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INSTITUT DE FORMATION DES

TECHNICIENS EN ARCHITECTURE ET
EN URBANISME. MEKNÈS

Discipline: Urbanisme

Chapitre V: Plan d’aménagement : Contenu technique,


Composantes, règles d'utilisation du sol et servitudes
I- Plan d’aménagement : Contenu technique

1. DEFINITION

➢ Le plan d’aménagement est le document d’urbanisme réglementaire qui définit le

droit d’utilisation du sol à l’intérieur des territoires auxquels il s’applique ;

➢ Le plan d’aménagement est l’instrument qui transforme les orientations du schéma

directeur d’aménagement urbain, lorsque celui-ci existe, en prescriptions légales

opposables à l’Administration et aux tiers.


2. OBJET DU PA

Le plan d’aménagement porte sur la définition de tout ou partie des éléments suivants

(art.19 de la loi n°12-90) :

1- L’affectation des différentes zones suivant l’usage principal qui doit en être fait ou la

nature des activités dominantes qui peuvent y être exercées telles que zones d’habitat, zone

industrielle, zone touristique, zone maraîchère, zone agricole, zone commerciale et zone

forestière ;

2- Les zones dans lesquelles toute construction est interdite ;

3- Les limites de la voirie (voies, places, parkings) à conserver, à modifier ou à créer ;


4- Les limites des espaces verts publics (boisements, parcs, jardins), des terrains de jeux

et des espaces libres divers tels que les espaces destinés aux manifestations culturelles et

folkloriques, à conserver, à modifier ou à créer ;

5- Les limites des espaces destinés aux activités sportives à créer conformément aux

dispositions de l’article 61 de la loi n° 06-87 relative à l’éducation physique et aux sports

promulguée par le Dahir n°1-88-172 du 13 Chaoual 1409 (19 Mai 1989) et les limites des

mêmes espaces à conserver ou à modifier ;

6- Les emplacements réservés aux équipements publics tels que les équipements

ferroviaires et leurs dépendances, les équipements sanitaires, culturels et d’enseignement

ainsi que les bâtiments administratifs, les mosquées et les cimetières ;


7- Les emplacements réservés aux équipements collectifs et installations d’intérêt général

dont la réalisation incombe au secteur privé tels que centres commerciaux, centres de

loisirs ;

8- Les quartiers, monuments, sites historiques ou archéologiques, sites et zones naturelles

telles que zones vertes publiques ou privées à protéger ou à mettre en valeur pour des

motifs d’ordre esthétique, historique, culturel, et éventuellement les règles qui leur sont

applicables ;
9- Les règles d’utilisation des sols et les règles applicables à la construction, notamment,

les hauteurs minimales ou maximales du bâtiment, le mode de clôture, les conditions

d’implantation et d’orientation des immeubles, les distances des bâtiments entre eux, le

rapport entre la surface constructible et la surface totale du terrain, les servitudes

architecturales ;

10- Les servitudes établies dans l’intérêt de l’hygiène, de la circulation, de l’esthétique, de

la sécurité et de la salubrité publiques;

11- Les zones à ouvrir à l’urbanisation suivant une périodicité déterminée ;

12- Les périmètres des secteurs à restructurer et des secteurs à rénover.


3. CONTENU DU PA

Le plan d’aménagement est composé :

▪ D’un ou plusieurs documents graphiques établis à l’échelle 1/2000 ou 1/5000, sur

lesquels figure une légende qui explique la représentation graphique des zones, des

équipements et des normes applicables ;

▪ D’un règlement qui traduit les dispositions techniques du document précédent sous

la forme de dispositions juridiques applicables.


4. UTILITE PRATIQUE
Le plan d’aménagement constitue, pour la commune et l’agence urbaine, la base
juridique, technique et urbanistique indispensable sur laquelle elles se fondent pour
instruire les demandes d’autorisation de lotir, de construire ou de morceler.
5- Contenu technique du PA

A. Première étape

❖ Etablir un constat de l’état actuel de l’occupation du sol, sous forme de cartes

thématiques à l’échelle 1/5000ème, sur la base de la restitution si elle existe ou

support cartographique approprié. Ces cartes thématiques devront faire ressortir :

▪ Les limites du périmètre d'intervention ;

▪ Les contraintes physiques et institutionnelles du site ;

▪ Les équipements d’infrastructure et collectifs ;

▪ Les zones d’habitat ;


▪ Les tendances de l’urbanisation et les formes d’appropriation de l’espace ;

▪ L'état environnemental de l’aire de l’étude ;

▪ L’ensemble des composantes et des éléments structurants du site ;

▪ Le type d’utilisation et d’exploitation que subit le site ;

▪ Analyser les éventuelles études et documents de planification existants ou en cours

d’élaboration.
B- 2ème étape

▪ Un travail de prospection sur le terrain, par le biais d’enquêtes afin d’approfondir et de

maîtriser la problématique.

▪ L’identification et l’analyse de l’ensemble des données et enjeux ayant une incidence

directe ou indirecte sur le développement de chaque municipalité et sa zone périphérique

.et ce par l’élaboration de :

a) L’étude socio-économique

▪ Le profil démographique : La pyramide des âges, le mouvement migratoire,

l’accroissement démographique, etc.

▪ Le profil économique : les activités économiques de la population, le pouvoir d’achat de

la population, etc.

▪ Le profil sociologique : taille de ménage, structure familiale, niveau d’instruction, etc.


b) L’étude des contraintes et potentialités

▪ Analyser les composantes physiques et spatiales du site, notamment les contraintes et

les atouts influant sur l’organisation spatiale de l’aire d’étude (pentes, données

climatiques, données géotechniques, bassins versants, terrains inondables...) ;

▪ Définir l’interaction et la dialectique entre site et bâti : exploitation, implantation,

préservation, dégradation, …etc. ;

▪ Prendre en considération l’environnement comme un paramètre déterminant dans

l’aménagement et le développement de chaque municipalité et sa zone périphérique.


c) L’étude de la morphologie urbaine et architecturale

❖ Analyser la morphologie urbaine et architecturale notamment la structure des tissus,

voiries et espaces publics, implantation du commerce, formes de groupements,

façades et spécificités architecturales...etc.


d) L’étude foncière

➢ Analyse approfondie et détaillée concernant la propriété des terrains afin de définir

les moyens susceptibles d’assurer la mise en œuvre des aménagements proposés

par le PA et ce en :

❑ Dégageant les statuts fonciers existants ;

❑ Décelant l’ensemble des données liées au foncier (parcellaire, problèmes

d’immatriculation…etc.).

❑ Synthétisant ces informations sur un plan parcellaire qui servira de base

pour les projections spatiales.


e) Etude des équipements d’infrastructure et de superstructure en établissant :

➢ Un inventaire de l’ensemble des équipements existants, notamment, les équipements

socio collectifs, sanitaires, services publics et installations de la vie sociale ainsi que

les réseaux divers d’infrastructure ;

➢ La répartition spatiale et le taux de desserte des différents équipements existants;

➢ Une estimation des besoins en nature et en superficie, notamment, en ce qui

concerne les équipements nécessaires, structurants et complémentaires, ainsi que leur

répartition sur le territoire.

f) Analyse des acteurs impliqués dans la gestion locale

➢ Analyse des différents intervenants dans la gestion locale ainsi que leurs moyens

financiers, ce qui lui permettra de définir les moyens susceptibles d’assurer la mise

en œuvre des options d’aménagement.


C- 3ème étape : Propositions
Les résultats et les orientations qui seront dégagés de la phase « Analyse Diagnostic » seront
traduits par des propositions d'aménagement précisant, entre autres, les éléments suivants :
▪ Le parti d'aménagement ;
▪ Les zones à ouvrir à l’urbanisation ;
▪ Les tracés des voies structurantes ;
▪ Les équipements et zones d’activités structurantes ;
▪ Les zones d’habitat ;
▪ Les zones et servitudes à protéger de toute urbanisation (zones à risques, zones
naturelles, zones inondables… ;
Les propositions d’aménagement feront l’objet de plans graphiques qui seront établis à des
échelles appropriées (1/5000ème, 1/2000ème), avec une réglementation d’occupation des
sols.
6- Montage technico -financier

L'ensemble des options majeures proposées par le plan d’aménagement fera

l'objet d'un montage technico-financier comportant :

❑ L'estimation approximative du coût de réalisation des projets structurants

proposés par le PA ;

❑ L'identification des différents acteurs publics ou privés concernés par la

réalisation de ces projets ;

❑ La répartition des tâches selon un timing de réalisation


C- PROJECTIONS
I- PROJECTIONS DEMOGRAPHIQUES

▪ Quel que soit le degré de fiabilité et de précision qu’elle peut atteindre, aucune
perspective démographique ne peut prétendre à la fixation du nombre exact d’une
population à une date précise. Ainsi, et pour pouvoir se rapprocher le plus de la réalité,
nous allons présenter deux scénarios d’évolution afin d’estimer la population future de la
commune : un scénario tendanciel basée sur le fort accroissement de la décennie
précédente et un scénario reflétant une diminution démographique basée sur la relative
saturation de l’aire d’aménagement.

▪ Pour ces deux scénarios, la formule utilisée est la suivante : Pt = P0 x (1+r)x

• Pt : l’effectif de la population à la date t cherchée ;


• P0 : l’effectif de la population à la date de départ ;
• r : Le taux d’accroissement moyen annuel ;
• x : le nombre d’années de projection (différence entre l’année de projection et la date de
départ).
1. SCENARIO TENDANCIEL
▪ La méthode tendancielle tient compte de l’évolution passée pour décrire la tendance future
de la population. Elle suppose que cette population évoluerait dans les années à venir selon
le même rythme d’accroissement antérieur en termes de mortalité, de fécondité et de
migration. Elle se base sur l’évolution des taux annuels de la tendance enregistrée au cours
de la période antécédente et consiste à appliquer les mêmes taux et à projeter ainsi leur
évolution annuelle.
▪ L’analyse démographique a révélé une croissance positive moyenne de la population à
l’échelle de la commune de Meknès.

Tableau n°17 : Evolution de la population et TAMA actuel de la commune

2004 2014
Taux d'accroissement
moyen annuel (TAMA)
Population Ménages Population Ménages

Population : +0,98%

MEKNES 469 169 100 470 517 376 126 319 Ménages : + 2,32%
▪ L’application de ces taux d’accroissement pour les années avenirs nous permet
d’établir les projections suivantes :

Tableau n°18 : Projection de la population et des ménages de la commune de Meknès (scénario tendanciel) :

2004 2014 2021 2031

Population 469 169 517 376 554 039 610793

Ménages 100 470 126 319 148 317 186 550

▪ En partant du principe que le présent plan d’aménagement sera homologué au cours de


l’année 2021, l’horizon du P.A est donc l’année 2031. Ainsi, selon le scénario tendanciel,
la population de la commune de Meknès atteindrait 610.793 habitants pour 186.550
ménages à l’horizon du P.A.
▪ Cette méthode tendancielle reste la plus utilisée dans le calcul des projections.
2. SCENARIO VOLONTARISTE
▪ Le scénario volontariste est ici basé sur une évolution démographique légèrement
supérieure à celle de la dernière décennie.
▪ Selon le scénario volontariste, les projections de la population et des ménages de la
commune de Meknès se présentent comme suit :

2014 2021 2031

Population
+ 0,98% + 1,25% + 1,50%

Tableau n°19 : Projection de la population et des ménages de la commune de Meknès (scénario volontariste) :

2004 2014 2021 2031

Population 469 169 517 376 564 380 642 985

Ainsi, selon le scénario volontariste, la population de la commune de Meknès serait à


horizon du P.A en 2031 de 642.985 habitants.
CLASSEMENT ET ÉCHELLES DE DENSITÉS URBAINES PAR
TYPOLOGIE D’HABITAT CAS DU MAROC
II- ORIENTATIONS URBAINES

▪ Le projet de plan d’aménagement optera selon le besoin pour plusieurs types d’habitat :
1) Secteurs urbains à forte densité;
2) Secteurs urbains à moyenne densité;
3) Secteurs urbains à faible densité.
▪ Chaque secteur urbain à développer occupera une superficie et un pourcentage bien
précis de l’aire d’aménagement.
▪ A ce zoning d’habitat sera prévues une:
1. Zone d'activité;
2. Zone touristique;
3. Zone de sport et de loisirs
4. Zone d'animation exposition;
5. Des équipements collectifs, etc.
D- Equipements collectifs

1- Définition

❖ Les équipements publics et privés d’intérêt général sont une composante indispensable

pour la définition d’un cadre de vie décent. En tant que lieux d’apprentissage, de

travail, de divertissement et de partage de valeurs, ils contribuent à la création

d’espaces d’équilibre et de cohésion territoriale.


2- Types d’équipements publics et prives d’intérêt général

▪ Les équipements scolaires ;

▪ Les équipements de santé ;

▪ Les équipements socioculturels ;

▪ Les équipements sportifs ;

▪ Les équipements de formation professionnelle ;

▪ Les équipements de culte ;

▪ Les administrations et services publics généraux ;

▪ Les équipements privés d'intérêt général.


3- Les déterminants des critères d’insertion

▪ Localisation (implantation)

✓ Trame viaire : ✓ Regroupement en pôle d’équipement :

o Voie principale ; o Partage de l’équipement pour une meilleure


rentabilité ;
o Voie secondaire ;

o Voie tertiaire ;

o Voie piétonne.

✓ Desserte en transport collectif :

o Arrêt à proximité.
▪ Accessibilité (distance, temps)

✓ Catégorie d’âge :

o Moins de 6 ans ; ✓ Territoire à desservir :

o 6 – 11 ans ; o Desserte de proximité ;

o 12 – 14 ans ; o Desserte proche ;

o 15 – 17 ans ; o Desserte large.

o 12 – 18 ans et plus.
▪ Surface de la parcelle

✓ Taille de la parcelle ;

✓ Nombre de niveaux ;

✓ Traitement spécifique.

▪ Taille de la population

✓ Quantification de la population cible :

✓ Ensemble de la population ;

✓ Catégorie déterminée de la population ;


4- Normes urbaines pour les équipements scolaires
❖ Critères de localisation des équipements scolaires
❖ Critères et paramètres de planification programmation des équipements scolaires en milieu urbain
❖ Grille des critères et paramètres de planification programmation des équipements scolaires selon les
programmes et contextes
❖ Ratios et surfaces selon les fonctions
❖ Besoins en surfaces minimales nécessaires à l’enseignement du sport dans les équipements
scolaires publics
❖ Equipements d’enseignement Supérieur :

Equipements à projeter et à surfacer en termes de cadre de développement et à concevoir


en fonction des environnements spécifiques, territoriaux et sociaux dans lesquels ils sont
domiciliés. Ils nécessitent la mise en place de schémas à moyen et long terme et une
programmation technique détaillée réalisée par leur maître d’ouvrage avant leur insertion
dans le schéma urbain.
5- Normes urbaines pour les équipements sanitaires
❖ Critères de localisation des équipements de santé
❖ Centres de santé urbain (CSU)
❖ Hôpital provincial ou préfectoral :
❖ Hôpital régional et centre hospitalier interrégional
6- Normes urbaines pour les équipements socioculturels
❖ Critères de localisation des équipements socioculturels
❖ Critères et paramètres de planification-programmation des équipements
socioculturels
7- Normes des équipements sportifs

❖ Critères de localisation des équipements sportifs


8- Normes urbaines pour les équipements religieux
❖ Critères de localisation des équipements cultuel
9- Normes urbaines pour les équipements de sécurité
❖ Critères de localisation des équipements administratifs et services publics généraux
10- Equipements prives d’intérêt général
❖ Paramètres pris en compte pour la planification et la programmation des équipements
privés d’intérêt général
11- Normes urbaines pour les équipements commerciaux
❖ Four, hammam
❑ Localisation :
✓ Ce sont des équipements qui doivent être accessibles à pied à programmer dans le
cadre des lotissements d’habitat économique et social.
❑ Accessibilité :
✓ Distance 750 m, temps de desserte 10 minutes.
✓ Superficie du terrain :
o Variable, liée au standing et au type de groupement en pôle d’équipements (four,
hammam, salle des fêtes, commerce et habitation à l’étage). Surface minimale du
terrain 100m² pour le four et 200m² pour le Hammam.
❑ Seuil de population :
o 1000 habitants.
12- Espaces verts

▪ L’espace vert est une composante parmi d’autres de l’espace urbain, au même titre que
la voirie, le bâti… néanmoins, la notion d’espace vert est assez difficile à cerner car
elle est sans cesse en évolution.

❖ Typologie des espaces verts

Etablir une typologie des espaces verts a pour objectif de différencier ces derniers selon
qu’ils sont spécialisés ou non spécialisés, ouverts au public, privatifs, urbains ou
périurbains.

➢ Le jardin public : Il se caractérise par sa situation de proximité par rapport à la


population d’un quartier, offrant à une moindre échelle que le parc urbain, une palette
d’aménagements paysagers : plantations arborées et arbustives, circulation piétonne,
bassin, fontaine, kiosque et mobilier urbain léger, etc.
Le square : Il se différencie du jardin public par le fait qu’il n’est absolument pas
enclavé dans le tissu urbain, mais délimité sur chacun de ses côtés par des voies de
circulation ; ses limites sont donc généralement plus géométriques. Les squares sont
avant tout un décor urbain, lieu de promenade et de détente. Les aménagements
ludiques sont rarement importants. Le jardin public et le square peuvent offrir des jeux
de relief permettant de mettre en valeur les plantations et les équipements.
Les parcs : Les parcs de quartiers offrent un lieu de repos, de détente comme les
squares, et constituent en plus un lieu de pratique d’activités récréatives. Quelques
équipements légers peuvent permettre le jeu ou même certaines pratiques
sportives.

La ceinture verte : La ceinture verte est une sorte de « coupure verte » qui vise en
général à sauvegarder les espaces naturels situés en limite de l’agglomération dans
le but de :

✓ Limiter l’extension en tache d’huile du tissu urbain.

✓ Ouvrir de nombreux espaces verts de loisirs et de récréation aux habitants.

✓ Maintenir l’agriculture ou la forêt aux portes des villes.


Jardin ou parc botanique : Il est à caractère essentiellement végétal, et rassemble de
façon thématiques et didactique un nombre important de plantes arborées, arbustives
ou herbacées représentatives d’un pays, d’une région, d’un climat déterminé…Le
jardin botanique, tout en étant ouvert au public, peut avoir aussi un objectif d’étude et
d’expérimentation (essais d’acclimatation, mode de multiplication, croisement, etc.). Il
peut aussi disposer de salles où peuvent être organisées des expositions. Ces salles
sont souvent des verrières ou des serres, des orangerais, où sont organisées des
expositions thématiques.

Parcs urbains

Les parcs urbains sont destinés à recevoir des usagers en provenance de toute
l’agglomération, son degré d’équipement doit offrir une diversité des activités pour lui
conférer une polyvalence maximale.
13- Normes urbaines pour les espaces verts
❖ Grands Jardins publics
Les grands jardins publics sont destinés à recevoir des usagers en provenance de toute
l’agglomération, son degré d’équipement doit offrir une diversité des activités pour lui
conférer une polyvalence maximale.

❑ Localisation :
✓ Les grands jardins publics
doivent être situés loin des aires
de verdure naturelle et être bien
distribués dans toute la ville.
❑ Accessibilité :

✓ Les grands parcs et jardins publics desservent aussi bien une population de quartier

que la population de la ville, les distances maximales d’implantation seront donc plus

importantes que la distance de marche (750 m pour 10 minutes). L’accessibilité par

transport public est une nécessité.

❑ Superficie du terrain :

✓ La superficie et les dimensions sont tributaires de la fonction du jardin. Les grands

jardins devraient être de taille suffisante pour accueillir des événements spéciaux.

✓ Les dimensions de l’ordre de 200m par 300m sont généralement suffisamment

flexibles pour supporter des événements divers soit 6ha.

❑ Seuil de population :

✓ Pour les grands parcs et jardins publics, la population desservie est la ville.
❖ Petits jardins publics

Ils se caractérisent par leur situation de proximité par rapport à la population d’un quartier,
offrant à une moindre échelle que le parc urbain de quartier, une palette d’aménagements
paysagers : plantations arborées et arbustives, circulation piétonne, bassin, fontaine,
kiosque et mobilier urbain léger, etc.

❑ Localisation :
✓ Les petits jardins peuvent être
implantés dans un rayon de marche
facile (750 m) dans les zones
résidentielles, et potentiellement
intégrables ou juxtaposables aux
institutions éducatives pour créer des
aires de jeux partagés et sûrs.
❑ Accessibilité :

✓ Pour les petits jardins utilisés notamment par les personnes âgées, les enfants et les

parents, ils doivent être situés dans un rayon de 300 à 750m de la population cible,

avec un temps maximal de marche de 10 minutes.

❑ Superficie du terrain :

✓ La superficie et les dimensions des plus petits jardins sont aussi tributaires de la

fonction du jardin. Ils devraient être assez petits pour maintenir un sens d’intimité et

permettre une visibilité facile (25 m). La superficie idéale est de l’ordre de 450m²

avec une largeur de 15 m et une longueur de 30m.

❑ Seuil de population :

✓ Pour les petits jardins c’est l’unité de voisinage.

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