Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
BIBLIOGRAPHIE
-- Michel Zink, Littérature française du Moyen Âge, chap. 5 « Troubadours et trouvères », PUF, 1992.
-- Michel Zink, Poésie et conversion au Moyen Âge, « Perspectives littéraires », PUF, 2003.
-- Martha Rowe Dolly et Raymond J. Cormier, « Aimer, souvenir, souffrir : les chansons d’amour de Thibaut
de Champagne », dans Romania, tome 99, no 395, 1978. Accessible en ligne : https://www.persee.fr/doc/
roma_0035-8029_1978_num_99_395_1931
-- Frédérique Le Nan, « Formes et figures de la supplication amoureuse dans la chanson d’Oc et d’Oïl
(1130-1200) » dans Marchal-Albert, Luce, et al.. La supplication : Discours et représentation, PUR, 2015.
Accessible en ligne : https://books.openedition.org/pur/53195
-- Claire-Marie Schertz, « Autour de Christine de Pizan : entre lyrisme courtois et engagement politique »,
COnTEXTES, no 13, 2013. Accessible en ligne : https://journals.openedition.org/contextes/5798?lang=en
II. Extraits (p. 356-361) célèbre le retour du printemps dans une allégo-
rie symbolisant l’éveil du sentiment amoureux. Il
s’ouvre en effet sur une évocation du printemps qui
TEXTE 1 : est associé à la renaissance de la nature, comme
Guillaume d’Aquitaine, « À la douceur le souligne la répétition « saison nouvelle » (v. 1) et
de la saison nouvelle » (xie s.) p. 356 « chant nouveau » (v. 4). Le printemps est égale-
ment caractérisé dans ces premiers vers par « la
douceur » (v. 1) et la joie générale, symbolisée par
Objectifs et enjeux
le chant des oiseaux avec le contre-rejet du vers 3
qui met en évidence le verbe « chanter », repris au
→→ Analyser les procédés qui permettent
vers suivant par le mot « chant ». Dès le vers 5, l’ar-
d’exprimer l’amour
ticulation logique « il est donc juste que » introduit
→→ Comprendre en quoi la tension du désir le lien entre le printemps et le sentiment amoureux
participe de la création poétique explicité à la troisième strophe (ou « couplet » ici
puisqu’il s’agit d’une chanson) par la comparaison
Lecture analytique avec « la branche d’aubépine » développée tout
au long de la strophe et qui donne de l’amour une
1. Le printemps, image de l’amour image à la fois fragile (« tremble » v. 15 ; « exposée
Le poème commence comme une « reverdie » qui à la pluie et au gel » v. 16) mais résistante (v. 17-18).