E D I T O

MON PATRIMOINE.

Il s’agit d’un livret d’ouvrages articulé autour des

communes de la Martinique, illustré par des
enfants de 6-7 ans, celui-ci les guidera à travers
les hauts lieux de la Martinique :
son Patrimoine, notamment :

- les monuments historiques ;

- le patrimoine naturel (jardins, forêts)
- patrimoine vivant ;
- les différents musées ;
LEGENDA :
- les divers sites remarquables...

L’objectif principal étant de permettre aux en-

PATRIMOINE / Lieux et monuments:
fants de connaître et de mieux comprendre le
patrimoine et la valeur de leur pays, par expres-
MUSÉE sions et techniques artistiques et
artisanales : utilisant des matériels naturels
(sables, diverses feuilles), et culturels (madras,
wax..)
Plage(s)

Bon voyage artistique !

Activités et attraits
touristiques
randonnée / camping
Gerasimova Irina, intervenante en Arts plas-
tiques (art créole).
Gerasimova Iryna
+596 0696 00 56 07
artcreole@gmail.com
https://artcreole.weebly.com/
 SOMMAIRE Le Marin...............................................................................32.
Macabou

L’Ajoupa-Bouillon..............................................6 Le Morne-Rouge ....................................................34

Les Gorges de la Rivière Falaise Domaine Émeraude

LES Anses­d’Arlet................................................8 Le Prêcheur ................................................................36

Eglise Saint­Henri Zamana de l’habitation Céron
Référence aux objets conservés : PM97200053 Référence de la notice PA97200045

Bellefontaine .........................................................10
le pêcheur Le Robert..........................................................................3.8
le pêcheur
Le Carbet ........................................................................12
pêche traditionnelle St Anne..................................................................................40
Plage Saline
Case-Pilote....................................................................14 National code : FR1100854
Les sennes de plage
Sainte-Luce....................................................................42
Le Diamant.......................................................................16 Roches gravées de Montravail
Le Rocher du Diamant& yoles
Code national : FR3800437 Sainte-Marie.................................................................44
Le tombolo
Ducos.......................................................................................18
mangrove de Génipa. Saint-Joseph................................................................46
Code national : FR1100856 . Chouval Bwa

Fort-de-France........................................................20 Saint-Pierre...................................................................48
Jardin de Balata Montagne Pelée
Les dômes dacitiques des Pitons du Carbet 000/0055 National code : FR1100375

Fonds-Saint-Denis........................................... ...22 Schœlcher.......................................................................50

Cascade du Saut du Gendarme Cascade Anba So

Le François........................................................... ........24 La Trinité............................................................................52

le pêcheur Phare de la Caravelle.
Référence de la notice PA97200033
GRAND-RIVIÈRE............................................................26
Les falaises Les Trois-Îlets...........................................................54
La Savane des Esclaves
Gros-Morne...................................................................28
.SENTIER DE TROUS-MÂTELOTS Le Vauclin ........................................................................56
la plage de Petite Anse Macabou
Le Lamentin ..................................................................30.
mangrove de Génipa. Définitions.......................................................................58
Code national : FR1100856 .
Sources de données........................................60
 L’Ajoupa-Bouillon

L’Ajoupa-Bouillon est une petite commune du Nord de la Martinique

comptant une population de 1 788 habitants (les Bouillonais) en 2012.
Perchée à 260 mètres d’altitude, L’Ajoupa-Bouillon est une commune
essentiellement agricole et forestière située sur les contre-forts de la
Montagne Pelée. Elle est ainsi le départ de nombreuses randonnées par
les chemins de Trianon et de Morne Calebasse.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Ajoupa-Bouillon

Lieux et monuments:

Église de l’Immaculée-Conception  :
église de style baroque construite en 1848.

randonnée / camping
parcour santee
Les chemins de Trianon
et de Morne Calebasse

Les Gorges de la Rivière Falaise est ouvert

tous les jours de 8h à 17h30.
Pendant la saison de l’hivernage, il se
peut que le site soit fermé pour des rai-
sons de sécurité, il est donc recommandé
de téléphoner à l’avance.
Les tarifs: enfants : 4 euros /adultes : 7 eur
tel : 05.96.53.36.53

Saut Babin : très jolie cascade dans les

Les Gorges de la Rivière Falaise gorges de la rivière Falaise.
L’Ajoupa-Bouillon
7
 LES Anses­d’Arlet

Les Anses­d’Arlet portent le nom d’un chef caraïbe nommé Arlet.

Elle figure parmi les quatre communes les plus touristiques de la Marti-
nique, si on rapporte le nombre de lits touristiques à sa population
La particularité de ces deux anses est que « normalement », les plages
du Nord de la Martinique sont de sable noir et celles du Sud de sable
blanc ; or, pourtant séparées par une simple avancée sur la mer, l’une est
de sable blanc (d’origine bioclastique2), l’autre de sable noir (d’origine
volcanique), constituant la seule plage de sable noir du Sud de la Mar-
tinique3 (d’où probablement son nom d’Anse-Noire). À Anse-Noire,
l’avancée sur la mer est dotée d’un plongeoir naturel appelé le point Y ;
également d’une grotte : la grotte des Chauves-Souris.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Anses-d%27Arlet

Lieux et monuments:
Eglise Saint­Henri

Plages et criques autour des

Anses d’Arlet : Anse Noire, Anse
Dufour, Anse Maturin, Grande-
Anse, Anse Chaudière, Plage du
Eglise Saint­Henri Bourg et Petite-Anse.
LES Anses­d’Arlet
Référence aux objets conservés : PM97200053
9
 Bellefontaine

Bellefontaine est une commune de la côte caraïbe de la Martinique entre

le Carbet et Case-Pilote. Avec 11,89 km2, elle est la plus petite commune
en superficie de la Martinique. Les principales activités de cette petite
commune sont la pêche, l’agriculture et surtout la production d’électri-
cité avec la plus grosse centrale électrique de l’ile. On y trouve à présent,
dans le quartier Cheval Blanc, le lycée du Nord Caraïbes.

EndroitS touristiqueS
ET REMARQUABLES

Le Torgiléo : ancien restaurant en forme

de bateau.
Le Verrier : nombreux points de vue.
Pêche traditionnelle : la pêche à la senne
L’imposante et moderne centrale élec-
trique d’EDF.
le pêcheur Le lycée polyvalent Nord-du-Caraïbe.
Bellefontaine
11
 Le Carbet

Le Carbet est situé entre Bellefontaine et Saint-Pierre sur la côte caraïbe.

Le nom Carbet vient du nom des grandes cases où les Natifs Caraïbes se
réunissaient.
Le 15 juin 1502, Le Carbet est le lieu de débarquement sur l’île de
Christophe Colomb lors de son 4e et dernier voyage.
La commune avait autrefois comme limite les cinq « Pitons » du Carbet
: Piton Lacroix, Piton de l’Alma, Piton Dumauzé, Piton Boucher, Morne
Piquet. La taille du Carbet a cependant changé avec le temps.
Le massif s’appelle toujours « les Pitons du Carbet », toutefois, c’est
aujourd’hui la commune du Morne-Vert qui borde ses flancs.

PATRIMOINE
L’église dédiée à Saint Jacques
Le monument aux Morts de la Guerre
1914-18.
Distillerie Neisson 
Le tombeau de la dame espagnole 
Le presbytère proche de l’église
La maison Taïlamé
Musée Paul Gauguin.
Le Zoo de Martinique sur le site de
l’Habitation Anse Latouche : fondée
en 1643
Galerie d’histoire et de la mer.
Des plages offrent une vue sur la
Montagne Pelée.
pêche traditionnelle Cascade du Saut d’eau
Le Carbet du Carbet : haute de 100 m
13
 Case-Pilote

Ville de la côte caraïbe de la Martinique, Case-Pilote se situe environ 12

km au nord de Fort-de-France. Le nom de la commune se compose du
mot case, qui renvoie aux habitations rudimentaires dans les anciennes
colonies, et du mot Pilote, surnom donné par les Français à un chef
caraïbe qui avait, par le passé, établi sa résidence sur ce territoire.
Cette commune est l’une des plus anciennes de l’île. Aujourd’hui Case-
Pilote est une petite commune dont les revenus sont tirés essentielle-
ment de la pêche

PATRIMOINE

• Eglise baroque Notre Dame de

l’Assomption et Saint-Joseph (plus
vieille église de l’île) du XVIIe siècle
• Fontaine de la place Gaston Mon-
nerville.
• La stèle de l’ESPACE MARINDE
a été posée en hommage à l’arrivée
des İndiens le 6 mai 1853, à la Mar-
tinique
• Les ruines de l’usine à sucre de
Maniba,
Endroit touristique

Les sennes de plage • Des points de vue

• Des circuits de randonnée.
Case-Pilote
15
 Le Diamant

La ville du Diamant est située dans la commune du Diamant au sud-

ouest de la Martinique. En face du village se trouve le célèbre rocher du
Diamant, ancien abri de pirates et point fortifié pendant les combats
entre Français et Anglais dans les Caraïbes. La ville est traversée par la
route des Anses.
La Commune du Diamant est extrêmement étendue avec 27 km2, elle
compte la plus longue plage de Martinique faisant 4 km. Son point
culminant ( Le Morne Larcher qui représente la «tête de la femme
couchée» ) est un des plus hauts du sud de la Martinique avec 478 m
d’altitude.
PATRIMOINE
• Maison de Médard Aribot, dite
Maison du bagnard
• Mémorial de l’Anse Cafard, dit
Cap 110 : monument
• Le Rocher du Diamant
https://inpn.mnhn.fr/espace/pro-
tege/FR3800437
MUSEÈ

• Maison du Gaoulé,
Activités et attraCtI-
VITÉ touristiques

Œuvre artistique à l’entrée du

bourg
représentant le rocher du diamant.
randonnée / camping
Le Rocher du Diamant& yoles parcours santeé
Le Diamant
Code national : FR3800437 17
 Ducos

Ducos est une commune française, située dans le département de la

Martinique. Ses habitants sont appelés les Ducossais. Ducos était nom-
mé Trou-au-Chat jusqu’à 1855.
Située à l’intérieur des terres de la Martinique, Ducos est une ville à
l’origine artisanale et agricole. La commune possède le seul barrage
hydraulique de la Martinique, celui de Saint-Pierre-Manzo, long de 325
m et ayant une capacité de retenue d’eau de 7,9 millions de m3, achevé
en 1980.
La ville de Ducos possède la plus grande zone industrielle du Sud de la
Martinique (la zone industrielle de Champigny). Mais aussi le grand
centre commercial du Sud de la Martinique (centre commercial de
Génipa). Mais il existe aussi d’autre zones industrielles comme la ZI
Petite-Cocotte.
De plus le tourisme vert s’y développe grandement grâce à son arrière-
pays qui a su garder son caractère authentique et la présence de man-
grove où se développent des balades en canoë notamment.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ducos_(Martinique)

Lieux et monuments :

• La baie de Génipa
• Champigny Pays Noyé
• Le château Aubéry,
• La tombe de Joséphine des Vergers de
Sannois (1816-1847)
• Le barrage de La Manzo
• Église Notre-Dame de la Nativité (1901)

Lieux remarquables
La luxuriante. mangrove de Génipa Code

mangrove de Génipa. Ducos. national : FR1100856

Code national : FR1100856 .
19
 Fort-de-France
Fort-de-France est la capitale (le chef-lieu) de la Martinique depuis
1902.
La baie de Fort-de-France est classée parmi les 10 plus beaux sites en
Amérique (www.world-bays.com).
Jardin de Balata
À Fort-de-France, on peut prendre un bateau pour rejoindre l’autre
côté de la baie, les Trois-Ilets.

MUSÉE ET PATRIMOINE

• Eglise Sainte Thérèse

• Fort Desaix, situé quartier Desaix
• Statue de l’Impératrice Joséphine,
située sur la savane
• Palais de Justice
Musée départemental d’archéologie
précolombienne (Musée de France)
Muséum d’histoire naturelle (Musée
de France)
Réserve du père Pinchon (Musée de
France)
Musée régional d’histoire et d’ethno-
graphie de Martinique
Espace vert : Savane
• Fontaine Gueydon
• Fort Saint Louis
• Blénac (boulevard de) ;
Baas (boulevard de) ;
• Cathédrale Saint Louis
• Monseigneur Romero (place)
• Ancien hôpital civil
Jardin de Balata. • Chevalier Sainte Marthe
(boulevard )
Fort-de-France
Les Gorges de la Rivière Falaise
Fort-de-France 21
 Fonds-Saint-Denis

Située près de la montagne Pelée et sur les flancs des Pitons du

Carbet, Fonds-Saint-Denis est un village de la partie nord de
la Martinique sans accès au littoral. L’observatoire du Morne
des Cadets y a été bâti afin de surveiller l’activité volcanique
de la montagne Pelée. À l’écart des grandes voies de commu-
nications, à 27 km de Fort-de-France, Fonds-Saint-Denis,
bâtie au XVIIe siècle sur une ligne de crêtes, était située sur un
chemin entre Saint-Pierre et Fort-Royal.

Lieux et monuments :

• Observatoire volcanologique
de la montagne Pelée

randonnée / camping
parcour santee

• Cascade du Saut du Gendarme

De nombreux sentiers de randonée.

AliénoirCascade du Saut du Gendarme

Fonds-Saint-Denis
23
 Le François

Le François est une commune française, située dans le département de

la Martinique. Avec ses 53,93 km2, c’est la troisième plus grande com-
mune de la Martinique en superficie après Le Lamentin et Gros-Morne.
Elle est située sur la côte Atlantique de l’île à 22 km de Fort-de-France.
Le François est connue pour ses îlets et ses fonds blancs (hauts-fonds sa-
bleux situés en pleine mer dont l’un des plus connus s’appelle Baignoire
de Joséphine) protégés par une barrière de corail et peuplés de poissons.

MUSÉES ET PATRIMOINE :
• Maison de l’Ilet Oscar
• Habitation Réunion
• Habitation Clément ou
Domaine de l’Acajou
• Mairie (1901), architecte
Pierre-Henri Picq.

Endroit touristique
• Fonds Blancs /
Baignoire de Joséphine

le pêcheur
Le François 25
 GRAND-RIVIÈRE
La commune de Grand’Rivière se situe à l’extrémité nord-est de l’île de
la Martinique. Il s’agit d’une petite commune de pêcheurs au pied de la
montagne Pelée. Avec seulement 531 habitants, elle est la commune la
moins peuplée de la Martinique.
Les limites :
À l’est : La Rivière Potiche au-dessus de laquelle on trouve le fameux
pont métallique, d’une longueur de 67 mètres et d’une hauteur de 5,7
mètres. C’est le pont le plus long et également le plus haut de la Marti-
nique.
À l’ouest : l’anse Dufour
Au nord : le canal de la Dominique, large de 35 km

Lieux et monuments :
MUSEÈ
• L’église de Sainte Catherine d’Alexandrie
• Maison Paul Emile Victor
• Luxuriante végétation
• les plus belles cascades de l’île : Cascades
de la rivière Trois-bras
• Le village
• Les falaises
• Le port
• La grande rivière
• Le Flot
Les falaises • La Vierge des Marins
GRAND-RIVIÈRE
27
 Gros-Morne

Avec ses 54,25 km², c’est la deuxième commune de l’île par la superficie
après Le Lamentin. Bien que se trouvant au centre de l’île, elle fait partie
du Nord-Atlantique. Avec sa voisine, Saint-Joseph, elle forme le cœur
géographique de la Martinique.

Économie
Denel Royal : c’est en 1908 que le baron Daniel de Sommery décide de
mettre à profit la culture de l’ananas en installant une conserverie au
quartier Dénel. Depuis cette date, Gros-Morne est le berceau de l’usine
Royal qui fabrique en gros des conserves, jus et confitures de fruits
«pays».

Euzhan Palcy, cinéaste reconnue mondialement. Elle a réalisé notam-

ment Une saison blanche et sèche et la Rue Cases-Nègres. En son hom-
mage, le collège du Gros-Morne situé au quartier la Fraicheur porte son
nom.

MUSEÈ ET PATRIMOINE
Habitation Saint E­ tienne
La distillerie HSE Saint-Etienne

Cascades du Saut d’Argis

SENTIER DE TROUS-MÂTELOTS
Gros-Morne 29
 Le Lamentin

Le Lamentin (Lanmantin) est une commune française, située dans le

département de Martinique. Avec ses 62,32 km2, elle est la plus grande
commune en superficie de la Martinique.
C’est aussi la première ville industrielle et le poumon économique de
l’île. En effet, elle abrite sur son territoire 5 zones industrielles. La com-
mune se nomme ainsi car les berges de la rivière la Lézarde étaient
fréquemment visitées par les lamantins, aujourd’hui disparus des Petites
Antilles. Un jour, un lamantin a été retrouvé échoué sur les berges de
la rivière et depuis lors, la commune porte ce nom. On peut d’ailleurs
aujourd’hui en voir une très belle représentation sous la forme d’une
statue devant la mairie de la commune.

PATRIMOINE

Deux fontaines au centre du bourg

Emile­Berlan (place) ;
André­Debuc (place)
Eglise Saint­Laurent Eglise
Habitation Belfort

Centre économique de la Martinique. MUSEÈ

l’aéroport international Martinique Aimé
Césaire.
Mangrove
Activités et attraits
touristiques
La Ferme de Perrine
Chemin Carrère
97232 Le Lamentin
0596 57 17 16
mangrove de Génipa. Le Lamentin
Code national : FR1100856 . 31
 Le Marin 
La commune du Marin est l’un des plus anciens sites habités de la Mar-
tinique. Son port de plaisance est le plus grand de l’île et l’une des plus
grandes bases nautique des Petites Antilles, protégé par le Cul-de-sac du
Marin. Le port de plaisance possède actuellement 850 places à quai et
100 bouées de mouillage.
Cap MACABOU le plus avancé de la Martinique en direction de l’Est, le
Domaine du Grand Macabou présente un paysage exceptionnel grâce à
sa diversité de végétation et de paysages.
4 randonnées pédestres et un parcours équestre livrent des paysages
différents : plages sauvages, mangrove, mares, forêts sèches, sans oublier
l’étang Massel.

PATRIMOINE

Joffre (place)
Eglise Saint­Etienne 18e s. ;19es.
Quartier Mongérald
Domaine de l’Habitation Montgérald 19e s.

Morne Aca (réserve botanique et

point de vue) et Morne Gommier (plate-
forme d’observation à 360°) MUSEÈ
Les magnifiques plages environnantes (Anse
Macabou, Cap Macré, Cap Ferré ou Cap
Chevalier)
Regorgent d’activités : évènements culturels,
sport nautique, voile traditionnelle, randon-
nées…

Station Nautique, Station Voile et Commune

Macabou. Le Marin  Touristique. Son port de plaisance est le plus
grand des Petites Antilles.
33
 Le Morne-Rouge

La commune a été créée en 1888 . La commune du Morne-Rouge est la

plus humide et la plus fraîche de la Martinique, elle se situe sur un pla-
teau entre la montagne Pelée et le massif des pitons du Carbet.
À 450 m d’altitude, la commune s’agrippe sur les contreforts de la mon-
tagne Pelée. Elle garde un nom probablement inspiré par la couleur
rouge de la terre où les bananes et les ananas trouvent leur cadre naturel.
Elle a également souffert de l’éruption de la montagne Pelée en 1902.

PATRIMOINE
MUSEÈ ET PATRIMOINE

L’église Notre-Dame de la Délivrande du

Morne-Rouge
Calvaire de la Délivrande
La grotte de Lourdes
Maison Régionale des Volcans

Domaine Émeraude
Les Jardins d’Estripaut (Estripeaut)
Plantation Mac Intosh qui fait voyager les
fleurs de la Martinique dans le monde entier.
Le Parc des Palmiers compte plus de 200
espèces.
Les Larmes de la Montagne Pelée (sculpture)
La montagne Pelée
Circuits de randonnées en forêt tropicale :
L’ascension de la Pelée par l’Aileron, la belle
Domaine Émeraude Trace des Jésuites, le Morne Jacob, etc.
Le Morne-Rouge 35
 Le Prêcheur
Le Prêcheur est situé à l’extrémité Nord de la Martinique
à 10 km de Saint-Pierre.
Au Prêcheur, dans l’un des plus vieux quartiers de l’île, l’habitation
dite Céron est signalée en 1658 comme une importante sucrerie avec
ses moulins à eaux. Mise à l’écart de l’évolution industrielle de l’île par
les éruptions de la montagne Pelée au début du siècle, le domaine a
conservé l’ensemble de ses bâtiments de manufacture de sucre, manioc
et taffia. A ce jour, le site dispose d’un restaurant réhabilité en 2015, ainsi
que d’un parc et des jardins labélisés « Jardin Remarquable » grâce à un
spécimen : le Zamana, élu plus bel arbre de France (prix du public) en
2016 et classé 4ème arbre au concours Européen en 2017.
Le site est ouvert au public tous les jours.
https://soutenir.fondation-patrimoine.org/projects/habitation-ceron-au-precheur-545

PATRIMOINE,
Lieux remarquables :

Phare du Prêcheur, situé quartier Abymes

Eglise Saint­Joseph (ancienne)
Clocher de l’ancienne église,
Habitation Céron : Domaine du 17ème
siècle. Ancienne sucrerie, site touristique
ouvert au public. Jardin labellisé «jardin
remarquable»
Zamana de l’habitation Céron : plus gros
arbre visible des Petites Antilles.
Anse Couleuvre
Ses plages de sable noir
Un sentier de randonnée permet de relier
Le Prêcheur à Grand’Rivière
Cascade de la rivière couleuvre.
Réserve naturelle régionale marine du
Zamana de l’habitation Céron Prêcheur - Albert Falco
Le Prêcheur 37
Référence de la notice PA97200045
 Le Robert

Elle est située sur la côte atlantique de l’île à 20 km de Fort-de-France.

Dans sa partie sud-est, Le Robert se prolonge dans l’océan Atlantique par
une pointe dénommée Pointe Royale.
Le Conseil local des jeunes a été créé le 13 décembre 2011 par le vote des
collégiens de la commune et mis officiellement en route le 14 avril 2012
par son investiture. Il est constitué de 28 conseillers qui ont entre 12 et
17 ans, ils ont pour mission de mettre en place des projets proposés par
la jeunesse robertine. Ils permettent de rendre le territoire plus dyna-
mique et de faire entendre la voix de ses jeunes.

MUSÉE ET PATRIMOINE
Ilet Chancel 18e s. 972
Habitation Bord de Mer
Habitation Gaschette
Les églises du Robert et du Vert-Pré

A ne pas manquer :
Les bassins et cascades de Fond Nicolas,
L’îlet Chancel, le plus grand de la Marti-
nique, refuge des iguanes sauvages
Les fonds blancs, hauts fonds sablonneux
http://photo.martinique.free.fr/photo-
martinique/photo-le-robert-martinique/
img/images/photo-le-robert-marti-
nique-1.jpg

entre les îlets sont le cadre d’excursions

nautiques inoubliables
L’îlet Madame offre une splendide plage
aux eaux bleutées et turquoises. Ses fonds
blancs forment de véritables piscines qui
comblent les baigneurs.
le pêcheur. Le Robert
39
 Sainte-Anne

Situé à l’extrême sud de la Martinique, Sainte-Anne présente de nom-

breuses plages de sable blanc, dont la célèbre plage des Salines, faisant
un arc de cercle parfait et considérée comme une des plus belles plages
des Petites Antilles. Elle présente également, plus à l’est, un secteur aride
avec la savane des pétrifications et l’étang des Salines. Cette commune,
pilote du tourisme durable, possède de très belles plages bordées de
cocotiers, 22 km de rivage de sable blanc et eau turquoise qui en font de
véritables paysages de cartes postales.
L’église Notre-Dame de Sainte-Anne est inscrite à l’inventaire des monu-
ments historiques (c’est l’une des plus anciennes églises de la Marti-
nique).
MUSÉE ET PATRIMOINE
Ruines de l’habitation Crève Cœur,
les ruines de l’Habitation Crève-Cœur
Savane des pétrifications
Phare de l’Îlet Cabrits
Site Ramsar de l’étang des Salines
Habitation de Val d’Or dit le «Moulin de
Val d’Or»,
Église Sainte-Anne,
Habitation Les Anglais Des Grottes
Le chemin de Croix
Les plus belles plages… Baie des Anglais,
Cap Chevalier, Anse Caritan, Pointe
Marin, Anse Trabaud, etc. elles semblent
tout droit sorties d’une carte postale. 
La Grande Anse des Salines, plage de 3 km,
arc de cercle parfait,  est la plus connue
et certainement, l’une des plus belles des
Antilles.
Au-delà de la pointe des Salines s’étend la
Plage Saline. St Anne Savane des Pétrifications.
National code : FR1100854
41
 Sainte-Luce

Sainte-Luce est une ville de la côte Sud de la Martinique.

La commune de Saint-Luce est principalement composée de mornes
qui permettent d’avoir de magnifiques panoramas des quartiers les plus
élevés (l’Epinay, Bellevue Ladour, etc.). Des points les plus élevés de
Sainte-Luce, il est possible d’observer La roche gravée (pétroglyphe) de
la forêt de Montravail, de la commune de Sainte-Luce l’intégralité de la
Martinique alors que le bourg est situé près du bord de mer.
Les roches gravées de Montravail est un site archéologique de Marti-
nique représentent un des trois sites d’art rupestre amérindien connus
sur l’île avec celui du Galion, à La Trinité et celui de Châteaubœuf
découvert très récemment à Fort-de-France.Ce site est inscrit au titre des
monuments historiques par un arrêté du 7 novembre 1996

MUSÉE ET PATRIMOINE

Forêt Montravail
Pétroglyphe amérindien
Rhum Trois Rivières distillerie
(visite) et son moulin. 

Côté mer, Sainte-Luce est connue

pour ses nombreuses plages de sable
blanc facilement accessibles, sa mer
calme, ses anses abritées  (Gros
Raisins, Anse Mabouya, Corps de
Garde…), ses activités nautiques. 
Côté montagne, elle offre le charme
de ses paysages, ses magnifiques
points de vue, l’attrait de sa forêt
tropicale.
Roches gravées de Montravail
Sainte-Luce
43
 Sainte-Marie

Sainte-Marie est située dans le Nord-Est de l’île de la Martinique, sur la

côte atlantique. Elle constitue une charnière entre le Nord et le Sud de
l’île. La mer y est très agitée et la côte majestueuse moins accueillante
que dans le sud de l’île. Sainte-Marie fait face à l’Îlet Sainte-Marie, reliée
à elle par un tombolo accessible de janvier à avril, et à une belle baie à la
houle parfois dangereuse, bordée de falaises rouges.
La commune de Sainte-Marie est le berceau du Bèlè.
Le fort de Sainte-Marie est érigé en l’honneur à la Vierge Marie. Il
donne son nom à la paroisse de Sainte-Marie en 1658. L’endroit était
initialement un des villages des indiens Caraïbes de la Cabesterre. Les
indiens Caraïbes chassés de l’endroit laissent derrière eux une tradition
de vannerie qui sera reprise et qui de nos jours se perpétue à « La Paille
Caraïbe », un atelier de vannerie situé au Morne-des-Esses.

PATRIMOINE
L’Église Notre-Dame-de-l’Assomption.
La Distillerie Saint-James et son Musée du
Rhum.
Le tombolo de l’Îlet Sainte-Marie : curio-
sité naturelle, visible de décembre à mai
L’Habitation Fonds Saint-Jacques :
construit en 1658,
Le musée de la Banane et dégustations,
Le Train des Plantations (visite ).
La Maison du Bèlè : pour l’initiation à la
danse traditionnelle, démonstration et
spectacles de chants et danses.

La Paille Caraïbe , au Morne-des-Esses.

Monument aux Morts, située dans l’em-
marchement monumental conduisant à
l’église Notre-Dame-de-l’Assomption par
Le tombolo de Rombaux-Roland,
Sainte-Marie 45
 Saint-Joseph

Cette commune du centre de l’île présente tout comme sa voisine de

Gros-Morne, un relief vallonné de mornes et aucun accès à la mer.
Cœur Bouliki situé sur la commune est un lieu-dit plébiscité par les
Joséphins et autres pour son aire de pique-nique au bord de la rivière
Blanche située en pleine forêt. 150 000 visiteurs fréquentent annuelle-
ment ce site ouvert en 1983.
le Chouval Bwa (manège traditionnel de la Martinique) et sa culture
par le biais d’actions éducatives et culturelles ainsi que l’encadrement et
l’insertion professionnelle des artistes, musiciens intermittents et autres
bénévoles qui la composent.
En Martinique, à l’époque où les hommes faisaient tourner les manèges
traditionnels en poussant les chevaux de bois, un orchestre placé au
milieu du manège jouait une musique rythmée à laquelle on a donné le
nom de chouval-bwa(cheval de bois en créole).
https://www.tresor-martinique.com/chouval-bwa.htm

PATRIMOINE

L’église de Saint-Joseph est une

réplique de la cathédrale de Paris.

Monument aux Morts de la guerre,

le tourisme vert. L’un des plus connus

est « Coeur Bouliki le tourisme vert.

Le Jardin du Centenaire avec ses nom-

breuses espèces botaniques, la Tour
du Jubilé composée de roches volca-
niques et qui date du début du XXème
siècle ou la Grotte de Lourdes.
Saint-Joseph
https://www.helloasso.com/associations/chou-
val-bwa-traditionnel

Chouval Bwa 47
 Saint-Pierre

Fondée en 1635 par Pierre Belain d’Esnambuc, c’est la plus ancienne

localité de la Martinique dont elle est la capitale administrative (chef-
lieu) jusqu’en 1692. Elle fut aussi la capitale économique et culturelle de
la Martinique jusqu’en 1902, date de sa destruction par l’éruption de la
montagne Pelée, avant d’être progressivement reconstruite à partir de
1923. L’ensemble de la ville est labellisée Ville d’Art et d’Histoire en 1990.
MUSEÈ
Centre de découverte des sciences et de
la terre, habitation Perinnelle
Musée historique de Saint-Pierre
Musée Franck A. Perret - Musée vulca-
nologique (Musée de France)
PATRIMOINE
La cathédrale de Notre-Dame-de-l’Assomp-
tion ou cathédrale Notre-Dame-du-Bon-
Port
La batterie Sainte-Marthe,
Les ruines du Bureau du Génie,
Les ruines de la Maison coloniale de
santé,
La poudrière Trouvaillant,
L’Habitation Perrinelle,
Les ruines du théâtre, construit à la fin du
XVIIIe siècle sur le modèle du grand théâtre
de Bordeaux suivant la légende urbaine.
Les ruines de l’église du Fort,
Le cimetière du Fort,
Les ruines de l’asile Bethléem,
Les ruines de la rue Bouillé,
Les ruines de la prison et le cachot de
Saint-Pierre Cyparis,
National code : FR1100375 49
 Schœlcher

Schœlcher, ville universitaire, est la quatrième commune la plus peuplée

de la Martinique après Fort-de-France, Lamentin et Le Robert.

Schœlcher était nommée « Case-Navire » jusqu’en 1889, date à laquelle

elle fut renommée en l’honneur de Victor Schœlcher.

La ville de Schœlcher se situe à proximité de Fort-de-France, à la porte

du Nord Caraïbe. Elle compte environ 20 000 habitants répartis sur une
superficie de 2 295 hectares.

La commune est classée «Station Voile Nautisme et Tourisme».

Schœlcher est jumelée avec Fessenheim,

ville d’où sont originaires les parents de
Victor Schœlcher. Chaque année depuis
1980, les écoliers alsaciens viennent à
Schœlcher et des écoliers schœlchérois se
rendent en Alsace.

Schœlcher est aussi jumelée, depuis 1998,

avec Houilles dans les Yvelines, car Victor
Schœlcher y a fini ses jours le 25 décembre
1893.

le Palais des Congrès Madiana.  

l’Université des Antilles.
Esspase pour les enfants.
Cascade Anba So. Schœlcher
51
 La Trinité

Située sur la côte atlantique de la Martinique, elle compte sur son ter-
ritoire Tartane et la presqu’île de la Caravelle, au bout de laquelle le
château Dubuc surplombe une mangrove.
La Trinité fait partie des trois pôles du mysticisme martiniquais et son
nom même est symbolique. Ce nom évoque la réunion des trois quar-
tiers qui composaient jadis la commune[réf. nécessaire]. Celle-ci devint
très vite,sous l’influence de la puissante famille Dubuc, un port prépon-
dérant pour le commerce du rhum et du sucre. On acheminait le sucre
jusqu’au port par une voie ferrée dont on peut suivre encore le chemin

Endroit touristique
Musée et les ruines du Château Dubuc.
Presqu’île de la Caravelle, Réserve
Naturelle de 422 ha gérée par le Parc
Naturel Régional de Martinique.

Ses circuits de randonnée et son phare

offrent des points de vue saisissants et
invitent  découvrir  la flore et faune du
littoral atlantique.
A Tartane, la plage des surfeurs
La distillerie familiale Hardy.
l’Usine du Galion est l’unique sucrerie
encore en activité de l’île.
A l’entrée sud du bourg,  « la Sora »
mérite le clin d’œil : véritable écomusée,
Dégustant  jus et confiseries tradition-
nelles fabriqués sur place,  de manière
artisanale.
Phare de la Caravelle.
La Trinité 53
Référence de la notice PA97200033
 Les Trois-Îlets

Cette commune martiniquaise est située au sud-ouest de l’île de la

Martinique ; elle est traversée par la route des Anses. L’implantation du
village originel s’est d’abord faite aux abords du Cul Sac de la Vache à la
Poterie au xviie siècle
On peut s’y rendre par bateau depuis Fort-de-France. De nombreuses
navettes font la traversée de la baie. La ville des Trois-Ilets s’étale sur
quatre ensembles urbains relativement éloignés : Le Bourg, où se situent
les bâtiments administratifs et l’église principale, L’Anse Mitan (plage du
milieu), La Pointe du Bout (péninsule), L’Anse à l’Âne. C’est la commune
de naissance de Joséphine de Beauharnais.
PATRIMOINE :
Eglise Notre­Dame­de­la­Délivrance
Fort de l’Ilet­à­Ramiers
Sucrerie de la Pagerie, actuellement
musée de l’Impératrice Joséphine
Fort de la Pointe du Bout
Fort d’Alet,
Le Musée de La Mer
La Savane des esclaves
la Maison de la Canne
Village de la Poterie
Domaine de la Pagerie, lieu de
naissance de l’Impératrice Joséphine
Le Domaine Château Gaillard,
Activités et attraits
touristiques
Golf
La forêt de Vatable
le parc accro-branches « Mangofil «
Anse Mitan et Pointe du bout
La Savane des Esclaves Les plages de l’Anse-à-l’Ane,
de l’Anse Mitan Pointe du bout
Les Trois-Îlets 55
 Le Vauclin

L’habitation du seigneur de Vauquelin, enrichi par ses plantations de

canne à sucre et de tabac, aurait laissé son nom au quartier institué en
commune en 1837.
Le Vauclin a vu le nombre de touristes augmenter ces dernières années,
notamment du fait de l’accroissement de la renommée du spot de kite-
surf de Pointe Faula. Plusieurs structures touristiques ont vu le jour.

LION’S PARC bénéficie de 3 parcours accrobranche et dispose égale-

ment de plusieurs espaces pique-niques couverts dans un cadre agréable,
où enfants et adultes pourront profiter de nos différentes activités et jeux
tels que nos structures gonflables et trampolines ainsi que le trampoline
élastique.
Endroit touristique
Buste de Louis-Joseph Landa (mlace du
Marché)
La Pointe Faula et ses fonds blancs. Proté-
gée par une barrière de corail, son eau est
l’une des plus chaudes de toute la Caraïbe.
nombreuses activités : planche à voile,
kayak, kite surf etc..
La plage de Petite Anse Macabou (début
de la randonnée « Trace des Caps »)
La Montagne du Vauclin et son calvaire
Le Front de Mer
La centrale éolienne de Morne Carrière
(seules éoliennes implantées sur l’île)
La Pointe Chaudière
Le Jardin De La Montagne
MUSEÈ
Musée de la pêche
la plage de Petite Anse Macabou
Le Vauclin 57
 Définitions
Le patrimoine culturel : désigne : a) les monuments
: œuvres architecturales, de sculpture ou de peinture monumentales,
éléments ou structures de caractère archéologique, inscriptions, grottes
et groupes d’éléments qui ont une valeur et un intérêt exceptionnels du
point de vue de l’histoire, de l’art ou de la science; b) des groupes de
bâtiments: groupes de constructions isolées ou réunies, qui, en raison
de leur architecture, de leur unité ou de leur intégration dans le paysage,
ont une valeur et un intérêt exceptionnels du point de vue de l’histoire,
de l’art ou de la science ; c ) les sites : œuvres de l’homme ou œuvres
conjuguées de l’homme et de la nature, et les zones comprenant les sites
archéologiques, qui sont d’une valeur et d’une importance exception-
nelles du point de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropo-
logique.
Le patrimoine naturel : fait référence : a) aux éléments
naturels constitués par des formations ou des groupes de formation phy-
siques et biologiques, qui sont d’une valeur et d’une importance excep-
tionnelle du point de vue esthétique ou scientifique ; b) aux formations
géologiques et physiographiques et aux zones strictement délimitées, qui
constituent l’habitat d’espèces menacées d’animaux et de plantes d’une
valeur et d’une importance exceptionnelle du point de vue de la science
ou de la conservation ; c) aux sites naturels ou zones naturelles stricte-
ment délimitées, d’une valeur et d’une importance exceptionnelle du
point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle.
Pour la construction de cet indicateur IUCD, les éléments naturels du
patrimoine considérés doivent avoir été reconnus comme ayant une
valeur universelle et/ou nationale exceptionnelle et être inscrits dans
des listes ou des registres internationaux et/ou nationaux du patrimoine
culturel ou naturel.
Le patrimoine culturel et naturel subaqua-
tique: désigne «toutes les traces d’existence humaine présentant un
caractère culturel, historique ou archéologique et qui sont partiellement
ou totalement sous l’eau, périodiquement ou de façon continue, depuis
58
au moins 100 ans, par exemple : a) les sites, structures, bâtiments, objets
ou restes humains, ainsi que leur contexte archéologique et naturel ;
b) les navires, aéronefs, autres véhicules ou parties de véhicules, leur
cargaison ou autres contenus, ainsi que leur contexte archéologique et
naturel ; et c) les objets de caractère préhistorique.»
Le patrimoine culturel immatériel : désigne les
pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire
1. Les sites naturels peuvent appartenir au patrimoine culturel étant
donné que l’identité culturelle est fortement liée à l’environnement natu-
rel dans lequel elle se développe. Les environnements naturels portent
l’empreinte de milliers d’années d’activité humaine et leur appréciation
est avant tout une construction culturelle.
PATRIMOINE
MANUEL MÉTHODOLOGIQUE • 135
– ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur
sont associés – que les communautés, groupes, et dans certains cas indi-
vidus, reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel.
Ces éléments se manifestent dans les domaines suivants :
a. les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vec-
teur du patrimoine culturel immatériel ;
b. les arts de la scène ;
c. lespratiquessociales,rituelsetévènementsfestifs;
d. les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ;
e. l’artisanattraditionnel2.
Pour la construction de cet indicateur IUCD, les éléments du patrimoine
culturel immatériel considérés doivent avoir
été inscrits sur les inventaires du patrimoine immatériel tenus aux
niveaux local, national ou international.
Les biens culturels : désignent les biens, indépendamment
de leur origine ou de leur appartenance qui, pour des motifs religieux
ou profanes, sont spécifiquement désignés par les pouvoirs publics
59
comme étant d’une grande importance pour l’archéologie, la préhistoire,
l’histoire, la littérature, les arts ou les sciences, et qui appartiennent aux
catégories suivantes :
a. les collections et spécimens rares de faune, flore, minéraux et anato-
mie, et les objets d’intérêt paléontologique ;
b. les biens culturels concernant l’histoire (y compris l’histoire des
sciences et de la technologie, ainsi que de l’histoire militaire et sociale),
la vie de personnalités, penseurs, scientifiques et artistes nationaux, et les
évènements d’importance nationale ;
c. lesproduitsdefouillesarchéologiques(fouillestantlégalesqueclandestin
es)oudedécouvertesarchéologiques;
d. les éléments de monuments artistiques ou historiques ou sites archéo-
logiques, qui ont été démembrés ;
e. lesantiquitésdatantdeplusdecentans,parexemplelesinscriptions,piècesd
emonnaie,etlessceauxgravés;
f. les objets d’intérêt ethnologique ;
g. les biens d’intérêt artistique, par exemple : (i) les images, peintures et
dessins faits entièrement à la main sur tout
support et tout matériau (à l’exclusion des dessins industriels et des
articles manufacturés décorés à la main) ; (ii) les œuvres d’art originales
(statuaire ou sculpture) quel qu’en soit le matériau ; (iii) les gravures,
estampes et lithographies originales ; (iv) les assemblages et montages
artistiques originaux quel qu’en soit les matériaux ;
h. les manuscrits et incunables rares, les vieux livres, documents et
publications d’intérêt particulier (historique, artistique, scientifique,
littéraire, etc.) isolés ou en collection ;
i. les a ranchissement, timbres fiscaux et autres, isolés ou en collection ;
j. les archives, y compris phonographiques, photographiques et cinéma-
tographiques ;
k. les articles de mobilier vieux de plus de cent ans et anciens instru-
ments de musique.
60
Sources de données
L’indicateur proposé nécessite des données sur la protection et la pro-
motion du patrimoine culturel aux niveaux national et international. Les
données au niveau national sont donc surtout disponibles à partir de
sources législatives nationales, des autorités culturelles et patrimoniales
nationales, des registres et des inventaires nationaux et sous- nationaux
du patrimoine culturel et naturel.
Pour les données sur la protection et la promotion du patrimoine au
niveau international, voici une liste de sources utiles :
s Liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO : http://whc.
unesco.org/fr/list
s Liste provisoire des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO :
http://whc.unesco.org/fr/tentativelists/
s Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’huma-
nité, de l’UNESCO : http://www.unesco.org/
culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00173
s Liste des sites du patrimoine mondial en danger de l’UNESCO :
http://whc.unesco.org/fr/danger
s Liste du patrimoine intangible nécessitant une sauvegarde urgente
de l’UNESCO : http://www.unesco.org/
culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00174
s Liste des registres nationaux et internationaux du patrimoine suba-
quatique : http://www.unesco.org/new/fr/
culture/themes/underwater-cultural-heritage/the-underwater-heri-
tage/databases/
Présentation de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel
https://inpn.mnhn.fr/accueil/presentation-inpn
Wikipédia L’encyclopédie libre que chacun peut améliorer
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal
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Exposition de fin d’année
Patrimoine, monuments historiques
patrimoine naturel, musées,
sites remarquables.