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Pathologie des

ménisques
Rappel anatomique

Vue interne Vue externe


Creux poplité Vue interne : le LLI et la
patte d’oie
Rotule et trochlée
Axe
mécanique
Axe diaphyse Axe de la
trochlée

Congruence Fémoro-
patellaire Baïonnette du système
Angle Q extenseur
Rappel anatomique
Asymétrie des condyles et des plateaux

côté médial côté latéral

LCA

Ménisques

Les ménisques contribuent à rendre concaves les glènes tibiales (surface à peine concave
pour le côté interne et convexe pour le côté externe)
ménisques
Plateaux tibiaux et ménisques : vue supérieure

1/ Ménisque médial
Ménisque Ménisque 2/ LLI
latéral en médial en 3/ corne antérieure

forme de O forme de C 4/ ligament entre les ménisques


5/ LCA
6/ Ménisque latéral corne antérieure
7/ LLE
8/ Poplité
9/ménisque latéral corne post
10/ Ligament de Wrisberg
11/ LCP
Structure interne des ménisques

Fibres de collagène concentriques. Forme triangulaire à la coupe


Vascularisation uniquement périphérique par la capsule
ligamentaire (zone rouge)
d’où meilleure cicatrisation des lésions en zone rouge
Vascularisation uniquement périphérique par la capsule
ligamentaire (zone rouge)
d’où meilleure cicatrisation des lésions en zone rouge

3 zones:
–Rouge - Rouge
–Rouge - Blanche
–Blanche - Blanche
Physiologie des
ménisques
Quel est le rôle des
ménisques ?
Rôle des ménisques

Rôle amortisseur
Rôle stabilisateur
Répartisseur des fluides
Rôle proprioceptif
Rôle amortisseur

Transmission de 40 à 90 % de la charge
Après méniscectomie : augmentation de
235 % des zones de contrainte
75 % de l’aire de contact

Baratz et Fu 1986 (Film Fuji)


Rôle mécanique de stabilisateur des
condyles sur le tibia

Forme triangulaire à la coupe Rôle de cale stabilisatrice qu’A. Trillat illustrait


avec ce schéma (à la différence près que les
ménisques sont mobiles)
Rôle stabilisateur
Le segment postérieur du ménisque interne participe
à la stabilisation antérieure du genou

Augmentation de 30 % de la laxité antérieure en cas de


méniscectomie, quand le LCA est rompu (vs LCA seul)

Markolf 1976
Mobilité des ménisques
C’est l’enveloppe ligamentaire qui limite l’avancée et le recul des ménisques

Le ménisque latéral avance en Le ménisque médial est


moins mobile
extension et recule en flexion

Le compartiment médial est le compartiment de la stabilité


le latéral est celui de la mobilité
Mobilité des ménisques

Translation
Ménisque médial : 5,1 mm
Ménisque latéral : 11,2 mm

Rapport de 1 / 2,3 Thompson, Fu (1989) IRM 3D sans charge


Mobilité des ménisques
Translation lors de la flexion-extension et de la rotation :
Le condyle médial avance de 3.2 mm
Le condyle latéral recule de 9.9 mm

A Williams (2002) IRM en appui (squatt)


En compression

Ménisques et Cartilages
sont sollicités de
façon presque comparable

Compartiment latéral Compartiment médial


En flexion complète, les ménisques reculent et
sont mis en compression par les condyles

Int

Ext

Freeman et al., 2000 : Flexion :157.3 +/- 5 °, Rotation int tibia : 27.7°
Hefzy et al., 1998 : Flexion :165°
Quelles sont les principales lésions du
ménisque médial ?
Lésions du ménisque médial

• Fissures verticales
• Languettes
• Fissures horizontales
• Lésions radiaires
• Lésions dégénératives
• Kystes (rares au ménisque interne)
Mécanismes des déchirures verticales

Le mécanisme le plus classique est


l’écrasement de la corne méniscale
postérieure lors de l’accroupissement

Fissure périphérique oblique Verticale


Autres mécanismes des fissures verticales

Torsion brutales ou micro-traumatismes répétés

Contraintes en valgus rot. externe et varus rot. interne


Une languette du ménisque médial ne gardant que son attache
antérieure peut provoquer :

- Des blocages : Oui – non. pourquoi ? :


- Une instabilité du genou. Oui – non. pourquoi ?
- Une impression de dérangement interne : Oui – non. pourquoi ? :
- Une limitation de la flexion : Oui – non. pourquoi ? :
- Une hydarthrose : Oui – non. pourquoi ? :
- Y a t-il d’autres symptômes possibles ? :
Une languette du ménisque médial ne gardant que son attache
antérieure peut provoquer :

- Des blocages : Oui – non. pourquoi ? :


- Une instabilité du genou. Oui – non. pourquoi ?
- Une impression de dérangement interne : Oui – non. pourquoi ? :
- Une limitation de la flexion : Oui – non. pourquoi ? :
- Une hydarthrose : Oui – non. pourquoi ? :
- Y a t-il d’autres symptômes possibles ? :
Une languette du ménisque interne ne gardant que son attache
antérieure peut provoquer :

- Des blocages : Oui – non. pourquoi ? :


- Une instabilité du genou. Oui – non. pourquoi ?
- Une impression de dérangement interne : Oui – non. pourquoi ? :
- Une limitation de la flexion : Oui – non. pourquoi ? :
- Une hydarthrose : Oui – non. pourquoi ? :
- Y a t-il d’autres symptômes possibles ? :
Classification des lésions méniscales verticales de TRILLAT

Stade I : déchirure
postérieure limitée

Stade II déchirure
élargie vers l’avant :
anse de seau

Stade des
languettes :
par déchirure
transversale d’une
anse de seau

Stade III : anse de


seau complète luxée
en permanence
dans l’échancrure
inter condylienne
Le plus souvent, il y a une fissure postérieure
Elle peut évoluer

Vers l’avant :

Anse de seau

Vers l’arrière :
Languette post Anse de seau
(à pédicule antérieur) bloquée
Blocage du ménisque interne
impossibilité d’extension du genou

Anse de seau

L’anse de seau vient s’interposer en avant du condyle


Classification de TRILLAT

Anse de seau gardant ses attaches ant. et


post. et luxée dans l’échancrure
« Stade de guérison apparente »
Une languette du ménisque médial ne gardant que son attache
antérieure peut provoquer :

- Des blocages : non Seule une anse de seau donne des blocages
Classification de TRILLAT
Languette postérieure
(issue d’une fente postérieure
irradiant en arrière)

Languettes issues de la
rupture d’une anse de seau
Les languettes
elles provoquent une instabilité, une hydarthrose, une impression de dérangement interne

Languette à pédicule antérieur pouvant se mobiliser de chaque côté du condyle


Ménisque
médialprésentant
plusieurs
languettes
postérieures
Une languette du ménisque médial ne gardant que son attache
antérieure peut provoquer :

- Des blocages : non Seule une anse de seau donne des blocages
- Une instabilité du genou : Oui une langette passe furtivement
entre les surfaces articulaire et provoque l’instabilité
- Une impression de dérangement interne : Oui
- Une limitation de la flexion : non, il n’y a pas d’obstacle
mécanique à la flexion complète (seule le douleur peut la gêner)
- Une hydarthrose : Oui toutes les lésions peuvent s’accompagner
d’une réaction inflammatoire
- Y a t-il d’autres symptômes possibles ? : oui : la douleur
Les autres lésions méniscales
provoquent

• Des douleurs
• Une impression de dérangement
• Un épanchement récidivant
• Une boiterie surtout pour les fissures
obliques et horizontales
Les lésions horizontales (ou plus ou moins obliques)

Clivage horizontal en IRM

Vision arthroscopique de fentes horizontales

Documents B Moyen
Lésions radiaires
(transversales)

Documents B Moyen
Les lésions méniscales dégénératives
• Usure surtout du ménisque médial
• Favorisée par le genu varum

Usure du cartilage et du ménisque

Documents B Moyen
Les lésions méniscales dégénératives

Documents B Moyen
Examen clinique

Point douloureux
méniscal médial

Grinding test (Appley)


(compression du tibia sur les
condyles et rotation douleur du
côté lésé)
Examen clinique

Grinding test
(Appley)
Douleur réveillée sur le ménisque par une manœuvre combinant flexion-extension, rotation

Test de Mc Murray
Rechercher un défaut d’extension ou blocage

Un simple défaut
d’extension de
quelques degrés peut
être lié à une anse de
seau : « blocage fin »
Valeur des signes cliniques des
lésions méniscales

- Douleur de l’interligne
sensibilité : 85%, spécificité : 30%
- Douleur en flexion forcée
sensibilité : 51%, spécificité : 70%
- Test de Mc Murray positif
sensibilité : 29%, spécificité : 96%
- Blocage de l’extension
sensibilité : 44%, spécificité : 86%
- Test d’Appley positif
sensibilité : 16%, spécificité : 80%
Diagnostic clinique des lésions
méniscales

Ménisque Ménisque
médial latéral
Précision 82% 76%

Sensibilité 95% 55%

Spécificité 55% 94%

Valeur préd + 81% 90%

Valeur préd - 86% 70%

Fowler PJ, Arthroscopy 1989


Radiologie
Les ménisques ne se voient pas en radiologie standard

Genou normal
Arthrographie
L’injection d’air (arthrographie gazeuse) ou de produit de contraste
(arthrographie opaque) permet de voir le contour des ménisques

Ménisque discoïde complet

Ménisque discoïde laminé

Fissuration horizontale

Arthrographie gazeuse Fissuration horizontale


• Fissure
verticale

• Languette
antérieure
ARTHROSCANNER
Arthroscanner spiralé
Acquisition et reconstruction infra
millimétrique

• Invasif
• Détection lésion méniscale:
Sensibilité: 98%
Spécificité: 94%
• Bonne individualisation des lésions
stables et instables
• Meilleure détection des petites
languettes qu’en IRM
• Meilleure visibilité des lésions non
déplacées

Vande Berg Radiology 2000

D.FOLINAIS SOFCOT 2005


IRM
Classification de Crues

Stade 1 : Hypersignal globulaire intra-méniscal n’atteignant pas les


surfaces méniscales

Stade 2 : Hypersignal linéaire intra-méniscal n’atteignant pas les


surfaces méniscales

Stade 3 : Hypersignal linéaire intra-méniscal atteignant les


surfaces méniscales : fissure

Stade 4 : Hypersignal de forme complexe intra-méniscal avec


remaniements de la morphologie méniscale = fissure complexe
IRM
IRM
Sensibilité : 62 - 100 %
Spécificité : 53 - 100 %
Valeur prédictive positive : 59 - 99 %

Fissure horizontale Fissure verticale


Aspect de double LCP
Anse de seau luxée

Anse de seau du ménisque médial


Anse de seau du ménisque médial
Les fissures horizontales
Fissure complexe = anse de seau
Fissure traumatique verticale
T2 EG

T2 fat sat

Fissure complexe verticale


Documents Y Carillon
Fissure du MI + kyste

Echo de spin

C Hulet
Les fissures méniscales
Sensibilité Spécificité
Ménisque int. Ménisque ext Ménisque int Ménisque ext
IRM Silva 62% 53%
Polly 96% 90% 100% 95%
Glashow 77% 93% 71% 94%
Raunest 94% 78% 37% 69%
Spiers 100% 100% 76% 96%
Kelly 97% 90% 77% 87%
Reicher 100% 75% 64% 84%
Mandelbaum 96% 75% 82% 95%
Jackson 98% 85% 89% 99%
Boerre 97% 96% 91% 98%
Crues 87% 88% 91% 98%
Crues 98% 84% 100% 97%
Quinn 92% 70% 82% 95%
Fischer 93% 68% 84% 94%
Mc Kenzie, Clin Radiol 1996.
Rare Kyste du ménisque médial
(plus fréquent au ménisque latéral)

Kyste développé dans le mur méniscal et rempli de liquide muccoïde


(souvent associé à une fissuration du ménisque)
Kyste du ménisque médial
Prothèse du genou et ablation du kyste

Kyste méniscal interne et arthrose


Lésions du ménisque latéral
On peut voir les mêmes lésions que du coté médial :
- Fissures verticales, anguettes, anses de seau etc.
- Fissures transversales plus fréquentes

Fissure verticale Anse de seau Languette

et des lésions spécifiques du ménisque latéral :


- Lésions malformatives
- kystes
Ménisque latéral
anomalies congénitales

Mégacorne Ménisques discoïdes


Ménisque discoïde
Arthrographie des ménisques discoïdes

Ménisque discoïde complet


Ménisque enlevé en totalité à
l’époque où l’on faisait des
méniscectomies totales
Ménisques discoïdes dilacérés ou fendus

Arthrographie
Ménisques discoïdes dilacérés ou fendus
Ménisque discoïde latéral chez une femme de 55 ans avec arthrose
Méniscectomie laissant le
mur périphérique

SOFCOT 2006
Kyste du ménisque latéral
Hypothèse de la constitution d’un kyste méniscal
Reagan (Arthroscopy 89)

Kyste,
Lésion fermée

Fissure IM

2 Kyste
Clivage horizontal

Hulet
Diagnostic différentiel des kystes du
ménisque latéral :
kyste de l’articulation péronéo-tibiale sup

Situé nettement au dessous de l’interligne fémorotibial


Diagnostic différentiel des kystes du
ménisque latéral :
kystes poplités
Diagnostic différentiel : synovite villonodulaire hémopigmentée
IRM d’un kyste
lésion méniscale :
ouverte ou fermée ?
Opération différente
Signes cliniques du ménique latéral
idem au ménisque médial +
Signe de CABOT

Point douloureux sur l’interligne latéral en position du


chiffre 4 (dite de CABOT : flexion et baîllement latéral)
Traitement chirurgical des
lésions méniscales
Méniscectomie classique enlevant tout le ménisque en
préservant toutefois le mur (A Trillat)

Faite par arthrotomie

Utilisant les instruments de Smillie


Languettes
Actuellement on fait des résections économiques des lésions
méniscales

Régularisation d’une languette Régularisation d’une lésion radiaire


Traitement par arthroscopie

Vision directe de l’articulation en introduisant un système optique

Actuellement l’arthroscopie est vidéo-assistée


Méniscectomie endoscopique

Burman (1931)
Watanabe (1954)
Jackson (1976)
L’arthroscopie permet de voir tout le ménisque et en
particulier des languettes «cachées»

Documents B Moyen
Exemple de l’ablation d’une anse de seau
du Ménisque latéral

Section des attaches antérieure et postérieure en laissant le mur méniscal intact


Technique de régularistion du ménisque latéral et
d’un kyste par arthroscopie
1 3

Excision antérieure
Ciseaux angulés à 90°
Excision postérieure
Ciseaux angulés à 90°
Pont méniscal
Excision du kyste
2

Chassaing
Excision des Kystes du ménisque latéral

Aspect de kystes abordés par l’extérieur et remplis de liquide muccoïde épais

Kystes développés sur la partie moyenne ou antérieure du ménisque (enlevés en bloc avec le
ménisque) aujourd’hui le ménisque serait conservé le plus possible
Complications de la chirurgie

Chondrolyse
Hydarthrose
Nécrose
Geste agressif sur le cartilage
Résultats des méniscectomies

la méniscectomie n’est pas un geste anodin

Tapper Hoover recul 10-30 ans : douleurs : 55-90%

Allen recul 17 ans : gonarthrose : 18%

Jorgensen recul 14,5 ans : douleurs : 67%


pincement radio : 89%
Résultats des méniscectomies
arthroscopiques

Recul 11 ans - revus 79,6 % (43/54)


prévalence de l’arthrose : 21%

Rockborn, Gillquist

Recul 15 ans - revus 51,5 % (146/283)


pincement moyen O,7mm
22 % de patients non satisfaits
Burk
Résultats des méniscectomies
arthroscopiques

Recul 11,5 ans - revus 35 % (317/894)

prévalence de l ’arthrose > 50 %


(vs coté opposé)
pincement en appui : 22,4 %

Chatain étude multicentrique


Société Française d’Arthroscopie
Résultats
• Méniscectomie partielle
– Asik : 197 cas recul 5ans : 83% E-B
– Atay : 34 cas recul 5,6 ans : 85% E-B
– Pellacci : étude comparative
partielle : 95% / totale : 83%
Echecs :
lésions persistantes ou récidivantes

Asik : KSSTA 2003, Atay : Arthroscopy 2003,


Pellacci : Arthroscopy 1992, Sugawara : Arthroscopy 1991
Résultats
• Arthrose
– Adulte : évolution dégénérative de
toute méniscectomie
– # 20 à 50% autour de 10 ans
– M partielle > M totale
Résultats radiologiques

+ 11 ans
Evolution après une méniscectomie faite à l’âge de 12 ans :
Déformation du contour condylien
Autre alternative pour les
lésions verticales

Sutures possibles

Zone rouge et rouge-blanche

Taille > 1cm

Fente méniscale interne verticale


ménisque luxable avec le crochet
palpeur
Suture possible
Sutures du ménisque
Suture des ménisques

Fil noué à
l’intérieur

Sutures réalisées par arthroscopie mais les fils sont noués en arrière
Nœud interne attiré vers
par une ouverture postérieure
l’extérieur

Fil en U horizontal
Les sutures : comparaison
Kohn (1989)

Fil avec un nœud : 24 N ± 9) ( le plus faible )

Fil en U horizontal : 89 N ± 4
DANGERS des sutures
Risque de léser les vaisseaux
postérieurs et le nerf SPE
Réparation avec des procédés divers
Réparation avec les «ancres»
Munies de petits harpons qui
stabilisent les bords de la fente

Bionx meniscal arrow (1996)

Puis …. Une douzaine

Documents B Moyen
Sutures méniscales
9 études dans la littérature
Rimmer 1995
Kohn 1989
Albrecht-Olsen 1997
Dervin 1997
Boenisch 1999
Song 1999
Seal 2000
Barber 2000
Arnoczsky 2001
Comparaison sutures –ancres
Barber 2000

120 Mitek
fastener

100 clearfix

80 T Fix

60
suture horiz

40
Biostinger

20
1 suture
verticale
0
Mitek T Fix Biostinger 2 sutures
2 sutures
fastener vert.
vert.

Documents B Moyen
Comparaison fixations méniscales

Suture verticale 114 ± 15 N


Suture horizontale 75 ± 18 N
Nœud intra articulaire 54 ± 6 N

Ancre 1 fixation 38 ± 4N
Ancre 2 fixations 56 ± 3 N

Documents B Moyen
Ancres
Echecs cliniques

nb de patients % échecs

Albrecht-Olsen 34 21
Schreiber 66 7
Kurzweil 53 29
Jones 39 7

Documents B Moyen
Fast fix S N

Documents B Moyen
Comment juger de la cicatrisation du ménisque ?

Contrôle arthroscopique ou arthrographique


Déchirure verticale du
ménisque interne réparée
par sutures verticales par
arthrotomie au cours d’une
réparation du LCA

Résultat
arthrographique
5 ans après
Cicatrisation complète
Résultats des sutures méniscales isolées

Echecs Cliniques : 10 % de méniscectomies


secondaires

Echecs Anatomiques : 40 à 50 %
Résultats des sutures avec réparation du LCA

Auteur Taux de Cicatrisation


Morgan 100%
Cannon 93%
Busek Noyes 80%
Lerat 73%

Documents B Moyen
Indications thérapeutiques
Lésion chronique luxée Languette
Lésions verticales

Méniscectomie pour les lésions


remaniées luxées dans l’échancrure de
manière chronique et les languettes

Abstention pour les fentes stables


incomplètes en zone rouge et
rouge/blanche de 1-2 cm
(Test de la stabilité au crochet)

Manœuvre de mobilisation
Documents B Moyen
Réinsérer les lésions
verticales luxables

Suture
Documents B Moyen
Chirurgie des ménisques discoïdes

Régulariséation de la
Ménisque discoïde Méniscectomie totale
partie centrale, laissant
Que l’on évite de faire un mur presque normal
aujourd’hui
Conclusion
• Les ménisques ont un rôle mécanique très
important
• On évite le plus possible de les réséquer
• Les lésions sont très diverses
• Les sutures sont de plus en plus pratiquées
• Les régularisations sont économiques
Une technique récente : l’allogreffe de ménisque

Pas de résultats avec recul


suffisant

Fixation trans-osseuse

R Verdonk
Les replis synoviaux
1 - Cul-de-sac sous-quadricipital
2 - Plica supra-patellaris
3 - Plica médio-patellaris
4- Trajet du ligament latéral
5 - Ligament adipeux
6 –Plica infra-patellaris

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