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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
VERECHAGUINE A. K.
Lipro 3 GT
TOUKOUROU Yêzïdou
Ingénieur de conception Géomètre-Topographe
Master de Recherche Géomatique et Environnement
Géomètre-Expert Agréé
Année 2019-2020
0
Y.T- Informatique Appliquée
Avant-propos
″Comme jadis, le bon topographe n’a besoin que d’un peu de bon sens
succès est plus rare, car la tâche est plus rude. Sans Courage, ce dur
métier ne peut être pratiqué. Sans conscience, les plus beaux plans sont
sans valeur.
Docteur B. Dubuisson
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Y.T- Informatique Appliquée
Table des matières
Présentation du cours 03
Vocabulaire de base 06
Lexique 08
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Présentation du cours
Introduction :
- Covadis Topo qui travaille aussi bien dans le plan que dans l’espace
(3D).
- Top station qui est utilisés pour les levés et les tracés routiers.
- TopoLispt LT etc…
Objectifs généraux :
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Objectifs spécifiques :
- Applications
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Mode d’évaluation :
Bibliographie :
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VOCABULAIRE DE BASE
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Y.T- Informatique Appliquée
dessinateur réalise enfin l’habillage puis effectue le tirage à l’aide de traceuses
(imprimantes ou table traçante).
Le plan numérique est le document dont tous les éléments sont définis en
coordonnées. Ainsi, il ne suffit pas d’avoir un ordinateur pour faire du DAO, de
la CAO et réaliser un plan numérique encore faudrait-il disposer de logiciels
appropriés.
LEXIQUE
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Accrochage polaire Outils de dessin de précision permettant l'accrochage à des
distances incrémentielles le long du chemin d'alignement du repérage polaire. Voir
aussi repérage polaire.
Acquisition, marqueur Pendant le repérage ou le repérage par accrochage aux
objets, signe plus affiché temporairement à l'emplacement d'un point acquis.
Activateur d'objets Outil permettant une visualisation spécifique d'un objet
Alias. Raccourci de commande AutoCAD. Par exemple, CP est l'alias de la
commande COPIER et Z celui de la commande ZOOM. Vous définissez des alias
dans le fichier acad.pgp.
Annotation : Texte, cotes, tolérances, symboles ou notes.
Barre d'outils : Partie de l'interface AutoCAD contenant des icônes représentant
des commandes.
Bloc Terme générique désignant un ou plusieurs objets combinés pour créer un
objet unique.
Généralement utilisé pour les définitions de bloc ou les références de bloc. (BLOC)
Bouton de sélection Bouton situé sur un périphérique de pointage, permettant de
sélectionner des objets ou de spécifier des points à l'écran. Par exemple, sur une
souris à deux boutons, il s'agit du bouton gauche.
Bouton de validation Bouton situé sur un périphérique de pointage et permettant
de valider une entrée. Dans le cas d'une souris à deux boutons, il s'agit du bouton
droit.
Calque Regroupement logique de données comparable à des calques
superposables sur un dessin.
Vous pouvez visualiser les calques séparément ou en combinaison. (CALQUE)
Coordonnées absolues Valeurs de coordonnées mesurées à partir du point
origine d'un système de coordonnées.
Coordonnées générales Coordonnées définies en fonction du système de
coordonnées général.
Coordonnées relatives Coordonnées spécifiées en rapport avec les coordonnées
précédentes.
Cotation alignée Cote mesurant la distance entre deux points d'un objet à un
angle quelconque. La ligne de cote est parallèle à la ligne reliant les points de
définition de la cote. (COTALI)
Cotation angulaire Cote mesurant des segments d'angles ou d'arcs, et composée
de texte, de lignes d'attache et de lignes de repère. (COTANG)
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Cotation de ligne de base Cotes multiples partant de la même ligne de base.
Appelées également cotes parallèles.
DUBLOC Propriété particulière attribuant à un objet la couleur ou le type de ligne
du bloc auquel il appartient.
DUCALQUE Propriété particulière attribuant à un objet la couleur ou le type de
ligne associé à son calque.
DWF Sigle de Design Web Format. Format de fichier hautement compressé créé
à partir d'un fichier
DWF. Les fichiers DWF sont faciles à publier et à visualiser sur le Web.
DWG Format de fichier standard permettant l'enregistrement de graphiques
vectoriels dans AutoCAD.
DXF Sigle de Drawing Interchange Format (Format d'échange de dessins). Format
de fichier ASCII ou binaire pour les fichiers de dessin AutoCAD et servant à
exporter des dessins AutoCAD vers d'autres applications ou à l'importation de
dessins à partir d'autres applications.
Espace objet L'un des deux espaces principaux contenant des objets AutoCAD.
En règle générale, le modèle géométrique est défini dans un système de
coordonnées en 3D appelé espace objet. Une présentation finale des vues et des
annotations spécifiques à ce modèle est placée dans l'espace papier. (ESPACEO)
Espace papier L'un des deux espaces principaux contenant des objets AutoCAD.
L'espace papier sert à la mise en place finale des données pour l'impression ou le
traçage, par opposition au travail de brouillon et de dessin. Pour concevoir les
fenêtres de l'espace papier, vous utilisez un onglet de présentation. L'espace objet
est utilisé pour la création des dessins. Pour concevoir votre modèle, vous utilisez
l'onglet Objet. (ESPACEP)
Étendue du dessin Le plus petit rectangle contenant tous les objets d'un dessin,
affiché à l'écran à un facteur de zoom permettant de visualiser la totalité des objets.
(ZOOM)
Fenêtre de sélection Zone rectangulaire qui permet de sélectionner les objets se
trouvant entièrement ou partiellement à l'intérieur.
Geler Paramètre supprimant l'affichage des objets sur les calques sélectionnés.
Les objets se trouvant sur les calques gelés ne sont ni affichés, ni régénérés, ni
tracés. Le gel des calques diminue le temps de régénération. (CALQUE)
Ligne de commande Zone de texte réservée aux entrées clavier, aux invites et
aux Messages.
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Menu contextuel Menu affiché à l'emplacement du curseur quand vous cliquez
avec le bouton droit du périphérique de pointage. Le menu et les options affichés
dépendent de l'emplacement du curseur et d'autres conditions, comme la sélection
d'un objet ou l'exécution d'une commande. (Encore appelé menu curseur)
Mode d'accrochage Mode permettant de verrouiller un périphérique de pointage
en fonction d'une grille rectangulaire fictive. Lorsque ce mode est actif, le réticule
affiché à l'écran et toutes les coordonnées que vous définissez se fixent au niveau
du point d'accrochage le plus proche sur la grille.
Le pas de résolution définit l'espacement de ces points. (RESOL)
Mode d'accrochage aux objets actifs Définition d'un mode d'accrochage aux
objets de sorte à ce qu'il soit appliqué aux objets sélectionnés par la suite. Voir
aussi mode d'accrochage aux objets et correction d'accrochage aux objets.
(ACCROBJ)
Mode ORTHO Paramètre limitant le déplacement du périphérique de pointage à
l'écran dans le sens horizontal ou vertical (par rapport à l'angle d'accrochage
courant et au système de coordonnées utilisateur). Voir aussi angle d'accrochage
et système de coordonnées utilisateur (SCU).
Panoramique Fonction permettant d'afficher une autre zone d'un dessin sans
modifier le facteur de zoom. Voir aussi zoom. (PAN)
Point de base 1. Dans le cadre d'une opération de modification de poignées,
poignée adoptant une couleur uniforme lorsqu'elle est sélectionnée pour spécifier
la nature de l'opération de modification suivante. 2. Point de distance et d'angle
relatifs lorsque des objets sont copiés, déplacés ou pivotés. 3.
Point d'insertion du dessin courant. (BASE) 4. Point de base d'insertion d'une
définition de bloc. (BLOC)
Police Jeu de caractères composé de lettres, de chiffres, de signes de ponctuation
et de symboles ayant une taille et un aspect spécifiques.
Polyligne Objet composé d'un ou de plusieurs segments de droite ou arcs reliés
entre eux, et considérés comme un seul objet. Une polyligne est considérée
comme une seule ligne. (POLYLIGN et
PEDIT)
Régénérer Mettre à jour l'affichage d'un dessin en recalculant les coordonnées
représentées à l'écran à partir de la base de données. Voir aussi redessiner.
(REGEN)
Repérage Méthode permettant d'indiquer la position d'un point par rapport à
d'autres points du dessin.
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Repérage polaire Outils de dessin de précision affichant des chemins
d'alignement temporaires par rapport aux angles polaires définis par l'utilisateur.
Style de cote Ensemble de paramètres permettant de déterminer les
caractéristiques d'une cote et de simplifier la configuration des variables système
de cotation. (DIMSTYLE)
Style de texte Groupe de paramètres (enregistré sous un nom spécifique)
permettant de définir l'aspect des caractères du texte (étirés, compressés,
obliques, inversés ou dessinés verticalement).
Système de coordonnées général (SCG) Système de coordonnées de base
permettant de définir tous les objets, ainsi que les autres systèmes de
coordonnées.
Système de coordonnées utilisateur (SCU) Système de coordonnées défini par
l'utilisateur qui spécifie l'orientation des axes X, Y et Z dans un espace 3D. Le SCU
détermine la position par défaut des objets dans un dessin.
Touche de raccourci Touches et combinaisons de touches initiant des
commandes. Par exemple, CTRL + S permet d'enregistrer un fichier. Les touches
de fonction (F1, F2, etc.) constituent également des touches de raccourci. Aussi
appelée raccourcis.
Zone de dessin Zone dans laquelle vos dessins sont affichés et modifiés. La taille
de la zone de dessin varie selon celle de la fenêtre AutoCAD LT, et le nombre des
barres d'outils et autres éléments affichés.
Zoom Réduction ou augmentation de la valeur d'agrandissement de la zone de
dessin. (ZOOM).
1 – Le tachéomètre électronique :
- Un théodolite électronique
- Un distancemètre ou IMEL (Instrument de mesure électronique des
longueurs)1
- Un calculateur qui transmet les données à l’enregistreur.
Le distancemètre infrarouge des instruments les plus récents est doublé par
un distancemètre coaxial à laser pulsé visible, dont la portée varie de 600 m au
plus sans réflecteur, à 7500 m sur un prisme et 12000 m (12km) voir plus sur
trois prismes.
1
L’IMEL est encore appelé AMED (Instrument de Mesure Electronique des Distances)
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Y.T- Informatique Appliquée
1ppm : partie pour million = 1mm par Km
1.2- Description
a- Le clavier
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Y.T- Informatique Appliquée
Les touches de fonctions assignées sont [USER], [FNC] (fonction), [MENU]
et [PAGE]. La touche [FNC] permet d’accéder rapidement aux fonctions de
support aux mesures. La touche ou fonction [MENU] permet d’accéder aux
programmes, paramétrages de l’appareil, gestionnaire de données,
ajustements, paramètres de communication, information système et transfert de
données. La touche [PAGE] permet d’afficher la page suivante si la fenêtre
contient plusieurs pages. Elle fonctionne de façon circulaire, la page suivant la
dernière page est la première page.
Des deux touches fixes [ESC] et [Return] (touche rouge) sont situées au
bas à droite. La touche [ESC] permet de revenir au niveau précédent sans
sauvegarde et la touche [Return] signale la fin de l’entrée des valeurs dans la
ligne active et de la prise en compte de celles-ci par la station comme sur un
ordinateur. Les touches fonction contextuelles [F1] à [F4] activent le
programme correspondant affiché au bas de l’écran.
b- L’écran
L’écran est divisé en trois zones. La zone de symboles est située
verticalement sur la droite de l’écran. La zone de programmes associés aux
touches de fonctions contextuelles est située au bas de l’écran. La zone de
données occupe le reste de l’écran et affiche les données de circonstance.
Cette zone inclue généralement une ligne active permettant d’entrer de
l’information (alphanumérique). Aujourd’hui la plupart des écrans sont tactiles.
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Y.T- Informatique Appliquée
c- La configuration de la station totale
Avant de débuter les relevés, la station doit connaître sa localisation, son
élévation (hi), la direction de l’angle de référence et le nom du projet auxquelles
les relevés sont associés. La station a besoin de connaître ses coordonnées et
une orientation pour définir les autres points. Trois cas peuvent se présenter et
ils nécessitent des approches différentes :
Les deux programmes “Lever” et “Station Libre” sont accessibles via les touches
MENU-->Programmes.
1.3- Précision :
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Y.T- Informatique Appliquée
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Y.T- Informatique Appliquée
2- Le récepteur GPS (Global Positioning System):
Tous ces éléments peuvent être plus ou moins intégrés dans un même
support selon la technologie du constructeur et la vocation du produit. Dans
certains cas ou la précision prime, ces récepteurs ne peuvent être envisagés
sans des compléments destinés à traiter les données acquises :
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Y.T- Informatique Appliquée
Leur vitesse est environ de 13 000 km/h, si bien qu’il leur faut à peu près 11h
58 pour boucler le tour de la planète. Le principe de repérage utilisé par le GPS
s’appuie sur le principe de la triangulation, et la mesure de distance.
a- La triangulation
On considère la distance d séparant un satellite d’un récepteur GPS.
Sachant que le satellite a une position X précise et définie dans un espace à 3
dimensions, l’ensemble des points possibles où pourrait se situer l’utilisateur du
GPS est la sphère de centre le satellite et de rayon la distance d.
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Y.T- Informatique Appliquée
Donc : en théorie 3 satellites suffisent pour
connaître la position exacte d’un point sur Terre. Pourtant, nous verrons qu’en
pratique il en faut 4.
b- La mesure de distance
Toute la démonstration précédente reposait sur l'hypothèse que l'on
connaissait exactement la distance séparant le satellite du récepteur. Mais
comment calculer cette distance ?
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Y.T- Informatique Appliquée
Trame émise
Pour valider tout le raisonnement qui précède, il faut que la mesure du temps
soit extrêmement précise. En effet, si une erreur d'un millième de seconde est
commise, cela produit une erreur de position de 300km ! A la vitesse de la
lumière, une très grande précision est de rigueur. Les horloges internes des
satellites sont très précises car il s'agit d'horloges atomiques au Césium,
cependant celles des récepteurs le sont beaucoup moins.
Mais les satellites ont commis une erreur d'une seconde... qu’on corrige en
utilisant un troisième satellite, sans erreur de mesure...
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Y.T- Informatique Appliquée
Au lieu de trouver le point X, c'est le point XX qui est calculé.
Le 3ème satellite confirme le résultat des 2 autres.
Dans le cas d'une erreur d'une seconde de chaque satellite, le 3ème satellite
permet de définir une zone dans laquelle se trouve le point à trouver.
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Y.T- Informatique Appliquée
Au sol, des stations de contrôle calculent la trajectoire des satellites et
corrigent les erreurs d’horloge à bord de ces derniers. Il s’agit d’un aspect
essentiel, puisque les utilisateurs vont déterminer leur propre position à partir
des signaux émis par 4 satellites au moins, et du temps pris par ceux-ci pour se
propager. C’est la raison pour laquelle le GPS peut connaître des défaillances
en ville (obstruction du signal par les constructions) voire en forêt (épaisseur
des feuillages).
a- Le mode statique :
En mode statique, les récepteurs restent stationnés sur deux positions
pendant les observations de façon à enregistrer suffisamment de signaux pour
permettre la résolution des ambiguïtés. En positionnement GPS, moyennant un
temps d’observation suffisant, les mesures différentielles permettent de
s’affranchir des erreurs sur les positions des satellites, et les erreurs de
réfraction se corrigent facilement en utilisant des récepteur bi-fréquence. Les
méthodes statiques sont longues et fastidieuses mais elles sont les seules qui
fournissent la précision nécessaire en canevas d’ensemble. Le mode statique
est utilisé pour l’établissement des réseaux géodésiques couvrant de grandes
étendues ainsi que pour des applications pointues comme le suivi des
mouvements tectoniques. L’écart type sur une ligne de base est de 5mm±1ppm.
(Cas du réseau géodésique de 1er ordre du Bénin)
c- Le mode cinématique
En statique, le récepteur itinérant occupe un point pendant environ cinq (5)
à dix (10) minutes. Il est ensuite mis hors tension et déplacé sur le point suivant
alors qu’en mode cinématique, le récepteur itinérant reste sous tension et le
contact satellite est maintenu pendant le déplacement.
Le Stop and Go
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Y.T- Informatique Appliquée
Le Stop and Go s’apparente aux levés de détails en zone dégagée ;
l’observation de chacun des points de la chaîne est réduite à quelque secondes
5 à 10s. Le premier point est déterminé en statique rapide puis le récepteur
itinérant se déplace sur les autres points à lever. La principale contrainte de
cette méthode est la nécessité de garder le contact satellite pendant le
déplacement de point en point du récepteur itinérant. En cas de perte du
contact, la réinitialisation peut se faire sur un point quelconque après l’obstacle.
L’écart type sur une ligne de base est de 1 à 2 cm±1ppm.
Le tracking
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Y.T- Informatique Appliquée
Dans les deux cas le contact avec le satellite doit être maintenu ; le cas
échéant, une réinitialisation se fait en statique rapide. (Comme si dans un
rayonnement on changeait de station après les visées sur un certain nombre de
points il faut prendre une novelle référence)
b- Le temps réel :
Grâce à la liaison UHF (radio) ou GSM (GPRS), le GPS temps réel est
particulièrement adapté aux levés de détails. Dès que la station de référence
commence à transmettre les données, le levé complet peut être effectué par
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Y.T- Informatique Appliquée
une seule personne. Plusieurs stations itinérantes, travaillant de façon
autonome, peuvent être connectées à la même station de référence. Les
résultats sont disponibles en temps réel. L’opérateur peut se déplacer avec le
récepteur GPS, comme le topographe avec la canne du réflecteur.
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Y.T- Informatique Appliquée
remplacer toutes les méthodes terrestres classiques, bien plus précises lorsque
le besoin se fait sentir et plus rapides dans beaucoup de cas, sauf pour certains
types de travaux bien identifiés (établissement de réseaux géodésiques par
exemple). Ils n’exigent pas l’intervisibilité entre stations, mais nécessite
l’absence d’obstacles autour et au-dessus de la station (arbres, lignes
électriques, immeubles...), une connexion GPRS ou radio le cas échéant sans
oublié qu’ils sont tributaires de la capture des signaux des satellites. Toutefois,
l’altimétrie qu’ils fournissent est assez peu précise et surtout, n’étant pas
référencée sur le géoïde, elle est peu utile pour le nivellement de précision.
3- Le système GNSS:
Le Global Navigation Satellite System (GNSS) est le système global et
unique de positionnement mondial et de navigation par satellites. En effet
l’actuel système américain opérationnel GPS, complété par le système russe
GLONASS plus modeste et surtout par le futur système européen de
positionnement GALILEO formeront une synergie (association de plusieurs
systèmes) : le GNSS, qui permettra de mesurer la terre dans son ensemble de
manière pérenne, continue, uniforme, globale et cohérente. Son but est de
répondre aux besoins des utilisateurs des services terrestres, maritimes et
aéronautiques.
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Y.T- Informatique Appliquée
constituant le GPS, n'est plus la seule constellation totalement opérationnelle.
Le système russe GLONASS, opérationnel auparavant et en cours de
restauration, est à nouveau disponible. L’Union européenne a signé avec
l’agence spatiale européenne en mars 2002 l’accord sur le développement du
système global Galileo. Le premier satellite expérimental a été lancé le 28
décembre 2005. Un second satellite de validation a été lancé en 2008. Mais le
projet GALILEO a vraiment pris son envol le vendredi 21 octobre 2011, date du
lancement des 2 premiers satellites devant constitués la constellation
2GALILEO. Les signaux de navigation de Galileo seront compatibles avec ceux
du GPS, permettant aux récepteurs de les combiner pour augmenter la
précision ainsi que la véracité du point. Le système de l’Union européenne,
Galileo, est la seconde génération de GNSS en phase de développement, il est
planifié opérationnel début 2014. La Chine a indiqué son intention d’étendre son
système régional Beidou en système global. Ce programme est appelé
Compass dans l’agence d’informations chinoises officielle « Xinhua News
Agency ». Le système Compass doit comporter 30 satellites en orbite MEO et
5 géostationnaires. Cette annonce est accompagnée d’une invitation à d’autres
pays désirant y collaborer, alors que la Chine est également engagée dans le
programme Galileo.
Constellation de satellites constituant un système de positionnement par satellites. (Fig pge 12)
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Y.T- Informatique Appliquée
une bonne précision (les ambiguïtés étant fixées plus rapidement). Les
Systèmes Globaux de Navigation par Satellite (GNSS) apportent une
contribution de plus en plus essentielle et de plus en plus large aux disciplines
des sciences de la terre.
4- La Smartstation:
4.1- Présentation:
Les études ont montré que très peu de topographes rattachent de manière
systématique l’ensemble de leurs travaux topographiques. Aussi, les
rattachements se font à 42% par GPS, 30% avec une station totale contre 9%
seulement avec un appareil combiné. Ce qui montre à quel point l’utilisation
séparée du GPS et de la station totale est répandue et que les appareils
combinés sont peu ou mal connus par les professionnels de la topographie.
Plus de la moitié des professionnels trouve que le rattachement coûte cher pour
les travaux topographiques. Il faut donc réduire les coûts occasionnés par le
rattachement en utilisant par exemple les appareils combinés.
La SmartStation est un appareil combiné (station totale avec un GPS intégré).
Elle est constituée à partir de quatre principaux éléments :
Le capteur GPS (SmartAntenne),
La station totale adaptée (TPS 1200),
Un modem radio ou GSM – GPRS,
Un adaptateur pour fixer et relier la SmartAntenne à la station totale.
Leica Geosystems est actuellement l’un des rares constructeurs d’appareils
topographiques qui développe cette solution : station totale avec GPS intégré.
La partie intelligente de la SmartStation se trouve dans la station totale. Les
éléments essentiels sont présents sur la figure ci-dessous :
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Y.T- Informatique Appliquée
SmartAntenne bifréquence GPS & GLONASS (ATX1230 GG)
qui est fixée sur l’adapteur le reliant au TPS 1200. La
SmartAntenne comporte une partie d’un récepteur GPS.
4.2- Utilité:
a- « Gisement Connu »
Cette méthode est celle à choisir pour la première station (nommée pour
faciliter la compréhension P1) lorsque le point de référence (nommé P2) est
encore inconnu et sera déterminé à la suite par la SmartStation. Avec cette
méthode, la station est déterminée par la partie GPS de la SmartStation.
L’orientation de la station est provisoirement effectuée par un VO « flottant »
correspondant à la lecture de l’angle horizontal sur la référence visée (P2).
L’ensemble des points levés à partir de cette station est ainsi calculé à partir de
ce VO, ce qui montre qu’à cette étape, les coordonnées de ces points sont
encore provisoires. Elles seront définitivement recalculées de façon
automatique après la détermination de la deuxième station P2 en utilisant la
méthode « Référence connue »
b - « Référence Connue »
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Y.T- Informatique Appliquée
SmartStation comme c’est le cas en général. Ainsi, cette méthode utilise les
coordonnées connues de la station et de la référence visée pour déterminer le
VO « correct » et pour calculer les points levés à partir de la station considérée.
Dans ce cas, la référence peut être n’importe quel point connu en coordonnées
(tridimensionnelles ou planimétriques) et plus classiquement celui déterminé
dans un premier temps par la SmartStation. Dans ce dernier cas, le VO
« flottant » affecté à la première station est recalculé en utilisant les
coordonnées connues des deux points déterminés par la SmartStation. L’écart
entre la valeur du VO recalculé et la lecture effectuée sur la référence (P2),
appelé « Correction d’Orientation » est appliqué à l’ensemble des points
déterminés depuis la station (P1). Ainsi, tous les points levés (y compris ceux
levés depuis P1) ont des positions correctes.
Cette méthode est à utiliser lorsqu’on se trouve dans une situation où l’on
ne souhaite pas utiliser l’ensemble des coordonnées tridimensionnelles de
toutes les références. Ainsi, on peut fixer un ou plusieurs points de référence en
coordonnées planimétriques et/ou altimétriques. C’est par exemple le cas
envisageable lorsqu’on travaille à côté d’un repère de nivellement (qu’on fixe en
altitude) ou avec des points de plusieurs origines (par exemple les points
déterminés par GPS qu’on fixe en position). Cette méthode peut également être
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Y.T- Informatique Appliquée
envisagée lorsqu’on s’oriente avec la SmartStation sur un point très éloigné de
la station et que l’on fixe en planimétrie. Les altitudes des points levés seront
alors déterminées uniquement à partir de celle de la station dans le cas
classique où on s’oriente sur un seul point. Cette méthode permet de prendre
jusqu’à 10 points en référence.
Conclusion :
La Topographie Assistée par Ordinateur est une résultante des progrès
techniques et technologiques dans le métier de Géomètre-Topographe. Elle
met l’ordinateur au centre du traitement des données de terrain et nécessite de
plus en plus de moyens financiers vu le coût élevé du matériel utilisé. Toutefois
elle à l’avantage de réduire, le temps des observations et du traitement des
données d’une part et la main d’œuvre (ouvriers, nombre d’aides) d’autre part.
Elle amène enfin le technicien à se cultiver dans son domaine au jour le jour
pour être au pas.
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Y.T- Informatique Appliquée
Evaluation 1:
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Y.T- Informatique Appliquée
Monographie n° 2 : PRESENTATION DU LOGICIEL
AUTOCAD
AutoCAD est le leader incontesté des systèmes de DAO avec des millions de
licences dans le monde. Premier logiciel de dessin développé sur micro-
ordinateur, AutoCAD a vu le jour en Californie en décembre 1982 au sein de la
société Autodesk qui elle-même a été créée en avril de la même année. Depuis
ce temps, l’ordinateur devient le principal outil de travail du dessinateur ou du
concepteur qui peut représenter ou concevoir en deux ou trois dimensions,
directement à l’écran de son ordinateur avec ce logiciel. Grâce à sa très grande
flexibilité et à sa polyvalence, les champs d'application d'AutoCAD sont très
variés : architecture, mécanique, cartographie, électronique… pour chacune de
ces disciplines, il existe également une série de modules complémentaires
permettant de rendre l'utilisation du logiciel encore plus efficace.
1- La fenêtre d'AutoCAD:
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Y.T- Informatique Appliquée
Présentation 2. Cette partie peut aussi comporter des barres d'outils
flottantes.
Cliquer consiste à enfoncer le Cliquer à droite consiste à enfoncer le bouton droit de la souris
bouton gauche de la souris pour valider et terminer une instruction en exécution. Dans le
pour valider l'exécution d'une cas où il n'y a pas d'instruction en cours, le clic droit permet de
commande (en cliquant sur répéter la dernière instruction. Il permet également d'avoir
une icône). accès aux options qu'offrent certaines commandes.
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Y.T- Informatique Appliquée
Fenêtre d’AutoCad 2009
Barre d’état
Barre
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Y.T- Informatique Appliquée
2.2 - Utilisation du Clavier
Dans AutoCAD, tout dessin commencé est paramétré par défaut avec
les valeurs suivantes :
Pour déterminer facilement dans l’espace objet, les valeurs des limites
du dessin en fonction des unités, de l’échelle et du format de papier, il suffit
d’appliquer la formule suivante :
Ainsi par exemple pour une feuille A3 (42 x 29,7cm) avec comme unité le
mètre et l’échelle de 1/50, on a comme limites :
- 42cm transposés en mètres, soit 0,42 divisé par 1/50 ce qui donne 21.
- 42cm transposés en mètres, soit 0,297 divisé par 1/50 ce qui donne
14,85.
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Y.T- Informatique Appliquée
Menu format
Ouvrir un
Sauvegarder un dessin
Sous Autocad 2009, il faut cliquer sur : Navigateur de menu (Bouton rouge marqué ″A″), puis
″Format″ et ensuite ″Contrôle des unités″
- Navigateur de menu
- Format
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Y.T- Informatique Appliquée
Monographie n° 4 : LES OUTILS DU DESSINATEUR
NUMERIQUE
Face à une feuille blanche, le dessinateur a depuis la nuit des temps toujours
eu besoin d’une série d’instruments pour lui permettre de réaliser avec plus ou
moins de précision son dessin. L’équerre, la règle, le compas, le rapporteur, la
gomme etc. constituent ainsi une série d’outils d’aide pour la réalisation du
dessin. A l’ère du DAO, ces outils existent toujours mais s’expriment évidement
sous une forme différente. Dans le cas d’AutoCAD, le dessinateur pourra ainsi
utiliser une équerre, effacer ses erreurs ou annuler la dernière opération
effectuée, etc.
Les fonctions correspondant à ces différents outils d’aide peuvent être
regroupées en catégorie, suivant leur équivalent en dessin traditionnel :
- L’équerre (fixe ou orientable), pour dessiner en mode orthogonal ou
polaire:
o ORTHO : permet le dessin rapide de lignes verticales et ou
horizontales
o POLAR (POLAIRE) : permet de définir une ou plusieurs directions
et d’utiliser celle-ci comme repères pour le dessin. Ex : 15, 30, 45.
- L’aimant pour s’accrocher avec précision sur des points géométriques du
dessin :
o OSNAP (ACCROBJ) : permet de pointer avec grande précision des
points d’accrochage à l’écran.
o POLAR (REPEROBJ) : permet de pointer avec grande précision
des points d’accrochage.
- Le compteur, pour suivre le déplacement du curseur à l’aide des
coordonnées
o COORDS : permet l’affichage des coordonnées absolues, relatives
et polaires.
45
Y.T- Informatique Appliquée
- La loupe, pour agrandir le dessin à l’écran :
o ZOOM : permet de visualiser de manière plus précise une partie du
dessin.
o PAN : permet de translater la feuille de dessin à l’écran.
- La gomme, pour effacer des éléments du dessin :
o ERASE (EFFACER): permet de supprimer des parties ou
l’ensemble d’un dessin suivant la sélection effectuée.
- La règle et le planimètre, pour mesurer les distances et les surfaces :
o DISTANCE : permet de mesurer la distance entre deux points.
o AIRE : permet de mesurer l’aire d’une surface.
- Les feuilles de calques, pour structurer l’information :
o LAYER (CALQUE) : en dessinant dans AutoCAD, l’utilisateur
travaille systématiquement sur un calque. Pour différencier des
entités graphiques différentes, on peut les placer sur des calques
différents.
Ex : Un calque pour les lignes, un autre pour les textes, un autres pour les
hachures ou encore un autre pour l’habillage.
Le mode « ortho » est contrôlé par la commande ORTHO qui peut être
activée par une des options suivantes :
- Cliquer sur le bouton ORTHO dans la barre d’état. (A l’Ecran avec la
souris)
- Appuyer la touche F8 permet d’activer et de désactiver le mode Ortho.
(Au Clavier)
- Taper la commande “ ORTHO ” puis choisir ON (Actif) ou OFF (Inactif).
(Au Clavier)
46
Y.T- Informatique Appliquée
1.2 – Mode polaire :
3
Toute commande est tapée dans la zone de commande et suivie de l’appui sur la touche Entrée.
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Y.T- Informatique Appliquée
Dernier: Permet de sélectionner la dernière entité créée.
Pour récupérer les objets effacés, on utilise l’une des deux méthodes suivantes :
Dans AutoCAD la mesure de distance entre deux points se fait par l’une
des procédures suivantes avant de cliquer sur les deux points extrémités du
segment dont on veut déterminer la longueur
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Y.T- Informatique Appliquée
- Cliquer sur l’icône Distance dans la barre d’outils INQUIRY
(Renseignement).
- Taper la commande “DIST (Distance) ” puis valider.
AutoCAD affiche la distance ainsi mesurée. Si la zone de commande ne
comprend pas suffisamment de lignes pour afficher le résultat, il suffit d’enfoncer
la touche de fonction F2 pour ouvrir la fenêtre texte de Windows.
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Y.T- Informatique Appliquée
leurs formations en utilisant la ligne de commande, étaient de loin plus rapide
dans l'exécution des leurs dessins.
2. Étant donné que le logiciel aime bien faire des mises à jour, faire de nouvelles
versions, il est normal de voir un nouveau design dans l'aspect visuel. Devinez
ce qui change dans les nouvelles versions. Les menus refaits, positionnés
différemment, les boutons qui changent d'aspect et même une réforme
complète comme dans la version 2009. AutoCAD ne change en rien à sa
structure de la ligne de commande. On pourrait même dire que les commandes
qui datent de 20 ans sont exactement comme dans la nouvelle version. En
conclusion en tapant les commandes au clavier, vous ne verrez aucune
différence si vous utilisez la version exemple 2002 ou la version 2013.
☻ Lorsque vous installez pour la première fois le logiciel AutoCAD et que vous
l'activez ; le fond de l'écran, c'est-à-dire la zone du dessin et de couleur
blanche. Vous pouvez changer cette couleur pour obtenir un fond d’écran noir
avec les vecteurs de couleur blanche. Pour ce faire, taper la commande
“Options” puis l'onglet “affichage” puis “couleurs” et choisir le noir.
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Y.T- Informatique Appliquée
Chapitre n° 5 : : LE DESSIN PROPREMENT DIT : Menus pour
dessiner et leurs barres d’outils correspondantes
1- Menu dessin
2- Menu Modification
Menu Modification : Permet
d’accéder aux commandes
d’ajustement et de modification
du dessin en cours dans
AutoCAD
Menu Cotation :
Permet d’accéder
aux commandes de
cotation du dessin
en cours.
4- Remarques :
En dehors de ces trois principaux menus pour le dessin, on distingue les
menus Fichier, Edition, Affichage et Insertion qui permettent les mêmes
actions que leurs homologues aux niveaux logiciels de Microsoft-Office (Word,
Excel, PowerPoint etc...).
Quant au menu Format, il permet de paramétrer les calques, couleurs,
styles de ligne, texte, cote, points ainsi que les unités et les limites du dessin.
Enfin le menu Outils regroupe les contenus de quelques barres d’outils
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Y.T- Informatique Appliquée
flottantes d’AutoCAD (Renseignements, SCU, etc.) et d’autres outils de
configuration (Ordre d’affichage, Option, Aide au dessin, etc.).
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Y.T- Informatique Appliquée
Exercice 1: TP : Dessin sur ordinateur
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Y.T- Informatique Appliquée
Chapitre n° 6 : GENERALITES SUR COVADIS TOPO
1 – Présentation et généralités
COVADIS est un logiciel conçu pour favoriser le développement de la
Topographie, du Génie civil, analyser les données collectées en vue de
solutionner les problèmes d’aménagement. Cette initiation permettra de faire
connaissance avec ce logiciel. Le Technicien, le Technicien Supérieur et même
l’Ingénieur Topographe y trouveront de quoi s’armer pour mener à bien un projet
topographique depuis la saisie ou le transfert des données du terrain, jusqu’au
rendu. La démarche générale pour le traitement des données observées sur le
terrain pour un projet topographique est la suivante :
- Saisie ou téléchargement des données
- Chargement du fichier de points calculés
- Habillage
- Impression des plans
60
Y.T- Informatique Appliquée
Menu de COVADIS
Curseur
graphique
Barres d’Outils de
COVADIS
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Y.T- Informatique Appliquée
COVADIS affiche cette page de paramétrage dans laquelle vous allez remplir :
- Le fichier de points à traiter
Le nom du fichier de points
calculés : en tapant son nom et
son chemin d’accès complet
Le format du fichier : Dans notre
cas, « Fichier de points avec
séparateurs » est plus indiqué.
L’icône de l’œil tout à côté permet
de visualiser le fichier de points
avant de les insérer.
Le fichier d paramètres. L’icône
tout à côté permet d’effectuer le
paramétrage du format en
précisant l’ordre des données X, Y, Z et la position du code.
- La définition du point topographique dans laquelle vous allez saisir la
description graphique du bloc Point
topographique. L’icône d’à côté
permet d’effectuer la configuration
du point topographique en saisissant
le nom du bloc, le diamètre du point,
en choisissant le calque. Elle permet
également de paramétrer les
attributs du matricule et de l’altitude
en choisissant le nom du calque, le
style de texte, la hauteur de l’attribut,
la couleur du dessin et bien d’autres.
- Les altitudes où il faudra préciser le nombre de décimales pour l’attribut, et
surtout cocher la case Insérer les points en 3D, lorsque vous allez travailler en
dimension 3.
Après tout ce paramétrage, validez la commande en cliquant sur le bouton Ok.
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Y.T- Informatique Appliquée
COVADIS lit alors votre fichier de points calculés et affiche tout le semis à
l’écran. Les points ainsi affichés, l’utilisateur peut les manipuler à sa guise.
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Y.T- Informatique Appliquée
2 – Représentation de quelques éléments et objet géographiques :
2.1- Dessin du tableau de points topographiques
La commande Dessiner le tableau de points du sous menu Points
topographiques de COVADIS 2D ou alors la commande permet d’afficher
dans l’interface AutoCad un tableau présentant le matricule et les coordonnées
des points insérés en trois dimensions après avoir précisé le point haut gauche
du tableau.
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Y.T- Informatique Appliquée
Au cas où les altitudes
n’apparaissent pas, où
lorsqu’elles sont toutes nulles, il
faut utiliser la commande
Modification des altitudes du
sous menu Points
Topographiques du menu
Covadis 2D. Le Tableau
suivant qu’il faut paramétrer
apparaît. Surtout cochez la case
Tous les points du dessin et
Mettre / garder les points en 3D.
Puis validez par OK
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Y.T- Informatique Appliquée
automatiquement le système de coordonnées qui s’aligne sur ces 2 points
et se met en mode Orthogonal (que vous pouvez activer/désactiver par
F8). Cliquez les sommets suivants du bâtiment.
Tapez ENTREE pour afficher les options.
Tapez : - ENTREE pour clore le bâtiment à angles droits.
- C et ENTREE pour le refermer sur le premier point construit
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Y.T- Informatique Appliquée
2.4- Cotation de la surface
Seules les figures formées en se servant des polylignes et les
polygones, bénéficient de la cotation de surface avec le logiciel COVADIS.
Dessinez une POLYLIGNE fermée (contour fermé).
Lancez la commande Cotation de surface du sous-menu
Cotations/Divisions du menu COVADIS 2D, ou cliquez sur l’onglet
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Y.T- Informatique Appliquée
Utilisez la commande Dessin du contour du sous–menu Modèles
Numériques du menu COVADIS 3D.
Choisissez et validez les
paramètres du tableau ci-contre
par OK.
COVADIS vous affiche en bas de
l’écran les coordonnées du point
d’altitude minimal et ceux
d’altitude maximale. Ensuite,
COVADIS vous dessine le
contour d’emprise dans la couleur
et dans le calque choisis.
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Y.T- Informatique Appliquée
2.6- Calcul et dessin des M.N.T
Préalablement, le semis de points doit être chargé par l’une des méthodes
écrites dans un paragraphe plus
haut. Cette fonction permet de
créer les petites facettes
triangulaires les plus
équilatérales possibles.
Utilisez la commande calcul et
dessin de M.N.T. du sous-menu
Calculs de M.N.T. du menu
Covadis 3D.
Remplissez cette page de
paramétrage en confirmant le
nom du calque choisi et autres
par la commande OK. Cliquez
ensuite sur le contour créé précédemment.
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Y.T- Informatique Appliquée
2.7- Dessin des courbes de
niveaux
Utilisez la commande
Automatique M. N. T. du sou
menu Courbes de niveau du
menu COVADIS 3D: La fenêtre
par défaut suivante est proposée.
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Y.T- Informatique Appliquée
Chapitre n° 7 : OPERATIONS EFFECTUEES POUR UN
REPORT DESSIN TOPOGRAPHIQUE
3- Réalisation du report
Avec les données, on peut faire le report par coordonnées rectangulaires
(x, y) ou par coordonnées polaires (angle et distance). Les deux options
se diffèrent par la réalisation, l’obtention du plan.
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Y.T- Informatique Appliquée
3.1. Réalisation du plan par coordonnées rectangulaires
Avant tous travaux, il faut vérifier les paramètres d’angle et les valeurs
décimales. Pour cela :
- Cliquer sur OK
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Y.T- Informatique Appliquée
-Ecrire la mesure de l’angle. Par exemple pour écrire 59°19’26’’
° : degré, s’écrit « d »
- Cliquer sur le point le plus haut et sur le point le plus bas. Echapper
ensuite sur le clavier
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Y.T- Informatique Appliquée
-Reprendre la même mais avec « verticale »et Clique sur les points
extrêmes gauche et droite. Echapper
Après avoir encadré le dessin, il faut le faire aussi pour les croisions du
calque.
-Sélectionner le calque
Notons bien qu’à ce niveau, que le processus réciproque est déconseillé, car cela
fait varier les coordonnés des bornes du dessin
5- Habillage
5.1. Les écritures
Elles concernent, les numéros de bornes, les noms des limitrophes, les
noms et/ou numéro de rues, de voies et leur emprises etc..
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Y.T- Informatique Appliquée
Il faut noter que les références des rues et voies s’écrivent avec la
commande texte ligne alors que les autres éléments peuvent être
inscrites avec la commande texte multiligne.
- Cliquer sur ok
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Y.T- Informatique Appliquée
Entête
Si l’entête existe déjà alors nous pouvons nous en
servir
Si non, nous faisons recoure au registre foncier
compétent et on peut changer.
Pied de page
Il se situe en bas du cadre dans lequel se trouve le report de la
parcelle. Nous identifions la parcelle en donnant des renseignements
suivant :
Le quartier
L’arrondissement
La commune
Nous mentionnons également le nom du propriétaire de la parcelle.
6- Impression du plan
Pour faire sortir le plan, en premier lieu :
Branchons et allumons l’imprimante
Nous cliquons sur le fichier
Dans la fenêtre qui s’affiche, nous cliquons sur l’icône « Imprimer »
dans la barre standard
Un tableau s’ouvre et donne la possibilité de définir les
caractéristiques du dessin.
Nous cliquons sur périphérique de traçage et nous choisissons
nom dans l’onglet, le numéro de l’imprimante. Nous cliquons sur
paramètre du tracer pour revenir au tableau initial.
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Y.T- Informatique Appliquée
Nous cliquons par suite sur portrait si le cadre est dans une
position verticale, dans le cas contraire, nous cliquons sur paysage
si le cadre est dans une position horizontal.
Nous cliquons sur millimètre (mm)
Dans l’option ″Echelle du tracé″ on a deux petits cases :
1000 mm = Variabl unités (variable : fonction de
l’échelle)
Nous cliquons sur fenêtre puis nous sélectionnons le cadre.
Nous cliquons sur aperçu total
Nous appuyons sur le bouton droit de la souriS
Cliquons sur tracer. Enfin le dessin est ainsi imprimé
1. Après avoir rapporté les points suivant dans COVADIS TOPO, filez et
cotez les courbes de niveau avec une équidistance de 0,5mètres.
2. Habillez le dessin.
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Y.T- Informatique Appliquée
Evaluation 4: TP : Dessin
sur ordinateur
Bornes X Y
B2/A3 5728,15 8821,33
S1 5737,56 8802,33
S2 5735,61 8799,18
S3 5715,91 8797,35
B1/A4 5712,75 8819,04
1. Après avoir reporté la
parcelle dont le croquis est
ci-joint. Reportez tous les
détails situés sur la
parcelle.
2. Cotez le report et
placer les coordonnées
des croisions.
3. Affichez les
cordonnées et inscrivez les
dans le tableau de
coordonnées.
4. Ecrire en bas du dessin
à l’endroit indiqué, les
indications suivantes : « Terrain sis à HOUEGO dans le village
HOUEKEGBO, Arrondissement de ALIHO, Commune de HOUEYOGBE,
demandé par Monsieur “AYINON François” » (Style de texte : Arial ;
Hauteur du texte : 1,75)
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Y.T- Informatique Appliquée
DEVOIR DE MAISON
Le dessin assisté par ordinateur est de plus en plus exploité dans le génie civil
en général et en topographie en particulier depuis les années 1990. Ces logiciels
font un grand usage de la modélisation 3D. En adaptant à l'infini des objets et
processus de base, des logiciels spécialisés gèrent toute la chaîne de production
graphique et participent dans certains cas au processus de réalisation matérielle.
Ce type d'outil de représentation (DAO) est souvent utilisé comme outil de
conception (CAO). Plus spécialement la topographie assistée par ordinateur est
basée sur un principe simple, l’ordinateur calcule et exécute le projet puis le traceur
dessine après avoir relevé les données avec des instruments spécifiques.
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Y.T- Informatique Appliquée
5- Qu’est ce qui différentie le récepteur GPS d’un tachéomètre électronique ?
(2pts)
6- Vous devez réaliser une implantation, dites comment vous procéderiez avec:
- un théodolite optico-mécanique et un ruban d’acier.
- un tachéomètre électronique
- un récepteur GPS fonctionnant en mode différentiel.
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Y.T- Informatique Appliquée