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2RPB

PETERS Thierry-Louis

2RP – Français Q2
1ère session

Dossier de recherche
Les étudiants les grands oubliés de la crise

- Présentation orale /10


- Présentation écrite /20
o La bibliographie /5
o Le fond /15
o Respect des consignes
(de -0,5 à -4 en fonction de l’erreur)
- Orthographe /10
EXAMEN /40

TJ /10

TOTAL /50

Haute École Albert Jacquard


Catégorie économique
2020-2021
Maître-assistante : L. THIRION
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Table des matières
Synthèse : Les étudiants, les grands oubliés de la crise. ......................................................................... 3
Powerpoint .............................................................................................................................................. 4
Article 1. ................................................................................................................................................ 10
Article 2. ................................................................................................................................................ 14
Article 3. ................................................................................................................................................ 17
Bibliographie.......................................................................................................................................... 20

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Synthèse : Les étudiants, les grands oubliés de la crise.

Ça fait maintenant plus d’un an que le virus COVID-19 est arrivé en Belgique et que des
mesures ont été prises au sens général, pour le pays entier. Ces mêmes mesures ont également
impacté les étudiants avec la fermeture des écoles et des universités. Les étudiants ont eu la
« chance » de pouvoir continuer leurs cursus via des cours à distances mais malheureusement
c’est un mal pour un bien pour la plupart des étudiants. En effet le manque d’interaction entre
l’enseignant et l’élève peut créer un sentiment d’isolement et de non-compréhension, car
certains ont même peur de prendre la parole derrière leurs écrans ce qui en revanche était plus
facile pour certains en classe. La fatigue ophtalmique est aussi un point à ne pas négliger, en
effet passer toute une journée derrière son ordinateur peut engendrer des problèmes aussi bien
aux yeux mais également au dos suite à une mauvaise posture.
La détresse psychologique touche un grand nombre d’étudiants. Les étudiants se sentent isolé,
seul dans leurs chambres, Ils sont loin de leurs amis ou de tout quelconque activité
extrascolaire ou Folklorique.
L’isolement est la première cause de cette détresse chez les étudiants et d’autant plus pour
ceux qui rentre dans leurs premières années mais également les étudiants internationaux.
Pendant plus d’un an la vie sociale de la plupart des étudiants aété mise sous cloche.
Ils ont l’impression que le COVID a volé 1 an de leurs vies. Les étudiants ont vu passés sous
leurs yeux tous les évènements folkloriques, certes les soirées en elle-même ne sont pas
tellement importante mais le folklore lui rythme la vie des étudiants surtout au premier
quadrimestre et permet une intégration des nouveaux et des anciens via diverses activités sur
le campus. Il aurait permis de créer une vraie identité mais aussi l’épanouissement et la
découverte, l’échange pour tous les étudiants. C’est un vrai apport socialement parlant pour
beaucoup à ne pas négliger.
Un autre inconvénient des mesures sanitaires actuelles, c’est le décrochage scolaire des
étudiants, en effet il est très compliqué de devoir rester 8 heures devant un écran sans contact
extérieur, sans réellement prendre de pauses avec les cours qui s’enchaîne tout au long de la
journée. Plusieurs cours sont annulés la veille ce qui rends la situation d’autant plus stressante
pour les étudiants et renforce cette impression du « au jour le jour ».
Toutes ces situations génèrent chez des étudiants des symptômes dépressifs certains ont
mêmes été jusqu’à la tentative de tentatives de suicide. Beaucoup d’entre eux ont même perdu
leurs jobs étudiants et doivent donc quitter leurs kots ou retourner chez leurs parents. La
pression mentale qui s’exerce sur eux est énorme, certains n’ont pas un lieu de vie ou un
schéma familiale adapté pour une atmosphère de travail saine.
Évidemment des mesures ont été mises en place pour aider les étudiants. Pour ceux qui
ressentent le besoin de parler, des nightlines dédiée au bien-être mental ont été mises en place.
Ils peuvent appeler ces numéros et tomberont sur d’autres étudiants bénévoles qui sont là pour
les écouter. La majeure partie du travail est en effet de l’écoute car ces bénévoles ne sont ni
psychologue, ni médecins, le but est surtout de faire comprendre aux étudiants qu’ils ne sont
pas seuls. Des aides alimentaires ont également été mise en place, les étudiants peuvent venir
dans des endroits faire leurs courses ou se fournir en matériel étudiant, tout ça à des prix
réduits. L’état a également déboursé plusieurs millions d’euros pour permettre à plusieurs
milliers d’étudiants éligible un apport financier pour payer leurs logements ou autres factures
qui pourraient s’avérer contraignante durant la crise.
À cause de la crise sanitaire beaucoup d’étudiants n’ont pas pu faire leurs stages. L’absence
des stages peut s’avérer contraignantes pour la suite de leurs cursus mais également pour leur

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avenir professionnel, en effet les stages sont le premier pas dans le monde professionnel pour
beaucoup d’étudiants. Sans la présence de ceux-ci bon nombre acquérir plusieurs lacunes et se
retrouver dans le monde du travail sans vraiment d’outils ou suffisamment de connaissance
pour assurer un travail correct.

Il n’y a que les étudiants dans les options médicale qui ont pu remplir leurs stages, c’est-à-dire
que plus de 30% des étudiants n’ont pas pu effectuer leurs stages dans de bonnes conditions
ou voir même pas du tout.

Tous espèrent un retour à la normalité le plus rapidement possible car tous les facteurs du
décrochage scolaire sont réunis entre l’impossibilité de se projeter dans l’avenir et encore
moins d’apercevoir le bout du tunnel.
Certains parlent de jeunesse sacrifiée et d’autres préférerons dire une année de privation.

Powerpoint

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• Articles

Article 1.

ENQUÊTE. Comment la crise du Covid-19 a volé un an de la vie des


étudiants
Depuis un an, les étudiants payent les pots cassés de la crise sanitaire du Covid-19.
Enseignement, emploi, logement, vie sociale... Enquête à Lille sur une année volée aux
jeunes.

« Pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment pensé à la mort. » Marion


est étudiante à Lille. Depuis un an, elle vit au rythme de la crise du Covid-19 et des mesures
sanitaires successives prises dans les universités et surtout dans la vie quotidienne de
chacun.

Comme de nombreux étudiants, elle subit de plein fouet les cours à distance, l’isolement, la
faim parfois, les logements insalubres, et les idées noires qui commencent à la
ronger. Enquête à Lille sur cette année de détresse, une année en pointillés pour les
étudiants.

• Job perdu, la faim qui tiraille…

Ali*, 21 ans, est étudiant étranger, venu d’Algérie à la rentrée 2019 à Lille pour boucler des
études de droit. « Quand on est étudiant étranger, en général, ce n’est pas simple, mais la crise

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a encore plus aggravé notre situation », témoigne-t-il. « Je ne me plains pas trop quand même,
ma famille a pu payer les frais d’inscription et la caution pour un studio en ville. »

Il avait un petit job en restauration pour payer son loyer, mais, avec le premier confinement,
tout s’est arrêté. « Plus de boulot, plus de cours. Ma famille a pu me dépanner quelques
temps heureusement. Mais il y avait des moments où je ne faisais qu’un petit repas par
jour. »

Pour joindre les deux bouts, Ali s’est lancé dans la livraison de repas à vélo. « Avec les cours,
je ne peux pas faire ça tout le temps et c’est épuisant, mais ça paye assez pour que je m’en
sorte. »

Marion aussi a perdu son job étudiant d’hôtesse en événementiel à cause de la crise. « J’ai
commencé à taper dans mes économies, et je continue encore d’ailleurs. D’autant que j’ai
perdu en APL avec le nouveau système de calcul« , regrette-t-elle. « Je ne voulais pas
retourner dans ma famille, ils vivent loin, dans l’Est et à la maison, on ne capte pas très bien
internet, impossible de suivre les cours en visio. »

« C’est comme si le Covid m’avait volé un an de ma vie »

Elle voulait aussi être proche du campus dans l’espoir que les universités rouvrent leurs
portes. « Rentrer chez mes parents, ce serait abandonner. » Abandonner, elle y a songé
plusieurs fois. « Les cours en visio nous détachent complètement des enseignements.

Marie-Ange, étudiante en LEA, estime qu’elle n’est pas à plaindre. « Je vis chez mes parents
et les cours se passent bien », se réjouit-elle. Elle regrette toutefois de devoir faire une croix
sur un semestre à l’étranger.

C’est surtout l’isolement qui est difficile pour Marie-Ange comme pour Marion. Cette
dernière a l’impression « d’être dans un film où le même jour se répète sans cesse. Je me lève,
j’allume l’ordi, je suis les cours, parfois je fais deux-trois trucs en même temps ».

Si le Covid peut faire perdre le goût, la crise sanitaire a pour certains fait perdre le goût de
vivre. Marion se voit vite « comme un zombie. » « Au bout d’un moment, j’ai eu la flemme
de tout, de me laver, de me faire à manger voire de sortir quand je le pouvais ». Quand elle a
commencé à avoir des idées noires, elle a vu un médecin dont le diagnostic a été sans appel :
dépression. « Pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment pensé à la mort. »

Au téléphone, avec pudeur, Anthony*, étudiant dans le domaine de la culture, peine à mettre
des mots sur ses idées noires. « J’ai pas vraiment eu envie de me suicider, non. Mais je me
suis surpris à penser à des choses un peu sombres. » La solution pour lui a été de rentrer dans
sa famille, pour rompre l’isolement. « À un moment, la seule personne avec qui
j’échangeais un peu, c’était la caissière du supermarché.

• Agir à tous les niveaux

Pour Célia Benoist, psychologue auprès de l’association Apsytude à Lille, « il faut rappeler
aux étudiants qu’ils ne sont jamais seuls, il y a toujours des professionnels pour les écouter ».
L’association avec laquelle elle travaille propose des consultations gratuites aux étudiants qui

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en ont besoin. Depuis le début de l’année 2021, elle a déjà reçu en visio « environ 80-90
étudiants. »

Des étudiants qui font face à l’isolement surtout, mais aussi au stress intense. « Ils vont
développer des maux de ventre, des troubles du sommeil ou de l’alimentation, des
difficultés à s’organiser », relève la spécialiste. « On peut voir aussi une forme de dépression,
des étudiants qui ne sont plus motivés, parfois avec de la panique et une grande fatigue. »

« On a tous les niveaux, aussi bien des étudiants en première année que des masters », note la
psychologue. « Ils ne vont pas forcément avoir les mêmes problèmes. Les L1 seront plus
affectés par le côté vie étudiante, le fait que ça ne corresponde pas du tout à ce qu’ils
attendaient, alors que dans les niveaux supérieurs, il y a la difficulté de s’adapter par rapport à
ce qu’ils ont connu avant ou bien le stress pour trouver un stage ou un job. » Célia Benoist
voit aussi beaucoup d’étudiants étrangers comme Ali, qui souffrent de l’éloignement et de
difficultés d’intégration.

Le Crous a aussi pris sa part dans le suivi des étudiants. « On a recruté cinq personnes en plus
sur une vingtaine au service social », soulève Emmanuel Parisis, directeur général du Crous
Lille Nord – Pas-de-Calais. « On a multiplié les possibilités d’accès à des permanences
d’écoute téléphoniques. On a également créé des référents étudiants qui passent dans chaque
chambre au moins deux fois par mois. »

« Ce qu’on a découvert, c’est surtout l’isolement »

Une assistante sociale qui travaille de près avec les étudiants et a souhaité garder l’anonymat
estime toutefois qu’on a « laissé les étudiants à l’abandon, d’un point de vue de
l’enseignement mais aussi socialement et sanitairement. » « Je n’ai jamais vu un tel niveau de
désarroi, pour ne pas dire de détresse. On fait ce qu’on peut pour les orienter, mais les
solutions ne sont que de l’urgence, notamment pour les problèmes de logement« , poursuit-
elle.

Selon Emmanuel Parisis, il y a eu « des cas compliqués à la sortie du premier confinement,


deux tentatives de suicide ». Une situation dramatique qui, assure-t-il, ne s’est pas reproduite
à Lille depuis le deuxième confinement.

La travailleuse sociale constate, elle aussi, qu’au-delà « des problèmes financiers ou


alimentaires, le principal souci, c’est la solitude de ces jeunes« . Ce que résume finalement
Anthony : « En fait, la précarité et tout ça, les étudiants connaissent bien, ce n’est pas
nouveau. Ce qu’on a découvert, c’est surtout l’isolement. » Même constat pour la
psychologue Célia Benoist.

C’est aussi ce qu’a relevé Jolan, volontaire en service civique à la Campusserie, épicerie
sociale du campus de Pont de Bois. « On a des bénéficiaires qui voulaient seulement venir
manger ici, parce qu’ils n’avaient nulle part où aller. »

• L’aide alimentaire, une solidarité précieuse

Mais la Campusserie ne peut malheureusement pas les accueillir. En revanche, elle fait partie
de ces structures qui peuvent aider les étudiants dans ces moments difficiles. « Les

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bénéficiaires peuvent repartir avec un bon panier de courses pour 5 euros », explique Jolan.
Pour cela, il suffit de remplir un dossier (accessible en ligne).

À la Campusserie toutefois, la crise sanitaire a eu un effet inattendu puisque les bénéficiaires


se sont faits plus rares. « Sûrement parce qu’ils sont repartis dans leurs familles ou bien parce
que ça devient compliqué niveau temps avec les cours à distance et le couvre-feu », envisage
Jolan qui constate qu’avec le retour progressif des étudiants sur le campus, « il y a un peu plus
de monde ».

Dans l’antenne des Restos du Cœur de Cité Scientifique en revanche, il y a foule pour la
distribution du mercredi. Des étudiants, pour la plupart internationaux, attendent pour repartir
avec un colis d’aide alimentaire. « Depuis novembre 2020, on est à 610 inscrits », note
Corinne Philippo, la responsable de l’antenne.

Autre initiative pour aider les étudiants à se nourrir, Student Eat. Ce projet d’initiative
citoyenne monté par des étudiantes en LEA en janvier 2021 vise à récolter des dons de
nourritures puis à livrer des colis directement aux étudiants dans le besoin. « Depuis le début,
on a dû livrer 90 colis », compte Marie-Ange, une des étudiantes en charge du projet.

Avec des bénévoles, elle et ses camarades sillonnent la métropole pour livrer des sacs bien
garnis en denrées alimentaires. À chaque fois, elles échangent un peu avec les bénéficiaires.
« T’es en quel cursus ? », « Ça va bien les cours ? »… Souvent timides, les étudiants
répondent, remercient. D’autres font davantage part de leurs difficultés : les cours à distance
et l’isolement, encore et toujours. Mais surtout, souvent, certains veulent proposer leur aide en
retour, « quand tout sera fini ». Marie-Ange sourit : « On voit qu’il y a une vraie solidarité
entre étudiants. »

• Nightline à l’écoute

La preuve, chez Nightline, ligne d’écoute gratuite dédiée au bien-être mental des étudiants, ce
sont bien d’autres étudiants au bout du fil. Ce service a été créé par un Irlandais en 2017,
inquiet de voir le manque de prise en charge de la santé mentale des étudiants en France.

Depuis, cette ligne d’écoute téléphonique et par chat internet a essaimé. À Lille, l’antenne a
ouvert en novembre 2020, en pleine deuxième vague épidémique. « On avait 40% d’appels
en plus pendant le deuxième confinement« , note une des bénévoles (qui reste anonyme
comme le veut la règle chez Nightline).

Les personnes qui appellent se confient sur leurs études, leur vie amoureuse, sociale ou
familiale, leurs difficultés. À l’autre bout du fil ou du clavier, des jeunes qui les comprennent.
« On pratique l’écoute active, pour laisser l’étudiant parler. On n’est là pour écouter, pas
forcément pour donner des conseils sauf si on nous le demande explicitement », précise la
bénévole. Bien qu’ils suivent une formation « assez dense », les bénévoles ne sont en effet ni
psychologues, ni médecins.

Ils prennent aussi le temps d’échanger entre eux après les appels et chats, « pour vider notre
sac, débriefer, nous améliorer« . Les bénévoles lillois sont heureux de cet engagement, « ça
permet d’aider en cette période », se réjouit l’une d’eux. « On voit qu’il y a eu un regain
d’engagement, on est une génération qui va faire bouger les choses. Cette crise a prouvé
qu’on n’est pas la cause de tous les problèmes et qu’on peut même être la solution. »

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« Selon les secteurs ou les promos, il peut y avoir beaucoup d’entraide », constate en effet le
Célia Benoist qui fait également du suivi (à distance en raison du Covid) pour les étudiants en
difficulté.

• Des portes qui s’ouvrent

Les étudiants peuvent aussi compter sur d’autres soutiens. Notamment celui des structures et
entreprises qui ont décidé de leur ouvrir leurs portes pour les accueillir.

O Architecture à Lille a été parmi les premiers à le faire, en janvier dernier. « On a vu sur
Facebook une annonce similaire dans une autre région et sur un coup de tête, on s’est dit
qu’on allait faire pareil », relate Victor Lasch, un des associés de l’agence. « On a entre deux
et huit étudiants par jour, des groupes qui se retrouvent pour travailler, d’autres qui viennent
pour profiter du côté un peu plus humain. »

En discutant avec les jeunes, Victor Lasch a compris « la difficulté que c’est pour eux d’être
tout le temps chez eux. Alors qu’en plus ils ont été pointés du doigt par rapport à
l’épidémie ».

Pour Marie, étudiante assistante sociale, pouvoir aller chez O Architecture a permis de
« retrouver de la motivation, un cadre de travail. Je suis moins tentée de faire autre
chose ». Elle se surprend même à être « contente de prendre le bus pour sortir ».

• Le rêve d’une vie normale

Pour tous les témoins interrogés, le bout du tunnel semble loin, avec en creux,
l’appréhension de nouvelles mesures comme un troisième confinement. Marion a « peur que
ça dure jusqu’en 2022. Je ne sais pas si je pourrais supporter« . Ali veut « retrouver un
rythme de vie normal, genre un petit boulot, des cours sur le campus, rencontrer des gens ».
Anthony se dit « à deux doigts de lâcher les études le temps que la crise passe. Quand on
reviendra à un semblant de normalité, je pourrais reprendre, mais là, j’ai besoin de me
recentrer sur moi ».

« On a dit que les étudiants voulaient juste picoler et faire la fête comme avant, moi je ne rêve
que d’une chose, aller en cours ou travailler, enlever mon masque, boire un café en terrasse,
serrer ma mamie dans mes bras sans avoir peur », liste Marion. Un inventaire de la normalité
à laquelle on aspire tous après un an de crise sanitaire qui nous a volé petit à petit ces choses
qui faisaient le sel de la vie.

*Le prénom a été modifié à la demande du témoin. Beaucoup ont demandé l’anonymat,
souvent pour ne pas être reconnus par leur entourage amical ou familial, par « honte » ou
« pour ne pas les inquiéter ».

Article 2.

Détresse psychologique, difficultés financières, décrochage : les étudiants peinent à faire


face au Covid-19

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Depuis la rentrée le 4 janvier une partie des étudiants, les plus précaires ou encore les
décrocheurs, est autorisée à suivre à nouveau des cours à la fac dans des conditions sanitaires
strictes. Mais une majorité des 2,7 millions d'étudiants français continue à souffrir de la crise
sanitaire.

Depuis une semaine, les universités peuvent à nouveau accueillir des étudiants par groupes
de 10 personnes maximum. Après plus de deux mois de "distanciel", le ministère de
l'Enseignement supérieur a prévu une reprise progressive des enseignements présentiels pour
les publics "les plus fragiles" comme les premières années, les étudiants en situation de
handicap, de précarité numérique ou étrangers.

• Détresse psychologique
Apprentissage à distance, examens en ligne, isolement, sentiment d'abandon, précarité
financière... Depuis un an, la Covid-19 et la crise sanitaire ont bouleversé la vie des étudiants,
plongeant certains dans une grande détresse psychologique et matérielle.

Au Mans (Sarthe) par exemple, où un questionnaire a été envoyé aux 13.000 étudiants et
1.100 enseignants ainsi qu'au personnel administratif de l'université, 65% des 3.000
personnes ayant répondu disent être pour la réouverture de la fac et 36% ont affirmé ne pas
aller bien. Sept étudiants sur dix s'inquiètent pour leur santé mentale rapportait encore un
sondage publié dans le Figaro étudiant en décembre 2020 et un étudiant sur trois présente
des signes de détresse psychologique selon une enquête réalisée par l'observatoire de la vie
étudiante.

À Lyon, la tentative de suicide d'un jeune homme hébergé en résidence universitaire samedi 9
janvier a suscité une vive émotion poussant Eric Carpano, président de de l’Université Jean-
Moulin Lyon 3, à réclamer la mise "en place de cellules d'accompagnement
psychologique". Avec la crise sanitaire, "il y a une remise en cause du lien social qui fondait
l'université", a-t-il estimé sur franceinfo appelant à "une prise de conscience nationale quant
à l'urgence" de la détresse psychologique des étudiants.

Préoccupés par cette situation, plusieurs professeurs de la Sorbonne ont saisi le Conseil
d'État pour demander une réouverture anticipée des facs et éviter les "désastres
psychologiques".

• Décrochage massif

Démoralisés, les étudiants sont de plus en plus nombreux à décrocher et abandonner. Dans
certaines facs, le taux de connexion aux cours à distance est passé de 70% à
30%. "Certains cours sont annulés au dernier moment. Ce matin, j'ai appris à 9h35 que mon
cours de 10h n'aurait pas lieu. On apprend à vivre au jour le jour...", témoigne Martin, en
troisième année de la licence sportive STAPS à l'Université Savoie Mont-Blanc. La création
de 20.000 jobs étudiants dans les universités pour du tutorat et du soutien annoncée fin
novembre par le gouvernement suffira-t-elle ?

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Les organisations étudiantes et de jeunesse ne semblent pas convaincues. "Il est urgent
d'ouvrir rapidement les portes des établissements d'enseignement supérieur" (...) des moyens
matériels, financiers et humains conséquents pour un retour en présentiel", ont réclamé mardi
5 janvier dans un communiqué l'Unef et l'UNL notamment. Elles réclament "des dépistages
massifs à proximité des lieux d'études", "la réquisition de salles vides là où c'est
possible" et "un plan de rattrapage du retard universitaire" accumulé depuis près d'un an.

Plus la reprise tardera, plus les "dégâts" risquent d'être importants, craignent aussi les
présidents d'université qui tablent, pour la plupart, sur une reprise de l'ensemble des cours,
en présentiel, le 1er février si la situation sanitaire le permet. "Si jamais le second semestre
se poursuivait en distanciel, notre crainte c'est qu'une partie des étudiants jettent l'éponge et
ne reviennent pas", a expliqué François Germinet, président de l'université de Cergy-Pontoise
à l'AFP. La ministre Frédérique Vidal a dit espérer "un point d'étape à la fin du mois de
janvier pour augmenter le nombre de jeunes qui pourront retrouver leurs enseignants".

• "Examen sous Covid"

Alors que dans de nombreuses facs cette semaine est consacrée aux examens de fin de
semestre, organisés selon les cas en présentiel ou à distance, la colère prend le pas sur
l'inquiétude par endroits. À Nantes (Loire-Atlantique) notamment la façade d'un gymnase de
l'université, où devaient se tenir des partiels, a été incendiée dans la nuit de dimanche à lundi.
Selon les premiers éléments de l'enquête l'incendie semble être d’origine criminelle. Des
inscriptions revendicatrices ont été découvertes sur les murs : "Partiels en distanciel, ou pas
de partiel du tout", "examen sous Covid", "Foutage de gueule" et enfin "les points dans les
partiels pas dans les retraites".

"Ce qu'on constate à Nantes mais aussi dans d'autres universités, c'est qu'il n'y a pas de réelle
adaptation de la manière dont se tiennent les examens" en ce mois de janvier, a commenté
Mélanie Luce, présidente du syndicat étudiant l'Unef et étudiante en droit sur franceinfo.

"Un exemple : on devait avoir des examens en présentiel, et pour tous les étudiants qui
avaient le Covid ou qui étaient cas contacts, on n'a pas forcément de session de substitution
qui ont été mises en place, ce qui signifie que certains étudiants cas contacts ou ayant le
Covid sont venus aux examens de peur de se retrouver avec un zéro dans leur moyenne et de
se retrouver au rattrapage. C'était le cas à la Sorbonne, par exemple" où des blocus et
boycotts ont eu lieu. Des pétitions refusant le maintien des épreuves en présentiel, dénonçant
l'impréparation et les risques sanitaires ont aussi été lancées à Lille, Lyon ou encore
Perpignan, souvent sans succès.

• RSA étudiant

Anxieux pour leur santé, isolés dans des logements exigus ou obligés de retourner chez leurs
parents, livrés à eux-mêmes en raison des contraintes sanitaires, déprimés, certains jeunes sont
en outre confrontés à des difficultés financières.

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Privés de leurs jobs avec la crise économique, les étudiants sont venus grossir les rangs des
bénéficiaires des associations d'aide aux plus démunis. À Valenciennes (Nord), une antenne
des Restos du cœur a été ouverte sur le campus, une première. Un soulagement pour Laurent,
26 ans, étudiant en génie civil qui vit avec 250 euros par mois : "Mon loyer est de 207 euros,
il me reste 43 euros par mois pour remplir le frigo c'est compliqué..."

À Besançon (Doubs) aussi, les Restos du Cœur accueillent de plus en plus de jeunes. Sur les
600 foyers inscrits depuis la fin novembre, 20 % sont des étudiants.

Une situation qui indigne Stéphane Troussel, président du conseil départemental de la Seine-
Saint-Denis. "La place des étudiants, c'est au resto U, pas aux Restos du cœur", estime l'élu
favorable à un RSA pour les moins de 25 ans y compris aux étudiants, et auteur d'une
tribune publiée dans le Journal du Dimanche le 10 janvier avec les responsables des quatre
universités implantées dans le 93 (Paris 8, Paris-Est Créteil, Sorbonne Paris Nord et Gustave
Eiffel).

"Il y a des initiatives, il ne faut pas les nier", a-t-il précisé sur franceinfo. "Le repas à 1 euro,
la revalorisation de bourses ou même des aides ponctuelles qui ont été versées à un certain
nombre de jeunes. Mais ce n'est pas suffisant face à l'ampleur de la crise et
vraisemblablement sa durée. Donc, la précarisation des étudiants, ça ne date pas de la crise,
mais la crise, elle, est en train de faire basculer nombre d'entre eux vers la pauvreté. Il nous
semble nécessaire maintenant d'ouvrir le RSA aux moins de 25 ans. C'est ce qui permettra de
lutter contre la pauvreté des jeunes en général, mais aussi de lutter contre les inégalités
sociales persistantes."

Article 3.

Isolés et précarisés, les étudiants sont plus exposés que jamais au risque de
décrochage
Loin des caricatures d'une jeunesse désinvolte qui ne respecterait pas les mesures sanitaires,
les étudiants souffrent particulièrement de la diminution des contacts sociaux. L'isolement,
l'incertitude vis-à-vis de l'avenir et les problèmes de précarité augmentent le risque de
décrochage scolaire en ce temps de pandémie.

Pas de chars, pas de lancer de farine, d’œufs et de bière dans les rues de Bruxelles ce vendredi
20 novembre. Point d'orgue du folklore estudiantin bruxellois, la Saint-Verhaegen qui célèbre
la naissance du fondateur de l'ULB n'a pas pu avoir lieu en raison du contexte sanitaire. Le
mois dernier, ce sont les étudiants de l'UCLouvain qui étaient privés des 24 heures vélos, une
course folklorique qui marque généralement la fin des activités de baptême. Cette année, des
centaines de bleus devront patienter jusqu'au second quadrimestre pour être officiellement
intronisés dans un cercle. "Beaucoup d'étudiants sont touchés par le manque d'activités. Les
débuts d'année sont normalement marqués par les baptêmes, les nombreuses soirées et les
activités organisées par les cercles et les régionales. Ça fait un vide. On n'a pas eu les 24
heures vélos ni le bal des bleus ni le bal aux lampions... Cela peut générer des frustrations

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chez certains, car ce sont des moments difficilement rattrapables", constate Nicolas Dourt,
président du groupement des cercles louvanistes.

Au-delà du folklore, c'est l'ensemble des activités qui rythment d'habitude la vie sur le campus
qui ont été mises entre parenthèses. Le passage en code rouge le 24 octobre dernier a
provoqué à nouveau un quasi-confinement des activités d'enseignement et un recours massif
aux cours à distance. "On a tué le fun de l'enseignement supérieur", résume Chems Mabrouk,
présidente de la Fédération des étudiants francophones (FEF). "Les cercles, les conférences,
les kots à projet, les activités culturelles et sportives, c'est aussi ce qui permet aux étudiants de
forger leur identité d'adulte et de s'épanouir."

Si la pandémie et les restrictions qui en découlent nuisent au moral de l'ensemble de la


population, la règle s'applique d'autant plus aux étudiants et aux travailleurs du secteur horeca
dont le mental serait encore plus affecté que durant la première vague, selon la grande étude
corona de l'Université d'Anvers publiée mardi dernier. Un constat qui n'est pas neuf puisqu'il
ressortait de la 3e enquête de santé Covid-19 de Sciensano que les jeunes de 18-24 ans et les
étudiants sont de loin les plus touchés par l’anxiété et la dépression. L'enquête de la FEF qui a
interrogé 7.700 étudiants pour connaître les effets de la deuxième vague fait aussi état d'un
chiffre inquiétant: 80% des sondés se sentent partiellement ou totalement fragilisés
psychologiquement par le contexte. Le manque de contact social et la solitude arrivent en tête
des raisons évoquées.
L'isolement social, première cause de stress
Le sentiment d'isolement est la principale source de stress des étudiants, confirme la directrice
du service d'aide aux étudiants de l'UCL qui s'appuie sur l'enquête psychosociale effectuée cet
été par l'observatoire de la vie étudiante. Parmi les répondants, 64% disent avoir ressenti un
sentiment d’isolement tandis que 46% ont vécu comme stressant le confinement en famille.
"Les chiffres de la deuxième enquête seront sans doute un peu différents, car davantage
d'étudiants sont restés dans leur kot. Mais le sentiment d'isolement reste un facteur qu'ils
continuent à nous communiquer. Le manque de lien social est ressenti d'autant plus fort
chez les étudiants internationaux et ceux de 1ère année", détaille Florence Vanderstichelen.

Chronique | Génération Covid, génération perdue?

Les jeunes souffrent davantage de la diminution des contacts sociaux que le reste de la
population, c'est une évidence pour Benoît Van Tichelen, psychologue au sein du service de
santé mentale de la Clinique Saint-Pierre Ottignies. "C'est toute leur vie sociale qui est mise
sous couvercle. Or, on se rappelle tous qu'au même âge, c'était surtout cela qui nous faisait
vivre au-delà du programme officiel de cours à l'université. Nous avons été très durs avec les
jeunes, nous avons beaucoup parlé d'activités essentielles sans toujours réaliser qu'avoir des
contacts entre eux, c'est une activité essentielle. La génération d'avant, déjà installée dans un
couple, une vie de famille, une situation professionnelle, souffre moins que la génération
d'étudiants pour laquelle tous ces projets sont encore en construction."
Pour ce psychologue, le retour chez leurs parents d'étudiants qui vivaient en kot peut avoir
suscité un sentiment de régression. "Ils se retrouvent chez papa-maman, dans une situation
infantilisante alors qu'ils étaient occupés à construire leur avenir. Les jeunes sont désormais
inquiets pour leur propre avenir. Or, pour bien investir le présent, savoir qu'on aura sa
place dans la société, c'est central!"
Lire aussi | Amélie: "Je suis retournée chez mes parents, ce n'est pas facile"
À l'origine d'une étude sur la détresse psychologique durant la pandémie, Fabienne Glowacz a
identifié l'intolérance à l'incertitude comme un élément déterminant de l'état

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psychologique de la population. "Mais c'est d'autant plus flagrant chez les jeunes et les
étudiants. Il apparaît très nettement que ces incertitudes qui portent sur le présent avec les
examens, les stages, le mémoire, mais aussi sur le futur sont une grande source d'anxiété",
rapporte cette professeure de la Faculté de psychologie de l'ULiège.
Pas de stage, pas de job?
Le rapport d'enquête de la Fédération des étudiants francophones démontre en effet que
l'incertitude est présente à tous les étages. En dehors des études en infirmerie et en
médecine, 30% des sondés n'ont ainsi pas pu effectuer pleinement leur stage. On retient
aussi le témoignage de cet étudiant qui déclare ne pas vouloir faire cinq ans d'étude pour rien
alors que beaucoup d'employeurs seront réticents à embaucher des diplômés des années
Covid. Isolement, anxiété, manque de matériel adéquat pour suivre les cours à distance,
incapacité à se projeter dans l'avenir: tous les ingrédients du décrochage scolaire sont
réunis. Pas moins de 60% des étudiants interrogés par la FEF se sentent complètement ou
partiellement en décrochage scolaire.

Les problèmes de précarité n'y sont pas étrangers. Près d'un tiers des étudiants ont perdu
leur job, ce qui impacte directement leur capacité à payer les frais scolaires, leur loyer ainsi
que les frais alimentaires et de santé. Ceux qui bénéficiaient de la solidarité familiale peuvent
aussi être impactés par la perte de revenus des parents. "Tout est lié! Si l'on n'a pas mangé,
si l'on a tout le temps la charge mentale de savoir si l'on arrivera à payer son loyer et terminer
le mois, évidemment que l'on a des difficultés à se concentrer et que l'on est en décrochage
scolaire. Le gouvernement a débloqué 3 millions d'euros mais ce n'est pas assez", soutient
Chems Mabrouk qui réclame un plan de lutte contre la pauvreté portant sur toute la
législature.

Lors de la première vague, plus de 400 étudiants avaient obtenu un remplacement financier
pour des jobs perdus via le service d'aide aux étudiants de l'UCL. Les étudiants en difficulté
financière peuvent aussi se tourner vers les CPAS. "Nous avons reçu au total 125 millions
d'euros du Fédéral pour des aides accordées en fonction de l'état de besoin des personnes.
Cela peut servir à payer un loyer, une facture internet, du matériel informatique...", rappelle
Alain Vaessen, directeur général de la Fédération des CPAS de Wallonie. Selon lui, trop
d'étudiants ignorent encore l'existence de ces aides. "Il y a peut-être aussi un frein
psychologique. Il n'y a pourtant aucune honte à avoir! La société a tout intérêt à soutenir les
étudiants dans leurs études, étape préalable à l'insertion professionnelle qui permettra à cette
génération de contribuer plus tard à la sécurité sociale."
Solidarité et engagement
C'est une certitude : la génération Covid ne doit pas être une génération sacrifiée. Stigmatisés
suite aux écarts de quelques-uns, les étudiants interrogés évitent les complaintes et relativisent
leurs difficultés. "Des jeunes qui n'ont pas eu droit à leur voyage de rhéto l'an passé ont loupé
la Saint-Nicolas des étudiants cette année. Cela peut donner l'impression qu'on leur vole leur
jeunesse. Mais c'est juste une année de privations. Nous sommes tous suffisamment éclairés
pour prendre du recul par rapport à tout cela, surtout au vu des difficultés vécues dans
les hôpitaux", témoigne ainsi Théophile Schwaiger, président de la régionale liégeoise à
l'UCL.

Dans ce cercle, des initiatives ont été prises pour ne pas perdre le lien avec les bleus que l'on
nomme intégrants cette année. "On leur a attribué à chacun trois parrains, si possible dans les
mêmes études qu'eux. Cette semaine, sur Teams, on les a écoutés chanter les yeux bandés.
Mais tout le monde chantait avec eux. On évite le moindre bizutage cette année, car on sait
qu'il y a une certaine précarité psychologique", explique Théophile Schwaiger.

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Parfois au centre de polémiques à cause des baptêmes et de leurs dérives, certains cercles
d'étudiants ont donc surtout veillé à maintenir leur mission principale de sociabilisation.
Ce qui nous renvoie à la réflexion de Fabienne Glowacz qui insiste pour que l'on n'occulte
pas le versant positif de la crise. "Les jeunes s’éveillent aussi à des aspects auxquels ils
n’auraient pas prêté attention autrement. Ils se posent des questions existentielles, ils veulent
trouver du sens, s'engager, participer à la société. Ils ont pris conscience des fortes inégalités
générées par la crise, notamment au niveau scolaire en fonction des ressources. C'est un
potentiel qui pourra être mobilisé dans l'après-crise."
La caricature d'une jeunesse peu soucieuse des mesures a occulté les initiatives de solidarité et
l'implication bénévole des étudiants, estime Chems Mabrouk qui ne doute pas que la crise
fasse éclore une génération particulièrement engagée. "Depuis que je m'intéresse à la
politique et aux questions de société, j'entends tellement souvent dire qu'on ne peut pas faire
autrement. Mais c'est une explication qui ne passera plus. On veut une société qui garantit
l'accès au logement, à la santé, à l'éducation et à la culture. Ce n'est pas idéaliste, c'est juste
normal."

Bibliographie

o https://actu.fr/societe/coronavirus/enquete-comment-la-crise-du-covid-19-a-vole-un-an-de-
la-vie-des-etudiants-de-lille_39518400.html
× Bouteiller, J., « Comment la crise du Covid-19 a volé un an de la vie des étudiants »
dans Lille Actu, journal en ligne, Lille, 8 mars 2021, www.actu.fr, page consultée le 20
mai 2021.
o https://www.francebleu.fr/infos/education/detresse-psychologique-difficultes-financieres-
decrochage-les-etudiants-peinent-a-faire-face-au-1610373216
× Le Guen, V., Détresse psychologique, difficultés financières, décrochage : les
étudiants peinent à faire face au Covid-19 » dans France bleu, journal en ligne,
France Isère, 11 janvier 2021, www.francebleu.fr, page consultée le 20 mai 2021.
o https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/general/isoles-et-precarises-les-
etudiants-sont-plus-exposes-que-jamais-au-risque-de-decrochage/10266699.html
× Deglume, P., « Isolés et précarisés, les étudiants sont plus exposés que jamais au
risque de décrochage » dans L’Echo, journal en ligne, Bruxelles, 20 novembre 2020,
www.lecho.be, page consultée le 20 mai 2021.

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