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Le guide des

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Auteurs : MM. Denis, Desguée et Kurtz


© Fine Media, 2012
ISBN : 978-2-36212-027-5
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Table des matières
Les combles en un coup d’œil 7
Les combles : habitables ou perdus ? 7
L’isolation 7
Les sols, les murs et les fenêtres 8
L’aménagement 9
La réglementation 9
Le prix 10
Trouver un professionnel 10

I. Les combles 11
La charpente 11
Des combles habitables ou perdus ? 12
L’isolation 13
AA Pour aller plus loin 21
Astuces 21
Questions / réponses de pro 22

II. Les sols 24


Faire un plancher pour les combles 24
Les matériaux 27
Le revêtement de sol 31
AA Pour aller plus loin 33
Astuces 33
Questions / réponses de pro 33

III. Les cloisons et les fenêtres de toit 38


La cloison traditionnelle 38
La cloison sèche 40
La fenêtre de toit 41
La lucarne 43
AA Pour aller plus loin 45
Astuces 45
Questions / réponses de pro 45
IV. L’aménagement des combles 49
Les combles perdus 50
L’accès aux combles 53
Le chauffage 55
L’électricité 56
La plomberie 58
Le placard en soupente 59
AA Pour aller plus loin 62
Astuce 62
Questions / réponses de pro 63

V. Les normes et les prix 66


La réglementation 66
Les normes électriques 68
Les coûts 71
Trouver un professionnel 75
AA Pour aller plus loin 76
Astuces 76
Questions / réponses de pro 78

Lexique 80

Index des questions / réponses et astuces 87

Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage 89

Trouver un pro près de chez vous 93


Les combles en un coup d’œil

L’aménagement des combles est en très fort développement depuis déjà


quelques années : le prix du mètre carré ayant explosé, il devient en effet très
utile de récupérer de précieux espaces sous votre toit !

Les combles : habitables ou perdus ?


Selon les combles dont vous disposez,
certains pourront être directement habi-
tables ou aménageables, d’autres non, on
dit alors que ce sont des combles perdus.
C’est généralement le type de charpente
qui le détermine, mais d’autres facteurs
sont à prendre en compte. Il est cepen-
dant toujours possible de transformer des
combles perdus en combles aménageables.

L’isolation
C’est par la toiture que s’échappe l’essentiel de la chaleur d’une habitation
(30 %) : c’est donc la priorité en termes d’isolation. En effet, sans une bonne
isolation, l’air chaud monte, s’accumule et s’échappe directement hors de la
maison.

7
Les combles en un coup d’œil

Il existe deux grands types d’isolation, intérieure ou extérieure, à privilégier


en fonction de vos combles, de votre toiture et de vos objectifs. Vous aurez
ensuite le choix parmi un grand nombre de matériaux isolants. Tous n’ont pas
les mêmes propriétés et sont fonction de vos objectifs et, bien sûr, de votre
budget.

Vous pouvez toutefois bénéficier d’un crédit d’impôt de 15 % sur le coût TTC
des matériaux d’isolation.

Les sols, les murs et les fenêtres

Si vous décidez d’aménager vos combles, vous devez prendre en comptes


plusieurs éléments concernant vos sols, murs et fenêtres ; ces derniers auront
un impact sur votre chantier.

Concernant votre sol, si ce dernier est solide, il vous suffira de choisir le revê-
tement correspondant à vos goûts et à votre budget. Sinon, il pourra être
utile de le renforcer par une chape sèche ou du béton léger (dalle légère qui
solidifie le sol), que vous recouvrirez du revêtement. Enfin, si vous n’avez pas
de plancher, vous pouvez tout à fait en créer un et procéder ainsi à l’aména-
gement de vos combles.

8
Les combles en un coup d’œil

Pour les murs et les cloisons, deux options s’offrent à vous :

ππLes cloisons sèches sont plus légères que les cloisons traditionnelles et
faciles à poser, elles sont idéales pour délimiter l’espace de vos combles.
ππLes cloisons traditionnelles sont plus robustes ; mais elles impliquent éga-
lement des travaux plus lourds et contraignants (maçonnerie, poussière,
déchets, etc.).
Pour finir, il est nécessaire, dans un espace de combles habitables, d’avoir une
lumière naturelle. Vous pouvez installer deux types d’ouverture : les fenêtres
de toit et les lucarnes (parfois appelées chiens-assis).

L’aménagement
En fonction de l’état de vos combles, vous pouvez
être amenés à faire d’autres travaux pour les rendre
habitables : chauffage, électricité, voire même refaire
l’escalier pour y accéder.

Si vous voulez créer une salle de bain, vous aurez éga-


lement à prévoir des travaux de plomberie.

Enfin, qui dit aménagement des combles dit range-


ment, il sera donc utile d’installer des placards en
soupente ou un dressing, afin de rentabiliser votre
espace au maximum.

La réglementation
Un permis de construire est nécessaire si vous créez une surface habitable de
plus de 20 m², sinon une demande de travaux suffit.

En matière de normes électriques, il existe plusieurs obligations selon les


pièces (salle d’eau ou chambre).

Quoi qu’il en soit, faites appel à un professionnel qui connaît les règles en
vigueur pour plus de sécurité.

9
Les combles en un coup d’œil

Le prix
L’idéal pour estimer le prix de l’aménagement de vos combles est d’addi-
tionner les éléments dont vous aurez besoin : sols, murs, isolation, fenêtre,
escalier, etc. Comptez entre 300 €/m² et jusqu’à 1 000 €/m² si vous avez des
travaux plus importants.

N’oubliez pas non plus que vous pouvez disposer d’une réduction (jusqu’à
15 %) sous forme de crédit d’impôt pour votre isolation et les fenêtres.

Trouver un professionnel
La rénovation des combles et greniers, très à la mode, a entraîné la création
d’une foule d’entreprises spécialisées. Elles interviennent à chaque étape,
de la réfection de la charpente à la pose du parquet, et vous évitent de faire
appel à chaque corps de métier : maçons, plombiers, électriciens, peintres,
voire menuisiers.

10
I.
Les combles

Quelle est la nature de la charpente qui sou-


tient vos combles ? Vous devez impérativement
répondre à cette question. La morphologie de
votre charpente est un élément clef pour déter-
miner si vos combles sont habitables ou perdus.

Si, dans leur état actuel, vos combles sont


perdus, ce n’est probablement pas définitif :
dans la plupart des cas, il est possible de les
transformer.

La charpente
La charpente est un assemblage de pièces de bois, de métal ou de béton
qui compose l’ossature des combles. Sa pose suit un calcul et une étude très
précis (et complexes), afin qu’elle soit à même de résister au temps et aux
intempéries. La structure même de la toiture en dépend : enlevez un seul élé-
ment et tout s’écroule !

11
I. Les combles

Charpente traditionnelle Panne


Panne Faîtière

La charpente traditionnelle
est idéale pour l’aménage- Chevron
Ferme
ment de combles. Elle est
formée de pièces appelées
« fermes » qui supportent le
faîtage, de pannes et de che-
vrons. Elle offre de plus un important volume utilisable au centre.

Charpente à fermette
Réalisée industriellement, l’inconvénient
principal de la charpente à fermette est
d’utiliser la totalité de l’espace situé sous
la toiture. L’aménagement des combles
est donc, en théorie, impossible ; on parle
alors de combles « perdus ». Dans ce cas, il faut adapter la charpente en la
restructurant de l’intérieur. Cette opération est complexe : une fois la char-
pente renforcée, les fermettes sont retirées pour libérer l’espace disponible.

Des combles habitables ou perdus ?


Certains combles sont directement habitables et aménageables, d’autres
non : on dit alors qu’ils sont perdus. Mais pas perdus définitivement, car il est
presque toujours possible de les transformer en combles aménageables.

Combles habitables : trois conditions


Pour que vos combles soient habitables et confortables, l’idéal est d’avoir :

ππune hauteur sous plafond de 1,80 m minimum sous la charpente ;


ππune pente du toit supérieure à 30 % ;
ππune charpente qui n’encombre pas l’espace.

12
I. Les combles

Les combles habitables sont souvent le résultat d’une charpente dite « tradi-
tionnelle », c’est-à-dire sans poutres au milieu de la pièce ! Si vos combles ne
répondent pas à ces caractéristiques, alors ils sont perdus.

Combles perdus : pas pour toujours !


Les combles perdus sont des espaces
inhabitables en l’état (encombrement
par des pièces de bois ou métalliques,
hauteur sous plafond insuffisante, etc.).
Ils sont souvent le fait d’une charpente
dite « à fermette », appelée aussi « char-
pente en W ». Toutefois, cette situation
n’est pas irrémédiable, et il est tout à fait
possible de les rendre habitables.

L’isolation
C’est par la toiture que s’échappe l’essentiel de la chaleur d’une habitation
(30 %) : c’est donc la priorité en termes d’isolation. En effet, sans une bonne
isolation, l’air chaud monte, s’accumule et s’échappe directement hors de la
maison. Selon l’Ademe, la chaleur s’échappe d’une maison mal isolée à :

ππ30 % par les combles et la toiture, c’est


donc la priorité en termes d’isolation ;
ππ25 % par les murs ;
ππ10 % à 15 % par les vitres et fenêtres ;
ππ7 % à 10 % par les sols.
Ainsi, l’isolation de vos combles ou de
votre toiture peut s’avérer très rentable, et
vous retrouverez rapidement en économies
d’énergie votre dépense initiale. De plus,
sauf exception, il est plus simple d’isoler des combles ou une toiture plutôt
que des murs ou des sols.

13
I. Les combles

Où placer l'isolant ?
L’isolation des combles est une étape à ne pas manquer lors d’une rénovation.
En effet, il est possible d’isoler la toiture, le sol et les cloisons. Pour cela, diffé-
rents isolants, naturels ou synthétiques, peuvent être mis en place ; leur choix
est fonction de votre budget.

Le schéma qui suit vous permet de visualiser l’emplacement des isolants dans
les combles, afin que vous puissiez faire un choix éclairé.

Film de
sous-toiture
Liteaux
Isolation

Panneau de
contreplaqué

Pare-vapeur
Plaque de plâtre
Isolation

14
I. Les combles

Une isolation intérieure ou extérieure ?


Il existe deux grands types d’isolation,
intérieure ou extérieure, à choisir en
fonction de vos combles, de votre toi-
ture et de vos objectifs.

Isoler les combles par l’extérieur


permet de gagner de l’espace à l’inté-
rieur, mais implique que l’on dépose
la toiture ou que l’on pose un bar-
dage sur la façade, ce qui s’avère
coûteux et compliqué ; tandis que l’isolation par l’intérieur est beaucoup plus
simple, notamment si les combles ne sont pas encore aménagés. Il suffit de
poser des panneaux d’isolants entre la toiture et les futures cloisons.

Dans les deux cas, il est impossible de faire l’impasse sur le choix de bons
matériaux isolants.

Isolation par l’intérieur


Comme son nom l’indique, l’isolation
intérieure se fait dans la maison, en appli-
quant des matériaux isolants sur le mur,
puis en le recouvrant de plaques (plâtre,
etc.) compatibles avec un revêtement
mural. C’est aujourd’hui la solution la plus
couramment employée, car elle présente
de nombreux avantages : une facilité de
réalisation, une utilisation possible pour
le neuf ou la rénovation et un coût limité
(de 10 €/m² à 15 €/m² pour des combles perdus et entre 20 €/m² et 50 €/
m² pour des combles habitables). En revanche, ce type d’isolation risque de
réduire le volume de la pièce et peut aussi dissimuler certaines poutres en bois
qui confèrent un véritable charme à la pièce.

15
I. Les combles

Pour les combles perdus, une ou deux couches d’isolant


sont nécessaires. Vous pouvez utiliser de la laine miné-
rale en panneaux, en rouleaux (deux épaisseurs croisées
de 20 cm) ou en vrac soufflée, ou bien des panneaux
de polystyrène ou polyuréthane, etc. L’isolant se place
soit sur le plancher, soit en dessous, c’est-à-dire entre les
solives.

D’autre part, pour les combles habitables, vous pouvez utiliser des panneaux
ou des rouleaux d’isolant de style laine minérale que vous placerez sous la
toiture. Si vous désirez mettre deux couches d’isolant, placez la première
entre les chevrons et la seconde en dessous. Ensuite, posez un pare-vapeur
sur l’isolant ; ce film plastique limite la transmission de la vapeur d’eau. Si
votre isolant est synthétique (polystyrène, polyuréthane), vous n’en avez
pas besoin. Enfin, terminez avec la finition intérieure que vous avez choisie :
plaque de plâtre, bois, etc.

Isolation des combles par l’extérieur


L’isolation extérieure est un chantier plus
lourd et plus coûteux, davantage recom-
mandé pour les constructions que pour
les rénovations. Néanmoins, elle offre
une excellente protection contre les
variations climatiques en assurant une
isolation continue. De plus, elle n’empiète
pas sur les volumes intérieurs et conserve
la charpente apparente dans les combles.

Cependant, ce chantier étant beaucoup plus lourd et difficile à mettre en


place lors d’une rénovation, il faut prévoir un budget trois fois plus important
que pour une isolation par l’intérieur, soit entre 100 €/m² et 120 €/m².

Il arrive aussi que de mauvaises surprises surviennent, comme un ravalement


imprévu. Sachez également que ce type d’isolation modifie l’apparence de la
maison.

16
I. Les combles

Pour une isolation par l’extérieur, trois solutions s’offrent à vous :

ππFaire un enduit mince ou hydraulique.


ππPoser un bardage rapporté (ossature), le recouvrir d’un matériau isolant,
puis y disposer un parement (pierre, etc.). Cette solution permet de faire
l’isolation et l’étanchéité en une seule opération !
ππAppliquer trois couches d’un mortier composé de particules de produits
isolants. Cette dernière technique est souvent recommandée en complé-
ment d’une isolation intérieure et ne fonctionne pas parfaitement seule.
S’il s’agit d’une isolation par l’extérieur dans le cas d’une construction neuve,
votre entrepreneur pourra vous proposer des solutions nouvelles et per-
formantes, qui peuvent être complétées par une isolation intérieure. Pour
procéder à l’isolation, il faut déposer la toiture afin de placer des panneaux
d’isolant en dessous, puis la replacer. L’avantage de cette technique est de
pouvoir conserver une charpente apparente à l’intérieur de l’habitat.

Quel isolant ?
La qualité de la pose des matériaux isolants
est essentielle. Une fuite d’un millimètre sur
un mètre carré divise par cinq la résistance
thermique de votre isolant ! C’est une opéra-
tion délicate, quel que soit le matériau.

L’isolant pour les combles doit être efficace en


hiver comme en été. Parfois, à épaisseur égale,
deux matériaux ne sont pas aussi performants
tout au long de l’année. Par exemple, pour un
confort maximal en été, l’épaisseur idéale de la
fibre de bois est de 19 cm. Or, pour atteindre
le même confort avec la laine minérale, il vous
faut une épaisseur de 82 cm ! Enfin, soyez
cohérent ! Ne gâchez pas tous vos efforts en
optant pour des fenêtres de qualité moyenne ou en perçant des ouvertures
de manière anarchique.

17
I. Les combles

Les matériaux isolants pour les combles sont variés, mais attention, il est
essentiel de bien les choisir :

ππla laine minérale (laine de verre, laine de roche), composée de silice ou de


roche volcanique ;
ππla laine végétale (coton, chanvre, lin) ;
ππla laine animale (mouton) ou la plume ;
ππle polystyrène expansé ou PSE, composé de billes liées par compression ;
ππle liège, constitué de cellules remplies d’air, il est très efficace pour les
combles ;
ππla fibre de bois ;
ππla perlite, qui est une roche volcanique sili-
ceuse, concassée et chauffée ;
ππles isolants minces, composés de deux films
qui réfléchissent le rayonnement thermique et
d’un séparateur qui stoppe le passage de l’air chaud ou froid ; les isolants
minces permettent de réduire l’épaisseur de l’isolation de dix à vingt fois,
mais sont néanmoins très fragiles et doivent être manipulés avec précau-
tion. Ils sont à utiliser en complément d’un autre isolant.
À savoir : assurez-vous que l’isolant que vous achetez détient bien les labels.
Pour nous aider à mieux construire et isoler nos habitations, des labels ont en
effet été mis en place.

Ils nous permettent d’aller au-delà des réglementations en vigueur, pour une
démarche environnementale et économique sur le plan énergétique, c’est le
cas des labels Performance (isolation thermique et chauffage), Effinergie (effi-
cacité énergétique, isolation, étanchéité de l’air), PassivHaus (un bon confort
intérieur tout au long de l’année, sans chauffage traditionnel ni climatisation),
Minergie (réalisation d’un habitat durable, confortable et sain), les écola-
bels, Qualitel (domaines thermique, électrique, acoustique et plomberie),
Acotherm (performances phoniques et thermiques).

18
I. Les combles

Comparatif des principaux isolants pour les combles

Performance Performance
Avantages Inconvénients Prix Où ?
thermique phonique
Partout :
toiture,
combles,
• Désagréable sols,
Laines 3 € à dalles
à manipuler
minérales : Meilleur 5 €/m² flot-
• Peu recom-
laine de Très bonne Très bonne rapport (100 mm tantes,
mandé
verre, qualité/prix d’épais- murs
de roche
dans un lieu seur) (sauf s’il
humide y a de
la pres-
sion/du
poids)
Sols,
murs,
Bonne combles
Faible Moindre
Synthétique* Très bonne pour le > 5 €/m² hab-
épaisseur durabilité
polystyrène itables,
toiture,
terrasse
Laine
Murs,
végétale : Bonne
Très bonne Faible Prix > 5 €/m² combles,
chanvre, durabilité
toiture
lin...
Laines Murs,
15 € à
animales ou Très bonne Faible Non irritant Prix combles,
20 €/m²
plumes toiture
• Excellente Partout !
durabilité 7 € à À utiliser
• Léger 30 €/m² en com-
Moyen à
Liège Très bonne • Écologique Cher selon plément
faible
• Ne se l’épais- des
déforme seur autres
pas isolants

19
I. Les combles

Performance Performance
Avantages Inconvénients Prix Où ?
thermique phonique
Partout !
À utiliser
• Excellente en com-
Fibre de bois Bon – durabilité Cher – plément
• Écologique des
autres
isolants
Idéal
pour des
Durabilité • Lourd 20 € à combles
Perlite Bon –
illimitée • Cher 40 €/m² perdus
Toiture
Terrasse
Partout :
Isolants Faible 5 € à
Faible Faible Fragile toiture,
minces épaisseur 15 €/m²
sol, murs

*  Polystyrène expansé, polystyrène extrudé, polyuréthane.

20
I. Les combles

AA Pour aller plus loin


Astuces

Aménager ses combles sans encombre


par Otcho

L’aménagement des combles est une solution très intéressante lorsque l’on sou-
haite agrandir son espace habitable sans déménager ou acheter un nouveau bien
immobilier.
Léger et adaptable, le bois est le matériau idéal pour modifier la toiture ou la
charpente sans fragiliser les fondations de la maison. On l’emploie dans le cas
de structures en fermettes W, pour renforcer la charpente, ou lorsque la hauteur
sous plafond est trop faible et nécessite de rehausser le toit pour aménager une
pièce.
Dans tous les cas, ce type de travaux implique le recours à une équipe de
professionnels.

Aménager une pièce mansardée


par Luke

Les pièces mansardées possèdent un charme incontestable. Si elles paraissent


difficiles à meubler au premier abord, il suffit, en fait, de connaître quelques
astuces pour tirer profit de chacun de leurs recoins.
Tout d’abord, pour que votre intérieur soit lumineux, il faut limiter le nombre de
cloisons au strict minimum, car les murs et les mansardes ont tendance à assom-
brir les pièces.
Concernant le rangement, ne nous leurrons pas : il faut du sur-mesure. Faites
donc fabriquer des tiroirs et des placards aux dimensions de votre choix, et optez
pour des meubles pratiques, comme des rangements sur roulettes ou à portes
coulissantes, ou encore des banquettes qui serviront également de coffre.
Côté peinture, le blanc ou les couleurs claires sont les plus appropriés. Elles
feront par ailleurs ressortir les poutres si vous en avez.

21
I. Les combles

Questions / réponses de pro

Calcul du volume des combles


Comment peut-on calculer le volume d’une pièce sous combles ? Mon
toit forme un triangle et les dimensions de l’espace libre sont les suivantes :
largeur = 2,80 m ; longueur = 6,34 m ; hauteur maximale = 3,37 m ;
hauteur minimale = 1,05 m.
Question de Thi

ΔΔ Réponse de Costes
Vos combles ont la forme d’un prisme droit à base triangulaire au-dessus
d’un parallélépipède rectangle. Il vous faut donc calculer séparément les
volumes de ces deux formes simples.
Pour le parallélépipède rectangle, le calcul est V = longueur × largeur × hau-
teur. Pour le prisme, le calcul est V = aire de la base × hauteur du prisme.

Charpente sur une voûte en pierre


Je rénove une maison ancienne avec une ouverture en façade formée par des
fenêtres à jouées galbées et une couverture en tuiles canal. Je voudrais savoir
comment modifier une charpente de toiture en créant des fenêtres sur un linteau
arrondi (voûte de fenêtre en pierre).
Question de Belette 31

ΔΔ Réponse de Jean-le-bricoleur
Gros travail en perspective ! J’espère que vous êtes bon bricoleur ! Les
choses à faire dépendent en partie de la pente du toit. Si la pente est forte,
le rehaussement des entraits peut suffire ; si elle est moyenne, il faut ren-
forcer les fermettes au milieu par des potelets verticaux ou inclinés ; enfin,
si elle est faible, vous devez doubler les arbalétriers en clouant une demi-
ferme et les renforcer avec des potelets, voire même, mettre des poteaux
supplémentaires à l’étage en dessous pour supporter les charges !
Les fermettes des combles devront aussi être remplacées par des jambes de
force. Je crois que cela s’appelle le « procédé Stanford ».

22
I. Les combles

Refaire l’isolation ou la doubler ?


Je voudrais isoler davantage des combles qui bénéficient déjà d’une isolation de
type laine de roche, recouverte de plaques d’Isorel. Peut-on remettre un isolant
mince par dessus, puis la finition choisie (lambris) ou faut-il refaire complète-
ment l’isolation des combles ?
Question de Nicaldor

ΔΔ Réponse d’Isover
Remettre à nu la charpente pour refaire l’isolation peut présenter plusieurs
avantages. Vous pourrez vous rendre compte de l’état du bois et le traiter si
nécessaire. Le cas échéant, vous pourrez aussi utiliser l’espace entre les che-
vrons pour l’isolation. Mais surtout, il vous sera alors possible de mettre en
œuvre une laine à plus faible lambda (et donc à résistance thermique supé-
rieure à épaisseur égale) pour optimiser l’isolation entre et sous les chevrons
et conserver au maximum l’espace habitable dans les combles. On trouve
aujourd’hui des laines à lambda de 0.035 W/(m.K), 0.032 W/(m.K), voire
0.030 W/(m.K) qui permettent d’obtenir de fortes résistances thermiques
sans trop rogner sur l’espace habitable. Cela permet aussi de fixer facile-
ment la structure pour le complément d’isolation sur la charpente existante.

Épaisseur de la laine de coton


Je pense ajouter un pare-vapeur dans mon isolation, et je voudrais savoir si une
épaisseur de 2 × 10 cm est suffisante dans les combles.
Question d’Iso

ΔΔ Réponse de Camino Sarl


Poser un pare-vapeur du côté chaud est toujours bénéfique. Quant à l’épais-
seur, elle dépend du produit utilisé (valeur énergétique du produit).
ΔΔ Réponse de Label Home
Cela suffit, mais faites bien attention à la pose. Le coefficient thermique de
la laine de coton varie de 0.039 W/mK à 0.042 W/mK, mais la conductivité
thermique ne peut pas être garantie (variation de plus ou moins 10 %), sauf
dans le cas de produits certifiés ou sous avis technique. En rénovation, la
norme impose d’obtenir une résistance thermique de R = 4,5 ; mais si vous
voulez bénéficier du crédit d’impôt, R devra être égal à 5 et la pose être
réalisée par un pro.

23
II.
Les sols

La première étape de l’amé-


nagement de vos combles est
l’installation d’un plancher. Si
vous n’avez pas de sol, il est
tout à fait possible d’en créer
un pour pouvoir profiter de
votre espace. Par la suite, ce
dernier pourra être laissé tel
quel ou éventuellement conso-
lidé par du béton léger ou une
chape sèche, puis agrémenté
d’un revêtement.

Faire un plancher pour les combles


Vous ne pouvez pas faire un plancher sans commencer par poser les solives
qui soutiendront éventuellement des lambourdes, sur lesquelles le parquet
sera finalement installé.

24
II. Les sols

Placer les solives


Les solives sont des pièces de charpente tenues par les murs et les poutres.
Elles soutiennent le plancher des combles et constituent donc sa base.

Selon le type de charpente dont vous disposez, les solives sont plus ou moins
éloignées. Si vous voulez clouer directement votre plancher sur les solives,
celles-ci doivent être espacées de 40 cm au maximum et constituer un espace
plan. Si ce n’est pas le cas, il faut poser des lambourdes. La stabilité du plan-
cher des combles dépend de l’espacement des solives. Si vous avez un doute,
n’hésitez pas à faire appel à un professionnel qui pourra vous assurer de la
solidité des bases de votre sol. Ne négligez pas cette étape, les solives sont la
base de votre plancher : l’aménagement entier de vos combles en dépend !

Si le plafond de la pièce du dessous constitue une dalle sous les solives, vous
pouvez alors placer un isolant entre les solives qui permettra une isolation
thermique et phonique. Il est également possible de placer un isolant mince
sur les solives avant de clouer le parquet.

Poser les lambourdes


Afin de procéder à la pose
clouée du plancher de vos
combles, vous devez ins-
taller des lambourdes. Ces
dernières permettent de
solidifier le plancher dans le
cas où les solives sont trop
espacées, mais également
de placer des cales afin de
le rendre parfaitement plan.

Les lambourdes sont de longues pièces de bois clouées ou vissées sur les
solives. Elles reçoivent le plancher des combles et sont disposées perpendi-
culairement par rapport aux solives. Elles doivent être positionnées tous les
30 cm à 45 cm en fonction de l’épaisseur du parquet prévu.

25
II. Les sols

Vous pouvez éventuellement placer des panneaux de particules à la place des


lambourdes si vous désirez créer un plancher continu.

Bon à savoir : si vous souhaitez poser votre parquet massif dans un sens précis
(sens de la lumière ou de la longueur de la pièce), vérifiez bien que les solives
soient orientées dans ce sens. Sinon, vous devrez poser un second lit de lam-
bourdes afin de pouvoir poser les lames de parquet dans le sens désiré.

Terminer avec les finitions


Après la pose des lambourdes, vous pouvez clouer
votre parquet massif ; son épaisseur est générale-
ment comprise entre 16 mm et 23 mm.

Pour le choix de votre parquet, les possibilités sont


nombreuses, mais chaque modèle demandera une
pose différente :

ππà l’anglaise, les lames sont de même largeur,


mais de longueur différente ;
ππen points de Hongrie, les lames forment un
angle de 45° à 60° ;
ππà bâtons rompus, les lames sont posées perpendiculairement ;
ππde type Versailles ou Chantilly, à tenons et mortaises (partie saillante et
entaille faites dans des pièces de bois), la pose est alors plus difficile.
N’oubliez pas de mettre des cales entre le mur et les lames de parquet pour
laisser le bois travailler. Il est également recommandé de clouer le parquet en
biais afin de ne pas gêner l’emboîtement suivant.

Une fois votre plancher en place, il ne vous reste plus qu’à procéder à la fini-
tion. Vous pouvez alors poser des plinthes, poncer, puis vitrifier, huiler, vernir
ou cirer votre parquet massif.

Pour un aspect rustique, choisissez la finition brossée : la couche supérieure


du parquet subit un traitement spécial, qui creuse les veines du bois et donne
un aspect cérusé. Il peut ensuite être verni.

26
II. Les sols

Les matériaux
L’aménagement des combles pose le problème du poids des matériaux que
doit supporter le plancher et celui de l’isolation.

Le béton léger est l’un des matériaux utilisés pour la rénovation du plancher
des combles, avec la chape sèche.

Béton léger
Réelle innovation technologique,
le béton léger est six fois moins
lourd qu’un béton traditionnel,
c’est donc un matériau privilégié
pour la construction ou la rénova-
tion des combles.

Les bétons légers sont des


bétons dont la masse volumique
est comprise entre 400 kg et
2 000 kg par mètre cube, contre
2 300 kg pour du béton ordinaire.
Ce poids allégé permet notamment de réduire l’armature en acier pour un
plancher ou de réhabiliter un sol peu solide.

Les propriétés du béton léger varient en fonction de sa densité :

ππIl apporte une meilleure isolation que le béton classique ; plus la densité
est basse, plus le pouvoir isolant est fort (l’air est piégé dans le béton).
ππLa résistance est moindre si la densité du béton est basse.
Le béton est un matériau composite constitué de granulats et d’un liant. Il
existe autant de bétons qu’il existe de matériaux de granulats, très souvent
il s’agit de déchets industriels. On en trouve d’origine minérale (vermiculite,
perlite, schiste, ponce, etc.), organique (chanvre, etc.) et industrielle (briques,
broyats de béton, etc.).

27
II. Les sols

Dans le mélange du ciment, il


s’agit de remplacer les com-
posants habituels du béton
(granulats dits « traditionnels »
comme le sable et les graviers)
par des granulats synthétiques
ou naturels (plus légers). En
parallèle, la masse volumique
du béton est diminuée. Pour
cela, de l’air est injecté dans le
béton, selon trois méthodes :
dans la matrice, pour le béton cellulaire ; entre les gros granulats, pour le
béton caverneux ; dans les granulats, pour le béton de granulats légers. En
fonction du matériau, le béton aura des qualités particulières : propriétés
mécaniques, résistance à l’eau, isolation, etc.

De plus, le béton léger peut avoir de nombreuses utilisations :

ππrénovation de sols en bois ou en béton ;


ππsupport de plancher chauffant ;
ππremplissage de cloisons ;
ππragréage de sols et remblai ;
ππcréation d’une dalle ou d’une chape isolante sur un plancher.
Il peut également servir de structure porteuse dans certains cas, mais sa den-
sité d’environ 2 000 kg/m3 se rapproche davantage du béton classique, ce qui
le rend inadapté pour des combles ou un étage.

Dans le cas de la rénovation d’un sol existant, il est conseillé de faire appel à
un professionnel qui pourra vous renseigner sur le poids que votre sol peut
supporter. Si celui-ci est trop faible, il faudra reconsolider l’ensemble de la
structure.

Bon à savoir : le béton répond à la norme européenne EN 206-1 qui spécifie la


classe de résistance à la pression, la classe de densité et la classe d’exposition.

28
II. Les sols

Le béton léger est donc une


solution parfaitement adaptée
aux combles, apportant un gain
de plus de 25 % en termes de
poids par rapport à un béton
traditionnel. De plus, il possède
de meilleures qualités isolantes
acoustique et thermique et est
ininflammable, imputrescible et
facile à pomper sur de longues
distances ou d’importantes
hauteurs.

En revanche, sa faible densité implique un moindre degré de résistance et un


usage limité. Les règlements DTU (Documents Techniques Unifiés) imposent
aussi de le recouvrir d’une chape de mortier épaisse de 5 cm (sauf s’il est
composé de billes de polystyrène).

Enfin, les prix varient de 7 € à 30 € (au minimum) les 35 kg, en fonction de la
nature des granulats et du fabricant.

Chape sèche
Particulièrement utile pour la rénovation des
combles si votre sol est exploitable, la chape
sèche s’avère essentielle si l’on doit réhabiliter
de vieux planchers. Elle permet de plus d’envi-
sager des cloisons.

La chape sèche est la base de tous les travaux


de rénovation de vos combles. Elle permet de
réhabiliter un sol en mauvais état, déformé ou
non plan (pas droit). Elle constitue également
un excellent isolant acoustique et thermique.
Son véritable atout est sa légèreté : préparée
sans eau, sans ciment et sans sable, elle est

29
II. Les sols

idéale pour aménager vos combles sans risque d’effondrement ou d’affaisse-


ment. Il existe trois types de chape sèche : en granulats secs, en panneaux de
particules, la dalle en béton léger de vermiculite.

La chape sèche en granulats secs est le procédé le plus simple. Il suffit de


recouvrir votre plancher de granulats (d’argile le plus souvent), puis de pro-
céder à un compactage. Cette solution est préférée pour la réhabilitation des
greniers et combles qui ne seront pas habités, car la surcharge de poids est
peu importante. Elle procure une bonne isolation acoustique et permet de
laisser le chantier propre ; et il est également possible d’inclure des gaines
électriques et des canalisations. Enfin, le temps de séchage est relativement
court, puisqu’on peut marcher dessus douze heures après la pose. Une fois
votre chape sèche réalisée, vous pourrez poser le revêtement de sol de votre
choix.

La chape sèche en panneaux de particules est aussi composée de granulats


secs, mais les panneaux de particules renforcent la stabilité de votre plancher.
Ils possèdent les mêmes qualités que les granulats secs : une meilleure isola-
tion thermique et une plus grande stabilité. Toutefois, ils alourdissent un peu
le sol (environ 24 à 26 kg/m²) et génèrent une perte de hauteur sous le pla-
fond. Sachez que si vous désirez poser un carrelage, il faudra alors appliquer
un mortier de ragréage. Attention, optez pour cette technique seulement si la
structure est capable de supporter un tel poids !

Bon à savoir : certains fabricants proposent des dalles autoportantes en strati-


fié, conçues spécialement pour les combles.
Enfin, la dalle en béton léger de vermiculite n’est
pas strictement une chape sèche, mais, en termes de
poids, elle est aussi avantageuse. Beaucoup moins
lourd qu’un béton traditionnel, le béton léger de
vermiculite se coule de la même manière.

En plus de son poids plume, il offre de nombreux


avantages : bonne résistance dans le temps, bonne
isolation acoustique, protection en cas d’incendie,
etc. Il est un support idéal pour les pierres naturelles

30
II. Les sols

et présente une bonne élasticité. En y ajoutant certains composants (sable du


Rhin), la dalle peut être clouée et donc parfaitement s’adapter à la pose d’un
parquet.

Prix et comparatif
Prix
Granulats secs 15 € à 20 € les 50 litres
Panneaux de particules Épaisseur standard de 19 mm : 6 € à 9 €
Béton léger 7 € à 28 € les 35 kg

Le revêtement de sol
Le sol de vos combles ainsi renforcé, vous pourrez ensuite le recouvrir du
revêtement de sol que vous aurez sélectionné. Ce choix se fera en fonction du
type de sol que vous possédez. Sachez que le parquet massif en pose clouée à
l’étage se fait directement sur des solives.

En matière de revêtement de sol, vous avez un très large choix. Bien sûr, vous
devez affiner vos préférences selon vos goûts et votre budget.

Quelques conseils
Avant tout, optez pour un revêtement de sol
adapté à l’usage que vous ferez de vos combles.
Ensuite, ne choisissez pas de matériaux lourds
(pierre, plancher trop lourd, carrelage trop épais,
etc.), car ils sont inadaptés aux combles.

De plus, si vous souhaitez aménager vos combles


pour les habiter, sélectionnez des matériaux
qui assureront une bonne isolation acoustique.
Pensez également à prendre en compte la largeur
de votre escalier pour le choix final.

31
II. Les sols

Enfin, si vous optez pour une moquette ou des sols souples, il est préférable
de les acheter sous forme de dalles. Vous pourrez ainsi monter les matériaux
à l’étage bien plus facilement, et les poser sans trop de gaspillage (moins de
chutes et de découpes).

Pour un plancher
Pour un plancher, il est possible de poser un isolant, puis un revêtement de sol
souple, comme du linoléum ou de la moquette.

Le carrelage peut aussi être une option. Toutefois, assurez-vous que le plan-
cher est suffisamment solide pour supporter ce poids. Si ce n’est pas le cas, il
faudra le renforcer avec des poutrelles supplémentaires.

Pour poser du carrelage sur un plancher, vous pouvez utiliser des panneaux
de plâtre, une couche de ciment de caoutchouc ou encore un tapis d’étan-
chéité sur lequel vous pourrez coller le carrelage.

Pour une dalle en béton léger


À partir du moment où votre dalle de béton léger est recouverte de 5 cm de
mortier comme l’impose la réglementation, vous pouvez choisir le revêtement
de sol que vous voulez : une moquette, un carrelage, du parquet flottant, du
parquet collé, un sol synthétique.

Pour une chape sèche


Pour une chape sèche, tous les revêtements
de sols conviennent. Néanmoins, un carre-
lage peut impliquer la pose d’un mortier de
ragréage et d’une sous-couche hydrofuge
avant de le coller.

Assurez-vous de la solidité de votre sol


avant d’opter pour ce revêtement : ne posez
pas non plus de dalles de carrelage trop lourdes.

32
II. Les sols

AA Pour aller plus loin


Astuces

Aménager ses combles pour gagner de l’espace


par Lrk

Lorsque l’espace vient à manquer, l’aménagement des combles est une excel-
lente idée à exploiter. Grâce à des étagères et placards sur-mesure installés en
soupente et des portes coulissantes pour réduire l’encombrement, on obtient de
nouvelles possibilités de rangement. C’est l’idéal pour créer un bureau sans tou-
cher à l’espace habitable de la maison.

Le sur-mesure contre le kit


par Torpen

L’aménagement des combles de votre habitation impliquera forcément du sur-


mesure. Et, encore une fois, cela ne sera pas forcément plus cher.
Un artisan peut vous faire des travaux parfaitement adaptés à votre espace et à
vos envies, aux dimensions exactes, et cela peut même vous revenir moins cher
que si vous vous en occupiez vous-même, pendant tous vos week-ends, avec
de fréquents aller-retour dans les grandes surfaces de bricolage, d’autant plus si
vous choisissez des produits en kit avec des matériaux onéreux.
Répétons-le, à moins d’être un parfait bricoleur, de toute façon, vous passerez
par un pro, le chantier sera d’autant mieux réussi. Touchant à la structure même
de votre habitation, il ne tolère pas la moindre erreur ou approximation.

Questions / réponses de pro

Quel plancher pour mes combles ?


J’ai des combles aménageables en fermettes en A (et pas en W) avec une soixan-
taine de centimètres entre chaque fermette. Je souhaite poser un plancher pour
les rendre habitables par la suite. Puis-je poser directement des panneaux de

33
II. Les sols

particules (dalles) en travers des fermettes, ou dois-je impérativement poser des


lambourdes au préalable ? Et si les lambourdes sont indispensables, quelle sec-
tion dois-je utiliser ? Quel type de bois ? Enfin, est-il possible d’utiliser des
panneaux de particules vissés directement dans la charpente pour réaliser des
cloisons et un plafond au lieu de recourir au Placo ?
Question de Syle

ΔΔ Réponse d’Isover
Avant tout, il vous faut vous assurer que la structure du plafond peut rece-
voir le poids de cet aménagement. Adressez-vous à un professionnel pour
juger de la faisabilité, par exemple un bureau d’étude de structure qui pourra
réaliser un calcul de portance pour les solives actuellement en place et qui
vous indiquera s’il faut, ou non, effectuer un renfort.
Pour l’isolation de vos rampants, prévoyez de laisser 2 cm minimum de
lame d’air sous les liteaux pour la ventilation de la sous-couverture. Pour
l’épaisseur de l’isolant, il faut donc prendre la hauteur des fermettes et
retrancher les 2 cm pour obtenir l’épaisseur utile pour la pose de l’isolant.
Par exemple, avec des fermettes de 200 mm, vous ne pourrez poser qu’un
isolant de 180 mm, et il faudra prévoir un complément dessous suivant la
résistance thermique que vous envisagez.
Sachant que des combles non isolés représentent 30 % des déperditions
calorifiques, prévoyez donc une laine à faible lambda pour obtenir une
résistance thermique maximale entre les chevrons, par exemple : 180 mm
de laine en lambda de 0,035 W/(m.K) donnent R = 5,10, et 180 mm de
laine en lambda de 0,030 W/(m.K) donnent R = 6. Plus vous isolez, plus
vous réduisez les besoins en énergie pour le chauffage (et le refroidissement
en été).
Pour votre plancher, si vous souhaitez obtenir une isolation phonique entre
les deux étages, prévoyez de compléter l’espace entre les solives par un
isolant fibreux, et de poser, sur l’ossature métallique qui recevra le pare-
ment du plafond de l’étage inférieur, un second lit d’isolant continu sous
les solives (60 mm à 80 mm). Ensuite, ajoutez un isolant spécial sol sur le
plancher d’étage pour réduire les bruits d’impact : placer-le du côté source
de bruit pour plus d’efficacité. Enfin, pensez à désolidariser l’isolant d’étage
et le sol définitif des murs par la pose d’une bande résiliente en pourtour de
pièces.

34
II. Les sols

Dans tous les cas, la pose de votre plancher doit être conforme à la norme
NF P 61-203 sur les sols et respecter les exigences du DTU 51.3 « Planchers
en bois ou en panneaux à base de bois ».
Si vous êtes sûr que le dimensionnement de la structure était prévu pour un
aménagement ultérieur, alors vous pouvez poser directement votre plan-
cher dessus, en pose perpendiculaire par rapport aux appuis.
Toutefois, pour la réalisation de la dalle de plancher, il faudra opter pour
des panneaux de particules suffisamment épais pour éviter le fléchissement
(minimum 22 mm) avec des rainures et des languettes. Les rainures et lan-
guettes seront encollées à l’assemblage pour assurer une continuité de la
dalle. Les panneaux devront être posés à joints décalés, de façon à ce que
leurs extrémités soient en appui sur les solives.
La pose d’entretoises entre les solives peut donc s’avérer nécessaire (jonc-
tions avec la trémie d’escalier par exemple). Il faut aussi penser à poser un
matériau résilient entre les dalles de plancher et les solives (bandes de déso-
lidarisation) ainsi qu’à la jonction avec les murs périphériques pour limiter
la transmission des bruits d’impact.

Recouvrir une dalle de béton


Mon comble est constitué d’une dalle de béton, et je voudrais savoir comment
la recouvrir, sachant que la hauteur disponible maximale est de 6 cm (carrelage
ou parquet flottant compris). Ce matériau recouvrira aussi les diverses gaines
électriques.
Question de Peter

ΔΔ Réponse de Menuiserie Delpit


Vous pouvez faire un nivelage en lambourdes de 60 mm x 35 mm et poser
votre revêtement.
ΔΔ Réponse d’Isover
Compte tenu de la présence des gaines électriques et du souhait de poser un
plancher au-dessus, l’ajout de lambourdes semble la solution plus appro-
priée. Comme vous envisagez la pose soit d’un carrelage soit d’un plancher
flottant, il s’agit probablement de l’aménagement du comble et donc de la
nécessité de trouver une solution acoustique. Il vous faudra donc poser une

35
II. Les sols

bande résiliente sous les lambourdes pour éviter les transmissions de bruits
d’impact et complétez l’espace entre les lambourdes par un isolant fibreux
nu en rouleaux, posé entre les lambourdes pour l’amortissement des bruits.
Si le comble est aménagé et donc chauffé en même temps que l’étage infé-
rieur, il n’est pas utile de mettre un pare-vapeur sur le plancher avant la
pose de l’isolant.
Si le revêtement final est un carrelage, faites bien attention à choisir un
plancher suffisamment rigide, stable, sans flexion, et à bien le visser et le
coller avant la pose du carrelage avec une colle spécifique pour le bois.

Quel type de chape construire pour isoler mes combles ?


Je suis en train d’aménager mes combles, et toutes mes gaines électriques sont
posées sur le sol en béton. Dois-je faire une chape pour les recouvrir ? Quel
genre de chape dois-je effectuer pour éviter les résonances avec les pièces qui se
trouvent au rez-de-chaussée ?
Question de Coudouc

ΔΔ Réponse de Christ54
Pour lutter contre cette résonance entre les deux niveaux, le mieux est de
faire une chape flottante de 40 mm sur une isolation de 50 mm minimum,
incompressible, de type polyane extrudé (surtout pas de polystyrène).
Faites aussi une isolation périphérique de la chape ou bande de relevage.
Les gaines seront noyées dans la chape à condition qu’il s’agisse bien de
gaines adéquates et non de gaines grises.

Poser un nouveau sol dans un comble


J’ai pour projet d’aménager mon comble, mais le sol est vraiment très abîmé.
Il y a plusieurs années, il était composé de tomettes qui ont été retirées par les
anciens propriétaires.
Aujourd’hui, c’est un sol en terre battue irrégulier avec, de-ci de-là, des poutres
qui longent le sol à 2 cm au-dessus de la surface.
Que me conseilleriez-vous ?
Question de Regis7

36
II. Les sols

ΔΔ Réponse de Greeneo
Dans l’ancien, afin de ne pas perturber les qualités hygrométriques du bâti,
il est souhaitable de ne pas poser un sol étanche à la vapeur d’eau qui pour-
rait entraîner des désordres.
Vous pouvez mettre un plancher en bois fixé sur des demi-chevrons pour
rattraper la planéité. Ceux-ci peuvent être calés et stabilisés avec un mortier
à la chaux non perméable et compatible avec la terre.

37
III.
Les cloisons et les fenêtres de toit

La question primordiale dans la rénovation de combles est celle du poids du


matériau. Les cloisons sèches, plus légères et faciles à poser, sont idéales pour
délimiter l’espace de vos combles.

La cloison traditionnelle
La cloison traditionnelle est plus
robuste que la cloison sèche. Elle
implique également des travaux
plus importants et contraignants
(maçonnerie, poussière, déchets,
etc.). Elle est constituée de car-
reaux de briques liés par un
mortier, ce qui la rend aussi plus
lourde. Cependant, grâce à l’ap-
parition de matériaux plus légers
que les briques plâtrières ou de terre cuite, les cloisons traditionnelles sont
aujourd’hui adaptées à la réhabilitation de vos combles.

38
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

On distingue deux types principaux de cloisons traditionnelles : en carreaux


de plâtre et en béton cellulaire. Toutes deux sont résistantes, mais chacune
possède ses propres caractéristiques.

En carreaux de plâtre
Le carreau de plâtre est la solution la plus classique
pour une cloison. D’une épaisseur comprise entre 5 cm
et 10 cm, la cloison est solide et présente une bonne
résistance aux chocs ; c’est de plus un excellent coupe-
feu. Pour les pièces humides, des carreaux hydrofuges
peuvent être utilisés. Toutefois, cela reste un maté-
riau lourd, qui peut entraîner une surcharge (10 kg/cm
d’épaisseur en qualité standard).

Ses prix se situent entre 8 €/m² et 10 €/m².

En béton cellulaire
La cloison en béton cellulaire est plus
récente. Très légère et facile d’utilisation,
elle concurrence les carreaux de plâtre/
terre cuite. Pour une épaisseur standard de
7 cm, le poids au mètre carré est similaire à
celui du plâtre allégé. Cependant, l’isolation
acoustique n’est pas très bonne, la résistance
au feu non plus. Enfin, très sensible à l’eau,
elle doit être montée sur un rail en plastique.

Ses prix se situent entre 7 €/m² et 25 €/m² et varient en fonction de


l’épaisseur.

Bon à savoir : pour vos cloisons, des parois en pavés de verre sont envisa-
geables, mais leur poids est important (80 kg/m² pour des briques de dimen-
sions 19 × 19 × 18 cm montées avec des joints secs en silicone, et 110 kg/m² si
elles sont montées au mortier).

39
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

Prix et comparatif
Carreaux de plâtre Béton cellulaire
Isolation acoustique Moyenne (37 dB) Bonne (40 dB)
Résistance au feu Bonne (entre 1 h et 4 h) Bonne (1 h à 3 h)
Pour quelle Idéal pour la séparation des pièces humides Pour toutes les
construction ? (cuisine, salle de bain, toilettes) constructions
Épaisseur de 5 cm :
• à partir de 7 €/m²
• à partir de 9 €/m² si hydrofuge Épaisseur de 7 cm :
Prix
Épaisseur de 7 cm : à partir de 11 €/m²
• à partir de 8 €/m²,
• à partir de 10 €/m² si hydrofuge

La cloison sèche
Une cloison sèche est montée sans liant (sans eau, ni sable, ni ciment), c’est
cette particularité qui lui confère tant de légèreté. Il s’agit alors de panneaux
« collés » par bandes. On distingue deux types principaux de cloison sèche,
les deux sont légers et faciles à poser, mais chacun présente des caractéris-
tiques propres.

En panneaux alvéolaires : la plus légère


Composée de deux plaques de plâtre contre-collées sur une âme en carton
de 50 mm à 72 mm d’épaisseur, la cloison sèche en panneaux alvéolaires se
monte sur une ossature en bois et un rail métallique avec peu d’outillage.
Attention, pensez bien à la protéger dans les pièces humides en la posant sur
un profilé en PVC. Les prix se situent entre 20 €/m² et 30 €/m².

En plaques de plâtres : la plus isolante


Ce type de cloisons est constitué de plaques de plâtres de 13 mm d’épaisseur,
apposées sur une structure métallique de chaque côté. Afin d’augmenter la
résistance de la cloison, on peut doubler, voire tripler ces plaques, mais elles
restent fragiles.

40
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

L’isolation acoustique est excellente. Les cloisons peuvent également être igni-
fugées ou renforcées avec des fibres de cellulose, un traitement hydrofuge
supplémentaire est aussi recommandé pour une utilisation en salle de bain.

Les prix se situent entre 30 €/m² et 40 €/m².

Prix et comparatif
Panneaux alvéolaires Plaques de plâtres
Isolation
Mauvaise (29 dB) Bonne (39 dB à 50 dB)
acoustique
Résistance au feu Mauvaise (15 min.) Moyenne (30 min.)
• Pour la séparation de pièces
• Parfaits pour les greniers
Pour quelle de vie
• Utiles pour séparer des pièces non
construction ? • Adaptées aux pièces
habitées
humides si hydrofuges
• À partir de 3 €/m² pour les
plaques standard
Prix À partir de 7 €/m²
• Jusqu’à 8 €/m² si
hydrofuges

La fenêtre de toit
La lumière naturelle est nécessaire dans un espace de
combles habitables.

Vous avez le choix entre deux types d’ouverture : la


fenêtre de toit et la lucarne (parfois appelée chien
assis).

Une fenêtre de toit génère un meilleur éclairage et


demeure moins coûteuse. La lucarne possède quant
à elle, un tout autre cachet.

En cas de création d’ouvertures de toit, n’oubliez pas de demander un permis


de construire.

41
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

Trois ouvertures possibles


Votre fenêtre de toit peut s’ouvrir de
trois manières différentes : par projection,
par rotation ou avec une ouverture latérale.

Avec une ouverture par projection, vous


poussez le bas de la fenêtre vers l’exté-
rieur. Ce système est conseillé pour les toits
à pente faible (15° à 55°). De plus, il ne
prend aucune place dans la pièce.

Avec une ouverture par rotation, vous tirez


le haut de la fenêtre vers le bas pour la faire
pivoter. Ce dispositif prend cependant de
la place dans une pièce, il est notamment
conseillé pour les combles non aménagés. Il convient également à toutes les
pentes de toit (15° à 91°).

Enfin, avec une ouverture latérale, vous poussez la fenêtre vers l’extérieur, sur
le côté. Ce modèle est conseillé si vous souhaitez faciliter l’accès à votre toit,
par exemple.

Une fenêtre de toit standard coûte de 300 € à 800 €, hors pose.

Ouverture par projection Ouverture par rotation Ouverture latérale

42
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

Avantages et inconvénients
Vous trouverez toutes sortes de modèles (simples, doubles, etc.), de toutes les
dimensions et à des prix abordables.

Les fenêtres de toit ont l’avantage de se poser sur n’importe quelle pente de
toit (de 15° à 90°), et vous pouvez installer des doubles vitrages pour réduire
les méfaits du bruit environnant.

En revanche, sous les combles, leurs effets peuvent être éprouvants en été :
chaleur, luminosité. Pensez alors à des vitrages plus épais, éventuellement
teintés, pour filtrer les rayons du soleil, et dont les performances thermiques
sont élevées.

Enfin, n’oubliez pas que si vous optez pour un modèle aux performances
thermiques élevées, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt.

La lucarne
D’une esthétique classique (idéale sur les
vieilles demeures), la lucarne vous offre
une vue verticale, plus confortable pour
admirer le paysage, et augmente la surface
des pièces.

Son installation demande une pente de


30° minimum et est soumise à des travaux
relativement importants. La pose sera plus
longue et plus chère, car vous devrez faire
appel à un excellent artisan.

Comptez environ 2 000 € à 8 000 €, en fonction de sa taille, du matériau,


etc.

Attention ! Dans le cas où votre lucarne descendrait plus bas que la toiture, la
pose d’une gouttière recueillant les eaux du toit devient impossible, à moins de
créer une descente à chaque lucarne.

43
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

Lucarne à croupe dite Lucarne à demi-croupe Lucarne à deux pans

Lucarne à pignon Lucarne rampante Lucarne rentrante


ou en chien couché

Lucarne en trapèze Lucarne retroussée, ou


ou rampante à jouées biaises demoiselle

44
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

AA Pour aller plus loin


Astuces

Un aménagement sans Placo !


par Viennot

Alternative intéressante aux traditionnels rails, suspentes et Placo, il est possible


d’aménager ses combles avec de la toile tendue (le même principe que le pla-
fond tendu).
C’est une pose rapide et durable qui est, en plus, un bon complément d’isola-
tion, puisque la toile tendue est étanche et ne craint pas la condensation. En
plus, elle est bien plus esthétique.

Le sur-mesure pour « embellir » vos combles


par Torpen

Loin d’être un handicap, la surface et l’espace libérés par un aménagement de


combles permettent toutes les audaces en termes de matériaux, rangements,
dégagement des volumes, entrée de lumière intense, etc.
Un séjour très lumineux est par exemple possible grâce à la création d’une verrière
dans la pente du toit. Sinon, vous pouvez aménager un espace pour les enfants
en laissant libre cours à votre imagination. Dans tous les cas, il existe aujourd’hui
un choix multiple de couleurs, d’escaliers contemporains et de styles à adopter.

Questions / réponses de pro

Risques liés à la création d’une fenêtre de toit


Je souhaite installer deux Velux (ce qui nécessite de couper des chevrons) et
refaire une trémie (car celle qui existe est mal placée) pour mettre un escalier.
Ma charpente est une fermette industrielle autoportée (donc prévue pour être
aménageable). Est-ce que ces travaux risquent de fragiliser la charpente ?
Question de Ksis13

45
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

ΔΔ Réponse de Torpen
Si les travaux sont bien réalisés et respectent le bon cheminement, il n’y a
pas de problème.
Mais il faut être sûr de vous et de ce que vous faites. Par exemple, utilisez
bien des solives d’étai avant de placer les solives définitives.

Isolation phonique d’une cloison


Je viens de faire deux chambres d’hôtes dans un grand comble. J’ai voulu gar-
der la ferme principale en l’isolant au milieu avec de la laine de roche et du
Placoplâtre, pensant que cela suffirait pour isoler les deux chambres, très jolies
et typées grâce à la ferme apparente de chaque côté. Mais hélas, on entend tout
d’une chambre à l’autre.
Existe-t-il des isolants phoniques applicables sur des cloisons en Placo ?
Question de Marie-Jeanne

ΔΔ Réponse d’Atoutliège
Vous pouvez coller une plaque de liège expansé de 50 mm de chaque côté.
ΔΔ Réponse d’Isover
Vous pouvez doubler les plaques de plâtre de la cloison.
Toutefois, il faut s’assurer que le bruit ne transite pas par les fermes lais-
sées apparentes sur les côtés. Si c’est le cas, malheureusement, il faudra les
recouvrir si vous souhaitez obtenir un confort maximum.
Vérifiez également que les bruits ne passent pas par le plafond et/ou le sol.
Sinon, il faudra les renforcer par un faux plafond acoustique isolé par une
laine souple sur une ossature métallique, et par une isolation acoustique
adaptée aux sols sous une chape sèche, afin de réduire au minimum les
transmissions d’une pièce l’autre.

Chien-assis et jacobine
Quelle est la différence entre un chien-assis et une jacobine ?
Question de Gisou

46
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

ΔΔ Réponse de Pierdor
Le chien-assis est le nom générique donné aux ouvertures de toit ; la lucarne
jacobine est une de ces ouvertures, elle se compose d’un toit à deux pentes
et d’un fronton en bois ou en pierre.

Toit à pente de moins de 15 %


Il y a dix ans, nous avons posé un Velux sur une toiture de moins de 15 %, mais
depuis nous avons des fuites. Un technicien venu pour l’assurance nous a dit
qu’il y avait un problème de pente alors que le revendeur nous l’avait vendu
comme étant un « spécial pente faible ». Actuellement, nous faisons des tra-
vaux, faut-il que nous installions un Velux spécial, une avancée, ou devons-nous
incliner davantage le Velux ?
Question de Valoumaje

ΔΔ Réponse de Raynal & Co


La pente minimale pour la pose d’un Velux est de 15° (27 %). En dessous,
votre Velux n’est plus garanti. Dans les cas de très faibles pentes, il faut
utiliser une costière, soit Velux, soit fabriquée par votre couvreur afin de
redonner à votre fenêtre de toit la pente nécessaire.

Isolation d’une lucarne rampante


Ma maison est isolée sur le pourtour avec une lame d’air et une brique plâ-
trière. J’ai entrepris de remplacer cette isolation par de la laine de roche et du
Placo 80 + 10. Mais, dans la pièce où se trouve la lucarne, il n’y a aucune isola-
tion sur la partie du mur vertical qui constitue les côtés de la fenêtre.
Comment faire mon isolation ? Si je passe par l’extérieur, il faut que je reprenne
toute la toiture ; si je passe par l’intérieur, cela créera une surépaisseur dans
le volume habitable. Comment minimiser l’impact tout en ayant une bonne
isolation ?
Question de Foux51

ΔΔ Réponse de Guy
Tout d’abord, n’oubliez pas le pare-vapeur. Il se pose du côté chaud de
l’isolant.

47
III. Les cloisons et les fenêtres de toit

Ensuite, l’isolant doit être scellé aux joints et aux coins, mais apparemment
c’est ce qui pose problème. Si c’est trop difficile (manque de place), il existe
aussi des isolants qui peuvent être injectés dans le mur.
Isoler par l’extérieur paraît cependant être la meilleure solution, si le type
de lucarne que vous avez le permet. Mais le coût sera sûrement supérieur à
une injection par l’intérieur.

48
IV.
L’aménagement des combles

Une fois rendus habitables, il


convient d’aménager et d’équi-
per les combles afin de disposer
du même confort que dans
le reste de l’habitation. Un
escalier ou une échelle, selon
votre usage, seront aussi indis-
pensables pour accéder à vos
combles. Entre l’escalier droit,
un quart tournant, un demi
tournant ou encore hélicoïdal,
vous trouverez forcément celui qui convient le mieux à votre espace.

Pour chauffer vos combles, vous pouvez prolonger l’installation existante


de votre habitation. Pour cela, votre chaudière doit être suffisamment puis-
sante. Il est également possible de créer un chauffage indépendant pour vos
combles, en installant des radiateurs électriques, par exemple.

Conseil : pensez à l’aération qui permettra de supprimer la condensation.

49
IV. L’aménagement des combles

Alimenter vos combles en électricité est aussi essentiel, vous pouvez vous rac-
corder au tableau existant ou créer un tableau indépendant pour vos combles.
Dans les deux cas, mieux vaut faire appel à un électricien. En effet, les normes
électriques doivent impérativement être respectées, portez une attention par-
ticulière à la salle de bain, si vous en créez une.

En revanche, aménager des combles en salle de bain


n’est pas chose facile. Il faut raccorder tout le sys-
tème d’arrivée d’eau et d’évacuation des eaux usées.
Faire monter de l’eau chaude peut s’avérer compli-
qué, mais vous pouvez alors adopter un chauffe-eau
électrique.

Conseil : attention au poids de votre douche et sur-


tout de votre baignoire ! Votre plancher doit être assez
solide pour supporter le poids de la baignoire remplie
d’eau.
Pour aménager vos combles en chambre, il est indispensable de créer des
rangements. Pourquoi ne pas profiter des soupentes qui sont des espaces dif-
ficiles à meubler ? Vous pouvez également réaliser un dressing, des placards
ou des étagères en soupente. Si vous n’êtes pas bricoleur, achetez des com-
modes et autres meubles bas pour les disposer le long de la soupente : vous
gagnerez ainsi de précieux mètres carrés.

Les combles perdus


Si vos combles ne sont pas habitables, plusieurs
solutions s’offrent à vous pour les agencer. Il existe
d’ailleurs des sociétés spécialisées dans l’aménage-
ment de combles perdus, avec ou sans transformation
de la charpente.

Attention ! Ces travaux nécessitent l’obtention d’un


permis de construire (vous créez de la surface habi-
table).

50
IV. L’aménagement des combles

Modification de la charpente
Modifier la charpente est l’option la plus simple. En effet, si vous avez suf-
fisamment de hauteur sous plafond, mais que l’espace est encombré par la
charpente, c’est que vous avez probablement une charpente à fermette, il est
alors possible de la modifier par :

ππla construction d’une structure moins encombrante ;


ππla suppression de la triangulation centrale (les W) ;
ππla création des cloisons et du plancher ;
ππpas d’intervention sur la toiture extérieure, hormis la création de fenêtres
de toit.
Ces travaux doivent impérativement être effectués par un spécialiste des
charpentes pour éviter tout risque d’affaissement du toit.

Surélévation
Si vous n’avez pas suffisamment
de hauteur sous plafond pour
utiliser vos combles, il est pos-
sible de la surélever.

La surélévation, appelée aussi


« rehaussement », est une
opération plus lourde et plus
coûteuse qu’une modification de
la charpente, mais elle est sou-
vent rentable, car vous créez un
étage de plus à moindre coût !

Pour rehausser votre construction, il vous faut installer une nouvelle toi-
ture au-dessus de l’existante. Avant d’envisager cet aménagement, plusieurs
étapes sont nécessaires. Tout d’abord, une étude des fondations est indispen-
sable. Il s’agit de vérifier si les murs périphériques et les fondations peuvent
supporter la surélévation. Cette étude peut nécessiter des excavations.

51
IV. L’aménagement des combles

Ensuite, une étude des murs porteurs vous permettra de vérifier leur résis-
tance, il faut pour cela connaître les matériaux qui les composent. Si ceux-ci
ne sont pas apparents, il faut déposer le revêtement ou percer le mur. Enfin, il
est obligatoire de procéder à une demande de permis de construire ou à une
déclaration de travaux. Un permis de démolir peut aussi être nécessaire, ren-
seignez-vous auprès de votre commune.

Attention ! Dans le cas où les murs ne seraient pas suffisants pour supporter la
surélévation, il faudra les renforcer ou créer des supports (murs ou poteaux).
Les travaux peuvent ensuite commencer :

ππIl faut démonter l’ancienne toiture et récupérer les matériaux de couver-


ture (tuiles et ardoises).
ππVous pouvez également rehausser les murs périphériques, à condition
que la charpente soit formée de chevrons simples posés sur des pannes
entre deux murs.
ππUne nouvelle toiture est construite.
Le prix d’une surélévation varie énormément en fonction des travaux que
vous souhaitez réaliser : de 1 500 €/m² pour la structure à plus de 2 200 €
pour un aménagement complet (cloisons, électricité, etc.).

Changer la pente du toit


Il s’agit de modifier la pente du toit afin de libé-
rer de l’espace et de procéder à l’aménagement
des combles perdus. C’est possible, notamment
si votre toit a une pente faible ou qu’il ne forme
pas un angle. Il faudra alors poser une nou-
velle charpente dont la pente sera plus marquée
et refaire entièrement la toiture. Cette solution
d’aménagement est tout de même un inves-
tissement conséquent, puisqu’il faut compter
entre 60 000 € pour une solution prête à finir et
110 000 € tous les aménagements compris.

52
IV. L’aménagement des combles

Décaissement
Le décaissement est la solution de dernier recours, car c’est une technique
compliquée et coûteuse. Ne choisissez donc cette option d’aménagement de
combles perdus que si vous n’avez pas le choix ; par exemple, si la suréléva-
tion est interdite par le plan local d’urbanisme (PLU) de votre commune.

Le décaissement consiste à abaisser le plafond du rez-de-chaussée (ou de


l’étage) pour gagner le maximum d’espace. La hauteur de l’étage inférieur
doit être suffisante : limitez-vous à moins de 2,45 m (séjour) ou à 2,30 m
(chambres).

Attention ! Votre plancher doit être porteur et suffisamment solide pour sup-
porter les surcharges (matériaux, ameublement) que l’aménagement de vos
combles perdus engendrera.

L’accès aux combles


Créer un espace supplémentaire à l’étage implique, le plus souvent, la pose
d’un escalier pour y accéder.

Selon l’espace disponible, votre budget ou vos envies, vous pourrez choisir
entre une échelle ou un véritable escalier.

Une échelle ou un escalier à pas japonais ?


L’échelle de meunier et l’escalier à pas
japonais (escalier dont les marches
sont décalées les unes par rapport
aux autres) sont les solutions les plus
astucieuses et économiques : l’encom-
brement est quasi nul. Néanmoins,
dans le cas de combles habitables,
elles peuvent vite se révéler inconfor-
tables, car leur utilisation quotidienne
est déconseillée aux enfants et seniors.

53
IV. L’aménagement des combles

Ou un véritable escalier ?
Si vous en avez la place, vous pouvez opter pour un véritable escalier.
Trois formes principales (selon les dimensions de la pièce à équiper) sont
possibles :

ππdroit ;
ππtournant (un quart ou un demi tournant) ;
ππhélicoïdal (en colimaçon).

Escalier droit Escalier un quart tournant bas

Escalier un demi-tournant Escalier hélicoïdal

54
IV. L’aménagement des combles

Espace nécessaire
L’encombrement de votre escalier dépendra de votre trémie (le vide créé dans
le plancher pour permettre le passage de l’escalier), mais aussi de la longueur
du mur d’appui.

Le chauffage
Le plus simple pour le chauffage de vos combles est l’extension de votre ins-
tallation existante. Du fait de leur implantation au sommet des habitations, les
combles bénéficient de la chaleur provenant des étages inférieurs. Le chauf-
fage s’en trouve donc facilité, mais une installation dédiée est tout de même
nécessaire.

Une extension de votre installation


En cas d’extension du chauffage central (gaz ou
fioul), pensez à bien vérifier que celui-ci peut
assurer la chauffe d’un volume supplémentaire.
Ce choix ne présente pas véritablement de dif-
ficultés techniques. Calculez bien l’implication
des cloisonnements et des fenêtres de toit, car
le chauffage sous les pentes n’est pas tout à
fait le même que pour une pièce normale. Il est
conseillé d’opter pour des thermostats individuels.

Un chauffage indépendant
Le chauffage électrique est plutôt bien adapté aux combles, mais l’isolation
doit être parfaite. Il est vrai que les radiateurs électriques sont très pratiques :
le volume des combles se chauffe assez rapidement.

L'idéal est de placer votre radiateur près de la source d'air froid de vos
combles, sous votre lucarne ou fenêtre de toit. Attention aux normes élec-
triques, les radiateurs doivent par exemple être protégés par un disjoncteur
différentiel qui évitera tout court-circuit.

55
IV. L’aménagement des combles

Pensez à la ventilation
La ventilation des combles est souvent
négligée, pourtant elle est essentielle
pour maîtriser la condensation (vitrages
de fenêtres de toit), limiter ainsi l’hu-
midité, et maintenir une température
ambiante adéquate. Deux solutions
sont alors adaptées à l’usage de vos
combles :

ππune VMC (Ventilation Mécaniquement Contrôlée), en particulier dans les


pièces très humides (salle de bain, cuisine, etc.) ;
ππun ventilateur à pales réversibles qui brasse l’air chaud en été et rabat la
chaleur en hiver.

L’électricité
L’installation de l’électricité dans vos combles doit impérativement être
confiée à un spécialiste.

Deux options
L’électricien procédera soit à un
raccordement des câbles d’ali-
mentation des combles au tableau
principal de la maison, soit à
une installation séparée avec un
compteur et un tableau, ce qui
peut être pratique si vous souhai-
tez louer l’espace, par exemple.
Dans le premier cas, la puissance
du tableau devra subir une véri-
fication préalable afin qu’elle soit parfaitement adaptée à la consommation
électrique totale de l’habitation.

56
IV. L’aménagement des combles

Si l’électricité des combles est indépendante du reste de l’habitation, il faut


également installer un système de disjoncteurs. D’autres équipements,
comme un délesteur ou un contacteur, ne sont pas obligatoires.

Attention ! Les travaux électriques doivent être conformes aux normes


NF C 15 100.

Interrupteurs
Si vous faites appel à un professionnel, ce dernier pourra
installer le nombre de prises et d’éclairages que vous sou-
haitez, afin de disposer d’un éclairage adéquat dans vos
combles. Vous pouvez opter pour différentes commandes
d’éclairage :

ππle bouton poussoir commande trois interrupteurs ou plus (avec un télé-


rupteur) pour le même point lumineux ;
ππle va-et-vient commande deux interrupteurs pour un même point ;
ππle variateur module l’intensité de la lumière.

Salle de bain
Vous désirez peut-être utiliser
vos combles pour aménager
une salle de bain supplémen-
taire. Dans ce cas, elle sera
soumise aux mêmes normes
de sécurité que toutes les
autres pièces humides.

Selon l’endroit où seront


situées les prises, il est préfé-
rable d’opter pour un matériel
de classe I ou II, qui comporte une double isolation. Tout matériel électrique
est formellement interdit au-dessus d’une baignoire ou d’une douche.

57
IV. L’aménagement des combles

La plomberie
L’installation d’un réseau de plomberie dans des combles n’est pas chose
facile. Tout comme pour l’installation d’un réseau électrique ou de chauffage,
il est recommandé de faire appel à un spécialiste.

Circuits de distribution
Concernant l’eau froide, il faut impérativement vous raccorder à votre réseau
existant pour l’arrivée et l’évacuation d’eau. C’est pourquoi, si vous désirez
installer une salle de bain ou une pièce nécessitant une arrivée d’eau dans vos
combles, il faut penser au raccordement dès le début du projet. Le plus pra-
tique est évidemment de prévoir ces pièces au-dessus de pièces d’eau déjà
existantes, afin d’éviter de prolonger indéfiniment les canalisations.

Pour l’eau chaude, tout dépend du système dont


vous disposez actuellement. Vous pouvez vous rac-
corder directement sur une arrivée d’eau chaude
si elle se trouve à proximité. Si votre installation
actuelle est insuffisante pour couvrir les besoins de
plusieurs salles d’eau, ou si l’arrivée d’eau chaude
est trop éloignée, l’autre solution consiste à instal-
ler un chauffe-eau électrique à l’étage.

Contraintes
Une fois l’eau acheminée dans les combles,
il faut évidemment pouvoir évacuer les eaux
usées. Pour cela, il est nécessaire de poser de
nouveaux circuits de décharge. Veillez éga-
lement à installer des robinets d’arrêt qui
s’avéreront indispensables en cas de fuite.

En ce qui concerne le poids et le revêtement de


sol, si vous prévoyez d’installer une douche et
surtout une baignoire, il faudra prêter une atten-

58
IV. L’aménagement des combles

tion particulière à la résistance du plancher et à l’étanchéité du revêtement.


En effet, le poids d’une baignoire remplie d’eau additionnée au poids moyen
d’un adulte avoisine les 400 kg. Prévoyez donc une structure suffisamment
solide dès le départ.

Le placard en soupente
Équiper ses combles d’un escalier et d’un système de chauffage, et mettre en
place l’électricité ou encore la plomberie est indispensable. Cependant, les
rangements comme le placard en soupente ne sont pas à négliger.

Objectif : rentabiliser l’espace


L’objectif des combles est de libérer de
l’espace. Il est donc impératif de créer des
rangements intelligemment. Il s’agit d’uti-
liser les parties basses, les recoins ou les
soupentes pour placer des meubles ou créer
des rangements sur-mesure.

Cet espace autrement perdu est ainsi opti-


misé et permet de libérer la place prise par
une armoire ou une étagère. De plus, un placard en soupente est plus léger et
plus facile à monter qu’un meuble massif.

Différents modèles
La hauteur sous les combles vous permet de créer bien des rangements. Par
exemple, vous pouvez mettre en place un dressing ou utiliser des étagères en
kit afin de constituer un placard en soupente que vous placerez sur un mur
adjacent. La hauteur des étagères diminuera au fur et à mesure de la pente et
permettra d’optimiser l’espace.

Une penderie peut également être aménagée en fixant une tringle entre
deux étagères.

59
IV. L’aménagement des combles

Si vos combles servent de salon ou de salle à manger, il est plus esthétique


de créer des niches ou des étagères qui épouseront la forme de la soupente.
Vous pourrez ensuite placer des objets de décoration ou ranger de la vaisselle.

Il est possible de placer d’autres meubles de rangement comme des com-


modes basses le long des soupentes. Ces dernières peuvent être achetées déjà
montées ou assemblées en kit.

Note : vous pouvez fabriquer vous-même un placard en soupente avec des


portes coulissantes ou fermé par un simple rideau.

Structure du placard en soupente


Si vous voulez gagner de la place pour la création de votre placard en sou-
pente, il est préférable d’opter pour des portes coulissantes. D’autre part, si
vous souhaitez aménager une penderie, il vous faut au moins un mètre de
hauteur et une profondeur suffisante, sans quoi il sera peu aisé d’y ranger des
vêtements. Prenez donc bien les mesures : longueur, hauteur, profondeur.

Le placard en soupente est constitué de tasseaux qui délimitent la structure


de votre placard. Ils doivent être parallèles entre eux et perpendiculaires aux
autres pour permettre la bonne ouverture du placard. Ces derniers sont vissés
au sol et au mur, puis les rails sont reliés aux tasseaux. Ensuite, une rainure est
créée sur les tasseaux pour placer les rails des portes coulissantes.

Si vous disposez de fixations en kit pour votre placard en soupente, vous pou-
vez directement fixer un rail au sol et un autre sur les fixations vissées à la
soupente.

Aménagement et portes du placard


Pour aménager votre placard, découpez des panneaux de contreplaqué aux
dimensions de votre soupente, puis placez-les sur les côtés pour fermer le
placard. Si vous le souhaitez, vous pouvez fixer des étagères avec des che-
vrons. Il est également possible d’utiliser un système de crémaillère. Enfin, si
vous voulez créer une penderie, vissez une tringle sous une étagère ou entre
deux parois.

60
IV. L’aménagement des combles

Pour fixer les portes coulissantes de


votre placard, équipez-les de rou-
lettes en bas et de guides en haut.
Placez ensuite les portes en biais
pour les glisser dans les rails.

Bon à savoir : il existe des kits de


placards pour soupente dans les ma-
gasins de bricolage qui contiennent
le matériel nécessaire pour réaliser
cet aménagement.
Pour des portes de placard coulis-
santes, comptez entre 50 € et 70 €.
Vous aurez la possibilité de recouper
ces portes ensuite. Un rail coûte lui, de 10 à 15 €. Pour un kit de fixation de
soupente, prévoyez au moins 15 €.

61
IV. L’aménagement des combles

AA Pour aller plus loin


Astuce

Adaptez le style de vos étagères à vos combles


Vous pouvez donner du style à vos combles en misant sur les étagères placées
dans cet espace. Cela dit, la structure ouverte des étagères exigera un rangement
organisé.
Pour un style contemporain dans des combles dont les revêtements muraux sont
unis, choisissez des étagères suspendues qui permettent de gagner de la place
au sol.
De plus, une structure en acier de couleur vive ou chromée est idéale pour une
chambre d’adolescent ou un bureau. Les plateaux doivent, de préférence, être
transparents ou ajourés. Dans ce cas, ils seront en fil d’acier ou en verre.
Pour une ambiance industrielle, vous pouvez choisir des étagères modulaires en
acier galvanisé. Elles ne permettent pas un gain de place au sol, mais peuvent
supporter de lourdes charges et être personnalisées à volonté pour s’adapter aux
couleurs de la pièce.
Pour des combles romantiques, choisissez des étagères à structure fermée,
blanche et à moulures afin de créer une harmonie douce et apaisante.
Pour un aspect plus naturel, préférez des étagères avec une structure en bambou.
Ajoutez des accessoires, tels des éléments naturels, qui doivent dans tous les cas
être choisis en fonction de la décoration.
D’autre part, pour gagner un maximum d’espace entre deux tablettes d’étagères,
placez des paniers en rotin, en osier ou en jonc de mer avec poignées intégrées
et/ou mettez des caisses de rangement en bois ou en PVC. Leur rigidité vous
permettra de ranger des objets relativement lourds. Vous pouvez à loisir person-
naliser ces caisses pour les rendre décoratives.
Les pochettes murales en tissu sont aussi une option. Elles peuvent contenir des
objets du quotidien tout en étant décoratives. Placées contre un mur, elles pren-
dront peu de place. Elles peuvent également être fixées dans un placard pour
gagner de la place dedans.

62
IV. L’aménagement des combles

Enfin, des boîtes décoratives, rondes ou carrées et placées par ordre de taille,
donnent des effets de structure à une étagère. Pour une harmonie parfaite, elles
doivent avoir le même style.

Questions / réponses de pro

Aménager des combles perdus


J’ai une maison Phénix de plain-pied avec des combles perdus. J’aimerais savoir
s’il est possible d’aménager mes combles. À quel prix ?
Question de 45nenette

ΔΔ Réponse de I.P.E.
Si vous avez des fermettes et un plafond en BA13 (c’est souvent le cas pour
des maisons de plain-pied), votre structure n’est pas étudiée pour supporter
une forte charge : il y a un risque d’effondrement. La seule solution est de
rehausser votre maison (toiture + plancher).
ΔΔ Réponse d’Éco Constructions/Éco Combles
Il est tout à fait possible d’aménager les combles d’une maison Phénix.
Bien entendu, cela dépend du modèle et de la hauteur sous le faîtage. En
fait, si la pente du toit est trop faible, il faut envisager une modification de
la pente ou un rehaussement de toiture. Si la pente est suffisante, alors il
faut renforcer la structure existante et aménager les combles.
ΔΔ Réponse d’Avenir construction
Il est tout à fait possible d’aménager des combles dans une maison Phénix.
Il faut que la hauteur du pignon soit à moins de 2,70 m.
De plus, la transformation de la charpente vous coûtera 183 € HT le m² avec
un plancher récupéré.

Pourquoi aménager ses combles


À quoi sert l’aménagement des combles ?
Question de Lucien

63
IV. L’aménagement des combles

ΔΔ Réponse de Lrk
Lorsque la place vient à manquer dans une maison, l’aménagement des
combles constitue un excellent moyen pour créer des rangements. Plusieurs
possibilités existent pour insérer des solutions dédiées au rangement, sans
empiéter sur l’espace habitable des combles. Pratiques pour stocker des
livres, dossiers, vêtements hors saison ou chaussures, les combles peuvent
devenir une pièce à part entière de votre maison !

Créer des placards dans des combles sans charpente apparente


Comment mettre en place des placards dans des combles sans charpente
apparente ?
Question de Léon

ΔΔ Réponse de Lrk
Dans des combles aménagés sans charpente apparente, on installe des éta-
gères sur-mesure dans les angles de la pièce et en soupente. Les tablettes
découpées en bois, en contreplaqué ou en tôle se glissent dans les zones en
retrait. De cette manière, l’espace central de l’étage n’est pas encombré.

Créer des placards dans des combles avec charpente apparente


Comment mettre en place des placards dans des combles avec une charpente
apparente ?
Question de Carmen1

ΔΔ Réponse de Lrk
L’idéal est de mettre à profit ces pièces de bois qui structurent la pièce. Des
tablettes (contreplaqué, bois massif, tôle, etc.) coupées sur-mesure s’inté-
greront naturellement.

Pose de radiateurs sur des plaques de plâtre


Comment accrocher des radiateurs sur des plaques de plâtre montées sur des
rails pour aménager des combles ?
Question d’Isa

64
IV. L’aménagement des combles

ΔΔ Réponse de AAAAA
La solution serait d’aller chercher le mur en béton derrière les plaques de
plâtre et de mettre des plaques fines derrière les consoles pour qu’elles ne
creusent pas le plâtre par leur poids. Sinon, vous pouvez percer de part en
part et mettre les tiges filetées avec une plaque d’acier moulé.
Enfin, vous pouvez aussi utiliser une cheville chimique ou des taquets en
bois. C’est ce qui se faisait avant, quand on voulait installer des radiateurs
en fonte sur des murs en pisé ou en mâchefer. Il fallait creuser, puis mettre
un taquet en bois qu’on scellait avec du ciment prompt.

65
V.
Les normes et les prix

L’aménagement de combles en habitation est soumis à la réglementation


concernant toutes les surfaces habitables. De même, l’ouverture de fenêtres
de toit correspond à celle s’appliquant
aux fenêtres classiques (respect des
distances par rapport aux limites de
propriété).

N’oubliez pas que vous pouvez bénéfi-


cier d’un crédit d’impôt de 15 % pour
votre isolation et vos fenêtres.

La réglementation
Il vous faudra vous informer des
démarches administratives, du Code civil,
des règles de base et des normes qui
doivent être respectées lors de la prépa-
ration de vos travaux.

66
V. Les normes et les prix

Respect des distances


Selon le Code civil, la création d’une ouverture sur une toiture implique le
respect d’une certaine distance par rapport au voisinage. Celle-ci doit être de
1,90 m en vue de face et 60 cm en vue décalée. Dans tous les cas de figure,
consulter le POS (Plan d’Occupation des Sols) de votre commune s’avérera
toujours utile.

Surface habitable
La surface habitable est déterminée par la hauteur sous plafond. Ainsi,
lorsque celle-ci ne dépasse pas 1,80 m, elle n’est pas considérée comme habi-
table. Dans le cas contraire, vous devrez effectuer des démarches auprès de
votre mairie. Cela détermine également votre future imposition.

Déclaration de travaux
Avant tout, la déclaration de travaux
concerne les chantiers de moindre impor-
tance, à savoir la création de surfaces
habitables inférieures à 20 m². Vous trou-
verez un formulaire de demande dans votre
mairie (DDE).

Cette déclaration doit être accompagnée


d’un plan (vérification du calcul de surface),
d’une coupe (pour les combles : implantation des fenêtres de toit), d’un plan
de masse, etc. Sans réponse de la mairie sous un mois, celle-ci est acceptée.
Veillez bien à obtenir une décharge lors de la demande de dossier.

Permis de construire
Le permis de construire concerne tous les autres travaux, soit la création de
surfaces supérieures à 20 m². Dans le cas où la surface habitable totale de
votre habitation (SHON : Surface Hors Œuvre Nette) deviendrait supérieure

67
V. Les normes et les prix

à 150 m², il vous faudra alors obligatoirement faire


appel à un architecte. La demande du formulaire
national s’effectue soit par le propriétaire soit par
l’architecte.

Déposé en quatre exemplaires en mairie contre


une décharge obligatoire, il se compose de plu-
sieurs éléments à fournir après devis (matériaux et
dimensions, plan de situation du terrain, coupes,
plan de masse, etc.) ; son délai d’obtention est de
deux mois. C’est un dossier assez complet à monter,
renseignez-vous.

Sites classés
Si votre habitation est située en zone protégée ou dans un périmètre de
500 m autour d’un monument historique, il vous faut en premier lieu obtenir
l’autorisation de l’architecte des bâtiments de France de votre département.

C’est votre commune qui transmettra le dossier au service départemental


d’architecture et du patrimoine, une fois celui-ci complet. Sans cette autorisa-
tion, votre mairie ne délivrera pas de permis de construire ni de déclaration de
travaux. Comptez jusqu’à six mois de délai pour l’obtention de l’autorisation.

Attention ! Si vous effectuez des travaux sans cette autorisation, vous risquez la
démolition et la remise en l’état de vos combles.

Les normes électriques


Qu’elles soient ou non aménagées
sous les combles, les pièces humides
sont soumises à des contraintes
drastiques en matière de sécu-
rité, d’appareillage électrique ou de
chauffage.

68
V. Les normes et les prix

La salle de bain étant une pièce humide, toute installation électrique doit être
parfaitement étanche et impérativement reliée à la terre (avec un fil vert/
jaune d’une section de 4 mm) par liaison équipotentielle. Votre matériel élec-
trique doit porter le sigle NF-Électricité et être de classe II ; vérifiez donc qu’il
arbore ce symbole.

Quelques règles de base


Tous les circuits électriques d’éclairage (sauf à basse tension), de chauffage et
autres doivent être protégés par un dispositif DRHS (Disjoncteur Différentiel
Haute Sécurité de 30 mA), lequel coupe automatiquement le courant en cas
d’incident.

Concernant le chauffage, un système au sol est idéal si la surface restante


de la baignoire est suffisante. Avec un chauffage électrique, le sèche-ser-
viette doit se conformer à la classe I en volume 3 et à la classe II en volume 2.
Sinon, il peut s’accrocher sur un panneau du mur libre.

Norme NF 20010
La norme NF 20010 définit le degré de
protection des matériels électriques. Elle
est présente sur chaque appareil par le
symbole IP (Indice de Protection), suivi
de deux (ou trois) chiffres :

ππLe premier (de 0 à 6) représente


le degré de protection contre les
solides (comme les sables).
ππLe second, le plus important ici (de
0 à 8), s’intéresse à la résistance à
l’eau.
ππUn troisième chiffre (de 0 à 6)
concerne parfois celle contre les
chocs mécaniques.

69
V. Les normes et les prix

ππCertains appareils portent aussi deux gouttes d’eau symbolisant la pro-


tection contre l’eau.
ππL’emplacement de chaque appareil est réglementé. Par exemple, un lave-
linge (volume 3) sera accepté près d’une baignoire, à la condition d’être
séparé par une cloison fixe.

Norme NF C 15-100
La norme NF C 15-100 définit quatre volumes régle-
mentaires (0, 1, 2 et 3) qui englobent et entourent la
baignoire ou le receveur de la douche. L’installation des
matériels électriques dans ces volumes est interdite ou
strictement accompagnée de mesures de sécurité :

ππLe volume 0 concerne la baignoire et le receveur de la douche. Tout


matériel électrique y est strictement interdit.
ππLe volume 1 couvre l’espace au-dessus de la baignoire (en partant du sol
et jusqu’au-dessus du fond du receveur de la douche). Il tolère un éclai-
rage à basse tension de 12 V si le transformateur de sécurité se trouve en
volume 2 ou 3.
ππLe volume 2 est la zone située à moins de 60 cm de la douche ou de la
baignoire et sur 3 m de hauteur. Il accepte un éclairage de 12 V et une
armoire de toilette éclairée
de classe I et II (protégés
des aspersions d’eau).
ππLe volume 3 se situe
au-delà de 60 cm de la
douche et de la baignoire
et sur 2,25 m de hauteur.
Le matériel de classe I et
II (protégé des projec-
tions d’eau verticale) y est
autorisé.

70
V. Les normes et les prix

Les coûts
Difficile de chiffrer le coût total d’un aménagement de combles sans connaître
la nature des travaux à effectuer, leur importance, ou l’agencement de l’es-
pace. Toutefois, comptez entre 300 €/m² et jusqu’à 1 000 €/m² pour un
chantier plus important.

Prix des combles


L’idéal, pour estimer le prix de l’aménagement de vos combles, est d’addi-
tionner les éléments dont vous aurez besoin : sols, murs, isolation, fenêtre,
escalier, etc.

Prix

Panneaux alvéolaires À partir de 7 €/m²

Cloison sèche • À partir de 3 €/m² pour les plaques


Plaques de plâtres standard
• Jusqu’à 8 €/m² si hydrofuge
Épaisseur de 5 cm :
• à partir de 7 €/m²
• à partir de 9 €/m² si hydrofuge
Cloison Carreaux de plâtres
Épaisseur de 7 cm :
traditionnelle • à partir de 8 €/m²
• à partir de 10 €/m² si hydrofuge
Béton cellulaire Épaisseur de 20 cm : à partir de 25 €/m²
Granulats secs 15 € à 20 € les 50 litres
Panneaux de
Chape sèche Épaisseur standard de 19 mm : 6 € à 9 €
particules
Béton léger 7 € à 28 € les 35 kg
Isolation intérieure 20 € à 40 €/m²
Isolation extérieure 100 € à 120 €/m²
Fenêtre de toit 300 € à 800 € (hors pose)

Lucarne 2 000 € et 8 000 € (pose comprise)

71
V. Les normes et les prix

Estimation du prix d’un escalier

Fourchette de prix d’un escalier (de série et sur-mesure)*

Escalier droit Escalier tournant Escalier hélicoïdal

Bois 500 € à 5 000 € 1 000 € à 6 000 € 1 500 € à 8 000 €


Béton 1 500 € à 3 000 € 1 500 € à 3 000 € 2 000 € à 4 000 €
Inox 6 000 € à 12 000 €
Métal Aluminium à partir de 3 000 €
Acier 2 000 € à 6 000 €
Verre 5 000 € à plus de 12 000 €
Pierre 5 000 € à plus de 12 000 €

* Pour ces fourchettes de prix, la hauteur de sol à sol est comprise entre 2,75 m et 2,85 m.

Crédit d’impôt de 10 % à 32 % pour l’isolation et le chauffage


En ce qui concerne l’aménagement des
combles et greniers (même en vue de les
rendre habitables), vous pouvez bénéficier
d’un crédit d’impôt pour les dépenses rela-
tives à l’acquisition de matériaux d’isolation
thermique et d’appareils de régulation des
chauffages.

Ce crédit est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour
un couple marié (s’y adjoignent des majorations de plafond pour les enfants à
charge). Il est calculé sur le prix d’achat TTC des matériaux.

Ce plafond est valable durant cinq années consécutives, situées entre


le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2012. Le contribuable qui réalise
des dépenses à plus de cinq ans d’intervalle peut bénéficier du plafond à
deux reprises.

72
V. Les normes et les prix

Le crédit d’impôt pour les combles concerne :

ππles fenêtres et portes-fenêtres isolantes (10 %) ;


ππles matériaux d’isolation des murs et toitures (15 %) ;
ππcertains appareils de chauffage comme le chauffage solaire (32 %), la
pompe à chaleur géothermique (26 %), la chaudière à condensation
(10 %) ;
ππles appareils de régulation de chauffage (15 %).
Pour avoir droit au crédit d’impôt, les aménagements doivent être réalisés
dans un immeuble achevé depuis plus de deux ans, et ne doivent pas modi-
fier la construction préexistante.

De plus, les matériaux doivent être achetés par l’entreprise qui les installe.

TVA à 19,6 % ou à 7 %


La TVA réduite concerne unique-
ment les travaux réalisés par des
professionnels et les matériaux
et équipements fournis par ces
derniers.

Que ce soit pour la création de


fenêtres de toit ou l’aménagement
de vos combles, on considère qu’il
s’agit d’une amélioration de l’habi-
tat, les travaux vous seront donc facturés avec une TVA à 7 %.

En revanche, en cas de surélévation, on considère que les travaux entrepris


sont une création et c’est donc la TVA à 19,6 % qui s’applique.

Attention ! Si vos travaux créent une surface habitable qui dépasse 10 % de
la SHON (Surface Hors Œuvre Nette) existante, une TVA à 19,6 % s’applique,
selon le code l’article 279-0 bis du Code général des impôts.

73
V. Les normes et les prix

Pour évaluer la SHON, il faut d’abord connaître


la surface SHOB (Surface Hors Œuvre Brute) qui
correspond à la somme des surfaces du plancher
de chaque niveau d’une construction. La SHOB
prend en compte les balcons, les loggias, les
toits-terrasses ou les terrasses en rez-de-chaus-
sée, les combles, les sous-sols, etc.

Le calcul de la SHON s’effectue de la manière suivante :

ππOn déduit de la SHOB les surfaces telles que les balcons et terrasses, les
surfaces non aménageables, les garages, les pièces dont la hauteur de
plafond est inférieure à 1,80 m, etc.
ππOn soustrait 5 % à cette somme, ce qui correspond à l’isolation, et on
obtient ainsi le résultat final.

Prêt pour vos travaux


Il existe deux types de prêts pour vous aider dans
vos travaux d’aménagement de combles : le prêt tra-
vaux classique et le prêt CAF.

Le prêt travaux classique est facile à obtenir, car il ne


demande aucune condition spécifique, l’organisme
financier vérifie juste votre capacité à rembourser.
Vous pouvez même y souscrire sur Internet, sans
vous déplacer. Les taux varient de 4,5 % à 9 %
selon la durée, le montant, etc.

Le prêt CAF à l’amélioration de l’habitat (PAH) est dédié à certains travaux,


notamment l’isolation thermique. C’est un crédit qui peut couvrir jusqu’à
80 % des dépenses plafonnées à 1 067,14 €. Le remboursement s’effectue
sur 18 mois, à un taux très bas de 1 %. Pour obtenir ce prêt, il faut percevoir
au moins un type de prestation familiale à la Caisse d’allocations familiales
(CAF). La délivrance de ce prêt dépend cependant des fonds disponibles, ren-
seignez-vous auprès de votre organisme.

74
V. Les normes et les prix

Trouver un professionnel
Certains travaux d’aména-
gements simples (isolation
intérieure, changement de revê-
tement de sol, etc.) peuvent être
faits par de bons bricoleurs. En
revanche, nous vous suggérons
de faire appel à un professionnel
dans les cas suivants :

ππtransformation de combles
perdus en combles
habitables ;
ππisolation complexe, renforcement du sol avec une chape, travaux d’élec-
tricité, création d’un escalier, etc., pour des combles déjà habitables.
La rénovation des combles et greniers, très à la mode, a entraîné la création
d’une foule d’entreprises spécialisées. Elles interviennent à chaque étape, de
la réfection de la charpente à la pose du parquet, vous évitant ainsi de faire
appel à chaque corps de métier : maçons, plombiers, électriciens, peintres,
voire menuisiers.

Certaines entreprises travaillent parfois avec des architectes pour des besoins
spécifiques, ce qui peut entraîner un surcoût des prix fixés, les frais d’hono-
raires étant, dès lors, à votre charge. Si, avec l’aménagement de vos combles,
la surface totale de votre habitation excède les 150 m², vous n’aurez pas le
choix : sa présence est obligatoire.

75
V. Les normes et les prix

AA Pour aller plus loin


Astuces

Tenants et aboutissants de la garantie de parfait achèvement


Il existe diverses garanties autour de la construction d’une maison, dont celle
de parfait achèvement. Elle a été rendue obligatoire par l’article 1792-6 du
Code civil et protège le commanditaire des travaux en cas de vices de construc-
tion, et ce, jusqu’à un an après réception des travaux.
La garantie de parfait achèvement protège le commanditaire des travaux contre :
ππles vices de construction détectés à la réception des travaux ;
ππles vices de construction qui peuvent apparaître dans la première année
suivant la réception des travaux ;
ππles défauts de conformité ;
ππtous les désordres et les malfaçons, ainsi que les problèmes de non-respect
du contrat signé, lorsque l’état final n’est pas celui attendu.
L’entrepreneur est tenu de vous fournir cette garantie. Il s’engage ainsi à exécuter
les travaux de réparation nécessaires, que les vices aient été découverts lors de la
réception des travaux ou pendant l’année suivante.
Comment faire jouer la garantie de parfait achèvement ?
C’est l’entrepreneur (et non les artisans et/ou ouvriers) qui doit faire en sorte
que la garantie soit respectée.
Si les vices de construction sont détectés lors de la réception ; ils seront alors
notés dans le procès-verbal de réception. S’ils sont découverts par la suite, il faut
avertir l’entrepreneur par une lettre recommandée avec accusé de réception.
Il est conseillé de proposer à l’entrepreneur un délai pour l’exécution des tra-
vaux : entre 60 jours et 90 jours. Si après le délai écoulé, les travaux n’ont pas
été faits, la mise à demeure de l’entrepreneur s’impose.
Si cela n’aboutit pas, vous pourrez alors faire appel à une autre entreprise et
l’entrepreneur défaillant sera tenu de payer les réparations.

76
V. Les normes et les prix

Comment s’assurer que les travaux sont bien faits ?


Lorsque vous faites appel à un professionnel pour réaliser des travaux à votre
domicile, assurez-vous que ces travaux sont faits comme vous l’entendez et dans
les délais fixés.
Le professionnel que vous engagez pour la réalisation des travaux de votre habi-
tation a des obligations de résultat.
Mais il faut préalablement et avant tout engagement définir avec lui quels sont
les résultats attendus, dans un document écrit et précis (une sorte de devis),
signé par vous et par le professionnel, ce document vous engageant réciproque-
ment. Prenez soin d’y noter le délai prévu pour la réception des travaux.
Cependant, si vous avez pris vos précautions, et si malgré cela les travaux sont
mal faits, vous êtes en droit de lui demander de parfaire son travail.
Si le professionnel refuse, vous avez la possibilité de le mettre en demeure, par
lettre recommandée avec accusé de réception, demandant à ce que les travaux
soient réalisés et recommencés selon le devis signé.
Si après cela, le professionnel s’oppose à cette demande, vous devrez saisir le
tribunal. Faites appel à un huissier afin de constituer un dossier de preuves ; il
n’est pas inutile de faire venir le professionnel concerné lors de ce constat.
D’autre part, le dépassement des délais est assez fréquent lors de la réalisation
de travaux. Cela devient gênant lorsque la pièce concernée est l’une des princi-
pales pièces à vivre.
Néanmoins, n’intervenez que si l’allongement de la durée des travaux vous
semble anormal. Tout comme lors de malfaçons, vous pouvez mettre en demeure
le professionnel par lettre recommandée avec avis de réception afin de prescrire
une date précise de fin de travaux.
Vous avez aussi le droit de vous adresser à la juridiction de proximité si le mon-
tant des travaux est inférieur ou égal à 4 000 €, ou au tribunal d’instance si le
montant des travaux est compris entre 4 000 € et 10 000 € pour procéder à une
injonction pour l’exécution de la prestation.
De même, si les travaux sont prolongés bien après le délai initialement prévu,
vous serez en droit de discuter avec les professionnels intervenant du prix des
travaux.

77
V. Les normes et les prix

Questions / réponses de pro

Combles d’une copropriété


Les combles d’un immeuble d’habitation sont-ils associés à une partie privative
ou à la partie commune ?
Question de Mia

ΔΔ Réponse de Procédurière
Les combles ne sont pas des parties privatives, quand bien même ils ne
seraient accessibles que depuis l’appartement d’un copropriétaire. En effet,
les combles permettent l’accès à la toiture de l’immeuble sur laquelle des
travaux peuvent être réalisés. Attention donc si vous souhaitez agrandir votre
appartement en annexant les combles, il vous faudra obtenir l’accord des
copropriétaires par un vote à la majorité des deux tiers en assemblée générale.

Normes de la charpente pour aménager des combles


Quelles sont les normes requises concernant la charpente pour aménager des
combles ? La largeur de mes solives est de 33 mm, et elles sont espacées de
66 cm. Est-ce suffisant pour assurer la stabilité du plancher ?
Question de Starsk

ΔΔ Réponse de El che
Pour les charpentes, elles sont censées supporter 150 kg par mètre carré,
voilà la principale norme. Pour les solives, votre épaisseur est bonne et
même supérieure à ce qui se fait le plus souvent (14 mm à 20 mm). Par
contre, je ne suis pas sûr pour votre espacement, il peut aller parfois jusqu’à
80 cm, mais le plancher est alors très souple et ne résiste pas très bien à une
charge importante.

Imposition d’un comble non habitable ?


J’ai des combles perdus dans lesquels je souhaite installer des fenêtres (ou
hublots). Toutefois, je ne souhaite pas les transformer en combles habitables.
Est-ce possible et quelle sorte de fenêtres puis-je installer ?
Question de Tles

78
V. Les normes et les prix

ΔΔ Réponse de El che
La présence de fenêtres ne détermine aucunement si des combles sont habi-
tables ou non. Il faut respecter deux conditions pour que vos combles soient
inhabitables : moins de 1,80 m sous le plafond et une pente de toit infé-
rieure à 30 %. Si la charpente est au milieu (à fermette) et gêne, c’est pareil.

Installer des sanitaires sous les combles


Mes parents ont entrepris d’aménager les combles (plus de 20 m²) de leur mai-
son en chambres et sanitaires. Cependant, j’ai entendu dire que les combles
n’étaient pas considérés comme des parties habitables. Dans ce cas, la création
de sanitaires sous les combles est-elle légale ? Quelles sont les obligations dans
ce domaine ?
Question de Sabine

ΔΔ Réponse de Benn54
Sur le mur pignon, à une hauteur de 1,80 m de haut par rapport au plan-
cher et perpendiculairement à celui-ci, tracez une ligne horizontale jusqu’à
la pente de la toiture. La longueur de cette ligne multipliée par la longueur
du comble vous donnera la surface habitable et taxable. Si cela fait effecti-
vement plus de 20 m², un permis de construire est obligatoire. Après, vous
êtes libre d’aménager cet espace comme bon vous semble.
ΔΔ Réponse d’Énergies Diagnostic Solutions
L’ensemble de la surface dont la hauteur sous plafond est supérieure à
1,80 m est dit « habitable » et servira donc à la taxation d’une part des
impôts, mais aussi au calcul de la valeur vénale de la maison.
Cependant, rien n’empêche de faire des surfaces sous 1,80 m ! Une chose
à savoir quand même : il faut au minimum 7 m² de surface habitable pour
qu’elle soit considérée comme pièce.

79
Lexique

Arbalétrier
Poutre oblique portant l’un des deux versants du toit.

Autoclave
Traitement appliqué en usine (procédé de remplissage complet des cellules
avec un produit de préservation) aux bois du nord réputés fragiles (le pin par
exemple), et qui leur offre une meilleure longévité. Il permet notamment de
lutter contre les insectes xylophages ou les champignons lignivores.

Charpente
Assemblage de pièces de bois ou de métal constituant l’ossature d’une
construction.

Châssis
Cadre destiné à maintenir les éléments d’une surface (plancher, parquet,
vitres, etc.).

Chatière
Trou d’aération des combles.

Chevêtre
Pièce de bois dans laquelle s’emboîtent les solives ou les chevrons d’un plan-
cher. Elle permet l’ouverture de la trémie (d’un escalier par exemple).

80
Lexique

Chevron
Pièce de bois équarri sur laquelle on fixe les lattes supportant la toiture.

Cloison alvéolaire
La plus légère des cloisons sèches.

Comble(s)
Partie supérieure d’un bâtiment, le comble est censé supporter la toiture, il se
compose d’une charpente et d’une couverture.

Contrefiche
Pièce de charpente placée obliquement afin de servir d’étai. Elle relie l’arbalé-
trier au poinçon.

Couverture
Ce qui forme la surface extérieure du toit d’un bâtiment. C’est ainsi l’en-
semble des matériaux assurant l’étanchéité d’une toiture.

Dalle sèche
Revêtement de sol très utile pour l’aménagement de combles. Elle consiste en
une dalle légère qui ne nécessite aucune addition d’eau et permet de préparer
le matériau sur place.

Échelle de meunier
Forme d’échelle ne nécessitant que peu de place et offrant une pose fort
simple. Souvent ultra raide et sans contremarches, elle est assez dangereuse
et exige un usage restreint des combles.

81
Lexique

Effet de serre
Phénomène provoqué, sous les toits, par l’emprisonnement de l’air chaud
capté par les vitrages, comme la lumière zénithale des Velux, notamment en
été.

Efflorescence
Tache apparaissant sur les murs et trahissant la présence néfaste de
champignons.

Entrait
Poutre horizontale reliant la base des arbalétriers, dont elle maintient
l’écartement.

Faîtage
Intersection supérieure de deux pans de toiture. Il se matérialise par la panne
faîtière, tout au sommet de votre habitation.

Fenêtre de toit
Châssis vitré intégré dans la pente du toit, appelé aussi Velux.

Ferme
Assemblage de pièces destinées à porter le faîtage, les pannes et les chevrons
d’un comble.

Fermette
Petite ferme que l’on rencontre dans les charpentes d’habitations légères ou
industrialisées.

82
Lexique

Flèche
Amplitude de la déformation transversale (la courbe) d’une pièce d’ossature si
elle est soumise à une charge importante.

Jouée(s) ou joue(s)
Épaisseur de mur dans l’ouverture d’une fenêtre. Ce sont les parties exté-
rieures d’une lucarne (en bois, maçonnerie ou même vitrées).

Laine de verre ou laine cardée


Produit fibreux fabriqué pour servir d’isolants. Se décline en laine minérale,
laine de roche, etc.

Lambris
Revêtement mural ou de plafond. Se définit comme l’enduit de plâtre posé
sur des lattes jointives, sous les chevrons d’un comble.

Lanterneau
Partie surélevée d’un comble qui permet une aération.

Liteau
Baguette ou tringle de bois fixée à un mur afin de supporter une tablette.

Lucarne
Fenêtre créée dans la toiture afin d’éclairer et ventiler le comble.

Lumière zénithale
Éclairage naturel provenant d’une verticale (Velux), source de chaleur et
d’éclairage souvent intense.

83
Lexique

Mansarde
Comble brisé à quatre pans, il est déterminé par les fermes dites à la Mansart
(d’où son nom). C’est la forme la plus simple à aménager (en simple chambre
avec le nécessaire minimum souvent).

Mezzanine
Petit entresol supplémentaire, que l’on aménage entre deux autres étages
plus grands.

Mortier
Mélange de chaux éteinte (ou de ciment) et de sable délayé dans l’eau, utilisé
en construction comme liant ou comme enduit.

Œil-de-bœuf
Fenêtre ou lucarne ronde, ou ovale, pratiquée dans un comble.

Outeau
Petite ouverture triangulaire typique servant à éclairer les greniers.

Panne
Pièce de bois horizontale servant à supporter les chevrons d’un comble dans
une charpente.

Panne faîtière
Poutre au sommet de la charpente formant l’arête supérieure d’un comble et
sur laquelle s’appuient les chevrons.

84
Lexique

Pare-vapeur
Matériau pouvant être intégré à l’isolant afin de limiter les effets de la
condensation et de l’humidité. On peut l’adjoindre à tous les isolants.

Panneau de particules
Élément préfabriqué utilisé dans la construction et réalisé à partir de frag-
ments ligneux agglomérés par un liant synthétique.

Poinçon
Pièce de bois verticale d’une ferme reliant l’entrait au faîtage sur laquelle
s’appuient les arbalétriers.

Polystyrène (extrudé ou expansé)


Matière plastique obtenue par polymérisation du styrène et utilisée pour l’iso-
lation des combles.

Pont thermique
Partie d’une construction présentant un défaut d’isolation responsable d’une
perte de chaleur.

Rampant
Pente d’un comble.

Sablière
Panne en partie basse du versant de la toiture.

85
Lexique

Soupente
Espace aménagé dans la hauteur d’une pièce, la pente d’un toit ou sous un
escalier.

Trémie
Vide créé dans le plancher pour permettre la pose d’un escalier.

Vermiculite
Silicate hydraté provenant de l’altération du mica qui se présente sous forme
de petites écailles ou de paillettes et utilisé comme isolant et absorbant.

Volige
Planche mince utilisée comme latte et posée sur les chevrons pour recevoir
des ardoises.

Source : Marie-Pierre Dubois Pétroff, Petit Robert, 2008.

86
Index des questions
et des astuces
I. Les combles 11
Aménager ses combles sans encombre 21
Aménager une pièce mansardée 21
Calcul du volume des combles 22
Charpente sur une voûte en pierre 22
Refaire l’isolation ou la doubler ? 23
Épaisseur de la laine de coton 23

II. Les sols 24


Aménager ses combles pour gagner de l’espace 33
Le sur-mesure contre le kit 33
Quel plancher pour mes combles ? 33
Recouvrir une dalle de béton 35
Quel type de chape construire pour isoler mes combles ? 36
Poser un nouveau sol dans un comble 36

III. Les cloisons et les fenêtres de toit 38


Un aménagement sans Placo ! 45
Le sur-mesure pour « embellir » vos combles 45
Risques liés à la création d’une fenêtre de toit 45
Isolation phonique d’une cloison 46
Chien-assis et jacobine 46
Toit à pente de moins de 15 % 47
Isolation d’une lucarne rampante 47

IV. L’aménagement des combles 49


Adaptez le style de vos étagères à vos combles 62
Aménager des combles perdus 63
Pourquoi aménager ses combles 63
Créer des placards dans des combles sans charpente apparente 64
Créer des placards dans des combles avec charpente apparente 64
Pose de radiateurs sur des plaques de plâtre 64
Index des questions et des astuces

V. Les normes et les prix 66


Tenants et aboutissants de la garantie de parfait achèvement 76
Comment s’assurer que les travaux sont bien faits ? 77
Combles d’une copropriété 78
Normes de la charpente pour aménager des combles 78
Imposition d’un comble non habitable ? 78
Installer des sanitaires sous les combles 79

88
Les professionnels et experts
cités dans cet ouvrage
Nos sites permettent aux professionnels et spécialistes de publier et partager
leur savoir-faire (réponses aux questions des internautes, astuces, articles...).
Une sélection de leurs meilleures contributions a été incluse dans cet ouvrage.
Tous les jours, de nouveaux professionnels s’inscrivent et publient sur nos
sites. Faites appel à eux : ces pros savent de quoi ils parlent !

Atoutliège – Membre pro, expert


Importation et distribution de produits d’isolation en liège 100 % naturel,
liège expansé noir en plaques ou liège blanc en granulés.
Départements d’intervention : France | Export
Adresse : 9 chemin de Bateloup, 79100 Missé
Téléphone fixe : 05 49 96 31 95
Téléphone mobile : 06 16 46 69 97

Avenir Construction – Membre pro


Société spécialisée dans l’aménagement de combles perdus, la transformation
de fermettes en W, en fer ou en bois.
Départements d’intervention France
Adresse : 20 place de l’Église, 70800 Saint-Loup-sur-Semouse
Téléphone fixe : 03 29 65 45 14
Téléphone mobile : 06 05 05 35 12

Camino Sarl – Membre pro, expert


Société spécialisée dans la fumisterie, l’isolation et le plâtre, les portes et fenêtres.
Départements d’intervention : 57
Adresse : 11 clos Sainte-Geneviève, 57240 Knutange
Téléphone fixe : 03 82 84 07 72
Téléphone mobile : 06 33 03 99 59

89
Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage

Éco Constructions/Éco Combles – Membre pro


Aménagements de combles, rehaussements, modifications de pentes de toi-
ture, constructions d’ossatures en bois, rénovation, isolation, menuiseries
extérieures.
Départements d’intervention : 91
Adresse : 60 rue des Lys, 91540 Mennecy
Téléphone fixe : 01 64 99 68 40
Téléphone mobile : 06 45 48 10 68

Énergies Diagnostic Solutions – Membre pro, expert


Expert-conseil en rénovation énergétique : bilan thermique de l’existant,
conseils en économies d’énergies, isolation, remplacement de fenêtres, opti-
misation du chauffage, de la production d’eau chaude, de la ventilation.
Départements d’intervention : 16 | 17 | 24 | 33 | 40 | 47
Adresse : 41 rue des Vignes, 33320 Eysines
Téléphone fixe : 05 56 05 92 51
Téléphone mobile : 06 37 03 21 52

Greeneo – Membre pro, expert


Conseil et AMOA : audit thermique et énergétique, assistance énergétique
à la construction et la rénovation, chiffrage des scénarii et des économies
d’énergies réalisables, etc.
Département d’intervention : France | 01 | 22 | 28 | 31 | 38 | 44 | 50 | 54 | 57 | 59 | 69 | 71 |
73 | 74 | 76 | 85
Adresse : « Le Grand Pavois », 320 avenue du Prado, 13008 Marseille
Téléphone fixe : 04 79 42 56 67

I. P. E. – Membre pro
Société spécialisée dans l’isolation mécanisée des combles perdus.
Départements d’intervention : 13 | 30 | 84
Adresse : 8 rue de la Clastre, 13150 Boulbon
Téléphone fixe : 04 90 55 67 48
Téléphone mobile : 06 64 41 90 90

90
Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage

Isover – Membre pro, expert


Isolation thermique et acoustique pour le neuf ou la rénovation, pour le
confort et les économies d’énergie.
Départements d’intervention : France
Adresse : 1 rue Gardénat Lapostol, 92150 Suresnes
Téléphone fixe : 01 40 99 24 00

Label Home – Membre pro, expert


Entreprise du bâtiment : rénovation et amélioration de l’habitat, isolation
thermique, ravalement de façade, maçonnerie, aménagement intérieur.
Départements d’intervention : 77
Adresse : 10 rue de la Robarde, 77100 Nanteuil-lès-Meaux
Téléphone fixe : 01 60 38 04 94
Téléphone mobile : 06 33 37 55 69

Menuiserie Delpit – Membre pro, expert


Spécialiste en restauration du patrimoine et bâtiments anciens ou classés.
Réalisation de planchers, parquets, boiseries, portails et clôtures, agencement
de combles, isolation naturelle, peinture, laques, patines, lasures.
Départements d’intervention : 16 | 19 | 23 | 24 | 31 | 33 | 36 | 45 | 46 | 47 | 61 | 87
Adresse : Vialot, Cimetière d’Arles, 24290 Auriac-du-Périgord
Téléphone fixe : 05 53 51 66 10
Téléphone mobile : 06 12 95 29 83

Pierdor – Membre pro


Fabrication d’éléments en pierre reconstituée de Bourgogne pour la maison et
son environnement : dalles, pavés, piliers, lucarnes, corniches, colonnes, etc.
Départements d’intervention : France
Adresse : 10 rue de Balon, Gerland, 21700 Nuits-Saint-Georges
Téléphone fixe : 03 80 61 10 11

91
Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage

Raynal & Co – Membre pro


Société spécialisée dans les travaux sur toiture : fenêtres de toit Velux, instal-
lations solaires thermiques et photovoltaïques, isolation thermique en toiture.
Départements d’intervention : 06 | 83
Adresse : 3 place des Cines, 06560 Valbonne
Téléphone fixe : 09 52 86 10 55

Viennot – Membre pro


Entreprise de rénovation principalement, pose de plafonds tendus, isolation,
aménagement intérieur, agencement.
Départements d’intervention : 02 | 08 | 10 | 51 | 90
Adresse : 126 boulevard Saint-Marceaux, 51100 Reims
Téléphone fixe : 07 60 46 26 10

92
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