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CENTRE DOCUMENTATION - VEILLE RÉGLEMENTAIRE : DOCUMENTS TECHNIQUES RÉGLEMENTAIRS

RÉGLEMENTAIRS

MINISTERE DE LEQUIPEMENT ET DU LOGEMENT

DOCUMENT TECHNIQUE REGL EMENTA IRE


DTR-B C 2.331

REGLES DE CALCUL DES


FONDATIONS SUPERFICIELLES

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REGLES DE CALCUL
DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
D.T.R B.C 2.331

Président d'honneur
Mr. Tebbal .F. chef de cabinet au ministère de l'équipement

Président du groupe
Mr. Ameur B. chef de département réglementation technique
et réduction du risque sismique au C.G.S
Co-rapporteur
Mme Bouchefa O . chef de service réglementation technique au C.G.S

Membres
Mrs. Abbas M. ingénieur C.T.C - Centre
Louhab ingénieur E.C.A
Mme Midjek ingénieur E.CA
Mrs. Tiar ingénieur E.CA
Harrat D.E ingénieur C.T.H
Ferkous ingénieur C.T.C - Est
Mme. Belarbi H. ingénieur C.G.S
Melle Ait Meziane ingénieur C.G.S

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ARRETE N° 308/91 PORTANT APPROBATION DU


DOCUMENT TECHNIQUE REGLEMENTAIRE RELATIF
AUX REGLES DE CALCUL DES FONDATIONS
SUPERFICIELLES

Le Min istère de I'Equip ement et du Lo gem ent,

- Vu le décret présidentiel n°91-199 du 18 Juin 1991 portant


nomination des membres du Gouvernement modifié et complété
par le décret présidentiel n°91-244 du 21 Juillet 1991.
− Vu le décret n° 90-122 du 30 Avril 1990 fixant les attributions
du Ministre de 1'Equipement,

− Vu le décret n° 85-71 du 13 Avril 1985 portant


por tant création du
Centre National de Recherche Appliquée en Génie
Parasismique (C.G.S.), complété, par le décret 86-212 du 19
 Août 1986.

- Vu le décret n° 86-213 du 19 Août 1986 portant création d'une


commission technique permanente pour le contrôle technique de
la construction,

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ARRETE

Article 1 : Est approuvé le document technique réglementaire


"DTR-B/C2 331" « relatif aux règles de calcul des fondations su-
perficielles » annexé à l'original .du présent arrêté.

Article 2 : Les maîtres d'ouvrage, les maîtres d'oeuvre, les orga-
nismes de réalisation, d'expertise, et de contrôle sont tenus de
respecter les dispositions du dit document.

Article 3 : Les dispositions du document technique réglementaire


sont applicables après la publication au journal officiel de la
République Algérienne Démocratique et Populaire du Présent
arrêté, pour toutes nouvelles études et réalisations.

Toutefois, les études en cours, ainsi que les projets-types déjà


élaborés, demeurent régis par les textes antérieurs et ce, à titre
transitoire, jusqu'au 31 Décembre 1992.

Article 4 : Des décisions, instructions et circulaires ministérielles


ou des notes techniques d'interprétation émanant du Centre
National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique
(C.G.S.) compléteront, en tant que de besoin, le document
technique réglementaire.

 Article 6 : Le présent arrêté sera publié au journal officiel de la


République Algérienne Démocratique et Populaire.

Fait à Alger, le 17 Octobre 1991

LE MINISTRE DE L'EQUIPEMENT
ET DU LOGEMENT

Mustapha HARRATI

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SOMMAIRE

Chapitre 1

1 . Domaine d'application et objet

Chapitre II

2. Généralités

2.1. Charge admissible sur le sol de fondations ..................... 11


2.2. Tassements admissibles .................................................. 12
2.3. Charges a prendre en compte .......................................... 12
2.4. Vérifications de la sécurité ............................................... 13
2.5. Cas particuliers  ................................................................ 13
1 5 1 . Fondations sur sols difficiles ......................................... 13
2.52. Fondations a des niveaux différents ............................... 14
2.53. Fondations superficielles a proximité d'ouvrages sur pieux
................................................................................................ 14
2.54. Fondations au voisinage de fouille et talus ..................... 14
2.55. Précautions concernant le gel ........................................ 14
2.6. Joints en fondation  .......................................................... 14
2.61. Joint de rupture .............................................................. 14
2.62. Joint de dilatation ........................................................... 15

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Chapitre iII

Préambule

3. Contraintes admissibles du sol ............................................ 16


3.1. Contrainte admissible déduite de l'expérience .................. 15
3.2. Contrainte admissible déterminée par le calcul ................. 17
3.21. Conditions de détermination ........................................... 17
3.3. Détermination de la valeur ultime qu  ................................. 18
3.31. Essais de laboratoire  ...................................................... 18
3.32. Essais pressiométriques ................................................. 19
3.33. Essais pénétrométriques ................................................ 22
3.331. Pénétromètre statique .................................................. 22
3.332. Pénétromètre dynamique  ............................................. 23
3.333. SPT (standard pénétration test) ....................................24
3.4. Détermination de la contrainte admissible ......................... 25
3.5. Calcul de semelle de fondations  ....................................... 25
3.51. Généralités ..................................................................... 25
3.52. Armatures ...................................................................... 25
3.53. Méthodes de bielles ........................................................ 25
3.54. Semelles centrées sous poteaux  .................................... 26
3.541. Contraintes au sol, critères de non poinçonnement du sol
................................................................................................ 26
3.6. Calcul de radiers .............................................................. 28
3.61. Généralités .................................................................. : . 28
3.62. Dimensions .................................................................... 29
3.63. Conditions de calcul .................................................... 30

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Chapitre IV
4 . Evaluation des tassements

4.1. Evaluation a partir des essais de laboratoire .................. 32


4.2. Evaluation a partir des essais pressiométriques .............34
4.3. Evaluation des tassements a partir des essais
pénétrométriques (statique, SPT) .......................................... 37

AnnexeI .................................................................................. 38
- Calcul des ouvrages de fondations justifiés conformément au
BAEL ...................................................................................... 38

Annexe Il ................................................................................ 43
- Méthode des bielles ............................................................. 43

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Chapitre 1

1 Domaine d'application et objet

Les présentes règles de calcul sont applicables aux


études de fondations superficielles en béton armé, constituées
par des semelles isolées, des semelles filantes, et des radiers
généraux qui transmettent les charges à une couche de sol
résistante de faible profondeur (D/B 1.5).

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Chapitre II

2. Généralités

2.1. Charge admissible sur le sol de fondation


2.11. La charge admissible doit être la plus faible de celles qui
résultent :
a) De la considération des tassements maximaux et des
tassements différentiels compatibles avec le bon comportement
des structures ;

b) De la charge de poinçonnement du, sol ;

2.12. Si la charge admissible sur le sol n'est pas conditionnée


par les phénomènes de tassement et ne résulte que de la
considération de la charge de poinçonnement, on peut prendre
comme valeur de la charge admissible,le quotient de la charge
de rupture du sol par le coefficient de sécurité.

2.13. La valeur du coefficient de sécurité adoptée pour le calcul


des fondations est définie par le maître de l'ouvrage (la valeur
minimale à recommander est de 3).

Commentaire

Ces facteurs ne peuvent être considérés comme indépendants


l'un de l'autre ; dans certains cas, la contrainte effective du sol
est limitée par la considération des tassements après
construction. Dans d'autres cas, la

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contrainte est limitée par la valeur du rapport charge de rupture du sol à


la charge de service.
2.2. Tassements admissibles
2.21.  Les tassements maximaux et les tassements différentiels doivent
être réduits aux valeurs permettant de satisfaire aux conditions
suivantes :
a) L'ouvrage ne doit pas subir de désordres de structure nuisibles ;
b) Les tassements ne doivent provoquer aucun désordre dans les
ouvrages voisins, liés ou non à l'ouvrage intéressé ;
c) Ils ne doivent pas perturber le fonctionnement des services
utilisateurs.

Commentaire
Les tassem ents adm issib les so nt f ixé s, co mp te tenu de la
str uc tur e de l'ou vrag e et d e la n atur e du so l tel qu 'il a étéreco nn u.,
Pour qu e la con stru ctio n n e sub iss e pas d e dé sor dres de
st ru ct ur e, il est n é
ces sair e de lim iter les t ass em ent s d iff éren tiels .
Tou tefo is, si la co ns tru ct ion tass e en s 'inc linan t légèrem ent d ans
so n en sem bl e il peu t n'en ré su lter au cu n d é
so rd re de s tr uc tu re.

2.3. Charges à prendre en compte


2.31. Les charges à prendre en compte sont les charges maxima-les :
verticales, horizontales ou inclinées, apportées par la construction telles
qu'elles résultent des prescriptions :
- Des documents particuliers du marché
− Du DTR BC 22 "charges permanentes et charges d'exploitation"
− Du RPA 88 "règles parasismiques algériennes"
− Du RNVA 88 "règles neige et vent algériennes"

2.32. Toute excentricité de la résultante des charges appliquées sur les


fondations doit être étudiée et la pression résultante ne doit pas
dépasser la valeur admissible.

Commentaire

Tou te ex cen tric itéde l a résu ltant e d es ch arges par rapp or t au


cen tre d e grav itédes f on datio ns int rod uit d es co nt raint es in é
gales
et, par

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conséquent, des tassements inégaux risquant de provoquer un faux


aplomb et des désordres de l'ouvrage.
2.4. Vérification de la sécurité
Lorsque la valeur de la surcharge due aux effets du vent est
majorée et pour les ouvrages situés en zone sismique, la vérification de la
sécurité se fait conformément aux règlements en vigueur (RNVA, RPA
88) et selon les dispositions de l'article 3.5 du présent document.

2.5. Cas particuliers

2.51. Fondations sur sols difficiles


Les fondations superficielles sur sols difficiles nécessitent une
étude spécifique couvrant à la fois les domaines de la conception, du
calcul et de l'exécution.

Commentaire
On rencontre notamment de tels problèmes :
- dans k cas de fouilles réalisées sur une grande profondeur dont le
fond est situé dans une couche argileuse ;
- dans k cas de fondations reposant sur un sol gonflant dont les
variations dimensionnelles sont fortement conditionnées par sa teneur
en eau, etc.
2.52. Fondations à des niveaux d if f é
r en ts
Dans les zones de faible sismicité et pour des constructions de faible
importance (maisons individuelles). lorsque le sol d'assise ne peut donner
lieu à un glissement d'ensemble, les niveaux des fondations successives
doivent être tels qu'une pente maximale de 3 de base pour 2 de hauteur
relie les arêtes des semelles les plus voisines.

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Si cette condition ne peut être satisfaite, des dispositions spéciales


doivent être prises pour éviter le desserrage des terrains supérieurs, pour
équilibrer les poussées et pour assurer l'évacuation des eaux.

2.53. Fondations superficielles à proximité d'ouvrages sur pieux

Les fondations superficielles ne doivent exercer aucune action


dangereuse sur les pieux voisins.

2.54. Fondations au voisinage de fouilles et talus


»
Si, dans le voisinage de l'ouvrage, existent des fouilles ou des
dépressions plus profondes que le niveau de fondations, il convient de
vérifier que les charges et poussées apportées par les fondations peuvent
être supportées par leur terrain d'assise aussi bien en phase provisoire
qu'en phase définitive. Au besoin , des dispositions spécifiques doivent
être prises à cet effet.

2.55. Précautions concernant le gel


Le niveau de fondation doit être descendu à une profondeur
suffisante pour mettre le sol d'assise à l'abri des conséquences du gel,
sauf dispositions spéciales prises à cet effet.

Commentaire
Cette profondeur est fonction de la nature du sol et du climat. Même si le
sol ne gèle pas profondément, la teneur en eau du sol sous-jacent peut êt re
modifiée fortement par le gel. La portance de sol s'améliorant en général
avec la profondeur, il est indiqué de descendre au moins à 0,50 m en pays
tempéré, et d'aller parfois au-delà de 1 m en montagne, compte tenu de
l'altitude et de la nature du sol.

2.6. Joints en fondation

2.61. Joint de rupture

Un joint de rupture doit être ménagé entre deux éléments d'ouvrages


voisins dans les cas suivants :
- Différences importantes de charge et de tassement.
- Changement brusque de compressibilité du sol de fondation.

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- Différence de comportement dynamique des éléments de superstructure.

2.62. Joint de dilatation


Pour un même système de fondation les joints de dilatation normalement
prévus sont arrêtés au-dessus des semelles de fondation.

Join t de dilatation

Mur ou poteau

Semelle commune

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Chapitre III
3. Préambule

Les méthodes de calcul proposées dans le chapitre suivant sont


basées sur les résultats des essais de laboratoire et des essais en place.
Ces méthodes ne sont pas exclusives, toute autre méthode conçue sur
une base scientifique peut être adoptée à condition que les résultats
soient comparables à ceux donnés par les méthodes du présent
document.

3. Contraintes admissibles du sol


La détermination de la contrainte admissible peut soit être déduite
de l'expérience, soit être déterminée par le calcul à partir des résultats
d'essais de sol.

3.1. Contrainte admissible déduite de l'expérience


Dans certains cas, les contraintes limites du sol, sous fondations
superficielles, peuvent être fixées à l'avance au v u des sols rencontrés,
des réalisations existantes, etc.

Commentaire
 A titre indicatif, le tableau ci-après donne l'ordre de grandeur des
contraintes admissibles q a   en fonction de la nature du sol, en l'absence
de tout problème particulier.

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Nature du sol q (bars)


Roches peu fissurées saines non désagrégées et de 5 à 30
stratification favorable
Terrains non cohérents à bonne compacité 2,5 à 5
Terrains non cohérents a compacité moyenne 0,5 à 2,5
 Argiles 0,2 à 2

Si le sol est déjà connu, sa nature bien définie, l'homogénéité des


couches bien assurée sous l'emprise des ouvrages, il est évident que,
compte tenu des prescriptions indiquées aux articles 2.11 et 2.3 ci-dessus, la
contrainte du sol peut être fixée à l'avance.
Les valeurs citées au présent article ne peuvent être adoptées que si
l'on est sûr de la pérennité des qualités présentées par le sol, au moment de
la fixation de la contrainte admissible, tant en ce qui concerne les sables que
les argiles (desserrage latéral, inondations, érosions, gonflements, etc.).

3.2. Contrainte admissible déterminée par le calcul

3.21. Conditions de détermination

- Les contraintes admissibles sont établies à partir des caractéristiques


géotechniques du sol, connues à la suite d'essais. En particulier, les conditions
de tassements admissibles doivent être étudiées en fonction de la nature de
l'ouvrage à fonder.
- Dans le cas de l'existence de couches sous-jacentes plus com-
pressibles que la couche choisie pour appui des fondations, il y a lieu de
s'assurer de l'homogénéité et de l'épaisseur de la couche porteuse, afin que
les tassements différentiels des points d'appuis restent acceptables.

Commentaire
Pour étudier la portance de la couche plus compressible, on peut calculer les
 pressions régnant au niveau supérieur de cette couche par les méthodes
utilisées pour le calcul des tassements et relatives à la distribution des contraintes
dans k sol en fonction de la profondeur.

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Il est essentiel que les propriétés reconnues ne soient pas altérées par des
circulations d'eau intermittentes ou par les variations de niveau de la
nappe phréatique ; les études de reconnaissance doivent tenir compte de
ces éventualités.

3.3. Détermination de la valeur ultime qu

La valeur ultime qu peut être calculée à partir des résultats d'essais


géotechniques du sol de fondation.

3.31. Essais d e labor atoire

En général les essais de laboratoire conduisent à la détermination des 3


paramètres suivants :
C = cohésion
o = angle de frottement interne
y= Poids volumique
Les valeurs à prendre en compte pour Ø et C sont :
− pour l'équilibre à court terme Cu et Øu
− pour l'équilibre à long terme C' et Ø'
Pour une semelle soumise à une charge verticale centrée de largeur
B, de longueur L et d'encastrement D, on a :
Qu = Sc C Nc+ ½ S y y B N y + Sg y D Nq

Coefficient de forme :

Sc = 1 + 0,2 B
L

Sy=.1-0,2 B
L

Sq = 1
Nc Ny et Nq sont des paramètres sans dimension dépendant de Ø. Ils
sont donnés par le tableau suivant :

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E Ne N Y Nq

0 5,14 0,00 1,00


5 6,50 0,10 1,60
10 8,40 0,50 2,50
15 11,00 1,40 4,00
20 14,80 3,50 6,40
25 20,70 8,10 10,70
30 30,00 18,10 18,40
35 46,00 41,10 33,30
40 75,30 100.00 64,20
45 134,00 254,00 135,00

Dans le cas d'une charge inclinée de l'angle 8 sur la verticale les 3


termes de la formule précédente sont chacun affectés d'un coefficient
minorateur, à savoir :

ic = iq = (1 - 2σ )²
π

iy = ( 1 - σ )²
Ø

Dans le cas de charges d'excentricité e, la largeur à prendre en


compte au lieu de B est :

B’ = B – 2e

Commentaire 
Dans le cas d'une charge inclinée d'un angle S et d'excentricité e la valeur
de la charge ultime *devient :

Qu = ic (Sc C Nc) + iy(1/2 Sy yB'Nσ) + iq (Sq y D Nq)

3.32. Essais préssiométriques

Les essais pressiométriques permettent de déterminer à différents


niveaux les 2 paramètres suivants :

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Pl = pression limite
Em = module pressiométrique
On calcule ensuite, pour chaque niveau, la pression limite nette
correspondante :

P°1 = Pl – P0

où P0 est la contrainte totale horizontale dans le sol au niveau concerné et


au moment où l'on fait l'essai.
Pour une semelle sous charge verticale centrée de largeur B, de longueur
L et d'encastrement D, on a

qu =kp Pl*e + yD

 Avec :

 Y Poids volumique du sol, déjaugé partiellement le cas échéant;

Pl*e est la pression limite nette équivalente calculée comme la valeu r  moyenne des
pressions limites nettes existant sur une profondeur égale à 1,5 B située sous la
semelle. Les pressions limites nettes étant toutefois plafonnées à 1,5 fois leur
valeur minimale sur la profondeur envisagée.

Kp est le facteur de portance qui dépend des dimensions de la fondation, de son


encastrement relatif et de la nature du sol. Il est donné par l'abaque suivant :

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Dans le cas d'une charge inclinée d'un angle σ sur la verticale.


la valeur de "kpPl*e" est affectée d'un coefficient minorateur i σ  qui tient
compte de l'inclinaison, de la nature du sol et de l'encastrement relatif. Ce
coefficient minorateur est donné par l'abaque suivant :

Dans le cas de charges d'excentricité e, la largeur à prendre en


compte au lieu de B est :
B'=B-2e

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3.33. Essais pénétrométriques

3331. Pénétromètre statique


L'essai au pénétrométre statique permet de donner un profil continu de
pénétration donnant la résistance de pointe qc en fonction de la profondeur.

Pour une semelle soumise à une charge verticale centrée, de largeur B,


de longueur L et d'encastrement D, la contrainte ultime qu est obtenue par la
formule :
q u = K c g c e i σ  + y D
i σ : coefficient minorateur tenant compte de l'inclinaison ;
Y : Poids volumique du sol, déjaugé partiellement le cas échéant.
q c e : résistance de pointe équivalente calculée comme la valeur moyenne
des résistances de pointes nettes sur une profondeur égale â 1,5 B située sous
la semelle.
Les résistances des pointes nettes sont déduites des résistances de
pointes mesurées en écrêtant les valeurs supérieures â 1,3 fois la moyenne
calculée sur 1,5 B des résistances de pointe mesurées.

Le cas de profils de pénétration qui fait apparaître dans la zone, d'action


dés fondations de l'ouvrage des valeurs de qc < 0,5 MPa doit faire l'objet d'une
étude complémentaire avant de choisir le type de fondation et la contrainte
qu.

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kc : facteur de portance qui dépend des dimensions de la fondation, de son


encastrement relatif et de la nature du sol. il est donné par l'abaque suivant :

Dans le cas de charges inclinées et excentrées, on effectue la rectification


comme déjà indiqué à l'article 3.32 "Essais préssiométriques" précédent.

3.332. Pênétromètre dynamique


L'essai au pénétromëtre dynamique permet d'obtenir un profil de
pénétration donnant la résistance dynamique qd en fonction de la profondeur.
Pour une semelle soumise à une charge verticale centrée de largeur B,
de longueur L et d'encastrement D, la contrainte ultime q u est obtenue par :
qu= q d
5a7

Commentaire
L'utilisation de cet essai est fortement déconseillée dans le cas des sols
fins, limon saturés sous nappe.
Dans les autres cas, la formule ci-dessus doit être utilisée avec
 prudence pour une estimation de la contrainte ultime au stade de l'avant-projet.

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3.333. SPT (Standard Pénétration Test)


L'utilisation du SPT doit être réservée aux sols pulvérulents. Cet essai
permet de donner un profil du nombre de coups N pour enfoncer un carottier
standard en fonction de la profondeur.
La valeur de N mesurée sur site doit être corrigée pour tenir compte de
l'effet du poids des terres au dessus du point de mesure (σ’ v ) au moyen de
l'abaque suivant.

S : tassement admissible en millimètre


B : largeur de la fondation en mètre
D : profondeur d'ancrage en mètre

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3.4. Détermination de la contrainte admissible


La contrainte admissible est déduite de la contrainte ultime par la formule
suivante :

Qa = yD + qu-yD ; F ≥3.0
F

3.5. Calcul de semelle de fondations

3.51, Généralités
Les dimensions sont déterminées en fonction des conditions ci-après :
- Limitation des contraintes du sol et des tassements différentiels sous la
semelle.
- Non poinçonnement
- Transmission correcte des efforts par bielles obliques de compression du
béton.
- Bon enrobage des armatures.

3.52. Armatures
- Les calculs doivent être conduits suivant des méthodes scientifiques
appuyées sur des données expérimentales.
- les armatures doivent être prévues pour équilibrer les efforts dans les
sections les plus sollicitées et sous l'action des charges les plus défavorables.
- La hauteur des semelles étant déterminée, dans chaque cas particulier
conformément aux articles correspondant aux types de semelles étudiées, la
méthode des bielles est applicable à la détermination des armatures.

3.53. Méthode des bielles


La justification de la méthode de calcul, dite "de bielles", pour les semelles
en béton armé, est fournie par la littérature technique ; elle n'a pas à être décrite
dans le présent document ; il n'en est donné que les modalités d'application.
Cette méthode, qui résulte d'expériences nombreuses, a l'avantage de la
simplicité ; pour les cas courants.

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3.54. Semelles centrées sous poteaux


Soumises simultanément à un effort normal et à un moment de
flexion (poteaux fléchis et encastrés sur la semelle).

3.541. Contraintes au sol, critères de non poinçonnement du sol


Si l'on admet la répartition linéaire des pressions sous semelle, le
diagramme des contraintes affecte la forme d'un trapèze ou d'un triangle,
aucune traction du sol n'étant admise. le diagramme doit satisfaire aux
conditions suivantes :
a) Répartition trapézoïdale des contraintes : la contrainte au quart de la
largeur de la semelle ne doit pas dépasser la valeur de la contrainte
admissible qa c'est-à-dire que l'on a :
qa ≥ 3 σ 1+ σ 2 (fig. a)
4

Commentaire
Les contraintes σ 1 , σ 2  seront formulées comme suit :
σ 1= Q (1 + 6e / B) σ 2 = Q (1 – 6e / B)

BL BL

b) Répartition triangulaire des contraintes : celle-ci est considérée


comme le cas limite du précédent, la contrainte minimale σ 2 étant égale à
zéro, la contrainte σ 1maximale est alors égale à : 1,33 qa
Toutefois, dans le cas d'un effort normal relativement faible vis-à-vis
du moment de la flexion, c'est-à-dire pour une excentricité supérieure à
B/6, le diagramme triangulaire est encore admissible si la valeur de la
contrainte à la pointe du triangle reste limitée à
1,33 qa (fig. b)

Figure a Figure b

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Cette condition est remplie si la charge verticale Q satisfait à la


relation ci-après

Q ≤ qa (B -- 2 e) L

3.5411. Cas de la surface sous semelle entièrement soumise à des


contraintes de compression.

Commentaire
Le diagramme des contraintes du sol sous semelle affecte la forme
d'un trapèze.
- Lorsque la différence entre la contrainte maximale et la contrainte
minimale est inférieurs à la moitié de la contrainte moyenne, on peut
encore employer la méthode des bielles, mais en prenant en compte, non
 plus la charge verticale Q agissant réellement sur le poteau, mais une charge
fictive Q' obtenue en multipliant la surface totale de la semelle par la
contrainte p telle que :
P = 3 σ 1+ σ 2
4

σ 1 étant la contrainte maximale du sol, σ 2 étant la contrainte minimale


du sol (fig. c).

Figure C

- Lorsque la différence entre la contrainte maximale et la contrainte


minimale dépasse la moitié de la valeur de la contrainte moyenne, les
armatures de la semelle doivent être déterminées en fonction des
moments fléchissant auxquels sont soumises les différentes sections.

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3.5412. Cas de la surface sous semelle partiellement soumise à des


contraintes de compression.

Commentaire

Le diagramm e des contraintes du sol so us la semelle affecte la


form e d'un triangle (fig. d).

Figure- d

- On doit commencer par calculer les contraintes du béton et de l'acier


dans la section d'encastrement du poteau sur la semelle soumise à la
flexion composée. On obtient ainsi les forces élastiques s'exerçant dans
cette section ce qui permet de connaître, en une section verticale
quelconque de la semelle, extérieure ou intérieure au poteau, la valeur du
moment de flexion à équilibrer.
- Il faut s'assurer que, dans la zone c -- d (fi g. d), les efforts d'extension,
s'il en existe, sont convenablement repris par des armatures supérieures
disposées suivant le glacis des semelles.

3.6. Calcul de radiers

3.61. Généralités
Lorsque le sol de fondation ne peut supporter les contraintes élevées
résultant de fondations sur semelles isolées et qu'il n'est pas envisagé de
se fonder sur une couche profonde plus résistante, il est possible de
réaliser une fondation par radier ajouré ou plein, le radier plein, sous
immeubles comportant des sous-sols, présente l'avantage de bénéficier
d'une charge admissible qui augmente avec la profondeur ; la surcharge sur
le sol étant égale à la différence entre le poids de l'ouvrage et le poids des
terres existant initialement à l'emplacement

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des sous-sols, on peut, de ce fait, réduire considérablement les tassements par


un choix judicieux du niveau d'assise du radier.
- La construction ne doit pas être soumise à des surcharges présentant
d'importantes dissymétries pouvant provoquer des tassements différentiels trop
élevés entre les différentes zones du radier.

Commentaire
Les bâtiments à usage d'habitation, de bureaux, les bâtiments hospitaliers
et certains bâtiments d'industries légères répondent, en général, à cette
condition ainsi que, dans une certaine mesure, les bâtiments scolaires.
Les magasins de stockage, les silos, les bâtiments d'industrie lourde ou
comportant des ponts roulants de grande puissance les bâtiments
comportant des machines vibrantes et trépidantes, posent des problèmes
spéciaux.
Si des charges dissymétriques et rapidement variables sollicitent l'ou-
vrage, la fondation par radier ne doit être adoptée qu'après étude
 particulière de l'ensemble terrain- édifice quant aux comportements dans
le temps, compte tenu des conditions d'exploitation.
Si la construction est de grande surface, il est nécessaire de procéder à
une étude particulière des tassements en différents points.

3.6.2. Dimensions
- Le centre de gravité de l'aire du radier doit, dans toute la mesure du
possible, coïncider avec le point de passage de la résultante des charges.
- Dans l'hypothèse où les tassements différentiels ne sont pas à craindre,
les poutres du radier peuvent être dimensionnées suivant les mêmes conditions
de flexibilité que celles prévues pour les planchers. Un tel radier peut être
considéré comme une fondation souple.
- Si les tassements différentiels sont importants et si la structure risque de
subir des déformations préjudiciables à sa bonne tenue, les poutres devront
être dimensionnées de telle sorte que la rigidité des fondations s'oppose aux
grandes déformations.

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Commentaire

Il faut éviter les bâtiments de trop grande longueur sur un même radier.
Plus un bâtiment est court, plus il est rigide.

3.63. Conditions de calcul


- En général les calculs sont conduits dans l'hypothèse de surcharge
appliquée simultanément sur tous les éléments.
Il est cependant nécessaire de s'assurer que, dans certains cas de
surcharge partielle, les contraintes des matériaux ne dépassent pas les valeurs
maximales admissibles, fixées par les 'règlements en vigueur, notamment dans
les zones de liaison entre parties chargées et parties non chargées.

3.6.31. Le radier peut être généralement calculé comme plancher dont les points
d'appui sont constitués par les murs et les piliers de l'ossature, et soumis à une
charge répartie, dirigée de bas en haut, et égale à la réaction du terrain
diminuée du poids propre du radier.

Commentaire
Il s'agit d'un calcul simplifié acceptable pour les radiers supportant des charges
régulièrement disposées et peu différentes entre elles. Il est toujours possible de
 justifier l'équilibre du radier par des répartitions de réactions variables k long des
éléments de la poutraison du radier.
- En raison de l'hypothèse de calcul ci-dessus, on doit toujours s'assurer que
les réactions obtenues pour les différents points d'appui sont compatibles avec
les charges qu'ils supportent.

3.632.  Dans le cas de radier caissonnés, c'est-à-dire avec dalles inférieures,


nervures et dalles supérieures, le calcul peut être conduit avec une diminution
supplémentaire des charges permanentes éventuelles remplissant les alvéoles
entre les nervures du radier.

3.633. Si la résultante des charges verticales ne coïncide pas sensiblement


avec le centre de gravité de l'aire du radier et si le radier est considéré comme
rigide, les réactions du sol ne sont pas uniformément

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réparties ; les éléments du radier doivent alors être calculés en conséquence.


3.634. Si le radier est soumis à une sous-pression hydrostatique, le calcul doit
en tenir compte. Il y a lieu de vérifier qu'en aucun cas et à aucune époque, la
sous-pression ne puisse dépasser le poids de l'ouvrage.
- Si la vérification ci-dessus révèle des insuffisances de poids des éléments
considérés comme appuis, il doit être prévu des dispositifs reportant les
réactions sur des parties voisines suffisamment lestées.
- Si le poids total de l'ouvrage est insuffisant vis-à-vis de la sous-pression
hydrostatique, un lestage général ou un ancrage dans le sol résistant doit être
prévu.

Commentaire
Un radier étant considéré comme rigide, soit par sa raideur propre, soit par
celle de la structure, on peut admettre que la répartition des réactions est
 plane,
- Si la sous-pression ne peut être équilibrée par l'un des dispositifs ci-dessus,
l'eau doit pouvoir pénétrer librement au-dessus du radier, pour éviter la
dislocation ou le soulèvement d'ensemble.
-- Le cas échéant, un système mécanique doit assurer la mise en eau rapide
évitant le déséquilibre dû aux différences de niveaux extérieur et intérieur.

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Chapitre IV

4. Evaluation des tassements

Les sollicitations a considérées sont celles dues aux charges


permanentes et aux charges d'exploitation.
Les présentes règles concernent l'évaluation du tassement d'une
fondation superficielle.

4,1. Evaluation à partir des essais de laboratoire


Le tassement final d'une fondation est la somme de deux termes :

Si : tassement immédiat
Sc : tassement de consolidation
Le terme Si peut être négligé en général, sauf dans les ouvrages
particuliers dans lesquels la charge d exploitation mise en place dans un
délai très court est forte vis-à-vis des charges permanentes. Des essais de
laboratoire (oedomètres) donnent, pour chaque couche de sol située sous la
fondation, les paramètres suivants :
eo : indice des vides initial
Cc : indice de compression
'
δ p : pression de pré consolidation
Cs : indice de gonflement

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Le sol sous la fondation est décomposé en tranches d'épaisseur Hi


au plus égale à B/2.
On calcul la contrainte verticale ∆σ'zi apportée par la fondation en
son axe a mi épaisseur de la tranche à laquelle on ajoute l'action du
poids des terres σ'oi situées au-dessus, éventuellement dégaugées,
soit σ’zi la contrainte résultante :
σ' zi = σ’ oi + ∆σ’ zi

Le tassement de la tranche considérée a pour valeur :

σ i = Hi ( ∆ei )
1 + eoi

 Avec : ∆ei =  ∆eli + ∆e2i

∆ei : la diminution d'indice des vides due à σ zi


-- Cas de l'argile normalement consolidée σ' oi = σ 'pi

∆ei = 0 et ∆ezi = Cc log σ' zi


σ' oi

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− Cas de l'argile surconsolidée σ’oi < σ’pi


σ’zi < σ’pi
∆eli = Cs log σ’zi et ∆   e 2 i = o
σ’oi
σ’zi > σ'pi
∆eli = Cs log σ’zi ∆  e2i=Cs log σ’zi
σ’oi σ’pi

Le tassement total Sc a pour valeur la somme arithmétique des tassements


de toutes les couches.
n
Sc = Σ Si
i=l

4.2. Evaluation à partir des essais préssiométriques :

Le tassement final d'une fondation est la somme de deux termes :


Sc : tassement dit de consolidation
Sd : tassement dit déviatorique S = Sc + Sd
avec :

Sc = α (σ – γD) λ  c B


9Em

Sd = 2 (σ – γD) Bo ( λ   d B ) α


9Em Bo
ou :

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Bo = 0,6m.
σ: composante normale de la contrainte du sol sous la fondation.
Em : module pressiomètrique du sol.
α : coefficient rhéologique dépendant de la nature du sol et donné dans les
tableaux ci-dessous :

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Tourbe  Argile Limon Sable Sable et gravier


Type
E/pi α E/pi α E/pi , E/pi Α

Surconsolide
très serré - > 16 1 > 14 2/3 > 12 1/2 > 10 1/3
Normalement
consolide 1 9-16 2/3 8-14 1/2 7-12 1/3 6-10 1/4
Normalement
serré
Surconsolidé - 7-9 1/2 5-8 1/2 5-7 1/3 -
altéré remanié
ou lâche

Dans le cas d'un sol hétérogène, on découpe le sol en couches successives


d'épaisseur B/2 et numérotées de 1 à 16.
La valeur de Em utilisée pour le calcul de Sc est celle du module
pressiométrique de la première couche, Em = El.
La valeur de Em utilisée pour le calcul de Sd est donnée par la formule ci-
après

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4.3. Evaluation des tassements à partir des essais

pénétrométriques (statiques, SPT)

Les méthodes pénétrométriques ne permettent pas en général une


mesure directe des paramètres de compressibilité du sol.
Il est néanmoins possible d'estimer, à l'aide de corrélations basées sur
l'expérience, et procéder ainsi, à une première estimation des tassements.
Cependant, dans le cas ou les tassements sont importants. compte tenue de la
nature de l'ouvrage, il est alors recommandé de compléter ces résultats par des
essais de l'oedomètre et du pressiomètre.

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 Annexe I

1. Calcul des ouvrages de fondation

 justifiés conformément au B AEL

1.1 Réaction du sol

La réaction du sol sous une structure, au moins définie dans ses


grandes lignes, peut être le plus souvent caractérisée par une valeur
ultime qu.

Conunentaire

Cette valeur tient alors implicitement compte des dimensions


 prévisibles des semelles de leurs implantations respectives, de l'éventuelle
alternance compression - décompression du sol et de l'inclinaison prévisible
de la résultante des charges appliquées.
Dans certains cas particuliers, il convient de définir pour chaque situation la
valeur ultime qu.
La contrainte q est la plus petite des 2 valeurs qu/2 et de celle qui
dispense de tenir compte des tassements différentiels dans la structure
(cf. article 1.35).

Commentaire

Il est possible de prendre une contrainte de calcul plus grande que

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celle définie ci-dessus, sans excéder qu/2, mais il faut alors tenir compte des
tassements différentiels prévisibles associés.
Le rapport de sol a pour objet notamment de préciser la valeur de la
contrainte de calcul q.
La contrainte de calcul utilisée pour les vérifications aux ELU (États
Limites Ultimes) ne doit pas être confondue avec la contrainte admissible
définie précédemment.
Cette contrainte admissible est plus faible que la contrainte de calcul.
Les dispositions constructives permettent habituellement de limiter les
conséquences des tassements totaux entre la structure et son environnement.

1.2. Actions et sollicitations


Les actions et sollicitations des ouvrages de fondation sont évaluées
en fonction des règles de béton armé en vigueur.
Lorsque les ouvrages de fondation sont surmontés par des
structures en charpente bois ou métal, la combinaison des sollicitations
doit être faite conformément aux règles de calcul relatives à ce type de
matériau.

1.3 Justifications des ouvrages de fondations


Les ouvrages de fondation doivent être justifiés conformément aux
règles de béton armé en vigueur sous les différents états suivants :
- état-limite ultime de résistance.
- état-limite ultime de stabilité de forme;
- état-limite d'équilibre statique (stabilité d'ensemble)
- état-limite de service vis-à-vis de la durabilité;
- état-limite de service vis-à-vis des déformations.

1.31. Etat-limite ultime de résistance

Les sollicitations s'expriment par la résultante générale des forces


prise au niveau du plan de contact avec le sol et on en déduit p; la valeur
représentative de la composante normale des contraintes associées.
On considère une réaction du sol centrée sur la résultante générale des
forces et respectant une variation linéaire des contraintes avec p comme
valeur normale représentative.

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La justification de l'état-limite ultime de résistance vis-à-vis du sol


satisfaite vis-à-vis du sol par l'inégalité suivante :

P ≤ q

La justification des dimensions de la fondation et de ses armatures


vis-à-vis des règles de béton armé relève de la méthode des bielles dans
son domaine d'application ou plus généralement de toute méthode de la
résistance des matériaux dans la mesure où la forme des pièces le permet
(méthode des moments ou méthode de la poutre). Dans ce dernier cas, les
règles de béton armé en vigueur s'appliquant intégralement.

1.32, Etat-limite ultime de stabilité de forme


Lorsque la structure qui surmonte les fondations a été justifiée par
l'état-limite ultime de stabilité de forme ou l'état de flexion composée avec
moment complémentaire, les sollicitations à prendre en compte dans la
 justification de l'état-limite ultime de résistance de la fondation doivent tenir
compte des excentricités additionnelles provenant des effets de second
ordre.

1.33. Etat-limite d'équilibre statique


il n'y a pas de justification spéciale d'état-limite d'équilibre statique,
sauf en ce qui concerne les deux points suivants :

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- condition de non glissement de la fondation sur le sol


Il faut s'assurer que l'inclinaison de la résultante par rapport à la normale
au plan de contact de la fondation avec le sol reste dans le cône de
glissement de demi angle au sommet tel que tg σ = 0,5 ;

Commentaire

L'angle d'ouverture du cône de glissement est lui-même limité par


l'angle de frottement interne du sol, dans le cas de sol non cohérent (voir
chap.3).
- condition de stabilité d'ensemble dans le cas de dénivellation ou de
pente importante, prenant en compte la structure et le terrain avoisinant.

Par exemple, méthode du cercle de glissement.

1.34. Etat-limite de service vis-à-vis de la durabilité


 A défaut de justification plus précise sous les combinaisons d'actions
de service, dans le cas où la fissuration de la fondation est considérée
comme préjudiciable ou très préjudiciable, la se :fion d'armatures obtenue à
l'état-limite ultime de résistance doit être majorée respectivement de 10 %
ou de 50 %.
Commentaire
Pour la définition des états préjudiciable et très préjudiciable, se
reporter aux règles de béton armé BAEL.

1.35. Etat-limite de service vis-à-vis des déformations

Il n'y a pas à justifier de l'état-limite de service vis-à-vis des


déformations, sauf dans les cas suivants

- le premier cas concerne les structures hyperstatiques calculées en


prenant en compte des hypothèses quant au déplacement ou à la rotation
des fondations. Il y a lieu de vérifier que les déplacements ou rotation des
fondations qui découlent des sollicitations ainsi calculées restent
compatibles avec les hypothèses de départ;

-le deuxième cas concerne les fondations et structures lorsque les


tassements différentiels sont à prendre en compte ;

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Commentaire
Pour les ouvrages en béton, au cas où les tassements différentiels
calculés excèdent 1/56Y).

- le troisième cas sur prescription des DPM*.

* DPM = Documents particuliers du marché.

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Annexe II

III - Méthode des bielles

Généralité :

La "méthode des bielles" d'usage courant depuis de nombreuses années


permet de calculer la plupart des semelles de fondations sur sol (ou sur pieux)
rencontrées dans les structures des bâtiments.
Elle consiste à supposer que les charges appliquées aux semelles par les
points d'appui (murs ou poteaux) sont transmises au sol (ou aux pieux) par les
bielles obliques ; l'obliquité de ces bielles détermine à la base des semelles des
efforts de traction qui doivent être équilibrés par des armatures. Un ensemble
de deux bielles symétriques fonctionne comme les deux arbalétriers d'une
ferme chargée au sommet, les armatures inférieures constituant le tirant qui
équilibre la poussée de la ferme.
En toute rigueur, la méthode des bielles s'applique essentiellement aux
semelles centrées assurant sur le sol une pression supposée uniforme (ou sur
les pieux des charges égales). Sa validité a été établie dans ces cas par de
nombreux essais systématiques. Toutefois, il paraît possible d'extrapoler son
application à d'autres cas, dans les limites précisées ci-après.

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Application de la méthode des bielles au calcul des semelles sur le sol

On distingue expressément dans ce qui suit que les réactions du sol sont
normales à la surface d'appui de la semelle. En réalité, il s'exerce des forces de
frottement qui, en certains cas, peuvent avoir une influence favorable et
permettre ainsi de réduire la section des armatures inférieures définies ci-après,
mais il importe de ne tenir compte de ces effets que dans le cas d'un banc
rocheux sain et franc.

Semelles continues sous murs transmettant une charge uniformément


centrée

La coupe transversale de telles semelles est conforme au croquis ci-


dessous qui définit les notations.

Soit pu la valeur de la charge de calcul  par unité de longueur (à


l'état-limite ultime).

L'application de la méthode des bielles implique des condition :

do ≤ d ≤ 2 do
2

ou:
a' - a ≤ d ≤ a' – a
4

La condition d > do /2 permet de considérer que, dans le cas général des


semelles sur sol, il n'est pas nécessaire de procéder à des vérifications
concernant l'effort tranchant et la contrainte de compres-

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sion des bielles ; il n'y a pas lieu, en particulier, de prévoir des étriers ou
des barres relevées.
L'aire de la section par unité de longueur de la semelle des armatures
inférieures disposées transversalement à son plan moyen a pour valeur :

 A = Pu do 1 = Pu a’ - a 1
4d fe/ys 8d fe/ys

Sauf justifications, toutes les barres s'étendent sur la totalité de la


dimension a' de la semelle et sont terminées par des crochets normaux ou
d'autres ancrages par courbure équivalent ; l'épaisseur de la semelle aux
extrémités est au moins égale à 6 a + 6 cm, o étant le diamètre des
armatures en cm.
Dans le cas de semelles sur sol correspondant à des contraintes de
calcul du sol élevées, on doit justifier le comportement de la semelle au
poinçonnement.

Semelles a base carrée sous poteaux de section carrée


Il n'est traité que du cas où la charge est centrée et la pression sur le
sol supposée uniforme.
Les dispositions sont conformes à celles représentées sur la figure ci-
dessus qui définit les notations.

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Les armatures de la semelle sont constituées par un quadrillage de


barres orthogonales en deux lits superposés, de même section dans
chaque sens et disposées à espacement constant.
Si d est la hauteur utile moyenne des deux lits d'armatures.
Pu la charge de calcul (à l'état-limite ultime) transmises par le point
d'appui à la semelle, l'application de la méthode des bielles implique les
conditions
do ≤ d ≤ 2 d o
2

ou:

(a' - a) ≤ d ≤ (a' - a)
4

La section commune A des barres de chacun des deux lits est donnée
par la formule :

 A = Pu (a' - a) x 1
8d fe/ys

Sauf justifications, ces barres s'étendent dans chaque sens sur toute
la dimension de la semelle et sont terminées par des crochets normaux ou
par des ancrages courbes équivalents.
Dans le cas de semelles sur sol correspondant à des contraintes de
calcul dû sol élevés, on doit justifier le comportement de la semelle au
poinçonnement.
Semelles a base rectangulaire sous poteaux de section rectangulaire
Il n'est traité que du cas où la charge est centrée et la pression sur le
sol supposée uniforme.
En toute rigueur, la méthode des bielles ne s'applique que si la
pression sur le sol peut être considérée comme uniforme et si la section de
base du poteau et celle de la semelle sont homothétiques.
Cette dernière condition n'est pas toujours réalisée et l'on rencontre
souvent en pratique des semelles dont les débords dans les deux sens sont
du même ordre.

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L'expérience a cependant légitimé l'extrapolation de la méthode des


bielles â de tels cas.

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Ti t r es d é
j àp ar u s
DOCUMENTS TECHNIQUES REGLEMENTAIRES

D.T.R. - B.C 2.48 Règles Parasismiques Algériennes - R.P.A 88


(1989)

D.T.R. - B.C 2.2 Charges permanentes et charges d'exploitation


(1989)

D.T.R. - B.C 2.1 Principes généraux pour vérifier la sécurité des


ouvrages (1989).

D.T.R - B.E. 2.1 Règles d'exécution des travaux de construction


des ouvrages en béton armé (1991).

D.T.R - B.E. 1.2 Règles d'exécution des travaux de terrassement


pour le bâtiment (1991).

D.T.R - B.E 1.31 Règles d'exécution des travaux de fondations


superficielles (1991).

D.T.R - B.E 2.2 Règles d'exécution des travaux de construction


des parois et murs en béton banché (1991).
D.T.R - B.C. 2.42 Règles de conception et de calcul des parois et
murs en béton banché (1991).
D.T.R - B.C. 233.1
Règles de calcul des fondations superficielles
(1992).

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