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Jean-François Hêche
Institut de Mathématiques
I La file M/M/m
I La file M/M/m/K
Processus d’arrivée
Serveur(s)
T̄ = W̄ + S̄
où S̄ est le temps moyen de service et
N̄ = Q̄ + mU
où m est le nombre de serveurs.
N̄ = λT̄ .
λ(t) = α(t)/t.
0 1 2 3
λ λ λ λ
λ
ρ = < 1.
µ
πk∗ = (1 − ρ)ρk k = 0, 1, . . .
U = P [X > 0] = 1 − P [X = 0] = 1 − π0∗ = ρ
ρ ρ2
Q̄ = N̄ − U = −ρ= .
1−ρ 1−ρ
N̄ ρ 1 S̄
T̄ = = = =
λ λ(1 − ρ) µ(1 − ρ) 1 − ρ
Q̄ ρ2 ρ ρS̄
W̄ = = = = .
λ λ(1 − ρ) µ(1 − ρ) 1 − ρ
0 1 2 m-1 m m+1
λ λ λ λ λ λ λ
U = λ/(mµ) = ρ.
0 1 m-1 m m+1 K
λ λ λ λ λ λ λ
λ
ρ= .
mµ
Comme tout client arrivant alors que le système est plein doit repartir, le
taux effectif d’arrivée dans le système n’est pas λ mais
K−1
X
λ0 = λπk∗ = λ(1 − πK
∗
).
k=0
Ayant calculé N̄ et Q̄, c’est ce taux effectif λ0 qu’il faut utiliser pour
calculer T̄ et W̄ à l’aide de la formule de Little.
J.-F. Hêche, ROSO-EPFL Files d’attente 18
La file d’attente M/G/1
Dans une file M/G/1 le temps de service ne suit plus une loi exponentielle
mais une loi non négative quelconque d’espérance S̄ et de variance σS2 finies.
Le processus stochastique décrivant l’évolution du nombre de clients dans le
système n’est plus une chaı̂ne de Markov car le temps de service n’est plus
sans mémoire !
Pour obtenir un processus markovien il faudrait étendre la définition de
l’état du système afin d’inclure également la durée de service déjà reçue par
le client occupant le serveur.
Une autre approche consiste à n’observer le système qu’aux instants où un
client le quitte ! On obtient ainsi une chaı̂ne de Markov sous-jacente à
temps discret.
N̄ = Q̄ + U et T̄ = W̄ + S̄,
Loi exp. M
Loi cste D
C2
0 1
Une variable d’Erlang d’ordre k, de symbole Ek , est la somme de k variables
aléatoires exponentielles i.i.d. Son coefficient de variation au carré est 1/k.
Une variable hyperexponentielle d’ordre k, de symbole Hk , est une
combinaison convexe de k variables exponentielles indépendantes (de
paramètres différents). Son coefficient de variation au carré est ≥ 1.
I Conditions de stabilité
I Distribution stationnaire
Routage
Arrivées
1 3
externes
Sortie du système
2
γ1
µ1 µ2
r12 = 1/2 r20 = 1/3
r13 = 1/4
r23 = 2/3
µ3
r30 = 1/5
r31 = 4/5
1/4 1/2 1/4 0
R= 0 0 2/3 r ·0 = 1/3
4/5 0 0 1/5
Pour qu’un réseau soit stable, chacune de ses files doit l’être. Notant λj le
taux effectif (ou taux moyen) d’arrivée dans la file j, on peut écrire les
équations de conservation
J
X
λj = γj + λirij j = 1, . . . , J.
i=1
λ = γ + λR ⇐⇒ λ(I − R) = γ.
γ1
µ1 µ2
r12 = 1/2 r20 = 1/3
r13 = 1/4
r23 = 2/3
µ3
r30 = 1/5
r31 = 4/5
Les équations de conservation du réseau sont
λ1 = γ1 + λ1r11 + λ3r31
λ2 = γ2 + λ1r12
λ3 = λ1r13 + λ2r23
J.-F. Hêche, ROSO-EPFL Files d’attente 33
⇐⇒
λ1 = γ1 + λ1/4 + 4λ3/5
λ2 = γ2 + λ1/2
λ3 = λ1/4 + 2λ2/3
⇐⇒
60 32
λ1 = γ1 + γ2
17 17
30 33
λ2 = γ1 + γ2
17 17
35 30
λ3 = γ1 + γ2
17 17
Le réseau est donc stable si γ1, γ2, µ1, µ2 et µ3 sont tels que
λ1 λ2 λ3
ρ1 = <1 ρ2 = <1 ρ2 = < 1.
µ1 µ2 µ3
γ1 = 2
µ1 = 6 µ2 = 4
Les taux effectifs d’arrivée sont solutions de
λ1 = γ1 + pλ2
λ2 = λ1 .
Ainsi
γ1
λ1 = λ2 = .
1−p
J.-F. Hêche, ROSO-EPFL Files d’attente 36
Le réseau est stable si et seulement si
λ1 γ1 2 2
ρ1 = = = <1 ⇐⇒ p<
µ1 (1 − p)µ1 6(1 − p) 3
et
λ2 γ1 2 1
ρ2 = = = <1 ⇐⇒ p<
µ2 (1 − p)µ2 4(1 − p) 2
Pour p ∈ [0, 1/2), le réseau est stable est possède une distribution
stationnaire unique.
Pour p = 1/3, on a ρ1 = 1/2 et ρ2 = 3/4 et le nombre moyen de clients en
attente devant chacune des files est
ρ21 ρ22
Q̄1 = = 1/2 et Q̄2 = = 9/4.
1 − ρ1 1 − ρ2