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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE

ECOLE SUPERIEURE DE GENIE CIVIL

VERECHAGUINE A. K.

LICENCE PROFESSIONNELLE GEOMETRE-TOPOGRAPHE

Lipro 3 GT

COURS D’INFORMATIQUE APPLIQUEE 2

TOUKOUROU Yêzïdou
Ingénieur de conception Géomètre-Topographe
Master de Recherche Géomatique et Environnement
Géomètre-Expert Agréé

Année 2019-2020

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Y.T- Informatique Appliquée
Avant-propos

″Comme jadis, le bon topographe n’a besoin que d’un peu de bon sens

et de beaucoup d’honnêteté. Dans cette discipline, il n’est pas suffisant

de former des techniciens de valeur et d’intelligence avisée, il faut avant

tout forger des caractères, des consciences, des hommes. En cela, le

succès est plus rare, car la tâche est plus rude. Sans Courage, ce dur

métier ne peut être pratiqué. Sans conscience, les plus beaux plans sont

sans valeur.

Je souhaite que ceci soit la dernière leçon à être oubliée. ″

Docteur B. Dubuisson

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Y.T- Informatique Appliquée
Table des matières

Présentation du cours 03
Vocabulaire de base 06
Lexique 08

Chapitre n°1 : Les instruments de la Topographie Assistée p 12


Introduction 12
1- Le tachéomètre électronique 12
2- Le récepteur GPS 18
3- Le système GNSS 29
4- La smart station 31
Conclusion 35
Evaluation 1 36

Chapitre n° 2 : Présentation du logiciel AutoCAD 37


1- La fenêtre d’AutoCAD 37
2- Dialogue avec AutoCAD 38

Chapitre n°3 : La gestion des dessins 41


1- Du dessin traditionnel au dessin informatisé 41
2- Paramétrage d’un dessin 41
3- Gestion proprement dit d’un dessin 43

Chapitre n° 4 : Les outils du dessinateur numérique 46


1- Le mode orthogonal et le mode polaire 46
2- Utilisation de l’outil d’accrochage 47
3- Visualisation correcte du dessin 47
4- Régénération périodique du dessin 49
5- Effacement et récupération d’objets 49
6- Mesure de distance et détermination de l’air d’une surface 50
7- Utilisation des calques 51
8- Quelques règles à savoir pour dessiner facilement. 53

Chapitre n° 5 : Le dessin proprement dit : Menus pour dessiner et leurs barres 56


d’outils correspondantes 56
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Y.T- Informatique Appliquée
1- Menu dessin 53
2- Menu modification 56
3- Menu cotation 57
4- Remarques 57
Evaluation 2 : TP sur ordinateur 58

Chapitre n° 6 : Généralités sur Covadis Topo 60


1- Présentation et généralités 60
2- Représentation de quelques éléments et objets géographiques 62

Chapitre n° 7 : Opérations effectuées pour un report dessin topographique 68


1- La création des fichiers AutoCAD 68
2- Le choix des échelles correspondantes à chaque cadre 68
3- Réalisation report 68
4- Mise en place du dessin dans un cadre d’habillage préconçu 70
5- Habillage 71
6- Impression du plan 73
Evaluation n° 3 : TP sur ordinateur 74
Evaluation n° 4 : TP sur ordinateur 75
Devoir de maison 76

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Y.T- Informatique Appliquée
Présentation du cours

Introduction :

La finalité de tous travaux topographiques étant la réalisation du plan


ou l’utilisation des données de ce dernier, le technicien Supérieur Géomètre
topographe doit avoir une parfaite maitrise du traitement graphique
informatisé des données. En effet, le dessin technique est un langage
universel que les ingénieurs, architectes et les techniciens utilisent pour
communiquer entre eux. Il permet de fournir une description visuelle d’un
objet ou d’un mécanisme avant même sa réalisation (cas d’un projet). En
topographie, le dessin technique présente généralement la forme du terrain
sur lequel des mesures servant à la réalisation du projet ont étés
préalablement effectuées. Autrefois réalisé sur la planche à dessin, le dessin
bénéficie actuellement de tous les derniers développements de la
technologie en général et de l’informatique en particulier.

En topographie, il existe plusieurs logiciels de DAO-CAO (Microstation,


IntelliCAD etc…). Cependant logiciel le plus utilisé est AutoCAD, un outil de
dessin dont découlent des applicatifs spécialisés parmi lesquels :

- Covadis Topo qui travaille aussi bien dans le plan que dans l’espace
(3D).
- Top station qui est utilisés pour les levés et les tracés routiers.
- TopoLispt LT etc…

Objectifs généraux :

Cet enseignement devra apporter au futur technicien supérieur les


rudiments pour effectuer un bon du traitement graphique des données à
l’ordinateur. Il doit enfin amener l’apprenant à savoir seul un bon traitement
des données permet de constater la qualité des travaux de terrain.

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Y.T- Informatique Appliquée
Objectifs spécifiques :

- Comprendre le mécanisme général des tachéomètres électroniques et


récepteurs GPS

- Apprendre et savoir dessiner avec l’ordinateur

- Réaliser des dessins topographiques avec AutoCAD

- Connaître l’environnement de COVADIS

- Avoir des notions sur COVADIS-TOPO

Contenu détaillé du cours :

- Les instruments de la topographie assistée par ordinateur (TAO)

- Présentation du logiciel AutoCAD de DAO : AutoCAD

- La gestion des dessins

- Les outils du dessinateur numérique

- La Gestion des calques et l’utilisation des systèmes de coordonnées dans


un dessin

- Généralités sur CAVADIS - TOPO

- La pratique optimale du dessin informatisé avec COVADIS-TOPO

- COVADIS et l’altimétrie dans AutoCAD

- Applications

Méthodologie et stratégie de formation :

- Support de cours en monographies.

- Cours pratique lors des regroupements.

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Mode d’évaluation :

- Devoirs de maison à rendre lors des regroupements.

- Composition en salle pendant les regroupements.

Bibliographie :

- M. BRABANT “Maîtriser la topographie : des observations au plan”, 2e


édition Eyrolles ; 542 p
- “AutoCad facile ”, Marabout ;

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Y.T- Informatique Appliquée
VOCABULAIRE DE BASE

La topomatique est une expression utilisée par Michel BRABANT un éminent


Géomètre-Expert également professeur agrégé de Génie civil. Cette expression
provenant de la fusion partielle des mots topographie et informatique est
destinée à la désignation des spécificités de la topographie du 3ième millénaire.
Elle laisse aussi entrevoir la topographie automatique dans laquelle on retrouve
les instruments modernes de mesures comme les tachéomètres électroniques
pilotables depuis le réflecteur, les récepteurs GPS ou encore GNSS entre
autres. Elle fait partie intégralement de la Géomatique.

L’infographie qui est la réunion de la Conception assistée par ordinateur (CAO-


Ex : Projets routiers, projet de lotissement, plan de construction d’édifice, plan
d’aménagement de site etc.-) et du dessin assisté par ordinateur (DAO- Ex :
plan de levé, profil en long TN, plan de masse etc..) est également une
expression désignant la cartographie ou la topographie assistée par ordinateur.
Dans cette optique, l’ordinateur calcule et exécute le projet puis le traceur
dessine.

Le dessin est un ensemble de points plus ou moins espacés, chacun de ceux-


ci pouvant être stockés par ses coordonnées X Y Z dans un fichier informatique.
Le dessin automatique revient donc à considérer un dessin comme un
ensemble de points à relier par des entités géométriques, les polylignes. Le plan
résultant sera lui-même considéré comme un nouvel ensemble de point liés
entre eux par des vecteurs à module variable, lesquels seront tracés par une
plume commandée par des ordres élémentaires de l’ordinateur ; le logiciel
donne les directives strictes de composition et d’exécution.

Le report automatique est limité à la mise en place des points connus en


coordonnées à l’aide d’un logiciel de dessin, ainsi qu’à l’affichage de leur
numéro et éventuellement leurs altitudes. En topographie au Bénin, il est
effectué de plus en plus avec le logiciel COVADIS. Ensuite, le dessinateur peut
alors appliquer manuellement le croquis pour joindre les points.

Le dessin automatique trace entièrement le plan en planimétrie et les courbes


de niveau, par codification préalable sur le terrain ou directement à l’écran. Le

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Y.T- Informatique Appliquée
dessinateur réalise enfin l’habillage puis effectue le tirage à l’aide de traceuses
(imprimantes ou table traçante).

Le plan numérique est le document dont tous les éléments sont définis en
coordonnées. Ainsi, il ne suffit pas d’avoir un ordinateur pour faire du DAO, de
la CAO et réaliser un plan numérique encore faudrait-il disposer de logiciels
appropriés.

Cliquer : C’est l’action qui consiste à appuyer le bouton gauche de la souris.

Menu : C’est un assemblage de commandes affiché à l’écran.

Option : C’est une commande se trouvant dans un Menu. Un ordre ou une


instruction programmée sur un micro ordinateur.

Pointeur et Curseur : Ceux sont les différentes représentations de la souris à


l’écran.

Icône : C’est une représentation graphique d’une application ; d’un répertoire ;


d’une commande ou d’un fichier à l’écran.

Unité de lecteur : On entend par unité de lecteur un caractère alphabétique


suivi de deux points (:). Ainsi, A : désigne une disquette 3’’1/2 ; B : désigne une
disquette 5’’1/4 ; (C : et D :) désignent un disque dur ; (E : et Q:) désignent
souvent le CD ROM (mais parfois aussi les disques durs) alors que (F: et H)
représentent les clés USB.

Cliquer-glisser : C’est l’action qui consiste à cliquer sur un élément, à maintenir


le bouton gauche de la souris enfoncé et à déplacer la souris lors d’une sélection
d’objet, d’une copie ou d’un déplacement de fichier, de dossier ou même
d’icône.

LEXIQUE
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Y.T- Informatique Appliquée
Accrochage polaire Outils de dessin de précision permettant l'accrochage à des
distances incrémentielles le long du chemin d'alignement du repérage polaire. Voir
aussi repérage polaire.
Acquisition, marqueur Pendant le repérage ou le repérage par accrochage aux
objets, signe plus affiché temporairement à l'emplacement d'un point acquis.
Activateur d'objets Outil permettant une visualisation spécifique d'un objet
Alias. Raccourci de commande AutoCAD. Par exemple, CP est l'alias de la
commande COPIER et Z celui de la commande ZOOM. Vous définissez des alias
dans le fichier acad.pgp.
Annotation : Texte, cotes, tolérances, symboles ou notes.
Barre d'outils : Partie de l'interface AutoCAD contenant des icônes représentant
des commandes.
Bloc Terme générique désignant un ou plusieurs objets combinés pour créer un
objet unique.
Généralement utilisé pour les définitions de bloc ou les références de bloc. (BLOC)
Bouton de sélection Bouton situé sur un périphérique de pointage, permettant de
sélectionner des objets ou de spécifier des points à l'écran. Par exemple, sur une
souris à deux boutons, il s'agit du bouton gauche.
Bouton de validation Bouton situé sur un périphérique de pointage et permettant
de valider une entrée. Dans le cas d'une souris à deux boutons, il s'agit du bouton
droit.
Calque Regroupement logique de données comparable à des calques
superposables sur un dessin.
Vous pouvez visualiser les calques séparément ou en combinaison. (CALQUE)
Coordonnées absolues Valeurs de coordonnées mesurées à partir du point
origine d'un système de coordonnées.
Coordonnées générales Coordonnées définies en fonction du système de
coordonnées général.
Coordonnées relatives Coordonnées spécifiées en rapport avec les coordonnées
précédentes.
Cotation alignée Cote mesurant la distance entre deux points d'un objet à un
angle quelconque. La ligne de cote est parallèle à la ligne reliant les points de
définition de la cote. (COTALI)
Cotation angulaire Cote mesurant des segments d'angles ou d'arcs, et composée
de texte, de lignes d'attache et de lignes de repère. (COTANG)

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Y.T- Informatique Appliquée
Cotation de ligne de base Cotes multiples partant de la même ligne de base.
Appelées également cotes parallèles.
DUBLOC Propriété particulière attribuant à un objet la couleur ou le type de ligne
du bloc auquel il appartient.
DUCALQUE Propriété particulière attribuant à un objet la couleur ou le type de
ligne associé à son calque.
DWF Sigle de Design Web Format. Format de fichier hautement compressé créé
à partir d'un fichier
DWF. Les fichiers DWF sont faciles à publier et à visualiser sur le Web.
DWG Format de fichier standard permettant l'enregistrement de graphiques
vectoriels dans AutoCAD.
DXF Sigle de Drawing Interchange Format (Format d'échange de dessins). Format
de fichier ASCII ou binaire pour les fichiers de dessin AutoCAD et servant à
exporter des dessins AutoCAD vers d'autres applications ou à l'importation de
dessins à partir d'autres applications.
Espace objet L'un des deux espaces principaux contenant des objets AutoCAD.
En règle générale, le modèle géométrique est défini dans un système de
coordonnées en 3D appelé espace objet. Une présentation finale des vues et des
annotations spécifiques à ce modèle est placée dans l'espace papier. (ESPACEO)
Espace papier L'un des deux espaces principaux contenant des objets AutoCAD.
L'espace papier sert à la mise en place finale des données pour l'impression ou le
traçage, par opposition au travail de brouillon et de dessin. Pour concevoir les
fenêtres de l'espace papier, vous utilisez un onglet de présentation. L'espace objet
est utilisé pour la création des dessins. Pour concevoir votre modèle, vous utilisez
l'onglet Objet. (ESPACEP)
Étendue du dessin Le plus petit rectangle contenant tous les objets d'un dessin,
affiché à l'écran à un facteur de zoom permettant de visualiser la totalité des objets.
(ZOOM)
Fenêtre de sélection Zone rectangulaire qui permet de sélectionner les objets se
trouvant entièrement ou partiellement à l'intérieur.
Geler Paramètre supprimant l'affichage des objets sur les calques sélectionnés.
Les objets se trouvant sur les calques gelés ne sont ni affichés, ni régénérés, ni
tracés. Le gel des calques diminue le temps de régénération. (CALQUE)
Ligne de commande Zone de texte réservée aux entrées clavier, aux invites et
aux Messages.

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Y.T- Informatique Appliquée
Menu contextuel Menu affiché à l'emplacement du curseur quand vous cliquez
avec le bouton droit du périphérique de pointage. Le menu et les options affichés
dépendent de l'emplacement du curseur et d'autres conditions, comme la sélection
d'un objet ou l'exécution d'une commande. (Encore appelé menu curseur)
Mode d'accrochage Mode permettant de verrouiller un périphérique de pointage
en fonction d'une grille rectangulaire fictive. Lorsque ce mode est actif, le réticule
affiché à l'écran et toutes les coordonnées que vous définissez se fixent au niveau
du point d'accrochage le plus proche sur la grille.
Le pas de résolution définit l'espacement de ces points. (RESOL)
Mode d'accrochage aux objets actifs Définition d'un mode d'accrochage aux
objets de sorte à ce qu'il soit appliqué aux objets sélectionnés par la suite. Voir
aussi mode d'accrochage aux objets et correction d'accrochage aux objets.
(ACCROBJ)
Mode ORTHO Paramètre limitant le déplacement du périphérique de pointage à
l'écran dans le sens horizontal ou vertical (par rapport à l'angle d'accrochage
courant et au système de coordonnées utilisateur). Voir aussi angle d'accrochage
et système de coordonnées utilisateur (SCU).
Panoramique Fonction permettant d'afficher une autre zone d'un dessin sans
modifier le facteur de zoom. Voir aussi zoom. (PAN)
Point de base 1. Dans le cadre d'une opération de modification de poignées,
poignée adoptant une couleur uniforme lorsqu'elle est sélectionnée pour spécifier
la nature de l'opération de modification suivante. 2. Point de distance et d'angle
relatifs lorsque des objets sont copiés, déplacés ou pivotés. 3.
Point d'insertion du dessin courant. (BASE) 4. Point de base d'insertion d'une
définition de bloc. (BLOC)
Police Jeu de caractères composé de lettres, de chiffres, de signes de ponctuation
et de symboles ayant une taille et un aspect spécifiques.
Polyligne Objet composé d'un ou de plusieurs segments de droite ou arcs reliés
entre eux, et considérés comme un seul objet. Une polyligne est considérée
comme une seule ligne. (POLYLIGN et
PEDIT)
Régénérer Mettre à jour l'affichage d'un dessin en recalculant les coordonnées
représentées à l'écran à partir de la base de données. Voir aussi redessiner.
(REGEN)
Repérage Méthode permettant d'indiquer la position d'un point par rapport à
d'autres points du dessin.
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Y.T- Informatique Appliquée
Repérage polaire Outils de dessin de précision affichant des chemins
d'alignement temporaires par rapport aux angles polaires définis par l'utilisateur.
Style de cote Ensemble de paramètres permettant de déterminer les
caractéristiques d'une cote et de simplifier la configuration des variables système
de cotation. (DIMSTYLE)
Style de texte Groupe de paramètres (enregistré sous un nom spécifique)
permettant de définir l'aspect des caractères du texte (étirés, compressés,
obliques, inversés ou dessinés verticalement).
Système de coordonnées général (SCG) Système de coordonnées de base
permettant de définir tous les objets, ainsi que les autres systèmes de
coordonnées.
Système de coordonnées utilisateur (SCU) Système de coordonnées défini par
l'utilisateur qui spécifie l'orientation des axes X, Y et Z dans un espace 3D. Le SCU
détermine la position par défaut des objets dans un dessin.
Touche de raccourci Touches et combinaisons de touches initiant des
commandes. Par exemple, CTRL + S permet d'enregistrer un fichier. Les touches
de fonction (F1, F2, etc.) constituent également des touches de raccourci. Aussi
appelée raccourcis.
Zone de dessin Zone dans laquelle vos dessins sont affichés et modifiés. La taille
de la zone de dessin varie selon celle de la fenêtre AutoCAD LT, et le nombre des
barres d'outils et autres éléments affichés.
Zoom Réduction ou augmentation de la valeur d'agrandissement de la zone de
dessin. (ZOOM).

Monographie n° 1 : LES INSTRUMENTS DE LA


TOPOGRAPHIE ASSISTEE PAR ORDINATEUR
Introduction

Outre l’ordinateur et ses accessoires, les instruments de la Topographie


Assistée par Ordinateur (TAO) sont des appareils en pleine évolution et d’un
coût assez élevé. De plus, ils demandent pour la plupart toute une structure
permettant une utilisation optimale et un amortissement rapide. On distingue
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Y.T- Informatique Appliquée
principalement les tachéomètres électroniques (stations totales) et les
récepteurs GPS et/ou GNSS.

1 – Le tachéomètre électronique :

1.1- Définition et principe de fonctionnement

Le tachéomètre électronique ou station totale est l’instrument idéal pour le


levé précis d’un grand nombre de points. Le tachéomètre électronique est la
combinaison d’un théodolite électronique et d’un distancemètre intégré coaxial,
géré par microprocesseur, éventuellement motorisé, voire robotisé manipulé
par l’opérateur ou piloté à distance par radio. Il comprend ainsi:

- Un théodolite électronique
- Un distancemètre ou IMEL (Instrument de mesure électronique des
longueurs)1
- Un calculateur qui transmet les données à l’enregistreur.

Le distancemètre infrarouge des instruments les plus récents est doublé par
un distancemètre coaxial à laser pulsé visible, dont la portée varie de 600 m au
plus sans réflecteur, à 7500 m sur un prisme et 12000 m (12km) voir plus sur
trois prismes.

Le tachéomètre électronique permet le stockage préalable des


données alphanumériques, l’enregistrement et la géocodification des
mesures, les calculs et le dessin en temps réel sur écran d’un ordinateur
embarqué et d’une manière générale, l’échange des données avec ce
dernier. Cet enregistrement automatique supprime toute erreur parasite de
transcription. Ces stations totales permettent la correction automatique :

- des erreurs systématiques instrumentales,


- du niveau apparent pour une réfraction moyenne,

1
L’IMEL est encore appelé AMED (Instrument de Mesure Electronique des Distances)
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Y.T- Informatique Appliquée
1ppm : partie pour million = 1mm par Km

dmg : décimilligradre (10-1mgr)

NB : L’écart type des IMEL est donné par la relation simplifiée : σD = k1 + k2


avec σD en mm ; k1 en mm et k2 en mm/km (ppm : partie pour million).

Le dispositif de mesure électronique des longueurs est appelé distancemètre


ou IMEL. L’émetteur produit un train d'ondes électromagnétiques et le récepteur
analyse l’écho renvoyé par un réflecteur. L’onde émise est appelée onde
porteuse, et fait l’objet d’une modulation. Le procédé de mesure consiste à
comparer la phase de modulation de l’onde reçue à celle de l’onde émise après
le trajet aller-retour. Plus concrètement, la mesure est réalisée par une émission
successive de plusieurs fréquences distinctes, permettant ainsi de lever
l’ambiguïté sur le nombre de cycles entre l’émetteur et le réflecteur. Les
réflecteurs les plus souvent utilisés sont des coins de cubes, ou prismes
rhomboédriques.

1.2- Description

En dehors du dispositif de mesure de distance, la station totale a les mêmes


composantes que le théodolite. A ces composantes s’ajoutent le clavier et
l’écran.

a- Le clavier

Le clavier est divisé en cinq (5) groupes de touches

 Touches de fonction assignées


 Touches alphanumériques
 Touches de navigation
 Deux touches fixes
 Touches de fonction contextuelles

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Y.T- Informatique Appliquée
Les touches de fonctions assignées sont [USER], [FNC] (fonction), [MENU]
et [PAGE]. La touche [FNC] permet d’accéder rapidement aux fonctions de
support aux mesures. La touche ou fonction [MENU] permet d’accéder aux
programmes, paramétrages de l’appareil, gestionnaire de données,
ajustements, paramètres de communication, information système et transfert de
données. La touche [PAGE] permet d’afficher la page suivante si la fenêtre
contient plusieurs pages. Elle fonctionne de façon circulaire, la page suivant la
dernière page est la première page.

Les touches alphanumériques permettent d’entrer des valeurs


numériques ou alphanumériques selon le cas. Chaque touche permet d’entrer
un chiffre ou une des trois lettres qui sont associées à la touche.
Exemple : 1-->A-->B-->C-->1...

La touche de navigation fonctionne comme les quatre flèches sur un


clavier d’ordinateur et elle permet de naviguer entre les pages d’écran ou de
valeurs selon le programme ou la fonction choisie.

Des deux touches fixes [ESC] et [Return] (touche rouge) sont situées au
bas à droite. La touche [ESC] permet de revenir au niveau précédent sans
sauvegarde et la touche [Return] signale la fin de l’entrée des valeurs dans la
ligne active et de la prise en compte de celles-ci par la station comme sur un
ordinateur. Les touches fonction contextuelles [F1] à [F4] activent le
programme correspondant affiché au bas de l’écran.

b- L’écran
L’écran est divisé en trois zones. La zone de symboles est située
verticalement sur la droite de l’écran. La zone de programmes associés aux
touches de fonctions contextuelles est située au bas de l’écran. La zone de
données occupe le reste de l’écran et affiche les données de circonstance.
Cette zone inclue généralement une ligne active permettant d’entrer de
l’information (alphanumérique). Aujourd’hui la plupart des écrans sont tactiles.

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Y.T- Informatique Appliquée
c- La configuration de la station totale
Avant de débuter les relevés, la station doit connaître sa localisation, son
élévation (hi), la direction de l’angle de référence et le nom du projet auxquelles
les relevés sont associés. La station a besoin de connaître ses coordonnées et
une orientation pour définir les autres points. Trois cas peuvent se présenter et
ils nécessitent des approches différentes :

1. Station virtuelle (programme “Lever”) ;

2. Station sur un point connu (programme “Lever”) ;

3. Station sur un nouveau point dans un environnement de points


connus (programme “Station Libre”).

Les deux programmes “Lever” et “Station Libre” sont accessibles via les touches
MENU-->Programmes.

NB : L’orientation de la station peut être faite de trois manières : par un repère


local pour un lever non rattaché, par un repère général pour un lever rattaché
ou au moyen d’une station libre, où il est possible de stationner un point
quelconque choisi à l’endroit le plus propice pour observer un maximum de
points par station.

1.3- Précision :

Pour les mesures de distances sur prismes, cibles réfléchissantes, voire


sans réflecteur suivant la portée, la précision peut atteindre 1mm + 1ppm.10-6.
Pour les mesures d’angle, la précision atteint 0,3 milligrade.

16
Y.T- Informatique Appliquée
17
Y.T- Informatique Appliquée
2- Le récepteur GPS (Global Positioning System):

2.1- Présentation du système GPS

Le GPS représente un moyen de positionnement mondial par satellites dont


la conception date des années 70, mais qui n’est réellement opérationnel
(industrialisation des récepteurs, nombre de satellites en service...) que depuis
la fin des années 80.

Le principe est le suivant :

— un ensemble d’une vingtaine de satellites (Navstar, lancés par l’armée


américaine) orbite vers 20 000 km d’altitude. Ceux-ci émettent en permanence
des signaux radioélectriques, à des fréquences de l’ordre de 1,2 et 1,5 GHz
pour lesquels chaque bit d’information est émis à une date extrêmement bien
connue. Ces bits par ailleurs décrivent la position du satellite concerné ;

— au niveau du sol, on emploie un récepteur, dont le travail consiste à


observer avec précision la date de réception de ces mêmes bits, et à décoder
ceux-ci.

Le fonctionnement général du système est le suivant : les satellites sont tous


recalés sur la même échelle de temps, par contre le récepteur ne dispose pas
au départ d’une heure précise. Il y a donc quatre paramètres inconnus au niveau
du récepteur : ses coordonnées x, y et z, ainsi que son décalage temporel avec
l’échelle de temps t des satellites. On observe donc simultanément au moins
quatre satellites, ce qui permet de calculer sa position, connaissant celle des
satellites.

En effet le système de radiopositionnement GPS consiste à mesurer les


distances séparant des récepteurs terrestres à 4 satellites au minimum dont les
positions sont connues en coordonnées cartésiennes XYZ dans un repère
orthonormé géocentrique. Ces distances permettent de calculer les
coordonnées des récepteurs de manière relative ou de manière absolue. De
manière absolue ces coordonnées sont déterminées par l’intersection de quatre
18
Y.T- Informatique Appliquée
sphères avec une précision allant de l’hectomètre au décamètre (Récepteur de
Navigation) alors que de manière relative, elles sont obtenues par
l’intermédiaire des vecteurs reliant les récepteurs entre eux avec une précision
variable (Récepteur géodésiques de topométrie).

2.2- Principe de fonctionnement

Les récepteurs GPS sont équipés :

- d’une antenne chargée de recevoir le signal satellite et de l’amplifier,


- d’une ou plusieurs cartes électroniques chargées du traitement des
signaux reçus,
- d’une carte contrôleur chargée de l’applicatif : navigation et
enregistrement.

Tous ces éléments peuvent être plus ou moins intégrés dans un même
support selon la technologie du constructeur et la vocation du produit. Dans
certains cas ou la précision prime, ces récepteurs ne peuvent être envisagés
sans des compléments destinés à traiter les données acquises :

- logiciels de poste traitement pour les déterminations différées


cartographiques ou topographiques (Ex de la réalisation des PFR)
- système de communication radio pour les applications en temps réel
(navigation, guidage).

Les récepteurs géodésiques sont destinés à un fonctionnement en mode


différentiel nécessitant deux récepteurs alors que les récepteurs de navigation
fonctionnent seuls.

Quel que soit le domaine concerné, le principe de fonctionnement du


dispositif reste le même. Les satellites sont répartis sur plusieurs plans orbitaux,
avec une inclinaison d’environ 55° sur l’équateur. Leur gravitation s’effectue sur
une orbite polaire quasiment circulaire, à une hauteur moyenne de 20 300 km.

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Y.T- Informatique Appliquée
Leur vitesse est environ de 13 000 km/h, si bien qu’il leur faut à peu près 11h
58 pour boucler le tour de la planète. Le principe de repérage utilisé par le GPS
s’appuie sur le principe de la triangulation, et la mesure de distance.

a- La triangulation
On considère la distance d séparant un satellite d’un récepteur GPS.
Sachant que le satellite a une position X précise et définie dans un espace à 3
dimensions, l’ensemble des points possibles où pourrait se situer l’utilisateur du
GPS est la sphère de centre le satellite et de rayon la distance d.

De la même manière on fait intervenir un deuxième satellite qui connaît la


distance le séparant du récepteur GPS. L’intersection des deux sphères forme
un cercle. Ce cercle représente l’ensemble des positions que peut avoir le
récepteur GPS.

Mais la précision du positionnement n’étant pas suffisante avec 2 satellites


on se sert d’un troisième. La démarche est identique aux 2 précédents satellites.
On obtient alors 2 points possibles. Dans le cas où l’utilisateur se situe à la
surface de la Terre seul un des 2 points est cohérent. Ainsi on peut déduire sa
position exacte en éliminant le point donnant un résultat incohérent.

20
Y.T- Informatique Appliquée
Donc : en théorie 3 satellites suffisent pour
connaître la position exacte d’un point sur Terre. Pourtant, nous verrons qu’en
pratique il en faut 4.

b- La mesure de distance
Toute la démonstration précédente reposait sur l'hypothèse que l'on
connaissait exactement la distance séparant le satellite du récepteur. Mais
comment calculer cette distance ?

Le principe est le suivant: le satellite envoie un signal vers le récepteur, celui


ci détermine le temps de transmission de ce signal et ainsi peut déduire la
distance le séparant du satellite suivant la formule:
Distance = vitesse * temps. La célérité des ondes transmises est proche de celle
de la lumière c'est-à-dire 300 000 km/s. Il reste donc à déterminer le temps de
transmission du signal. Pour cela, le récepteur et le satellite émettent au même
moment une trame pseudo-aléatoire identique (appelée ainsi car elle est
générée par des équations très complexes, la rendant unique). Une fois que
cette trame sera reçue par le récepteur, celui-ci pourra la décaler dans le temps
de façon à la faire coïncider avec celle qu'il a généré, la mesure du temps de
transmission est déduite de ce procédé, et ainsi on peut connaître la distance
séparant le récepteur du satellite.

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Y.T- Informatique Appliquée
Trame émise

Trame émise par le satellite / Trame émise par le récepteur GPS

Le Décalage entre le satellite et le récepteur = t

Pour valider tout le raisonnement qui précède, il faut que la mesure du temps
soit extrêmement précise. En effet, si une erreur d'un millième de seconde est
commise, cela produit une erreur de position de 300km ! A la vitesse de la
lumière, une très grande précision est de rigueur. Les horloges internes des
satellites sont très précises car il s'agit d'horloges atomiques au Césium,
cependant celles des récepteurs le sont beaucoup moins.

La solution : utiliser un 4ème satellite...

Essayons de comprendre comment 4 mesures imprécises de satellites


peuvent donner une mesure précise de positionnement, pour cela ramenons
nous à un espace à 2 dimensions car le raisonnement est le même :

Dans un espace 2D, il faudrait 2 satellites pour repérer un point :


Le satellite A mesure 4 secondes, alors que le satellite B mesure 6 secondes.
A l'intersection de ces deux mesures on obtient le point X

Mais les satellites ont commis une erreur d'une seconde... qu’on corrige en
utilisant un troisième satellite, sans erreur de mesure...

22
Y.T- Informatique Appliquée
Au lieu de trouver le point X, c'est le point XX qui est calculé.
Le 3ème satellite confirme le résultat des 2 autres.

Dans le cas d'une erreur d'une seconde de chaque satellite, le 3ème satellite
permet de définir une zone dans laquelle se trouve le point à trouver.

En considérant que l'erreur commise par A, B et C sont les mêmes, il suffit


de chercher quelle valeur enlever à chaque mesure (qui correspond à l'erreur
commise) pour que les arcs de cercle se coupent en un même point. En
raisonnant dans un espace 3D, on comprend donc pourquoi il faut recourir à un
4ème satellite.

23
Y.T- Informatique Appliquée
Au sol, des stations de contrôle calculent la trajectoire des satellites et
corrigent les erreurs d’horloge à bord de ces derniers. Il s’agit d’un aspect
essentiel, puisque les utilisateurs vont déterminer leur propre position à partir
des signaux émis par 4 satellites au moins, et du temps pris par ceux-ci pour se
propager. C’est la raison pour laquelle le GPS peut connaître des défaillances
en ville (obstruction du signal par les constructions) voire en forêt (épaisseur
des feuillages).

2.3- Méthodes d’observation et leur précision :

a- Le mode statique :
En mode statique, les récepteurs restent stationnés sur deux positions
pendant les observations de façon à enregistrer suffisamment de signaux pour
permettre la résolution des ambiguïtés. En positionnement GPS, moyennant un
temps d’observation suffisant, les mesures différentielles permettent de
s’affranchir des erreurs sur les positions des satellites, et les erreurs de
réfraction se corrigent facilement en utilisant des récepteur bi-fréquence. Les
méthodes statiques sont longues et fastidieuses mais elles sont les seules qui
fournissent la précision nécessaire en canevas d’ensemble. Le mode statique
est utilisé pour l’établissement des réseaux géodésiques couvrant de grandes
étendues ainsi que pour des applications pointues comme le suivi des
mouvements tectoniques. L’écart type sur une ligne de base est de 5mm±1ppm.
(Cas du réseau géodésique de 1er ordre du Bénin)

b- Le mode statique rapide


Le mode statique rapide est la méthode la plus opérationnelle pour la
réalisation d’un canevas de densification avec des lignes de base limitées à
15km, pour une précision centimétrique. En statique rapide le récepteur de
référence ou pivot (Ex des stations permanentes au Bénin) observe les satellites
24
Y.T- Informatique Appliquée
de façon continue alors que le récepteur itinérant (qui se déplace pendant
l’opération) visite les autres points. Cette méthode est la solution GPS utilisable
en milieu urbain ou en zone de couvert végétal où les nombreux obstacles
rendent impossibles les méthodes cinématiques. L’écart type sur une ligne de
base est de 10mm±1ppm.

c- Le mode cinématique
En statique, le récepteur itinérant occupe un point pendant environ cinq (5)
à dix (10) minutes. Il est ensuite mis hors tension et déplacé sur le point suivant
alors qu’en mode cinématique, le récepteur itinérant reste sous tension et le
contact satellite est maintenu pendant le déplacement.

Une chaîne cinématique comprend :

- Une phase d’initialisation de la chaîne de points (série de points) qui


consiste en la détermination d’un point de départ fixe en statique rapide ;
cette phase permet la résolution des ambiguïtés ;
- Une phase de description de la chaîne de points ;

Deux méthodes permettent de décrire la chaîne de points : le Stop and Go


(arrêt puis déplacement) et le tracking (la trajectographie)

 Le Stop and Go

25
Y.T- Informatique Appliquée
Le Stop and Go s’apparente aux levés de détails en zone dégagée ;
l’observation de chacun des points de la chaîne est réduite à quelque secondes
5 à 10s. Le premier point est déterminé en statique rapide puis le récepteur
itinérant se déplace sur les autres points à lever. La principale contrainte de
cette méthode est la nécessité de garder le contact satellite pendant le
déplacement de point en point du récepteur itinérant. En cas de perte du
contact, la réinitialisation peut se faire sur un point quelconque après l’obstacle.
L’écart type sur une ligne de base est de 1 à 2 cm±1ppm.

 Le tracking

Le tracking (la trajectographie) consiste à embarquer le récepteur itinérant


sur une plate-forme mobile (ex : voiture ou marche à pieds et même barque).
Les mesures sont similaires à ceux du stop and Go à la différence qu’en
tracking, le récepteur itinérant se déplace de façon continue après initialisation
du point de départ en statique rapide. L’écart type sur une ligne de base est de
2 à 3 cm ±1ppm.

NB : “Le type de la trajectoire dépend de la fréquence d’enregistrement, qui


peut varier de une seconde à 1 minute en fonction de la plate forme mobile. Si
l’opérateur désire avoir une trajectoire définie par un point tous les dix (10)
mètres, l’intervalle d’enregistrement sera de 10s à pieds et de 1s en voiture à
40km/h.”

26
Y.T- Informatique Appliquée
Dans les deux cas le contact avec le satellite doit être maintenu ; le cas
échéant, une réinitialisation se fait en statique rapide. (Comme si dans un
rayonnement on changeait de station après les visées sur un certain nombre de
points il faut prendre une novelle référence)

2.4- Lever de détails par GPS:

Avec, un récepteur GPS, le géomètre à la possibilité d’effectuer un lever de


détail en post-traitement comme en temps réel.

a- Le lever de détail en post-traitement :


Les méthodes cinématiques sont exclusivement conçues pour le lever de
détails en zone dégagée. Après la phase d’initialisation en statique rapide de la
chaîne cinématique, le temps d’observation sur chaque point de détail est :

- de l’ordre de 10secondes en stop and Go

- immédiat en (tracking) trajectographie.

La principale contrainte du levé de détails en post-traitement est de


conserver tout au long des observations, le contact satellite, sous peine de
devoir réinitialiser le récepteur itinérant.

b- Le temps réel :
Grâce à la liaison UHF (radio) ou GSM (GPRS), le GPS temps réel est
particulièrement adapté aux levés de détails. Dès que la station de référence
commence à transmettre les données, le levé complet peut être effectué par
27
Y.T- Informatique Appliquée
une seule personne. Plusieurs stations itinérantes, travaillant de façon
autonome, peuvent être connectées à la même station de référence. Les
résultats sont disponibles en temps réel. L’opérateur peut se déplacer avec le
récepteur GPS, comme le topographe avec la canne du réflecteur.

Identificateurs, coordonnées des points et codes, sont enregistrées sur des


cartes mémoires type, dans des formats de données garantissant un échange
d’informations fiable avec d’autres systèmes. Les résultats peuvent être
transférés vers des logiciels de DAO et des SIG. La fiabilité des résultats temps
réel est tributaire de la liaison. Dans certaines zones, bâtiments, forêts,
montagnes peuvent entraver la liaison entre les stations GPS. Dans ce cas,
enregistrer les données brutes (phase de porteuse et pseudo-distances) et
calculer les coordonnées des points par post-traitement. Les progiciels
permettent alors de compléter le levé GPS, traitant simultanément les données
obtenues en temps réel et celles issues du post-traitement. Le calcul des
coordonnées dans le système de représentation se fait par une adaptation sur
quatre points d’appui au minimum, déterminés en statique rapide, soit par post-
traitement, soit directement sur le terrain avant de commencer le levé des
détails.

En raison de ses performances : convivialité, utilisation orienté SIG, résultats


immédiats, précision centimétrique, la topographie GPS investit de plus en plus
le domaine des tachéomètres électroniques.

2.5- Les avantages et inconvénients des systèmes:

Les systèmes de positionnement GPS/GNSS sont universels, opérationnels


en tout lieu et à tout moment. Ils ont déjà supplanté les autres méthodes dans
l’établissement des canevas et remplaceront sans doute la plupart des procédés
de levé de détail au fur et à mesure du développement de la technologie. Ces
systèmes sont maintenant une méthodologie essentielle dans la profession de
géomètre, mais doivent être employé avec discernement et ne pourront pas

28
Y.T- Informatique Appliquée
remplacer toutes les méthodes terrestres classiques, bien plus précises lorsque
le besoin se fait sentir et plus rapides dans beaucoup de cas, sauf pour certains
types de travaux bien identifiés (établissement de réseaux géodésiques par
exemple). Ils n’exigent pas l’intervisibilité entre stations, mais nécessite
l’absence d’obstacles autour et au-dessus de la station (arbres, lignes
électriques, immeubles...), une connexion GPRS ou radio le cas échéant sans
oublié qu’ils sont tributaires de la capture des signaux des satellites. Toutefois,
l’altimétrie qu’ils fournissent est assez peu précise et surtout, n’étant pas
référencée sur le géoïde, elle est peu utile pour le nivellement de précision.

3- Le système GNSS:
Le Global Navigation Satellite System (GNSS) est le système global et
unique de positionnement mondial et de navigation par satellites. En effet
l’actuel système américain opérationnel GPS, complété par le système russe
GLONASS plus modeste et surtout par le futur système européen de
positionnement GALILEO formeront une synergie (association de plusieurs
systèmes) : le GNSS, qui permettra de mesurer la terre dans son ensemble de
manière pérenne, continue, uniforme, globale et cohérente. Son but est de
répondre aux besoins des utilisateurs des services terrestres, maritimes et
aéronautiques.

GNSS est le nom général des systèmes de navigation satellitaires


fournissant une couverture globale de géopositionnement à usage civil. Les
GNSS utilisent les constellations existantes de
satellite de navigation, et des systèmes
satellitaires complémentaires d’amélioration
de performance, comme EGNOS, ou des
compléments au sol, comme le DGPS. En effet
depuis 2010, le système de satellites
NAVSTAR, développé aux États-Unis,

29
Y.T- Informatique Appliquée
constituant le GPS, n'est plus la seule constellation totalement opérationnelle.
Le système russe GLONASS, opérationnel auparavant et en cours de
restauration, est à nouveau disponible. L’Union européenne a signé avec
l’agence spatiale européenne en mars 2002 l’accord sur le développement du
système global Galileo. Le premier satellite expérimental a été lancé le 28
décembre 2005. Un second satellite de validation a été lancé en 2008. Mais le
projet GALILEO a vraiment pris son envol le vendredi 21 octobre 2011, date du
lancement des 2 premiers satellites devant constitués la constellation
2GALILEO. Les signaux de navigation de Galileo seront compatibles avec ceux
du GPS, permettant aux récepteurs de les combiner pour augmenter la
précision ainsi que la véracité du point. Le système de l’Union européenne,
Galileo, est la seconde génération de GNSS en phase de développement, il est
planifié opérationnel début 2014. La Chine a indiqué son intention d’étendre son
système régional Beidou en système global. Ce programme est appelé
Compass dans l’agence d’informations chinoises officielle « Xinhua News
Agency ». Le système Compass doit comporter 30 satellites en orbite MEO et
5 géostationnaires. Cette annonce est accompagnée d’une invitation à d’autres
pays désirant y collaborer, alors que la Chine est également engagée dans le
programme Galileo.

Ainsi pour augmenter la précision et l’efficacité du positionnement par


satellites, l’IGS (International GNSS Service) a eu l’idée de compiler toutes les
mesures provenant de positionnement par satellites. En nombre de satellite, le
système GNSS est la combinaison des deux systèmes de mesure principaux le
système américain GPS et le système russe GLONASS (Global’naya
Navigatsionnaya Spoutnikova Sistema). Pour les applications en temps réel, le
système GLONASS + GPS est très intéressant. En effet l’important nombre de
satellites permet aux deux récepteurs de garder facilement les signaux
provenant des mêmes satellites et ainsi d’obtenir rapidement sa position avec

Constellation de satellites constituant un système de positionnement par satellites. (Fig pge 12)

30
Y.T- Informatique Appliquée
une bonne précision (les ambiguïtés étant fixées plus rapidement). Les
Systèmes Globaux de Navigation par Satellite (GNSS) apportent une
contribution de plus en plus essentielle et de plus en plus large aux disciplines
des sciences de la terre.

4- La Smartstation:
4.1- Présentation:

Les études ont montré que très peu de topographes rattachent de manière
systématique l’ensemble de leurs travaux topographiques. Aussi, les
rattachements se font à 42% par GPS, 30% avec une station totale contre 9%
seulement avec un appareil combiné. Ce qui montre à quel point l’utilisation
séparée du GPS et de la station totale est répandue et que les appareils
combinés sont peu ou mal connus par les professionnels de la topographie.
Plus de la moitié des professionnels trouve que le rattachement coûte cher pour
les travaux topographiques. Il faut donc réduire les coûts occasionnés par le
rattachement en utilisant par exemple les appareils combinés.
La SmartStation est un appareil combiné (station totale avec un GPS intégré).
Elle est constituée à partir de quatre principaux éléments :
 Le capteur GPS (SmartAntenne),
 La station totale adaptée (TPS 1200),
 Un modem radio ou GSM – GPRS,
 Un adaptateur pour fixer et relier la SmartAntenne à la station totale.
Leica Geosystems est actuellement l’un des rares constructeurs d’appareils
topographiques qui développe cette solution : station totale avec GPS intégré.
La partie intelligente de la SmartStation se trouve dans la station totale. Les
éléments essentiels sont présents sur la figure ci-dessous :

31
Y.T- Informatique Appliquée
SmartAntenne bifréquence GPS & GLONASS (ATX1230 GG)
qui est fixée sur l’adapteur le reliant au TPS 1200. La
SmartAntenne comporte une partie d’un récepteur GPS.

Modem de réception des corrections en mode temps réel, ici un


modem GSM – GPRS mais qui peut être une radio ou un
téléphone portable comportant la fonction bluetooth.

Station totale TPS 1200 « amélioré » équipée d’une coque


latérale spéciale permettant l’accès à des ports supplémentaires
(le port 2 par lequel la station totale et le GPS communiquent
mais également un port bluetooth).

Clavier du TPS permettant de manipuler simultanément les


fonctions de la station totale et du GPS. En effet, la station
totale intégre la partie « software » du GPS. Ce qui complètée à
la SmartAntenne constitue un appreil GPS complet.

Présentation et composition de la SmartStation

4.2- Utilité:

Le GPS de la SmartStation permet de déterminer la position de la station


qui servira à l’orientation de la station et au calcul du levé éventuel qui s’en
suivra. La station totale quant à elle est utilisée pour effectuer le levé comme en
topographie traditionnelle. Ainsi la SmartStation permet d’effectuer le levé
rattaché dans un système de référence désiré. Au départ, la SmartStation
permettait uniquement de travailler en temps réel, mais une nouvelle version
offre la possibilité de travailler en mode post-traitement. Le travail avec la
SmartStation est fortement conditionné par les méthodes d’orientation. En effet,
pour calculer la position des points en temps réel, il est indispensable de choisir
la méthode d’orientation qui convient avec le levé à effectuer. Au cas contraire,
le logiciel intégré ne pourra pas calculer la station et le levé en temps réel, il
faudra alors modifier la méthode d’orientation avec le logiciel afin d’obtenir la
position des points levés. D’où l’intérêt que nous portons à la présentation de
ces méthodes d’orientation.
32
Y.T- Informatique Appliquée
4.3- Les méthodes d’orientation de la SmartStation:

Lors de la mise en station de la SmartStation, on a le choix entre plusieurs


méthodes d’orientation parmi lesquelles :

a- « Gisement Connu »

Cette méthode est celle à choisir pour la première station (nommée pour
faciliter la compréhension P1) lorsque le point de référence (nommé P2) est
encore inconnu et sera déterminé à la suite par la SmartStation. Avec cette
méthode, la station est déterminée par la partie GPS de la SmartStation.
L’orientation de la station est provisoirement effectuée par un VO « flottant »
correspondant à la lecture de l’angle horizontal sur la référence visée (P2).
L’ensemble des points levés à partir de cette station est ainsi calculé à partir de
ce VO, ce qui montre qu’à cette étape, les coordonnées de ces points sont
encore provisoires. Elles seront définitivement recalculées de façon
automatique après la détermination de la deuxième station P2 en utilisant la
méthode « Référence connue »

Méthode d’orientation ≪ Gisement connu ≪

b - « Référence Connue »

Cette méthode est employée lorsque les points de référence et la station


sont connus en coordonnées, la station pouvant être déterminée par la

33
Y.T- Informatique Appliquée
SmartStation comme c’est le cas en général. Ainsi, cette méthode utilise les
coordonnées connues de la station et de la référence visée pour déterminer le
VO « correct » et pour calculer les points levés à partir de la station considérée.
Dans ce cas, la référence peut être n’importe quel point connu en coordonnées
(tridimensionnelles ou planimétriques) et plus classiquement celui déterminé
dans un premier temps par la SmartStation. Dans ce dernier cas, le VO
« flottant » affecté à la première station est recalculé en utilisant les
coordonnées connues des deux points déterminés par la SmartStation. L’écart
entre la valeur du VO recalculé et la lecture effectuée sur la référence (P2),
appelé « Correction d’Orientation » est appliqué à l’ensemble des points
déterminés depuis la station (P1). Ainsi, tous les points levés (y compris ceux
levés depuis P1) ont des positions correctes.

Méthode d’orientation ≪ Référence Connue ≪

c - « Orientation et Transfert d’Altitude »

Cette méthode est à utiliser lorsqu’on se trouve dans une situation où l’on
ne souhaite pas utiliser l’ensemble des coordonnées tridimensionnelles de
toutes les références. Ainsi, on peut fixer un ou plusieurs points de référence en
coordonnées planimétriques et/ou altimétriques. C’est par exemple le cas
envisageable lorsqu’on travaille à côté d’un repère de nivellement (qu’on fixe en
altitude) ou avec des points de plusieurs origines (par exemple les points
déterminés par GPS qu’on fixe en position). Cette méthode peut également être

34
Y.T- Informatique Appliquée
envisagée lorsqu’on s’oriente avec la SmartStation sur un point très éloigné de
la station et que l’on fixe en planimétrie. Les altitudes des points levés seront
alors déterminées uniquement à partir de celle de la station dans le cas
classique où on s’oriente sur un seul point. Cette méthode permet de prendre
jusqu’à 10 points en référence.

NB : Les méthodes d’orientation décrites précédemment peuvent être utilisées


en couple.

Conclusion :
La Topographie Assistée par Ordinateur est une résultante des progrès
techniques et technologiques dans le métier de Géomètre-Topographe. Elle
met l’ordinateur au centre du traitement des données de terrain et nécessite de
plus en plus de moyens financiers vu le coût élevé du matériel utilisé. Toutefois
elle à l’avantage de réduire, le temps des observations et du traitement des
données d’une part et la main d’œuvre (ouvriers, nombre d’aides) d’autre part.
Elle amène enfin le technicien à se cultiver dans son domaine au jour le jour
pour être au pas.

35
Y.T- Informatique Appliquée
Evaluation 1:

La topographie assistée par ordinateur est basée sur un principe simple,


l’ordinateur calcule et exécute le projet puis le traceur dessine. Dans cette
optique, des programmes, progiciels et logiciels sont utilisés. A l’ère des
technologies de l’information et de la communication, il est demandé au
technicien que vous êtes de convaincre à travers vos réponses aux questions
suivantes, le directeur du cabinet dans lequel vous exercez (un géomètre
expert de la veille “école”) d’acquérir du matériel nécessaire pour faire de la
topomatique.

1- Quels sont les principaux éléments qui composent un tachéomètre


électronique?
Qu’est ce qui différencie cet appareil des tachéomètres
électromécaniques?
2- De même il existe quelques opérations topométriques auxquelles le GPS
n’est point adapté. Lesquelles, expliquez pourquoi.
3- Quelles sont les différences entre les modes statiques et cinématique de
lever par récepteur GPS.
4- Citez les différentes étapes et les équipements nécessaires pour obtenir
le plan d’un terrain par report automatique.
5- Qu’est ce que l’informatique a apporté à la topographie.
6- Qu’est ce qui différentie le récepteur GPS d’un tachéomètre
électronique ?
7- En quoi la SmartStation est elle utile pour les géomètres.

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Y.T- Informatique Appliquée
Monographie n° 2 : PRESENTATION DU LOGICIEL
AUTOCAD
AutoCAD est le leader incontesté des systèmes de DAO avec des millions de
licences dans le monde. Premier logiciel de dessin développé sur micro-
ordinateur, AutoCAD a vu le jour en Californie en décembre 1982 au sein de la
société Autodesk qui elle-même a été créée en avril de la même année. Depuis
ce temps, l’ordinateur devient le principal outil de travail du dessinateur ou du
concepteur qui peut représenter ou concevoir en deux ou trois dimensions,
directement à l’écran de son ordinateur avec ce logiciel. Grâce à sa très grande
flexibilité et à sa polyvalence, les champs d'application d'AutoCAD sont très
variés : architecture, mécanique, cartographie, électronique… pour chacune de
ces disciplines, il existe également une série de modules complémentaires
permettant de rendre l'utilisation du logiciel encore plus efficace.

1- La fenêtre d'AutoCAD:

La fenêtre d'AutoCAD ressemble à celle de n'importe quel autre programme


prévu pour tourner sous Window. Outre barre de titre, la fenêtre initiale
d'AutoCAD est divisée en trois parties principales:

- La partie supérieure ou zone “menus” : compte trois rangées de menus.


o 1ère rangée : barre de menus (Fichier, Edition etc…)
o 2ième rangée : la barre d'outils “Standard”; regroupe sous forme
d'icônes, les principales commandes concernant la gestion des
fichiers et celle de l'affichage écran.
o 3ième rangée : La barre d'outils “Propriété des objets” ; contient
des commandes ayant trait au calque (Layer) et aux qualités
graphiques (ligne type, couleur etc.).
- La partie centrale ou zone “dessin” : affiche le dessin en cours. Elle
comprend dans sa partie inférieure les onglets Objet, Présentation 1 et

37
Y.T- Informatique Appliquée
Présentation 2. Cette partie peut aussi comporter des barres d'outils
flottantes.

- La partie inférieure ou zone “commande” : permet d’entrer les commandes


d'AutoCAD au clavier. Elle peut être agrandie ou rétrécie au choix. C'est
également dans cette zone qu’AutoCAD indique les opérations à effectuer
lorsqu'une commande est sélectionnée. Cette partie comporte aussi une
”barre d'état ” qui affiche la position du curseur à l'aide des coordonnées et
le statut des modes (Accrochage, Orthogonal, Polaire etc.).

2- Dialogue avec AutoCAD:


Le dialogue avec AutoCAD s'effectue grâce à des fonctions qui peuvent
êtres activées à l'aide de la souris ou du clavier.

2.1 - Utilisation de la souris

La souris se manifeste dans AutoCAD sous deux (2) principales formes : un


pointeur représenté par une flèche ou curseur graphique en forme de croix. Le
pointeur permet de sélectionner un menu ou de cliquer sur un bouton d'une
barre d'outils. Le curseur graphique apparait lorsqu'on se place dans la zone
de dessin. Les manipulations de la souris obéissent à un vocabulaire spécifique.

Cliquer consiste à enfoncer le Cliquer à droite consiste à enfoncer le bouton droit de la souris
bouton gauche de la souris pour valider et terminer une instruction en exécution. Dans le
pour valider l'exécution d'une cas où il n'y a pas d'instruction en cours, le clic droit permet de
commande (en cliquant sur répéter la dernière instruction. Il permet également d'avoir
une icône). accès aux options qu'offrent certaines commandes.

En présence d'une souris IntelliMousse (Souris à roulette), la roulette


permet d'effectuer des zooms dans le dessin sans utiliser les commandes
d'AutoCAD. Ainsi on peut effectuer un zoom arrière, avant ou même
panoramique.

38
Y.T- Informatique Appliquée
Fenêtre d’AutoCad 2009

Zone “menus” Curseur graphique

Barre de menu Zone “dessin” Zone “commande”

Barre d’état
Barre

Fenêtre d’AutoCad 2004

39
Y.T- Informatique Appliquée
2.2 - Utilisation du Clavier

L'entrée des données dans AutoCAD s'effectue également grâce à une


série de “commandes” qui peuvent êtres activées directement à partir du clavier.
Il suffit de taper directement le nom de la commande ou de son expression
abrégée. Ex : commande: LIGNE puis touche entrée ou commande : L puis
entrée.

Certaines commandes sont accompagnées d’options qui peuvent être


entrées à l'aide de lettres majuscules. Ainsi dans le cas du tracé d'une
POLYLIGNE, il suffit de taper A (arc) si l'on souhaite dessiner une partie courbe
ou LA (LArgeur) si l'on souhaite modifier la largeur (épaisseur) de la polyligne.

Les touches de fonction du clavier permettent d'accéder directement à


certaines commandes. Situés en rangée en haut du clavier, elles fonctionnent
comme des interrupteurs actif-inactif. (Ex : la touche F3 active et désactive
l'accrochage aux objets).

NB : Si l'on désire annuler une opération en cours et retourner à l'indicatif


Commande, il suffit d'appuyer une ou deux fois la touche Echap (esc) située
dans le coin supérieur gauche du clavier.

Monographie n° 3 : LA GESTION DES DESSINS


40
Y.T- Informatique Appliquée
1 - Du dessin traditionnel au dessin informatisé :

Contrairement au dessin manuel, l'entrée des données sous AutoCAD se fait


en vraie grandeur. C'est lors de la mise en page ou de l'impression du document
que l’utilisateur précise le format et l'échelle du dessin souhaités. Toutefois pour
simplifier cette tâche, le dessinateur numérique doit prendre certaines
précautions qui sont directement relatives à l'échelle d'impression :

- AutoCAD ne dispose pas de commande spécifique pour choisir l’unité de


travail, car il fonctionne avec une unité neutre. C’est donc à l’utilisateur
de déterminer et de retenir mentalement la valeur de cette unité.
- AutoCAD travail toujours en vraie grandeur. Il faut donc entrer les valeurs
réelles des éléments qu’on veut dessiner et ne pas tenir compte de
l’échelle du plan, comme c’est le cas pour le dessin traditionnel.
- AutoCAD dispose d’un espace illimité pour représenter un dessin. Pour
rendre le travail plus aisé, AutoCAD permet de réduire librement cette
zone en délimitant l’espace utile. Ces limites ainsi fixées peuvent être
modifiées à tout moment.

2 - Paramétrage d'un dessin:

Dans AutoCAD, tout dessin commencé est paramétré par défaut avec
les valeurs suivantes :

 Espace de travail (les limites du dessin) : 420 x 297 unités


AutoCAD.
 Système d’unité : système décimal dont 4 décimales pour la
précision des longueurs et 0 décimale pour les mesures
d’angle.
Pour modifier ce paramétrage, il faut faire appel manuellement aux fonctions
Unités et Limites, détaillées ci-après.
- Définir le système d’unité :
41
Y.T- Informatique Appliquée
La commande UNITES permet de déterminer le système d’unité pour les
coordonnées, les distances et les angles, ainsi que la précision du travail. La
procédure est la suivante :
o Choisir le menu FORMAT
o Sélectionner la commande UNITS “ Contrôle des unités ”
o Modifier les options souhaitées
- Définir l’espace de travail : la commande LIMITS (Limites)

Cette commande permet de définir le format de la zone de travail dans


AutoCAD et donc d’une certaine manière l’image de la feuille de dessin qui
sortira par la suite de l’imprimante si on l’imprime à partir de l’espace objet. Les
limites sont à choisir en fonction du type de projet à réaliser (dimension, unités,
échelle).

Pour déterminer facilement dans l’espace objet, les valeurs des limites
du dessin en fonction des unités, de l’échelle et du format de papier, il suffit
d’appliquer la formule suivante :

Format de la feuille transposé dans l’unité de travail


LxLy = ----------------------------------------------------------------------------
Echelle

Ainsi par exemple pour une feuille A3 (42 x 29,7cm) avec comme unité le
mètre et l’échelle de 1/50, on a comme limites :
- 42cm transposés en mètres, soit 0,42 divisé par 1/50 ce qui donne 21.
- 42cm transposés en mètres, soit 0,297 divisé par 1/50 ce qui donne
14,85.

42
Y.T- Informatique Appliquée
Menu format

Ouvrir un

Sauvegarder un dessin

Sous Autocad 2009, il faut cliquer sur : Navigateur de menu (Bouton rouge marqué ″A″), puis
″Format″ et ensuite ″Contrôle des unités″

- Navigateur de menu

- Format

- Contrôle des unités

3– Gestion proprement dit d'un dessin :

3.1 – Ouvrir un dessin existant :


Pour reprendre un dessin commencé la veille, il faut l’ouvrir. Pour ouvrir un
fichier on utilise la commande “Open” (Ouvrir) du menu “File” (Fichier) qui ouvre
la boîte de dialogue “Select File” (Sélectionner un fichier).
A l’apparition de cette boîte de dialogue, accéder au répertoire contenant le
dessin en question puis cliquer sur le dessin puis sur “ouvrir”. On peut
43
Y.T- Informatique Appliquée
également faire un double clique sur le fichier à ouvrir (ou encore cliquer sur le
fichier et appuyer la touche Entrée).

3.2 – Sauvegarder un dessin:


Pour sauvegarder un dessin, il suffit donc de :
- Cliquer sur le menu “fichier” puis sur l’option “ Save In ” (Enregistrer
sous)
- Sélectionner le dossier d’accueil du nouveau document.
- Dans la zone “File name “ (Nom du fichier), saisir au clavier le nom
qu’on a choisi pour le fichier.
- Cliquer sur “ Save ” (Enregistrer).

NB : Il faut être attentif à la version d’AutoCAD sous laquelle le dessin est


enregistré. Elle est mentionnée dans la partie inférieure de la boîte de dialogue
sous le titre de “File Type” (type de fichier). Une version antérieure d’AutoCad
ne permet pas d’ouvrir un dessin réalisé avec une version supérieure.

3.3 – Fermer un dessin et quitter AutoCAD:


La fermeture d’un dessin s’obtient simplement en cliquant sur l’icône de
fermeture ( x ) située dans le coin supérieur droit de la feuille de dessin.
L’autre méthode consiste à utiliser la commande “Exit” (Quitter) du menu
“File” (Fichier). Lors de cette opération, AutoCAD vérifie toujours que les
dernières modifications apportés au fichier à fermer soient correctement
enregistrées. Dans le cas contraire, il ouvre une boîte de message demandant
s’il doit procéder à l’enregistrement. Si l’utilisateur clique sur “Yes” (Oui), il ouvre
la boîte de dialogue “Save as” (Enregistrer sous). Une fois le fichier enregistré,
il poursuivra la procédure de fermeture.

44
Y.T- Informatique Appliquée
Monographie n° 4 : LES OUTILS DU DESSINATEUR
NUMERIQUE

Face à une feuille blanche, le dessinateur a depuis la nuit des temps toujours
eu besoin d’une série d’instruments pour lui permettre de réaliser avec plus ou
moins de précision son dessin. L’équerre, la règle, le compas, le rapporteur, la
gomme etc. constituent ainsi une série d’outils d’aide pour la réalisation du
dessin. A l’ère du DAO, ces outils existent toujours mais s’expriment évidement
sous une forme différente. Dans le cas d’AutoCAD, le dessinateur pourra ainsi
utiliser une équerre, effacer ses erreurs ou annuler la dernière opération
effectuée, etc.
Les fonctions correspondant à ces différents outils d’aide peuvent être
regroupées en catégorie, suivant leur équivalent en dessin traditionnel :
- L’équerre (fixe ou orientable), pour dessiner en mode orthogonal ou
polaire:
o ORTHO : permet le dessin rapide de lignes verticales et ou
horizontales
o POLAR (POLAIRE) : permet de définir une ou plusieurs directions
et d’utiliser celle-ci comme repères pour le dessin. Ex : 15, 30, 45.
- L’aimant pour s’accrocher avec précision sur des points géométriques du
dessin :
o OSNAP (ACCROBJ) : permet de pointer avec grande précision des
points d’accrochage à l’écran.
o POLAR (REPEROBJ) : permet de pointer avec grande précision
des points d’accrochage.
- Le compteur, pour suivre le déplacement du curseur à l’aide des
coordonnées
o COORDS : permet l’affichage des coordonnées absolues, relatives
et polaires.

45
Y.T- Informatique Appliquée
- La loupe, pour agrandir le dessin à l’écran :
o ZOOM : permet de visualiser de manière plus précise une partie du
dessin.
o PAN : permet de translater la feuille de dessin à l’écran.
- La gomme, pour effacer des éléments du dessin :
o ERASE (EFFACER): permet de supprimer des parties ou
l’ensemble d’un dessin suivant la sélection effectuée.
- La règle et le planimètre, pour mesurer les distances et les surfaces :
o DISTANCE : permet de mesurer la distance entre deux points.
o AIRE : permet de mesurer l’aire d’une surface.
- Les feuilles de calques, pour structurer l’information :
o LAYER (CALQUE) : en dessinant dans AutoCAD, l’utilisateur
travaille systématiquement sur un calque. Pour différencier des
entités graphiques différentes, on peut les placer sur des calques
différents.

Ex : Un calque pour les lignes, un autre pour les textes, un autres pour les
hachures ou encore un autre pour l’habillage.

1- Le mode orthogonal et le mode polaire :

1.1 – Mode orthogonal :

Le mode « ortho » est contrôlé par la commande ORTHO qui peut être
activée par une des options suivantes :
- Cliquer sur le bouton ORTHO dans la barre d’état. (A l’Ecran avec la
souris)
- Appuyer la touche F8 permet d’activer et de désactiver le mode Ortho.
(Au Clavier)
- Taper la commande “ ORTHO ” puis choisir ON (Actif) ou OFF (Inactif).
(Au Clavier)

46
Y.T- Informatique Appliquée
1.2 – Mode polaire :

Le travail en mode polaire s’effectue grâce à la commande POLAR


(POLAIRE) qui permet de positionner le curseur sur des chemins d’alignement
temporaires définis par des angles polaires à l’aide des options (“Du point” et
“Au point”) d’une commande de dessin.
Le mode « polaire » est contrôlé par la commande POLAR (POLAIRE) qui
peut être activée par une des options suivantes :
- Cliquer sur le bouton POLAIRE dans la barre d’état. (A l’Ecran avec la
souris)
- Appuyer la touche F10 permet d’activer et de désactiver le mode Polaire.
(Au Clavier)

2- Utilisation de l’outil d’accrochage :


Pour construire un dessin, de manière très rapide et avec grande
précision, AutoCad dispose d’un utilitaire très performant dénommé OSNAP
(Accrobj), qui permet de s’accrocher à des points précis des objets déjà existant
dans le dessin. Il est ainsi très facile de tracer, à partir d’un point, une droite, ou
encore par l’intersection de deux droites ou segments. La sélection des points
d’accrochage se remarque par la cible carrée (de couleur jaune dans AutoCad
2004 et rouge dans AutoCad 2009) qui se superpose au curseur d’AutoCad
quand le mode OSNAP (Accobj) est activé.
Le mode « OSNAP » (Accrobj), est contrôlé par la commande POLAR
(POLAIRE) qui peut être activée par une des options suivantes :
- Cliquer sur le bouton ACCROBJ dans la barre d’état.
- Appuyer la touche de fonction F3 permet d’activer et de désactiver le
mode d’accrochage aux objets.

3- Visualisation correcte du dessin :


Pour la plupart des grandes applications professionnelles (plan de
lotissement, corps de rue, tracé en plan d’une voie etc.…), il est impossible de
47
Y.T- Informatique Appliquée
visualiser correctement l’ensemble d’un projet à l’écran, étant donné sa taille
limitée par rapport à la table de dessin traditionnelle. Pour remédier à cet état
de chose, AutoCad fournit au concepteur, un ensemble de commandes allant
de ZOOM à PAN, lui permettant de visualiser son dessin dans les moindres
détails.
La commande ZOOM fonctionne come le zoom d’un appareil photo et
permet d’agrandir ou de rétrécir une partie du dessin. Cette commande ne
modifie en rien la précision et les dimensions du dessin. La procédure pour
effectuer un zoom est la suivante :
- Choisir le menu déroulant VIEW (Affichage) puis l’option ZOOM
- Cliquer sur l’une des quatre icônes de zoom situées dans la barre d’outils
standard.
- Taper la commande ZOOM, puis l’option souhaitée.
Ces options sont les suivantes :
o Zoom Realtime (Zoom Temps réel) permet de visualiser le dessin
en temps réel. Il s’obtient par un cliquer glisser.
o Zoom All (Zoom tout) permet de voir l’ensemble du dessin à l’écran.
o Zoom Center (Centre) permet de spécifier un point du dessin qui
deviendra le centre de l’écran.
o Zoom Dynamic (Dynamique) permet d’agrandir ou de rétrécir une
partie du dessin à l’aide d’une fenêtre mobile.
o Zoom Extents (Etendu) permet de voir l’ensemble du dessin à
l’écran mais, ici le dessin est plein écran.
o Zoom Previous (Précédant) permet de revenir à un zoom
précédent.
o Zoom Window (Fenêtre) permet en cours de travail d’agrandir
rapidement une partie du dessin pour y travailler avec grande
précision.
o Zoom Scale (Echelle) permet d’agrandir ou de rétrécir la
visualisation d’un dessin à l’écran en donnant un facteur d’échelle
o Zoom Front (Avant) permet d’agrandir
48
Y.T- Informatique Appliquée
o Zoom Back (Arrière) permet de rétrécir.

4- Régénération périodique du dessin :


Après une certaine période de travail, il s’avère important de rafraichir
l’écran afin de supprimer les «blips» non nécessaires et d’obtenir un meilleur
contraste des objets. Deux commandes sont disponibles dans AutoCAD pour
effectuer ce nettoyage : REDRAW (Redessiner) ou REGEN (Régénérer).
Pour ce faire, les différentes procédures sont les suivantes:
- Cliquer sur l’icône REDRAW All (Régénérer tout) dans la barre d’outils
standard. (A l’Ecran avec la souris)
- Choisir le menu déroulant VIEW (Affichage) puis l’option REDRAW
(Redessiner) ou REGEN (Régénérer)
- Taper la commande “ REDRAW (Redessiner)” ou la commande REGEN
(Régénérer) ” puis valider.3

5- Effacement et récupération d’objets:


5.1- Effacement d’objets
Dans AutoCAD la mesure de distance entre deux points se fait par l’une des
procédures suivantes après avoir sélectionner les objets à effacer :
- Choisir le menu déroulant MODIFY (Modification) puis l’option ERASE
(Effacer).
- Choisir l’icône Erase (la gomme) dans la barre d’outils MODIFY
(Modification).
- Taper la commande “Erase (Effacer) ” puis valider.

NB : La sélection d’un objet peut être effectuée comme suit :

Fenêtre: Permet de sélectionner toutes les entités qui sont entièrement à


l'intérieur de la fenêtre d'affichage.

3
Toute commande est tapée dans la zone de commande et suivie de l’appui sur la touche Entrée.
49
Y.T- Informatique Appliquée
Dernier: Permet de sélectionner la dernière entité créée.

Capture: Permet de sélectionner toutes les entités qui sont entièrement ou


partiellement à l'intérieur de la fenêtre d'affichage.

Tout: Permet de sélectionner toutes les entités du dessin.

SPolygone: Permet de sélectionner les entités qui sont entièrement à l'intérieur


d'un polygone d'affichage.

CPolygone: Permet de sélectionner les entités qui sont entièrement ou


partiellement à l'intérieur d'un polygone d'affichage.

Ajouter/Supprimer: Des options de sélection qui s'utilisent comme un


interrupteur. En tapant S puis entrée, cette option vous permet de
désélectionner les entités choisies par erreur. Pour continuer à ajouter des
entités à la sélection, taper A puis la touche entrée.

Précédent: Permet de sélectionner les entités qui étaient sélectionnées


ultérieurement par une autre commande.

5.2- Récupération d’objets

Pour récupérer les objets effacés, on utilise l’une des deux méthodes suivantes :

- Cliquer sur l’icône UNDO (Annuler) de la barre d’outils standard


(principale barre d’outils).
- Taper la commande “OOPS (Reprise)” ou “UNDO (Annuler) ” puis
valider.

6- Mesure de distance et détermination de l’aire d’une surface:


6.1- Mesure de distance

Dans AutoCAD la mesure de distance entre deux points se fait par l’une
des procédures suivantes avant de cliquer sur les deux points extrémités du
segment dont on veut déterminer la longueur

- Choisir le menu déroulant TOOLS (Outils) puis l’option INQUIRY


(Renseignement) et ensuite Distance.

50
Y.T- Informatique Appliquée
- Cliquer sur l’icône Distance dans la barre d’outils INQUIRY
(Renseignement).
- Taper la commande “DIST (Distance) ” puis valider.
AutoCAD affiche la distance ainsi mesurée. Si la zone de commande ne
comprend pas suffisamment de lignes pour afficher le résultat, il suffit d’enfoncer
la touche de fonction F2 pour ouvrir la fenêtre texte de Windows.

6.2- Détermination de l’aire d’une surface


En dessinant avec AutoCAD il est parfois nécessaire de contrôler en cas de
besoin, l’aire d’une surface. Pour cette opération, les différentes procédures
sont les suivantes :
- Choisir le menu déroulant TOOLS (Outils) puis l’option INQUIRY
(Renseignement) et ensuite Area (Aire).
- Cliquer sur l’icône Area (Aire) dans la barre d’outils INQUIRY
(Renseignement).
- Taper la commande “ Area (Aire) ” puis valider.
L’aire cherchée est obtenue en suivant l’une de ces trois possibilités de
la sélection de la surface dont on veut calculer l’aire ou d’un clique sur chaque
sommet de l’objet dont on veut déterminer l’aire.

7- Utilisation des claques:


Un LAYER (calque) peut être considéré comme une feuille de calque
transparent qu’il est possible de superposer à une autre. Sur un plan parcellaire,
le géomètre peut créer un calque pour les limites de parcelles, un autre pour les
bâtiments, un autre pour les autres détails (puits, puisard, poteaux
téléphoniques ou électroniques), et même un calque pour la cotation et un autre
pour les superficies. Ces différents calques peuvent êtres (activés) ou non
(invisibles) aussi bien à l’écran que lors du tracé sur le traceur (impression). Il
est possible d’associer à chacun de ces calques, une couleur, un type de ligne
avec son épaisseur de trait, etc.. Le nombre de calques est illimité. La gestion
des calques est donc une tâche importante dans le processus de dessin sur
51
Y.T- Informatique Appliquée
ordinateur car elle permet de bien structurer l’information surtout pour des
usages futurs différents de l’usage originel.
Ainsi pour créer et nommer un calque on utilise l’une des possibilités
suivantes :
- Sélectionner la commande LAYERS (Calques) à l’aide d’une des
méthodes suivantes :
 Choisir le menu déroulant FORMAT puis l’option LAYERS
(Calques)
 Taper la commande “LAYER (Calque) ”
 Cliquer sur l’icône LAYERS (Calques).
- A cet instant, la boîte de dialogue “LAYER PROPERTIES MANAGER”
(“Gestionnaire des propriétés de calques” s’affiche à l’écran. Il faut :
 Cliquer sur “NEW” (Nouveau) pour créer un nouveau
calque.
 Dans le champ “NAME” (Nom) de la zone DETAILS
(Détails), rentrer le nom du nouveau calque. Le nouveau
nom s’ajoute donc à la liste des calques.
- Pour définir les attributs du calque (Couleur, type de ligne….) la
procédure est la suivante :
 Dans la boîte de dialogue “LAYER PROPERTIES
MANAGER” (“Gestionnaire des propriétés de calques”,
sélectionner le calque puis cliquer sur le symbole de la
couleur dans la colonne COLOR (Couleur). Si la couleur
permet de distinguer facilement les calques entre eux, il faut
cependant être prudent quant à son utilisation, car la couleur
est aussi un moyen disponible dans AutoCAD pour lier les
traits du dessin à des épaisseurs de plume.
 Cliquer dans la colonne ou dans le champ LINETYPE (Type
de ligne) pour choisir un type de ligne. On peut charger
d’autres types de lignes disponibles par l’option LOAD
(Charger) mais il n’est pas obligatoire de définir un type de
52
Y.T- Informatique Appliquée
ligne dès le départ du dessin. La modification peut être
effectuée plus tard. De même, il est possible d’avoir plusieurs
types de lignes sur le même calque.
 On peut également définir directement l’épaisseur des traits
d’un calque en cliquant dans la colonne LINEWEIGHT
(Epaisseur de ligne) de la barre d’outils propriétés.
- Pour rendre un calque courant, deux possibilités sont offertes :
 Dans la boîte de dialogue “LAYER PROPERTIES
MANAGER” (“Gestionnaire des propriétés de calques”,
cliquer sur le calque concerné dans la liste puis cliquer sur
le bouton CURRENT (Courant). Cliquer enfin sur OK pour
sortir.
 Cliquer sur l’outil “Contrôle des calques” dans la barre
d’outils “Calques” puis faire défiler à l’aide de la souris, les
différents calques. Cliquer enfin sur le calque voulu (Calque
cherché) pour le rendre courant.

8- Quelques règles à savoir pour dessiner facilement:

☻ Cette touche du clavier permet d'annuler une commande en


exécution. Avant de taper une commande, assurez-vous de voir le mot
Commande: S’il y a une commande déjà activée, annuler cette
commande avec la touche échapp. Et vous verrez apparaître le terme “
Commande ”.

Il y a plusieurs façons d'activer une commande d'Autocad, il y a les menus


déroulants en haut, des boutons d'activation et la ligne de
commande. Cependant est fortement conseillé de taper chaque commande
d'Autocad pour les raisons que voici:

1. Vous serez un dessinateur beaucoup plus performant. Il a été prouvé lors


des olympiades de la formation professionnelle que les étudiants ayant reçus

53
Y.T- Informatique Appliquée
leurs formations en utilisant la ligne de commande, étaient de loin plus rapide
dans l'exécution des leurs dessins.

2. Étant donné que le logiciel aime bien faire des mises à jour, faire de nouvelles
versions, il est normal de voir un nouveau design dans l'aspect visuel. Devinez
ce qui change dans les nouvelles versions. Les menus refaits, positionnés
différemment, les boutons qui changent d'aspect et même une réforme
complète comme dans la version 2009. AutoCAD ne change en rien à sa
structure de la ligne de commande. On pourrait même dire que les commandes
qui datent de 20 ans sont exactement comme dans la nouvelle version. En
conclusion en tapant les commandes au clavier, vous ne verrez aucune
différence si vous utilisez la version exemple 2002 ou la version 2013.

☻ Lorsque vous installez pour la première fois le logiciel AutoCAD et que vous
l'activez ; le fond de l'écran, c'est-à-dire la zone du dessin et de couleur
blanche. Vous pouvez changer cette couleur pour obtenir un fond d’écran noir
avec les vecteurs de couleur blanche. Pour ce faire, taper la commande
“Options” puis l'onglet “affichage” puis “couleurs” et choisir le noir.

☻ Si vous avez de la difficulté à comprendre ou si vous avez besoin d’aide,


appuyez sur la touche F1 de votre clavier. C'est toujours agréable d'avoir sous
le doigt une touche qui nous permet de donner des explications. Un exemple,
vous êtes à l'intérieur d'une commande, si vous appuyez sur la touche F1 vous
verrez la rubrique compète de l'explication de votre commande en exécution.

☻ Saviez-vous qu'il faut appuyer sur la touche entrée après avoir


tapé une commande ou une option ? Et bien, plusieurs personnes
n'arrivent pas à exécuter une commande parce qu’ils oublient
d'appuyer sur la touche entrée. À remarquer, la barre
d’espacement du clavier fait la même chose que la touche entrée
sauf pour la commande texte. Alors, la main droite sur la souris,
la gauche sur le clavier, le pouce qui frappe la barre d’espacement
pour les entrées des commandes et vos yeux toujours en bas à
54
Y.T- Informatique Appliquée
gauche de l'écran où il y a le fameux mot commande pour tout
comprendre.

55
Y.T- Informatique Appliquée
Chapitre n° 5 : : LE DESSIN PROPREMENT DIT : Menus pour
dessiner et leurs barres d’outils correspondantes

1- Menu dessin

Menu dessin : Permet d’accéder aux


commandes nécessaires à la
réalisation d’un dessin dans AutoCAD

Barre d’outils dessin :


Pour dessiner un objet, il faut
Contient toutes les d’abord cliquer sur la commande
commandes nécessaires à la dont on a besoin (Ligne, polyligne,
réalisation d’un dessin dans
spline, rectangle, polygone etc..). Il
AutoCAD
faudra alors suivre les instructions
de la ligne de commande

2- Menu Modification
Menu Modification : Permet
d’accéder aux commandes
d’ajustement et de modification
du dessin en cours dans
AutoCAD

Pendant le dessin, il arrive de


vouloir effacer, dissocier ou
dupliquer un objet
géographique, décaler,
ajuster ou prolonger une
ligne, raccorder 2
alignements. On utilise pour
cela les commandes du menu
et/ou la barre d’outils
Modification.
56
Y.T- Informatique Appliquée
1.3- Menu Cotation

Menu Cotation :
Permet d’accéder
aux commandes de
cotation du dessin
en cours.

Barre d’outils Cotation :


Contient toutes les
commandes de cotation du
dessin en cours.

Ligne de Commande & historique des commandes

4- Remarques :
En dehors de ces trois principaux menus pour le dessin, on distingue les
menus Fichier, Edition, Affichage et Insertion qui permettent les mêmes
actions que leurs homologues aux niveaux logiciels de Microsoft-Office (Word,
Excel, PowerPoint etc...).
Quant au menu Format, il permet de paramétrer les calques, couleurs,
styles de ligne, texte, cote, points ainsi que les unités et les limites du dessin.
Enfin le menu Outils regroupe les contenus de quelques barres d’outils

57
Y.T- Informatique Appliquée
flottantes d’AutoCAD (Renseignements, SCU, etc.) et d’autres outils de
configuration (Ordre d’affichage, Option, Aide au dessin, etc.).

58
Y.T- Informatique Appliquée
Exercice 1: TP : Dessin sur ordinateur

1. Après avoir reporté les parcelles suivantes par leurs coordonnées


rectangulaires.
2. Reportez tous les éléments structurant qui l’entourent (voies, détails etc).
3. Cotez le report et placez les coordonnées des croisions. Affichez les
cordonnées et inscrivez les dans le tableau de coordonnées.
4. Ecrire en bas du dessin à l’endroit indiqué, les indications suivantes :
« Terrain sis à HOUEGBATO dans le village AYIKOUGBAN,
Arrondissement de DOGBO, Commune de AYANTI, demandé par Monsieur
“AGOSSOU Sahoué”» (Style de texte : Arial ; Hauteur du texte : 1,6)

59
Y.T- Informatique Appliquée
Chapitre n° 6 : GENERALITES SUR COVADIS TOPO

1 – Présentation et généralités
COVADIS est un logiciel conçu pour favoriser le développement de la
Topographie, du Génie civil, analyser les données collectées en vue de
solutionner les problèmes d’aménagement. Cette initiation permettra de faire
connaissance avec ce logiciel. Le Technicien, le Technicien Supérieur et même
l’Ingénieur Topographe y trouveront de quoi s’armer pour mener à bien un projet
topographique depuis la saisie ou le transfert des données du terrain, jusqu’au
rendu. La démarche générale pour le traitement des données observées sur le
terrain pour un projet topographique est la suivante :
- Saisie ou téléchargement des données
- Chargement du fichier de points calculés
- Habillage
- Impression des plans

1.1- Saisie ou téléchargement des données


Les données recueillies sur le terrain lorsqu’elles n’ont pas été
enregistrées, sont manuellement saisies soit immédiatement dans la Géobase
de COVADIS, soit dans le logiciel Excel, pour être transféré plus tard dans cette
même Géobase.

1.2- Chargement du fichier de points


calculés
La commande Chargement de semis
du sous-menu Points Topographiques
du menu COVADIS 2D permet
d’introduire le semis de points dans l’interface d’AutoCad.

60
Y.T- Informatique Appliquée
Menu de COVADIS

Zone de dessin pour AutoCAD


et/ou COVADIS-TOPO

Curseur
graphique

Barres d’Outils de
COVADIS

58
Y.T- Informatique Appliquée
COVADIS affiche cette page de paramétrage dans laquelle vous allez remplir :
- Le fichier de points à traiter
 Le nom du fichier de points
calculés : en tapant son nom et
son chemin d’accès complet
 Le format du fichier : Dans notre
cas, « Fichier de points avec
séparateurs » est plus indiqué.
L’icône de l’œil tout à côté permet
de visualiser le fichier de points
avant de les insérer.
 Le fichier d paramètres. L’icône
tout à côté permet d’effectuer le
paramétrage du format en
précisant l’ordre des données X, Y, Z et la position du code.
- La définition du point topographique dans laquelle vous allez saisir la
description graphique du bloc Point
topographique. L’icône d’à côté
permet d’effectuer la configuration
du point topographique en saisissant
le nom du bloc, le diamètre du point,
en choisissant le calque. Elle permet
également de paramétrer les
attributs du matricule et de l’altitude
en choisissant le nom du calque, le
style de texte, la hauteur de l’attribut,
la couleur du dessin et bien d’autres.
- Les altitudes où il faudra préciser le nombre de décimales pour l’attribut, et
surtout cocher la case Insérer les points en 3D, lorsque vous allez travailler en
dimension 3.
Après tout ce paramétrage, validez la commande en cliquant sur le bouton Ok.
59
Y.T- Informatique Appliquée
COVADIS lit alors votre fichier de points calculés et affiche tout le semis à
l’écran. Les points ainsi affichés, l’utilisateur peut les manipuler à sa guise.

1.3- Affichage de la liste de points


Le listing des points topographiques préalablement chargé en semi de point est
obtenu et afficher dans la fenêtre d’AutoCad à l’aide de COVADIS
La commande Affiche liste de points du sous-menu Points topographiques
du menu COVADIS 2D ou alors la commande permet d’afficher à l’écran une
liste contenant le numéro, les X, Y, Z, le code du point et le nom du bloc point
topographique (TCPOINT). La liste de points est créée automatiquement lors
de la Commande Chargement de semis et mise à jour lors de la Création de
nouveaux points.

60
Y.T- Informatique Appliquée
2 – Représentation de quelques éléments et objet géographiques :
2.1- Dessin du tableau de points topographiques
La commande Dessiner le tableau de points du sous menu Points
topographiques de COVADIS 2D ou alors la commande permet d’afficher
dans l’interface AutoCad un tableau présentant le matricule et les coordonnées
des points insérés en trois dimensions après avoir précisé le point haut gauche
du tableau.

61
Y.T- Informatique Appliquée
Au cas où les altitudes
n’apparaissent pas, où
lorsqu’elles sont toutes nulles, il
faut utiliser la commande
Modification des altitudes du
sous menu Points
Topographiques du menu
Covadis 2D. Le Tableau
suivant qu’il faut paramétrer
apparaît. Surtout cochez la case
Tous les points du dessin et
Mettre / garder les points en 3D.
Puis validez par OK

2.2- Dessin automatisé de bâtiments


COVADIS permet en une seule opération de dessiner les bâtiments, c'est à-dire
de dessiner le contour (avec gestion possible de l’orthogonalité), de placer ce
contour dans un calque particulier, de changer son épaisseur, de hachurer le
contour et de placer la dans un calque particulier (qui peut être le même
que celui du contour).
Lancez la commande Dessin des bâtiments du sous-menu Habillage,

du menu COVADIS 2D ou cliquez sur l’onglet


La case de paramétrage suivante vous permet de décrire la représentation
d’un bâtiment :
L’option Hachurage associatif permet de lier le contour au hachurage,
de façon à avoir une mise à jour automatique du hachurage en cas de
déplacement de l’un des sommets du contour.
Validez les choix en cliquant sur ok.
Cliquez sur les sommets de bâtiment à dessiner ou tapez les matricules
des points au clavier. Dès que vous avez saisi 2 points, COVADIS change

62
Y.T- Informatique Appliquée
automatiquement le système de coordonnées qui s’aligne sur ces 2 points
et se met en mode Orthogonal (que vous pouvez activer/désactiver par
F8). Cliquez les sommets suivants du bâtiment.
Tapez ENTREE pour afficher les options.
Tapez : - ENTREE pour clore le bâtiment à angles droits.
- C et ENTREE pour le refermer sur le premier point construit

2.3- Cotation linéaire d’un polygone


Dessinez un ensemble de vecteurs (LIGNES, ARCS,
POLYLIGNES) définissant une zone fermée avec la commande
POLYLIGNE d’Autocad.
Lancez la commande Cotation linéaire du sous-menu

Cotations/Divisions du menu COVADIS 2D ou cliquez sur l’onglet


La page de paramétrage suivante apparaît :
Choisissez et cochez les cases qui correspondent à votre dessin et vos
préférences. Validez ces paramètres par OK.
Dans le cas de figure
considéré, le type de cotation
coché est Polygone et les
données sont les distances à 2
décimales.

63
Y.T- Informatique Appliquée
2.4- Cotation de la surface
Seules les figures formées en se servant des polylignes et les
polygones, bénéficient de la cotation de surface avec le logiciel COVADIS.
Dessinez une POLYLIGNE fermée (contour fermé).
Lancez la commande Cotation de surface du sous-menu
Cotations/Divisions du menu COVADIS 2D, ou cliquez sur l’onglet

Paramétrer la cotation en précisant, la hauteur, l’orientation et le format


de la cote puis validez ces paramètres par un clique sur OK
Pointez la souris dans un POLYGONE.
Tapez ENTREE pour valider le choix.
La valeur de la surface s’inscrit en bas de l’écran
et l’encombrement du texte de cotation apparaît
au bout du curseur : cliquez le point d’insertion de
la cote. Tapez ENTREE et cliquez le bouton
Annuler pour sortir de la commande le cas
échéant.

2.5- Dessin du contour d’emprise


Afin de pouvoir modéliser le terrain Naturel, vous
devez au préalable créer une limite de l’emprise
du calcul par une POLYLIGNE fermée, passant
par les points levés en chacun de ses sommets.

64
Y.T- Informatique Appliquée
Utilisez la commande Dessin du contour du sous–menu Modèles
Numériques du menu COVADIS 3D.
Choisissez et validez les
paramètres du tableau ci-contre
par OK.
COVADIS vous affiche en bas de
l’écran les coordonnées du point
d’altitude minimal et ceux
d’altitude maximale. Ensuite,
COVADIS vous dessine le
contour d’emprise dans la couleur
et dans le calque choisis.

65
Y.T- Informatique Appliquée
2.6- Calcul et dessin des M.N.T
Préalablement, le semis de points doit être chargé par l’une des méthodes
écrites dans un paragraphe plus
haut. Cette fonction permet de
créer les petites facettes
triangulaires les plus
équilatérales possibles.
Utilisez la commande calcul et
dessin de M.N.T. du sous-menu
Calculs de M.N.T. du menu
Covadis 3D.
Remplissez cette page de
paramétrage en confirmant le
nom du calque choisi et autres
par la commande OK. Cliquez
ensuite sur le contour créé précédemment.

COVADIS affiche un message


puis cette page ci-contre
présentant les résultats du
chargement de points et des
lignes de rupture. Validez en
cliquant sur l’onglet Calculer.

66
Y.T- Informatique Appliquée
2.7- Dessin des courbes de
niveaux

Utilisez la commande
Automatique M. N. T. du sou
menu Courbes de niveau du
menu COVADIS 3D: La fenêtre
par défaut suivante est proposée.

 Pas, calques et couleurs des courbes : correspond à ce que vous avez


sur les cartes topo, l’équidistance entre les courbes, les courbes
maîtresses, voire parfois, les intermédiaires. A chaque type de courbes
choisi lui associer une couleur et un calque.
 Filtrage altimétrique : faire tracer les courbes entre deux altitudes
choisies. On peut, par défaut, garder la proposition entre l’altitude mini et
maxi de ce MNT. Ces valeurs nous aident à faire le choix d’une
équidistance de 1m et des courbes maîtresses à 5m.
 Entités créées : définir le type de polylignes dessinées pour représenter
les courbes. Ce peut être des lignes brisées ou lissées.
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Y.T- Informatique Appliquée
La visualisation du côté permet de décider quant à un choix, en se servant
du ZOOM pour voir si c’est trop ou pas assez dense.
Cliquer sur OK après cela.

2.8- Cotation des courbes de niveau


Trois méthodes de cotation des courbes de niveau sont disponibles : la
cotation sur un point donné de la courbe de niveau, sur toutes les intersections
entre les courbes de niveau et un axe défini par 2 points, ou tous les ‘n’ mètres
sur une même courbe de niveau. Pour la méthode manuelle, il faut utilisez la
commande Cotation de courbes, du sous-menu Courbes de niveau du menu
Covadis 3D. La case de dialogue suivante apparaît :
Renseignez sur les
informations demandées,
puis validez par OK
Cliquez sur une courbe,
COVADIS, affiche alors le
texte de cotation. Des essais
sont parfois nécessaires
pour trouver la bonne
hauteur du texte de la
cotation. N’oubliez pas de
tourner le haut des chiffres de la cotation vers le sommet du modelé du terrain,
c’est une règle.

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Y.T- Informatique Appliquée
Chapitre n° 7 : OPERATIONS EFFECTUEES POUR UN
REPORT DESSIN TOPOGRAPHIQUE

1- La création des fichiers AutoCAD


Pour lancer ce logiciel comme tout autre, nous faisons un double
clic sur l’icône qui représente AutoCAD. Après cela, nous cliquons sur :
 Le menu fichier dans la barre de menu
 Enregistrer sous.
Après l’affichage de la boite de dialogue, nous cliquons dans la case
enregistrer puis nous choisissons le disque local et le répertoire dans
lequel se trouvent les dessins (DWG) s’affiche. Par suite nous :
 Tapons le nom du fichier dans la case Nom du fichier
 Cliquons sur le bouton Enregistrer en bas à droite.

2- Le choix des échelles correspondantes à chaque cadre


Pour choisir l’échelle nous nous basons sur les distances se
trouvant sur le croquis de terrain.
 Si la distance la plus grande est inférieure ou égale à 50m alors
l’échelle de report que nous choisissons est le 1/500.
 Si la distance la plus grande est supérieur à 50m et inférieur ou
égale à 100m alors nous choisissons 1 /1000 pour l’échelle de
report. Pour cela le cadre sera donc choisi en fonction à l’échelle
du report.

3- Réalisation du report
Avec les données, on peut faire le report par coordonnées rectangulaires
(x, y) ou par coordonnées polaires (angle et distance). Les deux options
se diffèrent par la réalisation, l’obtention du plan.
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Y.T- Informatique Appliquée
3.1. Réalisation du plan par coordonnées rectangulaires

-Avec la commande POLYLIGNE

- Entrer les coordonnés de chaque point suivant l’ordre. Après chaque


coordonnée : l’abscisse séparer de l’ordonnée par une virgule et chaque
partie entière séparer de la partie décimale par un point puis taper sur la
touche « Entrée »

- Après la dernière coordonnée, faire un Clic droit, puis Cliquer


sur « clore », pour fermer.

- Si le dessin ne s’affiche pas, Cliquer sur l’icône :

Zoom étendu (menu affichage).

3.2. Obtention du plan par coordonner polaire

Avant tous travaux, il faut vérifier les paramètres d’angle et les valeurs
décimales. Pour cela :

- Cliquer respectivement sur format en haut de l’écran, puis sur contrôle


des unités, modifier, unité principale

-Mettre les unités à la normale

- Cliquer sur OK

Cette étape, une fois terminé, on peut commencer la réalisation du plan


qui débute par :

-Tracer un segment avec POLYLIGNE

-Tracer le cercle de centre, l’extrémité du segment et de rayon la


première distance.

-Prolonger ou supprimer selon le cas, le segment

- Cliquer sur angle

-Clique droite, puis Cliquer sur référence

-Prendre la référence qui n’est rien d’autre que le segment obtenu

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Y.T- Informatique Appliquée
-Ecrire la mesure de l’angle. Par exemple pour écrire 59°19’26’’

° : degré, s’écrit « d »

‘ : Minute d’angle, s’écrit « 4 »

″ : Seconde d’angle, s’écrit « 3 »

-Répéter ses démarches, jusqu’à obtenir le plan

Si tout est bien mis, le plan doit être fermé.

Après, la réalisation du dessin, il faut le mettre dans un calque.

3.3. Représentation des voies

Avant de réaliser les voies, nous cliquons sur la commande droite


puis nous appuyons sur le bouton droit de la souris. Nous choisissons
décalage dans la fenêtre qui apparait et nous entrons l’emprise de la
voie puis nous validons.
Ensuite, nous cliquons sur la première limite de la voie et on amène
la sourisau coté extérieur du schéma puis nous cliquons dans le vide
(l’endroit où la voie passe) pour avoir la seconde limite.
Après cela, nous délimitons la voie en cliquant sur l’icône de
perpendicularité ; nous sectionnons la voie au deux endroits où elle se
limite. Cliquons sur poly ligne et F3 pour dessiner la voie. Enfin nous
sélectionnons les droites et nous les supprimons.

4- Mise en place du dessin dans un cadre d’habillage préconçu


4.1. Encadrement du dessin

- Cliquer sur « droite »

-Clique droite, ensuite Cliquer sur horizontale

- Cliquer sur le point le plus haut et sur le point le plus bas. Echapper
ensuite sur le clavier
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Y.T- Informatique Appliquée
-Reprendre la même mais avec « verticale »et Clique sur les points
extrêmes gauche et droite. Echapper

- Cliquer sur poly ligne, puis parcourir le pourtour

-Suppression des lignes supplémentaires

Après avoir encadré le dessin, il faut le faire aussi pour les croisions du
calque.

4.2 Création des diagonales au niveau des cadres du dessin et des


croisions.

Pour cela, il faut :

-Cliquer respectivement sur poly ligne, les deux extrêmes de la


diagonale à réaliser

-Sur le second, faire clique droite

- Cliquer sur entrer

4.3 Déplacer le calque vers le dessin

Pour déplacer, il faut :

-Sélectionner le calque

- Cliquer respectivement sur déplacer, le point de concours des deux


diagonales du cadre obtenu après avoir encadré les croisions.

- Cliquer sur celui du dessin.

Notons bien qu’à ce niveau, que le processus réciproque est déconseillé, car cela
fait varier les coordonnés des bornes du dessin

5- Habillage
5.1. Les écritures

Elles concernent, les numéros de bornes, les noms des limitrophes, les
noms et/ou numéro de rues, de voies et leur emprises etc..

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Y.T- Informatique Appliquée
Il faut noter que les références des rues et voies s’écrivent avec la
commande texte ligne alors que les autres éléments peuvent être
inscrites avec la commande texte multiligne.

5.2. Remplir le tableau des coordonnés

Pour ce faire, il faut :

- Cliquer respectivement sur le périmètre du dessin préalablement en


polyligne, cliquer ensuite sur la commande « liste » de la barre d’outils
renseignements. Une fenêtre s’affiche et on observe l’apparition des
coordonnés.

- sélectionner et copier le texte qui affiche ces coordonnées-là,

- revenir sur la zone de dessin et coller le texte copié à l’écran à


proximité du cadre du report-dessin.

Une fois les coordonnés sur l’écran, faire :

- un double clic sur le texte des coordonnés

-Mettre les numérotations (B1 à Bn) suivant l’ordre et supprimer les


autres éléments inutiles (x, y, z)

-Sélectionner le tout à partir du bas et mettre sur la taille correspondante


(1,2 au 1/500 ou 2,4 au 1/1000 par exemple)

- Cliquer sur ok

Enfin, on déplace le texte vers le tableau.

5.3. Réalisation des croisillons

Pour afficher les coordonnés des croisions, il faut :

-cliquer sur l’icône « cotation ordonnée »

-Cliquer sur un croisions pour avoir une coordonné. Répéter pour en


faire sortir la seconde composante.

5.4. Entête et pied de page

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Y.T- Informatique Appliquée
 Entête
 Si l’entête existe déjà alors nous pouvons nous en
servir
 Si non, nous faisons recoure au registre foncier
compétent et on peut changer.

 Pied de page
Il se situe en bas du cadre dans lequel se trouve le report de la
parcelle. Nous identifions la parcelle en donnant des renseignements
suivant :
 Le quartier
 L’arrondissement
 La commune
Nous mentionnons également le nom du propriétaire de la parcelle.

6- Impression du plan
 Pour faire sortir le plan, en premier lieu :
 Branchons et allumons l’imprimante
 Nous cliquons sur le fichier
 Dans la fenêtre qui s’affiche, nous cliquons sur l’icône « Imprimer »
dans la barre standard
 Un tableau s’ouvre et donne la possibilité de définir les
caractéristiques du dessin.
 Nous cliquons sur périphérique de traçage et nous choisissons
nom dans l’onglet, le numéro de l’imprimante. Nous cliquons sur
paramètre du tracer pour revenir au tableau initial.

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Y.T- Informatique Appliquée
 Nous cliquons par suite sur portrait si le cadre est dans une
position verticale, dans le cas contraire, nous cliquons sur paysage
si le cadre est dans une position horizontal.
 Nous cliquons sur millimètre (mm)
 Dans l’option ″Echelle du tracé″ on a deux petits cases :
1000 mm = Variabl unités (variable : fonction de
l’échelle)
 Nous cliquons sur fenêtre puis nous sélectionnons le cadre.
 Nous cliquons sur aperçu total
 Nous appuyons sur le bouton droit de la souriS
Cliquons sur tracer. Enfin le dessin est ainsi imprimé

Evaluation 3: TP : Dessin sur ordinateur

1. Après avoir rapporté les points suivant dans COVADIS TOPO, filez et
cotez les courbes de niveau avec une équidistance de 0,5mètres.
2. Habillez le dessin.

3. Affichez les cordonnées et inscrivez les dans le tableau de coordonnées.

Pt X Y Z 11 500 1004 101,50


1 500 1000 100,00 12 504 1004 103,50
2 504 1000 102,00 13 507 1004 105,50
3 507 1000 104,00 14 509 1004 107,50
4 509 1000 106,00 15 510 1004 109,50
5 510 1000 108,00 16 500 1006 102,50
6 500 1002 100,50 17 504 1006 104,50
7 504 1002 102,50 18 507 1006 106,50
8 507 1002 104,50 19 509 1006 108,50
9 509 1002 106,50 20 510 1006 110,50
10 510 1002 108,50 21 500 1008 103,00
11 500 1004 101,50 22 504 1008 105,00
23 507 1008 107,00
24 509 1008 109,00
25 510 1008 111,00

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Y.T- Informatique Appliquée
Evaluation 4: TP : Dessin
sur ordinateur
Bornes X Y
B2/A3 5728,15 8821,33
S1 5737,56 8802,33
S2 5735,61 8799,18
S3 5715,91 8797,35
B1/A4 5712,75 8819,04
1. Après avoir reporté la
parcelle dont le croquis est
ci-joint. Reportez tous les
détails situés sur la
parcelle.
2. Cotez le report et
placer les coordonnées
des croisions.
3. Affichez les
cordonnées et inscrivez les
dans le tableau de
coordonnées.
4. Ecrire en bas du dessin
à l’endroit indiqué, les
indications suivantes : « Terrain sis à HOUEGO dans le village
HOUEKEGBO, Arrondissement de ALIHO, Commune de HOUEYOGBE,
demandé par Monsieur “AYINON François” » (Style de texte : Arial ;
Hauteur du texte : 1,75)

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Y.T- Informatique Appliquée
DEVOIR DE MAISON

Le dessin assisté par ordinateur est de plus en plus exploité dans le génie civil
en général et en topographie en particulier depuis les années 1990. Ces logiciels
font un grand usage de la modélisation 3D. En adaptant à l'infini des objets et
processus de base, des logiciels spécialisés gèrent toute la chaîne de production
graphique et participent dans certains cas au processus de réalisation matérielle.
Ce type d'outil de représentation (DAO) est souvent utilisé comme outil de
conception (CAO). Plus spécialement la topographie assistée par ordinateur est
basée sur un principe simple, l’ordinateur calcule et exécute le projet puis le traceur
dessine après avoir relevé les données avec des instruments spécifiques.

1- Quels sont ces appareils qui révolutionnent la pratique du métier de


géomètre? (3pts)

2- Citez les principaux éléments qui les composent? (3pts)


3- Quelles sont les différences entre les modes statiques et cinématique de
lever par récepteur GPS. (3pts)
b- De ces deux modes, lequel permet d’obtenir une meilleure précision sur
la détermination des coordonnées d’un point. (1pt)
4- La trajectographie (tracking) est-elle adaptée aux opérations que nous
effectuons en topographie. Si oui quelles sont les travaux que vous pensez
qu’elle peut servir à réaliser. (2pts)

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Y.T- Informatique Appliquée
5- Qu’est ce qui différentie le récepteur GPS d’un tachéomètre électronique ?
(2pts)
6- Vous devez réaliser une implantation, dites comment vous procéderiez avec:
- un théodolite optico-mécanique et un ruban d’acier.
- un tachéomètre électronique
- un récepteur GPS fonctionnant en mode différentiel.

Si pour cette question, l’utilisation d’un instrument nécessite des spécificités


et une méthode particulière, précisez-la. (3pts)

Le géomètre au Bénin est souvent associé aux opérations de lotissements :


aujourd’hui avec l’essor de la technologie et tous ces nouveaux matériels,
quels sont les domaines d’intervention non encore abordés par les
géomètres béninois qui s’ouvrent à eux ? Pensez vous que l’arrivé de ces
équipements de pointe dans le métier permettra d’assainir la profession ?
(3pts).

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