on a pour lui. Est-ce lui, est-ce Eutidème qui donne
le repas? Il rappelle à soi toute l’autorité de la table, et il y a un moindre
inconvénient à la lui laisser tout entière qu’à la lui disputer : le vin et
les viandes n’ ajoutent rien à son caractère. Si l’on joue, il gagne au jeu;
il veut railler celui qui perd et il l’offense : les rieurs sont pour lui, il n’y a
sorte de fatuités qu’ on ne lui passe. Je cède enfin et je disparais, incapable
de souffrir plus longtemps Théodecte et ceux qui le souffrent. »
CHAPITRE III
G raphologie pratique.
I. — C a r a c t é r is t iq u e s p r in c ip a l e s .
terlignement.
Direction. — Tandis que les faibles sont souvent irré
solus, se laissent aller, abandonnent toute velléité; les forts
et audacieux, au contraire, se portent constamment sur
le front de la bataille, ont toujours tendance à monter
à l’ assaut, au succès; enfin, entre les deux, les satisfaits
et robustes, plus ou moins actifs, observent plutôt l’expec
tative, attendent l’ occasion qu’ils provoquent ou non,
mais ne restent pas en arrière. Or, les diverses directions
des lignes dessinent exactement ces différentes catégories
de caractères.
C’est ainsi que l’écriture montante claironne l’ardeur,
l’ ambition, surtout si elle est armée de t barrés haut et
en flèche visant le coin de droite; l’écriture descendante,
avec t à peine barrés à mi-hauteur, dévoile inversement la
timidité malheureuse ou le pessimisme accablé, parfois les
deux, suivant le degré d’inclinaison. Ces deux genres prin
cipaux d’écriture (montante et descendante) constituent
peut-être les généralités les moins discutables de la Gra
phologie; et, avec l’aide de la signature, nous n’avons
personnellement jamais éprouvé un seul mécompte dans
la pratique.
Interlignement. — Les interlignes sont, sans doute, moins
70 LA VOLONTÉ M A G N É T IQ U E D O M IN A T R IC E
II. — D é t a il s c o m p l é m e n t a ir e s .
qu’ils restent rue d’ Azas, qu’ ils aiment le gru-ère, que l’an
née 1908 fut bizextile, qu’ils ont lu les Æon/on-Macquart,
qu’Alfred Chapus a de la veine au théâtre, que Darsens
(puisque ce nom s’ écrit Darzens) est un robuste sportman;
et que des douzaines d’ autres hideurs sortent des mêmes
fêlures, voilà qui dépasse la mesure permise et amènerait
beaucoup d’impulsifs amagnétiques sur le pré ras ou sous
la grande roue. Mais n’ oublions pas notre rôle philoso
phique, et passons à un autre chat, — puisqu’ils laissent
pleuvoir, à Paris qu’ils sont tant !...
III. — Style é p is t o l a ir e .
\
80 LA VOLONTÉ M A G N É T IQ U E D O M IN A T R IC E
6
DEUXIEME PARTIE
L ’ É N E R G I E
CHAPITRE PREMIER
Énergie physique.
I. — A l im e n t a t io n r a t io n n e l l e .
famille toutes les fois qu’ elle n’ est pas atteinte par la
maladie ou la crise. Chose terrible, le pain manque plus
souvent, dans les ménages d’ ouvriers, par la faute du père
que par la faute de l’industrie. Dans la seule journée du
lundi, le cabaret absorbe le quart de l’argent gagné dans
la semaine, peut-être même la moitié, et les ouvriers les
mieux payés, qui pourraient vivre à l’aise et faire vivre
honorablement une famille, sont presque partout les plus
adonnés à l’ivrognerie. C’est l’ ordre et le travail, plus en
core que le bon salaire, qui assurent le bien-être. Ainsi, le
malheur est surtout un mal moral, et le problème à résou
dre est celui-ci : sauver l’ ouvrier par lui-même. Il y a
un plus grand service à lui rendre que de lui donner du
travail et de l’argent, c’ est de lui inspirer l’amour du tra
vail et le goût de l’ économie. Si jamais l’atelier est plein
et le cabaret vide, la misère sera vaincue. Tous les autres
biens viendront par surcroît. » Parfaitement médité !
(1) Rappelons ici que tout animal constitue comme une ingénieuse ma
chine thermique avec foyer et combustible; de plus, la réaction chimique
de la digestion est un phénomène qui produit, avec la respiration complète,
la chaleur indispensable à l’assimilation des aliments présentés et à l’éli-
É N E R G IE PH Y SIQ U E 87
P R IX COMPARÉS D ’ ALIMENTS
P o m m e s d e t e r r e ................................. 0 fr . 1 0 9 0 2 0 calories ( 1 )
F r o m a g e ................................. 466 V ia n d e d e b o u c h e r ie . 94
380 L a i t ......................................... 62
j S u c r e .........................................
L é g u m e s s e c s (féculents) . 362 V i n ................................................. 55
J a m b o n ................................. 351 L é g u m e s fr a is . 37
R i z .................................................. 345 F r u i t s fr a is . . . . 31
IL — T r a v a i l r a t i o n n e l .
III. — R é c r é a t i o n n é c e s s a i r e .
Énergie morale.
I. — L ectures c h o is ie s .
(1) « En tête des auteurs qui peuvent offrir le meilleur enseignement litté
raire, il faut placer Homère, qui reste le plus grand écrivain de tous les
temps. C’est chez lui qu’ on trouvera le premier modèle de la v ie d a n s la
d e s c r ip ti o n . Si vous n’ avez pas lu Homère, vous ne saurez jamais ce que
c’est que le r é a li s m e v r a i et Part d e d é c r ir e . » ( A l b a i . a t : L ’ A r t d ’ é c r ir e .)
E N E R G IE MORALE 113
(g r e c ,o u t r a d u c t i o n L L
e c o n t e ). D
d e : Évan
i s l e i v e r s
phie. M - A
a r c u r è l e : Pensées. D : Divine Comédie.
a n t e
D a r w i n : Extraits. D : Choix.
i c k e n s
O u v r a g e s . —
f r a n ç a i s R : Gargantua; Pan
a b e l a i s
Méthode. C ,
o r n e i l l e R , M
a c i n e : Théâtres. P
o l i è r e a s
R o s s u e t : Sermons. L B a : Caractères ( 1 ) . M
r u y è r e o n
Mariage de Figaro. B S
e r n a r d i n - P d e : Paul
a i n t i e r r e
L : Œuvres. M
a m a r t i n e : Histoire de France;
i c h e l e t
(1) Par contre, qui oserait sciemment mettre sous les yeux des enfants
Vite terrifiés certains contes de Perrault, à tort tant vantés de siècle en
siècle, de génération en génération, où les expressions archaïques sont pré
tendues traduites en français moderne, souvent illisibles pour des écoliers
ânoneurs, et où nous ne relèverons que ce laid début du légendaire P e t i t
P o u c e t : « Il était une fois un bûcheron et une bûcheronne qui avaient sept
enfants, tous garçons; l’aîné n’ avait que dix ans, et le plus jeune n’en
avait que sept. On s’étonnera que le bûcheron ait eu tant d’enfants en si
peu de temps, mais c’est que sa femme allait vite en besogne, et n’ en fab
sait pas moins de deux à la fois... »
É N E R G IE MORALE 115
(1) « Comme les peintres conservent avec soin les albums de croquis
où des silhouettes, des attitudes, un raccourci, un mouvement de bras,
ont été notés sur le vif, je collectionne depuis trente ans une multitude
E N E R G IE MORALE 117
de petits cahiers sur lesquels les remarques, les pensées n’ ont parfois
qu’une ligne serrée, de quoi rappeler un geste, une intonation, développés,
agrandis plus tard par l’harmonie de l’ œuvre importante. A Paris, en
voyage, à la campagne, ces carnets se sont noircis sans y penser, sans pen
ser même au travail futur qui s’ amassait là... »
(1) « Lorsque est consolidée chez un jeune homme cette importante et
féconde habitude de se décider vivement, d’ agir sans agitation fébrile,
rondement, bonnement et simplement, il n’ est pas de haute destinée intel
lectuelle à laquelle il ne puisse prétendre. S’ il a quelques idées neuves
ou s’ il voit de vieilles questions d’une façon neuve, il va porter en sa
pensée ces idées pendant huit ou dix ans de labeur assidu. Elles vont atti
rer à elles des centaines d’images, de comparaisons, de ressemblances
cachées pour tous; elles vont organiser ces matériaux, s’en nourrir, se for
tifier et grandir. E t, comme de la graine du chêne sortent de puissants
arbres, de ces pensées fécondées par l’ attention durant des années, sorti
ront de vigoureux livres qui seront pour les honnêtes gens dans leur lutte
contre le mal ce que sont pour les soldats les clairons sonnant la charge;
ou bien encore ces pensées se concrétiseront, se réaliseront dans une belle
vie toute unie, toute droite, toute d’ activité généreuse. »
118 LA VOLONTÉ M A G N É T IQ U E D O M IN A T R IC E
II. — R e c u e il l e m e n t a c t if .
•-HT------- —
128 LA VOLONTÉ M A G N É T IQ U E D O M IN A T R IC E
« Sous la garde d’un chien terrible, dans la maison bien ou mal close,
la famille — humains et animaux — écoutait plus d’une fois la nuit les
redoutables miaulements. La vache émue ne tenait pas en place; l’ âne
si fin d’ Orient 'dressait son oreille mobile et aspirait le« bruits. C’ est lui
qu’on regardait, qu’on consultait surtout. C’ est lui qui, le premier (nous
dit le Rig-Veda), sentant le lion parti, flairait le matin, disait l’ aube. On
se hasardait à sortir; en tête le gigantesque chien, aimé et caressé, l’homme
ensuite avec les bestiaux, la femme et les enfants. Tous heureux, gens et
bêtes, et les plantes aussi, rajeunies. L ’ oiseau, ayant tiré sa tête de-dessous
l’ aile, préludait sur la branche, charmé de vivre. On s’unissait à lui, pour
bénir la lumière; on chantait, attendri : « Merci ! Encore un jour ! »
« E t nous autres, leurs fils lointains, à travers des milliers d’années, nous
ne sommes guère moins touchés en lisant aujourd’hui ces vénérables e n
f a n c e s du genre humain; ces touchantes pensées où ils avouent simple
ment, naïvement, leurs terreurs fondées, leur joie si naturelle, leurs senti
ments de gratitude : « L ’inquiétude m’ a saisi, dit l’homme, comme le loup
« saute à la gorge du cerf altéré qui vient boire. Arrive donc, lumière, et
« rends la forme aux choses. Éclaircis la pâleur sinistre que je vois là-bas. »
il ajoute ce mot pénétrant : « Les aurores seules nous rendent le regard
« lucide en nous-mêmes. »
E N E R G IE MORALE 129
III. — P l a n g é n é r a l .
I. — E s p r it de r é u s s it e .
II. — H y g iè n e p h y s iq u e .
III. — H y g iè n e m orale .
L A DOM INATION
CHAPITRE PREMIER
D om ination voliqu e.
E — Co n c e n t r a t io n v o l iq u e .
IL — E sp r it m a t é r ia l isé .
ce qui précède peut être fort bien résumé par les lois élec
tro-psychiques que nous connaissons déjà, à savoir que des
pensées de même nature s’ attirent, se totalisent algé
briquement en mal comme en bien.
i Nous souhaitons très cordialement à ceux qui nous lisent
deux cents mètres carrés!). Or, d’ après les travaux des meil
leurs physiologistes, la plupart des hommes ne respirent
que par le tiers, le quart ou le cinquième de cette sur
face; c’est-à-dire que si leurs alvéoles étaient développées
côte à côte, elles ne couvriraient guère qu’un espace de
46, de 35 ou même de 28 mètres carrés seulement. On voit
donc la faible quantité d’ air emmagasiné, eu égard à la
quantité théoriquement emmagasinable. »
D’ où la nécessité de pousser nos poumons à leur plein
jeu, pour obtenir le complet épanouissement de notre
vitalité résultante, de nos forces multipliées et dès lors
capables d’assurer les plus belles tâches, pour notre bien
personnel et celui identique de nos semblables en souf
france et en bonheur !
(1) Par exemple, comme dans les pays Scandinaves, où les malades vont
consulter non plus les médecins ordinaires, mais bien les professeurs des
gymnases qui, au lieu de drogues, ordonnent des exercices appropriés à
chaque cas qu’ils guérissent mécaniquement.
D o m i n a t i o n v o l i q u e 177
(1) A m o u r p u r q u i r è g n e s u r to u t l’ U n i v e r s , r e m p l i s m o n c œ u r a fin q u e j e
p u i s s e a i m e r d e t o u te s m e s f o r c e s Is d i v i n C r é a t e u r de to u te s c h o s e s , m o n p r o
c h a in et t o u s le s ê tr e s v i v a n t s .
D iv in M a îtr e , j e te r e m e r c i e p o u r ce q u e tu a s f a i t p o u r m o i ; j ’ a i p l a c é
e n to i t o u t e m a c o n fi a n c e , t o u te s m es esp éra n ces ; j’ ai une fo i a b s o lu e d a n s
to n S a v o ir in fin i, dans ta T o u t e -P u is s a n c e et dans to n im m e n s e Am our
p o u r t o u te s te s c r é a tu r e s .
S a gesse d iv in e , r é f l é c h i s -t o i c o n ti n u e l l e m e n t dans m on esp r it; so is m on
f l a m b e a u , m o n s o u t i e n et m o n g u id e , et je m a r c h e r a i e n t o u te s é c u r i t é d a n s le
s e n t i m e n t d e la v é r it é . A m e n ! (D r V . A r n u p h y et J.-G. B o u r g e a t .)
D O M IN A T IO N V O L IQ U E 189
IV. — F o r m a t io n d o m in a t r ic e ^
V. — P u is s a n c e v o l iq u e .
VI. — F orce t r a n s m is e .
sur ses lèvres ou sur son menton à détailler avec les fils
de sa cravate; et vous finirez de le mettre en déroute en
lui répliquant et poignardant de votre central fixe la
racine de son nez rallongé !
CHAPITRE II
Domination direete.
IL — Q u ié t u d e in t é g r a l e .
A sso c ié s é q u ilib r é s.
(1) « Il y avait dans notre héros deux natures très distinctes. « Je sens
« deux hommes en moi », a dit je ne sais quel Père de l’ Église. Il l’eût
dit vrai de Tartarin qui portait en lui l’ âme de don Quichotte, les mêmes
élans chevaleresques, le même idéal héroïque, la même folie du roma
nesque et du grandiose; mais malheureusement... avait le corps ventru
et court sur pattes de l’immortel Sancho Pança. — Don Quichotte et
Sancho Pança dans lé même homme ! vous comprenez quel mauvais mé
nage ils devaient y faire ! quels combats ! quels déchirements !... O le beau
dialogue à écrire pour Lucien ou pour Saint-Evremond, un dialogue entre
les deux Tartarins, le Tartarin-Quichotte et le Tartarin-Sancho ! Tartarin-
Quichotte s’exaltant aux récits de Gustave Aimard et criant : « Je pars ! »
— Tartarin-Sancho ne pensant qu’ aux rhumatismes et disant : « Je reste »...
( A . D a u d e t : T a r t a r i n d e T a r a s c o n .)
15
226 LA VOLONTÉ M A G N É T IQ U E D O M IN A T R IC E
IV. — V ue MAGNÉTIQU E.
D om ination latente.
IV. — T h é r a p e u t iq u e p u l m o n a ir e .
V. — H u m a n it é s d iv e r s e s .
VI. — A c t io n in d é f e c t ib l e .
PREMIÈRE PARTIE
LE M AGN ÉT IS M E
C H A P I T R E P R E M I E R
MAGNÉTISME COMPARÉ
I. — Magnétisme classique.
1. É le c tr ic ité e x p lic a tiv e . — Q u ’ e s t-c e q u e l ’ é le c tr ic ité ? S e c r e t
e t e ffe ts . P u is s a n c e é le c tr iq u e e t p u is s a n c e h y d r a u liq u e . 5
2 . A im a n ts d iv e rs. — A i m a n t s n a t u r e ls e t a i m a n t s a r tific ie ls .
P ô le s e t a x e m a g n é t i q u e d ’ u n a i m a n t . A i m a n t d ir e c te u r
d e l a T e r r e ....................................................................................................................... 7
3 . C h a m p m a g n étiq u e . — A c tio n a m b ia n te d es c o rp s m a g n é
tiq u e s. É te n d u e e t in t e n s it é d e s lig n e s d e fo r c e . A t t r a c
tio n s im ila ir e d e l ’ h o m m e m a g n é t i q u e ...................................... , 8
4. P rocédés d’ a i m a n t a t i o n . — A im a n ta tio n par in flu e n c e .
A im a n t a t io n p a r s im p le to u c h e . A im a n t a t io n p a r d o u b le
to u ch e s é p a r é e .......................................................................................................... 9
5 . L o i s fo n d a m e n ta le s. — Ohm e t F a r a d a y . J o u le et L en z.
R a p p e l d e s s i x l o i s d ’ A m p è r e .................................................................... 10
6. E ffe ts co u ra n ts. — E ffe ts c a lo r ifiq u e s . E ffe ts lu m in e u x .
E ffe ts c h im iq u e s . E ffe ts m é c a n iq u e s . E ffe ts m a g n é tiq u e s .
E f f e t s p h y s i o l o g i q u e s ....................................................................................... 11
V. — Magnétisme personnel.
1. L o is p sy c h iq u es. — L o is p s y c h iq u e s s im ila ir e s aux lo is
é le c t r iq u e s . F orces r é e ll e s des p en sées. E x e m p le s cou
r a n t s c o n s t a t a b l e s ................................................................................................... 28
2 . É ta ts d’ â m e. — P e n sé e s en a c tio n r o ta tiv e . A im o n s -n o u s
le s u n s le s a u t r e s . P a r d o n d u m a l ........................................................ 30
3. P la n s d e la N a t u r e . — P la n s ou m ondes in te r p é n é t r é s .
O p in io n d e M . L e a d b e a te r . E x e m p le s d e c o rp s o c c u p a n t
e n m ê m e t e m p s le m ê m e e s p a c e .............................................................. 31
C H A P IT R E II
PHYSIOGNOMONIE ESSENTIELLE
I. — Utilité de la Physiognomonie.
1 . S c ie n c e p h y s io g n o m o n iq u e . — S c ie n c e v é r ita b le . O p in io n
d e L a v a t e r . O p i n i o n d e S u l z e r .....................................................................
2. O b s e r v a t i o n p h y s i o g n o m o n iq u e . — H eu reu se ra re té des
o b s e r v a t e u r s . C e r c le p e r s o n n e l d ’ a c t i v it é . Q u a lit é s n é c e s
sa ire s ...................................................................................................................................
3 . Q u e lq u e s o p in io n s . — J é s u s , d e S ir a c h . L e ib n it z . G e lle r t .
C H A P IT R E III
GRAPHOLOGIE PRATIQUE
I. — Caractéristiques principales.
1. U tilité d e la G ra p h o lo g ie. — R a p p e l h isto riq u e . G o e th e
et L a v a te r . B a ld o e t A le x a n d r e D u m a s ...................................... 61
2 . M a j u s c u l e s et m i n u s c u l e s . — M a ju s c u le s en g é n é r a l. C a r a c
t é r i s t i q u e s d e l ’ M . M i n u s c u l e s e n g é n é r a l ...................................... 64
3 . L i g n e s et s i g n e s . — D ir e c t io n d es lig n e s . M a r g e d e s p a g e s .
Sceau d e l ’ a r t g r a p h o l o g i q u e ..................................................................... 69
DEUXIÈM E PARTIE
l’ é n er g ie
C H A P IT R E P R E M IE R
ÉNERGIE PHYSIQUE
I. — Alimentation rationnelle.
1. V ie é c o n o m iq u e. — A u jo u r d ’h u i et d e m a in . P r o b lè m e
a l i m e n t a i r e . O p i n i o n s o c i a l e d e J u l e s S i m o n ................................ 82
TABLE DESMATIERES 321
CHAPITRE II
ÉNERGIE MORALE
I. — Lectures choisies.
O u vra ges à l ir e et r e li r e . — A rt d e lir e , d ’ après J. B er
tr a n d , e t r a re té d es g e n s de g o û t, d ’ a p rès V o lta ir e . O u
v r a g e s é t r a n g e r s . O u v r a g e s f r a n ç a i s ................................................. 110
T e c h n i q u e d e la l e c t u r e . — M . A lb a la t et l’a rt de p rendre
d e s n o t e s . F i c h e s r e p é r a n t e s . T r é s o r s a m a s s é s ......................... 114
21
322 LA V OLO MT K MAGNETIQUE DOMINATRICE
3 . C a rn ets de n o te s. — S o u v e n ir s d e D a u d e l. Id é e s e t im a g e s
d e M . P a y o t . S u p é r i o r i t é d e s c a r n e t s s u r le s f i c h e s . . . 116
C H A P IT R E III
QUALITÉS COMPLÉMENTAIRES
I. — Esprit de réussite.
1 . A p t it u d e n é c e s s a ir e . — M . R o u d è s e t V H o m m e q u i ré u ssit.
R e n a n e t la v o c a tio n . H o r s d e l ’ a p titu d e , p o in t de r é u s
s i t e c o m p l è t e ................................................................................................................ 112
2 . E x t é r i e u r et e n t r e g e n t . — E x té r ie u r . E n tre g e n t. O p in io n
d e M . P ie r r e B la n c a r n o u x , e t c it a t io n de L a B ru yère . 113
3. P ersévéra n ce m é th o d iq u e . — S itu a tio n c o n q u is e et p o s i
tio n con servée. Pour fa ir e son c h e m in dans la v ie , de
M . R ou d ès. M a x im e p e rsa n e e t p o n d é r a tio n o r ie n ta le . 115
TABLE BES MATIÈRES 323
TROISIÈME PARTIE
LA ¿D O M IN A T IO N
CHAPITRE PREMIER
DOMINATION VOLIQUE
I. — Concentration volique.
1. N é c e s s it é fo n d a m e n ta le . — C o m b in a is o n s m e n ta le s . R é flé -
c h i s s o i r s e c r e l . D é m a t é r i a l i s a t i o n p h y s i q u e ............................... 159
2. G é n é r a tio n d es p en sées. — P en sées, fo rc e s m a té r ie lle s .
O r ig in e e x t é r ie u r e d e s p e n s é e s . H o m m e s de g é n ie , c r é a
t e u r s d e p e n s é e s ......................................................................................................... 162
md
324 LA VOLONTÉ MAGNÉTIQUE DOMINATRICE
3. M é th o d e m a g n é to -s c ie n tifiq u e . — - R a p p e l d e P o n t -a u x -A n e s .
M é th o d e d e C u v ie r . C o n je c tu r e s p s y c h o -s c i e n t if iq u e s . .
IL — Esprit matérialisé.
1. M a t é r ia l i s a ti o n s m e n ta le s. — M é c a n iq u e h u m a in e , d ’ a p rè s
M. P ie r r e B la n c a r n o u x . O p in io n de M. A tk in s o n .
H om m e et N a t u r e .............................................................................................
2. V ib ra tio n s m e n ta le s. — O n d u la tio n s com p arées. P r o je c
tio n s m e n ta le s . P assa ge tr a d u it de Short C h a p ter in
S c i e n c e ..................................................................................................................................
3. A ffin ité s m e n ta le s. — P en sées c o r d ia lis a n te s . M em b res
d ’ un m ê m e co rp s. C o u ra n ts de p a ix e t de b o n h e u r . . .
V. — Puissance volique.
1. M é th o d e m a g n é to -c a r té s ie n n e . — R a p p e l d u D i s c o u r s d e la
M é th o d e . « Je re sp ire , d o n c je p u is ! » H a b it u d e s d ’ a sc è te s
h i n d o u s ............................................................................................................................
TABLE DES MATIERES 325
C H A P IT R E II
DOMINATION DIRECTE
I. — Rayonnement total.
1. P u issa n c e c o r p o r e l le . — M. P o ilo u r d im p o s a n t e t c a p ti
v a n t . Z o l a e t le V e n t r e d e P a r i s . A b u s q u o t i d i e n s . . . . 213
2. E x térieu r en g a g ea n t. — E n se m b le et d é ta ils . A c c o u tre
m ent a p p r o p r ié . D is tin c tio n e x té r ie u r e et charm e in
tim e . . ......................................................................................................... 214
3. R a d ia tio n p sy ch iq u e. — C orp s h u m a in s com parés aux
c o r p s c é le s te s . R a y o n s r a d ia n t s de M . D u r v ille . R a y o n s
s o m b r e s e t r a y o n s c l a i r s .................................................................... 216
3. G lo ir e d es P e n s e u r s . — - P e n s e u r l a t e n t e t p e n s if o c c a s io n
n e l. M. F e r d in a n d B u is s o n , lib r e p en seu r, g lo r ifie le s
a c t e s r e lig ie u x . M . P a y o t g lo r ifie l ’ œ u v r e d e s M é d i t a t i f s .
C H A P IT R E III
DOMINATION LATENTE
I. — Tactique rationnelle.
1. A d ju v a n ts m é d ita tifs . — M é d ita t io n , re sp ira tio n et sou s-
p u issa n c e s d é r iv é e s. A d ju v a n t s d e s a in ts et d e s a v a n t s .-
P r i è r e p e n s é e ................................................................................................... . 260
2. V a l e u r r e l a t i v e d e la P r i è r e . — V o l t a i r e e t le D i c t i o n n a i r e
p h i l o s o p h i q u e . J u l e s S i m o n e t l a R e l i g i o n n a t u r e l le . E n s e i
gnem ent p h i lo s o -r e lig ie u x et é d u c a tio n m a g n é to -d o m i
n a tr ic e ............................................................................................................................. 262
3. R espect de to u te f o i s in c è r e . — Jésu s et la S a m a r ita in e .
S a in t A n t o in e d e P a d o u e e t s a in te G e n e v iè v e d e P a r is .
I n t e r p r é t a t i o n s d ’ e s p r i t s t o l é r a n t s ........................................................ 267
V. — Humanités diverses.
1. H u m a n i t é terrestre. — Loi d e v ie et lo i d e m o r t s u r la
T erre. M a té r ia lis m e et Ir r é lig io n . S p ir itu a s lim e e t R e li
g io n ............................................................................................ 290
2. P e r f e c t i b i l i t é id é a le . -— B e s o in s g r o s s ie r s e t a lim e n t s s u b
tils . B e a u t é id é a le , d ’ a p r è s P la t o n . B o s s u e t e t la C o n n a is
san ce du B i e n .......................................................................................................... 293
3. H a b ita n ts c é le s t e s . — H ié r a r c h ie c é le s te . P lu r a lité d es
M o n d e s h a b ité s . C . F l a m m a r i o n , g r a n d p o n t if e du D ie u
d e s É t o i l e s ...................................................................................................................... 296