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Volume 1 – N° 1/2016 Revue des matériaux et énergies renouvelables

La rupture d’un bi-matériau en présence d'une


inclusion circulaire
M. EDDRIEF et A.ABOURA
Le Labo. Génie industriel et développement durable.
Centre Universitaire de Relizane Algérie.
Eddrief_mohamed@yahoo.fr
_____________________________________________________________________________________
RÉSUMÉ. L’étude de l’interaction entre fissures et inclusions constitue un bon nombre de travaux tenant compte du
comportement en rupture des bi-matériaux. Les effets de la position de l’inclusion, sa taille et sa rigidité vis-à-vis de
la fissure sont non négligeables sur les paramètres de rupture, à savoir le facteur d’intensité de contraintes. Aussi
l’objectif de cette analyse vise-t-il à prévoir la rupture interfaciale en mode I et en mode II d’un bi-matériau en
présence d’une inclusion. Cette étude porte sur l’effet du rapprochement ou de l’éloignement de l’inclusion par
rapport à la pointe de fissure dans les directions longitudinale et transversale et l’effet de la taille de l’inclusion par
rapport à celle de la fissure pour diverses variations de la rigidité de l’inclusion par rapport à celles du bi-matériau.
Les résultats numériques anticipent un comportement en rupture notable et révélateur sur une estimation de la
rigidité équivalente du bi-matériau permettant ainsi de prévaloir sa robustesse.
MOTS CLES : rupture, fissure, interface, inclusion.

1. Introduction

La compréhension du phénomène de la rupture des bi-matériaux nécessite des études approfondies des
phénomènes d’amorçage et de propagation des fissures qui, en général, prennent naissance dans les zones
de fortes concentrations de contraintes dues aux effets géométriques ou métallurgiques. La connaissance
de la distribution des contraintes au voisinage des différentes zones a son importance pour l’analyse de la
variation du facteur de concentration de contraintes en fonction de leurs géométries. Ceci permet aussi
d’expliquer le phénomène d’amorçage d’une rupture et de quantifier le facteur d’intensité de contraintes
(FIC) en fonction de la géométrie et de la longueur de la fissure. La présence d’une inclusion dans un
milieu infini donne lieu au développement de champs de contraintes tout à fait particuliers, puisque, en
particulier, l’état de contrainte est uniforme à l’intérieur de l’inclusion qui est à la base d’un grand
nombre de théories d’homogénéisation. Les travaux antérieurs ont porté d’abord sur la détermination des
champs de contraintes au voisinage de la pointe de fissure en présence d’une inclusion de forme circulaire
[1,2,3], de forme elliptique [4], de forme triangulaire [5]. À partir du champ de contraintes et en
identifiant la singularité, il est aisé d’extraire la solution des paramètres de rupture, en l’occurrence le
facteur d’intensité de contraintes qui permet de comprendre le comportement en rupture des matériaux en
présence d’inclusions. D’autres études en 3D ont modélisé l’interaction entre des fissures émanant
d’entaille et des inclusions sphériques [6]. Une multitude de ces investigations ont été élaborés par des
approches numériques telles que la méthode des éléments finis [7,8], la méthode des éléments à la
frontière [9], la méthode des équations intégrales singulières [10]. Peu d’analyses numériques ont
concerné la présence de plusieurs inclusions [11,12,8].Dans cette étude, différents cas sont analysés avec
une tentative de modéliser par l’application de la méthode des éléments finis (MEF) l’effet de la présence
d’une fissure et d’une inclusion sur le comportement en rupture d’un bi-matériau. Ainsi, il est possible
d’étudier le paramètre de rupture FIC et les distributions des contraintes qui génèrent les deux modes
(mode I et mode II) en faisant varier la position de l’inclusion dans les deux directions par rapport à la
fissure, la taille de cette fissure pour différentes rigidités par rapport à celles du bi-matériau. On imagine
aisément le grand nombre d’applications que l’on pourrait étudier grâce à tous ces outils réunis :
propagation de fissures dans les bétons en fonction de la disposition des agrégats, propagation dans des
matériaux composites ou multicouches, structures multi cristallines, rôle des inclusions dans la
propagation de fissures.

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2. Cas d’une Fissure Interfaciale Latérale Soumise


 0Au Mode I

E11
r

E33 H
d
h

a w a

E22 H

Figure. 1 Modèle Géométrique

2.1. Effet De L’éloignement Longitudinal


1,30

1,28

1,26
E3/E1=0.2
E3/E1=0.5
1,24
E3/E1=0.8
1,22 sans inclusion
E3/E1=1.25
1,20
E3/E1=2
KI/K*

1,18 E3/E1=5
1,16

1,14

1,12

1,10

1,08

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5


d/a

Figure. 2 FIC normalisé en mode I

La variation du facteur d’intensité de contraintes normalisé est clairement identifiée sous l’effet de
l’éloignement longitudinal sur le ligament, Fig. 2. Quand l’inclusion est très proche de la pointe, elle
influe en augmentant le FIC normalisé si elle est moins rigide que le bi-matériau et inversement il
diminue si elle est plus rigide. L’inclusion perd totalement de son effet lorsqu’elle s’éloigne de la pointe
de la fissure à un seuil relatif d/a = 1.5

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3,5 E3/E1=5
3,5 d/a=0.25 3,0
???
d/a=1.25
3,0 ???
d/a=2.25
2,5 ???
d/a=3.25
2,5 ???

2,0
E3/E1=0.2 2,0

yy
yy

1,5 1,5

1,0
1,0
0,5
0,5
0,0

-0,5
0,0
0 1 2 3 4 5
(w-a)/a 0 1 2 3 4 5
(w-a)/a

a) b)
Figure. 3 Distribution de yy le long du ligament interfaciale : a) E3/E1= 0.2, b) E3/E1= 5

Le champ de contraintes yy indiqué dans la Fig. 3 est visiblement perturbé au voisinage de l’inclusion.
Son niveau chute quand l’inclusion est moins rigide que le bi-matériau et augmente dans le cas inverse.
Cette perturbation se déplace nettement quand l’inclusion varie longitudinalement.

II.2. Effet De L’éloignement Transversal

1,30
E3/E1=0.2
1,28
E3/E1=0.5
1,26 E3/E1=0.8
1,24 sans inclusion
E3/E1=1.25
1,22 E3/E1=2
1,20 E3/E1=5
KI/K*

1,18

1,16

1,14

1,12

1,10

1,08

0 1 2 3 4 5
h/a

Figure. 4 FIC normalisé en mode I

La Fig. 4 montre que lorsque la fissure est tangente à l’inclusion, le facteur d’intensité de contraintes
normalisé augmente ou diminue selon que le matériau de l’inclusion est moins rigide ou plus rigide
respectivement que le bi-matériau. Un certain seuil de l’éloignement transversal relatif h/a=3 est observé
pour la disparition de l’effet de l’inclusion sur le FIC normalisé.

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3,5 E3/E1=0.2 3,5

3,0 h/a=0
E3/E1=5
3,0
h/a=1
h/a=1.5 h/a=0
2,5 2,5
h/a=2 h/a=1
h/a=3 h/a=1.5
2,0 h/a=4 2,0
h/a=2
h/a=3
yy

yy
h/a=5
h/a=4
1,5 1,5 h/a=5

1,0 1,0

0,5 0,5

0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
(w-a)/a (w-a)/a

a) b)

Figure. 5 Distribution de yy le long du ligament interfaciale : a) E3/E1= 0.2, b) E3/E1= 5

Les cas extrêmes sont indiqués sur la Fig. 5 pour montrer l’effet de l’éloignement transversal de
l’inclusion. Il est clair que lorsque l’inclusion est plus rigide (ou moins rigide) et qu’elle est proche de la
fissure, la contrainte yy est perturbée en exhibant une augmentation (ou diminution) dans le voisinage de
cette inclusion. Quand cette inclusion est assez éloignée, son effet s’affaiblit et la contrainte présente le
long du ligament une distribution relativement régulière.

2.3. Effet De La Taille De L’inclusion

1,9
E3/E1=0.2
1,8
E3/E1=0.5
1,7 E3/E1=0.8
sans inclusion
1,6
E3/E1=1.25
1,5 E3/E1=2
E3/E1=5
1,4
KI/K*

1,3

1,2

1,1

1,0

0,9
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 2,2
r/a
Figure.6 FIC normalisé en mode I

Lorsque la taille de l’inclusion augmente, le facteur d’intensités de contraintes normalisé augmente


(diminue) si l’inclusion est moins rigide (plus rigide) selon la figure 6. Cela est dû à la variation de la
rigidité équivalente matériau-inclusion de la zone d’étude au voisinage de la pointe de fissure.

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4,5
r/a=0.25 7

4,0
r/a=0.50 r/a=0.25
r/a=0.75 6
r/a=0.50
3,5 r/a=1 r/a=0.75
r/a=1.25 5 r/a=1
3,0 r/a=1.50 r/a=1.25
r/a=1.75 4 a) r/a=1.50
2,5 b) r/a=2 r/a=1.75

yy
yy

3 r/a=2 E3/E1=0.2
2,0
E3/E1=5 2
1,5
1
1,0
0
0,5
0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
(w-a)/a
(w-a)/a

Figure. 7. Distribution de yy le long du ligament interfaciale a) E3/E1= 0.2, b) E3/E1= 5

Il est observé dans la Fig. 7 une distribution de la contrainte très logique du fait qu’elle présente un
bossage supérieur (ou inférieur) dans le voisinage de l’inclusion selon qu’elle est plus rigide (ou moins
rigide).

3. Cas D’une Fissure Interfaciale Latérale Soumise Au Mode II


0

E 11
r
H
d E 33

a w a

H
E 22

w
Figure.8. Modèle géométrique

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3.1. Effet De L’éloignement Longitudinal

1,15
E3/E1=0.2
E3/E1=0.5
1,10 E3/E1=0.8
sans inclusion
E3/E1=1.25
1,05
E3/E1=2
E3/E1=5

KII/K*
1,00

0,95

0,90

0,85
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5
d/a

Figure.9. FIC normalisé en mode II

La Fig.ure 9 montre que lorsque l’inclusion est proche de la pointe de fissure, le FIC en mode II est à
ses extremums. La valeur maximale pour une inclusion ductile ou une valeur minimale pour une inclusion
plus rigide. Ces variations se rejoignent en hyperbole à une distance d/a=1.5 pour se stabiliser en valeur
constante. Ce palier exprime la disparition de l’effet de l’inclusion.

d/a=0.25 6 d/a=0.25
6 d/a=1.25 d/a=1.25
d/a=2.25 d/a=2.25
d/a=3.25 5
5 d/a=3.25

4
xy

E3/E1=0.2
3 3
xy

2 2 E3/E1=5
1
1

0
0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5

(w-a)/a (w-a)/a

a)
b)

Figure. 10. Distribution de τxy le long du ligament interfaciale : a) E3/E1= 0.2, b) E3/E1= 5

La distribution de la contrainte τxy dans la Fig. 10 est régulièrement perturbée au niveau de l’inclusion
pendant son déplacement longitudinal. Cette perturbation est à la hausse (ou la baisse) selon que
l’inclusion est plus rigide (ou moins rigide). Néanmoins, un phénomène d’effet de bord est observé par
une augmentation brusque à la fin du ligament.

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3.2. Effet de L’éloignement Transversal

Figure. 11. FIC normalisé en mode II

L’effet de l’éloignement transversal pour le FIC est indiqué par la Fig. 11. Quand l’inclusion est
tangente à la fissure, sa rigidité diminue le FIC notablement et inversement. A partir d’un éloignement
relatif à h/a=1, l’effet de l’inclusion devient nul.

6
6 h/a=0 h/a=0
h/a=1 h/a=1
h/a=1.5 h/a=1.5
5
5 h/a=2
h/a=2
h/a=3
h/a=3
h/a=4 4
4 h/a=4
h/a=5
a) h/a=5 b)
xy

3 3
xy

E3/E1=0.2 E3/E1=5
2 2

1 1

0 0
0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5
(w-a)/a (w-a)/a

Figure. 12. Distribution de τxy dans le long du ligament interfaciale

a) E3/E1= 0.2, b) E3/E1= 5

Concernant la contrainte τxy, Fig. 12, la perturbation ne concerne que la position de tangence entre
l’inclusion et la fissure selon sa rigidité. L’effet de bord demeure marqué.

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3.3. Effet de La Taille De L’inclusion

E3/E1=0.2
2,2
E3/E1=0.5
2,0 E3/E1=0.8
sans inclusion
1,8 E3/E1=1.25
E3/E1=2
1,6
E3/E1=5
1,4
KII/K*

1,2

1,0

0,8

0,6

0,4
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 2,2
r/a

Figure 13. FIC normalisé en mode II

La taille de l’inclusion influe notablement sur le FIC en mode II d’après la Fig. 13. Les valeurs du
FIC croissent ou régressent en fonction de la taille et la rigidité de l’inclusion.

9 r/a=0.25) 8 r/a=0.25)
r/a=0.50) r/a=0.50)
8
r/a=0.75) 7 r/a=0.75)
7
r/a=1) r/a=1)
r/a=1.25) 6 r/a=1.25)
6 r/a=1.50) r/a=1.50)
r/a=1.75) a) r/a=1.75) b)
xy

5
5 r/a=2) r/a=2)
xy

4 4

3
E3/E1=0.2 E3/E1=5
3

2
2
1
1
0

0
0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
(w-a)/a (w-a)/a

Figure. 14. Distribution de τxy dans le long du ligament interfaciale : a) E3/E1= 0.2, b) E3/E1= 5

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Dans la Figure 14, la contrainte tangentielle est légèrement perturbée par la variation de la taille de
l’inclusion. L’allure décroissante de la contrainte a tendance à chuter davantage au contact d’une
inclusion ductile quand sa taille est importante. Dans le cas d’une inclusion plus rigide que le bi-matériau,
la décroissante de la courbe de la contrainte en s’éloignant de la pointe de fissure est quelque peu freinée
par une insensible.

4. CONCLUSION

Les effets de l’inclusion sur le comportement des fissures interfaciales ont montré toute leur
importance en caractérisant la variation des facteurs d’intensité de contraintes, la distribution des
contraintes yy et τxy qui génèrent les modes I et II respectivement pour des rigidités variables de
l’inclusion. Les facteurs d’intensité de contraintes dans les deux modes voient leur valeur diminuer
d’autant plus qu’elle est dure et/ou grosse car la zone est fragilisée quand l’inclusion est proche de la
pointe de fissure. Inversement, cette valeur du FIC augmente lorsqu’elle est ductile et/ou grosse, cela est
dû à l’absorption d’une partie de l’énergie dans la formation d’une zone plastique. Quand la position de
l’inclusion est assez éloignée, les FICs tendent à se stabiliser du fait que la zone éloignée de la pointe
conserve une rigidité homogène. Concernant les répartitions des contraintes yy et τxy, l’effet de la
présence de l’inclusion est fortement lié à l’éloignement longitudinal ou transversal. Quand l’inclusion est
proche de la pointe de fissure, le champ de contrainte est visiblement perturbé à la hausse au voisinage de
l’inclusion plus dure que le bi-matériau qui présente une zone plus rigide ou contrairement à la baisse si
l’inclusion est moins dure car la ductilité tend à faire chuter le niveau de la contrainte.

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