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Réalisme (philosophie)
En philosophie, le réalisme désigne la position qui affirme l’existence d’une réalité extérieure indépendante de
1
notre esprit. Le réalisme affirme à la fois l’existence et l’indépendance du monde . L’existence signifie qu’il y
a un monde extérieur au sujet, et l’indépendance, que ce monde n’a pas besoin d’être relié à un sujet pour
exister. Le réalisme affirme que le monde est une chose et que nos représentations en sont une autre.
Ainsi conçu, le réalisme s'oppose à l'idéalisme, lequel soutient que le monde n’est qu’une représentation et n’a
pas d'existence autonome. Lorsque l’on adopte une position réaliste, on soutient au contraire que l’existence du
monde précède l’existence de notre esprit et que le monde continue d’exister sans lui.
Une personne peut être réaliste quant à l’existence et l’indépendance de certaines choses et être antiréaliste à
propos d'autres choses. Le réaliste à propos des universaux, par exemple, considère que les universaux sont
des entités qui existent dans le monde, mais il peut considérer, comme les platoniciens, que les êtres individuels
qui les exemplifient n'ont pas d'existence en tant que tels. Il s'oppose dans ce cas au nominaliste, qui soutient
une position réaliste concernant les seuls individus.
Sommaire
Les différentes versions du réalisme
Historique
Antiquité et Moyen Âge
Antiquité
Moyen Âge : querelle des universaux
Moyen Âge : réalisme thomiste et néothomiste
Période moderne : la question du réalisme scientifique
Mécanisme cartésien
Locke : qualités premières et qualités secondes
Période contemporaine
Karl Popper et le réalisme critique
Kripke, Putnam et l'externalisme
Réalisme « fort »
Réalisme « minimal » ou « structural »
Réalisme et antiréalisme
Réalisme en pensée orientale
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
On parle de réalisme métaphysique, ou ontologique, lorsque la position réaliste s’applique aux entités dont
l’existence est postulée par une théorie ou une doctrine philosophique. Cette thèse n’est pas censée pouvoir
être vérifiée mais elle est présupposée chaque fois que l’on prétend explorer un monde préexistant à sa
découverte
découverte.
Le réalisme épistémologique, ou gnoséologique, est une position théorique au sujet de la connaissance, qui
considère que celle-ci porte sur des objets « réels » extérieurs au sujet et indépendants de lui. La thèse
gnoséologique qu'il comprend implique de pouvoir parvenir à la connaissance de la réalité, au moins
partiellement et graduellement. Le réalisme scientifique relève du réalisme épistémologique et il est tacitement
admis par tous ceux qui estiment que la connaissance nous offre une représentation fidèle de la façon dont le
monde est, indépendamment de l’esprit.
Le réalisme sémantique soutient que les propositions ou les expressions articulées dans un langage désignent,
lorsqu’elles sont vraies, des faits ou des états de choses se réalisant dans le monde. Un énoncé est vrai lorsque
ce qu’il décrit est la description de certaines choses ou événements qui existent ou se réalisent dans le monde
indépendamment du langage. Le réalisme sémantique implique une conception métaphysique de la référence
des mots ou des expressions linguistiques.
Enfin, le réalisme éthique soutient qu’il y a des vérités morales qui correspondent à des faits moraux. On
parle aussi de naturalisme moral pour qualifier cette position.
Historique
Le réalisme a constitué une réponse à des questions philosophiques posées en des termes différents selon les
époques. On peut alors distinguer trois périodes importantes dans l’histoire du réalisme philosophique,
correspondant à trois types de débats :
1. Antiquité et Moyen Âge : querelle des universaux, de Platon à Ockham. Les questions sur la
réalité ne sont posées que pour un domaine particulier du discours et de la pensée, celui des
universaux (catégories ou concepts généraux)
2. Période moderne : questions liées au réalisme scientifique opposé au réalisme naïf, de
Descartes à Kant. Cette période est marquée par un débat entre réalisme et anti-réalisme sur
les sciences (Copernic, Galilée, Descartes) et sur le sens commun (cartésiens, Locke,
Berkeley, Hume, Kant) concernant leur portée métaphysique.
3. Période contemporaine : débat autonome sur le réalisme scientifique, de Comte à
aujourd'hui. Le débat concernant la portée ontologique de la pensée a lieu en philosophie des
sciences et en épistémologie indépendamment des spéculations métaphysiques et des grands
systèmes philosophiques.
Antiquité
Dans l’Antiquité, le réalisme est une position qui est généralement défendue à propos de certaines catégories
de choses, en combinaison avec une position antiréaliste ou sceptique concernant d’autres catégories de
choses. Cette combinaison entre réalisme et antiréalisme est ancienne et elle remonte au moins à Platon, qui
affirmait à la fois l'existence des « Idées » (eîdos) ou « essences » et le caractère illusoire des êtres sensibles
individuels. Aristote, lui aussi réaliste à propos des essences, modère cette position en soutenant que les
essences ne peuvent exister séparément des êtres sensibles individuels. Les atomistes Démocrite, Épicure et
Lucrèce notamment, considèrent au contraire que les apparences des phénomènes reposent sur la combinaison
d'éléments simples – les atomes – qui constituent la réalité du monde.
Le philosophe et logicien néoplatonicien Porphyre de Tyr, dans son Isagogè qui est commenté par les
médiévaux conjointement à l’Organon (ensemble de traités logiques) d'Aristote va léguer aux philosophes et
médiévaux conjointement à l’Organon (ensemble de traités logiques) d'Aristote, va léguer aux philosophes et
théologiens scolastiques la question des universaux et de leur réalité. Porphyre y écrit en effet :
« Tout d’abord, en ce qui concerne les genres et les espèces, la question est de savoir si ce sont
[I] des réalités subsistantes en elles-mêmes ou seulement [II] de simples conceptions de l'esprit,
et, en admettant que ce soient des réalités substantielles, s’ils sont [Ia1] corporels ou [Ia2]
incorporels, si, enfin, ils sont [Ib1] séparés ou [Ib2] ne subsistent que dans les choses sensibles
et d'après elles. J’éviterai d'en parler. C'est là un problème très profond et qui exige une
3
recherche toute différente et plus étendue . »
Guillaume de Champeaux parle de l'homme comme d'une réalité présente tout entière dans chaque homme à la
fois (réalisme), mais sous l'influence d'Abélard, il finira par considérer les universaux comme de simples
similitudes. Abélard reprend le vieil argument de Boèce : nulle réalité ne peut se dire de plusieurs choses, seuls
les noms ont cette vertu-là. Abélard défend une position conceptualiste ou modérément réaliste : les termes
généraux désignent non pas des entités existant par elles-mêmes mais des propriétés qui n'existent pas
4
séparément des choses qu'elles caractérisent .
Ces positions trouvent leur origine dans l'opposition entre Aristote et Platon sur les Idées : Platon étant associé
au réalisme, Aristote au conceptualisme et les stoïciens au nominalisme. Le problème des universaux est un
débat entre réalisme et antiréalisme qui est qualifié de « régional » : il ne porte en effet que sur un domaine
spécifique d'objets ou de pensées. Toutefois, la querelle des universaux touchait à tous les aspects de la
philosophie abordés à l'époque ainsi qu'à la théologie.
Selon le médiéviste Alain de Libera, le réalisme médiéval soutient, contre le nominalisme et le conceptualisme,
quatre thèses :
Boèce, Albéric de Paris, Robert de Melun, Adam de Blasham, Gilbert de Poitiers (de la Porée) furent
« réalistes » en ce sens.
Le problème des universaux fait aujourd'hui toujours l'objet de discussions, principalement dans la tradition
analytique, mais dans un contexte philosophique renouvelé (nouvelle logique depuis Frege, nouvelle physique,
etc.). La crise des fondements en mathématiques a relancé le débat. Les trois positions soutenues par rapport au
statut ontologique des contenus logico-mathématiques correspondent aux trois positions médiévales sur les
6
universaux, comme le rappelle Willard V. O. Quine . Le logicisme de Gottlob Frege est un réalisme ou encore
7
« platonisme des concepts » , le formalisme de David Hilbert est un nominalisme, et l'intuitionnisme de
Luitzen Egbertus Jan Brouwer est un conceptualisme.
Dans ce débat, Quine a d'abord adopté la position nominaliste en co-écrivant Steps Toward a Constructive
8 9
Nominalism avec Nelson Goodman , puis s'est rangé du côté du conceptualisme . Nelson Goodman et plus
récemment David K. Lewis, sont des défenseurs renommés du nominalisme. David M. Armstrong est quant à
lui un ardent défenseur du réalisme à propos des universaux.
Le philosophe et théologien médiéval Thomas d'Aquin a défendu une forme de réalisme modéré, non
platonicien. Les trois positions qu'il cherche à dépasser peuvent être résumées ainsi :
1. Pour le réalisme platonicien, les universaux sont des choses et ils existent ante rem (avant les
choses singulières)
2. Pour le nominalisme, les universaux sont des flatus vocis (simples émissions vocales), ils
existent post rem (ils ne servent qu'à désigner nominalement des choses singulières)
3. Pour le conceptualisme, enfin, les universaux existent in re (ils sont des constructions de
10
l'esprit abstraites à partir des choses extra-mentales) .
Le philosophe et théologien Thomas d'Aquin soutient cependant les trois propositions ensemble : « Selon saint
Thomas, les universaux existent à la fois ante rem, c'est-à-dire dans l'entendement divin avant la Création, in
11
re : dans les choses créées qui les actualisent, et post rem : dans l'esprit humain qui les conçoit » .
Le réalisme, pour les thomistes (philosophes et théologiens se réclamant de la pensée de Thomas d'Aquin)
accorde la priorité ontologique à l'être sur la façon dont il est connu. Le réalisme thomiste s'oppose ainsi à
l’idéalisme pour lequel c'est le sujet connaissant, ou le Moi, qui préexiste à l'être connu ; mais aussi à
l’empirisme, qui est généralement considéré comme une philosophie « déflationniste » (réduisant le nombre
d'entités existantes). Le déflationnisme, représenté par exemple par Guillaume d'Ockham au Moyen Âge ou
David Hume à l’époque moderne, est anti-réaliste d’un point de vue ontologique car il refuse d’hypostasier ou
de multiplier les entités sans nécessité, selon la maxime bien connue du rasoir d'Ockham.
Les philosophes d’inspiration aristotélico-thomiste que sont Jean-Pierre Lainé et Marie-France Lainé résument
les trois positions ontologiques ainsi :
« S’il est vrai que l’objet de la philosophie est, comme nous le disons, l’être de toute chose,
[...] il est non moins vrai qu’on ne peut avoir de rapport avec lui autrement qu’en le
connaissant, d’où un clivage un peu inévitable entre ceux qui vont donner la priorité à l’être ou
réalité, et ceux qui la donneront au contraire au sujet qui connaît [...]. On appellera réalisme la
première attitude, puisque privilégiant le réel, et idéalisme la seconde (sans oublier son frère
12
l ) d l éfé à dé
12
ennemi, l'empirisme) puisque donnant au contraire la préférence au sujet et à ses idées . »
13
Les deux auteurs associent le nominalisme et le scepticisme à l’empirisme . D'après le nominalisme, les
entités abstraites n’existent pas, le scepticisme nie quant à lui que nous puissions atteindre avec certitude une
forme de réalité absolue, et l’empirisme explique que ce sont nos sensations qui sont les plus vives et les plus
réelles, et non nos idées abstraites.
Le réalisme thomiste soutient une position contraire aux précédentes : les entités abstraites existent et
structurent les choses de l’intérieur, elles sont davantage l’objet d'une connaissance que les choses purement
singulières (« la science consiste en un jugement portant sur les universels et les êtres nécessaires », affirme
14
Aristote ), et la réalité est connaissable en elle-même, elle n’est pas nécessairement construite ou déformée
par notre subjectivité.
Le réalisme thomiste sera plus tard réactualisé et développé de façon rigoureuse par les néothomistes, en
particulier par Étienne Gilson dans ses deux ouvrages Réalisme thomiste et critique de la connaissance et Le
réalisme méthodique. Une autre réactualisation du thomisme verra le jour en philosophie analytique avec le
« thomisme analytique (en) » dont les représentants principaux sont Anthony Kenny (en), Peter Geach et G.
15, N 1
E. M. Anscombe .
Mécanisme cartésien
Dans son Essai sur l'entendement humain (livre II) Locke distingue les « qualités premières » et les « qualités
secondes ». Les qualités premières sont perçues par les différents sens, contrairement aux qualités secondes qui
dépendent d'un seul type de perception sensorielle. Les idées associées aux qualités premières que sont la
« figure », la « taille » et le « mouvement » ressemblent aux objets qui les causent dans l'esprit, contrairement
aux qualités secondes qui n'ont pas d'équivalent dans la nature
aux qualités secondes qui n ont pas d équivalent dans la nature.
Période contemporaine
Dès le milieu du XIXe siècle, une forme d'antiréalisme s'impose avec le développement du positivisme (Comte,
Mach, Duhem), puis du néo-positivisme et de l'empirisme dans la première moitié du XXe siècle (Cercle de
Vienne, A. J. Ayer, Ryle). Ces positions ont toutes pour point commun de rejeter la métaphysique et le
réalisme qui lui est associé.
Selon Rudolph Carnap, l’un des principaux membres du Cercle de Vienne, le réalisme est la thèse
métaphysique qui affirme la réalité du monde extérieur, tandis que l’idéalisme est celle qui la nie. Pour Carnap,
ces deux positions antinomiques n'ont pas de sens car elles se trouvent « de l’autre côté de l’expérience ». Elles
se fourvoient toutes les deux dans la métaphysique.
À partir des années 1950, c’est le réalisme qui devient dominant chez les philosophes de tradition analytique,
avec la réhabilitation de la métaphysique, conçue cette fois en lien avec les sciences de la nature (la physique
en particulier).
Cette conception du sens des expressions permet de concilier le réalisme naïf et le réalisme scientifique. La
continuité de la référence entre le langage courant et la science est garantie par le lien causal qui les relie via un
certain rapport à leur environnement matériel et à l'acte initial de baptême.
Réalisme « fort »
Dans sa version forte, le réalisme affirme que les théories, les
croyances ou les perceptions sont (au moins approximativement)
vraies au sens où elles correspondent à la réalité. La notion de vérité
qui est mobilisée est donc celle de vérité-correspondance : une théorie,
une croyance ou une perception est vraie lorsqu'elle reproduit dans
l'esprit ce qui est, constituant ainsi une sorte de copie de la réalité
(certes incomplète et imparfaite).
Dans cette version du réalisme, une affirmation est vraie si elle décrit
fidèlement ce qui existe. La vérité d'un énoncé établit alors une
relation d'identité entre le contenu sémantique de cet énoncé et le
monde. Les prédicats « vrai » et « faux » sont des prédicats
ontologiques, relatifs à l'existence ou non des objets ou des propriétés
dont on parle, contrairement aux prédicats épistémiques tels que
« certain », « douteux », etc., qui traduisent une attitude humaine
Selon Hilary Putnam, qui a d'abord
d'acceptation ou de rejet et sont relatifs à des croyances humaines.
défendu le réalisme métaphysique
avant de le remettre en cause, le
Réalisme « minimal » ou « structural » réalisme métaphysique implique
l'adoption d'un prétendu « point de
19 vue de Dieu ».
En France, le mathématicien Henri Poincaré a proposé l’un des tout
premiers arguments en faveur de ce qu'il est convenu aujourd'hui
d'appeler le « réalisme structural », à la suite du commentateur Elie
20
Zahar qui en a fait un précurseur de ce courant . Selon Poincaré, le fait scientifique est une traduction
simplifiée et pratique du fait empirique : « Le fait scientifique n'est que le fait brut traduit dans un langage
21
commode » . Poincaré expose ainsi l’idée que l'expérience est déjà structurée par ses relations et que l’esprit
de l’homme construit la science à partir de cette pré-structuration. Il cherche à réfuter la version radicale du
conventionnalisme et du pragmatisme d'Édouard Le Roy, selon lequel, « [...] les faits scientifiques, et à fortiori,
les lois sont l'œuvre artificielle du savant ; la science ne peut donc rien nous apprendre de la vérité, elle ne peut
22
nous servir que de règle d'action » .
Henri Poincaré défend donc une forme minimale de réalisme, compatible avec le conventionnalisme auquel il
d ll é l f è é é d à
est traditionnellement associé, et qui s'appuie sur le fait que nous n'avons un accès épistémique direct qu'à nos
23
seules perceptions, qui sont privées et non communicables . La seule chose que nous sommes capables de
transmettre, ce sont les relations entre nos perceptions. Ainsi, deux personnes ne peuvent être certaines qu’elles
perçoivent les teintes de couleur de la même façon, mais elles peuvent cependant s’accorder sur le fait que
deux objets sont de la même teinte, ou qu’un objet est plus sombre qu’un autre. Dans la mesure où une
connaissance objective doit être publique et intersubjective, elle ne peut reposer que sur ce qui est
transmissible ; il s’ensuit que seules les relations entre les expériences ont une valeur objective et peuvent être
source de connaissance. Si l’on admet qu’une connaissance de la réalité est possible, il doit s’agir d’une
connaissance qui porte sur sa structure, et non sur les contenus de la réalité eux-mêmes.
Réalisme et antiréalisme
Selon Michael Devitt, le réalisme métaphysique est une « doctrine irrésistible » et il n’existe pas d’argument
24
qui pourrait nous contraindre à l’abandonner . Pour les antiréalistes au contraire, comme Bas van Fraassen, le
réalisme métaphysique est une position dogmatique qu'il est impossible de vérifier, et qui se révèle par là même
25
inutile sur le plan gnoséologique . Selon Hilary Putnam, le réalisme métaphysique nécessite l'adoption d’un
« point de vue divin », forcément illusoire parce qu’il est illusoire de croire que nous pouvons accéder à un
monde tout fait indépendant des conditions particulières (sociales, psychologiques ou culturelles) de sa
représentation.
D'après George Berkeley, figure classique de l'antiréalisme, s’il est problématique de poser l’existence d’une
réalité indépendante de l’esprit, c'est que l'existence elle-même est posée par un sujet. L'existence du monde
implique celle du sujet qui en fait l'expérience. Il y a bien une réalité du monde, mais cette réalité est
26
nécessairement immatérielle au sens où il ne peut rien exister indépendamment d'un sujet de perception .
Notes et références
Notes
1. Ces deux derniers co-signent l'ouvrage : Trois philosophes. Aristote, Thomas, Frege (Three
Philosophers: Aristotle, Thomas, Frege, 1961), Paris, Ithaque, 2014.
Références
1. M. Devitt, Realism & Truth (1984), Oxford: Basil Blackwell, p. 13-15.
2. Mario Bunge, « Matérialismes et sciences », in Athané, Machery et Silberstein (dir.), Matière
première, 1/2006, Paris, Éditions Syllepse, p. 255.
3. Porphyre de Tyr, Isagogè, I, 9-12, trad. Jules Tricot.
4. Cf . Pierre Abélard, De intellectibus, 1125.
5. Alain de Libera, La Querelle des universaux, Paris, Seuil, 1996, p. 31, 133, 137, 393.
6 Quine 2003 p 41-43
6. Quine 2003, p. 41 43.
7. Panaccio 2011, p. 17-18.
Bibliographie
Jocelyn Benoist, Éléments de philosophie réaliste, Paris, Vrin, coll. « Moments
philosophiques », 2011, 180 p. (ISBN 2711623505).
Michael Devitt, Realism And Truth, Princeton UP, 1999.
Pierre Duhem, Sauver les apparences. Essai sur la notion de théorie physique de Platon à
Galilée (1908), Paris, Vrin, 2005.
Étienne Gilson, Le réalisme méthodique, Paris, Pierre Téqui, 2007 (1935).
Étienne Gilson, Réalisme thomiste et critique de la connaissance, Paris, Vrin, 1986 (1939).
Saul Kripke, La logique des noms propres (1980), Paris, Minuit, 1982.
Jean-Pierre Lainé et Marie-France Lainé (préf. Michel Boyancé), Entrer en philosophie :
Manuel d'initiation, Paris, Pierre Téqui, coll. « Chemins Philosophiques », 2001, 95 p.
(ISBN 2740308361).
S. Laugier et P. Wagner (éd.), Philosophie des sciences, vol. 1 : Théories, expériences et
méthodes ; vol. 2 : Naturalismes et réalismes, Paris, Vrin, 2004.
Alain de Libera, La Querelle des universaux, Paris, Seuil, 1996.
Claude Panaccio, Qu'est-ce qu'un concept ?, Paris, Vrin, coll. « Chemins Philosophiques »,
2011, 125 p. (ISBN 2711623394).
Henri Poincaré (préf. Jules Vuillemin), La Valeur de la Science, Paris, Flammarion,
coll. « Champs Sciences », 1970, 190 p. (ISBN 2081265982).
Karl Popper, La Connaissance objective (1973), Paris, Flammarion, 1999.
Roger Pouivet, Philosophie contemporaine (chapitre 4 en particulier), PUF, 2008.
Willard Van Orman Quine, Du Point de vue logique : Neuf essais logico-philosophiques,
Paris, Vrin, coll. « Bibliothèque des textes philosophiques », 2003, 256 p. (ISBN 9782711616565).
Franck Varenne, Théorie, réalité, modèle, Éditions Matériologiques, 259 p., 2012
(ISBN 978-2-919694-29-7).
Voir aussi
Articles connexes
Liste des concepts de la philosophie
Glossaire de philosophie
Métaphysique
Matérialisme scientifique
Réalisme épistémologique
Réalisme moral
Réalisme scientifique
Réisme
Théorie de la vérité-correspondance
Liens externes
Réalisme (http://www.histophilo.com/realisme_(philosophie).php)
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