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RÉGLEMENTAIRS
REGLES DE CALCUL
DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
D.T.R B.C 2.331
Président d'honneur
Mr. Tebbal .F. chef de cabinet au ministère de l'équipement
Président du groupe
Mr. Ameur B. chef de département réglementation technique
et réduction du risque sismique au C.G.S
Co-rapporteur
Mme Bouchefa O . chef de service réglementation technique au C.G.S
Membres
Mrs. Abbas M. ingénieur C.T.C - Centre
Louhab ingénieur E.C.A
Mme Midjek ingénieur E.CA
Mrs. Tiar ingénieur E.CA
Harrat D.E ingénieur C.T.H
Ferkous ingénieur C.T.C - Est
Mme. Belarbi H. ingénieur C.G.S
Melle Ait Meziane ingénieur C.G.S
ARRETE
Article 2 : Les maîtres d'ouvrage, les maîtres d'oeuvre, les orga-
nismes de réalisation, d'expertise, et de contrôle sont tenus de
respecter les dispositions du dit document.
LE MINISTRE DE L'EQUIPEMENT
ET DU LOGEMENT
Mustapha HARRATI
SOMMAIRE
Chapitre 1
Chapitre II
2. Généralités
Chapitre iII
Préambule
Chapitre IV
4 . Evaluation des tassements
AnnexeI .................................................................................. 38
- Calcul des ouvrages de fondations justifiés conformément au
BAEL ...................................................................................... 38
Annexe Il ................................................................................ 43
- Méthode des bielles ............................................................. 43
Chapitre 1
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Chapitre II
2. Généralités
Commentaire
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Commentaire
Les tassem ents adm issib les so nt f ixé s, co mp te tenu de la
str uc tur e de l'ou vrag e et d e la n atur e du so l tel qu 'il a étéreco nn u.,
Pour qu e la con stru ctio n n e sub iss e pas d e dé sor dres de
st ru ct ur e, il est n é
ces sair e de lim iter les t ass em ent s d iff éren tiels .
Tou tefo is, si la co ns tru ct ion tass e en s 'inc linan t légèrem ent d ans
so n en sem bl e il peu t n'en ré su lter au cu n d é
so rd re de s tr uc tu re.
Commentaire
12
Commentaire
On rencontre notamment de tels problèmes :
- dans k cas de fouilles réalisées sur une grande profondeur dont le
fond est situé dans une couche argileuse ;
- dans k cas de fondations reposant sur un sol gonflant dont les
variations dimensionnelles sont fortement conditionnées par sa teneur
en eau, etc.
2.52. Fondations à des niveaux d if f é
r en ts
Dans les zones de faible sismicité et pour des constructions de faible
importance (maisons individuelles). lorsque le sol d'assise ne peut donner
lieu à un glissement d'ensemble, les niveaux des fondations successives
doivent être tels qu'une pente maximale de 3 de base pour 2 de hauteur
relie les arêtes des semelles les plus voisines.
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Commentaire
Cette profondeur est fonction de la nature du sol et du climat. Même si le
sol ne gèle pas profondément, la teneur en eau du sol sous-jacent peut êt re
modifiée fortement par le gel. La portance de sol s'améliorant en général
avec la profondeur, il est indiqué de descendre au moins à 0,50 m en pays
tempéré, et d'aller parfois au-delà de 1 m en montagne, compte tenu de
l'altitude et de la nature du sol.
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Join t de dilatation
Mur ou poteau
Semelle commune
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Chapitre III
3. Préambule
Commentaire
A titre indicatif, le tableau ci-après donne l'ordre de grandeur des
contraintes admissibles q a en fonction de la nature du sol, en l'absence
de tout problème particulier.
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Commentaire
Pour étudier la portance de la couche plus compressible, on peut calculer les
pressions régnant au niveau supérieur de cette couche par les méthodes
utilisées pour le calcul des tassements et relatives à la distribution des contraintes
dans k sol en fonction de la profondeur.
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Il est essentiel que les propriétés reconnues ne soient pas altérées par des
circulations d'eau intermittentes ou par les variations de niveau de la
nappe phréatique ; les études de reconnaissance doivent tenir compte de
ces éventualités.
Coefficient de forme :
Sc = 1 + 0,2 B
L
Sy=.1-0,2 B
L
Sq = 1
Nc Ny et Nq sont des paramètres sans dimension dépendant de Ø. Ils
sont donnés par le tableau suivant :
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E Ne N Y Nq
ic = iq = (1 - 2σ )²
π
iy = ( 1 - σ )²
Ø
B’ = B – 2e
Commentaire
Dans le cas d'une charge inclinée d'un angle S et d'excentricité e la valeur
de la charge ultime *devient :
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Pl = pression limite
Em = module pressiométrique
On calcule ensuite, pour chaque niveau, la pression limite nette
correspondante :
P°1 = Pl – P0
qu =kp Pl*e + yD
Avec :
Pl*e est la pression limite nette équivalente calculée comme la valeu r moyenne des
pressions limites nettes existant sur une profondeur égale à 1,5 B située sous la
semelle. Les pressions limites nettes étant toutefois plafonnées à 1,5 fois leur
valeur minimale sur la profondeur envisagée.
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22
Commentaire
L'utilisation de cet essai est fortement déconseillée dans le cas des sols
fins, limon saturés sous nappe.
Dans les autres cas, la formule ci-dessus doit être utilisée avec
prudence pour une estimation de la contrainte ultime au stade de l'avant-projet.
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Qa = yD + qu-yD ; F ≥3.0
F
3.51, Généralités
Les dimensions sont déterminées en fonction des conditions ci-après :
- Limitation des contraintes du sol et des tassements différentiels sous la
semelle.
- Non poinçonnement
- Transmission correcte des efforts par bielles obliques de compression du
béton.
- Bon enrobage des armatures.
3.52. Armatures
- Les calculs doivent être conduits suivant des méthodes scientifiques
appuyées sur des données expérimentales.
- les armatures doivent être prévues pour équilibrer les efforts dans les
sections les plus sollicitées et sous l'action des charges les plus défavorables.
- La hauteur des semelles étant déterminée, dans chaque cas particulier
conformément aux articles correspondant aux types de semelles étudiées, la
méthode des bielles est applicable à la détermination des armatures.
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Commentaire
Les contraintes σ 1 , σ 2 seront formulées comme suit :
σ 1= Q (1 + 6e / B) σ 2 = Q (1 – 6e / B)
BL BL
Figure a Figure b
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Q ≤ qa (B -- 2 e) L
Commentaire
Le diagramme des contraintes du sol sous semelle affecte la forme
d'un trapèze.
- Lorsque la différence entre la contrainte maximale et la contrainte
minimale est inférieurs à la moitié de la contrainte moyenne, on peut
encore employer la méthode des bielles, mais en prenant en compte, non
plus la charge verticale Q agissant réellement sur le poteau, mais une charge
fictive Q' obtenue en multipliant la surface totale de la semelle par la
contrainte p telle que :
P = 3 σ 1+ σ 2
4
Figure C
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Commentaire
Figure- d
3.61. Généralités
Lorsque le sol de fondation ne peut supporter les contraintes élevées
résultant de fondations sur semelles isolées et qu'il n'est pas envisagé de
se fonder sur une couche profonde plus résistante, il est possible de
réaliser une fondation par radier ajouré ou plein, le radier plein, sous
immeubles comportant des sous-sols, présente l'avantage de bénéficier
d'une charge admissible qui augmente avec la profondeur ; la surcharge sur
le sol étant égale à la différence entre le poids de l'ouvrage et le poids des
terres existant initialement à l'emplacement
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Commentaire
Les bâtiments à usage d'habitation, de bureaux, les bâtiments hospitaliers
et certains bâtiments d'industries légères répondent, en général, à cette
condition ainsi que, dans une certaine mesure, les bâtiments scolaires.
Les magasins de stockage, les silos, les bâtiments d'industrie lourde ou
comportant des ponts roulants de grande puissance les bâtiments
comportant des machines vibrantes et trépidantes, posent des problèmes
spéciaux.
Si des charges dissymétriques et rapidement variables sollicitent l'ou-
vrage, la fondation par radier ne doit être adoptée qu'après étude
particulière de l'ensemble terrain- édifice quant aux comportements dans
le temps, compte tenu des conditions d'exploitation.
Si la construction est de grande surface, il est nécessaire de procéder à
une étude particulière des tassements en différents points.
3.6.2. Dimensions
- Le centre de gravité de l'aire du radier doit, dans toute la mesure du
possible, coïncider avec le point de passage de la résultante des charges.
- Dans l'hypothèse où les tassements différentiels ne sont pas à craindre,
les poutres du radier peuvent être dimensionnées suivant les mêmes conditions
de flexibilité que celles prévues pour les planchers. Un tel radier peut être
considéré comme une fondation souple.
- Si les tassements différentiels sont importants et si la structure risque de
subir des déformations préjudiciables à sa bonne tenue, les poutres devront
être dimensionnées de telle sorte que la rigidité des fondations s'oppose aux
grandes déformations.
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Commentaire
Il faut éviter les bâtiments de trop grande longueur sur un même radier.
Plus un bâtiment est court, plus il est rigide.
3.6.31. Le radier peut être généralement calculé comme plancher dont les points
d'appui sont constitués par les murs et les piliers de l'ossature, et soumis à une
charge répartie, dirigée de bas en haut, et égale à la réaction du terrain
diminuée du poids propre du radier.
Commentaire
Il s'agit d'un calcul simplifié acceptable pour les radiers supportant des charges
régulièrement disposées et peu différentes entre elles. Il est toujours possible de
justifier l'équilibre du radier par des répartitions de réactions variables k long des
éléments de la poutraison du radier.
- En raison de l'hypothèse de calcul ci-dessus, on doit toujours s'assurer que
les réactions obtenues pour les différents points d'appui sont compatibles avec
les charges qu'ils supportent.
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Commentaire
Un radier étant considéré comme rigide, soit par sa raideur propre, soit par
celle de la structure, on peut admettre que la répartition des réactions est
plane,
- Si la sous-pression ne peut être équilibrée par l'un des dispositifs ci-dessus,
l'eau doit pouvoir pénétrer librement au-dessus du radier, pour éviter la
dislocation ou le soulèvement d'ensemble.
-- Le cas échéant, un système mécanique doit assurer la mise en eau rapide
évitant le déséquilibre dû aux différences de niveaux extérieur et intérieur.
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Chapitre IV
Si : tassement immédiat
Sc : tassement de consolidation
Le terme Si peut être négligé en général, sauf dans les ouvrages
particuliers dans lesquels la charge d exploitation mise en place dans un
délai très court est forte vis-à-vis des charges permanentes. Des essais de
laboratoire (oedomètres) donnent, pour chaque couche de sol située sous la
fondation, les paramètres suivants :
eo : indice des vides initial
Cc : indice de compression
'
δ p : pression de pré consolidation
Cs : indice de gonflement
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σ i = Hi ( ∆ei )
1 + eoi
33
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Bo = 0,6m.
σ: composante normale de la contrainte du sol sous la fondation.
Em : module pressiomètrique du sol.
α : coefficient rhéologique dépendant de la nature du sol et donné dans les
tableaux ci-dessous :
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Surconsolide
très serré - > 16 1 > 14 2/3 > 12 1/2 > 10 1/3
Normalement
consolide 1 9-16 2/3 8-14 1/2 7-12 1/3 6-10 1/4
Normalement
serré
Surconsolidé - 7-9 1/2 5-8 1/2 5-7 1/3 -
altéré remanié
ou lâche
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Annexe I
Conunentaire
Commentaire
38
celle définie ci-dessus, sans excéder qu/2, mais il faut alors tenir compte des
tassements différentiels prévisibles associés.
Le rapport de sol a pour objet notamment de préciser la valeur de la
contrainte de calcul q.
La contrainte de calcul utilisée pour les vérifications aux ELU (États
Limites Ultimes) ne doit pas être confondue avec la contrainte admissible
définie précédemment.
Cette contrainte admissible est plus faible que la contrainte de calcul.
Les dispositions constructives permettent habituellement de limiter les
conséquences des tassements totaux entre la structure et son environnement.
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P ≤ q
40
Commentaire
41
Commentaire
Pour les ouvrages en béton, au cas où les tassements différentiels
calculés excèdent 1/56Y).
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Annexe II
Généralité :
43
On distingue expressément dans ce qui suit que les réactions du sol sont
normales à la surface d'appui de la semelle. En réalité, il s'exerce des forces de
frottement qui, en certains cas, peuvent avoir une influence favorable et
permettre ainsi de réduire la section des armatures inférieures définies ci-après,
mais il importe de ne tenir compte de ces effets que dans le cas d'un banc
rocheux sain et franc.
do ≤ d ≤ 2 do
2
ou:
a' - a ≤ d ≤ a' – a
4
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sion des bielles ; il n'y a pas lieu, en particulier, de prévoir des étriers ou
des barres relevées.
L'aire de la section par unité de longueur de la semelle des armatures
inférieures disposées transversalement à son plan moyen a pour valeur :
A = Pu do 1 = Pu a’ - a 1
4d fe/ys 8d fe/ys
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ou:
(a' - a) ≤ d ≤ (a' - a)
4
La section commune A des barres de chacun des deux lits est donnée
par la formule :
A = Pu (a' - a) x 1
8d fe/ys
Sauf justifications, ces barres s'étendent dans chaque sens sur toute
la dimension de la semelle et sont terminées par des crochets normaux ou
par des ancrages courbes équivalents.
Dans le cas de semelles sur sol correspondant à des contraintes de
calcul dû sol élevés, on doit justifier le comportement de la semelle au
poinçonnement.
Semelles a base rectangulaire sous poteaux de section rectangulaire
Il n'est traité que du cas où la charge est centrée et la pression sur le
sol supposée uniforme.
En toute rigueur, la méthode des bielles ne s'applique que si la
pression sur le sol peut être considérée comme uniforme et si la section de
base du poteau et celle de la semelle sont homothétiques.
Cette dernière condition n'est pas toujours réalisée et l'on rencontre
souvent en pratique des semelles dont les débords dans les deux sens sont
du même ordre.
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Ti t r es d é
j àp ar u s
DOCUMENTS TECHNIQUES REGLEMENTAIRES