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MINISTERE DE L'HABITAT
(D.T.R. E 6-1 )
2000
COMPOSITION DU GROUPE TECHNIQUE SPECIALISE
Président du Groupe:
Rapporteur:
Membres:
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ARRETE MINISTERIEL PORT ANT APPROBA TIONDU DOCUMENT
TECHNIQUE REGLEMENT AIRE RELATIF AUXTRA V AUX D'ENDUITS
POUR BA TIMENTS
LE MINISTRE DE L'HABITAT,
ARRETE
Le Ministre de l'Habitat
Abdelkader BOUNEKRAF
....
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PREAMBULE
Le Document Technique Réglementaire (DTR E6.1) - travaux d'Enduit pour Bâtiment définit les
techniques de préparation et de mise en oeuvre des mortiers d'enduits à base de ciment, chaux
hydraulique naturelle, chaux hydraulique artificiel, chaux aérienne et de mélange plâtre-chaux
aérienne, appliqués sur les supports ci -après:
Le présent document technique règlementaire ne traite pas de l'application directe sur maçonnerie
des enduits spéciaux prêts à l'emploi qui font en général l'objet d'avis technique.
Il ne s'applique pas aux enduits à fonctions particulières (enduits d'étanchéité, enduits de
cuvelage), aux enduits de ragréage ou de lissage et aux enduits en plâtre pur, qui font l'objet de
document technique spécifique.
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SOMMAIRE
CHAPITRE 1
1. Objet.
2. Domaine d'application
3. Règles générales
CHAPITRE II
MA TERIAUX
1. Liants
2. Sables
3. Eau
4. Produits d'addition
5. Colorants
6. Armatures d'accrochage
CHAPITRE III
1. Les supports
2. Préparation des mortiers d'enduits
3. Procédés et méthodes d'application des enduits
4. Application des mortiers d'enduits
CHAPITRE IV
1. Prescriptions générales
2. Exécution des enduits sur supports en blocs de béton, briques et blocs de terre cuite
3. Exécution des enduits sur supports en béton
4. Exécution des enduits sur supports en béton cellulaire autoclavé
5. Exécution des enduits sur murs de soubassement
6. Exécution des enduits sur maçonneries anciennes de moellons et briques montées aux mortiers
peu résistants
CHAPITRE V
1. Généralités
2. Application.
3. Protection des enduits à base de chaux - plâtre
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CHAPITRE VI
1. Généralités
2. Préparation du support
3. Dosage du mélange
4. Application 3
CHAPITRE VII
1. Exigences de qualité
2. Essais de contrôles
ANNEXES
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CHAPITRE 1
1. OBJET
1.1. Supports nouveaux ou anciens en béton coulé en place, ordinaire, caverneux ou de granulats légers.
1.2. Supports nouveaux ou anciens en maçonneries de petits éléments montés aux mortiers de liants
hydrauliques.
Commentaire 1 :
On entend par maçonnerie de petits éléments: les maçonnerie en pierres, briques ou blocs de terre
cuite, blocs en béton, blocs en béton cellulaire autoclave.
1.3. Maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants à l'exclusion des supports en terre
crue (adobe, pisé, torchis).
2. DOMAINE D'APPLICATION
Commentaire 2 :
Le présent document technique réglementaire ne traite pas de l'application directe sur maçonnerie
des enduits spéciaux prêts à l'emploi qui font en général l'objet d'avis techniques.
Il ne s'applique pas aux enduits à fonctions particulières (enduits d'étanchéité, enduits de cuvelage),
aux enduits de ragréage ou de lissage et aux enduits en plâtre pur, qui font l'objet de documents
techniques spécifiques.
3. REGLE GENERALE
Tous les supports, enduits et matériaux utilisés doivent être conformes aux prescriptions
techniques réglementaires en vigueur à savoir les D.T.R., normes et avis techniques.
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CHAPITRE II
MATERIAUX
1. LIANTS
Les liants utilisés ne doivent pas être éventés. Ils doivent être stockés à l'abri des intempéries et
de 1 'humidité.
Commentaire 3 :
Tout sac de liant entamé doit être utilisé rapidement ou refermé hermétiquement.
1.1. Ciments:
Commentaire 4 :
Les ciments de classes de résistances élevées et les ciments spéciaux exigent des précautions
particulières lors de leur emploi. Ils doivent être utilisés sous forme de mortier bâtard pour
éviter les risques de fissuration.
1.2. Chaux:
Les différentes chaux recommandées sont les chaux hydrauliques artificielles ou naturelles et la
chaux aérienne éteinte pour le bâtiment. .
Commentaire 5 :
L'utilisation de la chaux aérienne produite dans les fours artisanaux est admise, à condition
qu'elle soit convenablement éteinte avant son utilisation.
Le plâtre recommandé doit être un plâtre gros de construction, fabriqué sans aucun ajout.
2. SABLES
Les sables d'origine non naturelle ou issus de matériaux recyclés sont proscrits.
2.1. Granulométrie:
Le sable est un granulat de dimension inférieure à 5mm ; ses caractéristiques doivent être conformes
aux normes en vigueur, en particulier son taux de fines (éléments inférieurs à 80 µm).
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La granulométrie des granulats utilisés pour un effet décoratif doit être compatible avec
l'épaisseur de la couche dans laquelle ils sont scellés.
Commentaire 6 :
L'influence du taux de fines sur la qualité de l'enduit est importante. Ce taux de fines varie selon
la nature de la couche de l'enduit.
2.2. Propreté:
Le sable doit être propre. La propreté du sable employé doit être conforme aux exigences de
l'essai d'équivalent de sable. Dans le cas contraire, il doit répondre aux exigences de l'essai au
bleu de méthylène.
Le sable ne doit pas contenir de matières organiques, ni de sels nocifs et/ou solubles.
Commentaire 7 :
L'emploi de sable de mer insuffisamment lavé à l'eau douce risque de provoquer des
efflorescences.
3. EAU
L'eau de gâchage doit être propre, et ne doit pas contenir de produits nocifs tels que les acides,
les sulfates ou les matières organiques, qui peuvent modifier de façon importante la prise du
liant.
Son dosage doit être approprié à la fois à la nature du liant, du sable utilisé et de la couche de
l'enduit confectionné.
4. PRODUITS D'ADDITION
4.1. Adjuvants :
Les adjuvants seront choisis en fonction des caractéristiques que l'on veut améliorer, notamment
l'adhérence et l'imperméabilité.
Ils ne doivent pas présenter d'effets secondaires susceptibles d'altérer la qualité de l'enduit. Ils
doivent être compatibles avec le type d'enduit envisagé.
Commentaire 8 :
Chaque adjuvant doit faire l'objet d'un avis technique et sera utilisé conformément aux
prescriptions de cet avis technique.
Les produits d'accrochage, le cas échéant incorporés à la première couche des enduits, doivent
être compatibles avec le support.
En outre ils doivent être utilisés conformément aux spécifications de leurs avis techniques, ou
celles fournies par le fabricant.
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5. COLORANTS
Il convient de n'employer que des pigments d'origine exclusivement minérale et n'ayant pas
d'action nocive sur la qualité du mortier (stabilité d'une part à la lumière, d'autre part à la chaux
contenue éventuellement dans le mortier).
L'emploi de colorants doit systématiquement faire l'objet d'essais de convenance avec l'enduit.
Le dosage doit être conforme aux spécifications de leurs avis techniques, ou celles fournies par le
fabricant.
6. ARMATURES D'ACCROCHAGE
Les grillages et treillis métalliques doivent être protégés contre la corrosion par un traitement du
métal. Les dimensions des mailles sont comprises entre 15 et 30mm.
Les diamètres des fils varient de 0,6 à 1,5mm.
D'autres armatures telles que les treillis en fibres de verre et les armatures en P. V .C. peuvent
être utilisées.
Ces armatures doivent être utilisées conformément aux prescriptions de leurs avis techniques.
..
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CHAPITRE III
1. LES SUPPORTS
La surface du support doit être propre. Elle doit être débarrassée de toutes les salissures par un
nettoyage approprié. Selon la nature du support, on effectuera un lavage à grande eau ou à la
brosse métallique.
Les balèvres de hourdage trop saillantes (dépassant le tiers de l'épaisseur de l'enduit) doivent être
arasées.
Les défauts de planéité trop importants doivent être préalablement redressés par un mortier ayant
la même composition que le corps d'enduit.
Lorsque l'épaisseur du redressement dépasse 30mm, une armature d'accrochage doit être
incorporée dans l'épaisseur à recharger. Le renformis est exécuté en plusieurs passes successives
d'environ 15mm chacune.
Lorsque cette épaisseur dépasse 50mm, le mortier de redressement est remplacé par un ouvrage
en maçonnerie compatible avec le support.
Le délai minimal de durcissement avant l'application de l'enduit est de 4 à 7 jours suivant la
nature du liant et l'épaisseur du redressement.
Selon leur nature et les conditions climatiques, supports doivent être humidifiés suffisamment à
l'avance. .
Commentaire 9 :
Les supports ne doivent présenter aucune pathologie (fissures actives par exemple) ou défaut, de
nature à compromettre le comportement de l'enduit.
Ces supports doivent être conformes aux prescriptions des documents techniques réglementaires
les concernant.
Les travaux d'enduits ne doivent être commencés que sur des maçonneries terminées depuis un
délai minimal d'un mois.
Les maçonneries enduites doivent être débarrassées de tout revêtement ancien friable ou non
adhérent, par un brossage à l'aide d'une brosse métallique.
Les joints sont dégarnis sur une profondeur de 10 à 30mm selon leur état.
La maçonnerie est humidifiée 24 heures avant regarnis sage des joints.
La tranche supérieure de l'enduit doit être protégée. Cette protection est assurée par :
- soit une toiture débordante;
- soit une saillie (comportant un rejoindre et un larmier);
- soit une bavette ou couventine.
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2. PREPARATION DES MORTIERS D'ENDUITS
Afin d'éviter les nuançages, il faut toujours utiliser la même quantité d'eau et garder le même
temps de malaxage d'une gâchée à l'autre. L'excès d'eau de gâchage doit être évité dans tous les
cas, car il donne des mortiers peu résistants qui se fissurent après séchage. En aucun cas, le
mélange ne doit être remouillé ou rebattu.
L'emploi de mortier ayant effectué un début de prise avec ou sans apport de liant frais est interdit.
Les dosages en liant du mortier de chacune des couches constituant l'enduit doivent être
dégressifs, le plus fort étant pour la première couche.
Quel que soit le procédé choisi, l'application de l'enduit peut se faire suivant la méthode dite « au
jeté » ou « entre nus et repères », et ce, suivant l'état du support à enduire.
Les essais de convenance du mortier d'enduit avec la machine à projection doivent être effectués
avant le démarrage des travaux.
Cette méthode est utilisée pour les travaux courants lorsque le support est suffisamment plan.
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Epaisseur de l’enduit
[L’alignement horizontal
des nus doit être fait au
cordeau]
Maçonnerie
Fil à plomb
Commentaire 10 :
On admet habituellement que les travaux d'enduit peuvent être effectués lorsque la température
est comprise entre 5 et 30°C.
Parmi les précautions spéciales à prendre au-dessus de 30°C on a :
- la protection des supports contre un échauffement excessif,
- l’humidification dans la masse des supports desséchés.
Dans le cas de pluie persistante, il faut protéger l'enduit contre le délavage.
4.1.1. Joints:
Au droit des joints propres au gros oeuvre, l'enduit doit être interrompu sur toute son épaisseur. Il
ne doit pas recouvrir les dispositifs destinés à masquer ou protéger les joints (voir fig. 2).
Les dispositifs prévus à cet effet doivent être scellés ou fixés avant de réaliser l'enduit.
Les joints à effet décoratif ne concernent que la dernière couche de l'enduit (voir fig. 3).
Maçonnerie
Lame
Maçonnerie
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Maçonnerie
Corps d’enduit
4.1.2. Jonction:
Dans le cas de la jonction entre supports de nature différente (poteau, chaînage, poutre), il faut
disposer à l'aplomb de cette discontinuité une armature d'accrochage (conforme au paragraphe 6
du chapitre 2) débordant d'au moins 150 mm de part et d'autre de la jonction, avant d'appliquer
l'enduit. Cette armature est fixée au support au moyen d’agrafes galvanisées ou tout autre moyen
(voir fig. 4).
Pour les autres cas se référer au D.T.R. E.2.4. "Travaux de maçonnerie de petits éléments".
Poteau d’angle
Grillage
Lame d’air
a) Cas d’un poteau d’angle (vue en plan) b) Cas d’une poutre (vue en élévation)
Dans le cas particulier des pièces métalliques ou en bois de faibles dimensions (≤150mm) il faut
isoler le grillage du support par un papier (kraft) ou de la toile de verre (voir fig. 5).
Grillage Papier Kraft
Corps d’enduit
Maçonnerie
Maçonnerie
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4.1.3. Arêtes et cueillies:
Les arêtes (ou angles saillants) doivent être exécutées impérativement en même temps que
l'enduit. Elles peuvent être éventuellement protégées par des baguettes ou cornières métalliques
traitées contre la corrosion.
Dans les arêtes, on fixe une règle sur une face de l'angle pour réserver sur le retour l'épaisseur de
l'enduit (voir fig. 6).
Les cueillies (ou angles rentrants) doivent être exécutées lors de la mise en oeuvre des premières
couches de manière à ce que la couche de finition n'ait pas à jouer un rôle de correction au droit
de l'angle.
Dans les cueillies, il faut utiliser une règle dite à cueillie (règle de section carrée de 40 à 50mm
de côté) ; voir fig.7.
Maçonnerie
Poteau
Nu d’angle
Règle à cueillies
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4.2. Conditions particulières d'application des enduits intérieurs:
Les enduits intérieurs doivent être exécutés avant les enduits extérieurs.
Les enduits intérieurs avec une fonction d'imperméabilisation doivent être exécutés
conformément aux prescriptions prévues pour les enduits extérieurs.
Lorsque la fonction d'imperméabilisation n'est pas requise, ils peuvent être appliqués en une ou
deux couches en fonction de la nature du support et de l'aspect recherché.
Les enduits intérieurs horizontaux concernent les plafonds traditionnels constitués par la sous
face du plancher destinée à recevoir l'enduit de manière à obtenir une surface plane.
Les plafonds présentant un aspect parfaitement lisse ne nécessitent pas l'application d'un enduit,
une peinture suffit pour leur habillage.
Les enduits intérieurs horizontaux doivent être exécutés avant les enduits intérieurs verticaux.
Dans le cas dû plafond plafonné, les enduits muraux sont réalisés à partir du raccord avec le
plafond jusqu'à 100mm au - dessus du plancher (voir fig.8a).
Si un faux plafond non enduit est prévu, la partie du mur à enduire est comprise entre 100mm au-
dessus du plancher et 100mm au-dessus du niveau du faux plafond (voir fig.8b).
Maçonnerie
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Les radiateurs et autres éléments installés devant les surfaces à enduire doivent être démontés en
temps opportun et les conduites en attente bouchées pour éviter la pénétration du mortier
d'enduit.
En présence des ébrasements de portes et de fenêtres, l'enduit doit se terminer au droit des arêtes
des baies de portes et de fenêtres. Dans le cas contraire, l'enduit se prolonge contre le châssis,
moyennant l'interposition d'un profilé d'arrêt de l'enduit.
Commentaire 11 :
Les éléments en menuiserie et le vitrage placés dans les locaux à enduire, doivent être protégés:
cette protection ne doit pas être complètement étanche à l'air.
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CHAPITRE IV
1. PRESCRIPTIONS GENERALES
La préparation et l'application des mortiers d'enduits ainsi que la préparation du support doivent
être conformes aux prescriptions données au chapitre 3 du présent D.T.R.
Les enduits extérieurs à base de liants hydrauliques (ciment et/ou chaux) doivent être mis en
oeuvre soit:
- en trois couches dans le cas d'une application manuelle,
- en deux couches dans l~ cas d'une application mécanique.
Les enduits intérieurs à base de liants hydrauliques (ciment et / ou chaux) peuvent être mis en
oeuvre avec un nombre de couches réduit.
1.1. Rôle des différentes couches:
Cas d'un enduit en trois couches;
- la première couche assure l'adhérence de l'enduit au support. Elle permet également
d'uniformiser
- la porosité du support.
- la deuxième couche assure la planéité et l'essentiel de la fonction d'imperméabilisation de
l'enduit.
- la troisième couche à un rôle décoratif; elle assure, en outre, la protection de la deuxième
couche
- et contribue à la conservation de l'imperméabilisation de l'enduit.
Ces dispositions sont complétées par l'Annexe 2 " Règles pratiques de mise en oeuvre".
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2. EXECUTION DES ENDUITS SUR SUPPORTS EN BLOCS DE BETON. BRIQUES ET
BLOCS DE TERRE CUITE
Ces maçonneries doivent être exécutées conformément aux prescriptions du D.T.R. E2A.
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2.1.3. Troisième couche (couche de finition):
Commentaire 13 :
L'annexe 4 du présent document technique réglementaire donne à titre indicatif les dosages
pratiques.
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2.2. Enduits en 2 couches à base de liants hydrauliques (ciment et/ ou chaux) :
Les supports en blocs de béton, briques et blocs de terre cuite peuvent recevoir un enduit prêt à
l'emploi à base de liants hydrauliques, bénéficiant d'un avis technique favorable à leur emploi sur
ces types de supports.
Les supports en béton brut n'ont pas l'aptitude à recevoir directement sans préparation un enduit
de finition, en raison des tolérances de planéité et des difficultés fréquentes d'accrochage qu'ils
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présentent. Pour y remédier, il est recommandé d'interposer un enduit de dressement qui doit être
appliqué avant l'enduit de finition.
Les supports en béton lisse nécessitant un enduit de dressement sont piqués ou sablés ou
simplement brossés ou lavés à l'eau à haute pression au décoffrage.
Commentaire 14 :
Lorsque le support en béton ne présente pas d'irrégularités de surface, le béton peut rester brut
Les enduits de dressement sont destinés à rattraper les irrégularités de surface des parois et à
assurer l'adhérence nécessaire à la bonne tenue de l'enduit de finition.
Ils peuvent servir de couche de finition ou être recouverts par les enduits de finition définis à
l'article 2.1.3 du présent chapitre.
L'enduit de dressement est constitué d'une seule couche de mortier de ciment adjuvanté (produits
de reprise).
Lorsque les irrégularités du support ne nécessitent pas d'être corrigées par un enduit de
dressement, on peut appliquer:
- soit un enduit prêt à l'emploi à base de liants hydrauliques, bénéficiant d'un avis technique
favorable à leur emploi sur béton;
- soit une couche de finition tel que définie à l'article 2.1.3 du présent chapitre
Commentaire 15 :
Pour la finition à la tyrolienne les dosages en liant doivent être supérieurs à 350 kg/m3 de sable
sec.
Les enduits sur support en blocs ou éléments de béton cellulaire autoclavé sont réalisés
obligatoirement en trois couches.
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4.1. Enduits en 3 couches à base de liants hydrauliques (ciment et / ou chaux) :
Epaisseur 8 - 15mm
Mise en oeuvre: Elle doit être conforme aux prescriptions de l'article 2.1.2. du chapitre 4.
Les supports en blocs ou éléments de béton cellulaire autoclavé peuvent recevoir un enduit prêt à
l'emploi à base de liants hydrauliques, bénéficiant d'un avis technique favorable à leur emploi sur
ces types de maçonneries.
L'exécution des enduits sur murs de soubassement anciens doit être effectuée après une étude
préalable au cas par cas. Elle doit tenir compte notamment de :
- l'état de dégradation du support,
- la nature et les caractéristiques du support,
- le type et la composition des joints.
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5.2. Murs de soubassement neufs:
La tranche inférieure de l'enduit extérieur doit être arrêtée au-dessus de la zone de rejaillissement,
soit à une distance minimale de 200mm au-dessus du sol extérieur fini sans toutefois être au-
dessus de la coupure de capillarité pour les supports neufs (sauf pour les enduits à base de ciment
pur). L'enduit à base de ciment pur appliqué sur les parties enterrées doit être prolongé sur
200mm minimum au-dessus du niveau des terres. Contre le rejaillissement en pied du mur, un
soubassement en mortier de ciment pur doit être appliqué en pied de la façade (voir DTR E2.4). .
Commentaire 16 :
La protection des murs de soubassement en béton cellulaire ne relève pas du présent D. T.R.
5.2.1. Enduits à base de liants hydrauliques appliqués sur la face intérieure enterrée des
murs de soubassement:
Les enduits sur la face intérieure enterrée du mur de soubassement peuvent être appliqués dans
les mêmes conditions que les enduits en deux ou trois couches suivant les prescriptions indiquées
au paragraphe 2 du chapitre 4.
Commentaire 17 :
Cet article ne s'applique pas aux cloisons de doublage.
5.2.2. Enduits à base de liants hydrauliques appliqués sur la face extérieure enterrée des
murs de soubassement:
L'enduit est appliqué en deux couches. L'épaisseur moyenne cumulée des deux couches doit être
de 20 à 25mm suivant les tolérances du type de support de façon à assurer en tout point un
recouvrement d'au moins 15mm. L'enduit peut être appliqué manuellement ?u à la machine.
Ces enduits sont exclusivement réservés à des réfections sur des maçonneries anciennes de
moellons, briques, hourdées avec des mortiers de résistance médiocre et éventuellement enduites.
Ces maçonneries nécessitent un examen préalable du support en vue de définir le type d'enduit à
appliquer pour leurs réfections et l'éventuel traitement du support.
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Les joints friables ou non adhérents aux supports en briques ou moellons doivent être dégarnis
comme indiqué au sous paragraphe 1.3 du chapitre 3. .
Les joints et parements sont ensuite nettoyés à la brosse métallique, ou par sablage, ou avec de
l'eau sous pression. Vingt-quatre heures (24 h) avant regarnissage des joints ils seront humidifiés
par pulvérisation d'eau.
Les briques ou moellons altérés doivent être reprisés et remplacés.
Le regarnissage des joints dégarnis est exécuté avec un mortier de hourdage ayant la même
composition que le corps d'enduit.
Ils doivent être exécutés dans des conditions climatiques favorables: période ni trop sèche, ni trop
humide, température comprise entre 8 et 30°C.
Lors de la mise en oeuvre d après coup, l'enquit doit être protégé contre la pluie, le soleil et le
vent par bâchage ou tous autres moyens pendant plusieurs jours.
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6.1.3. Troisième couche (couche de finition) :
Ils doivent être exécutés dans des conditions climatiques favorables: température comprise entre
8 et 30°C.
La mise en oeuvre de ces enduits en période hivernale est à éviter. Leur protection contre la
pluie, et le vent par bâchage ou tous autres moyens est nécessaire au minimum un jour après
exécution.
Cette couche peut être réalisée avec la chaux aérienne comme indiquée au sous paragraphe 6.1 du
chapitre 4.
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Dosage 250 - 300Kg de chaux hydraulique par m3 de sable sec
il doit être riche en fines (10 % à 15 %), la dimension maximale des grains ne
Sable
doit pas dépasser 2mm.
Epaisseur 5-7mm .. ..
Mise en oeuvre: Elle doit être conforme aux prescriptions de l'article 2.1.3 du chapitre 4.
Ces enduits peuvent être exécutés en deux ou trois couches. La réalisation par projection
mécanique en deux couches pourra nécessiter l'incorporation d'adjuvant (plastifiant).
Le ciment prompt ne doit pas être utilisé seul, ni mélangé avec un autre ciment, ni avec de la
chaux hydraulique artificielle.
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6.3.3. Troisième couche (couche de finition) :
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CHAPITRE V
1. GENERALITES
Ces enduits sont recommandés dans les régions à climat sec caractérisé par une faible
pluviométrie. Ils doivent être exécutés dans des conditions climatiques favorables: température
comprise entre 8 et 30°C.
Ces enduits peuvent être appliqués sur les mêmes supports que ceux indiqués dans le présent
D.T.R.
Le mélange de la chaux aérienne, plâtre et sable doit être effectué à sec; ce mélange peut se faire
sur le chantier dans un malaxeur à axe vertical.
2. APPLICATION
L'enduit est appliqué manuellement en deux couches successives. L'exécution de l'enduit entre
nus et repères est conseillée. L'utilisation de pompe à projection est à proscrire.
Le gâchage du mélange s'effectue par gâchée de 25 kg dans 10 litres d'eau. Il faut verser le
mélange dans l'eau et non le contraire.
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2.2. Deuxième couche:
Commentaire 18 :
Après l'enduction du mur, la maçonnerie ne doit pas être le siège d'infiltrations d'eau, qui
seraient la cause d'une dégradation de l'enduit.
Bandeau de façade
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CHAPITRE VI
1. GENERALITES
Les peintures à la chaux autrement appelées badigeons sont réalisées sur des supports enduits,
lissés, frottés ou décoratifs pour donner un aspect uniforme aux couleurs et aux matériaux.
Ils peuvent avoir un effet curatif de bouchage sur les enduits micro-fissurés ou faïencés, et
rattraper des défauts d'aspect (gâchage, plan d'échafaudage, mauvaise dispersion des colorants).
Ils sont réalisés en deux ou trois couches.
2. PREPARATION DU SUPPORT
Les badigeons s'appliquent sur des fonds solides, propres et non farineux. Ils ne peuvent trouver
leur adhérence sur des enduits contenant des imperméabilisants et sur les peintures aux résines de
synthèse. Ils sont exécutés 2 à 4 heures après la couche de finition. Ils sont, dans ce cas appelés
"à la fresque". Passé ce délai, ils ne pourront être appliqués avant complète siccité du support
(pour que le liant ait bien carbonaté). Dans ce cas, les badigeons sont "à sec". L'humidification du
support avant chaque couche est nécessaire en période sèche, très ensoleillée ou ventée, sur fond
très absorbant.
3. DOSAGE DU MELANGE
Selon la transparence souhaitée, le dosage variera de 1 volume de chaux pour 2 volumes d'eau, à
1 volume de chaux pour 5 volumes d'eau.
Le poids des charges colorantes ne pourra jamais excéder 10% du 'poids du liant sec pour les
oxydes et 25% pour les terres.
Pour les adjuvants, il y a lieu de se reporter au sous paragraphe 4.1 du chapitre 2.
4. APPLICATION
Dans un récipient adapté aux quantités à préparer, le mélange doit être remué fréquemment pour
éviter le dépôt.
Ils s'appliquent à la brosse pour assurer une bonne adhérence, par couches croisées pour garantir
un bon aspect.
Les délais d'application entre couches varient selon les conditions climatiques et la nature du
support. Ils sont généralement de 6 à 24 h.
Il n'y a pas de délai d'ouvrabilité pour la chaux aérienne mais, après 6 h, les mélanges à la chaux
hydraulique deviennent farineux et instables.
Commentaire 19 :
Il faut éviter d'appliquer les badigeons pendant les périodes de grand froid, de forte chaleur ou
en périodes de pluie.
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CHAPITRE VII
1. EXIGENCES DE QUALITE
Les exigences de qualité pour un enduit fini portent essentiellement sur :
¾ l'aspect,
¾ la planéité,
¾ l'aplomb,
¾ l'adhérence,
¾ l'imperméabilité.
1.1. Aspect :
Un enduit fini doit présenter un état de surface régulier, de teinte uniforme, soigné. Il doit être
exempt de cloques, soufflures, gerçures, fissures, et de traces de reprise. Les arêtes doivent être
sans écornures, ni épaufrures. La mise en place des joints doit avoir un aspect final décoratif. Les
joints doivent être rectilignes.
Pour le cas des endl1its à deux couches, l'uniformité d'aspect ne peut être garantie sans peinture
ou couche de finition.
1.2. Planéité :
La tolérance de planéité mesurée par la flèche prise sous une règle de 2m doit être au plus égale
aux valeurs suivantes:
- enduit courant exécuté suivant la méthode dite "au jeté" : 10mm
- enduit courant exécuté suivant la méthode dite "entre nus et repères" : 5mm
- enduit décoratif : 2,5mm
1.3. Aplomb:
Cette spécification ne s'applique qu'aux enduits exécutés entre nus et repères. L'enduit appliqué
dans ces conditions sur des supports verticaux doit présenter une tolérance de verticalité de
15mm par hauteur de 3m.
1.4. Adhérence:
Les enduits doivent adhérer au support. L'adhérence s'apprécie par des coups portés sur l'enduit à
l'aide d'un maillet, les coups ne doivent pas sonner le creux. En cas de doute persistant, la
vérification est faite par surface d'enduit d'au moins 50m2, en effectuant trois carottages
traversant toute l'épaisseur de l'enduit en des points choisis au hasard. Le taux d'adhérence est la
moyenne arithmétique des taux d'adhérence constatés en chacun des points; ce taux d'adhérence
ne devra pas être inférieur à 0,3 MPa.
1.5. Imperméabilité:
Il s'agit d'une exigence essentielle pour les enduits extérieurs. Elle doit être assurée de manière
uniforme sur toute la façade, et particulièrement aux points singuliers. La teinte foncée,
l'apparition de fissures, de traces d'humidité ou de lessivage peuvent constituer des indices
d'insuffisance de la perméabilité. En cas de doute, la vérification est faite à l'essai dit de (la boite
de perméabilité).
2. ESSAIS DE CONTROLE
En cas de non conformité aux exigences de qualités des enduits réceptionnés, on aura recours à
des essais de contrôle qui devront être menés par un laboratoire agréé.
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ANNEXE 1
Dans les différents dosages, les volumes indiqués pour les sables supposent qu'ils sont à l'état
sec. Cependant dans la pratique, les sables sont toujours plus ou moins humides; il en résulte que
leur volume est à majorer par suite du foisonnement qu'entraîne la présence de l'eau.
Ce foisonnement peut atteindre des valeurs relativement importantes et, si l'on n'en tient pas
compte dans le cas de sables humides, le dosage réel de celui-ci en volume conduit à un sous
dosage en sable préjudiciable à la bonne composition du mortier et à son ouvrabilité en
particulier. Le foisonnement est fonction du degré de finesse du sable et de sa teneur en eau.
Des études ont permis d'avoir des précisions à ce sujet, en particulier le foisonnement des sables
usuels 0/5 mm en fonction de leur module de finesse jusqu'à une teneur en eau de 12 %.
Les sables fins présentant une surface spécifique beaucoup plus grande que les sables grossiers, il
en résulte que leur foisonnement est beaucoup plus important.
Le foisonnement du sable de granularité habituelle 0/5 mm a été étudié en faisant varier le degré
de finesse de ce sable en le composant à partir dessables élémentaires en proportions diverses.
Les résultats sont représentés sur la figure ci-dessous.
Il est à remarquer que, pour ces sables, le module de finesse le plus usuel est en général de l'ordre
de 2,5 à 3,0 et que leur teneur en eau est souvent de 3 à 6% ; on peut en conclure que, sauf étude
plus détaillée du problème, on peut, en première et grossière approximation, considérer qu'il faut
prendre en compte un coefficient de foisonnement de + 25 %.
Le tableau ci-dessous donne à titre indicatif les corrections à apporter pour des dosages au seau
ou à la brouette, en fonction de la teneur en eau du sable.
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ANNEXE II
2. Lors du choix des rapports des mélanges, il faut éviter les mortiers riches en liants qui ne
donnent pas la solidité requise, lequel ont tendance à poudrer en surface.
3. Quant on choisit un type de mortier, ,il faut se rappeler qu'un enduit extérieur doit non
seulement offrir une protection contre l'humidité provenant des précipitations, mais permettre un
échange suffisant d 'humidité avec l'air du local.
4. Dans le cas des enduits lissés, il ne doit pas se former à la surface une couche riche en eau et
en liants, laquelle contrarie la progression du durcissement du mortier et provoque des fissures de
retrait. Il faut donc attendre que le mortier "tire" avant de le talocher.
5. Les surfaces des enduits frais doivent être protégées contre une dessiccation trop rapide à la
suite de rayonnement solaire ou de vent sec.
6. Il ne faut pas appuyer fortement sur le bouclier, le lait de ciment superficiel forme une
pellicule qui risque de se faïençer du fait du dosage excessif, d'où les précautions suivantes:
7. Il est interdit de poudrer l'enduit au ciment pur sous prétexte de hâter ou de faciliter le
talochage, ce qui donne un lissage trompeur qui se traduit infailliblement par un faïençage.
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ANNEXE III
Enduit grésé
Fig. 8
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ANNEXE IV
DOSAGES PRATIQUES
(Supports en blocs de béton, briques et blocs de terre cuite)
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38
ANNEXE VI
TERMINOLOGIE
A
Adjuvant: Produit chimique que l'on incorpore en faible proportion dans le béton et mortier, afin
de modifier, d'améliorer, ou de compléter certaines de leurs caractéristiques.
Adobe: Petite brique d'argile, de sable avec une faible quantité de paille hachée ou d'un autre
liant et d'eau puis séchées au soleil dans son moule de bois.
B
Baies: Désigne toute ouverture pratiquée dans un mur ou dans une toiture, ayant pour objet le
passage ou l'éclairage des locaux.
Balèvre : C'est une saillie, ressaut ou désaffleurement, sur le parement des bétons, des pierres ou
du bois. Elle peut correspondre aussi à des bavures de mortier séché dans les joints des planchers
de coffrage.
Bandeau: Bande horizontale saillante qui règne sur le pourtour d'un bâtiment.
Bavette: Bande ou feuille étroite de métal rapportée sur un ouvrage ou une jonction d'ouvrage,
pour les abriter des ruissellements de l'eau de pluie.
Berthelée : Truelle à deux tranchants, dont un dentelé et l'autre droit, utilisée pour dresser par
raclage, puis pour couper les enduits frais.
Béton caverneux: C'est un béton dont la faible proportion ou même l'absence de sables, charges
et matières fines, a pour effet l'enrobage seulement partiel des granulats par le liant, avec pour
conséquence la formation de nombreuses cavités.
Béton cellulaire: C'est un matériau léger constitué d'un mortier fluide de liant (ciment ou chaux),
de sable fin et d'un ajout tel que la poudre d’aluminium, qui génère par réaction avec la chaux, la
formation de petites inclusions gazeuses. Après moulage les blocs sont autoclavés.
Béton de granulats légers: C'est un béton léger comportant une proportion importante de
granulats de faible densité.
Bouclier: Taloche rigide de maçon à semelle de bois ou d'acier. Il sert d'une part à porter le
mortier ou l'enduit à appliquer à la truelle, d'autre part à dresser, à resserrer l'enduit.
Brique de terre cuite: Matériau céramique préfabriqué, à base d'argile cuite, géométriques sont
obtenues soit par moulage, soit par extrusion (filage).
Elles peuvent être pleines ou perforées horizontalement ou verticalement.
C
Calepin: Le plan de détail d'un revêtement ou d'une surface à enduire dans laquelle on doit tracer
des joints.
Calepinage : Etablissement d'un calepin. Représentation sous forme de calepin du détail des
joints d'une façade, du découpage en panneaux d'un enduit.
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Calfeutrement: Garnissage d'un espace étroit et allongé (joint, fente, etc.), avec un matériau en
général compressible, éventuellement étanche ou isolant.
Châssis: Cadre rectangulaire de menuiserie mobile ou parfois fixe, qui compose le vantail d'un
volet, d'une porte, etc.
Chemin de fer: Grattoir composé de lames d'acier, non parallèles à dents fines serties dans un
socle à poignée. Il sert à dresser et à ragréer la pierre de taille, et à divers raclages en maçonnerie.
Cloison: Désigne toute paroi verticale de distribution des locaux et de séparation verticale entre
les volumes intérieurs d'un bâtiment, à l'exception des murs de refends.
Cloison de doublage (contre-cloison) : Ce n'est pas une cloison à proprement parler, mais une
paroi rapportée contre ou a quelques centimètre de la face intérieure d'un mur de maçonnerie
porteuse, ou d'une cloison séparative.
Cornière métallique: C'est un profilé de métal méplat plié dans le sens de sa longueur. La
cornière est un des composants usuels de toute ossature ou charpente métallique.
Couvre joint: Profilé à dispositif d'ancrage inséré dans les joints de structure et de dilatation
ménagés dans les dallages de béton et les murs des façades.
Cuvelage : Ouvrage d'étanchéité des parois d'un local souterrain, d'une cuve, d'un réservoir, etc,
réalisé avec un enduit étanche (mortier fortement hydrofugé, ou de résines synthétique).
D
Dresser un enduit: Rendre plan, mais pas nécessairement lisser l'enduit. Dressage: Action de
dresser, aplanissage, équarrissage ou équerrage d'enduit.
E
Ebrasement: Il désigne seulement l'évasement des tableaux intérieurs d'une ouverture à partir des
ontants latéraux du bâti dormant.
Efflorescence: Formation d'un dépôt cristallin blanchâtre à la surface des enduits, briques, etc. Ils
traduisent une migration de sels solubles, qui sont entraînés par l'humidité vers la surface des
murs où ils cristallisent lorsque l'eau s'évapore.
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Enduiseur: Compagnon spécialiste de l'application des enduits. Pour les enduits extérieurs le
terme de façadier est aujourd'hui de plus en plus utilisé.
Enduit de lissage: Nom donné aux enduits fins à caractère autonivelant ou autolissant
spécialement formulés pour constituer rapidement une couche de préparation très plane sur les
planchers en béton et chapes inégales avant la pose de revêtement de sols.
Enduit de ragréage : Mortier hydraulique fin destiné à corriger les défauts et accidents de planéité
les maçonneries de béton.
Enduit d'étanchéité: Il peut être un enduit pâteux, un enduit d'application à chaud ou un enduit
d'imprégnation à froid.
Enduit d'imperméabilisation : C'est un enduit qui empêche l'eau de parvenir jusqu'au support
sous-jacent même après plusieurs heures d'arrosage par une pluie battante.
F
Foisonnement: Accroissement du volume apparent des minéraux, consécutif à leur fragmentation
par extraction ou à leur manipulation en vrac. Dans le cas du sable, le foisonnement est lié à leur
humidification: l'eau cheminant par capillarité enrobe chacune des particules et s'interpose entre
elles, les espaçant légèrement les unes des autres; d'où un gonflement apparent (plus le sable est
fin, plus il foisonne).
G
Gerçure: Craquelure, ou fissure de retrait d'un enduit.
Goutte d'eau: Petit canal en quart-de-rond à la sous-face d'un élément saillant exposé à la pluie
(appui, bandeau, etc). Elle interrompt le cheminement de l'eau et le contraint à tomber au lieu de
ruisseler sur la façade.
Granularité : Distribution ou proportion relative des granulats de différents formats d'un mélange
ou d'un matériau. Caractéristique de distribution granulométrique d'un sable par exemple.
Granulat: Tout constituant inerte d'un mortier ou d'un béton est appelé granulat (plutôt que
agrégat qui est l'appellation ancienne). Selon leurs dimensions, les granulats prennent les noms
de cailloux, de gravillons, de sables où de fillers.
I
Imperméabilisant: Désigne certains produits dont l'application améliore l'imperméabilité
superficielle des parois et matériaux.
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J
Joint de fractionnement: C'est un joint ménagé dans les grandes surfaces de façon à les recouper
en panneaux d'une douzaine de m2, pour éviter les défauts de reprise.
Joint de gros oeuvre (de dilatation ou de rupture) : Joint prévu entre deux parties d'une
construction afin que puissent se produire des mouvements relatifs, perpendiculairement à ces
joints, en raison de la dilatation thermique.
L
Larmier: En maçonnerie à l'origine, moulure saillante d'une corniche, d'un bandeau ou de tout
élément en entablement dont le profil comportait une goutte d'eau contraignant les eaux pluviales
à s'égoutter vers l'extérieur au lieu de ruisseler sur la façade. Aujourd'hui le larmier désigne
souvent la goutte d'eau elle-même, ou coupe-larme, c'est-à-dire la cannelure creuse, contre-profil
d'un quart-de-rond ménagée en sous-face des appuis et ouvrages saillants d'une façade.
Lissage: Suppression de toute aspérité à la surface d'un enduit ou d'un joint avant durcissement;
avec un outil métallique (taloche, truelle ou fer à joints).
M
Moellon: Petit bloc de pierre calcaire, soit brut, soit équarri et plus ou moins taillé, utilisé pour la
construction des murs en pierre maçonnés.
N
Nuançage : Altération plus ou moins localisée de la couleur d'un revêtement, caractérisée par une
modification graduelle de sa teinte.
O
Ossature : Ensemble des éléments de stabilité qui composent la structure porteuse, le squelette ou
la carcasse d'un édifice, d'une voûte et qui assurent leur rigidité et leur stabilité. Les poteaux et
les chaînages composent l'ossature des façades.
P
Pignon: Mur extérieur qui porte les pannes d'un comble, et dont les contours épousent la forme
des pentes de ce comble.
Pisé: Maçonnerie rurale rustique en terre grasse argileuse, triturée avant l'emploi. La terre à pisé
était soit utilisée telle quelle soit additionnée de cailloux, tuileau pilé, sable, etc.
Plasticité: Aptitude du matériau à épouser les formes des banches, coffrage et moules, ou à se
prêter aux formes que lui imprime un outil (truelle, lisseuse, taloche, etc.).
Produit d'accrochage: C'est un produit appliqué sur un subjectile avant la mise en oeuvre du
revêtement, pour favoriser ou améliorer son adhérence sur le support.
R
Rabotage: Action de corroyer, de tirer, d'élégir, d'ajuster, avec un rabot et son résultat.
Elimination d'une certaine épaisseur de matériau par fines couches successives, par déplacement
sur la surface, d'un outil qui ne travaille que dans un sens (rabot) ou par déplacement de la pièce
contre un outil à lames (raboteuse).
Rejingot: Bord relevé à l'arrière d'un appui de baie, sur lequel repose la pièce d'appui traverse
basse du dormant d’une croisée.
Renformis : Mortier appliqué en forte épaisseur sur tout ou une partie d'une maçonnerie pour la
dresser et corriger d'importants défauts de planéité, avant l'application de l'enduit.
S
Sablon : Appareil portatif de projection pneumatique des mortiers fins.
Saigne: Petite tranchée rectiligne pratiquée dans une paroi murale, en particulier pour y encastrer
un conducteur électrique sous tube.
Saillie: Elément, corps d'ouvrage, membre d'architecture qui est en avant de l'alignement ou du
nu d'une façade. Ce sont les balcons, corbeaux, corniches, etc.
Serrage: Opération essentielle de la mise en place des mortiers sur les parois, qui consiste à
améliorer leur compacité. Le serrage des enduits se fait par talochage, un bon serrage doit avoir
pour effet de supprimer les interstices, d'évacuer au maximum les inclusions d'air du matériau, et
d'améliorer l'enrobage des granulats.
Siccité: Etat, qualité de ce qui est sec. Résultat d'une dessiccation, d'une déshydratation.
T
Taloche: Planchette de bois munie d'un manche utilisée pour porter et appliquer les enduits.
Talochage : Effectuer avec une taloche l'étalement, la répartition ou le surfaçage d'un enduit.
Terre crue: Qualifie la terre utilisée comme matériau de construction, soit sous forme de blocs de
terre comprimée, non stabilisée ou stabilisée, soit sous forme de briquettes moulées, simplement
séchées au soleil.
Torchis: Mortier de terre grasse mélangée avec 1a paille ou du foin haché, et parfois avec de la
chaux.
Truelle: Outil utilisé surtout par le maçon, le plâtrier, etc. Pour maçonner des scellements,
obturations, etc.
Tyrolienne: Machine portative de projection des mouchetis (tyroliens), elle projette des
gouttelettes de mortier gâché clair à travers un large orifice tenu face au mur.
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