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CONTENU DE MODULE
MODULE :
M03 - TECHNOLOGIE
PROFESSIONNELLE
SECTEUR :
CONSTRUCTION METALLIQUE
SPECIALITE :
OUVRIER POLYVALENT
EN CONSTRUCTION METALLIQUE
NIVEAU :
QUALIFICATION
Nom et prénom
KHALFI ABDELWAHED CDC GM DRIF
Révision linguistique
-
-
-
Validation
-
-
-
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCES :
Il vise donc à rendre le stagiaire capable de définir et choisir les moyens et outillages
nécessaire pour la réalisation d’ouvrage en construction métallurgique, de connaître la
métallurgie de base des aciers et alliages ainsi que de connaître et identifier les moyens
d’assemblages nécessaires à la fabrication demandée.
STRATÉGIES D’ENSEIGNEMENT :
L’atelier de construction métallique se prête bien à la réalisation des activités
pratiques.
Favoriser des exercices pratiques basés sur des dossiers de fabrication, des
consignes et directives.
La documentation doit être disponible et il est important de faire le lien entre les
dossiers de fabrication et la production.
ÉVALUATION :
Évaluation formative :
Un test d’évaluation sera proposé à la fin de chaque séquence de formation pour mesurer le
degré de maîtrise des objectifs qui ont fait l’objet de la séquence.
Évaluation sommative :
Cette évaluation comprendra :
- UNE ÉPREUVE D’UNE DURÉE DE 3H
MATÉRIEL ET ÉQUIPEMENT :
- Documents techniques
- Catalogues fournisseurs
- Normes
- Consignes directives
-
1 - DEFINITION
On appelle métal un corps simple qui possède un certain éclat (dit éclat métallique) et qui possède des
propriétés intéressantes pour l'industrie.
2 - PROPRIETES PHYSIQUES
2. 1 - Etat
Les métaux sont tous solides à la température ordinaire sauf le mercure qui est liquide (solide à - 38°).
2.2 - Couleur
Généralement gris, plus ou moins blanc bleuâtre (lorsqu'ils ne sont pas oxydes)
2 exceptions : l'or jaune, le cuivre rouge
2.3 - Densité
Les métaux ont en général une densité supérieure à celle de l'eau. Elle s'échelonne entre 1,8
(magnésium - glucinium) et 22,3 (iridium)
2.7 - Dilatation
Sous l'action de la chaleur, les métaux augmentent de volume ; on dit qu'ils se dilatent.
On tient compte de ce phénomène physique dans certaines applications industrielles :
- constructions métalliques : charpentes - ponts - tuyauterie
- fonderie
- métrologie industrielle : calibre—jauge
-Ténacité -Résilience
-Elasticité -Malléabilité
-Dureté -Ductilité
3.1.1 - Tenacité
C'est la résistance qu'un corps oppose aux efforts de : tractions, compressions, flexions, torsions,
frottements, cisaillements.
Les plus tenaces sont : le chrome, le manganèse, le tungstène, le nickel, le fer.
3.1.2 - Elasticité
On dit qu'un corps est élastique lorsqu'il reprend exactement sa forme primitive, lorsque la force qui
s'exerçait sur lui a cesse d'agir, c'est-à-dire lorsqu'il ne reste plus de déformations permanentes. Exemple :
réglet d'acier.
3.1.3 - Dureté
C'est la résistance qu'un corps oppose aux efforts de pénétration.
Le corps le plus dur est le diamant, le moins dur : le plomb.
3.1.4 – Résilience (ou résistance aux chocs).
C'est la propriété qui permet à un corps de résister aux chocs sans se briser. La résilience est donc l'inverse de
la fragilité.
Un corps très dur est en général fragile et cassant.
Exemple : verre - acier trempe.
3.1.5 - Malléabilité
On dit qu'un corps est malléable lorsqu'on peut le réduire en feuilles minces par forgeage ou laminage à froid ou
à chaud.
3.1.6 - Ductilité
On dit qu'un corps est ductile lorsque 1'on peut facilement le réduire en fils minces par étirage à froid ou à
chaud.
TEM TEM
PE- PE- RESIS
SY DENSI RESIS- SY
METAUX RAT METAUX DEN RATU TANC
M- TANC M- RE E
BO TE URE BOL -
E DE N/mm
DE SITE
LE N/mm2 E FUSI 2
FUSI
ON ON
5 - LES ALLIAGES
Définition
Un alliage métallique est un matériau compose de plusieurs métaux ou métalloïdes allies entre eux par fusion,
qui forment après refroidissement un nouveau corps métallique qui a souvent plus de qualités que les métaux
séparés.
Exemples d'alliages :
- acier : fer + carbone
- duralumin : Al + Cu + Mn + Mg
- bronze : Cu + sn
- laiton : Cu + Zn
La nuance d'acier ainsi exprimée est parfois suivie d'un chiffre de 1 à 4 désignant un indice de qualité (dans
l'ordre croissant 1 -2-3-4.
Les conditions de sollicitation sont de plus en plus rigoureuses.
Suivant la qualité et l'usage, une lettre indique l'affectation :
Exemple :
A 42 C 2
. 35 N C D 16
Teneur en carbone
x 100 :0,35 % de C
Nickel Teneur du premier élément x 4
N i c k e l x 4 = 4% de nickel
Chrome
Molybdène
Il existe plusieurs nuances d'acier dans cette catégorie pour des tôles soudables et emboutissables pour les
constructions fortement sollicitées, les chaudières et appareils à pression..
Z 2 C N 18 10
FACTEUR
SYMBOLE
ELEMENT SYMBOLE MULTIPLICATEUR
CHIMIQUE
D'ALLIAGE AFN0R POUR ACIERS
INTERNATION
FAIBLEMENT
AL
ALLIES
Aluminium Al A 10-
Bore B B 1000
Chrome Cr C 4
Cobalt Co K 4<
Cuivre Cu U 10-
Manganese Mn M 4
Molybdène Mo I) 10
Nickel Ni N 4
Niobium Nb Nb 10
Plomb Pb Pb 10
Siliciu m Si S 4
Soufre S F 10
Titane Ti T 10
Tungstène W W 10
Vanadium V V 10
Carbone c c 100
C
NORME NFA 35552 % Carbone x 100 % Carbone x 100
Elément d’alliage Elément d’alliage
3 Symbole mécanique – facteur Symbole chimique – facteur
multiplicateur
8 Cr (Chrome) x4
multiplicateur
Aciers Additifs Cr (Chrome) x4
moins 35 C D 4 Co (cobalt) Co (cobalt)
faiblement
5% Mn (Manganèse) 10 Cr Mo 9-10 Mn (Manganèse)
alliés Ni (Nickel Ni (Nickel
Si (Silicium) Si (Silicium)
Autres x 10 Autres x 10
X 100 X 100
X 1000 X 1000
NORME NFA 35573 NORME EN 10088
% de Carbonne x 100
Aciers % de Carbonne x 100 Symbole chimique
Additifs
Z 2 CN 18-10 Symbole mécanique X 2 Cr Ni 18-10
fortement plus C : 18 % de Chrome
5% C : 18 % de Chrome N : 10 % de Nickel
alliés N : 10 % de Nickel
PROCEDE DE TRANSFORMATION
La transformation de l'aluminium s'effectue en deux étapes principales:
fabrication de l'alumine;
transformation de l'aluminium par électrolyse.
la fabrication de l'alumine se fait à partir d'un minerai appelé bauxite. On concasse le minerai et on le sèche a
700 °c, puis on additionne de la soude caustique et on mélange le tout. Plusieurs réactions chimiques ont lieu
avant et après la décantation et la dilution du mélange. On procède ensuite à la filtration, au lavage, puis à la
calcination à 1300 °c, ce qui, par réaction chimique, donne l'alumine.
La transformation de l'alumine se compare à celle des aciers dans le four à arcs électriques. L’alumine
fondue à haute température (1000°c) par le courant des électrodes est décompose en aluminium et en
oxygène. L’oxygène est consume par les anodes et dégage du monoxyde de carbone (co). Finalement, on
recueille l'aluminium périodiquement pour en faire des lingots ou des pièces directement moulées.
SAVIEZ-VOUS QUE...
Identification et propriétés l'aluminium est un métal trop réactif avec l'oxygène pour exister à l'état libre. Ce
sont ses composes qui sont les plus répandus. Les plus connus sont le mica et l'argile. On trouve aussi de
l'oxyde d'aluminium dans la nature sous forme de rubis, d'émeraudes, de saphirs et de topazes. Ces pierres
précieuses contiennent de petites quantités d'oxyde de chrome, de titane, de manganèse et de fer qui leur
donnent leurs couleurs particulières. On fabrique des rubis artificiels en ajoutant de l'oxyde de chrome a de
l'oxyde d'aluminium en fusion, tandis que l'ajout d'oxyde de cobalt donne des saphirs bleus. Ces pierres
artificielles sont souvent mieux formées que les pierres naturelles.
L'aluminium est un métal blanc tirant légèrement sur le bleu, dont on obtient facilement un beau fini poli. Il
est aussi léger (trois fois plus que le fer) et très malléable. Il conduit la chaleur trois fois mieux que l'acier,
mais sa conductivité décroît plus rapidement lorsque la température augmente.
L'aluminium vient au second rang des métaux les plus employés après l'acier. Il est léger, robuste, facile a
usiner, souvent économique et il résiste a la corrosion. Tout comme l'acier inoxydable, des l'instant ou
l'aluminium est expose a l'air, sa surface se recouvre d'une pellicule transparente qui le protège contre toute
forme de corrosion. L'aluminium n'est pas magnétique, il est bon conducteur de chaleur et d'électricité.
L'usage de l'aluminium pur n'est pas aussi répandu que celui des ses alliages. Les utilisations de l'aluminium
pur sont tres spécialisées et limitées a certaines industries: emballage et conditionnement des aliments,
fabrication de réflecteurs de chaleur ou de lumière, etc. De plus, il ne se coule pas aussi bien à l'état pur que
lorsqu'il est allie, et son usinage pose quelques problèmes en raison de sa malléabilité.
Les alliages d'aluminium offrent une résistance tres variée. Leur limite d'élasticité peut varier entre 5000 et
7000 lb/po2 selon l'alliage.
MAGNESIUM
Les alliages d'aluminium-magnésium peuvent être forges ou coules, mais ils ne peuvent subir de traitement
thermique, a moins qu'ils ne s'agisse d'alliages coules et qu'ils contiennent plus de 10 % de magnésium.
Modérément tenaces et résistants a la corrosion, les alliages forges sont utilises dans la construction navale,
pour les tubes d'usage général, les pièces de tôlerie, les structures soudées, etc. Les alliages coules sont
utilises pour fabriquer des réservoirs et des récipients, des composants d'avions et de bateaux ainsi que des
pièces d'architecture.
DURALUMIN
Le duralumin est un alliage d'aluminium, de cuivre, de magnésium, de manganèse, de silicium et de fer. Très
léger, il durcit par vieillissement (durcissement graduel a la température ambiante). Comme il résiste bien a
la corrosion, le duralumin est idéal dans les domaines de l'aviation et de l'automobile.
MANGANESE
Les alliages d'aluminium-manganèse peuvent être durcis uniquement par travail a froid (forgeage). La
plupart de ces alliages se prêtent bien au formage et au soudage. On utilise ce type d'alliages essentiellement
pour les ouvrages structuraux, les tôles, les récipients, etc.
Les alliages d'aluminium-zinc contiennent, en plus du zinc, d'autres éléments comme le cuivre et le
magnésium. On obtient ainsi certains alliages d'aluminium parmi les plus robustes. Le durcissement se fait
par vieillissement. Ces alliages sont principalement employés dans l'industrie aérospatiale pour les structures
d'avions et pour des pièces soumises à des contraintes élevées.
SILICIUM
SILICIUM-MAGNESIUM
Les alliages d'aluminium-silicium-magnésium peuvent être soumis à un traitement thermique et ont une
extrême résistance à la corrosion. Certains alliages sont employés en général pour la fabrication de boîtes, de
petites embarcations, de garde-fous de ponts, de carters, etc.
GENERALITES
L’oxycoupage est un des procédés de découpage que l’on utilise avantageusement en tôlerie. Ce procédé
s’applique aux métaux ferreux seulement et principalement aux aciers faiblement alliés. Les éléments
d’addition doivent présenter des teneurs inférieures à :
Si A Mn Ni Cr C
4% 10% 15% 30% 2% 0.9%
Par rapport aux méthodes de sciage et de cisaillage, la coupe ainsi obtenue est beaucoup plus rugueuse et le
coût de production est nettement plus élevé. Cependant, il est reconnu que l’oxycoupage offre des avantages
importants, notamment les nombreuses applications qu’il permet et le faible coût d’investissement requis
pour l’équipement.
A l’exemple de la plupart des spécialistes qui travaillent avec les aciers, le tôlier utilise régulièrement cette
technique et spécialement sur les tôles d’épaisseur moyenne, les plaques, les tubes et les profilés. Et elle
devient essentielle lorsque l’on doit effectuer des opérations de découpage sur des pièces déjà formées, car
alors les procédés mécaniques de découpage ne peuvent plus être utilisés.
Oxycoupage circulaire
Oxycoupage manuel
portative semi-automatique
Le fer chauffé au rouge en un point brûle dans une atmosphère d’oxygène. C’est le phénomène de
l’oxydation. La réaction d’oxydation dégage de la chaleur ; on dit qu’elle est exothermique.
Le principe peut se vérifier au moyen d’une expérience qui consiste à remplir un récipient d’oxygène et à y
plonger une tige d’acier chauffée au rouge. Elle brûle dans l’atmosphère d’oxygène, produit des cendres (qui
sont de l’oxyde de fer) et une émanation de CO2.
Il y a combustion jusqu’à épuisement de l’oxygène. Cette combustion est appelée combustion vive. La
combustion lente est la rouille qui, elle, n’est pas une réaction exothermique.
La technique d’application est différente, mais la même réaction chimique se produit en oxycoupage.
DEFINITION
L’oxycoupage est une opération de coupage par combustion localisée et continue sous l’action d’un jet
d’oxygène pur, agissant en un point préalablement chauffé à 1300°C. Cette température est dite température
d’amorçage. Cette technique nécessite :
Etape n°1 : une flamme de chauffe pour l’amorçage et l’entretien de la coupe ; cette flamme peut être
oxyacétylénique, oxypropane, oxytétrène ou oxycrylène ;
ETAPE N°3 : la réaction n’est pas assez exothermique pour s’entretenir d’elle-même sans le
concours de la flamme de chauffe.
Les fabricants offrent divers types d’équipement, en fonction de la nature et de l’importance des
travaux d’oxycoupage à effectuer.
DESCRIPTION
Un chalumeau-coupeur comporte les mêmes organes qu’un chalumeau soudeur, plus un tube
supplémentaire qui achemine l’oxygène de coupe et une gâchette qui en contrôle l’ouverture
ou la fermeture.
Exception faite de la tête de coupe, le chalumeau coupeur standard forme un tout non
démontable.
Torche conventionnelle
(AIRCO ©)
La flamme de chauffe nécessaire à amorcer et à maintenir le mécanisme de l’oxycoupage peut être obtenue
par la combustion de gaz divers tels que :
Acétylène,
Propane,
Hydrogène,
Gaz de ville (gaz de houille ou gaz naturel),
Mélanges de synthèse.
La nature du gaz combustible utilisé pour la flamme de chauffe influe sur le prix de revient final de
l’opération de découpage. Seule une étude particulière, cas par cas, peut éventuellement permettre
d’établir une certaine discrimination quant à l’emploi des différents gaz combustibles pour chaque cas traité.
Le gaz comburant est toujours l’oxygène.
GAZ COMBUSTIBLES
A) ACETYLENE (C2H2) :
L’acétylène permet des amorçages rapides, présente un intérêt pour la démolition et les coupes de petite longueur.
Grâce à la précision de réglage de la flamme, les coupes obtenues sont très régulières ce qui constitue un avantage
pour le coupage des épaisseurs fines et moyennes ; pour les fortes épaisseurs, la forte localisation de la chaleur peut
entraîner une fusion de l’arête supérieure de la coupe.
Pour des travaux de découpage identiques on consomme, en volume, un peu plus d’acétylène que de propane, mais les
temps d’amorçage sont plus courts.
Il faut noter que le propane du commerce contient plus ou moins d’éthane, de propylène, de butylène, d’isobutane,
etc., ce qui conduit à des variations non négligeables de réglage.
Le réglage de la flamme est relativement délicat ; les temps d’amorçage sont plus longs, ce qui augmente d’autant plus
la durée moyenne de coupe, que les coupes sont plus courantes.
Pour l’oxycoupage des épaisseurs moyennes et fortes, le propane peut remplacer l’acétylène lorsque les conditions
d’approvisionnement sont avantageuses. Pour des travaux de découpage identiques on consomme davantage
d’oxygène (coupe et chauffe) avec une flamme oxypropane qu’avec une flamme oxyacétylénique.
C) HYDROGENE (H2) :
C’est un gaz nécessitant des précautions pour les manipulations (facilité de diffusion à travers les substances, large
zone d’inflammabilité dans l’air entre 4 et 74%).
La flamme est assez difficile à régler. Cependant, sa stabilité (contrairement à l’acétylène) permet son emploi à forte
pression, ce qui peut être le cas du découpage sous l’eau (à plus de 15 mètres de profondeur).
Ces combustibles bien que peu utilisés peuvent être intéressant dans certaines conditions d’approvisionnement, par
exemple dans les aciéries productrices du gaz de houille.
D’une façon générale, le réglage des flammes est moins facile et les vitesses d’amorçage sont plus lentes qu’avec
l’acétylène. Dans le cas de gros débits, on peut être gêné par les faibles pressions d’alimentation.
Le groupe Air Liquide commercialise en France un mélange breveté sous le nom de « Tétrène » dont les constituants
principaux sont le propyne et le propadiène (C3H4).
Les caractéristiques qui influent sur les conditions de coupe de ce gaz le situent entre l’acétylène et le propane. La
consommation actuelle est de l’ordre de 10% avec une tendance à l’augmentation.
GAZ COMBURANT
Seul comburant possible, l’oxygène de coupe doit présenter un haut titre de pureté. L’oxygène industriel a une pureté
au moins égale à 99.5%. Il faut noter qu’une diminution de 1% du titre de pureté peut entraîner une diminution
d’environ 15% de la vitesse de coupe assortie d’une augmentation de la consommation d’environ 20% jointe à un
abaissement de la qualité de coupe.
Il est donc indispensable de veiller au parfait état du circuit d’alimentation en oxygène de coupe.
PARAMETRES
longueur développée
10 mm 10 mm
Les rouleuses à deux rouleaux ont un rouleau inférieur en polyuréthanne qui se déforme et agit comme une
matrice, le rouleau supérieur agit comme un poinçon. Cette technique est réservée essentiellement aux tôles
fines.
Les machines de type pyramidal laissent après roulage une zone plus importante à chaque extrémité
de la tôle roulée. Pour diminuer cette zone, on peut
Pour les machines de type pyramidal le diamètre minimal est égal au diamètre au rouleau supérieur
plus 150 mm.
Le diamètre maximal de formage est limité pour les tôles fines par la flexion de la tôle sous son
propre poids :
- une tôle de 1,5 mm d'épaisseur en acier non allié peut-être formée jusqu'à un diamètre de 1200
mm sans support.
- une tôle de 6 mm peut-être formée jusqu'au diamètre 1200 mm sans support.
Pour gabarier l’amorçage , déplacer d’avant en arrière le berceau et la tôle . L’opération de croquage
étant exécutée par les deux bords de la tôle, retirer le gabarit et procéder au centrage. Par cette
méthode, la capacité de croquage est égale au 2/3 de la capacité de centrage.
AMORCAGE DU CROQUAGE
PAR ROULAGE
Les machines de type croqueur présentent l'avantage d'effectuer elles-mêmes le formage des
extrémités des tôles.
La zone restant plate varie de 0,5 à 2 fois l’épaisseur selon la conception de la machine et sa
puissance. La rouleuse de type croqueur permet d'obtenir une pièce de forme cylindrique plus précise
du fait que la tôle est maintenue serrée entre rouleaux inférieurs et supérieurs pendant le formage.
Pour les rouleuses de type croqueur, le diamètre minimal est égal au diamètre du rouleau supérieur
plus 50 mm.
Les trois rouleaux sont de même diamètre. Le rouleau supérieur est fixé en translation. Le
déplacement des rouleaux inférieurs est soit incliné, soit vertical.
Le mouvement des rouleaux inférieurs permet le croquage des deux bords sans retournement de la
tôle.
Largeur Epaisseur
Type de Diamètre des Puissance (kw)
maximale de maximale (mm)
machine rouleaux (mm)
cintrage
Déplacement 2 20 215 8
incliné des 4 22 430 30
rouleaux 4,27 30 700 92
Sup Inf.
Déplacement
vertical des 1,5 18 305 295 18
rouleaux 4 95 1 065 380 75
inférieurs
Mouvement vertical des rouleaux inférieurs' qui facilite le croquage ce qui entraîne certains
inconvénients.
La tôle doit être perpendiculaire à l'action du pincement ce qui n'est pas réalisé par les machines à 3
rouleaux.
La table roulante ne peut-être utilisée du fait du mouvement vertical des rouleaux inférieurs. Le
maniement des tôles doit être fait par pont roulant.
Le centrage manuel de la tôle est nécessaire lorsqu'on utilise un pont roulant. cependant les machines
à trois rouleaux sont mieux adaptées au formage à chaud que les machines à quatre rouleaux.
Le rouleau de cintrage est réglable avec une inclinaison de 30° par rapport à la verticale. L’inconvénient de ce
type de rouleuse est de nécessiter un retournement de la tôle pour croquer les deux extrémités.
Avantages :
- Dégauchissement de la tôle par rapport à la génératrice d'un des rouleaux cintreurs
- Serrage de la tôle entre les rouleaux d'entraînement pendant les opérations de croquaqe et de
roulage.
- Opération de calibrage après soudage facilité par la présence des deux rouleaux cintreurs.
- Formage des cônes en continu à trois rouleaux où l’un des rouleaux latéraux pour les machines à
quatre rouleaux.
(Acier)
a
LA CISAILLE GUILLOTINE
Définition du cisaillage :
On considère que le cisaillage, est un glissement de métal dans un plan transversal entre
deux barres, sans que celles ci se déforment et ne cessent d’être parallèles.
La forme même des lames et la disposition de lalame mobile par rapport à la lame fixe
donnent deux angles caractéristiques δ et α .
L’effort de cisaillement
F = Rg x S
Exemple d’application :
Mise en route :
Sélectionneur . clef
Programmation
Alu. 30 6 mm maxi.
Acier 45 4 mm maxi.
Inox. 60 3 mm maxi.
Ц - En cas de coupe sur contact des touches électriques, renseigner les touches utilisées, 1pour
utilisation ou 0 au repos ex : 1100 puis ( valid.).
П – Utilisé en cas d’ouverture du bac à chute, 1000 pour ouverture, 0000 sans ouverture, puis (
valid.).
Penser à régler le jeu des lames avant toute opération de débit, à l’aide de l’abaque sur machine.
Attention en cas de coupe de tôle fine, certaines erreurs de réglage ( jeu trop important) peuvent entraîner
un coincement de la tôle et une dégradation des lames. L’opérateur doit donc veiller au bon réglage de sa
machine préalablement à toute modification de l’épaisseur ou de la nature du matériau à cisailler
Objectifs
GENERALITES
Le Pliage c’est l’opération de mise en forme qui à pour but de donner à la tôle un angle ou un
profil recherché. Le pliage peut se réaliser soit manuellement soit mécaniquement, généralement à
froid. Aujourd’hui le pliage manuel est rarement utilisé. Les machines à plier sont étudiées afin de
pouvoir réaliser différents travaux de pliage. Les problèmes de productivité réclament sans cesse
des cadences de plus en plus grandes. La plieuse universelle a cédé le pas à la presse plieuse. La
presse plieuse se classe parmi les machines indispensables aux ateliers travaillant la tôlerie, la
chaudronnerie.
LA PLIEUSE UNIVERSELLE
Elle fonctionne manuellement. C’est une machine intéressante pour les pliages spéciaux
car on y adapte n’importe quel montage. Le travail est précis et propre, pour un faible
coût. La cadence de travail est faible, et l’épaisseur des tôles à plier est limitée. La
longueur de pliage varie de 0,7 m à 3 m et l’épaisseur de pliage de 5 / 10ème à 5 - 6 mm.
La presse plieuse
Ces machines ont été beaucoup utilisées dans l'industrie de même forme que la plieuse
universelle, mais de force plus importante, elle est automatisée. Le tablier plieur monte par
commande électrique, à l'angle que l'on désire. Le sommier monte et descend, soit
pneumatiquement soit électriquement. L'outillage est le même que celui de la plieuse
universelle ainsi que le réglage.
Aujourd'hui se sont les machines les plus utilisées dans l'industrie. Les presses
plieuses ont une force maximale qui va de 50 à 800 tonnes pour les
chaudronneries légères et moyennes. Seules, les chaudronneries lourdes
possèdent des presses plieuses allant jusqu'à 2 000 tonnes.
Presse plieuse
hydraulique
(doc. Promecam)
Le pliage en l'air :
C'est un pliage par matriçage, comparable à un emboutissage. Les forces mises en jeu sont
de 5 à 6 fois celles requises pour réaliser le même pli en pliage en l'air. C'est pourquoi le
pliage en frappe est plutôt réservé aux tôles minces (jusqu'à 1,5 à 2 mm). Le rayon
intérieur de pliage (Ri) est toujours inférieur à l'épaisseur. L'élasticité du métal est
éliminée par la pénétration du poinçon dans la tôle. Pour chaque angle voulu il faut un jeu
d'outil. Le pliage en frappe est employé en tôlerie, pour des séries ayant des tolérances
angulaires serrées.
LES OUTILS
Ils sont en acier traité, ou exécutés en éléments soudés pour certains travaux.
les outils simples : de formes variées ils sont les plus utilisés.
Dans l’épaisseur d’une tôle, c’est la fibre qui ne subit aucun allongement ou raccourcissement
lors d’un pliage ou d’un cintrage.
La position de la fibre neutre dépend du rapport entre l’épaisseur et le rayon intérieur de pliage ou
de cintrage.
La fibre neutre sera au tiers de l’épaisseur si Ri < 3 ep.
La fibre neutre sera à la moitié de l’épaisseur si Ri > 3 ep.
Le pliage doit être exécuté selon un rayon minimal proportionnel à l’épaisseur du métal, variant
avec la nature de celui-ci et son état (recuit, écroui).
En effet, si l’on pliait à 90° une tôle d’acier doux avec un angle intérieur vif, on pourrait croire
que la forme serait celle de la figure ci-dessous.
Cela n’est pas possible car il faudrait trouver le métal formant le quart de cylindre de rayon r. Si
les sections a, b, c, d et e, f, g, h n’ont pas varié d’épaisseur le quart de cercle bcf ne peut exister,
la tôle se couperait en bc et cf.
pour ep < 10 mm vé = 8 ep
pour ep > 12 mm vé = 10 ep
Si le Vé conseillé ne peut être retenu (petit bord irréalisable outillage indisponible, force insuffisante),
adopter un Vé dont l’ouverture voisine de la valeur conseillée (valeurs encadrées en gras).
1er problème :
Calculer la longueur développée du profil en S 235 JR défini ci-dessous. Le pliage
s’effectuera à la presse plieuse.
D'après le cours que nous venons de voir c'est le choix du Vé qui nous détermine le rayon
intérieur de pliage (Ri)
appliquons la relation sur la largeur du Vé en fonction de l'épaisseur.
Vé = 8e Vé = 8 x 3 = 24
Le Vé de 24 mm n'existe pas donc nous prendrons le Vé de 25 mm qui nous donne un ri =4 mm.
Vérifions si le ri est admissible à l'aide du tableau 1 (les rayons minimaux admissibles) en acier
doux ep. 3 rayon minimal = 3 donc les côtés de notre profil sera :
L1 : 80 – 7 = 73
L2 : 150 – 14 = 136
L3 : 80 – 7 = 73
=> 2 arrondis 7,85 x 2 = 15,7 / 297,7 mm
Le calcul des longueurs développées se recherche en additionnant les cotes intérieures du profil.
80 – 3 = 77
150 – 6 = 144
80 – 3 = 77 / 298 mm
Remarque : Nous constatons qu’avec les deux méthodes nous obtenons le même résultat en
choisissant la méthode Vé = 8 ep.
2ème problème :
Calculer le développement d’un profil en S 235 JR défini ci-dessous. Le pliage étant effectué à la
presse plieuse
Vé 100 ri = 16 mm
Maintenant si le ri n’est plus imposé. Calculer le développement de ce même profil en S 235 JR.
Trouver la longueur développée à l’aide des deux méthodes comme au problème N°1.
Que constatez-vous entre vos résultats et 362, 6 mm ?
Analyser et tirer une conclusion.
Ayant déterminé le vé employé et connaissant l’épaisseur il est facile de lire la force nécessaire à
employer pour plier sur une longueur de 1 mètre.
Il suffit d’effectuer une règle de trois pour obtenir la force nécessaire à la longueur de notre pli.
24 x 2600 = 24 x 2 6 = 624 x 10 N / m
100
L’abaque est établi pour un acier à 40, à 45 daN / mm de résistance, à la rupture pour un pliage en l’air.
Abaque de pliage
Les presses plieuse à commande numérique sont de plus en utilisés dans les chaudronneries moyennes
et incontournables dans les tôleries, la précision et la rapidité de réglage automatique (butés, force, angle +
correction) convient aussi bien pour les grandes séries que pour les pièces unitaires.
Presse plieuse CN
(doc. Trumph)
Presse plieuse CN
(doc. Hammerle)
Coulisseau
Coussin hydraulique
Poinçon
Tôle
Matrices
Système de coins
Table
Contrairement au pliage libre, la technique à 3 points garantit un angle de pliage qui ne varie
jamais.
Cet angle de pliage est déterminé par les deux arêtes de pénétration de la matrice et par le fond de
matrice réglable en hauteur. L’outil supérieur segmenté est soutenu par des coussins hydrauliques,
ce qui permet de supprimer toutes les influences mécaniques pendant l'opération de pliage.
L’opération de pliage à 3 points est un type de déformation très similaire au pliage d'estampage.
Les tolérances d'épaisseur de tôle n'exercent qu'une incidence mineure, contrairement au pliage
libre.
Un pliage de haute qualité est garanti grâce au coussin hydraulique, même lorsqu'on travaille sur
plusieurs postes de la machine.
On entend par développés complexes, les techniques de pliage utilisées pour résoudre certaines
opérations de mise en forme, que l'on ne peut pas réaliser à la presse plieuse selon l'outillage dont
on dispose.
L'écart entre 2 plis doit être égal à 1,5 fois l'épaisseur (ex. : ep 30 mm, écart 45 mm).
Pliage d'un U
Remarque :
a) La longueur développée se calcule en cote int. Pour des plis à 90°, lorsque le pli est
différent de 90°, on utilise « Delta L ».
b) Si, par rapport à l'épaisseur à plier, on n'a pas le bon Vé on peut utiliser un Vé, supérieur,
mais le calcul de la longueur développée se fera avec « Delta L ».
Exemple de calcul
Additionner les longueurs des parties droites (extérieures) et les corrections de «Delta L»
correspondantes (positives ou négatives), suivant les angles.
2/. Développement
Règle de calcul pour obtenir le développé d'un profil en tôle pliée à l'aide du I
La longueur développée est = à la , des cotes extérieures + la algébrique des I
I-PRINCIPE
Le poinçonnage est une opération de cisaillage qui consiste à réaliser dans les tôles ou
profilés des trous de la forme désirée : Circulaire, carrée oblong….
2-EXECUTION
Pour poinçonner, il nous faut une machine appelée poinçonneuse sur laquelle sont montés des
outils dont la forme des parties tranchantes correspondent aux trous à réaliser.
1) le corps :
Cylindrique ou conique, sert à la fixation sur le coulisseau de la machine
2) le cône de coupe :
Terminé par la partie tranchante aux arêtes vives, et avec un ongle de dépouille, il
assure le poinçonnage.
3) la mouche ou téton est le petit cône situé au centre de la base du cône de coupe qui,
en venant se situer dans le coup de pointeau, assure le centrage du trou et le respect
des entraxes
B) -LA MATRICE
Mécanique
A) Machines portatives
C) Poinçonneuses mécaniques
-Respecter les outils, ne jamais poinçonner à un diamètre inférieur à 1,6 fois l’épaisseur de
la tôle ( acier S 235 ) ancienne norme (acier E 24).
Sécurité : Ne pas éparpiller les débouchures sur le sol, risque de glissade. Disposer
un petit bac au- dessous pour les réceptionner.
4.2. conclusion
On peut dire que le poinçonnage est une opération rapide ayant l’avantage de fournir des
trous autres que circulaires par contre l’écrouissage détermine des zones fragiles.
Le poinçonnage est recommandé dans les travaux courants de chaudronnerie, mais est à éviter
dans la construction d’appareils à pression.
Il faudra choisir une forme correspondant au du tube à cintrer, et choisir un écartement entre les galets
correspondant également au du tube, cet écartement étant généralement indiqué sur la règle placée
devant la machine. Ex. : 12/17, 15/21, 20/27, etc…
Selon les modèles de machines, la pression est transmise à la forme suivant deux systèmes :
REGLES A OBSERVER
Afin d’éviter des malfaçons (plissage, aplatissement), il faut obligatoirement utiliser la forme
correspondant à la catégorie et au diamètre du tube à cintrer.
A chaque diamètre de tube d’une même catégorie correspond un rayon minimal de cintrage. Il est égal au
minimum à 2,7 fois le diamètre du tube. Pour une forme donnée, le rayon minimal de cintrage est celui de
la gorge de la forme.
Avec les machines travaillant par poussée, le milieu de la forme doit correspondre avec le milieu du coude, c’est à
dire le milieu du développement du coude avant cintrage.
Justification théorique :
Il faut retrancher de la
cote désirée une cote
théorique égale à 0,214
fois le rayon de cintrage.
- Indicateur d’angle
- Attelage 180°
- Outillage « chapeau de gendarme »
- Le bout de feu
Le calcul se fait suivant la fibre neutre, c’est-à-dire celle qui ne subit ni allongement ni
contraction ; en pratique, celle qui est située à égale distance de l’intrados et de l’extrados.
Pour chaque coude, on multiplie le rayon de cintrage (rayon qui dépend du procédé utilisé et qui
est indiqué sur la documentation remise par le fabricant de la cintreuse) par un coefficient
proportionnel à l’angle de cintrage, en appliquant la formule :
L = 0,0775 AR
Le tableau ci-dessous donne les coefficients 0,0175 A valables pour les angles de cintrage les plus
courants :
30°
0,524 ( )
6
45°
0,785 ( )
4
60°
1,047 ( )
3
90° 1,571 ( )
2
180° 3,142 ( )
Règles de travail
longueur du développé :
Il convient de prendre, dans chaque cas, un outillage exactement adapté aux caractéristiques du
tube à cintrer et du coude que l’on veut obtenir.
Signalons à cet égard trois erreurs qui sont trop fréquemment commises par les utilisateurs :
1. Utilisation d’une forme de cintrage conçue pour un tube de plus forte épaisseur
Par exemple : cintrage par emboutissage d’un tube à extrémités lisses (NF A 49-111) de 33,7 x
2,3 mm sur une forme “gaz”, conçue pour un tube filetable (NF A 49-145) de 33,7 x 2,9 mm. Le
rayon de cintrage étant trop court (94 mm au lieu de 138), le tube se plissera.
2. Utilisation d’une forme de cintrage conçue pour un tube de plus gros diamètre
Par exemple : cintrage d’un tube serrurier (NF A 49-642) de 32 x 1,5 mm sur une forme conçue
pour un tube de 35 x 1,5 mm mal soutenu par la gorge de la forme, le tube s’ovalisera.
3. Cintrage sans précautions particulières d’un tube qui n’est pas conforme aux normes
françaises.
Les formes réalisées par les fabricants français de cintreuses sont conçues pour cintrer des tubes
conformes aux normes françaises. Il arrive que certains négociants vendent sous une même
dénomination commerciale sans signification précise (“tube chauffage” ou “tube 26/34” par
exemple) des tubes de provenance étrangère fabriqués dans des pays où les caractéristiques
dimensionnelles (épaisseur notamment) et mécaniques (allongement en particulier) ne sont pas les
mêmes qu’en France. L’utilisation de ces tubes est la source de déboires qui seraient facilement
évités si l’utilisateur prenait soin de rédiger correctement ses commandes afin d’obtenir des tubes
conformes aux normes françaises.
- le numéro de la norme française qui définit et garantit les dimensions et tolérances et la qualité
du tube,
- des appellations telles que “tube chauffage” ou “tube gaz” ou “tube tarif 1” qui n’ont pas de sens
précis;
- ni des dimensions “nominales”, telles que “26/34” ou “1 pouce”, qui ne correspondent pas à la
réalité et sont donc sources d’erreurs.
Cintrage à la main
Il ne s’effectue que sur les tubes de petit diamètre, et suivant de grand rayon, afin d’éviter la
formation de plis et l’ovalisation de la section.
Il peut s’exécuter :
— par flexions successives, entre deux broches fixées dans un marbre à trous en déplaçant le tube
au fur et à mesure du cintrage,
Cintrage à la machine
— les machines agissant par enroulement du tube sur une forme. Elles permettent l’obtention de
rayons plus courts.
Principe de fonctionnement : le tube est entraîné par une forme à gorge sur laquelle il est bloqué par un
étrier ou un étau.
Fig. 1 FIG. 2
Cintrage à creux CINTRAGE SUR MANDRIN A OLIVE
Fig. 3 Fig. 4
Cintrage sur mandrin asymétrique Cintrage sur mandrin articulé
(anneaux sphériques)
Le mandrin est utilisé également pour le cintrage des tubes gaz ou chaudière lorsque le rayon du coude
est relativement petit.
Le mandrin, monté sur une tige de longueur supérieure à celle du tube, est un cylindre court de diamètre
égal, au jeu près, au diamètre intérieur du tube.
Son extrémité, généralement en forme d’ogive, peut être de forme plus ou moins allongée ou plus ou
moins ronde, selon les travaux à exécuter (fig. 2 et 3). Pour les rayons très courts (1 D et même moins),
on emploie un mandrin constitué d’anneaux sphériques emboîtés les uns dans les autres et terminé par
une sphère (fig. 4).
Pour obtenir un bon cintrage avec un mandrin à ogive, il faut que le début de l’ogive soit en avant du
1
point de contact de la forme avec le tube (l du diamètre intérieur du tube).
4
NOTA : De petites machines ( maximal du tube : 35 mm; e = 1,5 mm) peuvent être commandées
manuellement.
2. soit sur le côté de la forme : cintreuse à vérin oscillant (fig. 6). La forme est solidaire du piston par
l’intermédiaire d’une chape articulée en O1 (fig. 7).
FIG. 7
POSITION INITIALE POSITION POSITION TERMINALE
INTERMEDIAIRE
Le corps du vérin est articulé autour d’un point fixe O2 de l’attelage. Les axes O1 et O2 sont alignés sur
l’axe du vérin.
Sous la poussée du piston, la forme tourne autour du centre O en entraînant le tube. Le centre O2 étant
fixe, le vérin tourne autour de ce centre, d’où l’appellation de « vérin oscillant ».
— serrage du porte-glissière,
— desserrage. du tube,
NOTA : Quel que soit le type de machine utilisée, il est indispensable de lubrifier très abondamment
l’intérieur et l’extérieur du tube avec une huile spéciale.
Les procédés de découpage par tronçonnage occupent une place importante dans le travail des métaux. La coupe est
obtenue au moyen d'un disque abrasif dont le diamètre détermine le type de machine. Le métal est évacué par effet de
frottement d’un disque abrasif sur la matière sous forme de poussières très fines.
meule
Convient pour les petits travaux, son utilisation est très diversifiée :
- tronçonnage
- meulage
- ébarbage
- ponçage
- décapage
Certains modèles sont équipés d’un variateur électronique, d’un démarrage progressif, etc.
Elle se compose d’un disque qui taille en va-et-vient et d’un balancier réglable qui sert de point d’appui.
De grosseurs et de formes variées, les machines à tronçonner se composent principalement : d’un bâti en acier qui
sert de base et de table de travail, d’une tête basculante sur laquelle est monté le moteur électrique et l’organe de
coupe, d’un étau pour retenir les pièces à tronçonner, de protecteurs de sécurité, de boutons pour la mise en marche
et l’arrêt.
L’étau de serrage est fixe et c’est en faisant pivoter la tête que l’on obtient l’angle de coupe recherché
La matière synthétique des brosses (jaune et noir) soutient chaque extrémité de fils. On obtient un
rendement maximum en appliquant une pression faible, longue durée de vie et sécurité de travail.
1.1. — SOUDAGE
C’est l’opération qui consiste à unir intimement par fusion deux parties d’un assemblage de façon
à assurer la continuité de la matière entre ces 2 parties.
1.2. — JOINT
On appelle joint l’espace à remplir de métal déposé entre 2 parties à assembler dont les bords ont
été convenablement préparés à cet effet.
1.3. — CORDON DE SOUDURE
Le cordon de soudure est la zone fondue de l’assemblage soudé après exécution. Parfois, on
l’appelle joint soudé.
1.5. — PENETRATION
C’est la profondeur P du métal fondu dans le métal de base
Sans chanfrein
Soudure bout à bout
Avec chanfrein
Soudure à clin
Le soudage à plat ou
horizontal au plafond vertical
(montant ou descendant)
Le soudage en corniche
(horizontal dans un plan
vertical)
Le soudage en 1/2 montant.
1- LE POSTE DE SOUDAGE
- Vérifier l’état des tuyaux pour éviter les fuites aux raccords
-Ne jamais graisser les pièces en contact avec l’oxygène (détendeur et vannes sur canalisation)
-Ne jamais accrocher le chalumeau allumé sur les bouteilles.
Incidents de marche :
Claquements :
— Sifflement aigu,
— la flamme s’éteint,
— une fumée noire ou des étincelles sortent par la buse.
— Plier rapidement les 2 tuyaux pour couper l’arrivée des gaz.
Déréglage de la flamme
Par la diminution de la pression de l’un ou des deux gaz. Mauvais état du chalumeau.
Claquements
Obstruction de l’orifice de la buse par une particule d’oxyde. Pression trop basse.
Echauffement de la buse du chalumeau (refroidir le chalumeau l’oxygène ouvert, l’acétylène fermé),
de préférence, tremper le chalumeau dans de l’eau propre.
Buse détériorée.
Economiseur de gaz
Appareil accessoire permet de couper ou d’ouvrir automatiquement le circuit des gaz suivant l’arrêt
ou l’utilisation du chalumeau.
Economies de gaz.
Sécurité
Vérifier périodiquement son étanchéité pour éviter les fuites.
Aux arrêts, utiliser l’économiseur coupant les deux gaz pour supprimer les risques de
Brûlure.
Appareils mélangeant l’acétylène et l’oxygène pour fournir une flamme soudante stable et régulière.
Modification du débit par changement de la buse, réglage des gaz par les robinets.
Deux types :
Fonctionnement en employant une pression égale d’acétylène et d’oxygène (0,2 à 0,7 bar).
Ne peuvent être utilisés qu’avec un poste à acétylène dissous (bouteille) ou avec un générateur à
acétylène à haute pression.
Principe de fonctionnement
Sous pression égale, les gaz convergent vers un orifice étroit, qui accélère l’écoulement, et leur réunion
dans la chambre de mélange.
Sécurité
4 — On dévisse le robinet
3 — Le robinet du chalumeau du chalumeau. Le clapet
étant fermé. La pression pousse s’entrouvre pour maintenir
la membrane et ferme le clapet. la pression réglée.
8 - LES TUYAUX
Deux couleurs
Rouge pour l’acétylène. Noire ou bleu pour l’oxygène
Fixation des tuyaux par colliers de serrage.
Raccordement des tuyaux par raccords rapides. Les inverser pour éviter les erreurs de branchement.
9 - LE METAL D’APPORT
ECONOMISEUR
Appareil accessoire permet de couper ou d’ouvrir automatiquement le circuit des gaz suivant l’arrêt ou
l’utilisation du chalumeau.
Economies de gaz.
Vérifier périodiquement son étanchéité.
Ecartement de bords
1/2 épaisseurs des tôles, après pointage,
au-dessus de 15/10 d’épaisseur.
Pointage
Espacement des points égal de 20 à 30 e.
Plus le joint est pointé, moins le retrait
transversal est important.
Soudage
Débit de la buse 100 1/h par mm d’épaisseur à
souder.
Ø du métal d’apport = 1/2e + 1 min.
Légers mouvements oscillatoires de bas en haut du
métal d’apport sans que l’extrémité du fil ne sorte
de la zone réductrice de la flamme.
Défauts de préparation
Mauvaise disposition des bords qui s’opposent à une
bonne pénétration du soudage.
Pointage
Pointage alterné. Espacement des
points égal à 20e.
Prévoir le retrait dans le soudage
d’un seul côté.
Soudage
Débit de la buse 125 1/h par n d’épaisseur à
souder.
Ø du métal d’application légèrement
supérieur à 1/2+1mm.
Pointe du dard déporté pour compenser la
perte de chaleur dans paroi continue.
Mouvements transversaux du métal d’apport
pour unir les deux parois.
SOUDAGE
Débit de la buse : de 75 mm d’épaisseur.
Ø du métal d’apport égal à 1/2 e.
Souder, la flamme dirigée vers le haut, pour
soutenir le métal en fusion.
Le métal d’apport est animé d’un mouvement de
bas en haut sans sortir de la flamme.
POINTAGE
Ecartement des bords 1/2 e.
Pointage alterné.
Espacement entre points 20 à 30 e.
SOUDAGE
Débit de la buse : 60 1/h par mm d’épaisseur.
Métal d’apport Ø 2 pour épaisseurs de 2 à 4 mm.
Métal d’apport Ø 3 t pour épaisseurs de 5 à 6
mm. Soudage sans talon. Pointe de dard à I n du
bain de fusion. Le métal d’apport placé en avant
du chalumeau plonge, par saccades rapides, sur
un pont liquide en s’écartant du bain de fusion de
3 à 4 sans sortir de la zone réductrice. Au début,
provoquer un trou et le maintenir d’un bout à
l’autre de la soudure. Mouvement rectiligne et
uniforme du chalumeau.
DEFAUTS D’EXECUTION
Une avance lente, un dard puissant ou trop près de la tale augmente le diamètre du trou. Un dard
faible ou trop éloigné de la tôle diminue le diamètre du trou qui a tendance à se boucher. Un dard
puissant ou éloigné de la tale provoque des creux parallèles au cordon.
SOUDAGE
Tubes que l’on peut tourner
Soudage demi—montant avec rotation du tube.
Débit de la buse : 100 1/h par mm d’épaisseur. Ø
du métal d’apport : 1/2 e + 1 min. Bien fondre la
fin avec le début du cordon. Eviter les gouttes de
pénétration à l’intérieur du tube.
SOUDAGE
Méthode dite « en corniche »
Débit de la buse : 70 1/h par d’épaisse
Ø du métal d’apport : de 1 à 3 mm.
Nota : ne jamais prévoir de talon sur
soudure circulaire.
LE SOUDO-BRASAGE
DEFINITION
C’est l’assemblage de 2 pièces métalliques (de même nature ou non)
Sans fondre les bords à assembler, mais uniquement par la fusion d’un métal d’apport de soudo
brasage qui sous l’effet de la flamme, vient mouiller sur les parties à assembler et forme le « cordon de
soudure ».
MOL I LLAGE
Phénomène d’accrochage caractérisé par la solubilité du métal d’apport qui en fusion se
lie facilement (s’accroche) sur les parties à assembler
FLUX DECAPANT
DOMAINE D’APPLICATION
- des fontes
- des aciers — aciers galvanisés — aciers alliés
- du cuivre — bronze — laitons
- de pièces de nature différente : Acier avec cuivre
Acier avec fonte
METAL D’APPORT
Composition :
-Cuivre, zinc et parfois nickel ou argent suivant le type de soudo—brasure + silicium. Il forme en
s’oxydant sur l’alliage fondu une pellicule qui s’oppose à la volatilisation du zinc. Il participe aussi à la
désoxydation
Présentation
— sous fil de Ø 1,6 à 6 mm, de longueur de 500 ou 1 000.
On trouve également des fils enrobés de flux.
EXECUTION
Le soudo-brasage demande une préparation très soignée.
Nettoyer très proprement les bords à assembler : à la meule ou à la lime.
Aucune trace de graisse, de rouille ou de corps étranger ne doit demeurer.
NOTA : Pour le soudo—brasage de la fonte, éviter les angles vifs lors du chanfreinage, il y a
risque de fusion des arêtes et formation de fonte blanche.
DEFINITION
Les pièces à assembler sont chauffées jusqu’à la température de mouillage, différente
suivant le métal. Le joint est toujours à recouvrement.
Dès que les pièces sont à la “bonne” température, le métal d’apport fond au contact, coule
et remonte dans l’espace capillaire (jeu) réalisant ainsi l’assemblage.
Température de brasage
- Acier : 600 à 800°C
- Cuivre : 600 à 850°C
-Acier inoxydable : 600 à 650°C
DIFFERENTES APPLICATIONS
TUBE CUIVRRE
NB : Le joint est toujours à recouvrement. Le jeu doit être le plus étroit possible.
EXECUTION
La préparation demande un ajustage soigné des pièces de l’ordre de 0,03 à 0,10 mm de jeu pour faciliter
la capillarité et employer un bon décapage.
- Choisir le flux décapant correspondant bien à l’opération de brasage effectuée
-Chauffage : le chalumeau oxyacétylénique est le moyen le plus pratique.
IL résoud de nombreux cas.
- Attention à ne pas trop chauffer.
BRASURE TENDRE
- C’est une brasure réalisée avec un métal d’apport très fusible (type soudure à l’étain) avec une
température de chauffage très basse (de 180 à 450° C). L’emploi d’un fondant est nécessaire :
Chlorure de zinc (ou Esprit de sel).
-
SECURITE
Eviter de placer la pince porte électrodes à l’intérieur du masque. Utiliser les équipements de protection.
- Transformer le courant du réseau (tension élevée et faible intensité) en courant de soudage : forte
intensité et faible tension.
-Permettre de régler l’intensité du courant de soudage.
-Réaliser les conditions permettant de maintenir un arc stable lors du soudage.
3.2. — TYPES
- Les appareils de soudage peuvent être classés en deux catégories, selon que le courant de soudage est
continu ou alternatif.
Désamorçage de l’arc
Se produit, soit par un intervalle trop grand ou par le contact de l’électrode avec la pièce.
Arc court
Formation rapide des gouttes de métal.
Arc bien dirigé.
Le métal de base est bien pénétré et sain.
Arc long
Trop d’intensité
L’arc crache, l’électrode devient rouge la
soudure est large, la pièce chauffe, le métal est
oxydé, joint avec des caniveaux, la
déformation est grande.
Intensité normale
L’arc est facile à amorcer et à maintenir le
métal se dépose régulièrement.
La longueur de l’électrode est en rapport du diamètre pour limiter l’échauffement pendant sa fusion.
Les électrodes enrobées pour aciers non alliés ou faiblement alliés sont classées, en un code, selon les
caractéristiques mécaniques du métal de l’âme, la nature de l’enrobage et leur mode d’emploi (position,
courant).
L’enrobage est un mélange complexe de différentes matières. Chacune joue un rôle défini à l’amorçage,
à la fusion, à la solidification.
Rôle électrique
L’enrobage permet
- le soudage avec du courant alternatif
-l’amorçage et la stabilité de l’arc
- de s’opposer à l’amorçage d’arcs secondaires.
Rôle métallurgique
L’enrobage facilite
— la protection du métal, pendant sa fusion, en dégageant une atmosphère gazeuse
— la désoxydation du métal en fusion
— l’amélioration de la qualité du métal déposé par l’adjonction d’éléments spéciaux
— par sa transformation en laitier, la protection du métal en cours de solidification et le ralentissement de
son refroidissement.
Rôle mécanique
L’enrobage permet :
— de diriger l’arc dans le prolongement de l’électrode
— le soudage en position par l’action capillaire et visqueuse du laitier qui maintient les gouttes de métal
— suivant la nature et l’épaisseur du laitier de modifier la forme du cordon déposé.
— L’enrobage est d’épaisseur moyenne ou forte, comportant une grande quantité de’ rutile ou de
composés dérivés de l’oxyde de titane.
— Suivant les compositions, le laitier est dense et visqueux ou fluide. Il se détache facilement.
— Ces électrodes sont utilisables, en courant alternatif, avec des tensions de fonctionnement basses (45
V), en courant continu, l’électrode raccordée en polarité négative (-)
— Arc très stable, facile à amorcer.
— Utilisation sur métal de base de bonne soudabilité.
— Propriétés mécaniques bonnes.
— Permet le soudage en toutes positions.
— Certaines électrodes contiennent de la poudre de fer pour augmenter le volume du métal déposé. Ce
rendement peut être de 110 à 230 %. Au—delà de 130 %, ces électrodes ne sont utilisables qu’en
position à plat par suite de l’importance du bain de fusion.
— Cette famille groupe des électrodes pour applications particulières. L’enrobage contient des produits
en quantités variables.
Exemples : rutilo—cellulosique rutilo—basique
— Les électrodes à enrobage rutile sont utilisées en charpente moyenne et légère, réservoirs, wagonnage,
constructions mécaniques et électriques, travaux d’entretien et artisanaux, canalisations diverses,
carrosserie, etc.
6 • 1-PREPARATION EN V EN X e t EN U
Conditions d’utilisation
Pour le pointage
— prendre un diamètre plus petit que pour le soudage
— régler l’appareil avec une légère surintensité
— faire des points de faible épaisseur, espacés régulièrement.
Pour le soudage
— prendre un diamètre d’électrode égal ou inférieur à l’épaisseur des pièces à souder. Une électrode de
diamètre trop faible ne supporte pas une intensité élevée.
— choisir, pour les épaisseurs fortes, un diamètre d’électrode suffisant, pour éviter les risques de collage,
de manque de pénétration, et dans les cas où les risques d’échauffement, de déformations et de caniveaux
ne sont pas à craindre.
Ex e - 3 électrode Ø 2,5 - 3,15
4 électrodes Ø 3,15
Précautions d’utilisation
— Etuver les électrodes à enrobage basique
— Eviter de souder sur pièces humides, grasses, oxydées, peintes, sous la pluie, à des températures trop
basses (inférieures à 0° risque de fissures)
Conservation des électrodes
Stocker dans un local sec. Un enrobage mouillé ou humide produit un arc crépitant avec des projections,
des soufflures et des piqûres dans la soudure.
Eviter les chocs lors des manutentions. Un enrobage fissuré ou manquant partiellement provoque des
arcs secondaires et des perturbations pendant la fusion.
En fin de soudage, remettre les électrodes dans leurs paquets d’origine, les enrobages basiques dans une
étuve chauffante.
POINTAGE
Pointage alterné. Espacement des points égal à
20 e.
Electrode Ø 2 ou 2,5 avec une légère
surintensité.
Points plats bien pénétrés.
SOUDAGE
Ø de l’électrode variable suivant l’épaisseur
— sur bords trop rapprochés
Augmenter l’intensité et redresser l’électrode.
POINTAGE
Points espacés de 20 à 30 e. de faible épaisseur.
Electrodes de petit diamètre, forte intensité.
Prévoir le retrait avant le soudage.
o passe mixtes
Combiner les deux méthodes dans le soudage des t6les épaisses avec des électrodes de 0 différents.
Donne de meilleures caractéristiques mécaniques que les passes larges.
Collage Inclusions
Caniveaux
Dénivellation des
bords Manque de pénétration Caniveaux
Collage Morsures d’arc
I — PRINCIPE
Ce procédé utilise la chaleur d’un arc produit par le passage d’un courant électrique entre un fil électrode
continu et fusible et les pièces assembler. Le métal est transféré à travers l’arc dans une atmosphère
protectrice gazeuse inerte ou active.
Définition : façon dont le métal d’apport traverse l’arc électrique pour aller dans le bain de fusion.
— Le métal d’apport provenant du fil fusible traverse l’arc à très grande vitesse sous la forme de
gouttelettes très fines.
— La largeur d’arc est importante.
— Les vitesses de déroulement du fil sont importantes.
— Pour les fils pleins de Ø 0,8 à 1,2 les conditions d’utilisation sont comprises entre les valeurs
suivantes
Tension (U2) : de 26 à 35 volts
Intensité (I2) : de 110 à 350 ampères
Avantages
Taux de dép3t de métal important
Grande vitesse de soudage
Pénétration importante (aux valeurs inférieures de la gamme des tensions)
Passe larges (aux valeurs supérieures de la gamme des tensions
1- Poussé par le moteur de dévidage, le fil arrive près des bords à assembler. L’arc s’amorce- Fil et pièce
s’échauffent.
2- Une goutte se forme à l’extrémité du fil.
3- La goutte entre en court—circuit avec la pièce. L’arc s’éteint.
4 -Le court—circuit provoque une élévation de la température et fait apparaître l’effet de sectionnement.
5- La goutte de métal en fusion se sépare du fil et se projette dans le bain de soudure. L’arc s’amorce à
nouveau, chauffe la pièce et le fil.
6- Comme en I, un autre cycle identique débute.
Suivant le diamètre du fil, la nature de la protection gazeuse, les intensités et tensions utilisées, ce cycle
se produit de 50 à 100 fois par seconde environ.
Les vitesses de déroulement du fil sont moins importantes que dans le mode de transfert par
pulvérisation. Pour les fils pleins de 0 0,8 à 0 1,2 les conditions d’utilisation sont comprises entre les
valeurs suivantes
— Tension (U2) : de 15 à 21 volts.
— Intensité (I2) : de 50 à 180 ampères.
Avant ages
Faible régime de dépôt
Peu de déformations
Assemblage de t6les fines
Soudage en toutes positions
Exécution de passes de fond sans support à l’envers.
NOTA : Ce mode de transfert n’est pas employé pour les alliages légers, cuivreux, les aciers inoxydables
qui sont soudés sous atmosphère inerte.
6.1. — FONCTION
Le fil électrode sert à la fois d’amenée de courant de soudage et de métal d’apport pour le
remplissage du joint.
Forme — on distingue
— Les fils nus pleins — Acier — Alliages légers et cuivreux Ils ont un diamètre extérieur calibré
permettant :
Un entraînement régulier communiqué par les galets
Un bon frottement dans l’alésage du tube contact.
Les fils nus pleins en acier sont
• cuivrés extérieurement pour éviter l’oxydation et améliorer le contact électrique (sous l’effet de
la chaleur, le cuivre se volatilise avant d’arriver dans le bain de soudure).
• écrouis pour empêcher l’écrasement par les galets une grande rigidité facilitant le passage dans
la gaine (entraînement par coincement).
Fabriqués à partir d’un feuillard, ils contiennent un flux solide en poudre, qui lors de la fusion
joue un râle électrique et surtout métallurgique comme les enrobages des électrodes.
— Les fils fourrés
Fabriqués à partir d’un feuillard, ils contiennent un flux solide en poudre, qui lors de la fusion
joue un râle électrique et surtout métallurgique comme les enrobages des électrodes.
ROLE — CLASSIFICATION
7.2. — CLASSIFICATION
Selon sa nature, la protection gazeuse ne provoque pas ou bien provoque des réactions chimiques dans le
bain.
Atmosphère Bouteille
Procédé gazeuse couleur Utilisation et caractéristiques
composition ogive
MJG Argon 80% Jaune - Fils nus
CO2 20% avec Transfert par pulvérisation
bandes Transfert par courts—circuits
grises Toutes positions
Grande facilité d’emploi
Bel aspect
Pas de projections
Utilisation sur tales oxydées
MAC CO2 Gris — Avec fils nus
Transfert par pulvérisation en grosses gouttes
Transfert par courts—circuits
Fils nus chargés en éléments désoxydants
Toutes positions
Pénétration importante
Utilisation sur t8les oxydées en transfert par
pulvérisations
Projections nombreuses — Aspect médiocre
— Avec fils fourrés
Protection couramment employée
MAG Argon 80% Jaune — Fils nus
CO2 15 % avec Transfert par pulvérisation et courts—circuits
Oxygène 5% bandes Absence de projections
grises et Bel aspect
bandes Régularité du cordon
blanches Bonne compacité
Très bonnes caractéristiques mécaniques
Recommandé pour tôles d’épaisseurs moyennes et
fortes
MIG Argon 95% Jaune Transfert par pulvérisation et courts—circuits
Oxygène 5% avec Grande facilité d’emploi
bandes très bon mouillage Bel aspect
blanches Toutes positions
Verticale montante sur fortes épaisseurs avec
transfert par courts—circuits
Hautes caractéristiques mécaniques
Uci1sables avec certains fils fourrés
MIC Argon 96,5% Jaune — Fils nus
Oxygène avec Transfert par pu1vérisaton et courts—circuits
3,5% bandes Facilité d emploi dans le transfert et par pulvérisation
blanches Toutes positions
Recommandé en demi—descendante sur t1es
épaisses
Caractéristiques mécaniques élevées
Joints à souder doivent être propres
— Le soudeur guide le déplacement de la torche. Celle—ci doit être tenue dans un plan perpendiculaire
aux pièces à souder, en faisant un angle de 75 à 80° par rapport à la ligne de soudure.
— 2 méthodes de soudage peuvent être employées
a) Méthode à gauche ou en poussant
• Avantageuse car celle—ci permet de voir la ligne de joint
• L’arc a tendance à chauffer la tale
• Pénétration réduite — cordon large
• Meilleure protection du bain de fusion qu’en tirant.
b) Méthode à droite ou en tirant
• Mauvaise vision du joint caché par la lance
L’arc a tendance à pénétrer dans le bain et à le rendre plus chaud.
— Ce procédé permet
également de souder en
montant
• En descendant
• En corniche
• Au plafond
Ces indications permettent de guider le choix du diamètre du fil et de la tension d’arc pour les travaux
courants.
TENSION A FIL Ø 0,8MM FIL Ø 1,2 MM FIL Ø 1,6 MM FIL Ø 2,4 MM
L’ARC (V)
Régime : Pénétration Contrôle aisé de la Bonne fusion Pas utilisé
court— faible sur tôle pénétration et de la
circuit mince Fusion
16 à 22 V
10 - PREPARATION DE SOUDAGE
PREPARAION EPAISSEUR ECARTEMENT Ø DU FIL
A partir de 2mm C02 Toutes positions en
1 2+ 0,5 où régime court—circuit
à mélanges
5 AR+C02
4 1à C02 A plat ou en corniche.
à 2 mm où En position verticale
12 mélanges Tôle épaisseur>8 mm 0
AR+C02 avec fil Ø 1,2
.
6 h = 1,5 à 2 d=2à3 co2 passe de fond : régime
à après pointage où mélange court—circuit
12 . AR + C02 étroites ou passes larges
Remplissage : passes
régime : pulvérisation
Mauvais aspect des cordons — Fil mal guidé — Voir le tube de contact
— Dépassement trop - Réduire le dépassement du
important du fil fil Régler la vitesse de fil
— Vitesse du fil incorrecte - Régler la tension
- Tension inadaptée
Protection individuelle
Le soudeur devra utiliser sans défaillance l’équipement de protection prévu pour le soudage avec
électrodes enrobées (évacuation par ventilation ou aspiration des fumées).
Il améliorera encore sa. Protection par
— le choix judicieux d’un verre filtrant
— le port d’un casque avec bavette (protection de la gorge et de la poitrine)
— le port de gants appropriés.
Protection du voisinage
- Les postes de travail doivent être isolés du reste de l’atelier (cabines, panneaux rigides ou mobiles).
-Il est recommandé que les murs et panneaux soient enduits d’une peinture mate.
I — PRINCIPE
A l’aide d’un courant, fourni par un appareil de soudage, dont la nature (continu ou alternatif)
varie avec celle du métal de base, on fait jaillir dans un gaz inerte (argon ou hélium) un arc électrique
entre une électrode réfractaire (tungstène) et la pièce, d’où le nom du procédé T.I.G. (Tungstène Inerte
Gaz).
La chaleur dégagée par cet arc fait fondre localement la pièce et le métal d’apport, formant ainsi
le joint. Le gaz inerte isole de l’air le métal en fusion et évite ainsi toute oxydation.
1-Electrode réfractaire
2-Bain de fusion
3-Arc
4-Gaz inerte
5-Buse
6-Métal déposé
7-Métal de base
8-Métal d’apport
9 -Bornes de l’appareil de soudage
Etude de l’arc
Polarité
L’arc se comporte différemment suivant que l’électrode est branchée au pôle- (polarité
Au pôle + (polarité inverse).
Dans le cas de soudage en courant continu, l’utilisation de la polarité inverse, caractérisée par un grand
dégagement de chaleur à l’électrode et une faible pénétration dans la pièce ne permet pas, pour les
métaux lourds, le soudage de moyennes et fortes épaisseurs. On emploie donc pour ces métaux la polarité
directe.
Par contre, pour briser la couche d’oxyde réfractaire recouvrant les alliages légers, l’utilisation de la
polarité inverse est nécessaire. Cependant, son utilisation ne permettant pas l’emploi de fortes intensités,
on a recours pour le soudage de ces métaux au courant alternatif.
Métal d’apport
Le métal d’apport doit être de même composition que celui des pièces à souder. En soudage manuel, il se
présente sous forme de baguettes comme en soudage oxyacétylénique.
En soudage automatique, c’est un fil enroulé sur une bobine d’un dévidoir comportant des galets
entraînés par un moteur. La vitesse de dévidage est fonction de la vitesse de soudage.
Le flux protecteur est un gaz inerte. Les gaz, argon et hélium, sont livrés comprimés à 200 bars dans des
bouteilles en acier de 5 à 7 m3. Lors de leur utilisation, elles sont équipées de détendeurs -débitmètres,
comme nous la montre le croquis ci-dessous
Les débits utilisés en soudage sont de l’ordre de 5 à 2 I/mm
1— Bouteille
2 — Robinet bouteille
3 — Détendeur
4 — Débitmètre
3 - MODE OPERATOIRE
Ce procédé s’apparente au soudage oxyacétylénique par ses modes opératoires. On peut souder en avant
ou en arrière, toutefois cette dernière méthode est peu utilisée.
Les exemples ci—dessous nous indiquent, pour les principales positions de soudage, les positions de la
torche et du métal d’apport.
5 - TORCHES DE SOUDAGE
La torche sert à amener le courant électrique à l’électrode de Tungstène et à diriger l’écoulement de
l’argon autour de l’électrode et de l’arc.
Nettoyer l’intérieur des buses pour éviter les projections métalliques diminue l’isolement
électrique entre la buse et le siège de la pince porte-éléctrode.
Cycle de soudage :
1-Accostage : établissement d’un bon contact entre les deux t6les par pression entre les deux électrodes.
2-Soudage : Après accostage, le courant passe entre les électrodes pendant un temps déterminé. La fusion
se forme entre les deux épaisseurs.
3-Forgeage : Ensuite, la pression est maintenue pour permettre aux deux parties en fusion de se lier.
4-Temps mort : évite les projections de métal en fusion et au point de soudure de se refroidir sans
déformation.
Le réglage de l’effort est fonction de l’épaisseur des tôles à assembler et de la longueur des portes
électrodes.
II — Intensité de soudage
Pratiquement :
— Procéder à des essais dans
les même conditions que le
travail à effectuer et procéder
au déboutonnage des points.
Le noyau de la soudure doit
rester sur l’une des tôles.
— L’intensité de soudage et
le temps seront bien réglés
lorsque la tôle la plus mince
rougira rapidement sur une
surface réduite.
D = 2e +2 à 3m
e = épaisseur de la tôle
Si les tôles ne sont pas de même épaisseur, prendre
l’épaisseur la plus faible.
o Nettoyer les tôles par meulage ou par décapage afin d’éliminer : rouille, calamine,
peinture
o Maintenir les tôles en appui à l’aide de pinces ou de serre-joint
I – DEFINITION
En construction soudée, la détection des défauts et l’évaluation de leur gravité sont indispensables. Le
contrôle à donc essentiellement pour but de garantir l’obtention de soudure de la qualité recherchée.
Le contrôle est donc une action de vérification de la conformité à des données préétablies, suivie d’un
jugement.
Le contrôle peut
— déboucher sur des renseignements
— décider une action ou décision
— aboutir sur des actions correctives
Pour obtenir ce résultat, le contrôle s’effectue à 3 niveaux bien distincts avant soudage, pendant soudage,
après soudage.
2 - AVANT SOUDAGE
Examen critique du projet pour éviter les erreurs de conception (accessibilité des soudures).
Vérification de la matière d’oeuvre (essais mécaniques, analyse chimique)
Contrôle de la réception des métaux d’apport
Contrôle de la qualification de la main d’oeuvre
Examen de la préparation du joint (chanfrein, écartement ...)
3 - PENDANT SOUDAGE
Respect des paramètres de soudage : réglage du poste - débit du gaz protecteur -vitesse de déroulement
du fil électrode
Contrôle de l’exécution de la soudure : respect des passes, gougeage correct
Contrôle de la préparation des éléments
Contrôle des traitements thermiques
B — Examen de texture
Après avoir exécuté une amorce
de cassure par une saignée, on
soumet l’échantillon ou la pièce à
une série, de pliages jusqu’à
rupture, ce qui permet d’examiner
la texture du métal déposé.
CONTROLES SEMI—DESTRUCTIFS
Ils consistent à opérer localement un soudage qui permet de juger la qualité de la soudure dans la zone
affectée par cette opération.
Ces contrôles sont réalisés par :
Il est fréquemment nécessaire d’utiliser une loupe (grossissement 4 ou 5).Elle permet d’observer :
les caniveaux, les dénivellations des bords, manque de pénétration, les surépaisseurs, les gorges ainsi
que certaines fissures superficielles.
Ce contrôle est couramment utilisé pour déceler les défauts dans les pièces magnétiques. Il permet la
détection des défauts internes même dans des pièces de forte épaisseur. Il est simple et sans danger.
Les ultrasons sont des vibrations acoustiques (de même nature que les ondes audibles) mais de fréquence
très élevée (10 millions Hz dans le contrôle). A ces fréquences, les ultrasons ne se propagent que dans les
liquides et les solides.
Le contrôle consiste. À émettre des ultrasons sous un certain angle dans une pièce et d’en recueillir
l’onde réfléchie par le défaut s’il y a. Si l’onde ne rencontre aucun défaut, elle s’amortit dans le matériau
par réflexions successives.
1. GENERALITES
Le perçage des tôles est une opération mécanique, qui généralement est exécutée par des ouvriers
spécialisés, ce n’est pas à proprement parler le travail du chaudronnier.
Le perçage d’une tôle de 5 mm par exemple en acier doux, en acier inoxydable, ou en aluminium,
demande des précautions et le respect de certaines règles techniques appropriées aux différents métaux
ou alliages usinés.
1. LA VITESSE DE COUPE
V = .D.N
La vitesse de coupe est le chemin parcouru en mètre par un point défini de l’arête coupante du foret, en
une minute.
La vitesse de rotation est le nombre de tours fait par ce même point en une minute.
Comme sa longueur de la circonférence décrite par ce point est égale à 2R, si N est la vitesse de
rotation :
B) le foret utilisé :
-sa nature (acier fondu ou rapide) ;
-ses angles de coupe ;
-sa forme.
c) la machine utilisée :
-son état
-ses caractéristiques (gammes de vitesse, avances, puissance etc.
3.1. LE FORET
Les outils utilisés pour les travaux de perçage sont les forets hélicoïdaux ou forets américains,ils sont
en acier rapide.
Ces différentes valeurs varient suivant le métal à percer. Un foret doit toujours être bien affûté pour
obtenir un trou rond, lisse et aux cotes désirées, pour préserver le matériel, et avoir un bon rendement.
Hélice :
Longue pour métaux durs
Normale pour la plupart des métaux
Courte pou métaux tendres
5 8 10 20 22 26 30 60 80 100
1 1600 2540 31806370 7000 8280 9550 19100 25480 31850
2 800 1270 15903180 3500 4140 4780 9550 12740 15920
3 540 850 10602120 2330 2760 3180 6360 8490 10610
4 400 630 8001590 1750 2070 2390 4780 6370 7960
5 320 510 6401270 1400 1650 1910 3820 5100 6370
6 260 420 5301060 1170 1380 1600 3180 4250 5310
8 200 320 400800 870 1030 1200 2770 3180 3980
10 160 250 320640 700 830 950 1910 2550 3180
12 130 210 270530 580 650 800 1590 2120 2650
14 110 190 230450 500 590 680 1360 1830 2270
16 100 160 200400 440 520 600 1190 1590 1990
18 90 140 180350 390 460 530 1060 1410 1770
20 80 130 160320 350 420 480 950 1270 1590
Angle de pointe 130 à 140° 118 à 120° 140°
Angle de dépouille 6 à 8° 6° 10°
lubrification Huile de coupe ou Huile de coupe Huile de coupe ou à
pétrole sec
.Les diamètres des forets utilisés couramment peuvent être compris entre 3et 15 mm.
Les vitesses de rotation de 300 à 2 000 T/mm.
.Ne pas imposer à ces machines, un travail au-dessus de leur capacité, sous peine rendre
rapidement la machine hors d’usage.
Elles se décomposent :
1°) Le socle : en fonte parfois sur monté d’une table de
travail
2°) La colonne : très rigide, elle supporte le bras radial, et
l’ensemble mécanique de perçage.
3°) Le bras radial :
-il rayonne autour de la colonne et se règle en hauteur.
-Toutes les commandes sont écaniques Ne doit pas vibre
-En débauchant, le foret produit une bavure qui est dangereuse lors des manipulations de
pièces et bien gênant lors de l’assemblage.
- Après perçage, avec ce foret, ‘’repasser’’ légèrement sur les trous de manière à réaliser une
fraisure de 3 à 4 dixième de millimétre le trou est net et la bavure a disparu.
5.4 SECURITE
Monter le foret
Positionner-Brider la pièce
Percer- Lubrifier
Arrêter la machine
Ebavurer la pièce
( ou assemblages Rivetés )
Définition :
Rivets : ils peuvent être en acier doux (recuit), en inox en cuivre,en laiton ou en
aluminium.
Exemple :
Tourner la bouterolle en inclinant légèrement pour pincerle rivet. L’angle de dégagement permet le
déplacement de la bouterolle sans marquer la pièce.
DETERMINATION DE LA LONGUEUR
Exemple : 2 plats épaisseur :4mm Exemple :2 plats épaisseur : 4mm Rivets 10
Rivets 10- longueur du rivet : longueur du rivet :
L = (2x4) +(1,6 x10 ) L = (2x4) + (0,7 x 10 )
= 8 + 16 = 24 = 8 + 7 = 15
RIVETS
b) Plusieurs matières
Acier, Acier inoxydable, Alliage d’aluminium, Cuivre etc.
Dp = D + 0,1mm
L’agrafage est employé en fumisterie, en ferblanterie, en petite cuivrerie et sur l’aluminium mince ; il est
de moins en moins en tôlerie (ventilation) ou exécuté mécaniquement.
Il est courant dans les fabrications en série où il exécuté mécaniquement (ustensiles de ménage, boîtes,
etc.)
Il n’offre, généralement, par lui-même aucune garantie d’étanchéité : celle-ci peut être assurée par divers
procédés :
Par brasage à l’étain du joint des pièces exécutées en fer-blanc, en tôle plombée ou galvanisée
Lors de la galvanisation, de l’étamage ou du plombage de la pièce ;
Par interposition de papier entre les plis de l’agrafe (tôle d’acier doux)
En enduisant les pinces de gomme laque ou de vernis (aluminium)
L’agrafage est d’un aspect plus agréable que le rivetage, il est aussi plus rapide et plus facile à rendre
étanche.
Il est parfois plus économique que le soudage au chalumeau qui engendre fréquemment des
déformations.
La largeur de l’agrafe est fonction de l’épaisseur de la tôle : on ne peut descendre au-dessous d’un
minimum pour exécuter les plis, d’autre part, une agrafe trop longue est disgracieuse.
Pour faciliter le calcul du développement de l’agrafe et aussi le repérage des plis, nous désignerons
l’agrafe par la largeur intérieure p de son pli (fig.8) nous dirons une agrafe 3, de 5 etc.
Si, comme sur la figure 8, on décompose une agrafe replié en ses différentes parties on trouve que,
théoriquement, le métal nécessaire à son exécution est égal à
p1 + p2 + p3 + e 1 + e2 + e3 + e4 + e5, soit 3 p + 5 e.
En réalité, on n’obtient pas une agrafe exactement conforme à celle des figures 8 et 8a. Il existe toujours
un jeu plus ou plus important entre les surfaces en contact, notamment tout le long des bords a, b, c (fig
8b).
Le développement exact d’une agrafe est donné par la formule empirique
L3p2e
Si l’on veut que l’axe de l’agrafe soit exactement sur le plan de symétrie de la pièce (fig.10), il faut porter
du côté a (fig.8c) 1,5 p (1) et du côté b 1,5 p + 2e (2).
L’observateur place la pièce devant lui ; il voit l’agrafe A rabattue à droite et l’agrafe B rabattue à gauche.
REMARQUE. – Pour éviter d’écraser les plis pendant le cintrage on n’amorce pas les extrémités de la tôle. On fait disparaître
les plats après agrafage.
Cause de malfaçons
Les figures 16 à 19 montrent les principaux défauts de préparation qui rendent l’agrafage difficile ou
impossible.
L’emploi d’un chasse agrafe à cannelure mal dimensionné est également à cause d’un travail défectueux
(fig.20 à 22).
La dimension des agrafes par rapport à l’épaisseur de la tôle s’établir comme pour l’agrafe longitudinale.
Fonds polygonaux
Agrafe simple (fig.23). La figure 24 montre l’avantage du jeu entre le corps et le fond.
Développement
REMARQUE. – On ajouter une pince de largeur P pour être certain de ne pas avoir trop de bord alors que théoriquement on
devrait ajouter P + e
Agrafe repliée. Le corps est préparé comme précédemment, le fond comme l’indique la figure
33. On exécute d’abord une agrafe simple, sans trop la serrer, que l’on replie ensuite sur un tas à
carre vive (fig.34).
Le calcul du diamètre du fond est identique à celui du côté des fonds polygonaux (fig.36 et 37) ;
l’agrafage s’exécute de la même façon que pour ceux-ci.
La figure 39 représente un assemblage fréquent et les différentes phase de son exécution. Pour protéger le
fond on ajoute souvent un cercle en fer plat. (fig.40)
Employé pour assembler des viroles, des éléments de coudes, de flotteurs, etc, il est de plus en plus
abandonné en tôle noire et remplacé par le soudage au chalumeau ou le soudage par points, sauf en
fumisterie.
On utilise la
cannelure et une molette lisse pour les agrafes intérieures ; une
molette rainurée pour les agrafes extérieures (fig.56 et 57)
L’agrafage des fonds circulaires, des viroles, des éléments de coudes, etc., nécessite la façon de bords
tombée et de bords rétreints de petites largeurs (3 à 12 mm).
La figure 58 montre que le périmètre du bord extérieur de la pièce est plus grand après exécution
qu’avant : D d. Pour obtenir un bord tombé il faut donc allonger la pince en la martelant à coups
portants. On utilise la panne d’un marteau à garnir et un tasseau ou un tas à arête vive (fig.59).
Il faut allonger le métal régulièrement, par passes successives, en inclinant la pièce de plus en plus à
chaque passe (fig.60). La dernière passe est exécutée avec la tête du marteau à garnir pour effacer les
marques laissées par la panne (fig.61).
REMARQUES IMPORTANTES – Il ne faut pas incliner la pièce trop rapidement, le « coup » ne porterait pas, l’allongement serait
insuffisant et le bord s’étranglerait (fig.63).
Pour réaliser une pièce de hauteur h et de pince p aux cotes demandées, il faut que pendant tout le
martelage le trait T repose sur le tas (fig. 64 et 65)
Les bords d’agrafe sont toujours étroits (3 à 6 mm), ce qui facilite le travail
Pour rétreindre un bord il faut réduire son périmètre extérieur (fig.66), il faut donc frapper à faux, de
préférence avec un maillet.
Les pièces de petit diamètre (jusqu'à 200 et 250 mm) sont rétreintes sur un bordoir (fig.67). Les pièces de
diamètre plus grand sont rétreintes sur des tas ronds ou à la moleteuse. On peut également serrer le fond
entre deux rondelles tournées au diamètre intérieur et rabattre le bord au maillet. (fig.68).
Le tracé est fait sur la face extérieure afin qu’il soit visible pendant le travail.
Pour obtenir une pièce aux cotes désirées, le trait doit toujours être sur le tas ou le bordoir (fig.69).
Pendant la rétreinte, le fond ne reste pas plan, il faut le redresser à chaque passe en frappant d’aplomb sur
le bord (fig.70 et 71)
Aiguille : Tige ou barre travaillant à la traction et supportant en son centre le tirant de certaines fermes.
Appenti : Toiture à une seule pente adossée à un mur ou à un bâtiment par son bord supérieur (faîtage) et dont le bord
inférieur
est soutenu par une sablière ou des poteaux.
Arbalétrier: Membrure supérieure de la poutre triangulée appelée ferme qui, dans un comble, supporte les pannes et les
autres éléments de la toiture.
Arêtier: Pièce de charpente placée sous l’arête (intersection de 2 versants) et sur laquelle s’assemble les autres éléments de
la charpente.
Auvent: Partie de la toiture d’une halle débordant largement à l’extérieur de la ligne des poteaux supports.
Brisure: Changement de direction affectant une barre dans un système de construction quelconque.
Chéneau : Canal disposé en bas de pente des toitures et servant à recueillir les eaux de pluie et à les diriger vers les tuyaux
de descente.
Comble: Partie supérieure (faîte) d’un bâtiment. Volume situé sous les versants de la toiture.
Contreventements: Dispositif assurant la stabilité d’un bâtiment, d’une ossature et s’opposant à la déformation, au
déversement
ou au renversement des constructions sous l’action de forces horizontales.
Diagonale: Barre placée en diagonale dans les panneaux d’une poutre en treillis ou d’une construction triangulée en
général.
Echantignole : Sorte d’équerre en fer plat plié servant à assujettir une panne sur un arbalétrier.
Empannon : Pièce destinée à diviser en plusieurs portées intermédiaires l’intervalle entre 2 fermes, de manière à réduire
la section des pannes.
Entrait : Membrure inférieure d’une ferme dans un comble à deux ou plusieurs pentes.
Faîtage : Arête longitudinale formée au sommet d’une toiture par la rencontre des 2 versants.
Ferme : Poutre généralement triangulée, dont la membrure supérieure, à simple ou double inclinaison règle la pente
d’une toiture. Avec les pannes qu’elle supporte, la ferme constitue le principal de l’ossature des combles d’un
bâtiment.
Gousset : Pièce de tôle plane, sur laquelle viennent s’assembler plusieurs barres convergentes.
Lattis : Pièce métallique, généralement en cornière, fixée sur les chevrons parallèlement au faîtage et supportant une rangée
de tuiles.
Montant : Toute barre, entrant dans la composition d’une charpente métallique en treillis et joignant membrures dans une
direction perpendiculaire à l’une au moins de ces membrures.
Nœud : Point où concourent deux ou plusieurs barres d’une ossature en assemblage commun.
Panne: Poutre reliant les fermes dans un comble et reportant sur celles-ci les charges et surcharges transmises directement
par les éléments de la couverture.
Poinçon: Montant central d’une ferme en treillis à 2 pentes.
Poteau : Élément vertical d’une ossature collectant les charges et surcharges des poutres qui s’y attache et reportant sur
l’infrastructure ou les fondations de la construction.
Sablière : Panne située à la partie basse d’un versant de toiture près du chéneau.
Solivage: Ensemble de solives composant l’ossature d’un plancher.
Toiture : Partie supérieure d’un bâtiment. Ensemble de tous les éléments qui ont pour fonction de supporter la couverture.
Versant : Plan incliné d’une toiture.
FERMES ANGLAISES
FERMES AMÉRICAINES
FERMES POLONCEAU
FERMES EN SCHED
PORTIQUES
MARQUISES
PORTIQUES :
Les portiques permettent de réaliser des bâtiments industriels ou sportifs sans murs et poteaux de soutènement dans la
portée.
Ces ouvrages s’intègrent facilement dans l’environnement et supportent un habillage architectural harmonieux.
PORTIQUES EN TREILLIS :
La construction en treillis est la plus ancienne de la profession. Les cornières sont remplacées de nos jours par les tubes
ronds ou carrés et les assemblages par rivetage ont laissé place aux boulons et soudures. Cette construction est adaptée aux
portées importantes. Exemple: hangar d’avions.
PORTIQUES EN POUTRELLES :
La construction en treillis est remplacée par des poutrelles afin d’augmenter la hauteur sous plafond. Les poutrelles sont
réalisées à partir de profilés IPE assemblés par soudure et de fers plats épais. Ce procédé est adapté pour les moyennes et
faibles portées.
Les portiques reconstitués soudés (PRS) sont réalisés à partir de tôles soudées après découpage. La forme obtenue est
généralement élégante. Cette construction est adaptée aux portées importantes.
BÂTIMENT A UN VERSANT
- Avec acrotères.
- Avec un auvent.
BÂTIMENT A ÉTAGES
ENVELOPPE DU BÂTIMENT :
Toiture :
ÉLÉMENTS FONCTIONNELS
TÊTE DE POTEAU :
La tête de poteau en IPE ou HE est
assemblée à arbalétrier renforcé d’un
jarret fixé par des boulons, mis en place
dans les ailes de l’IPE et la platine
soudée.
Les extrémités du poteau sont
renforcées par des goussets soudés
entre les ailes du profilé.
FÛT DE POTEAU :
ANCRAGE :
Les tiges filetées d’ancrage sont
noyées dans du béton.
DESSIN DE DÉTAIL :
Tôles ondulées :
Généralement utilisées pour les bâtiments agricoles.
TÔLES NERVURÉES :
Les tôles nervurées galvanisées ou prélaquées sont utilisées pour réaliser les couvertures et les bardages
des bâtiments industriels.
Ces formes des nervures peuvent varier suivant les fabricants.
Les tôles prélaquées se présentent sous plusieurs couleurs.
Dimensions :
TÔLES STRIÉES :
Largeurs : 750 à 1500 mm.
Longueurs : 1500 à 8000 mm.
Acier : S235
Dimensions :
TÔLES GAUFRÉES :
Tôles perforées :
Cette gamme de tôles est utilisée pour le remplissage
de panneaux ou la décoration.
Modèles A et B : trous longs et ronds
Modèles C et D : trous de formes diverses
D’autres modèles existent dans le commerce.
Profil IPN :
G = centre de gravité
R=E
PROFIL IPE :
G = centre de gravité
PROFIL UAP :
G = CdG
R=E
Profils en Té :
Nuances des aciers:
S235 - S275 - S355.
R=E
R1 = E / 2
G : centre de gravité
0 Série principale
Série secondaire
0
Profil HE :
Nuances des aciers:
S235 - S275 - S355.
Cotes de trusquinage :
Lignes de trusquinage des profilés :
Principe :
Le tracé sur profilés assemblés par rivets ou boulons doit être fait avant perçage des trous à l’aide d’un
gabarit.
La pointe à tracer est guidée par une découpe en Vé exécutée sur le gabarit.
Les cotes de trusquinage M et M1 sont positionnées par rapport aux angles et faces d’appui des profilés.
La protection contre la corrosion des ouvrages de construction métallique est nécessaire, car elle permet
de prolonger la vie des ouvrages en alliages ferreux, de conserver leur aspect et leur résistance
mécanique, en particulier ceux qui sont placés en milieu humide ou corrosif.
Dans certains cas, la lutte contre la corrosion est réalisée, dès le départ, par le choix de matériaux de
construction qui résistent à la corrosion et l’oxydation : profilés en aluminium, profilés en matière
plastique (PVC), profilés en acier inoxydable, structures ou panneaux prélaqués.
Types de protection :
Protection au préalable :
Les produits sidérurgiques utilisés pour la réalisation des ouvrages sont galvanisés et nécessitent une
retouche par la mise en place d’un dépôt à froid de zinc sur les assemblages.
Protection définitive :
Les ouvrages terminés après un traitement de sablage et de dégraissage reçoivent un traitement soit une
peinture anti-rouille, puis une peinture de finition, soit une galvanisation au trempé dans un bain de zinc
en fusion.
1. Définition :
Tube ou tuyau désigne un canal ou conduit tubulaire destiné à laisser passer intérieurement un liquide,
de la vapeur, des gaz, des fumées, des conducteurs électriques etc.
Les tubes peuvent être réalisés en différents matériaux : acier, cuivre, aluminium, fonte, verre,
fibrociment, plastique etc.
b) Le matériau :
Il dépend de la nature du fluide à véhiculer et du milieu ambiant qui se manifeste par le
phénomène de corrosion.
c) La catégorie de tubes
Elle sera en fonction :
-de la pression maximale admissible
-de la température d’emploi
-du procède d’assemblage
-de la résistance mécanique
En perspective :
Elles sont également déterminées par la pression d’utilisation ou pression nominale (PN)
- FR. - PN 6, 10, 16, 25, 40, 64) en bar
- AL. - ND 6, 10, 16, 25, 40, 64) kg/cm2
- Am.- ASA - en livres par pouce carré
Exemple:
Dénomination d’une bride talon Øext. 114, épaisseur 6, pression 40 bars, portée de joint surélevée.
- FR. -NFE29.286 PN4O à DN100
Symbole ISO
Symbole ISO
Symbole ISO
Symbole ISO
Symbole ISO
Symboles de raccordement
Exemples de raccordement
Les lignes de tuyauterie des plans d’ensemble ou de circulation peuvent être coloriées pour permettre
l’identification des fluides liquides ou gazeux circulant dans une installation.
Le repérage des fluides dans les tuyauteries est effectué au moyen de trois systèmes de couleurs :
Couleurs de fond
Les fluides sont répartis par familles, chacune des familles étant caractérisée par une couleur de fond
spécifiée dans le tableau page 12.
2ème cas : sur une partie seulement de la longueur de la tuyauterie, égale au moins à 6 fois son
diamètre
Dans chacune des familles repérées par une couleur de fond certains fluides sont définis par une couleur
d’identification selon les indications du tableau page 12.
COULEURS DE COULEURS
FAMILLES NATURE DU FLUIDE
FOND D’IDENTIFICATION
Eau distillée épurée ou déminéralisée ROSE MOYEN
Eau potable GRIS CLAIR
EAU VERT JAUNE Eau non potable NOIR
Eau de mer NOIR
Eau d’extinction d’incendie ROUGE ORANGE VIF
Liquides particulièrement inflammables de point d’éclair < 0°C BLANC
Liquides inflammables de :
HUILES MINERALES, - points d’éclair < 55 ° C
VEGETALES, ET - de point d’éclair 55° C et dont la température est égale ou supérieure à VERT JAUNE CLAIR
ANIMALES, LIQUIDES MARRON CLAIR
leur point d’éclair
COMBUSTIBLES
Liquides inflammables de point d’éclair 55° C et dont la température est BLEU VIOLET VIF
inférieure à leur point d’éclair
Lubrifiants JAUNE MOYEN
Huiles pour transmission hydraulique ORANGE VIF
Gaz combustibles industriels ou domestiques ROSE MOYEN
Autres gaz
Acétylène MARRON CLAIR
Ammoniac VERT JAUNE CLAIR
Anhydride carbonique GRIS FONCE
Argon JAUNE MOYEN
Azote NOIR
Chlore GRIS/BLEU
JAUNE ORANGE Cyclopropane ORANGE GRIS
GAZ MOYEN Ethylène VIOLET MOYEN
Hydrocarbures chlorofluorés VERT JAUNE
Hélium MARRON MOYEN
Hydrogène ROUGE ORANGE VIF
Oxygène BLANC
Protoxyde d’azote BLEU VIOLET VIF
Mélange respirable Oxygène - Azote BLANC ET NOIR
Acides BLANC
ACIDES ET BASES VIOLET PALE
Bases NOIR
Air respirable à usage médical BLANC ET NOIR
AIR BLEU CLAIR
Air pour aspiration médicale VERT JAUNE
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Couleurs d’etat des fluides
Si nécessaire, des indications complémentaires concernant l’état des fluides définis par la couleur de fond et
éventuellement par les couleurs d’identification peuvent être données par l’adjonction des couleurs d’état.
1er Cas :
Les couleurs d’état sont apposées sur toute la largeur de la couleur de fond et se présentent sous forme de rectangles dont
la longueur apparente est perpendiculaire à la direction de la tuyauterie et dont la largeur est au plus égale à la moitié de la
longueur apparente.
2ème cas :
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S’il doit y avoir une identification et une indication d’état, les rectangles correspondants doivent être accolés,
la largeur du rectangle d’identification étant égale à la longueur du rectangle d’état.
3ème cas :
Dans les rares cas où les deux rectangles sont de même couleur, on doit les séparer par un léger intervalle au
besoin par un filet blanc ou noir selon la couleur pour obtenir un meilleur contraste.
4ème cas :
On doit procéder de la même façon lorsque la couleur de fond est identique à la couleur d’état ou lorsqu’il y a
un manque de contraste entre les deux couleurs.
5ème cas :
Si la couleur de fond est apposée de façon continue, on doit laisser entre les rectangles d’état ou les groupes
de rectangles d’identification et d’état, une plage de couleur de fond de longueur au moins égale à 6 fois sa
largeur.
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GAMME DE FABRICATION
Le langage technique doit être judicieusement choisi et surtout compris par tous, mal assimilé il amène des
erreurs d'interprétation. Il est donc nécessaire de préciser le vocabulaire.
1. QUELQUES DEFINITIONS:
La finalité de la gamme générale n’est pas la fabrication, mais elle permet d’établir les analyses de phase.
Consiste à établir l'inventaire des familles de travaux. (Exemple: conformation, débit, etc …) elle permet
également l'établissement des gamme de montage, d'assemblage, et de pose.
Consiste à faire l'inventaire des phases successive de la fabrication et à les ordonner. Elle permet aussi de
préciser les machines-outils et procédés possibles, les contrôles à effectuer, les montages (ou outillages
spéciaux ou appareils) à utiliser en cours de fabrication.
NOTER BIEN: La gamme générale est prévisionnelle. Elle ne peut être établie définitivement que
conjointement avec l'étude de chaque phase et de l'interdépendance de chacune d'elles.
Dans notre spécialité, la gamme générale tend à se présenter sous la forme d'un graphique des phases.
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2. GAMME DETAILLEE ou ANALYSE DE PHASE
Document nécessaire et suffisant, pour réaliser la phase considérée, au poste de travail défini
par elle, sans le plan de définition et sans recherches complémentaires.
2.1 PHASE:
Les PHASES sont désignées par le nom des grandes catégories de travaux.
2.2 SOUS-PHASE:
Si, au cours d’une phase, la suite des opérations nécessite le démontage (changement de
position donc) de la pièce et, ou le changement d’outil, il y a autant de SOUS-PHASES que
de changements d’outils et , ou de démontages.
2.3 OPERATION:
L’opération représente tout travail (donc toute modification du produit ) exécuté sans
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