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Membre de JURY :
Mr H.AANBAR
Mr A.BENAATA
Mr A.NAITAILI
2
Résumé
Abstract
This end-of-year project captioned « Implémentation d’un démodulateur pour la
réception d’information Vidéotex » has as an important aim modulation and demodulation
Frequency Shift Keying (FSK). In this document below, we find four main titles that have
been created to better expose this project. The first one, focuses on the state of the art which
contains the overall information on the keywords of the subject. The second one contains the
specifications. The third is devoted to theorical study. Finally, the last title is devoted to the
simulation using the MATLAB-SIMULINK software
3
Sommaire
Etat de l’art……………………………………………………………………..………………………. …8
1- la modulation……………………………………………………………....……………………… ….9
1.1- introduction………………………………………………………..………………………… 9
2- Historique de la norme…………………………………………………………………………….. 13
1- définition…………………………………………………………………………………………….23
1- Problématique…………………………………………………………………………………………32
4
1- Principe de fonctionnement de la modulation FSK………………………………………………….34
3-Calcul mathématique…………………………………………………………………………………35
1- Simulink…………………………………………………………………………………………… 42
2- Matlab……………………………………………………………………………………………... 43
1- Modulation…………………………………………………………………………………………. 44
2- Démodulation………………………………………………………………………………………..45
5
Listes De Figures
Figure 1 : Transmission analogique de données analogiques ............................................................... 11
Figure 2 : liaisons hertziennes ............................................................................................................... 12
Figure 3 : Exemple de modulation FSK cohérente ................................................................................ 13
Figure 4 : Schéma du système alphamosaïque : modèle de terminal, types de caractères, codage des
caractères mosaïques ............................................................................................................................ 17
Figure 5 : Architecture du terminal dans le mode série ........................................................................ 18
Figure 6 :Exemple de page en mode série. On notera les espaces encadrant les étoiles représentant la
neige, ainsi que ceux précédant les noms de pays sur fond rouge. Comme on peut le voir sur la figure
suivante, ceux–ci masquent les codes de changement d'attribut ........................................................ 20
Figure 7: La même page test que ci-dessus montrant l'indépendance des attributs et des caractères20
Figure 8 : Les capacités graphiques de la norme Vidéotex illustrée sur une page Vidéotex ................ 21
Figure 9: Carte de Bretagne tracée utilisant le mode géométrique ..................................................... 21
Figure 10:Carte de Bretagne tracée utilisant les caractères dits "mosaïques lisses" (mode dit suédois)
............................................................................................................................................................... 21
Figure 11: Carte de Bretagne tracée utilisant les caractères dits "mosaïques" .................................... 21
Figure 12: Architecture du terminal dans le mode parallèle ................................................................ 22
Figure 13 : Principe de fonctionnement de réseau RTC ........................................................................ 24
Figure 14: Schéma de l’architecture du réseau RTC.............................................................................. 25
Figure 15: Principe de fonctionnement de la modulation FSK ............................................................ 35
Figure 16: Modulateur FSK -PC.............................................................................................................. 35
Figure 17: Schéma d’une boucle à verrouillage de phase ..................................................................... 38
Figure 18: Schéma d’un comparateur ................................................................................................... 38
Figure 19: Schéma du circuit 4046 ........................................................................................................ 39
Figure 20: Signal à l'entrée et à la sortie du comparateur de phase déphasage 0<∆ϕ<π :............... 40
Figure 21: Signal à l'entrée et à la sortie du comparateur de phase déphasage 0<∆ϕ<π ................... 40
Figure 22: Signal à l'entrée et à la sortie du comparateur de phase déphasage 0<∆ϕ<π ................ 41
Figure 23: Logo de MATLAB ET SIMULINK............................................................................................. 43
Figure 24: Montage de la boucle de Modulation FSK ........................................................................... 45
Figure 25: Le passage de signal binaire en signal modulé ..................................................................... 46
Figure 26: Schéma Bloc de la boucle PLL............................................................................................... 46
Figure 27 : Paramétrage de Bloc de la boucle PLL ............................................................................... 47
Figure 28 : Boucle de Modulation et démodulation de la FSK ............................................................ 48
Figure 29: Visualisation des signaux de Modulation et démodulation de la FSK ................................ 49
6
Listes de Tableaux
7
INTRODUCTION GENERALE
8
ETAT DE L’ART
9
Partie 1 : Généralités sur la modulation
1. La modulation
1.1. Introduction
La communication est un transfert d'informations d'une source vers un destinataire, à
travers un milieu appelé « canal ». Ces informations se présentent souvent sous une forme
physique inadaptée à sa transmission. Il importe donc, avant toute chose, de transformer ces
grandeurs caractéristiques en signaux électriques susceptibles de se propager. Cela constitue
l'enjeu principal de la modulation. Ce chapitre décrit les notions essentielles sur la
transmission et les signaux impliqués dans la technique. Dans ce sens, nous allons offrir une
vue générale sur la modulation et représenter mathématiquement des signaux réels.
La transmission d'information nécessite la prise en compte des caractéristiques du
canal de transmission telles que sa bande, sa puissance maximale admissible et le bruit qu'il
génère. Par conséquent, il est donc nécessaire pour transmettre un signal de l'adapter au canal
de transmission. D'où le but de la modulation.
10
1.3.1 Modulation analogique
La transmission analogique de données consiste à faire circuler des informations sur un support
physique de transmission sous la forme d'une onde. La transmission des données se fait par
l'intermédiaire d'une onde porteuse, une onde simple dont le seul but est de transporter les données
par modification de l'une de ces caractéristiques (amplitude, fréquence ou phase), c'est la raison
pour laquelle la transmission analogique est généralement appelée transmission par modulation
d'onde porteuse. Il existe deux types de transmission analogique : la transmission analogique de
données analogiques et la transmission analogique de données numériques. Notre étude se base
seulement sur la modulation numérique mais nous allons voir succinctement la modulation de
fréquence analogique.
Ce type de transmission désigne un schéma dans lequel les données à transmettre sont
directement sous forme analogique (voir Figure 1.01). Ainsi, pour transmettre ce signal,
l'Equipement de Terminaison des circuits de Données (ETCD) doit effectuer une convolution
continue du signal à transmettre et de l'onde porteuse, c'est-à-dire que l'onde qu'il va
transmettre va être une association de l'onde porteuse et du signal à transmettre. Dans le cas
d'une transmission par modulation d'amplitude par exemple la transmission se fait de la manière
suivante :
Les modulations numériques sont utilisées pour des liaisons hertziennes uniquement. Par
opposition aux transmissions par fibre optique qui s’effectuent, elles, en base de base (signal
numérique non modulé
11
Figure 2 : liaisons hertziennes
12
le signal modulé varie entre des fréquences prédéterminées. Généralement, la fréquence
instantanée peut prendre deux valeurs discrètes appelées marque « mark » et espace «
space ». Il s'agit de la forme non-cohérente de FSK. Dans les formes cohérentes de FSK, il
n'y a pas de discontinuité de phase dans le signal de sortie.
13
Partie 2 : Vidéotex - Définition et Explications
1. Définition d’un Vidéotex :
Le Vidéotex est un service de télécommunications permettant l'envoi de pages
composées de textes et de graphismes simples à un utilisateur en réponse à une requête de ce
dernier (interactivité). Ces pages sont destinées à être visualisées sur un écran cathodique, par
exemple sur une télévision ou tout autre écran au format de la télévision.
Le Minitel français est le terminal adapté à ce service. Le nom du terminal a fini par être
utilisé, dans le langage courant, comme nom générique du service et est donc
en français devenu synonyme de Vidéotex. Le service utilise une norme de communication
basée sur une syntaxe de description des pages. Le service Télétel (ou Minitel) utilise la
norme Antiope (Option 2 de la norme internationale T.100)
Le service est généralement rendu par un système comportant des terminaux de type
écran-clavier connectés par le réseau téléphonique commuté à un point d'accès spécifique
assurant la connexion à un serveur au travers d'un réseau de transmission de données (en
France le réseau Transpac de commutation de données par paquets) vers des serveurs, voire
vers des terminaux pairs. Seul le service Télétel (aussi appelé Minitel, du nom du terminal),
basé sur une option de consommation à la demande permise par l'utilisation de points d'accès
Videotex intégrés comme autocommutateurs dans le réseau téléphonique commuté, a connu
une exploitation commerciale d'une durée significative. Les services britannique (Prestel),
allemand (Bildschirmtext), italien (Videotel), canadien (Télidon) et japonais (Captain), tous
basés sur un système d'abonnement, n'ont pas connu de succès commercial et ont été arrêtés
peu après la fin des phases d'expérimentation. Néanmoins, le système Viewdata (dont Prestel
était la marque commerciale) continue d'être utilisé par les agences de voyage au Royaume-
Uni.
2. Historique de la norme :
[2] La première norme technique mondiale du Vidéotex est la
recommandation T.100 du CCITT, ancêtre de l'UIT-T. Cette norme regroupe les
caractéristiques des quatre systèmes exploités en 1980, date d'adoption de cette norme :
14
versions européennes de T.100 et y ajoute des fonctions techniques provenant de propositions
allemandes (Bilschirmtext) et suédoises. Elle a été mise à jour régulièrement jusqu'en 1988 et
est actuellement maintenue et publiée comme norme européenne de télécommunications par
l'ETSI sous le titre ETS 300 072 Syntaxe de données de la couche de présentation du
Vidéotex. Ses dernières versions incluent le vidéotex photographique (utilisation de la
norme JPEG) et la transmission de formes de caractères (DRCS ou jeux de caractères
dynamiquement redéfinissables). Les normes européennes successives ont été :
• T/TE 06-02 (ETS 300 073), en mai 1988 : mode géométrique de la syntaxe de
données de la couche présentation du Vidéotex ;
• T/TE 06-03 (ETS 300 074), en mai 1988 : syntaxe pour le transfert transparent de
données (destinée au téléchargement de logiciels et d'autres formes de données) ;
• T/TE 06-04 (ETS 300 075) : données retraitables pour le Vidéotex (qu'on peut
assimiler à des informations de scripts actifs dans le terminal) ;
• T/TE 06-05 (ETS 300 076) : identificateur des capacités du terminal de Videotex
(TFI).
Ce sont les systèmes décentralisés dont l'architecture préfigure le plus celle du web
sur réseau Internet.
15
Le point d’accès joue plusieurs rôles :
1. Vis-à-vis de l'usager
2. Vis-à-vis du réseau
Mise en paquet des caractères émis par le clavier et envoi pour paquet plein ou
par réception du code de commande (Envoi, suite, ...)
Conversion de l'adresse symbolique en numéro Transpac (analogue à la fonction
DNS)
Routage vers le serveur
Reroutage éventuel
3. Vis-à-vis du serveur
❖ Le mode dit "3614" dans lequel l'usager paie la part réseau mais pas le prix du
contenu : c'est le mode qui correspond à l'usage majoritaire actuel de l'Internet.
Il n'interdit pas un sous-mode dans lequel le prix du contenu est directement
réglé par l'usager au fournisseur. Il appartient alors au fournisseur d'identifier
l'usager (par login et mot de passe). Sinon, le point d'accès préserve l'anonymat
de l'usager par rapport au fournisseur de service.
❖ Le mode kiosque (et ses divers paliers tarifaires) dans lequel la facture
téléphonique sert de moyen de paiement, non seulement des frais de
télécommunication, mais aussi du prix de l'information qui est reversé au
fournisseur d'information. Ce mode fonctionne donc, d'où son nom, comme un
système de vente de la presse : le kiosque à journaux assure la collecte des
versements des clients et conserve sa part en reversant la leur au service
de transport (les NMPP) et aux éditeurs (les fournisseurs de services).
Le mode alphamosaïque est la base des services de Vidéotex européens et ils ont, heureusement,
un ensemble de caractéristiques communes. Ils sont basés sur un modèle de terminal
16
alphanumérique classique de la téléinformatique des années 70 : une mémoire d'entretien de
page (RAM) contient les codes des caractères à visualiser et une mémoire (morte type ROM)
contient les formes des caractères. Une base de temps organise la lecture périodique de la RAM
de façon à afficher la page avec une fréquence (50Hz ou plus) évitant le papillotement.
L'originalité du système alphamosaïque, imaginé au Royaume Uni vers 1971 par les ingénieurs
de la BBC dans le cadre du projet Ceefax, consiste en plusieurs caractéristiques :
Figure 4 : Schéma du système alphamosaïque : modèle de terminal, types de caractères, codage des caractères mosaïques
Les deux systèmes alphamosaïques se différencient par le mode de gestion de leurs attributs
qualifiés respectivement de série (ou sériels) pour le système d'origine britannique et de
parallèles pour le système d'origine française.
17
Option 1 : le mode alphamosaïque série
C'est le mode original du système Viewdata. Il est construit de manière à assurer une
compatibilité visuelle avec le système Télétexte (Ceefax) et donc à utiliser la
même technologie de terminal. La syntaxe en est cependant différente de façon à permettre le
transfert sur un réseau de données transparent.
▪ Modèle de terminal
Le principe de construction du terminal est dérivé de celui de Ceefax dans lequel les codes reçus
en ligne sont mis directement en mémoire. Comme la transmission utilisée par Ceefax se fait
par mots de 7 éléments binaires, la mémoire comporte donc 7 kilobits. Sur les 128
combinaisons, 32 d'entre elles sont des codes d'attributs et les 96 autres représentent des
caractères. Lorsque le code est un code de caracère, il est transmis au générateur de caractères,
si c'est un code d'attribut, il est mis en mémoire dans un loquet (latch) et maintenu jusqu'à ce
qu'un nouveau code d'attribut se présente. Le contenu du loquet commande le fonctionnement
du générateur d'effet. Les effets utilisés sont la couleur du caractère (une parmi 8), la couleur
du fond, le clignotement, le type de caractères (alphabètiques ou mosaïques).
La conséquence principale de cette architecture est qu'un code de fonction occupe sur l'écran la
place d'un caractère qui est généralement représenté alors comme un espace.
Dans la figure ci-dessous, le mot VIEWDATA est écrit avec une espace entre chaque lettre en
raison du changement de couleur entre chaque lettre.
▪ Tables de codage :
18
Tableau 1: table de code mosaïque de Viewdata
Chaque fonction d'attribut est codée par la succession de deux codes : un code d'échappement
(code 1/11 ou hexadécimal 1B) suivi d'un caractère alphanumérique majuscule avec les
significations du tableau ci-contre.
19
Les deux images ci-dessous représentent la même page, photographiées sur une console de
création de pages fonctionnant selon le mode série. Sur la seconde version, on a activé la
fonction de visualisation des codes d'attributs sous forme de caractères visibles. Cette version
permet de comprendre les contraintes du mode série en montrant notamment
le nombre d'espaces requis pour gérer les attributs. On peut voir que les caractères blast
through, ne requérant aucun espace pour être visualisés quand on est en mode "graphique"
(comme on appelle aussi le mode mosaïque). On peut également voir la séquence de 3 ou 4
codes requis pour commencer une page quand il y a un fond : Couleur du caractère suivi de
nouveau fond fixent la couleur du fond. Si on en reste là, les caractères seront inscrits dans la
même couleur que le fond, ce qui les rendrait peu visibles. Il faut donc à nouveau fixer la
couleur du caractère qui va suivre. Si celui-ci est alphabétique, on en reste là. Sinon, on
prescrit aussi un "maintien du graphique" qui permet de remplacer l'espace requis par les
codes d'attributs à venir sur la même rangée par une répétition du caractère graphique
précédent : on voit ce que cela donne sur la première rangée pour le code "mosaïque vert" au
niveau du Pas de Calais.
Figure 6 :Exemple de page en mode série. On notera les espaces encadrant les étoiles représentant la neige, ainsi que ceux
précédant les noms de pays sur fond rouge. Comme on peut le voir sur la figure suivante, ceux–ci masquent les codes de
changement d'attribut
Figure 7: La même page test que ci-dessus montrant l'indépendance des attributs et des caractères
20
Les pages sont composées de 25 lignes de 40 colonnes de symboles, qui peuvent être soit des
caractères alphanumériques (correspondant à un répertoire étendu requis par les 39 langues
européennes utilisant une forme d'alphabet latin, soit des caractères mosaïques permettant la
composition de graphismes élémentaires. La première ligne n’est jamais utilisée directement,
elle joue le rôle de ligne d’état, affichant le prix de la communication par exemple. Chaque
caractère dispose d’un certain nombre d’attributs, qui sont la couleur d’écriture et de fond (8
couleurs sont disponibles sur un Minitel), les attributs visuels tels l’inversion vidéo, le
clignotement, et pour le mode texte le soulignage, et la taille d’affichage (normale, double
largeur, double hauteur ou les deux réunis). Les attributs de chaque caractère alphabétique
comme mosaïques peuvent être définis librement et indépendamment de ceux des autres
caractères.
Figure 8 : Les capacités graphiques de la norme Vidéotex illustrée sur une page Vidéotex
21
▪ Modèle de terminal
Ce type d'approche suppose qu'en mémoire, les codes de caractères et ceux des attributs
occupent chacun une partie de la mémoire d'entretien de page et donc ce type de terminal coûte
plus cher en volume mémoire. Jusqu'à trois fois plus compte tenu du nombre d'attributs
normalisés :
On ajoute en outre un attribut qui est surtout utilisés dans le mode radiodiffusé Télétexte pour
permettre le sous-titrage (incrusté ou non dans une image extérieure) ce qui conduit à 14
éléments binaires de mémoire pour les attributs, soit 22 en tout si on compte un répertoire de
256 caractères.
Les informations provenant de la ligne sont décodées avant d'être mises en mémoire. Le
décodeur n'est pas figuré sur le dessin ci-dessous.
Il est essentiellement basée sur la représentation vectorielle des images et définit une syntaxe
indépendante de la résolution (et des autres capacités visuelles) du terminal qui réalise
l'interpolation correspondant à ses propriétés. Les coordonnées utilisées dans les instructions
sont exprimées en fraction d'écran unité (L'écran est inscrit dans un carré unité) et le terminal
se charge d'adapter le tracé à la résolution de son système de visualisation. Cependant,
l'usage du mode géométrique n'est optimum que si le modèle de terminal est basé sur
l'utilisation d'une mémoire de points (bit map) et non d'une mémoire de caractères. Les
canadiens de l'équipe Télidon ont démontré la possibilité de réaliser un décodeur géométrique
22
sur un terminal alphamosaïque en mode parallèle.
Il décrit les pages sous forme d'une image codée par un procédé de compression. Le système
original, d'origine japonaise (CAPTAIN) utilise un code à longueur variable analogue à celui
de la télécopie. Sa version européenne (décrite dans la norme CEPT) utilise le système de
codage photographique JPEG.
23
Partie 3 : Réseau RTC
1. Définition :
Le réseau téléphonique commuté (RTC) ou réseau téléphonique commuté public (RTCP) (en
anglais, public switched telephone network ou PSTN) est le réseau historique des téléphones fixes,
dans lequel un poste d'abonné est relié à un commutateur téléphonique du réseau public par une
paire de fils alimentée en batterie centrale intégrale (la boucle locale). Les commutateurs
téléphoniques sont eux-mêmes reliés entre eux par des liens offrant un débit de 2 Mb/s, ce sont
les blocs primaires numériques (BPN) ou par des liaisons optiques PDH ou SDH plus
performantes
2. Description d'un réseau téléphonique traditionnel :
Le réseau téléphonique utilise la commutation de circuits d’où son nom RTC(4) en anglais PSTN.
La commutation de circuits, ou la transmission TDM est caractérisée par l’établissement d’une liaison
entre deux extrémités du réseau pendant la durée de la communication, en assurant le transfert de
l’information. Le principal inconvénient de cette méthode est qu’elle gaspille de la bande passante
puisque la ligne ne peut pas être utilisée pendant cette communication.
Dans la téléphonie traditionnel, les commutateurs sont reliés par des circuits et attacher aux clients par
des lignes d’abonnés. Selon la terminologie des opérateurs, le réseau RTC est découpé en différentes
zones.
24
On distingue deux grandes parties dans ce réseau :
a. Zone Locale (ZL) : Dans la zone locale, les clients sont raccordés à un étage d’abonné
(local ou distant). Les étages d’abonnés établissent les connexions entre les lignes
25
d'abonnés et leur CCA de rattachement. Projet de fin d’études Université Virtuelle
de Tunis 20
b. Zone à Autonomie d’Acheminement (ZAA) :
ZAA est une zone géographique constituée par des ZL, équipé par des CCA. Ils
gèrent l’acheminement du trafic entre ZL et entre CCA.
c. Zones de Transit (ZT) :
Il y a plusieurs zones de transit, national ou international.
• Zones Transit Secondaire (ZTS) : ZTS est délimitée par le CTS qui gère les CCA
situés dans la zone. Les CTS assurent uniquement le brassage des circuits,
lorsqu'un CCA ne peut pas atteindre le CCA du destinataire.
• Zone de Transit Principale (ZTP) : ZTP regroupe des ZTS et inclut un CTP qui
gère les CTS. Cette zone assure la commutation des longue distance.
• Zone de Transit Internationale (ZTI) : CTP sont reliés à un CTI permettant de
traiter le trafic de l’international, TT dispose de deux centres de transit
internationaux.
Remarque : Dans, la signalisation d’un réseau RTC est assurée par le protocole
SS7 (ou Sémaphore)
Avantages RTC Inconvénients de commutation de circuit
• Forwarding simple
- Forwarding sur la base
de time slot ou
fréquences
- Pas d’inspection d’en-
tête de paquet
26
Partie 4 : La norme V. 23
Les normes et recommandations principales de l'Union internationale des
télécommunications (UIT-T) sont :
• V.1 Correspondance entre les symboles du calcul binaire et les états significatifs d'un
code bivalent.
• V.2 Niveaux de puissance pour la transmission de données sur des circuits
téléphoniques.
27
• V.4 Structure générale des signaux du code pour l'Alphabet international no 5 destiné
à la transmission de données orientée-caractères sur le réseau téléphonique public.
• V.5 Normalisation des débits binaires pour transmissions de données synchrones sur
le réseau téléphonique général avec commutation. Supprimée car techniquement
obsolète.
• V.6 Normalisation des débits binaires pour transmissions de données synchrones sur
circuits loués de type téléphonique. Supprimée car techniquement obsolète.
• V.10 Caractéristiques électriques des circuits de jonction dissymétriques à double
courant fonctionnant à des débits binaires nominaux jusqu'à 100 kbit/s.
Recommandation validée pour la première fois en 1976.
• V.11 Caractéristiques électriques des circuits de jonction symétriques à double
courant fonctionnant à des débits binaires jusqu'à 10 Mbit/s. Recommandation
validée pour la première fois en 1976.
• V.13 Commande de porteuse simulée. Simulateur de réponse automatique.
• V.15 Utilisation de coupleurs acoustiques pour la transmission de données.
• V.16 Modems pour transmission de données analogiques médicales.
• V.17 Modem à 2 fils pour les applications de télécopie à des débits binaires allant
jusqu'à 14 400 bit/s. Protocole utilisant la modulation TCM.
• V.19 Modems pour transmission parallèle de données utilisant les fréquences de
signalisation des postes téléphoniques.
• V.20 Modems pour transmission parallèle de données d'application universelle sur le
réseau téléphonique général avec commutation. Supprimée car techniquement
obsolète.
• V.21 Modem à 300 bit/s duplex normalisé pour usage sur le réseau téléphonique
général avec commutation utilisant la modulation AFSK.
• V.22 Modem fonctionnant en duplex à 1 200 bit/s, normalisé pour usage sur le
réseau téléphonique général avec commutation et sur les circuits loués à deux fils de
type téléphonique de poste à poste utilisant la modulation PSK.
• V.22bis Modem fonctionnant en duplex à 2 400 bit/s, utilisant la technique de la
répartition en fréquence et normalisé pour usage sur le réseau téléphonique général
avec commutation et sur circuits loués à deux fils du type téléphonique de poste à
poste. Extension de V.22 utilisant la modulation QAM.
• V.23 Modem à 600/1 200 bauds normalisé pour usage sur le réseau téléphonique
général avec commutation utilisant la modulation FSK.
• V.24 Liste des définitions des circuits de jonction entre l'équipement terminal de
traitement de données et l'équipement terminal de circuit de données, validée pour la
première fois en 1964. Elle est équivalente à une partie de EIA RS 232 : pour des
détails électriques et physiques, voir V.28 et autres.
• V.25 Équipement de réponse automatique et procédures générales pour équipement
d'appel automatique sur le réseau téléphonique général commuté, y compris les
procédures de neutralisation des dispositifs de réduction d'écho lorsque les appels
sont établis aussi bien d'une manière manuelle que d'une manière automatique.
Recommandation validée pour la première fois en 1968.
• V.25bis Procédures synchrones et asynchrones de numérotation automatique sur les
réseaux commutés. Extension de V.25 utilisant les circuits d'échange définis
en V.24 pour des transferts de données classiques. Les formats de commandes sont
définis pour les opérations synchrones ou asynchrones et orientées caractères ou
bits HDLC.
• V.26 Modem à 2400 bit/s normalisé pour usage sur circuits loués à quatre fils:
Recommandation validée pour la première fois en 1968. Elle utilise la
modulation PSK.
• V.26bis Modem à 2400/1 200 bit/s normalisé pour usage sur le réseau téléphonique
général avec commutation. Extension de V.26 validée pour la première fois en 1972.
• V.26ter Modem fonctionnant en duplex à 2 400 bit/s, utilisant la technique de la
compensation d'écho et normalisé pour usage sur le réseau téléphonique général
28
avec commutation et sur circuits loués à deux fils du type téléphonique de poste à
poste. Extension de V.26 validée pour la première fois en 1972.
• V.27 Modem à 4800 bit/s avec égaliseur à réglage manuel normalisé pour usage sur
circuits loués de type téléphonique. Recommandation validée pour la première fois
en 1972. Elle utilise la modulation PSK.
• V.27bis Modem normalisé à 4 800/2 400 bit/s avec égalisation automatique destiné
aux circuits loués de type téléphonique. Extension de V.27 validée pour la première
fois en 1976. Elle ajoute une vitesse de modulation, compatible avec V.26, de
1 200 bauds pour transporter les données à 2 400 b/s.
• V.27ter Modem normalisé à 4 800/2 400 bit/s destiné au réseau téléphonique général
avec commutation. Extension de V.27bis pour utiliser avec des modems
téléphoniques.
• V.28 Caractéristiques électriques des circuits de jonction dissymétriques pour
transmission par double courant. Recommandation validée pour la première fois
en 1972. Avec les spécifications de circuit de V.24 et les connecteurs 25 broches (et
les assignations de broches de ISO 2110, il y a une compatibilité avec EIA RS 232.)
• V.29 Modem à 9600 bit/s normalisé pour usage sur circuits loués à quatre fils poste à
poste, de type téléphonique: Recommandation validée pour la première fois en 1976.
Elle utilise la modulation QAM à 2 400 bauds pour transport synchrone des données
à 9 600 b/s. Débits de compatibilité de 7 200 et 4 800 b/s à 2 400 bauds pour des
modulations ralenties. Multiplexage des sous-canaux de 7 200, 4 800 et
2 400 b/s valide jusqu'à un ensemble de 9 600 b/s en option. Un dérivé de ce
standard est utilisé pour la transmission des facsimilés (fax).
• V.31 Caractéristiques électriques des circuits de jonction pour transmission par
simple courant commandés par fermeture de contact.
• V.32 Famille de modems à deux fils fonctionnant en duplex à des débits binaires
allant jusqu'à 9 600 bit/s pour usage sur le réseau téléphonique général avec
commutation et sur les circuits loués de type téléphonique. Recommandation validée
pour la première fois en 1984 pour une famille de communication duplex entre
modems téléphoniques analogiques utilisant la modulation QAM à 2 400 bauds pour
transporter les données à 9 600, 4 800 ou 2 400 b/s.
• V.32bis Modem fonctionnant en mode duplex à des débits binaires allant jusqu'à
14 400 bit/s pour usage sur le réseau téléphonique général avec commutation et sur
les circuits à 2 fils de type téléphonique loués de poste à poste: Extension
de V.32 Utilisation d'un débit de compatibilité de 12 kb/s. Ce standard a été amélioré
par les manufacturiers de modems pour créer le Standard ad-hoc V.terbo, avec un
débit de 19,2 kb/s, proposé pour une standardisation en tant que V.32ter, mais
jamais accepté.
• V.34 Standard pour des communications full-duplex allant jusqu'à 28,8 kb/s avec
compatibilité pour des débits inférieur selon le modem distant et la qualité de la ligne
téléphonique. Ce standard est aussi connu sous le nom V.Fast, pour les modem "pré-
standard" appelés V.FC (V.FastClass).
• V.34bis Protocole de communication pour des communications de données en full-
duplex jusqu'à 33,6 kb/s entre deux modems téléphoniques analogiques
• V.35 Transmissions de données à 48 kbit/s au moyen de circuits en groupe primaire
de 60 à 108 kHz. Supprimé.
• V.36 Modems pour transmission synchrone de données sur circuits utilisant la largeur
de bande du groupe primaire (60 à 108 kHz).
• V.40 Indication des erreurs en cas d'utilisation d'appareils électromécaniques.
Supprimée car techniquement obsolète.
• V.41 Système de protection contre les erreurs indépendant du code utilisé.
• V.42 Procédures de correction d'erreur pour les équipements de terminaison de
circuits de données utilisant la conversion asynchrone/synchrone.
• V.42bis Procédures de compression des données pour les équipements terminaux
de circuit de données (ETCD). Recommandation permettant la communication même
29
pour les lignes téléphoniques les plus parasitées. Ratifié par le CCITT en Janvier
1990.
• V.44 Procédures de compression de données.
• V.50 Normes limites de qualité de transmission pour les transmissions de données.
• V.51 Organisation de la maintenance des circuits internationaux de type téléphonique
utilisés pour la transmission de données: Publiée en M.729.
• V.52 Caractéristiques des appareils utilisés pour mesurer la distorsion et le taux
d'erreur en transmission de données. Remplacée par O.153.
• V.53 Caractéristiques limites pour la maintenance des circuits de type téléphonique
utilisés pour la transmission de données.
• V.54 Dispositifs d'essai en boucle pour les modems.
• V.55 Spécification pour un appareil de mesure du bruit impulsif sur les circuits de
type téléphonique. Publiée en O.71.
• V.56 Essais comparatifs des modems destinés à être utilisés sur des circuits de type
téléphonique.
• V.57 Ensemble complet d'essais de transmission de données aux débits binaires
élevés: Remplacée par O.153.
• V.90 Paire modem numérique-modem analogique destinée à être utilisée sur le
réseau téléphonique public commuté à des débits allant jusqu'à 56 000 bit/s vers
l'aval et 33 600 bit/s vers l'amont. Encodage PCM en descendant et QAM en
montant. Le V.90 Mode 2 utilisait également PCM pour le flux montant. Ce standard
est aussi connu sous le nom V.Fast, pour les modem "pré-standard" appelés V.FC
(V.FastClass). Avant l'arrivée du standard, il y avait deux standards commerciaux en
compétition pour des transmissions à 56 kb/s en descendant : X2
et K56flex. K56flex était lui-même une fusion entre K56 et 56flex.
• V.92 Améliorations à la Recommandation V.90. Amélioration du débit montant à
48 kb/s en montant, avec un encodage PCM dans les deux sens.(avec une
modulation QAM. Support de la technologie Modem-on-Hold et QuickConnect.
QuickConnect permet une réduction des délais de connexion jusqu'à un facteur 2 par
rapport aux V.90 (environ 10 secondes contre 20). Modem-on-hold permet au
modem de maintenir vivante une connexion de données suspendue pendant un
appel vocal simultané, jusqu'à 16 minutes maximum. Les modems V.92 ou
adaptables en V.92 sont apparus sur le marché courant 2001. Il s'agit d'une
extension de V.90 Mode 2
Donc nous intéressons par la suite de la norme V.23 Modem à 600/1 200 bauds normalisé
pour usage sur le réseau téléphonique général avec commutation utilisant la
modulation FSK
la norme V.23 est Prévue pour utilisation sur des communications établies par commutation
sur le réseau téléphonique général, le modem peut évidemment être utilisé sur des lignes
louées.
Il est entendu que ce modem serait utilisé dans le mode 1 quand la présence de longs
câbles chargés et/ou la présence sur certaines communications de signaleurs opérant
au voisinage de 2000 Hz empêcherait une transmission satisfaisante dans le mode 2.
Le modem pourrait être utilisé dans le mode 2 sur les communications convenables.
3. Tolérances sur les fréquences caractéristiques de la voie aller
Il devrait être possible, pour toute rapidité de modulation, d'admettre à l'émetteur une
tolérance de ± 10 Hz sur les fréquences FA et FZ. Cette tolérance devrait être
considérée comme une limite. L'acceptation de ces tolérances entraîne pour la
fréquence moyenne F0 = (FA + FZ)/2 une tolérance de ± 10 Hz. La tolérance sur la
différence des fréquences FA – FZ par rapport à la valeur nominale serait de ± 20 Hz.
Un décalage de fréquence maximal de ± 6 Hz étant supposé sur une communication
qui se composerait de plusieurs circuits à courants porteurs connectés en tandem, les
tolérances sur les fréquences FA et FZ au modem récepteur seraient de ± 16 Hz.
4. Rapidité de modulation et fréquences caractéristiques de la voie de retour
La rapidité de modulation et les fréquences caractéristiques pour la voie de retour seront
les suivantes :
31
Cahier de charge
32
1. Problématique :
Développement, implémentation et réglage, puis validation par simulation un
démodulateur de Fréquence FSK (Frequency Shift Keying), dédiée à la réception
d’information vidéotex sur réseau RTC communiquées selon la norme V23 du CCITT,
selon laquelle les informations sont communiquées en duplex non symétrique,
modulées en fréquence, et transmises sur deux canaux conformément aux débits et
fréquences définis dans les tables 1 et 2 suivantes
33
Etude Théorique
34
Partie 1 : Etude Théorique de la Modulation FSK :
1-Principe de Fonctionnement de la modulation FSK :
35
2- L’oscillateur Commandé en tension VCO :
• Définition du VCO :
L’oscillateur commandé en tension ou VCO (Voltage controlled oscillator) est un
oscillateur électronique qui génère un signal périodique dont la fréquence se stabilise en
fonction de la tension d'entrée.
• Applications du VCO :
C'est un montage typiquement utilisé dans les boucles à verrouillage de phase. Il
permet ainsi de gérer la fréquence de sortie de la boucle de verrouillage, asservie avec la
fréquence d'entrée. On retrouve également l'oscillateur commandé en tension en un ou
plusieurs exemplaires dans les synthétiseurs analogiques. Pour cette application, la tension
qui le commande dépend de la touche appuyée du clavier : la fréquence de l'oscillateur
varie doncafin de générer les différentes hauteurs des notes de la gamme musicale.
● Les oscillateurs RC ;
● L'oscillateur LC avec diode à capacité variable ;
● L'oscillateur à YIG (Yttrium Iron Garnet ).
3-Calcul Mathématique
Le signal modulé m(t) peut s'écrire : 𝒎(𝒕) = 𝑹𝒆[𝒆𝒋𝝋𝒕 . 𝒆𝒋(𝝎𝟎𝒕+ 𝝋𝟎) ]
Une propriété de la modulation par déplacement de fréquence est d'avoir une enveloppe
constante : 𝑒 𝑗𝜑𝑡 = 𝐶𝑡𝑒. L'expression du signal modulé par déplacement de fréquence s'écrit
aussi plus simplement, et en prenant : 𝜑0 = 0, par :
𝒎(𝒕) = 𝐜𝐨𝐬( 𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋(𝒕)) = 𝐜𝐨𝐬( 𝟐𝛑𝒇𝟎 𝒕 + 𝝋(𝒕))
C'est la dérivée de la phase 𝜑(𝑡) qui est reliée de façon simple (linéaire) à la valeur des
symboles, le tout constituant une relation non linéaire. La fréquence instantanée f (t) du signal
m(t) est obtenue par dérivation de la phase 2π𝑓0 𝑡 + 𝜑(𝑡) par rapport au temps.
𝟏 𝒅𝝋
𝒇(𝒕) = 𝒇𝟎 + ×
𝟐𝝅 𝒅𝒕
𝜔0 1 𝑑𝜑
Dans cette expression 𝑓0 représente la fréquence centrale 𝑓0 = et 𝐷𝑓 = ×
2π 2π 𝑑𝑡
représente la déviation de fréquence par rapport à la fréquence f0. Appelons ∆f la différence
de la fréquence instantanée correspondant à l'émission de deux symboles adjacents, et soit
𝑎𝑘 un symbole appartenant à l'ensemble { ±1, ±3,… ±(M-1) }. La déviation de fréquence
s'écrit alors, suivant la valeur à transmettre :
1 𝑑𝜑 ∆𝑓
× = ∑𝑘 𝑎𝑘 𝑔(𝑡 − 𝑘𝑇) où g(t) est l'impulsion rectangulaire de durée T.
2π 𝑑𝑡 2
𝒅𝝋
Alors : = 𝛑. ∆𝒇 ∑𝒌 𝒂𝒌 𝒈(𝒕 − 𝒌𝑻)
𝒅𝒕
36
La phase étant l'intégrale de la fréquence, on obtient après intégration de l'expression
précédente et pour t appartenant à l'intervalle [kT, (k+1)T[ :
𝛑. ∆𝒇 ∑𝒌 𝒂𝒌 𝒈(𝒕 − 𝒌𝑻) + 𝜽𝒌 𝒐ù: 𝜽𝒌 = 𝝋(𝒌𝑻) est une constante.
Cette expression montre que la phase varie linéairement sur l'intervalle [kT, (k+1)T[ et que
cette variation est de π.∆f .T. 𝑎𝑘 . En reportant l'expression de 𝜑(t), on obtient la fréquence
instantanée :
∆𝒇
𝒇(𝒕) = 𝒇𝟎 + 𝒂
𝟐 𝒌
∆𝒇
L'expression du signal modulé s’écrit : 𝒎(𝒕) = 𝐜𝐨𝐬[𝟐𝛑( 𝒇𝟎 + 𝟐
𝒂𝒌 )𝒕]
37
Partie 2 : Etude Théorique de la Démodulation FSK :
La démodulation se fait à base d’une boucle à verrouillage de phase
Définition de la PLL :
Une boucle à verrouillage de phase, communément appelée PLL (phase Locking
Loop) est un système asservi qui met en œuvre plusieurs fonctions élémentaires. C’est un
montage électronique permettant d'asservir la phase ou la fréquence de sortie d'un système
sur la phase ou la fréquence du signal d'entrée. Elle peut aussiasservir une fréquence de
sortie sur un multiple de la fréquence d'entré. Les boucles à verrouillage de phase (PLL),
en particulier sous formemonolithique, ont considérablement augmenté leur utilisation
dans traitement du signal et systèmes numériques.
38
• Filtre passe-bas :
Le filtre est inséré dans la boucle, son rôle est double :
- Il assure le filtrage du signal (obtenir la valeur moyenne du signal qui est
un signal continu si le signal d’entrée ne change pas) à la sortie duCP;
c’est donc nécessairement un filtre passe-bas.
- Il intervient dans la fonction de transfert globale du système, il permetde
maîtriser les performances de la boucle, particulièrement la stabilité de la
boucle. Il se comporte comme un correcteur (avance et retard de phase ou
encore composantes passe-haut et passe-bas de sa fonction de filtrage).
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• Le comparateur "OU exclusif":
Les signaux considérés possèdent unrapport cyclique de 50% (signaux carrés).
Dans la figure suivante, on représente deux signaux à l'entrée et à la sortiedu
comparateur de phase déphasage 0<∆ϕ<π :
Dans les 2 figures est aussi représentée la tension de (Vr) sortie du comparateur ("OU
exclusif").
40
• Filtre passe-bas :
Un filtre de type passe-bas, a pour but de
présenter uneatténuation très élevée, idéalement
infinie. Et dans le but d'obtenir une meilleure
réjection des signaux parasites, il peut être
nécessaire de compliquer lefiltre de boucle.
41
Simulation sous
SIMULINK
42
Partie 1 : Logiciels Utilisés
1. SIMULINK :
• Définition :
Simulink est un logiciel de modélisation système multi-physique
édité par l'entreprise américaine The MathWorks.
• Utilisation
Simulink est une plate-forme de simulation multi-domaine et de
modélisation de systèmes dynamiques. Il fournit un environnement graphique et un
ensemble de bibliothèques contenant des blocs de modélisation qui permettent le design
précis, la simulation, l’implémentation et le contrôle de systèmes de communications et de
traitement du signal. Simulink est intégré à MATLAB, fournissant ainsi un accès
immédiat aux nombreux outils de développement algorithmique, de visualisation et
d’analyse de données de MATLAB.
• Design avec simulation
L’environnement Simulink peut modéliser un système, simuler son comportement,
décomposer le design avant son implémentation. Avec Simulink, il est possible de créer des
diagrammes hiérarchiques de blocs pour la modélisation haut niveau d’un système, comme
des Blocs Diagrammes de Fiabilité, de construire des simulations complètes, d’intégrer des
composants comme un signal analogique, des communications numériques ou des logiques de
contrôle.
La simulation permet de s'assurer que le système correspond aux spécifications. La simulation
est paramétrée de manière à optimiser les performances.
Simulink peut modéliser des données simples ou multicanaux, des composants linéaires ou
non. Simulink peut simuler des composants numériques, analogiques ou mixtes. Il peut
modéliser des sources de signaux et les visualiser.
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2. MATLAB :
• Définition :
MATLAB (« matrix laboratory ») est un langage de
script émulé par un environnement de développement du
même nom ; il est utilisé à des fins de calcul numérique.
Développé par la société The MathWorks, MATLAB
permet de manipuler des matrices, d'afficher des courbes
et des données, de mettre en œuvre des algorithmes, de
créer des interfaces utilisateurs, et peut s’interfacer avec
d’autres langages comme le C, C++, Java, et Fortran. Les
utilisateurs de MATLAB (environ 4 millions en 2019)
sont de milieux très différents comme l’ingénierie, les sciences et l’économie dans un
contexte aussi bien industriel que pour la recherche. Matlab peut s’utiliser seul ou bien
avec des toolboxes (« boîte à outils »)
• Historique :
Le langage MATLAB a été conçu par Cleve Moler à la fin des années 1970 à partir des
bibliothèques Fortran LINPACK et EISPACK. Alors professeur de mathématiques à
l'université du Nouveau-Mexique, il souhaitait permettre à ses étudiants de pouvoir utiliser
ces deux bibliothèques sans connaitre le Fortran. Cleve Moler l'utilisa ensuite pour des
cours donnés à l'université Stanford où il reçut un accueil mitigé de la part des étudiants
en mathématiques (habitués au Fortran). Par contre, les étudiants en technologie, en
particulier en traitement du signal, furent beaucoup plus intéressés. Un ingénieur, Jack
Little (en) en comprend rapidement les capacités et entreprend avec un collègue, Steve
Bangert, de le recoder en langage C. Jack Little, Cleve Moler et Steve Bangert créèrent la
société The MathWorks en 1984 afin de commercialiser la version 1.0 de MATLAB.
MATLAB a ensuite évolué, en intégrant par exemple la bibliothèque LAPACK en 20007,
en se dotant de nombreuses boîtes à outils (Toolbox) et en incluant les possibilités
données par d'autres langages de programmation comme C++ ou Java.
44
Partie 2 : Implémentation des blocs sous le logiciel SIMULINK :
1. Modulateur :
Etape 1 :
Implémentation d’un montage à base d’un oscillateur commandé en tension (VCO)
45
o Etape 3 : Résultat de la simulation de Bloc :
2. Démodulation
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Ce bloc sert à Mettre en œuvre une boucle à verrouillage de phase de pompe de
charge à l'aide d'un détecteur de phase numérique. Les trois sorties sont les sorties du filtre
passe-bas, du détecteur de phase et de l'oscillateur commandé en tension (VCO). L'entrée
doit être un signal scalaire basé sur un échantillon.
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3. La boucle Globale de la modulation et démodulation FSK :
o Modulation
o Démodulation
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o Visualisation
Commentaire : Le signal est de donné binaire, puis il est modulé et au final, il est
démodulé.
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Conclusion
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Bibliographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_normes_de_l%27Union_internationale_des_t%C3%A
9l%C3%A9communications
https://les-electroniciens.com/sites/default/files/cours/pll.pdf
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00395267/document
http://biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/randrianandrasanamariee_espa_lic_08.pdf
European Telematics: The Emerging Economy of Words sous la direction de Josiane Jouet,
Patrice Flichy, Paul Beaud, éd. North-Holland (1991)
https://fr.wikipedia.org/wiki/MATLAB
https://fr.wikipedia.org/wiki/Simulink
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