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LA CLÉ DE LA RÉUSSITE
Réalisé par :
Marylène Ricard
Février 2009
iii
REMERCIEMENTS
Ce rapport marque la fin d'une étape importante, mais également le début d'un
les moments difficiles avec optimisme. Je tiens donc, ici, à leur manifester ici ma plus
sincère reconnaissance.
exprimer ma gratitude à toute son équipe pour l'aide compétente qu'ils m'ont
apportée, ainsi que pour les discussions qui se sont révélées être très précieuses pour
pour son œil critique et ce tout au long de mon stage, sa patience ainsi que son soutien .
Je tiens également à remercier Steve, mon compagnon de vie. Merci pour ton
amour, ton soutien, ta patience, ton humour et surtout, ton réconfort. Merci d'avoir été
à mes côtés et ce tout au long de mon parcours académique, mais aussi personnel.
Mes remerciements vont également à une amie qui est très chère à mes yeux,
inconditionnel.
iv
AVANT-PROPOS
publique.
pratiques dites «mobilisantes» qui pourraient être considérées comme des leviers pour
des organisations désirant améliorer leur climat organisationnel dans leur plan triennal
1
1.1 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT .................................................................................... 10
2.2.1.1 Le levier de la vision, des valeurs, de la mission et des objectifs .............................. .......... 25
2.2 .1.2 Le levier du Leadership .. ...... ...... ...... .. ................. ........ ................... .. ............ .. ........ .. ........ .. . 27
2.2.1.3 Le levier des pratiques de gestion des ressources humaines .................. .. ...... .. .... .... ......... 32
Le changement en trois phases (Kurt Lewin) .... .. .. .. .. .. .... ................ ............................ .. .................. 47
Le modèle de Collerette et al. (1997) .......... ........ .. .......... .............. .. ......... .... .... .... ........................... 48
Les sept phases de préoccupation de Céline Bareil et André Savoie .......... ...... .... .. ........................ 50
3.2.1.1 L'étude de documents ....... ..... .... ................... .. .................. .. ... .... ....... .......... ... ...... .. ............ 66
3.2.1.2 L'entrevue ....... ....... .... ......... ..... ........ .................................... .. ........ ... ....... ...... .. ..... ... ........... 66
4.1.2.1 Le contexte ..... ...... ... ........ ...... ... .. ..... ... .. ... ...... .. ... ........... ... ... .. ....... .. ... ..... ... .... ..... ... .. ...... ... ... 70
4.1.2.2 Mission ............... ....... .. ...... ....... ...... .......... ... ...... .. .... .......... ...... ..... .................... .... .. ..... ........ 71
4.1.2.4 Valeurs organisationnelles ........ .... ... .................. .... .................................... .. .. ... ................. . 72
4.1.2.5 Philosophie de gestion ... ........ ... ................... .. .. .. .... .......... .... .... ............ ........... ... .... .. ........... 72
4.1.2.6 Présentation et analyse des résultats du sondage Conseil québécois d'agrément (CQA) .. 73
4.1.3.1 Mission ...... ........ .................. .. .... .... ... .......... .. .... .. ... ...... .... .. .. ... .. ... .. ........ .... .......... .. ..... ......... 80
4.1.3.2 Vision ......................................... ............................ ............ .. .......... ... ................. .. .... ............ 80
4.1.3.3 Valeurs .. ....... .... ..................... ... ...... ................. ...... ................. ...... .... .. .................. ....... ........ 81
4.1.3.4 Philosophie de gestion .. .... .. ........ ......... .. .... .... ......... ..... ............... ...... .................................. 81
4.1.3.5 Présentation et analyse des résultats du sondage du CQA .. .......... .......... .. .. ........ ... .. .......... 82
4.1.4 Similitude et différence au niveau des résultats provenant de l'étude documentaire entre les
4.2.1 .1 Perception du premier sondage : la raison de l'échec du sondage par le gestionnaire ..... 91
vii
4.2.1.2 Perception du premier sondage: la raison de l'échec du sondage par les employés ...... . 94
4.2.1.3 Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des gestionnaires .... .... ............ .. .... .. ........ .... ................ ................ 97
4.2.1.4 Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des employés ........ .. .. ...... ...... .......... ........ ...... ................ .......... .. 103
4.2 .2.1Perception du premier sondage: la raison de l' échec du sondage par les gestionnaires . 110
4.2.2 .2 Perception du premier sondage: la raison de l'échec du sondage par les employés .. .... 112
.. J
4.2.2.3 Perception du deuxième sondage : changements mis en place qui ont pu avoir une
4.2.2.4 Perception du deuxième sondage : changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite par les employés .. .. ...... .................. ... .... ........ .. ...................... .... .... .... ..... 118
6.2.2 Nouveau contrat psychologique .............. .. ......................... ............ ..... .. ................. .. ...... .... 138
ANNEXE 1 :DÉFINITION DES INDICATEURS DE MOBILISATION DU PERSONNEL PAR LE CQA •••••••••••••••••••• 151
ANNEXE 5: PERCEPTION DES GESTIONNAIRES : LES CHANGEMENTS MIS EN PLACENT QUI ONT PU AVOIR UNE
ANNEXE 6 : PERCEPTION DES EMPLOYÉS :CHANGEMENTS MIS EN PLACENT QUI ONT PU AVOIR UNE INCIDENCE
2.1 ..................................................................................................................................... 45
2.1 ····································································································································· 22
2.2 ..................................................................................................................................... 32
2.3 ..................................................................................................................................... 43
2.4 ..................................................................................................................................... 51
2.5 ..................................................................................................................................... 54
2.6 ..................................................................................................................................... 55
2.7 ..................................................................................................................................... 56
2.8 .......... .. ...... ................................................................................................................... 57
Le Conseil québécois d'agrément est un organisme privé à but non lucratif qui fut
institué par les établissements du Réseau des services de santé et des services sociaux
du Québec en avril 1995, et ce, en vertu de la troisième partie de la loi sur les
compagnies. En décembre 2002, la loi sur les services de santé et les services sociaux
obligeant tous les établissements, soit privés ou publics à «solliciter un agrément auprès
la coordination. Par la suite, une nouvelle Loi est rentrée en vigueur en décembre 2005,
communément appelé loi 83 obligeant tous les établissements à avoir recours, tous les
trois ans, à un nouvel agrément. Ainsi, depuis le 19 décembre 2005 «tout établissement,
public ou privé, sans exception, quelle que soit la nature de sa mission et du nombre de
ses installations devrait avoir sollicité un agrément auprès d'un seul organisme
exigés.
domaine des services de santé et des services sociaux dans leur démarche d'amélioration
continue de la qualité de leurs services et de leur organisation, d'accorder aux
organisations qui satisfont à ses exigences une reconnaissance officielle (l'agrément)
Afin de bien cerner, d'évaluer et d'améliorer la qualité du service offert par les
organisations, la démarche d'agrément repose sur un cadre normatif qui est évalué sous
l'angle des résultats qu'elle obtient, des processus auxquels elle recourt pour obtenir de
personnel. Les résultats obtenus par l'établissement sont comparés à ceux des autres
organisations qui suivent, eux aussi, la démarche d'agrément. Leurs résultats doivent
appartient pour être agréé. En ce sens, le Conseil québécois d'agrément estime qu'une
l'établissement à l'aide du cadre normatif, d'une évaluation par les pairs et d'un plan
d'amélioration triennal que l'organisation établit dans le but de réduire l'écart entre le
fait l'objet de nombreux débats, et ce, plus particulièrement sur la question qui
de 4,8 %, alors que les dépenses publiques destinées à la santé ne cessent d'augmenter,
soit de 6,4 % par année (Castonguay, 2008). Actuellement, le réseau de la santé et des
gouvernement, ce qui laisse, que des miettes pour les autres programmes qui sont, par
loi 25), la création des projets cliniques (loi 83), le nouveau mode de budgétisation basé
plusieurs professionnels faisant en sorte que chacun utilise mieux ses compétences
plus grande importance à l'organisation du travail puisque pour ce groupe cet aspect est
l'une des solutions aux nombreux défis actuels. En effet, la gestion du système
matérielles. Le mode de gestion actuel n'est donc pas cohérent avec les réalités
actuelles. Ainsi, il n'est pas étonnant de constater que «la détresse psychologique est
passée en tête des causes d'absentéisme chez le personnel et les coûts de l'assurance-
5
problèmes de santé mentale liée à l'épuisement professionnel et à la dépression» . La
Clair, 40% des personnes interrogées travaillant dans le milieu de la santé ont le
sentiment que l'ambiance de travail continue à se détériorer dans leur milieu et 45%
n'ont pas une image positive de leur travail. Le fait, également, que «50% des cadres
atteindront l'âge de la retraite d'ici cinq ans et que, selon plusieurs sources, le taux
d'encadrement au premier niveau est souvent en deçà du seuil nécessaire pour assurer
6
une gestion efficace» affectera forcément la qualité de l'encadrement ayant par
ricochet des répercussions négatives sur la motivation des employés. En effet, selon
sur des rapports de forces entre différents groupes d'acteurs qui affectent
travail en silo des médecins sont des exemples qui constituent des irritants et qui, au
désirant améliorer la qualité de leurs services. Toutefois, que signifie ce concept qui
actuellement est devenu le terme à la mode autant dans le secteur public que privé? La
faut adopter un nouveau contrat psychologique qui est très différent des valeurs
traditionnelles. Plusieurs articles et recherches ont été publiés à ce sujet au cours des
Commission Clair (2000), «Rapport et recommandation; les solutions émergentes» [En ligne]
http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2000/00-109.pdf.
Idem.
Voir annexe 1
14
dernières années et chacun met en relief des leviers, des techniques et des facteurs
favorisant la mobilisation au sein des organisations. Ainsi, dans le secteur public et plus
connaître comment peut-on modifier l'approche tayloriste qui est davantage orientée
sur les tâches à accomplir au profit d'une gestion axée sur les responsabilités à
donnant et équilibrés alors que «le travail dans le secteur de la santé et des services
sociaux est devenu très compartimenté, tant pour le personnel de soutien que pour les
profess ionnels, de sorte que la gestion des ressources humaines se résume, aujourd'hui,
trop souvent à l'application stricte des conventions collectives sous la surveillance tout
8
aussi stricte des syndicats» est une autre question que nous avons recensé?
d'agrément est d'avis, tout comme la commission Clair et le rapport Castonguay que
Ainsi, à partir de deux expériences vécues dans les établissements «A» et «8»
des ressources humaines (GRH), quelles seraient les meilleures pratiques dites
«mobilisantes» qui pourraient être considérées comme des leviers pour des
organisations désirant améliorer leur climat organisationnel dans leur plan triennal
Commission Cla ir(2000). «Rapport et reco mmandation; les sol utions ém ergentes » [En ligne]
~ublications.ms ss.gouv .q c.ca/a crob at/f/d ocu men ta tio n / 2 000/00- 10 9 . pd f.
15
Dans les pages qui suivent, nous décrirons les cadres conceptuels entourant la
partir des théories exposées, nous examinerons en quoi ces concepts peuvent être
important puisqu'elle «est un des facteurs expliquant pourquoi les employés participent
aux activités de l'organisation; elle permet de comprendre ce qui les incite à poursuivre
des objectifs personnels et organisationnels et dans quelle mesure ils acceptent qùe
9
d'autres les dirigent et contrôlent leurs comportements» . Cette dimension est, selon
nous importante pour répondre à notre question de recherche puisque la motivation est
première est un état inhérent chez l'individu; elle est reliée à l'accomplissement de la
de son environnement. La fierté d'avoir atteint ses objectifs, le plaisir du travail bien fait,
et élargir ses tâches. Les facteurs extrinsèques, quant à eux, correspondent à des
9
Gortner, Mahler, Niocholson (1993) .
16
théories du contenu qui portent sur la compréhension des besoins, les théories des
processus qui portent sur la compréhension des processus cognitifs et, finalement, les
théories du renforcement qui «mettent l'accent sur l'influence qui peut être exercée sur
Selon nos recherches, la théorie d'Herberg est le seul modèle se rattachant aux
théories de contenu qui pourrait nous paraître pertinent dans le cadre de notre mandat.
hiérarchie des besoins de Maslow. Elle met en relief deux grandes catégories de
besoins : il y a les facteurs d'hygiènes qui représentent les besoins des niveaux inférieurs
et les facteurs moteurs qui constituent les besoins du niveau supérieur de la pyramide
de Maslow.
de travail. Dans cette catégorie, la satisfaction de ces besoins n'entraînera pas une
atténuer les symptômes reliés à l'insatisfaction du travail tel que l'absentéisme. Par
contre, ils n'influenceront pas les individus à devenir plus motivé. Il faut donc
absolument agir sur les facteurs reliés à la satisfaction au travail communément appelé
10
SCHERMERHORN, J. R., J. G. HUNT, R. N OSBORN, C. de Billy, 2006, Comportement humain et organisation,
3 édition ERPI, Saint-Laurent, page 149 .
17
cette théorie.
attentes ou encore la théorie des résultats escomptés découle des théories concernant
modèle de Vroom met l'accent sur les facteurs conjoncturels et le contexte du travail.
mais également de quelle façon elle provoque ces comportements dits «motivés». En ce
répondant aux attentes des employés et qui, auront des répercussions sur leur
motivation.
La théorie des attentes résulte d'un calcul rationnel mettant en relief trois
d' expectation est «la probabilité, aux yeux de l'individu, que les efforts investis dans
11
l'exécution d'une tâche se traduisent par un niveau donné de rendement» . C'est la
réponse à la question : Suis-je capable de?, Ai-je les compétences pour atteindre ce
résultat? Cette composante est essentiellement basée sur la remise en question de ses
capacités, aptitudes réelles. En ce sens, si l'employé croit qu'il lui sera impossible
d'atteindre un niveau donné de rendement, ses attentes seront nulles (0}. Par contre, si
l'employé juge que ses efforts pour obtenir le niveau de rendement donné sont
réalisables, ses attentes seront alors de 1. Ce calcul se fait pour les trois composantes.
11
SCHERMERHORN, J. R., J. G. HUNT, R. N OSBORN, C. de Billy, 2006, Compo rtement humain et organisation,
3 édition ERPI, Saint-Laurent, page 157.
18
permet d'accéder à une récompense Y: «Ce comportement est-ille bon pour obtenir ce
que je souhaite?» «Si j'adopte ce comportement quelle assurance ai-je d'obtenir cette
12
rémunération en échange de ma contribution ?» •
toujours par l'évaluation plus ou moins consciente de ces trois probabilités en fonction
il s'agit que l'un des trois paramètres soit nul pour que la motivation le soit également.
En ce sens, «pour maximiser, le gestionnaire doit maximiser chacune des trois variables
13
liées à l'augmentation du mérite» .
mandat provient de M. Edwin Locke et M. Latham (1981). Ces auteurs ont consacré de
nombreuses années à la mise au point d'un modèle qui établit un lien direct entre les
envisage que l'employé est un être rationnel capable de déterminer ce qui est le plus
intéressant pour lui. En ce sens, toujours selon ces derniers, chaque individu poursuit un
grand nombre de buts, d'objectifs qu'ils soient imposés, choisis ou construit. Ces buts
sont hiérarchisés selon leur échelle de priorité. Ainsi, l'individu ne déploiera pas la
même quantité d'énergie et n'usera pas des mêmes stratégies pour atteindre ses
12
SCHERMERHORN, J. R., J. G. HUNT, R. N OSBORN, C. de Billy, 2006, Comportement humain et organisation,
3 édition ERPI, Saint-Lau rent, page 1S7.
13
FONT, André (2001) «Les deux facteurs d'Herzberg : facteurs mote urs et facteurs d'hygiène» Technologie de
l'I nformation et de la comm unicatio n (en ligne) http:lja ndre.font .free.fr/ Font/he rs berg.htm .
19
objectifs. Cinq caractéristiques doivent être prises en considération, selon Drucker, afin
que les buts soient les plus efficaces pour la performance des employés.
1. «Des objectifs ambitieux sont plus susceptibles d'entraîner un rendement accru que des objectifs
modestes. (les objectifs doivent être réalistes sinon ce principe ne tient plus);
2. Des objectifs clairs et précis sont plus susceptibles d'entraîner un rendement accru que des
3. La rétroaction sur le travail qu'ils ont accompli ou la connaissance de leurs résultats incite les
travailleurs à donner un rendement accru en les amenant à se fixer des objectifs toujours plus
élevés;
4. Les objectifs conduisent plus sûrement à un rendement accru si les travailleurs ont les
S. Les objectifs sont plus motivants si les travailleurs y adhèrent et s'engagent à les atteindre. (Il est
encouragé à ce que les travailleurs participent à l'élaboration des objectifs et qu'ils sentent qu'ils
14
sont partis prenantes).»
Le modèle de Drucker pourrait nous fournir un outil tangible pour motiver les
employés. Pour les fins de notre recherche, nous estimons qu'il pourrait être intéressant
objectifs.
cesse de prendre de l'importance, et ce, surtout dans le contexte actuel. Nous estimons
que cette théorie est congruente avec notre objectif puisqu'elle met en lumière une toute
nouvelle façon d'analyser le comportement humain. En effet, elle focalise sur la relation
14
FONT, André (2001) «Modèle de P. Drucker: la direction par objectif» Technologie de l'Information et de la
communication (en ligne) http: http://andre.font.free .fr/Font/dpodef.html.
20
psychologique implique «non seulement des attentes, mais aussi des promesses ou des
obligations réciproques que l'on ne trouve pas comme tels dans le contrat d'emploi» 16 .
Rousseau postule que, «le contrat psychologique est une relation qui prend forme entre un
employeur et un individu, seul à seul. Bien que l'organisation soit perçue comme celle qui
fait des promesses, ce n'est pas elle qui définit les obligations réciproques, mais plutôt
d'emploi. Il existe également un cadre normatif qui «réfère à des croyances que les
collègues de travail partagent au sujet des termes de leurs contrats psychologiques avec
doivent être également prises en considération si l'on veut bien saisir ce phénomène. Le
contrat psychologique ainsi que le contrat normatif émergent donc «de la perception de
19
réciprocité et non de la réciprocité comme telle» .
psychologique c'est-à-dire que l'employé estime que l'employeur n'a pas réalisé ses
satisfaction au travail, son implication, son comportement ainsi que sur son intention de
15
LEMIRE, L., MARTEL, G. {2007) «L'approche systémique de la gestion des ressources humaines», Canada,
chapitre 4, page 88.
16
Idem .
17
. LEMIRE, L., MARTEL, G. {2007) «L'approche systémique de la gestion des ressources humaines», Canada,
chapitre 4, page 90.
18
LEMIRE, L., MARTEL, G. {2007), «L'a pproche systém ique de la gestion des ressources humaines», Canada,
chapitre 4, page 108.
19
LEMIRE, L., MARTEL, G. {2007), «L'approche systémique de la gestion des ressources humaines», Canada,
chapitre 4, page 89.
21
l'ensemble de ses engagements envers les employés, mais ces derniers peuvent malgré
20
tout conclure à la rupture ou à la violation du contrat psychologique» .
systémique de la gestion des ressources humaines écrit par Louise Lemire et Gaétan Martel.
20
LEMIRE, L., MARTEL, G. (2007), «L'approche systémique de la gestion des ressources humaines», Canada,
chapitre 4, page 89.
22
TABLEAU 2.1
Élément du contrat
Ancien contrat Ancien contrat Nouveau contrat Nouveau contrat
psychologique
profitables aux yeux de son employeur, mais également pour les autres gestionnaires.
L'employab ilité nécessite obligatoirement une gestion des ressources humaines basée
évidence les nouveaux défis auxquels les organisations publiques et privées doivent
faire face dans un avenir rapproché. En effet, elle prend en considération différentes
composantes dont les valeurs, le style de gestion, les styles de récompenses dites
«anciennes» et elle les compare aux nouvelles. Nous avons choisi également de vous la
présenter puisque le modèle du nouveau contrat psychologique est une lunette qui,
d'aujourd'hui.
auteurs «le seul engagement émotif de l'individu envers une cause s'avère essentiel,
22
mais insuffisant pour expliquer le succès de cette cause» . En ce sens, toujours selon
ces auteurs «la motivation en soi est non seulement faiblement reliée à la performance
21
Ba rjou ,B. (1997)
22
Rondeau, A., Lemelin, M . et Lauzon, N. (1993). Les pratiques de mobilisation: vers une typologie d'activités
f avorisant l'im plication au travail et l'engagemen t organisationnel, Québec, HEC, ce nt rales des cas, 11 page s.
24
du fonctionnement humain doivent donc être pris en compte si l'on veut comprendre
23
adéquatement le succès que connaît une personne au travail» . Il doit y avoir des
interactions entre des variables individuelles et collectives si l'on veut motiver l'individu,
motivé pourrait être fortement performant dans la réalisation de ses tâches, mais pour
individuelle n'est par conséquent pas une condition sine qua non à une mobilisation
2005). Le concept de mobilisation sera, selon nous, l'enjeu le plus important au sein des
conséquent, pour répondre à notre question de recherche, nous croyons qu'il faut bien
non, l'employé doit adopter «un certain nombre de comportements volontaires dont les
fonctions essentielles visent à aider les autres à performer, à améliorer le climat social, à
25
contribuer au bien-être des autres et à la durée de l'organisation» . Ainsi, les auteurs
ont décelé huit comportements qui pourraient nous indiquer si la personne est
23
Rondeau, A., Lemelin, M. et Lauzon, N. (1993). Les pratiques de mobilisation: vers une typologie d'activités
favorisant l'implication au travail et l'engagement organisationnel, Québec, HEC, centrales des cas, 11 pages.
24
La masse critique d'employé signifie qu'on doit «engendrer une masse critique d' employés pour pouvoir modifier
la culture de mobilisation, pour créer un effet de socialisation, pour entraîne r les récalcitrants, bref pour atteindre
un point critique qui déclenchera le processus de mobilisation».
25
Tremblay. M., Wils. T (2005). «La mobilisation des ressources humaines: une stratégie de rassemblement des
énergies de chacun pour le bien de tous >>, revue gestion; volume 30, numéro 2, été.
25
mobilisée. Premièrement, l'individu aide ses collègues, partage ses connaissances et ses
encourage, félicite et soutient les autres, elle cimente l'esprit d'équipe, dénoue des
conflits et rapproche les autres. Troisièmement, l'employé pense aux autres avant
d'agir; il coordonne ses actions avec ses collègues. Quatrièmement, l'employé accepte
les contraintes, les règles, les procédures et se concentre sur les points positifs plutôt
que sur les points négatifs. Cinquièmement, l'individu participe, suggère des solutions et
aide à l'implantation des changements. Sixièmement, le salarié est présent aux réunions
Une personne mobilisée peut également être définie comme «une personne
déployant volontairement son énergie pour améliorer la qualité de son travail dans
l'organisation (effort d'amélioration continue), pour aligner son travail sur les priorités
26
Wils, Labelle, Guérin, Tremblay, (1998). «Qu' est-ce que la mobilisation des employés? », Gestion, volume 23,
numéro 2, été, pages 30-39.
26
vision doit posséder certaines caractéristiques si elle veut créer un effet mobilisateur;
elle doit être claire, attrayante, motivante, malléable et porteuse d'avenir (Pépin 2005).
est connue et intégrée entre les membres. De plus, elle va inciter les employés à tous les
pousser à se dépasser. Collins et Porras (1996), soulignent qu'une vision bien articulée
doit s'appuyer sur deux éléments principaux: une idéologie de base et une conception
centrales et la mission de l'organisation. Les valeurs constituent les grands principes, les
fondements sur lesquels reposent la vision, la mission et les objectifs. Elles représentent
Les valeurs véhiculées dans la vision fournissent aux employés des repères pour
telles valeurs est nécessaire, voire essentielle, afin de stimuler chez les employés un
défendent l'idée qu'il existe un lien étroit entre l'implication de l'employé à son travail,
l'opposé, il y a les valeurs dites humanistes qui mettent l'accent sur la collaboration, la
confiance, l'initiative, etc. Ainsi, nous croyons que les valeurs humanistes ont une
avenue intéressante à des fins d'analyse dans le cadre de notre mandat puisqu'elles
effet, Tremblay Chênevert, Simard, Lapalme et Doucet (2005) mettent en relation les
selon Campbell et Yeung, «la raison d'être de l'organisation sur les plans de sa finalité,
des valeurs prédominantes, des compétences distinctives, de même que sur des
27
politiques et des comportements qui les appuient» . Une mission bien articulée permet
pour objectif d'orienter et d'encadrer les efforts individuels vers un but collectif.
doit également englober les activités journalières de l'organisation si elle veut être
efficace.
nécessité de mettre en œuvre des objectifs ambitieux. Un objectif doit, tout d'abord,
être tangible et motivant puisqu'il fournit un mobile précis de se mobiliser. Les objectifs
doivent être assez large pour encourager la spontanéité et l'innovation, mais pas trop
selon nous, comme des repères quant aux types d'environnements que l'organisation
tente de mettre en place. En effet, nous croyons que ce premier levier pourrait être le
27
Tremblay, Chênevert, Simard, Lapalme, Doucet (2005) «Agir sur les leviers organisationnels pour mobiliser le
personnel : le rôle de la vision, du leadership, des pratiques de GRH et de l' organisation du travail » Gestion ;
volume 23, numéro 2, été, page 69.
28
Le concept de leadership est défini comme étant «un type d'influence par
notre mandat, nous avons choisi d'en examiner quatre plus attentivement.
c'est-à-dire selon les compétences de l'employé dans son domaine (maturité face à la
29
tâche) et selon son niveau d'engagement dans ses tâches (maturité psychologique)» •
Ainsi, Blanchard et Hersey ont identifié quatre différents niveaux de maturité que peut
avoir un subordonné :
leur propre capacité à bien faire. Peut même être plus compétent que le leader.
pertinentes, mais n'est pas capable de faire le travail sans aide. La tâche ou la situation
28
SCHERMERHORN, J. R., J. G.HUNT, R. N OSBORN, C. de Billy, 2006, Comportement humain et organisation,
3• édition ERPI, Saint-Laurent, page 299.
29
SCHERMERHORN, J. R., J. G.HUNT, R. N OSBORN, C. de Billy, 2006, Comportement humain et organisation,
3• édition ERPI, Saint-Laurent, page 311.
29
pour l'aborder.
sur la tâche et faiblement ciblé sur la relation. Les directives véhiculées par ce dernier
et fortement ciblé sur la relation. Le leader définit toujours les rôles et les tâches, mais
sollicite les suggestions de ses subordonnés. Pour les personnes qui ont une certaine
faiblement ciblé tâche et fortement ciblé relationnelles. Pour les personnes qui ont la
compétence, mais qui manquent de confiance ou de motivation. Elles n'ont pas besoin
de beaucoup de sens en raison de leurs qualifications, mais l'appui est nécessaire pour
possibilité de travailler de façon autonome en lui procurant les moyens appropriés pour
l'engagement. Ils sont capables et veulent travailler sur un projet par eux-mêmes avec
Nous avons choisi de vous présenter cette théorie puisque plusieurs recherches
démontrent que cette approche est la plus souvent citée et/ou utilisée pour gérer les
Nicholson, 1993).
émerger au sein des organisations. Il est à noter que chaque style n'est pas exclusif. En
ce sens, une personne peut très bien recourir à l'un pour une situation et à l'autre lors
d'un autre contexte puisque ces types de leader obtiennent leur efficacité
• Le leader transformationnel
remettre en question leurs façons de faire. Le leader transformationnel est celui qui, par
groupe (Jung et Avolio, 2000). La relation qu'il entretien avec ses employés est orientée
31
sur la confiance, le soutien et le respect. La vision du leader est davantage axée sur le
long terme. Il met l'accent sur des objectifs rassembleurs. Son objectif principal est de
Le deuxième type de leader véhiculé par Bass (1985) agit directement sur les
intérêts personnels des employés afin de les motiver. Ce type de leader appelé
ses objectifs et ses attentes, il fournit une rétroaction sur une base régulière et il établit
personnel
leader retarde ou évite généralement les décisions concernant ses employés et cherche
d'appartenance à l'équipe.
32
TABLEAU 2.2
Récapitulatif des caractéristiques des leaders (Tremblay Chênevert, Simard, Lapalme, Doucet, 2005)
Détermine et clarifie les Fournit une vision à long term e, Ne fournit pas d'objectifs
Objectifs attentes quant à la une cau se, des objectifs stimulants, fa vorise le statu
performance à court term e rassembleurs quo
Nous vous avons présenté ce modèle puisque nous pensons qu'il pourrait être
biais de ces trois types de leadership. Nous sommes d'avis, en regard à notre question
de recherche, qu'il pourrait être fascinant d'analyser si le style de leadership prôné par
les cadres ont une incidence sur la motivation, voire l'implication des employés.
ressources humaines. Nous croyons que ce levier revêt une très grande importance
pu isque de nos jours une saine gestion de ce levier est une ressource interne
d'embauche sophistiquées a pour objectif de détecter les candidats qui pourraient être
néfastes à la mobilisation des autres. Terpstra et Rozell prônent comme premier moyen
l'empathie, l'orientation vers les autres, la conscience personnelle, ainsi que les valeurs
mettre en place des mécanismes de socialisation dès le début de l'embauche tel qu'un
but de confirmer très tôt s'il existe une cohésion entre la personnalité du candidat et les
gestion des compétences est une initiative de l'organisation qui démontre que
De plus, elle démontre qu'elle considère la mobilisation des employés comme une
ambiguïté du fait que nos réalisations, nos pratiques de travail et notre personne sont
30
appréciées à leur juste valeur ». Cette pratique, qui selon nous, est l'un des points
important de souligner que, pour plusieurs chercheurs, la reconnaissance qui est la plus
30
Brun et Dugas (2002) «La reconnaissance au travail : une pratique riche de sens » Centre d'expertise en gestion des
ressources humaines (en ligne) http :/ / www.tresor.gouv .qc.ca/fr/publications/ress humaine/
ce ntre expertise/ reconn-trav 02 .pdf.
34
Le salarié se sentira plus épanoui au travail s'il se sent valorisé et reconnu par son
supérieur.
Toutefois, ce niveau de valorisation exprimé par les pairs ne se manifeste que rarement.
perception que l'individu a d'exister aux yeux des autres et d'être respecté pour ce qu'il
est. Cette reconnaissance peut être formelle : informations régulières sur les objectifs et
d' exp loiter ses idées, l'accès à des programmes de formation, etc. Elle peut également
prendre des formes informelles par des gestes simples et spontanés : saluer, témoigner
employés est conditionnelle aux résultats et se fait une fois que la tâche est accomplie.
La rencontre pour l'évaluation des réalisations d'un employé, une cérémonie soulignant
31
Gort ner, M ahler, Niocholson (1993).
35
objectif précis est atteint constituent quelques exemples de reconnaissance . Les auteurs
c'est l'unique forme mise en œuvre par l'organisation, des effets pervers: jalousie,
sentiment d'injustice, compétitivité accrue entre les employés, perte de crédibilité, etc.
soit le résultat que l' individu produit. Brun et Dugas (2002) définissent deux autres
formes qui font le pont entre la personne et le résultat du travail : la reconna issance de
réalise ses tâches, et ce, par son comportement, ses qualités professionnelles et ses
travail, constitue également des éléments sur lesquels porte cette reconnaissance.
employés qui sont impliqués et qui ont déployé beaucoup d'énergie sur un projet, mais
dont, leurs efforts n'auront pas donné les résultats escomptés. La reconnaissance de
employés peu visibles ou moins performants, dont les actions n'ont pas un grand
32
retentissement, mais qui participent au fonctionnement de l'organ isation» . Elle doit,
par contre, être proportionnée à l'importance de l'effort investi par l'employé afin de ne
employé pour son implication, l'applaudissement lors d'une réunion pour relever l'effort
investi dans un travail d'équ ipe sont des exemp les de reconnaissance de
l'investissement au travail.
Finalement, Brun et Dugas (2002) proposent huit critères qui doivent être
32
Brun, J-P., Dugas, T., {2002) Centre d' expertise en gestion des ressources humaines «La reconnaissance au travail :
une pratiqu e ric he de se ns», Ch ai re en gestio n de la santé et de la sécu rité du travail da ns les orga nisations.
(E n ligne) ht tp :/ / www .t resor.gouv.qc .ca /fr/publ icat ions/ ress humaine/ ce nt re expertise/ reco nn-t rav 02 .pdf .
36
sincérité, la réactivité (la reconnaissance doit être exprimée le plus rapidement possible
la cohérence.
Pour conclure sur les pratiques de gestion des ressources humaines, nous avons
retenus deux dimensions qui, selon nous, pourraient être sujet d'analyse dans le cadre
de notre question de recherche : les pratiques de développement ainsi que les pratiques
de reconnaissance.
Nous sommes d'avis qu'il pourrait être intéressant de voir s'il existe
véritablement une corrélation entre ces deux concepts et le désir, pour les employés, de
trois aspects: l' exécution des tâches, le style de prise de décision prônée et le type de
tâche est régie de procédures et de règlements afin de prévoir chaque étape du travail.
37
satisfaction au travail.
Monsieur Renaud Paquet (2001) propose, quant à lui, un modèle renouvelé qui a
pour objectif de redonner au salarié une certaine latitude sur la façon de faire le travail.
et des objectifs afin de remplacer les procédures et les descriptions de tâches détaillées.
Dans ce modèle, les mandats seront confiés, par exemple, à des équipes de travail
équipes de travail semi-autonomes, la rotation entre les postes de travail sont des
important, dans le modèle renouvelé, d'avoir une implication des employés dans le
processus décisionnel, et ce, par une participation directe ou indirecte. La relation entre
syndicat-patronat doit être orientée vers la concertation. Ces deux acteurs doivent
bureaucratique.
contrôle par procédure et par surveillance doivent être remplacé par l'adhésion
théorie de Rondeau, Lemelin, Lauzon (1993). Ces auteurs mettent en amont la nécessité
(empowerment) chez les employés pour que les salariés puissent sentir qu'ils
s'appuient sur l'hypothèse qu'il existerait un lien étroit entre l'émergence du sentiment
intéressement.
L'information
habiliter les salariés. En effet, «l'employé va prendre à cœur son travail et son
organisation non seulement s'il comprend bien ce qu'on attend de lui, mais aussi s'il
L'organisation doit donc prôner, dans un premier temps, une circulation d'information
tous azimuts afin qu'il y ait un partage d'information et que, finalement, les employés
voient l'organisation comme un tout et non comme la somme de ces parties. Donc,
sentiment qu'ils font quelque chose de significatif et qu'ils apportent une contribution
Dans un deuxième temps, une communication ouverte est perçue selon les
Bélanger et Chaniat (1998) «l'absence de dialogue sur les lieux de travail est considérée
33
Rondeau, A., Leme/in, M. et Lauzon, N. (1993). Les pratiques de mobilisation: vers une typologie d'activités
favorisant l'implication au travail et l'engagement organisationnel, Québec, HEC, centrales des cas, 11 pages.
34
Bélanger, J. (2008). «La mobilisation organisationnelle» ENP-7106, séance 4-3, été .
35
Idem.
39
Pour s'assurer que les messages soient bien compris, il est essentiel de faire
(Thériault, 2000). Ainsi, avec la quantité de canaux formels et informels existant au sein
sondages sont également considérés comme des moyens pouvant diminuer les
l'information.
Appropriation
organisation s'il a le sentiment qu'elle lui appartient et s'il se sent utile et responsable
36
des résultats obtenus ». L'appropriation réfère à la notion de responsabilisation et
d'imputabilité. La personne doit sentir qu'elle a un impact réel sur les résultats
l'organisation doit impliquer ses membres autant dans le processus de prise de décision
que dans la plan ification et le contrôle des résultats. L'organisation doit encourager
36
Rondeau, A., Lemel in, M. et Lauzon, N. (1993). Les pratiques de mobilisation: vers une typologie d'activités
favorisant l'implication au travail et l'engagement organisationnel, Québec, HEC, centrales des cas, 11 pages.
40
Identification
organisation s'il a l'impression d'être important pour elle et s'il partage les valeurs
37
qu'elle véhicule» • L'organisation doit donc développer chez ses membres un sentiment
Intéressement
«L'employé va prendre à cœur son travail et son organisation s'il sent que sa
38
contribution lui rapporte autant à lui-même qu'à l'organisation» . Dans cette
perspective, les organisations doivent développer des pratiques et des techniques afin
Ces quatre dimensions, pour être efficaces, doivent être mises en œuvre
En sommes, nous avons choisi de vous présenter ce levier puisque nous croyons
qu'il pourrait nous fournir de cadre de référence pour répondre à question de recherche
de son personnel. En effet, nous pensons que la mise en place de ces quatre éléments
le cadre de notre mandat. En effet, les deux organisations ciblées n'ont pas réussi le
différentes théories expliquées dans cette portion, il nous sera peut être possible
d'examiner les leviers utilisés par ces organisations pour redresser leur situation.
37
Rondeau, A., Lemelin, M. et Lauzon, N. (1993) . Les pratiques de mobilisation: vers une typologie d'activités
favorisant l'implication au travail et l'engagement organisationnel, Québec, HEC, centrales des cas, 11 pages.
38
Idem.
41
changement, lui-même. Dans cette section, nous avons choisi de vous présenter les
d'autres mots, le changement est une situation précise dans un temps réel que l'on
désire améliorer ou modifier afin d'en arriver à une situation souhaitée. Un changement
organisationnel peut également être défini comme étant toute «modification observée
déterminera, selon nous, son succès ou son échec. En effet, nous croyons que, dans le
39
Bareil, C {2004), «Le destinataire, acteur principal du changement», dans gérer le volet humain du changement,
Canada, Les éditions TRANSCONTINENTAL inc, pages 17-36, chapitre 1, 213 pages, ISBN 2-89521-073-X.
°
4
Collerette, P., Delisle, G., Perron, R. (1997), Le changement organisationnel, théorie et pratique, Québec, Presses de
l'Université du Québec.
41
Collerette, P., Delisle, G., Perron, R. (2002), «Le modèle des champs de forces et le diagnostic», dans
Le changement organisationnel, Canada, Presses de l' université du Québec, pages 73-82, chapitre 5, 173 pages,
ISBN 2-7605-0908-7 .
42
d'agrément revêt une importance capitale puisque ceci aura une incidence
non seulement sur la réalisation de ces changements, mais également sur leur durée.
C'est pourquoi, nous sommes d'avis qu'une bonne assimilation de ce concept pourrait
nous permettre de déceler les pratiques dites «mobilisatrice».
décideur.
est donc la personne qui devra faire des efforts pour s'adapter aux exigences du
changement sans nécessairement tirer profit des résultats. Ainsi, le destinataire doit
entame un changement, l'erreur qui est souvent commise est de penser que le
changement affectera directement tous les membres du personnel. Selon Bareil (2004)
changement, mais une gestion particulière s'impose pour les destinataires; cette gestion
occupe une place prépondérante puisque les destinataires peuvent faire la différence
les personnes. Si tel n'est pas le cas, nous assistons à une résistance au changement. La
42
Bareil, C (2004). «Le destinataire, acteur principal du changement», dans gérer le volet humain du changement,
Canada, Les éditions TRANSCONTINENTAL inc, pages 17 -36, chapitre 1, 213 pages.
43
Idem.
44
Idem.
45
Schermerhorn, J. R., Hunt, J. G., R. N., OSBORN, C. de BILLY, 2006, Comportement humain et organisation,
3• éditions, ERP/, Saint-Laurent, chapitre 16.
43
Schlesinger, 1976).
TABLEAU 2.3
Méthode À utiliser lorsque
incorrectes et infondées.
changement.
l' organisation.
changement.
Coercition explicite ou implicite La vitesse est essentielle. Il faut l'uti li ser en dernier recours. Les
majeur et qui peuvent faire en sorte que le changement n'atteindra pas les objectifs
. ' 46
VISeS»
dernier, à la lumière des Inputs (demande, le besoinL utilise des ressources (lncomes)
La vision de ces auteurs a donné lieu à une toute nouvelle approche fondée sur
sur la compréhension d'un certain nombre de concepts tels que : système, interaction,
ensemble d'éléments en interactions les uns avec les autres en formant un tout. Le
système sera considéré comme un système ouvert lorsqu'il est en contact avec un
46
Bareil, C. (2004), «Le destinataire, acteur principal du changement», dans gérer le volet humain du changement,
Canada, Les éditions TRANSCONTINENTAL inc., pages 17-36, chapit re 1, 213 pages, ISBN 2-89521-073-X.
47
LECLERC, J. (2008), «organisation du travail» Bloc 11 cours 2, automne .
45
Au sein d'une organ isation, il existe cinq sous-systèmes qui sont en interactions
(Leclerc,2008) :
fiGURE 2.1
Supra-Système («environnement))
;
.. --- ...
....
valeurs; croyances; pratiques;
Résultats attendus
, ' Sous~système
«PSYCHOSOCIAL»
/ Lien entre \\
1
Climat orga nisatio nnel;
1 l'organisation et \ Sous-système <•MANAGÉRIAb>
vigueur; Conventions
1 l Esprit d'équipe;
son Syst. d'objectifs; Syst. de contrôle; Collectives;
Motivatio n;
l ~ Orcanigramme;
environnement 1 Syst. d' informations et de
\ 1 Mobilisation; / Définition des tâches;
Procédures; Besoins
\ Reconnaissance communication; syst. d'évaluation
' ' ... ... __ Rè1lements
f' .
économiques
le gestionnaire doit se poser trois questions: «Est-ce que je perçois l'organisation dans
tout son environnement? Est-ce que je suis dans une structure au service des gens ou
peut faire un changement aussi minime soit-il sans le considérer dans sa globalité; une
simple modification a une incidence sur tous les autres systèmes de même que sur son
48
LECLERC, J. (2008}, «organisation du travail» Bloc 1 1 cours 2, automne.
46
système. Le tableau met en relief les principaux facteurs externes ayant un impact sur le
système, et ce, particulièrement lorsqu'on parle d'un système à caractère public. Dans
continuellement et ils sont également en perpétuelle mutation de telle sorte que l'un ne
peut être considéré sans l'autre. En ce sens, le gestionnaire doit adopter une nouvelle
philosoph ie de gestion basée sur le nouveau management public s'il veut gérer de façon
systémique ces éléments complexes. Le gestionnaire doit donc revoir ces méthodes et
pouvoir de solution, il devra développer son rôle de leader par opposition à son rôle de
patron.
nous, pour les fins de notre recherche puisque la démarche d'agrément s'applique à la
d'ensemble, mais également agir sur les différents sous-systèmes afin de s'ouvrir à de
employés.
plan d'action est flou, aucune stratégie d'action ne semble retenue ou encore les buts
visés sont généraux constituent des éléments qui augmentent le taux d'échec d'un
. 49
proJet» .
Dans cette section, nous nous sommes arrêtés à trois théories qui mettent en
évidence différentes étapes voire des phases de changement dans le but de mieux
cerner et comprendre ce que les act eurs ressentent à différentes étapes du processus.
49
Ba reil, C. (2004), «Le destinat aire, acteur prin cipal du changeme nt», da ns gérer le volet humain du changement,
Canada, Les éditions TRANSCONTINENTAL inc, pages 17-36, chap itre 1, 213 pages, ISBN 2-8952 1-073-X .
47
Le changement en trois phases de Kurt Lewin sera notre prem ier modèle suivi du
modèle de Collerette et al. (1997), pour terminer avec les sept phases de
Le psychologue Kurt Lewin postule l'idée que «l'une des façons d'accroître les
cette théorie au changement des attitudes. Ce modèle est, selon nous, un classique
dans la littérature et par conséquent, nous estimons que cette théorie pourrait être
utile pour répondre à notre question de recherche . Dans ce modèle Kurt Lewin propose
habitudes et les comportements. Plusieurs facteurs peuvent favoriser cette étape. Dans
la majorité des cas, cette phase est accompagnée d'un moment de déséquilibre,
cette étape que de nouvelles pratiques sont proposées pour modifier certains
phase est cruciale puisqu'un changement trop brusque, même s'il est bien intentionné,
considération toutes les répercussions que ces modifications peuvent créer au sein des
l'étape la plus difficile pour les employés, car c'est à ce moment que les salariés doivent
adopter de nouvelles méthodes. Il n'est donc pas rare de percevoir chez ses derniers un
50
SCHERMERH ORN, J. R., HUNT, J. G., OSBORN , R. N., C. De BI LLY (2 006), Co m portem ent humain et organ isa t io n
3• édit ion, ERP!, Saint-Lau rent, page 449.
48
degré de fatigue plus élevé que la normale ou encore un état de confusion inhabituel.
Cet état psychologique est provoqué par le fait que les employés doivent désapprendre
ressenti par les employés. Le soutien apporté par l'organisation est donc essentiel.
au moment où les employés intègrent les nouvelles pratiques de façon spontanée. Ces
pratiques doivent s'harmoniser avec les autres dimensions du quotidien. À cette étape,
plus actuelle. En effet, tout comme le modèle de Lewin, les auteurs se sont intéressés
aux expériences et aux émotions des acteurs qui subissent le changement. Toutefois,
l'intégration.
L'éveil est la première phase du processus et représente une activité mentale qui
ou refuse de remettre en cause sa représentation du réel. Si tel est le cas, la phase deux,
La désintégration sert à «déterminer quels sont les aspects jugés non adaptés
dans le système de représentation et dans les pratiques qui en découlent, afin de les
51
Zid, Rim {2006), Comprendre le changement organisationnel à travers les émotions, M émoire, Montréal,
Unive rs ité de Mon tréa l, 157 pages.
49
52
écarter ou d'en réduire la valeur relative» . L'éveil est la remise en question de ses
la dépréciation des pratiques actuelles. Les auteurs émettent une mise en garde sur
cette phase car elle ne conduit pas nécessairement au changement. À cette étape,
l'individu, à l'aide des solutions qui lui sont proposées, examine si une mobilisation
bénéfique. Il se peut que l'employé entame cette phase et décide, après coup, de
reconstruire rapidement son univers dans la forme qui prévalait auparavant. Les auteurs
positivement à un changement.
Les phases «éveil» et «désintégration» sont très fragiles puisque les employés
alliances, les coalitions prennent naissance puisque cette période crée pour plusieurs de
l'espoir.
significations positives pouvant l'aider à réagir de façon satisfaisante aux situations qui
53
se présentent» . L'individu tente de reconstruire, par les nouvelles significations, la
question et non plus à celle d'une décision définitive. La nécessité d'un changement se
comportements et attitudes.
52
Collerette, Delisle, Perron (1997) «Le changement organisationnel: théorie et pratique», PUQ, 173 pages.
53
Idem.
54
Idem.
50
«d'ajustements que le système social doit effectuer par rapport à ses conceptions et
Les auteurs postulent l'idée que «lors d'une transformation au sein d'une
des étapes de la mise en œuvre d'un changement organisationnel. Ces phases se voient
comme des étapes successives puisque que les employés suivent un certain ordre de
préoccupation. En effet, «la séquence de phase débute toujours par la phase 1, suivi
généralement par la phase 2 et se termine soit par la phase 5 pour la plupart des
57
destinataires ou par la phase 6 et 7 pour quelques-uns d'entre eux, les plus mobilisés» .
55
Collerette, Delisle, Perron (1997), «Le changement organisationnel: théorie et pratique», PUQ, 173 pages.
56
BAREIL, Céline (2004), «Les phases de préoccupation : la petite histoire d'un grand modèle» (en ligne),
ca hier 04-09 août 2004, (réf. Du 25 septembre) <http://web.hec.ca/sites/ceto/fichiers/04 09.pdf>.
57
Idem.
51
TABLEAU 2.4
1 Aucune préoccupation le destinataire ne se sent pas personnellement concerné par le Déstabiliser et conscientiser
changement, Il poursuit ses activités habituelles et fait «comme si de rien
n'était». Il demeure indifférent au changement organisationnel. Il n' a
aucune préoccupation en rapport au changement.
2 Préoccupations centrées sur le destinataire est inquiet des incidences du changement sur lui-même et Rassurer, tenir informé
le destinataire sur son poste. Il s'interroge sur les impacts du changement, sur sa situation
de travail et sur le maintien de son poste à la suite de l'implantation du
changement. Il se questionne sur les conséquences du changement sur son
rôle, ses responsabilités, son statut, son degré d'autonomie, son pouvoir
décisionnel et tous les autres impacts du changement sur sa situation de
travail ou celle de ses collègues. Il a l'impression de ne plus maîtriser la
situation ou de ne plus savoir ce qu'il l'attend, et se questionne sur sa
place dans l'organisation.
3 Préoccupations centrées sur le destinataire se questionne sur les impacts et les conséquences du Clarifier les enjeux et les raisons
l'organisation changement sur l'organisation. Il désire s'assurer que son investissement
en temps et en énergie en vaudra la peine. Il demande entre autres
jusqu'à quel point l'organisation est sérieuse dans le maintien du
changement à plus long terme et si le changement sera rentable pour
l'organisation. Il est préoccupé de la légitimité du changement et de la
capacité de l'organisation à rendre le changement à terme.
4 Préoccupations centrées sur le destinataire se préoccupe des caractéristiques détaillées du Informer en détails
le changement changement. Il s'interroge sur la nature exacte du changement. Il cherche
des réponses à sa méconnaissance du changement. Il devient attentif et
souhaite obtenir davantage de précisions sur le changement: de quoi
s'agit-il, quand et comment cela se ferra-t-il. Il s'inquiète de la façon dont
le changement est conduit. Il questionne le scénario de mise en œuvre de
même que son implication dans le changement.
5 Préoccupations centrées sur le destinataire se montre disposé à se conformer au changement prescrit Apporter soutien
l' ex[!érimentation et à en faire l'essai. Cependant, il éprouve un sentiment d'incompétence
par rapport à ses nouvelles fonctions, habiletés, et attitudes. Il se dit
inquiet de sa capacité à réussir tout ce que le changement exige de lui.
C'est pourquoi il s'interroge sur le temps, les conditions, l'aide et le soutien
qui lui sont offerts. Il veut pouvoir être sûr de réussir.
6 Préoccupations centrées sur le destinataire se montre intéressé à collaborer et ;a coopérer avec Fournir des occasions d'échanges
la collaboration d'autres. Il désire partager son expérience avec des collègues et s'enquérir
de leurs façons de faire. Il est préoccupé du transfert des apprentissages
(changement) dans les départements ou sites.
7 Préoccupations centrées sur le destinataire recherche de nouveaux défis. Il désire améliorer ce qui Encourager les innovations
l'amélioration du existe déjà, en modifiant de façon significative son travail ou ses
changement responsabilités, ou en proposant de nouvelles applications du
changement. Il remet en questions ses méthodes de travail et souhaite
améliorer ou généraliser le changement.
52
étant «un ensemble de valeurs qui font l'objet d'une lutte de pouvoir dans une
59
organisation» . Du point de vue cognitif, «la culture consiste en un ensemble de
60
connaissances qui orientent la pensée et l'action dans une organisation» , etc. Dans le
cadre de notre mandat, la définition que nous trouvons la plus adaptée est celle de
M. Edgard Shein (1991). Il définit la culture organisationnelle comme «le pattern des
d'intégration interne, et qui se sont avérés suffisamment efficaces pour être considérés
valables et qui, par conséquent, peuvent être enseignés aux nouveaux membres comme
61
la bonne manière de percevoir, de penser et de sentir, par rapport à ces problèmes» .
En d'autres mots, la culture est un cadre de référence englobant des croyances, des
attitudes, des valeurs, des normes et de pratiques communes au sein d'une organisation
ont une grande incidence sur l'efficacité de l'organisation et sur la qualité de vie au
62
travail» . En effet, une organisation qui possède une culture très forte bénéficie
58
PACCIONI, André (2006), L'agrément des services de santé de première ligne: une stratégie de contrôle culturel,
thèse de doctorat, Montréal, Groupe de recherche interdisciplinaire en santé, université de Montréal, 293 pages .
59
Idem.
60
Idem.
61
ANONYME «trois niveaux de culture, (Schein)», changement et organisation [en ligne], [réf 24 septembre]
<http://www.12manage.com/methods schein three levels culture fr.html>.
62
SCHERMERHORN, J. R., TEMPLER, A. J., CATIANEO, R. J., HUNT, J. G. et OSBORN, R. N. (1992), Comportement
humain et organisation, St-Laurent (Canada), Éditions du renouveau Pédagogique inc . (1994 pour la
traductio n f ra nçai se), pages 390-413, 687 pages, IS BN 2-7613-0685-6.
53
employés ne semblent pas partager les mêmes valeurs, la même vision voir les mêmes
trop souvent des conflits et des rivalités entres les employés et les départements. Dans
la pièce maitresse pour rétablir une culture de confiance où les valeurs sont partagées
(Shermerhorn, Templer, Cattaneo, Hunt et Osborn, 1992}. Pour ce faire, il doit la placer
Le modèle des types de profil culturel de Deal et Kennedy (1982} présente une
typologie généré par le croisement de deux composantes : le type de risque assumé par
TABLEAU 2.5
~
et des percées technologiques
Faiblesses de la culture :
• Grande lenteur d'exécution
•
.
•
Faible apprentissage des erreurs passées
Perspective exclusivement à court terme
Faible inclination à la coopération
-
.,.,
....,
c • Vulnérabilité aux fluctuations économiques à court terme "'"'
..9! a.
-""
• Problèmes récurrents de liquidités cr-
u
"'n
"'
.n
"'0 "'
~
Dean Hartog et al. (1996); Denison et Mishra (1995); Hooijberg et Petrock (1993);
McDonald et Gandz (1992); Quinn (1998). Ce modèle met l'emphase sur deux variables:
TABLEAU 2.6
FIPxihilitP
1
Culture clanique Culture entrepreneuriale
Valeurs: Va leurs :
• Coopération • Créat ivité
• Considération • Expéri mentation
r- • Harm on ie • Risqu e ~
• Équité • Autonomie
Q)
E
• Égalité soci ale • Extraversion rn
~
~ ~
t: ::l
Culture bureaucratique Culture pragmatique rn
.....__ .
Va leurs:
Économie
• Form alité
• Rat ionalité
Valeurs:
• Compétitivité
• Perfectionnisme
• Agressivité
----
• Ordre • Diligence
• Obéissance • Initiative personnelle
Stabilité
1 1
56
modèle des valeurs concurrentielles. Toutefois, les auteurs poussent plus loin l'analyse
Cameron et Freeman présenté au tableau 2.7 met en évidence trois autres facteurs: le
TABLEAU 2.7
Processus organiques
Flexibilité et spontanéité
CLAN ADHOCRACIE
Processus mécaniques
Stabilité et contrôle
57
Jones {1998) définissent la sociabilité (bienveillance entre les membres) comme étant
Quant à la solidarité, elle est la base des relations instrumentales. Le tableau 2.8
TABLEAU 2.8
Sociabilité élevée
Forces: Forces:
• Développement de la confiance et de la loyauté • Bienveillance envers les pairs et passion pour le travail
• Tolérance et esprit d'équipe • Engagement et loyauté
• Pensée créative • Motivation à réaliser des performances
• Leaders font preuve d'habiletés interpersonnelles et • Valeurs familiales
d' intelligence émotionnelle
Faiblesses :
Faiblesses : • Difficulté à concilier sociabilité et solidarité (obligation de
• Manque de confrontation (esprit critique) dans les confronter un collègue de travail peu performant)
discussions • Développement d'un esprit clanique et d'un sentiment
Vl
• Transfert non systématique des connaissances collectif de toute puissance Q.
• Formation de petites cliques • Leader charismatique et intimidant a:
~
;::;:
Sociabilité faible 1
Riley (1983) soulignent qu'il n'existe pas toujours une culture organisationnelle forte
On peut retrouver pour chaque département un groupe partageant des valeurs, une
philosophie, des normes, une logique d'action et de pratiques qui leur sont propres,
Selon nos recherches, le modèle d' analyse de Schein est celui qui pourrait se
(postulat de base}.
63
La culture visible se décrit comme «la manière dont on fait les choses ici» . Il
est, contrairement aux autres niveaux, beaucoup plus facile à identifier et à interpréter.
Elle comprend les pratiques organisationnelles, les structures, les systèmes, les produits,
le langage, les symboles, les cérémonies, les récits, les rituels propres à l'organisation.
Les éléments cités caractérisent le climat organisationnel. Le climat peut être défini
employés. James et Jones (1974} ont mis en relief trois différentes techniques pour
organisationnels. La dernière technique est très intéressante pour les fins de notre
organisationnel selon la règle suivante : C =f (Px E}. Cette règle sign ifie que «le
63
SCHERMERH ORN, J. R., HUNT, J. G., OSBORN, R. N., C. De BILLY, 2006, Comporte me nt hu main et organ isat io n,
3• éd itio n, ERPI, Sa int-Laure nt, page 560.
59
purement une question de perception. Cette hypothèse est intéressante pour notre
second niveau. Les valeurs jouent un rôle crucial puisqu'elles favorisent le sentiment
mob ilisation pour ceux qui partagent une même culture. En effet, les valeurs servent de
guide, de repère sur ce qui est jugé important, voir valorisé ou au contraire, perçu
comme étant inacceptable (Hafsi, T. etC. Demers, 1997}. La mission, les objectifs, la
l' organisation . En effet, Schein soutien que «c'est à partir de l'écart observé entre les
64
BR UNET, Luc (2001), «Cli mat organ isationne l et effica cité sco lai re» (e n ligne), université de Montréa l, faculté des
sc iences de l'éducatio n (ref. 25 sept emb re) <http ://www.fo rres .ch/docum ents/climat-efficacite-bru net.htm>.
60
valeurs affichées et les artefacts que l'on peut induire les postulats de base qui, eux,
.
son t 1mp l'1c1't es» 65 .
l'auteur, «l'essentiel consiste donc à assurer une correspondance entre les objectifs et
lui, d'autre part. Il faut également garder en mémoire que les cultures ne sont pas figées
et qu'elles évoluent avec le temps. Les transitions culturelles ne sont pas un phénomène
rare et la diversité culturelle se retrouve aussi parfois au sein d'une même organisation
67
de grande taille» •
65
SCHERMERHORN, J. R., TEMPLER, A. J., CATIANEO, R. J., HUNT, J. G et OSBORN, R. N. (1992),
Comportement humain et organisation, St-Laurent (Canada), Éditions du renouveau Pédagogique inc. (1994 pour la
traduction et l'adaptation française), pages 390-413, 687 pages, ISBN 2-7613-0685-6.
56
Idem.
67
Idem.
61
L'objectif de notre recherche est d'identifier quelle serait les meilleurs pratiques
dites «mobilisantes» qui pourraient être considérées comme des leviers pour des
organisations désirant améliorer leur climat organisationnel dans leur plan triennal
ce sont les comportements adoptés et les actions entreprises par les gestionnaires qui
D'abord, nous croyons que le premier aspect à l'étude dans le cadre de notre
mandat sera d'examiner attentivement la mission, la vision, les valeurs et les objectifs afin
de déceler s'il y a une cohérence entre ce qui est écrit dans les documents et ce qui est
vécu au sein des organisations. Nous sommes convaincus que ces quatre dimensions sont
les assises d'une organisation puisqu'ils contribuent à donner un sens aux actions, à guider
Toutefois, nous croyons que le concept lié au style de leadership constitue la pierre
angulaire du processus de mobilisation et qu'il faut agir sur lui, d'abord, pour réussir à
motiver les employés. En effet, nous estimons que les cadres intermédiaires et supérieurs
doivent absolument passer d'une attitude de manager à une attitude de leader puisque
«c'est le lien entre l'employé et son supérieur immédiat qui déterminera sa fidélité à
68
l'entreprise et sa productivité» • Dans cette perspective, la théorie du nouveau contrat
paradigme met en relief les nouveaux besoins, les nouvelles attentes des employés vis-à-vis
leur employeur et leur organisation. Le nouveau contrat psychologique sera, jumelé, pour
des fins d'analyse, avec le concept du leadership puisque le style de gestion des personnes
occupant un poste d'encadrement joue un rôle de premier plan dans l'émergence d'un lien
positif entre l'employeur et l'employé et par conséquent, influe sur la perception que
l'employé a à l'égard de l'organisation. En revanche, nous sommes d'avis que les styles de
68
Bucki ngh am et Coffm an (2001).
62
leaderships proposés par Tremblay, Chênevert, Simard, Lapalme, Doucet (2005) sur le
totalité, et ce, surtout dans le secteur public. En ce sens, notre cadre de référence sera
et Sérieyx (1984, p. 145), résument les habiletés que les nouveaux cadres modernes
devront développer. Nous avons choisi ce cadre puisque nous sommes d'avis, tout comme
Warren Bennis (1985, p. 33), qu'on ne naît pas leader, mais on le devient par la force des
évènements.
usagers, etc. En effet, il est le comptable de l'allocation des ressources et du talent, des
élément qu'on ne peut banaliser. Quatre styles de direction seront mis en relief:
directivité, persuasion, participation et délégation. Il est à noter que chaque style a deux
faces : une face positive et une face négative. Le modèle de Hersey et Blanchard sera notre
cadre de référence pour cet aspect. Nous sommes conscients que cette théorie de
leadership est utilisée plus spécifiquement à des fins de gestion d'équipe. Toutefois, nous
croyons que ce modèle peut être tout aussi applicable dans la philosophie de direction du
Des études récentes ont montré l'existence d'un lien positif et significatif entre les
mobilisation (Paré et Tremblay, 2004). Ainsi, nous croyons que les pratiques de
avons décidé de sélectionner le modèle de Brun et Dugas (2002) pour analyser les
d' empowerment au sein de ces deux organisations constitue, selon nous, un guide fort
63
l'intéressement ne sera pas étudiée puisque nous croyons que dans une culture de service,
il est difficile d'identifier «les bénéfices précis de l'action et encore moins de les partager
69
entre ceux qui y ont contribué» •
Finalement, dans notre cadre conceptuel, nous avons dépeint le concept de culture
avons choisi de retenir pour les fins de cette recherche le modèle des valeurs
concurrentielles ainsi que le modèle tétra-factoriel. Nous avons également mis en relief
l'existence d'un lien entre le climat et la culture. Ce lien demeure, toutefois, relativement
de désengagement envers l'organisation (Savo ie, 1992, 1994). Nous estimons que le climat
anti-organisation. En ce sens, nous croyons qu'il serait pertinent dans le cadre de notre
clairement identifiées pour des fins d'analyse. Toutefois, ce qui nous intéressera ce sont
les différentes activités qui seront mise en place pour les stimu ler.
Afin de vous donner une vision plus schématique de notre cadre théorique, nous
d'agrément ainsi qu'à l' aide du rapport provenant de Martin Drolet (2004), dressé un
tableau des principales composantes qui seront étudiées dans le cadre de cette
69
Ro ndeau, A., Le melin, M . et Lauzo n, N. (1993), Les pratiques de mobilisation : vers une typologie d'activités
fav orisant l'implication au travail et l'engagement organisationnel, Québec, HEC, centrales des cas, 11 pages .
64
TABLEAU 2.9
i Philosophie organisationnelle \
Basé sur la
~ --
Organisation gestion «Perception employeur/employé» Ressources humaines
«Mobilisante» combiné avec «Mobilisées»
Style de gestion : Leadership
Philosophie de direction :
approche préconisée : Identification •!• Motivés: Implicat ion
•!• Transparence : Communication • Information
...
•!• Esprit d'équipe: collaboration
•!• Reconnaissa nce : témoigner gratitude
•!• Implication •
Approbriation
...
•!• Besoin de créer: réalisa tion
•!• Collaboration
4 ...
•!• Réalisation
personnel
~
Climat organisationnel Sous
forme de «Clan>~
., . :.c;.
~
/
Culture organisationnelle forte
J~
Forte capacité à s'adapter aux J Amélioration continue de la qualité des
-p~
services
besoins de la clientèle
65
organisations œuvrant dans un milieu similaire. Nous avons choisi de mettre l'accent sur
causalités entre des variables déterminées. En effet, nous cherchons par le biais de la
perception des interviewés à interpréter et expliciter les motivations et étud ier ce qui
d'examiner à travers la comparaison s'il n'y aurait pas un fil conducteur c'est-à-dire des
ressemblances entre ces deux organisations qui pourraient être considérées comme des
leviers pour d'autres établissements travaillant dans le même domaine. Ainsi, notre plan
semi-dirigées.
théorisation d'un témoignage, d'une expérience ou d'un phénomène» (p. 5). Son
résultat n'est pas une proportion ni une quantité, c'est une qualité, une dimension, une
L'étude de document est une technique, qui dans le cadre de notre mandat,
s'avérait être une nécessité. En effet, cet instrument d' analyse était un excellent moyen
auraient pu influencer les résultats autant pour le premier que pour le deuxième. Ainsi
grâce à cet outil, il nous était possible de donner une dimension temporelle à la
des résultats des sondages sur le degré de la mobilisation du personnel élaboré par le
Conseil québécois d'agrément, le rapport rédigé suite à la visite d'agrément par l'équipe
dans le cadre de notre mandat et qu'il nous aurait été impossible d'examiner et de
compiler sans cette étude. Ces données nous ont permis de construire notre grille
3.2.1.2 L'entrevue
est l'entrevue aussi connue sous le nom d'entretien. L'entrevue est utilisée pour «mieux
particulier, construisent le monde qui les entoure et non pour guérir ou pour aider les
70
gens comme le font les entrevues cliniques et thérapeutiques» . L'entretien est utilisé
lorsqu'on désire apprendre des choses sur des phénomènes qu'on ne peut pas observer
directement ou autrement.
Dans le contexte présent, les entrevues étaient semi dirigées, c'est-à-dire que
l'ordre et la formulation des questions étaient établis à l'avance {voir annexe 2). Par
contre, certaines questions pouvaient être rajoutées lors de l'entrevue. Nous avons
° FOU RN IER, Hélène (200 5), «Phase méthodologiq ue», GS0-1001, séance 9, hive r.
7
67
préconisé cet instrument puisque nous voulions que les répondants soient plus à l'aise
de nous véhiculer leurs perceptions, et ce, sans être influencé par les réponses
provenant des autres sujets. De plus, grâce à cet outil, nous avions l'opportunité de
3.2.2 l'échantillonnage
Selon Fortin (1996), l'échantillonnage est «le procédé par lequel un groupe de
informations à l'égard d'un phénomène, et de telle sorte que la population entière soit
Tout d'abord, le choix de ces deux organisations s'est fait par l'intermédiaire de
c'est-à-dire les catégories de personnels qui ont particulièrement attiré notre attention,
a été sélectionné en lien avec l'écart entre le premier (faible taux de motivation} et le
deuxième (haut taux de motivation}. Les catégories de personnes ciblées diffèrent donc
catégories de personnel que nous avions sélectionnées ont été choisies par
l'organisation. Nous leur avions, cependant, précisé que nous souhaitions nous
entretenir avec des personnes qui ont répondu aux deux sondages, qui ont un emploi
permanent, qui n'ont pas été absentes entre le premier et le deuxième et finalement,
qui n'ont pas fait partie des équipes de réalisation. L'échantillonnage est donc non
acteurs ciblés avaient pour rôle, et ce, dans une certaine mesure, de représenter leur
catégorie de personnel.
3.2.3 le déroulement
Cette cueillette de données s'effectuait dans une pièce à huis clos afin de
préserver leur confidentialité et leur intégrité. Avant chaque entrevue, nous leur
Nous leur demandions, également, leur permission de les enregistrer afin de faciliter la
clôture de l'entrevue.
québécois d'agrément. Les questions ont par la suite été présentées à M. Fontaine,
directeur général, dans le but de les valider. Il est à noter que le canevas a été construit
Notre recherche comporte quelques limites et donc voici les plus importantes :
sonder tous les secteurs des organisations. Nous nous sommes donc concentrés sur
certains départements qui présentaient un écart plus important que les autres. De plus,
les secteurs sélectionnés, qui seront interviewées. La direction a donc pu arrêter son
choix sur des personnes qui étaient le plus susceptibles de répondre dans le même sens
de ce qu'elle souhaitait. Ainsi, notre échantillon ne reflétait peut être pas les
validité de nos résultats. Il aurait donc fallu chercher d'autres répondants, car il faut en
effet toujours essayer de trouver les personnes susceptibles d'apporter le plus par
rapport aux questions posées (Rabinow cité dans Kaufmann, 2004). Dans le cas qui nous
occupe, il est clair que ces participants ne pouva ient pas être en mesure de bien
répondre à toutes nos questions, mais par manque de temps, nous n'avons pas pu
trouver d'autres répondants. Nos résultats en sont donc affectés, puisque tous les
de la crédibilité des informations fournies par les répondants peut avoir contaminé,
dans une certaine mesure, l'analyse des données. Selon Gauthier (2003, p. 313),
«l'interviewé peut être mû par un désir de rendre service ou d'être bien vu par le
sujet qui pour certains peut être délicat. Ainsi, les commentaires recueillis peuvent ne
4. Au plan de la validité externe, il faut mentionner que, étant donné que chaque
Dans les lignes subséquentes, nous allons dans un premier temps présenter les
quantifierons les informations recueillies lors des entretiens en lien avec les différents
concepts présentés dans notre cadre théorique. Par la suite, nous tenterons de brosser
un tableau mettant en lumière les perceptions récurrentes et sim ilaires que nous
retrouvons au sein des deux organisations. Finalement, nous analyserons les raisons
4.1.2.1 Le contexte
71
Ra pport provenant de l'équipe visit euse.
71
4.1.2.2 Mission
des enfants et des adolescents en grande difficulté personnelle, familiale ou sociale, ainsi
qu'à responsabiliser et réintégrer socialement les adolescents» 72 •
4.1.2.3 Vision
capacité d'améliorer la qualité des services spécialisés aux jeunes en grande difficulté
74
personnelle et sociale» .
Les objectifs établis par l'organisation dans le but de parvenir à leurs fins sont:
72
Docume nt fo urnis par le CQA.
73
Idem.
74
Idem.
72
•!• Consolider la gestion par résultats par l'implication active de tous les cadres et les
professionnels dans la planification et l'actualisation des grands dossiers
organisationnels» 75 •
Les valeurs véhiculées par l'organisation ont été modifiées en 2002-2003 afin
que les employés se les approprient davantage dans le cadre de leur travail. Les valeurs
ont été construites par le biais d'un groupe multidisciplinaire. Ces groupes de travail
• «La confiance : c'est la croyance fondamentale que l'autre veut et peut poser des
actions constructives;
• L'engagement : c'est l'implication à la mesure de son potentiel et de sa créativité,
avec persévérance;
• Respect: c'est la considération pour la valeur de la personne dans ses compétences,
ses différences et ses limites;
et la pertinence. Ces principes sont orchestrés par les valeurs et visent à mettre au cœur
75
Fo urn is pa r le CQA.
76
Ide m .
73
Avant de vous présenter les tableaux respectifs pour chaque organisation, nous
sommes d'avis qu'il est important de vous faire part de certains critères provenant du
de cette grille :
TABLEAU 4.1
Satisfaction de la norme Cote Interprétation
La limite supérieure du rés ultat de l'étab lisse ment se situ e en dessous de la limite
Peu ou aucunement 1
inférieure du comparat if.
Ainsi, chaque organisation est évaluée en rapport aux résultats des autres
établissements. Lorsque l'établissement détient une cote de un, cela signifie qu'il ne
rencontre pas les standards requis au nom du CQA tandis qu'une cote de trois les
satisfait totalement. Précisons que les standards du CQA sont considérés atteints
lorsqu'au moins quatre indicateurs sur six obtiennent une cote de 2 ou une cote de 3.
L'interprétation des cotes est effectuée à l'aide des intervalles de confiance. La façon
dont est calculé cet intervalle permet au CQA (2004) «d'affirmer qu'il y a 95% des
l' intérieur des deux bornes ou limites de cet intervalle» (p. 11).
74
Commentaire :
employés au sondage est de 68,7 %. Suite aux résultats, nous identifions deux des
en regard aux moyennes élaborées en pourcentage, que leur moyenne est légèrement
inférieure {61 %} de celles des autres établissements {69 %}. Finalement, nous pouvons
observer que leur moyenne supérieure (63 %} est en dessous de la moyenne inférieure
des autres établissements (64 %). En vertu de ces résultats, le Centre jeunesse avait
obtenir l'agrément.
75
Commentaire :
employés au sondage est de 68,7 %. Suite aux résultats, nous identifions cinq des
six indicateurs qui se situent dans les limites du comparatif (réalisation, implication,
de 2006, la moyenne inférieure du Centre jeunesse (68 %) est supérieure aux autres
organisations dans la même catégorie (63 %). Il est intéressant aussi de signaler que
Ainsi, à la lumière des résultats des deux sondages, nous pouvons constater que
de travail
Tableau 2006
Moyenne Écart-type
Tableau 2008
Moyenne Écart-type
Commentaire :
En regard à ces résultats, nous pouvons observer dans un premier temps que de
façon générale, les employés sont plus satisfaits du climat organisationnel au sein de
leur secteur c'est-à-dire au sein de leur équipe ou de leur service qu'au sein de
l'établissement, et ce, pour les deux sondages. Par la suite, nous pouvons remarquer
le premier et le deuxième que son homologue puisqu'il affiche une différence beaucoup
plus importante. En ce sens, nous pouvons observer que l'écart entre le climat
le 2008 que dans le 2006. Finalement, nous pouvons constater que dans la distribution
des données, la valeur, au sein des deux sondages, varie beaucoup par rapport à la
moyenne puisque l'écart-type est grand. En ce sens, nous sommes face à un groupe
hétérogène ce qui laisse présager qu'il est possible que les résultats des sondages ne
Les sept énoncés obtenant les taux d'appréciations les plus élevés du sondage du CQA
2006
1. Communication: «Les membres de mon équipe s'entraident lorsque des problèmes
surviennent»;
6. Collaboration: «Les membres de mon équipe donnent suite aux engagements pris
lors des réunions»;
2008
1. Leadership : «Mon supérieur immédiat me traite avec respect»;
dispense».
78
Les sept énoncés obtenant les taux d'appréciations les plus faibles du sondage CQA
2006
1. Communication: «L'établissement a mis en place des temps et des lieux où je peux
régulièrement discuter de l'évolution de mon travaîl»;
6. Soutien: «L'établissement aide les employés aux prises avec des difficultés
personnelles ou professionnelles»;
2008
1. Implication : «Je consacre du temps personnel pour développer mes
compétences professionnelles»;
3. Implication : «De façon générale, je prends part aux décisions qui concernent
l'organisation du travail dans mon secteur d'emploi»;
S. Soutien: «L'établissement aide les employés aux prises avec des difficultés
personnelles»;
79
Commentaire:
concentrons uniquement sur les résultats du premier sondage, que les ind icateurs
provenant des énoncés obtenant les taux d'appréciations les plus élevées sont
davantage axés sur tout ce qu i est propre à l'individu c'est-à-dire en lien avec sa
est en tête des besoins qui sont les plus comblés. Nous pourrions donc affirmer que
nous nous retrouvons vis-à-vis des employés dits «mobilisés». De plus, si nous
examinons plus attentivement tous les indicateurs du cadre théorique situé à l'intérieur
de la colonne «organisation» et nous les comparons avec les énoncés obtenant le taux
d' appréciation le plus faible, nous pouvons constater qu'ils ont tous été mentionnés, et
ce, à plusieurs reprises. Ainsi, les résultats du premier sondage mettent en relief
l'hypothèse que les employés même s'ils ont à cœur leur t ravail ne peuvent pas être
«mobilisant». Cette supposition peut expliquer en parti pourquoi l'organisation n'a pas
réussi le premier sondage. D'autre part, suites aux résultats pour l'ensemble de
l'organisation, nous pouvons constater que les énoncés obtenant les taux d'appréciation
les plus élevés se situent tout de même en dessous du limite comparatif par rapport aux
autres organisations. Pour expl iquer ce phénomène, nous pourrions présumer que les
indicateurs n'ont pas la même valeur c'est-à-dire qu 'i ls ne sont pas sur le même pied
d'égalité. Par conséquent, les indicateurs relatifs à l'organisation ont plus de poids ou
encore, sont plus influents au niveau de la mobilisation du personnel que les indicateurs
77
Voir annexe 2.
80
une fois nous les analysons par le biais du cadre théorique du CQA, nous constatons que
les indicateurs sont beaucoup plus diversifiés que la dernière fois. Si nous prenons les
énoncés obtenant les taux d'appréciations les plus élevés, nous pouvons observer que la
deux reprises. Par la suite, à la lecture des énoncés obtenant le taux d'appréciation le
plus faible, nous pouvons également souligner que les indicateurs sont plus variés que
lors du premier. L'aspect intéressant du deuxième sondage est qu'il peut y avoir un lien
direct entre l'apparition d'indicateurs dits plus organisationnels au sein des énoncés se
révélant les plus positifs et la réussite du sondage. En ce sens, l'hypothèse que les
4.1.3.1 Mission
Cet établissement est une organisation privée conventionnée qui offre des soins
de longue durée à des personnes âgées qui sont en perte d'autonomie fonctionnelle ou
4.1.3.2 Vision
4.1.3.3 Valeurs
Les professionnels ainsi que les gestionnaires s'appuient sur huit principes pour
orienter leur réflexion, pour prendre une décision ou encore pour choisir leur moyen
du code d'éthique;
résidents;
3. La souplesse organisationnelle;
78
Document f ourni t par CQA.
79
Docu ment fou rnit par CQA.
82
Commentaire :
employés au sondage est de 39,2 %. Suite aux résultats, nous identifions cinq des
remarquer qu'il y a un écart important entre leur moyenne générale (58%) et celles des
autres établissements (69 %). De plus, nous pouvons constater, tout comme la première
Commentaire:
employés au sondage est de 53,9 %. Suites aux résultats, nous identifions que les
résultats des six indicateurs se situent dans les limites du comparatif. Toutefois, nous
pouvons constater que leur moyenne générale est inférieure à la moyenne de la limite
des moyennes provenant des autres organisations. Ainsi, leur cote 2 provient du fait que
les limites supérieures de leur résultat, et ce, pour tous leurs indicateurs sont au-dessus
des limites inférieures des résultats des autres établissements.
constater que les trois indicateurs qui se sont particulièrement démarqués sont:
de travail
2005
Il n' y a aucune information à ce sujet dans les écrits.
2007
Moyenne Écart-type
de façon générale, les employés sont plus satisfaits du climat de travail au sein de leur
Les sept énoncés obtenant les taux d'appréciations les plus élevés du sondage réalisé
2005
Réalisation : «Les tâches que l'on vous confie correspondent à vos connaissances
et à vos compétences»;
l'établissement»;
l'établissement»;
Implication : «Vous savez ce que l'on attend de vous dans la poursuite des objectifs
de l'établissement»;
2007
Réalisation : «Les tâches que l'on me confie correspondent à mes connaissances et à
mes compétences»;
Collaboration: «Mon supérieur immédiat traite tous les membres de l'équipe avec
respect»;
Implication : «Je sais ce que l'on attend de moi dans la poursuite des objectifs de
mon établissement»;
Les sept énoncés obtenant les taux d'appréciations les plus faibles du sondage réalisé
2005
Soutien: «Au sein de l'établissement, les idées et les suggestions du personnel
leadership : «La direction a développé des liens avec des partenaires (université,
2007
Communication: «Mon supérieur immédiat a mis en place des moyens pour évaluer
Communication: «Le CHSLD a mis en place des temps et des lieux où je peux
Leadership : «La direction a développé des liens avec des partenaires (université,
Leadership : «Le CHSLD est reconnu et sollicité par ses différents partenaires pour
clientèle>>;
Commentaire
Les résultats du sondage de 2005 ont été largement inférieurs par rapport aux
autres établissements observés. les cinq des six indicateurs qui se situent en dessous
leadership. Si nous regardons les réponses aux questions posées dans le sondage dans la
catégorie «obtenant les taux d'appréciations les plus élevés» et nous les comparons au
cadre théorique du CQA, nous nous apercevons que la grande majorité des indicateurs
réalisation étaient les indicateurs les plus répétitifs. De plus, si nous examinons les
questions, nous constatons que c'est la relation entre la mission (qualité voulue) et les
ressources humaines «mobilisées» qui est la plus appréciée. En effet, les employés
vision, des valeurs, de la mission et des objectifs est un aspect, que nous pourrions
définir, comme étant satisfaisant. Par la suite, si nous examinons les énoncés obtenant
les taux d'appréciations les plus faibles, nous pouvons remarquer qu'à l'exclusion d'un
seul indicateur, ils sont tous situés dans la catégorie «organisation gestion mobilisante».
réussi le sondage) et que nous l'analysons toujours en lien avec le cadre théorique du
CQA, nous constatons que les résultats obtenant le taux d'appréciation le plus élevé
résultats obtenant le taux d'appréciation le plus faible sont tous situés à l'intérieur de la
et le dernier sondage est très similaire. En regard au peu d'informations dont nous
informations recueillies par ces deux questionnaires, nous pourrions croire que les
Similitudes :
particulièrement démarqués entre les deux sondages. De plus, de façon générale, et ce,
pour les deux sondages, les répondants ont manifesté qu'ils étaient beaucoup plus
satisfaits du climat de travail au sein de leur secteur ou de leur équipe que du climat
organisationnel. Par la suite, lors du premier sondage, il y a deux indicateurs qui se sont
révélés être les plus populaires c'est-à-dire qui obtiennent un taux d'appréciation plus
élevé que les autres : implication et réalisation. Ensuite, les énoncés obtenant le taux
cadre théorique du CQA. Ainsi, ces résultats renforcent notre hypothèse de départ au
sujet du fait que même si les employés ont à cœur leur travail, ils ne peuvent pas être
«mobilisants». En ce sens, nous maintenons notre position par rapport au fait que nous
présumons que les indicateurs relatifs à l'organisation influents plus sur le degré de la
mobilisation du personnel que les autres indicateurs situés en dessous des ressources
humaines.
Différences :
La différence la plus frappante qui existe entre ces deux organisations concerne
d'appréciation le plus élevé sont beaucoup plus diversifiés que la dernière fois au sens
colonne «organisation» sont présents dans cette catégorie. Ce constat est aussi valable
mobilisées» et les résultats obtenant le taux d'appréciation le plus faible sont tous situés
des résultats un écart important entre ces deux sondages le plaçant aisément dans les
deuxième sondage atteignent faiblement les critères demandés par cet organisme. En
ce sens, nous pouvons présumer que le fait que certains indicateurs appartenant à la
catégorie «organisation» se retrouvent parmi les énoncés obtenant le taux
dans leur grande réussite. Ainsi, nous pouvons; encore une fois, mettre en évidence que
Les informations recueillies lors des entrevues ont été classées et analysées par
le biais de notre cadre théorique. Il est donc important de garder en mémoire que les
données ont été organisées selon nos propres définitions décrites à la fin de la section 2.
Ainsi, il est tout à fait plausible que vous soyez en désaccord avec certains classements,
toutefois nous tenons à vous rappeler que l'ordonnancement a été effectué en lien avec
notre mandat qui est, nous vous le rappelons, de déceler les meilleures pratiques dites
«mobilisatrices». L'accent est donc mis sur ce que l'organisation a mis en place
redresser la situation. En ce sens, dans l'optique de classer les commentaires dans les
cases correspondantes à notre cadre théorique pour des fins d'analyse, nous avons
en ce qui à trait aux employés pouvaient être définis de deux façons. Il y a, d'une part,
par exemple, le niveau d'implication que l'employé investi dans le cadre de son travail
c'est-à-dire la quantité d'énergie que l'employé est prêt à fournir pour l'organisation et
l'organisation accorde à ce concept en regard aux activités mises en place par celle-ci.
Ainsi, dans le tableau intitulé «Perception du deuxième sondage: les changements mis
en place par l'organisation qui ont pu avoir une incidence sur la réussite :employés», il y
existe une nuance entre l'employé qui décide de collaborer auprès de ses collègues par
exemple parce qu'il apprécie la relation qu'il entretien avec son employeur et la
direction qui a mise en place des mécanismes de concertation afin d'amener son
employeur vs employé tandis que l'autre, est une activité provenant de l'organisation
Nous tenons également à vous signaler que nous sommes conscients qu'une activité
peut être située à plus qu'un endroit. Toutefois, afin d'enrayer la redondance, nous
avons décidé de nous limité qu'à une seule case de notre cadre théorique, celle qui nous
Ill 112 113 114 115 116 117 118 119 1110
Philosophie N/A N/A N/A N/A N/A
organisationnelle
-Pas de ligne x x x
directrice.
- Des directeurs x x
n'adhéraient pas à
la nouvelle
philosophie de
gestion et donc ils
ne la transmettaient
à leurs employés.
-1 nsta uration d' une x
nouvelle philosophie
de gesti on . (changer
les mœurs)
politiques claires,
balises, nouvel
alignement) Les
employés ont réagi
violemment à ces
changements :
absentéistes, refus
de travailler, etc.
Nouveau contrat N/A N/A N/A N/A N/A
psychologique
-Beaucoup de x x
changements de
direction: lien
fragile, peu pas
créer de sentiment
d'appartenance.
-Beaucoup x
d'insatisfaction de la
part du personnel :
très mécontent de la
relation employeur-
employé.
- Fort roulement au
niveau des cadres : x x
employés peuvent
pas développer de
relation .
-Il y avait dissonance
entre ce que disait x
la direction et
comment elle
agissait.
92
ltl lt2 lt3 lt4 IfS lt6 lt7 IfS 119 ltlO
Philosophie de N/A N/A
direction
-Le travail en x x
silo.
-Le style de
gestion de x x x x x x
certains
directeurs
nuisait au climat
de travail
(alliance et lutte
de pouvoir).
-Aucun x x
encadrement
des employés et
peu de cadre de
référence.
-La direction x
n'avait pas la
préoccupation
de se rapprocher
du personnel
(c'était comme
deux identités
distinctes).
-L'arrivée du
nouveau
directeur
général et d'une
nouvelle équipe
de direction x
amenait un
nouveau style de
gestion.
-Le style de
gestion très
centralisée.
-Il n'y avait pas
de style de x x
gestion
préconisé.
Communication N/A
-Confusion x x x x x
mobilisation et
satisfaction
-Pas de x x x x
circulation
d'information
-La circulation x
d'information
était difficile.
-Il n'y avait pas x
d'explication sur
le pourquoi de
certaines
décisions aux
employés.
93
Perception du premier sondage :la raison de l'échec du sondage par gestionnaire (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10
Reconnaissance N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A
Implication N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A
-Les employés x
étaient
impliqués au
sein de leur
secteur et non
au sein de leur
organisation.
-Les employés x
n'étaient pas
impliqués dans
les projets ou
dans les prises
de décisions.
Collaboration N/A N/A N/A N/ A N/A N/A N/A N/A
-Complot d' un x
groupe
d' employés au
sein de deux
départements
et ceci nuisait
au climat de
travail.
-Compétition x
entre les
cadres.
Réalisation N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A
94
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 1111
Philosophie N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A
organisationnelle
-Les valeurs ne x x x x
sont pas agies. La
direction et les
cadres
demandent aux
employés de
prêcher les
valeurs alors
qu'ils ne le font
1
pas. 1
(contradiction)
Nouveau contrat N/A N/A N/A N/A N/A
psychologique
-On entendait x
des choses
négatives sur nos
employeurs.
-Je n' avais pas x x x
confiance en
mon cadre.
-Il y avait x x
dissonance entre
ce que disait la
direction et
comment elle
agissait.
-Je ne sentais pas x x x x
qu'on était
(employé)
important aux
yeux de notre
cadre (absent,
trop occupé, pas
d'encadrement,
pas de soutien, il
ne vient jamais
nous voir, pas de
leadership).
EFFET
Je ne voulais pas x x
donner mon
maximum parce
que ce n'était pas
du donnant-
donnant (pas
heureux avec lui).
-Ses actions et x
son
comportement
avaient des
ré percussions sur
mon attitude à
son égard.
95
Perception du premier sondage: la raison de l'échec du sondage par les employés (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 #11
Philosophie de N/A N/A N/ A
direction
-Aucun x x x
encadrement
de la direction
et des cadres.
-On sentait x
vraiment que
dans le style de
gestion de
l' orga nisation,
on n' était pas
sa priorité.
-Style de x x x x x
gestion t rès
centrali sé, t rè s
directif,
beaucoup de
contrôle et de
rigidité
(employé se
se ntait comme
des exécutant).
Perception du premier sondage: la raison de l'échec du sondage par les employés (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 #11
Implication N/A N/A N/A
-Le seul motif x x x x
de mon
implication
provenait de la
clientèle.
-Nos x
préoccupations
ou encore nos
idées n'étaient
pas prises en
considération
(fait ton travail
et c'est tout) .
-La direction ne x x
nous consultait
jamais.
Collaboration N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A
-Il n'y régnait x
pas une
mentalité
d'entraide.
-La x
collaboration
entre les
équipes ne se
faisait pas
aisément.
Réalisation N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A
97
4.2.1.3 Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu
avoir une incidence sur la réussite version des gestionnaires
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10
Philosophie N/A N/A N/A N/A
organisationnelle
-On a actualisé les x x
valeurs (groupe de
travail), la vision , la
philosophie de direction
et modernisé les cadres
de référence.
-Afin de s'assurer que x x x
les cadres adhèrent à
l'orientation de la
direction, il y avait des
rencontres pour définir
et ensuite expliquer la
mission, la vision et les
va leurs
organisationnelles
(préoccupation accrue à
ce que les dires de
l'organisation se
manifestent en action
par l'intermédiaire des
cadres).
-La direction a mis sur x x x x
pied plus d'activités
visant à transmettre la
vision, les valeurs et les
objectifs
organisationnels.
(rencontre
employeur/employé),
résolution de
problème).
Nouveau contrat N/A N/A N/A N/A
psychologique
-Actualisation et x x x
uniformisation des
processus de
supervision (cadre
rencontre employé et
discute de ses intérêts,
des objectifs, son plan
de carrière)
- Le nouveau plan x x x x x
d'amélioration a été
élaboré en prenant en
considération les
attentes et les
commentaires des
employés.
-une étude a été menée x
sur la perception des
employés à l'égard de
l'organisation.
98
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des gestionnaires (suite}
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10
Philosophie de N/A
direction
-La mise en place x x
d'équipe poteau
(le poteau est
une personne qui
transmet son
savoir), de
coaching et
mentorat.
-Les cadres ont
eu des x x
formations sur la
politique de
changement.
-Le style de
gestion est axé x
sur la
transparence.
-Le DG a agit en
leader. Ces x x x x
actions vont dans
le même sens
que ces
messages. Il s'est
ouvert à la
critique
(démarche
individualisée
effectuer par ce
dernier a donné
l'occasion aux
employés de se
faire entendre et
de donner leur
point vue).
-Formations
destinées à tous
les cadres (le x x x x x x
nouveau
management
public) et des
rencontres afin
de bien définir
leur rôle et
responsabilités.
-Regrouper les
fonctions de
l'adjoint du DG x
du départ. des
ressources
humain es pour
en faire la
direction du
développement
organi sationnel
et planification
de la main
d'œuvre.
99
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des gestionnaires (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10
Philosophie de
direction (suite)
-Une gestion
axée sur la x
concertation
entre les cadres
et la direction
(chaque prise de
décision doit se
faire par le biais
d' un consensus
ainsi aucune
décision ne peut
se prendre sans
avoir consulté les
autres}.
Communication N/A N/A
-La circulation x x x x x
d'information se
fait beaucoup
plus dans les
deux sens. La
direction écoute
plus les
commentaires et
les opinions des
employés
(rencontre
hebdomadaire
Employeur 1
employé}.
-Chaque x x
directeur se
promène plus
régulièrement au
sein de son
département
pour aller
prendre le pouls
des employés ou
encore de les
informer
(accroître
v isibilité}.
-Il y a plus de x x x x x
rencontre inter-
cadre et le
comité de
direction se
rencontre
également plus
souvent
(1 foi s/semaine
pour certain}.
L'Objectif est de
s'assurer qu'il y a
cohérence dans
les messa ges
vé hiculés aux
employés.
100
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des gestionnaires (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10
Communication
- La di stribution x x
des sond ages a
été faite
différemment
(plus de
préparation) .
-On utili se plus x
souvent le
service de
communication
pou r faire
circuler
l' information . La
p ersonn e aux
commun ication s
e st présente aux
activités
m ajeures
(Objectif:
tran smettre la
bonne
information dan s
les meilleurs
d élais).
-La direction
travaill e sur le
m acro tout en
gardant un œil
attentif au micro.
-La distinction x x
entre satisfaction
et mobilisation
était plus clair
-Les cadres x
clin iqu es se
rencontrent
1 fois/mois pour
d iscuter de
l'évolution de
leur travail.
- Le s portes de x
bureau sont
ouvertes
(encourage les
employés à venir
poser des
questions ou
di scuter avec leur
cad re).
Reconnaissance N/ A N/ A N/A N/ A
-Chaque cadre x x
(direct eur)
profite de plus
d' occas ion pour
témoign er leur
reconn aissance
(communiqu é,
rencontre etc )
101
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des gestionnaires (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10
Reconnaissance
-Un système de x
reconnaissance
entre les pairs (la
personne ou le
groupe qui a reçu
le plus de vote par
ses collègues
reçoivent une
bourse de
dévelpppement
des compétences
lors d'une soirée.
-la direction a mis x x x
en place une fois
par année la
journée
«reconnaissance >>
et ce, pour tout le
personnel.
L'établissement
offre à ses
employés un dîner
suivant une
thématique et
c'est à la direction
ainsi qu'aux chefs
de service de
servirent les
employés.
-La direction
essaie d'amener x x
un milieu plus
stimulant. C'est
notre façon de
reconnaître la
contribution des
employés.
-La direction a
exigé de la part de
leurs chefs qu'ils
prennent le temps
de reconnaître et
de valoriser le
travail de leurs
employés et ce,
sur une base
réguli ère.
-L' évaluation du
rendement est
une activité qui a x x
pour objectif de
valori se r le
personnel puisque
l'évaluation est
axée sur les bons
coup s et les points
positifs .
102
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des gestionnaires (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10
Implication N/A N/A
-Implication des x x x x x x
employés dans la
prise de décision
(création de
comité de travail).
-La démarche
d'agrément a été
une activité x x x x
déterminante en
termes de
mobilisation.
Collaboration N/A N/A N/A N/A N/A
-La Gestion par x x x x
résultat nous a
permis de
diminuer le travail
en silo (la direction
et les cadres ont
pris l' habitude de
travailler en
collaboration et
d'avoir des
dossiers en
commun).
-Mise en place de x
comités de travail
inter-campus afin
d'échanger avec
différents acteurs
sur différents
sujets auxquels ils
sont confrontés.
-Création d'équipe x
multidisciplinaire
force les gens à
travailler en 1
équipe.
- Le comité de x
direction se
rencontre à
l'extérieur de
l'organisation pour
échanger sur leurs
perceptions. Cette
activité permet de
resserrer les liens.
Réalisation N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A
-Encourager les x
employés à
prendre des
initiatives (donner
latitude pour créer
un projet.
103
4.2.1.4 Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu
avoir une incidence sur la réussite version des employés
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 #11
Philosophie N/A N/ A N/A N/A N/ A N/A N/ A N/ A N/A
organisationnelle x x
·On développe
plus un se ntiment
d' appartenance
parce que la
direction nou s
véhicule plu s la
vision, les valeurs
et les objectifs
organisationnels.
Nouveau contrat N/A N/A N/ A
psychologique
·La relation avec x x x x x x x
mon employeur et
moi est meilleure
que celle que
j'entretenais
avant. On sent que
ce qu e l' on lui dit
est pris en
consid ération . On
se sent respecté,
plus en confiance
et on a moin s
l'impression d' être
un num éro (il
écoute no s
préoccupation,
nos besoins, no s
attentes et
respecte ses x
prome sses).
-Personnellement,
je ne me sen s pa s
mobilisé parce que
mon cadre me
promettait plein
de choses entre le
premier et le
deuxième
sondage. Il nous
disa it qu'on allait
avoir plus de
respon sa bilités,
plu s
d'encadrement et
qu'on allait avoir
1 des réunion s où
que l' on pourr ai t
donner son
i OpiniOn .
104
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des employés (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 #11
Nouveau contrat N/A N/A N/A
psychologique
Effet
-J'ai plus le goût
de collaborer x x x
avec mes
collègues.
-J'ai plus le goût
de m'impliquer
(m' investir san s x x x
compter mon
temps).
-J'ai plus le goût
de me surpasser. x x
Philosophie de
direction
-L'arrivé de x x
nouveaux chefs
et le changement
de style de
gestion (plus
ouvert).
-L' uniformisation
des t âches pour x x x
chaque point de
service (cadre de
référence) .
-La mise en place
de plus de chefs x
au sein du
département
(plus
d'encadrement).
-On sent plus que
la direction et les x x x x x x x
cadres veulent
mettre en place
un style de
gestion axé sur la
participation
(l'échange) et
donc moins
directive (moins
rigide) . x
-La direction
n'impose plu s le
changement, elle
sollicite
davantage nos
opinions par
rapport à un
projet ou une
problématique.
105
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des employés (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 #11
Communication N/A N/A N/A N/A
-Le directeur x N/A
(cadre) se
déplace plus
souvent pour
visiter ses
employés (il y a
donc une
meilleure
communication
entre la direction
et le personnel).
On est plus
souvent au
courant de ce qui
se passe.
-On reçoit plus
d' information via x x x
différents canaux
de
communication.
Je sens que
l'organisation
essaie d'être plus
Jransparente.
-La direction (les
cadres) est plus
ouverte x x x x
lorsqu' on veut lui
poser une
question
puisqu' il y a des
rencontres de
discussion. On
sent donc qu'elle
est plus à
l'écoute de nos
préoccupations
(plus
bidirectionnel).
(pour certain
cette activité se
déroule à chaque
semaine)
Reconnaissance
- Lorsque mon x x x
cadre me
demande mon
avis ou me
sollicite pour un
projet est très
valorisant pour
moi parce que
ces actions so nt
un signe qu'il
reconnaît mon
experti se.
106
Perception du deuxième sondage : les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des employés (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 #11
Reconnaissance
-Accueil x x
d'intégration : le
que
l'organi sation
prend Je temps
de montrer
l'ét ablisse ment
aux nouve aux
démontre que la
direction prend
maintenant soin
de son personnel
(on nous
t émoigne de
J'intérêt).
-On voit plus
souvent notre x
directeur (cadre)
de départem ent
(sentiment
d' exister à ses
yeux) .
-Les rencontres x x
individu alisées
(éva luat ion) sont
synonym e de
reconnaissance.
C' est ag ré able de
se fa ire dire en
réunion par
notre chef les
bons coups qu' on
a réali sé et nos
points forts et
des points à
am éliorer (note
positive)
-On a plus de x x x
form ation de
développement
de nos
compét ences ce
qui est
valorisa nt.
-Je me sens plus x x
pris en
consid érat ion
d epuis que Je DG
a fait une
tourn ée. J'a i plus
l'impression que
si j' ai quelque
chose à dire, je
sais qu'i l va
m ' écouter.
107
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des employés (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 #11
Reconnaissance
-Mon cadre est x x
plus humain et
c'est ça que
j'aime chez lui. Je
sui s capable d'y
parler, il
comprend la
situation de ses
employés et on
se sent soutenu
par lui. Il me
demande si je
vais bien, s'il
pourrait faire
quelque chose
pour faciliter
mon travail.
-Les dîner de x
reconn aissances
pour tous les
employés sont
une belle façon
de témoigner de
la gratitude et
tout le monde
est reconnu .
Effet
J' ai plus le goût
d'aider les autres x
et de les
valoriser.
Implication N/A N/A N/A N/A
·L'augmentation x x x
de consultation
en groupe ou de
comité de travail.
-la direction x x x x
m'implique
beaucoup plus
dans le
processus
décisionnel parce
qu'il me donne la
chance de
donner mon
opinion.
Effet
-Je commence à x
changer ma 1
vision à l'égard
de l'organi sation
parce qu' on a
enfin
l'impre ss ion
1 d'être considéré
et qu' on peut
amener quelque
chose de bien.
108
Perception du deuxième sondage : Les changements mis en place qui ont pu avoir une
incidence sur la réussite version des employés (suite)
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 #9 #10 #11
Collaboration N/ A N/A N/A N/A N/ A N/A N/A N/ A
-La direction a x x
donné à tout son
personnel une
formation sur
l'approche
relat ionn elle.
Maintenant la
relation entre nou s 1
(employé) et entre
le personnel et la
direction s'est
beaucoup
am éliorée. On
s' entraide
beaucoup plu s
qu'avant.
- La mi se en place
de rencontre s x x
multidisciplinaires
p ermettent de
véhiculer nos
insatisfactions,
partager nos
difficultés et
prendre le pou ls
de tout le monde
face à une
situat ion X (moin s
l'impression de
travaill er en silo).
Réalisation N/ A N/A N/ A N/A N/A N/A N/A N/A
-Le fa it de x
participer aux
équipes de
réalisation pour la
démarche
d 'agrément était
synonyme de
fierté parce que
j' avais l'impression
que je participais à
quelque chose de
grand.
-L'a ctu alisation de x
la superv ision est,
selon moi, un bon
co up de
l' organ isation.
L'idée du
ch eminement de 1
carrière et de se
f ixe r des objectifs
en commun (ca dre
et employé). Je
vo is ça com me des
d éfi s.
- La di rection a x
en richi nos t âch es.
109
Nous tenons d'abord à vous spécifier qu'il y eu fusion dans les commentaires
provenant des deux organisations. Ce choix s'explique parce que nous voulions
uniformiser les activités provenant des deux organisations dans le but qu'elles puissent
mettre en relief des pratiques qui pourraient être compatible à d'autres organisations
nous avons conclu qu'il était beaucoup plus intéressant de présenter les trois concepts
qui se sont révélés être les plus populaires pour expliquer soit les raisons de l' échec du
sondage en regard à ces deux acteurs (gestionnaire versus employé) ou encore pour
expliquer les changements mis en place qui ont pu avoir une incidence sur la réussite du
TABLEAU 4.2
La perception du premier sondage: résultats de la raison de l'échec exprimés en pourcentage
Gestionnaires Employés
Philosoph ie de direction 80 73
Communication 90 82
Reconn aissance 0 45
Implication 20 55
Collaboration 20 18
Réalisa tion 0 0
110
TABLEAU 4.3
Perception du deuxième sondage: changements mis en place par l'organisation qui ont pu
avoir une incidence sur la réussite exprimés en pourcentage
Gestionnaires Employés
Communicat ion 80 55
Implication 80 55
Collaborat ion 50 27
Réali sation 10 36
pouvons constater, d'abord, qu'il y a deux concepts qui ont été le plus souvent cités
comme étant ceux qui ont pu causer l'échec du premier sondage: la communication qui
1. Communication
dans une ce rtaine mesure, l'échec de l'étude sur le climat organ isationnel. De plus, un
circulait faiblement. Ainsi, l'information était détenue entre les mains de la direction.
2. Style de gestion
préconisé n'était pas accepté par tous les cadres et les membres de la direction. En
effet, il y avait différentes approches qui étaient prônées et certaines d'entre elles
111
nuisaient au climat de travail. Les mentalités étant très différentes de la direction et/ou
des cadres engendraient des conflits, des alliances et des luttes de pouvoir entre eux et
3. Philosophie organisationnelle
L'explication qui est la plus récurrente au sein des gestionnaires qui ont abordé
ce concept provient du fait qu'il n'y avait pas, au sein de l'organisation, un alignement
encore dépassée. Un des répondants a rajouté, que cette absence de philosophie faisait
en sorte que les employés n'étaient plus capables de donner un sens à leur travail.
Ensuite, d'autres sondés postulent l'hypothèse que le fait que certains directeurs
l'insuccès du sondage puisqu'il y avait dissonance dans les messages que transmettaient
la direction et ceux que certains cadres diffusaient aux employés. Un des répondants a
direction et des cadres a bouleversé les habitudes des employés et donc il y a eu des
répercussions négatives sur leur perception à notre égard. En effet, certains d'entre eux
ont réagi violemment sur le plan comportemental (absentéisme, refus de travailler) afin
l'employeur et l'employé est l'une des raisons que les gestionnaires ont mis en relief
pour expliquer les résultats. Lors du premier sondage, la majorité des répondants ont
évoqué que le contexte ne favorisait pas une relation de proximité entre l'employé et
cadres. Par conséquent, le lien qui existait entre ces deux acteurs était très fragile. La
dissonance entre les propos de la direction et les actions de cette dernière a également
réalisation ne se sont pas révélées être des concepts clés qui auraient pu être la cause
de ces faibles résultats. Les gestionnaires semblent penser que ces quatre indicateurs
peuvent avoir été des irritants, mais pas des éléments moteurs concernant l'échec du
sondage.
gestion ainsi que la communication ont fait l'objet d'un taux d'insatisfactions plus grand
de la part des répondants. Par conséquent, ces deux concepts occupant le premier rang
pourraient expliquer, à un certain niveau, les raisons pour lesquelles il y a eu échec dans
le premier sondage.
1. Style de gestion
ont également manifesté leur désaccord sur le fait que la direction les traitait comme
des exécutants et non pas comme des penseurs. Le faible encadrement de la part de
1. Communication
d'avoir accès à l'information. Pour plusieurs d'entre eux, une bonne circulation
sondés étaient déçus sur le fait, qu'au sein de leur établissement, ils ne connaissaient
113
absolument pas ce qui se passait à l'extérieur de leur département et d'autres sur le fait
qu'ils recevaient l'information, mais seulement lorsque l'action était réalisée, et ce,
Finalement, quelques employés ont mis en relief la différence qui existe entre
que la direction et les cadres informaient le personnel sur les activités qui se déroulaient
base linéaire. Les employés étaient donc informés, cependant ils n'avaient pas la
possibilité de prendre la parole afin de donner leur opinion. Ainsi, la direction pouvait
penser que la circulation d'information était excellente, mais dans les faits c'était
illusoire.
2. Implication
préoccupait pas des idées de ses employés et manifestement elle ne se souciait pas de
parce qu'elle ne les consultait jamais. Par conséquent, leur seul motif d'implication
c'est-à-dire la seule raison pour laquelle ils pouvaient s'investir davantage provenait de
leur clientèle. À cette époque, certains d'entre eux ont souligné que travailler au sein de
leur organisation ou dans un autre milieu, et ce, avec le même genre de clientèle était
du pareil au même. D'autres sondés ont exprimé que le fait que leur direction ne
mettait que rarement en place des activités favorisant l'implication des employés ne les
l'employé et l'employeur semble être un aspect qui, aux yeux des sondés, est loin
qu'ils n'avaient pas l'impression que leur cadre les respectait; ils ne percevaient pas
qu'ils étaient importants à leurs yeux et ce, pour les raisons suivantes: toujours absents,
trop occupés, aucun encadrement. De plus, l'absence de leadership provenant de leur
cadre lors de situations conflictuelles au sein de leur équipe constituait également des
attentes qui n'étaient pas comblées. Certains employés ont enrichi leur commentaire en
précisant que les actions et les attitudes de leurs patrons avaient des répercussions
négatives sur leur travail. En effet, sachant qu'ils n'étaient pas dans une relation de
réciprocité, ils ne souhaitaient donc pas s'investir auprès de lui et n'y au sein de leur
travail.
4.2.2.3 Perception du deuxième sondage : changements mis en place qui ont pu avoir
une incidence sur la réussite par le gestionnaire
gestion est le concept qui a été privilégié comme stratégie pour redresser la situation au
Style de gestion
Une pratique qui semble avoir été considérée comme un point tournant dans la
employés. Ces rencontres communément appelées formation avaient pour objectif non
d'aujourd'hui et ce pour tous les échelons versus celles des employés, mais également
de s'assurer qu'il y a cohérence entre le style de gestion utilisée par les cadres et celui
que veut prôner la direction. L'accent était mis sur l'écoute, la valorisation, la
proximité entre le cadre et ses employés était très encouragée par la direction . Afin de
directeur général a également été souligné comme étant une activité ayant pu
influencer les résultats lors du deuxième sondage. Le fait que ce dernier a pris en main
son rôle de meneur en effectuant une tournée au sein de l'établissement et le fait qu'il a
rencontrer les employés afin de connaître leurs opinions sur différents sujets auraient
pu jouer sur le degré de mobilisation du personnel. Les sondés ont émis l'hypothèse que
son ouverture envers la critique et la mise en place d'une gestion axée sur la
transparence auraient pu être perçu chez les employés comme étant l'apparition d'une
2. La communication
que les informations transmises (orientations, objectifs, vision, changements, etc.) aux
employés par l'intermédiaire des cadres soient fait de la même façon afin d'éviter
toutes incohérences dans leurs propos. De plus, ces réunions sur une base régulière
sur les difficultés rencontrées et les solutions envisagées. Finalement, ces rencontres
réunir tous leurs employés afin de les ten ir informés sur les différentes actions
entreprises par l'organisation, de discuter des problèmes que les employés rencontrent,
de souligner les bons coups des employés ou de l'organisation. Ces rencontrent se font
périodiquement, mais l' intervalle au sein de la première organisation n'est pas la même
que pour l'autre. Au sein de la première, les réunions se font plus sur une base
mensuelle contrairement, à l' autre qui se fait à chaque semaine. Fait intéressant au sein
116
semaine et elles se font toutes en même temps c'est-à-dire que tous les employés se
deuxième. Ainsi, nous pouvons émettre l'hypothèse que cette dernière n'a peut être
pas tout le loisir d'effectuer de telles actions. Toutefois, dans l'optique de favoriser une
leur visibilité et de prendre le pouls des employés. Ainsi, à travers ces rencontres
2. Implication
ces derniers, les employés qui se sont impliqués dans cette activité leur ont permis
Ainsi, selon leurs dires, cet exercice est un tremplin autant pour la direction qui incite,
maintenant, davantage ses troupes à participer et à partager leurs opinions aux prises
de décisions et autant pour les employés qui développent le désir de s'investir auprès
l'implication des employés dans le processus décisionnel par le biais de groupe de travail
aussi appelé comité de travail. Les employés ont donc l'occasion de participer aux
décisions et, dans certains cas, de prendre eux-mêmes la décision vis-à-vis certaines
3. La philosophie organisationnelle
y a eu, au sein de leur organisation respective, plusieurs actions qui ont été entreprises
répondants ont souligné que la direction et les cadres supérieurs se sont rencontrés à
que la direction voulait diffuser. En effet, selon eux, les membres de la direction
devaient non seulement clarifier ces composantes qui constituent les assises de
l'organisation, mais également, les partager pour ensuite être capables de les véhiculer
il y a eu beaucoup d'efforts qui ont été déployés afin que les dires du sommet
constamment la placer au cœur du processus décisionnel. Ainsi, chaque fois que les
Les répondants qui ont abordé ce concept pour expliquer le succès du deuxième
sondage s'entendent pour dire que la direction et les cadres se soucient davantage des
attentes et des besoins des employés. Le plan d'amélioration continue, par exemple, est
majoritairement basé sur les commentaires du personnel afin de leur démontrer que
leur perception et leur opinion à l'égard de l'organisation et à l'égard de leur travail sont
prises en considération. Ainsi, les sondés estiment que le plan d'amélioration continue
effet, dans un premier temps, l'évaluation de la performance est un exercice qui est non
118
seulement souhaité par les employés, mais également attendu par ces derniers. Et dans
employé et de discuter de ses intérêts, de ses attentes, de ses bons coups, de ses moins
bons coups, de son plan de carrières et d'élaborer des objectifs communs. En ce sens,
ces moments privi légiés entre cadre et employé sont une façon de créer un contrat
3. Reconnaissance
d'occasions pour souligner les bons coups des employés par le biais de communiqué et
de reconnaissance se fait par les pairs. Lors d' une soirée, la personne ou le groupe
mais valorise tout le personnel. L'établissement offre à ses employés un dîner suivant
une thématique et c'est à la direction ainsi qu'aux chefs de service de servir les
plus un milieu stimulant en organisant des activités aussi souvent que possible. Pour
4.2.2.4 Perception du deuxième sondage : changements mis en place qui ont pu avoir
une incidence sur la réussite par les employés
1. Style de gestion
Tous les répondants sont d'avis que le nouveau style de gestion axé sur la
perception à l'égard de l' organisation . Les interviewés estiment également que la mise
119
en place d'une gestion plus souple et plus humaine c'est-à-dire plus à l'écoute de leurs
besoins est un signe que l'organisation leur dénote de l'importance. Ils ont donc moins
service est également perçue comme un aspect apprécié et valorisé. En effet, le fait
l'élaboration de leur tâche puisqu'ils ont moins l'impression qu'ils travaillent dans le
néant.
1. Reconnaissance
Les pratiques qui ont été les plus appréciées par les répondants au niveau de la
les employés partagent la même vision à propos des effets bénéfiques que crée la
reconnaissance dans le cadre de leur travail. Certa ins employés ont manifesté leur
satisfaction à l'égard de la nouvelle conduite voir attitude de leur cadre. En effet, ces
derniers apprécient le fait que leur cadre demande leurs avis sur certains sujets, les
sollicitent sur certaines prises de décisions, les soutiennent lors de moment plus difficile
et se soucient de leur bien-être autant dans leur vie professionnelle que personnel. Les
petits gestes de reconnaissance exprimés par les cadres (salutation par exemple) ont
effet, selon ces derniers, cette activité est très appréciée puisqu'elle offre l'occasion
d'avoir une rétroaction sur les bons coups qu'ils ont réalisés durant l'année, sur les
aspects qu'ils ont améliorés et ceux qu'ils devront travailler. De plus, elles permettent
caractère positives où le cadre est dans l'obligation de mettre en évidence deux qualités
qu'il apprécie chez l'employé sont une forme de reconnaissance qui est appréciée et
Une autre pratique de reconnaissance qui a beaucoup plu à certa ins répondants,
derniers, cette activité offerte par l'organisation est perçue comme étant une façon
eux, le fait que la direction mette en place des activités permettant d'intégrer, les
nouveaux employés envoie non seulement le message qu'elle se soucie des nouveaux
venus, mais également qu'elle prend soin de tout son personnel. En effet, grâce à cet
accueil, la direction s'assure que les moins expérimentés ne provoquent pas une charge
de travail trop importante chez les plus expérimentés affectant par le fait même la
réalisation de leur tâche. De plus, cette méthode permet de préserver une certaine
harmonisation dans les pratiques qui est fort appréciée selon ses employés.
effectuée par le directeur général et les visites plus fréquentes de leur directeur de
département. Par ces activités, ils ont plus le sentiment d'exister aux yeux de
l'organisation. Dorénavant, ils ont plus l'impression qu' ils sont importants aux yeux de la
direction et qu' ils font partie de l'organisation et non uniquement de leur département.
De plus, de par ces actions, ils se perçoivent moins comme des numéros.
Pour la très grande majorité des répondants, la relation qui existe entre leur
effet, la plupart des interviewés s'entendent pour dire qu'ils sont maintenant satisfaits
du rapport qu'ils entretiennent auprès de leur supérieur. Leur perception à leur égard
s'est transformée positivement en raison d'une série d' actions réalisées par leur cadre
qui s'est révélé être fortement apprécié par les sondés. Les aspects qui ont surtout
porté fruit proviennent du fa it que les répondants ont plus l' impression que leur cadre
est à l'écoute de leur besoin, de leurs commentaires et de leurs attentes. De plus, leur
encadrer ses employés. Les répondants ont révélé que suite à ces changements, ils ont
plus le sentiment de vivre dans une relation de proximité et de confiance et donc, ils
s'identifient beaucoup plus à lui. Finalement, plusieurs sondés ont dévoilé qu'il existe
une certaine corrélation entre la relation qu'ils entretiennent avec leur employeur et le
désir de vouloir collaborer avec ses collègues. Ainsi, depuis qu'ils ont l'impression qu'il y
a un lien de réciprocité entre leur cadre et eux, ils ont plus le goût de recréer la même
relation avec leurs confrères et consœurs. Ils tentent donc plus de s'investir auprès de
leur homologue soit en les aidant dans la réalisation de l'une de leur tâche ou encore en
3. Communication
Premièrement, les rencontres d'information sur une base régulière sont très
appréciées par les répondants. Plusieurs d'entre eux ont le sentiment que cette plus
grande circulation d'information, par le biais de cette activité, signifie que l'organisation
essaie d'être plus transparente. De plus, certains participants ont souligné que la qualité
que, maintenant, la communication se fait dans les deux sens c'est-à-dire qu'ils peuvent
exprimer leur point de vue contrairement à avant où c'était seulement axé sur la
communication linéaire. Ils se sentent donc beaucoup plus écoutés au sein de leur
établissement. Les portes ouvertes des bureaux des différents directeurs et les tournées
plus fréquentes de ces derniers à travers leur secteur sont des techniques de circulation
3. Implication
sollicitant les employés au processus décisionnel est un aspect qui aurait beaucoup plu
aux employés. De plus, le fait que la direction leur donne l'opportunité de s'exprimer et
de donner leur point de vue vis-à-vis une difficulté ou un problème rencontré est
considéré comme étant très valorisant puisque l'idée de participer en donnant leur
opinion pour trouver ensemble des solutions leur donne le goût de s'investir au sein de
leur établissement.
122
façon schématique, et ce, en lien avec notre cadre théorique à l'annexe 4, 5, 6 et 7. Les
écritures en rouge sont les éléments qui ont été mis en évidence par les divers
répondants.
gestionnaires et des employés est sensiblement partagée, et ce, autant pour la partie
échec que la partie réussite. En effet, en observant notre cadre théorique, nous pouvons
constater que les indicateurs inscrits en rouge sont généralement les mêmes d'un
entre les propos mis en relief pour expliquer l'échec du sondage au sein des
que la philosophie organisationnelle n'a pas joué un rôle déterminant dans l'échec ou
intéressante puisque ce constat est tout à fait différent chez les gestionnaires.
Un autre aspect fascinant dans l'analyse de ces données est que l'indicateur
«reconnaissance» ne figure pas dans les tableaux concernant la raison de l'échec, mais il
expliquer l'échec auprès des employés est également présent pour expliquer la réussite
que ce dernier faisait parti de leur préoccupation. Ainsi, nous pouvons présumer que
Maintenant que nous avons présenté les résultats de notre étude, nous allons
dans la prochaine section discuter de ces derniers en lien avec la littérature présentée
dans la section.
124
CHAPITRE 5 : DISCUSSION
1
Dans ce chapitre, nous allons discuter des informations présentées et analysées
dans la section 4 (notre top 3) en rapport avec les différentes théories mises en
évidence lors de l'étape 2 afin de dresser un portrait des deux différents contextes dans
lesquels les sondages ont été distribués respectivement et les répercussions que ces
actions ont eues sur le degré de mobilisation du personnel. Il est à préciser que nous
n'établirons pas des liens avec tous les concepts qui ont été soulevés auprès des
deux groupes d'acteurs. Nous croyons que discuter des actions entreprises par la
direction qui finalement n'ont pas suscité ou éveillé un sentiment de mobilisation chez
les employés ne sont pas pertinentes à être présentées dans le cadre de notre mandat.
Toutefois, les concepts véhiculés par les employés doivent être exposés puisque notre
Nous sommes d'avis également que le levier vision, valeurs, mission présenté
dans la section deux mérite une attention particulière puisque contrairement à ce que
rapporte les auteurs, il ne s'est pas révélé être un moteur de mobilisation. En ce sens,
nous allons présenter, dans un deuxième temps, notre hypothèse concernant son faible
impact sur les employés, même si celui-ci était considéré comme prioritaire par les
partagée pour expliquer l'échec du sondage. D'après les participants, il y aurait eu, au
être, dans un premier temps, les causes qui auraient agi directement sur les résultats.
sur, selon le modèle de Hersey et Blanchard (2006), le style directif. En effet, les
directions respectives adopteraient une approche autocratique c'est-à-dire une gestion
la direction les estimait comme des «exécutants et non pas comme des penseurs».
Ainsi, selon le modèle de Hersey et Blanchard (2006}, la direction aurait dirigé ses
employés comme s'ils avaient un degré de maturité faible. Cette théorie met également
en relief que le style de gestion directif serait, généralement, centré davantage sur la
tâche que sur le relationnel. Cette dernière dimension qui n'aurait pas été préconisée
par la direction aurait fait l'objet de critique au sein des employés interviewés puisqu'ils
ont souligné que le niveau d'encadrement étant faible était une cause d'irritation.
Au sein des deux organisations, les gestionnaires ont mentionné qu'il y aurait eu
des luttes de pouvoir et des jeux politiques pratiqués par des personnes d'encadrement
d'alliance (Mintzberg, 2004) en s'associant avec des pairs et négociant des contrats
nui au climat de travail. En ce sens, il y aurait eu dissonance dans les messages diffusés
personnel. Par ces actions, nous pourrions croire que le jeu de l'insoumission
habituellement utilisé pour contrer l'autorité qui dans ce contexte est la direction aurait
importantes de mentalités auraient engendré des différences culturelles qui à leur tour
auraient pu avoir «une grande incidence sur l'efficacité de l'organisation et sur la qualité
80
de vie au travail » . Ainsi, la combinaison d'une nouvelle équipe de direction et
80
SCHERMERHORN, J. R., TEMPLER, A. J., CATIANEO, R. J., HUNT, J. G. et OSBORN, R. N. (1992), Comportement
humain et organisation, St-laurent (Canada), Éditions du renouveau Pédagogique inc. (1994 pour la traduction
française), pages 390-413, 687 pages, ISBN 2-7613-0685 -6.
126
pourraient être une des raisons qui auraient incité la nouvelle direction à prôner une
approche directive afin de mettre en place certaines bali?es pour arriver à une stabilité
situation. En ce sens, l'adoption d'un style directif dans des circonstances plus
l'utilisation est faite à bon escient et pendant une courte période. Ce style qui se
voudrait précis sur les résultats et sur les méthodes pourrait être efficace lorsque la
des objectifs précis, donne l'exemple, définit les critères précis d'évaluation, assume
81
seul les décisions et privilégie l'information descendante» . Toutefois, elle pourrait se
révéler néfaste lorsque la direction «cherche à tout contrôler, ne délègue pas, n'accepte
pas l'influence des collaborateurs, fait exécuter les tâches, construit son autorité sur la
technique, ne donne pas le droit à l'erreur, tranche en permanence et n'écoute pas son
82
personnel» . Ainsi, dans cette optique, les informations recueillies provenant des
employés nous permettraient de supposer que l'approche directive aurait eu une portée
exemple occupe le premier rang pour expliquer les raisons de l'échec du premier
81
MERLE DES ISLES, GUERIN, SAGNIEZ, CARBONEL-RICO, Rapport collectif: les différents styles de management,
éco le d'ingénieur de la ville de Paris, département management: http://ww2.eivp- paris.fr/dptmanagement
/uploads/Documents%20t%C3%A91 %C3%A9chargeables/Stage%20encadrement/diff styles management.pdf.
82
Idem.
127
aux projets des dirigeants et surtout, les employés peuvent développer un sentiment
d'insécurité et sentir qu'ils sont tenus à l'écart. Ainsi, toute la question du degré de
transparence de la direction aurait été remise en question par les employés. De plus, «à
efficacement d'un service ou d'une division à l'autre, et être disposés à le faire; ils
83
doivent se traiter mutuellement comme des clients internes» . Ainsi, le travail en silo et
d'insatisfaction.
entre l'organisation et les employés avaient également été signalées comme élément
prendre à cœur son travail et son organisation non seulement s'il comprend bien ce
qu'on attend de lui, mais aussi s'il sent que l'organisation écoute ses préoccupations et
84
s'efforce d'y répondre» • Ainsi, la déficience sur le plan de la rétroaction et/ou sur la
respecté et apprécié chez les répondants. Selon nous, le partage d'information à travers
des échanges est une marque de confiance et de reconnaissance que la direction fait à
ses emp loyés. En effet, de par cette action, elle témoigne à ces employés, et ce, de
façon implicite qu'ils sont en droit de savoir et donc qu'ils font partie intégrante de
l'organisation. Sous cet angle, nous pourri ons mettre en évide nce que certains besoins
83
SCHERMERHORN, J. R., HUNT, J. G., OSBO RN, R. N, C. de Billy (2006), Comportement humain et organ isation,
3• édition ERP!, Saint-La urent, 593 pages.
84
Rond eau, A., Lemelin, M. et La uzon, N. (1993), Les pratiques de mobilisation : vers une typologie d'activités
favo risant l'implication ou travail et l'engagement organisationnel, Québec, HEC, centrales des cas, 11 pages.
128
85
relatifs aux facteurs moteurs de la théorie bifactorielle de Herberg n'auraient pas été
travail.
comportements du leader a pour postulat que «ce sont en grande partie les
Les commentaires dégagés par rapport à ces deux groupes d'acteurs sont
sensiblement partagés au niveau que la relation qui prendrait forme entre l'employeur
et son employé mériterait une amélioration. En effet, suite aux informations recueillies,
l'interprétation que les employés ont à l'égard du rôle et des responsabilités que leur
superviseur devrait jouer auprès d'eux et le travail qui serait fait par ce dernier. Les
employés sondés serait qu'ils désirent vivre dans une relation de réciprocité auprès de
leur supérieur. Du fait que ces besoins ne seraient pas réalisés nous laisse supposer que
manque aurait eu des répercussions négatives sur leur travail. Selon Tremblay (2002)
d'une manière juste et digne et qu'il existe un climat de confiance mutuel» (p. 21}. En ce
sens, comme nous le témoignent les répondants, le faible désir de s'impliquer envers
leurs supérieurs pourrait expliquer, en partie, les faibles résultats du premier sondage.
85
Voir dans les théories relatives à la motivation au travail dans la section 2.
86
SCHERMERHORN, J. R., HUNT, J. G., OSBORN, R. N, C. de Billy, 2006, Comportement humain et organisation,
3• édition ERPI, Saint-Laurent, page 301.
129
Lemelin et Lauzon (1993} ont relaté que l'organisation doit d'abord mettre en place des
occasions favorisant l'implication des employés avant même d'espérer qu'ils le fassent
intrinsèquement motivés non pas vis-à-vis l'organisation, mais par leur environnement
tâche. Nous pourrions donc penser qu'il existerait une différence entre un professionnel
employés de soutien qui, eux, sont plus vulnérables étant donné que leur degré de
motivation dans la réalisation de leur tâche est directement en lien avec son
recherche de vérifier si un professionnel est plus appelé à être motivé qu'un employé de
Les raisons pour lesquelles le climat de travail se serait amélioré entre le premier
initiative provenant des deux directions avait pour objectif l'uniformisation des
pratiques relatives à la gestion des employés. Ainsi, les deux directions partageraient
l'idée que, tout comme Buckingham et Coffam (1999, cités par Van Wart), la qualité
biais de ces formations, toute la notion de gestion provenant de l'école classique (Fayel)
plus contemporain. En effet, à travers ces sujets, nous constatons que l'accent serait mis
sur un comportement qui vise beaucoup plus la satisfaction des subordonnés. En regard
aux opinions dégagées par les employés sondés, ces formations auraient donné des
résultats bénéfiques puisque ces derniers apprécient ce style de gestion plus souple et
plus humain c'est-à-dire plus à l'écoute de leurs besoins. L'impression d'être moins
considéré comme des numéros a modifié de façon positive la perception des employés à
l'égard de leur établissement. Dans cette même lignée, nous pourrions supposer que
employés-participants concernerait le fait qu'ils sont beaucoup plus satisfaits du lien qui
écouté, encadré, soutenu et que les promesses faites par leur supérieur soient
respectées. Les employés ont également souligné que le fait que leur cadre se soucie,
maintenant, beaucoup plus de leur bien-être par des gestes quotidiens (ex. : salutation,
se faire témoigner de l'intérêt, se faire solliciter sur certaines décisions, etc.) aurait eu
un impact positif sur leur motivation au travail. Cette reconnaissance existentielle est,
selon Brun et Dugas (2002) la forme la plus mobilisante. Graen et Uhlbien (1995)
mettent aussi en relief qu'il y existerait une corrélation entre le degré de satisfaction
que l'employé éprouve dans sa relation avec son cadre et la performance de celui-ci. La
clés pour une relation de qualité. Leur postulat semblerait être plausible puisque suite
aux changements d'attitudes de leur cadre, les sondés ont manifesté qu'ils étaient
partagé par plusieurs employés est très intéressant puisque le désir de coordonner
spontanément son travail au sein de son équipe (effort de coordination spontanée) est
Tremblay {1998). Ainsi, nous pourrions entrevoir un certain niveau de mobil isation chez
ces derniers. Dans cette perspective, la qualité des échanges entre employeurs et
l'uniformisation du processus de supervision. Cette activité serait, selon eux, une autre
reconnaissance des résultats du travail est un levier important puisqu'elle fait l'objet
supervision à caractère positif était non seulement souhaité par l'employé, mais
également attendu. En effet, une évaluation périodique qui met en évidence les bons
supérieur, qui donne l'occasion de discuter de ses intérêts et qui permet de discuter de
son plan de carrière serait considérée chez les employés comme une activité très
valorisante.
gestion des ressources humaines ont fait l'objet d'appréciation chez les subordonnés. Le
auraient été valorisés par les employés puisqu'ils sont d'avis qu'elles permettent de
le souligne Jacob (2001) si la direction désire que son personnel s'implique au sein de
son établissement, l'organisation a donc tout intérêt à reconnaître que chaque employé
est un être distinct, doué d'une intelligence, de sentiment et d'une expertise bien à lui.
En ce sens, la mise en place de ces deux activités aurait démontré que la direction
Ensuite, la tournée du directeur général et/ou les visites plus régulières des
directeurs de départements et/ou des chefs de service auraient aussi porté fru it puisque
certains employés ont perçu ces actions comme étant une forme de reconnaissances. En
effet, les employés se seraient sentis, suite à ces rencontres informelles, faisant plus
parti de l'organisation et non uniquement d'un département et donc moins comme des
simples exécutants ou encore des simples numéros. Plusieurs spécialistes sont d'avis
87
que la gestion par déambulation est une méthode simple pour diminuer les effets de la
position hiérarchique et efficace pour bâtir un climat de confiance. De plus, à travers ces
être le premier jet pour une communication efficace. Les gestionnaires des
deux établissements ont tous souligné que les rencontres plus fréquentes entrent eux
poursuivis et des différentes orientations auraient eu un effet positif autant sur leur
grâce à l' élément clé, la rétroaction , et ainsi il y aurait eu une meilleure adéquation
entre ce dont il est dit lors de ces rencontres et ce qui est véhiculé, par la suite, aux
employés.
consultatives auraient favorisé et par le fait même développé une communication dite
bidirectionnelle. Plusieurs spécialistes partagent l'idée que le canal le plus riche est
l' échange direct en personne. Selon les employés, cette communication ouverte aura it
dénoté chez la direction une volonté de devenir plus transparente. Ainsi, une majorité
d' employés auraient souligné que ces rencontres rétroactives étaient un pas important
87
Gestio n de déam bu lat ion : stratégie de gestion qui consist e, pour le ge stionnaire, à sortir régulièrement de son
burea u pour aller parler à ses subo rdonnés à leur poste de travai l.
133
Finalement, les groupes de travail aussi appelé comité de travail auraient joué un
rôle non négligeable dans la réussite du sondage. En effet, les auteurs Tremblay,
Chênevert, Simard, Lapalme et doucet insistent sur le fait qu'un employé pour devenir
mobilisé doit jouir d'une certaine autonomie, détenir de l'influence et avoir l'impression
qu'il a un impact sur son travail. En ce sens, le fait que la direction offrirait un peu plus
d'occasions pour impliquer les employés aux processus décisionnels et par le fait même
leur prodiguerait un certain pouvoir en les encourageant à véhiculer leur idée ou leur
Dans la même perspective, les travaux de Rondeau et al. (2000) confirment que la
réception et la considération des avis des employés figurent parmi les éléments d'une
D'entrer de jeu, nous devons préciser que les informations recueillies en lien
avec les valeurs au niveau du personnel proviennent du fait que dans notre grille
d'entrevue, cet aspect faisait parti de nos questions. En ce sens, si nous n'avions pas
organisationnelle seulement si cet aspect n'avait pas été soulevé par les répondants.
Lorsque nous avons posé la question, nous avons remarqué que, lorsqu'il était
question de l'échec, les employés étaient plus enclins à souligner ce facteur comme
quelque chose qui se rajoute à leur insatisfaction et non pas comme l'élément
déclencheur de leur mécontentement. L'irritant majeur mis en relief par les employés
direction agissait. Ensuite, nous avons constaté que lorsque nous abordions la réussite
du sondage, la philosophie organisationnelle n'était pas inscrite dans les activités ayant
relief qu'il existerait un lien étroit entre l'implication des employés à son travail, son
134
organisation et l'adhésion aux valeurs prônées par l'organisation est quelque peu erroné
modeste. Ainsi, nous pourrions émettre l'hypothèse que les assises organisationnelles
aux gestionnaires qui l'ont automatiquement mis en évidence. Nous pourrions donc
n'a pas agi au sein de l'organisation, elle ne ferait que palier à l'insatisfaction du
personnel.
Nous sommes d'avis que cette faible corrélation entre la mobilisation des
mission sont déjà connues et intériorisées par les employés au sens où les services
d'ores et déjà compatibilité entre les valeurs que prônent l'organisation et les valeurs
personnelles à l'employé.
135
CHAPITRE 6 : RECOMMANDATION
1
Dans cette dernière section, nous vous exposerons en premier lieu, les .pratiques
mises en œuvre par les deux organisations qui se sont révélées être des leviers
nous vous proposerons d'autres pistes d'activités en lien avec ceux soulevés par les
il nous apparaît également important d'exposer les effets pervers qui peuvent en
découler. En effet, nous croyons que chaque activité peut provoquer une démobilisation
si elle n'est pas utilisée à bon escient. Afin de préserver une cohérence entre notre
D'abord, avant de présenter les pratiques qui ont eu des répercussions positives
sur le climat organisationnet nous jugeons qu'il est pertinent de vous rappeler que
chaque organisation a une personnalité qui lui est propre et donc, les activités
présentées sont tributaires de leurs cultures. Voici de façon schématique les pratiques
• Philosophie organisationnelle
../ Le style de leadership des cadres s'est modifié (écoute, encadrement, soutient);
• Philosophie de direction
../ Définir plus clairement rôles et responsabilités des gestionnaires versus ceux
des employés;
• Communication
../ Communication horizontale entre les membres de la direction (sur une base
régulière);
• Reconnaissance
../ Témoigner reconnaissance par des petits gestes aux quotidiens par les cadres.
• Implication
• Collaboration
• Réalisation
137
responsabilités que les gestionnaires sont habitués de jouer auprès de leur personnel.
En effet, le pouvoir étant partagé, les cadres de l'échelon inférieur et supérieur doivent
-1' Définir le nouveau rôle et les nouvelles responsabilités des gestionnaires versus
-1' Ajuster la structure afin qu'elle suive bien ce nouveau mode de gestion;
-1' Accorder une plus grande autorité aux cadres des échelons intermédiaires et
inférieurs afin qu ' ils ne se sentent pas rejetés et qu'ils n'aient finalement pas
ces derniers et ceci a des répercussions sur leur moral, leur estime et leur place
l'organisation et si ce n'est pas surveillé, cela peut même aller jusqu'à des jeux
Effectuer régul ièrement un suivi auprès du travail des cadres afin que tout le
88
La direction octroie un plus grand pouvoir aux employés en les faisant participer aux process us décisionnel.
138
../ Redéfinir la notion de pouvoir afin qu'elle soit perçue comme un outil, une
ressource permettant d'agir sur des situations et non pas comme une force
Comme nous l'avons constaté, le nouveau contrat psychologique peut être une
entre l'employeur et l'employé évolue dans le temps puisque les attentes des employés
se modifient au fil des années et diffère d'une personne à l'autre puisqu'elles sont
impératif que les cadres prennent conscience de ce phénomène et mettent en place des
mécanismes pour demeurer à l'écoute des attentes des employés afin qu'il n'y ait pas
de rupture du contrat entraînant des tensions et des conflits pouvant se répercuter sur
les attitudes et comportements des employés. Voici quelques activités pouvant favoriser
résultats au sein d'une rencontre afin de discuter de leur relation, et ce, sur une
base constructive . Peu importe le type d'évaluation préconisée, elle doit se faire
6.2.3 Communication
Suite à notre analyse, nous avons observé que l'information circulait faiblement,
lorsqu'elle était diffusée, c'était davantage axé sur l'unidirectionnel. Lors du deuxième
sondage, les gestionnaires ont réajusté le tir en privilégiant les échanges lors des
puissants de mobilisation, toutefois, elles peuvent créer l'effet inverse et entraîner une
baisse de la productivité. La maxime qui dit : trop d'information, tue l'information, est
Faire attention au :
./ Réunions de travail mal organisées sans réel motif par des personnes pas
ennuyeuses;
prévoir un moment où les employés sont appelés à donner leur point de vue.
(Rétroaction};
6.2.4 Reconnaissance
place au sein d'une des deux organisations qui nous a agréablement surprise consiste en
une inversion de statut entre les différents membres de l'organisation. En ce sens, lors
141
sentiment d'injustice, compétition accrue des employés, une baisse de productivité, etc.
Pour terminer avec cet indicateur, nous avons constaté, suite aux informations
recueillies, que les employés n'appréciaient pas nécessairement le fait que la soirée de
dans l'ombre et que leur travail ne soit pas souligné comme fut le cas de leur camarade
provoquait des frustrations. Ainsi, il est préférable de mettre en place une journée où
6.2.5 Implication
leur avis sur une problématique X, toutefois il devrait être précisé que la décision
finale n'inclut pas nécessairement les idées émises par les employés;
• La suggestion est une activité quant à elle qui demande aux employés de
lorsqu'il convoque ses employés et leur demande de participer à une prise de décision.
Si tel n'est pas le cas, les employés impliqués risquent de vivre de l'amertume et ceci
aura des répercussions néfastes sur le climat de travail s'ils réalisent que leur opinion
n'a pas été prise en considération . Il est donc important d'apporter cette nuance lors de
la réunion afin que les salariés interrogés n'aient pas d'attentes qui finalement ne
6.2.6 Collaboration
essentiel, que les employés mandatés aient suivi une formation en résolution de
problème afin qu'ils puissent avoir en leur possession les outils nécessaires pour obtenir
142
créer des frustrations puisqu'ils sont incapables de se positionner et ils ont donc
réunions où des décisions importantes doivent être prises. Ce processus en 6 étapes vise
les étapes:
par la suite à la situation souhaitée afin de définir l'écart existant entre ces
deux situations. Le problème ou la décision est donc défini et nommé. Cette étape
brainstorming, pour les classifier et les regrouper par la suite, et on les écrit toutes,
tous de s'exprimer. Lorsqu'il est temps de choisir une solution, il est important que
établir les moyens de contrôle de la décision prise, afin d' en assurer le suivi.
déroulement de l'action et le groupe doit faire son évaluation. On doit traiter des
résultats obtenus par rapport aux objectifs établis, ainsi que du fonctionnement du
groupe. Si l'équipe juge qu'une modification doit être apportée, il suffit de refaire les
façons:
./ Mettre en place des équipes suivant une thématique sur une base volontaire :
direction;
Situation cas: une fois par mois, une personne parle d'une difficulté vécue et de
même, les liens entre eux. Il important, toutefois, que le cadre agisse en tant
qu'animateur. En ce sens, il ne doit pas monopoliser la discussion ou encore
6.2. 7 Réalisation
Nous sommes d'avis que pour qu'un employé se réalise, l'organisation doit
mettre en plate une structure et des mécanismes le favorisant. Ainsi, pour qu'un
employés peut également se révéler néfaste si elle est scindée en petites unités
possédant chacun une culture qui leur est propre et rentrant en contradiction avec la
de chacun et ainsi déceler les bons candidats pouvant être bénéfiques autant pour la
direction grâce son expertise qu'à son équipe grâce à ses aptitudes à travailler en
équipe.
145
CONCLUSION
1
Pour conclure, notre mandat était de, à partir de deux expériences vécues dans
les établissements «A» et «B» concernant la mobilisation du personnel (ils ont réussi à
recension des écrits en Gestion des ressources humaines (GRHL déceler quelle serait les
meilleures pratiques dites «mobilisantes» qui pourraient être considérées comme des
leviers pour des organisations désirant améliorer leur climat organisationnel dans leur
discussion, nous pouvons observer que certains processus provenant du cadre normatif
direction une attention particulière puisqu'elle est une composante du nouveau contrat
psychologique et sans cette dernière, nous pourrions assister à une rupture du nouveau
plusieurs chercheurs, pour faire face aux réalités du marché du travail et renforcer leur
Au sein du processus 19, deux aliénas ont particulièrement été appréciés auprès
puisque suite à la mise en place de ces deux activités, la perception des sondée à l'égard
rendement des employés} mérite une attention particulière puisque procéder sur une
base régulière à la reconnaissance du personnel s'est révélé être bénéfique autant pour
le personnel que pour l'organisation. En effet, les sondés ont manifesté que suite à cette
reconnaissance existentielle les employés étaient plus ouverts à vouloir aider ses
par conséquent, nous ne pouvons que souligner l'importance de mettre en place des
deviendra l'enjeu des organisations de demain. Le 21 e siècle ouvre la porte à une grande
compétition entre les secteurs publics et privés pour l'embauche et la rétention des
et plus fréquemment d'un secteur à un autre puisque ces derniers sont davantage
spécialistes, la solution.
que le processus 7 (superviser les intervenants sur le plan clinique} se sont révélés être
équipes de travail sont des activités non seulement demandée des employés, mais
également exigée. En ce sens, la mise en place de mécanismes pour assurer une telle
autre processus qui n'a pas été souligné par les répondants, mais qui mérite tout de
croyons que ce processus place l'amélioration continue des services au cœur de ses
RÉFÉRENCES
1
PACCIONI , André (2006) , L 'agrément des services de santé de première ligne : une
stratégie de contrôle culturel, thèse de doctorat, Montréal , Groupe de recherche
interdisciplinaire en santé, Université de Montréal, 293 pages .
TREMBLAY. M., WILS . T. (2005), «La mobilisation des ressources humaines: une
stratégie de rassemblement des énergies de chacun pour le bien de tous>>, gestion;
été 30, 2.
TREMBLA Y, CHÊNEVERT, SIMARD, LAPALME, DOUCET (2005), « Agir sur les leviers
organisationnels pour mobiliser le personnel : le rôle de la vision , du leadership, des
pratiques de GRH et de l'organisation du travail» Gestion; volume 23, numéro 2, été,
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INTERNET
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BAREIL, Céline (2004) , «Les phases de préoccupation : la petite histoire d'un grand
modèle» , cahier 04-09, août 2004, (réf. du 25 septembre)
[En ligne] http:l/web.hec.ca/sites/ceto/fichiers/04 09.pdf>
ANNEXES
1
Réalisation La réalisation fait référence aux besoins les plus élevés d'un individu. Les
employés les plus créatifs recherchent, dans leur environnement de travail,
des occasions de changer des choses, d'innover, d'inventer et de créer. Ce
besoin permet à l' individu de relever des défis professionnels et d'y retirer un
certa in plaisir.
Une organisation n' implique pas une personne, c'est elle-même qui
s'implique. Une personne sera impliquée dans une organisation dans la
mesure où elle tendra à agir dans le sens des buts et des valeurs poursu ivis
par celle-ci. Pour s'impliquer dans une organisation, la personne doit sentir
qu'il y a compatibilité entre la cohérence de ses propres choix de vie et celle
de l'organisation. Les conditions pour favoriser l'implication sont les
suivantes :
-Relier les actions dans l'organisation à un certain contexte plus large qu'une
simple politique;
-Laisser une marge de liberté personnelle à l' individu pour agir dans le sens
de la performance attendue.
152
leadership Aptitude d'une personne ou d'un groupe à exercer une influence dominante
sur d'autres personnes ou groupes en obtenant leur adhésion active à des
idées, des orientations, des projets ou d'autres actions sociales. Les
fondements du leadership peuvent être compris à partir des quatre éléments
suivants sur lesquels peut se reposer l'ensemble du personnel de
l'organisation:
-Charisme;
-Vision du futur;
/
Organisation gestion Ressources humaines
Mobilisation
Indicateurs
Indicateurs
•!• Vision de qualité : Leadership
•:• Besoin de créer : Réalisation
•!• Transparence : Communication
•!• Motivées : Implication
•!• Reconnaissance : Soutien
•!• Esprit d'équipe: Collaboration
Î .. ----------·--·----·------------------~--------,
Services
Philosophie organisationnelle
/
Organisation gestion
Nouveau contrat psychologique
Basé sur la
!,-----
Ressources humaines
«Perception employeur/employé»
«Mobilisées»
combiné avec
Organisation du travail
Indicateurs 'I ndicateurs
(Rondeau et al., 2000)
personnel
forme de <<Clan»
besoins de la clientèle
156
Philosophie organisationnelle
/
Organisation gestion
Nouveau contrat psychologique
Basé sur la
Ressources humaines
«Perception employeur/employé»
combiné avec
Organisation du travail
Indicateurs Indicateurs
(Rondeau et al., 2000)
personnel
_
Réponse aux attentes et aux
besoins de la clientèle
__;
157
Annexe 5 : Perce ption des gestionnai res : Les changements mis en place nt
qui ont pu avoir une incide nce su r la réussite
/
Organisation gestion
Nouveau contrat psychologique
Basé sur la
Ressources humaines
«Perception employeur/employé»
«Mobilisante»
Organisation du travail
Indicateurs Indicateurs
(Rondeau et al., 2000)
besoins de la clientèle
158
Philosophie organisationnelle
«Mobilisante»
Basé sur la
«Perception employeur/employé»
i
t
Ressources humaines
«Mobilisées»
j.
'
.l•
Organisation du travail
Indicateurs Indicateurs
(Rondeau et al., 2000)
..
préconisée : ~dentification• •!• Motivés : Implication
•!• Transparence : Communication
Information •!• Esprit d' éq uipe : colla boration
•!• Recon naissance: témoigner gratitude ...
•!•Implication •!• Besoin de créer : réalisation
•!• Collaboration Appropriation
•!• Réalisation
...
personnel
forme de «Clan»
des services
besoins de la clientèle
159
Nous cherchons à avoir votre perception à l'égard des différentes questions. Par
Cadre
premier sondage?
4. Comment pouvez-vous m'expliquer les écarts des résultats provenant des deux
sondages?
S. Quelles activités avez-vous mises en place qui ont particulièrement joué sur les
résultats du deuxième sondage? (En ordre d' importance, les plus mobilisantes)
9. Ya t-il d'autres changements que vous avez effectués et qui ne sont pas inscrits
10. Pensez-vous qu'il y a d'autres aspects que la direction devrait mettre en place
11. Est-ce que vous pensez que, depuis que vos employés sont plus mobilisés, ceci
Employés
premier sondage?
5. Qu' est qui a été mis en place au sein de votre secteur (service) pour mobiliser
6. Selon vous, quels sont les gestes ou les activités qui ont eu des impacts
7. Est-ce que ces changements vous ont amené à modifier votre comportement,
10. Est-ce qu'il y a d'autres aspects que la direction devrait mettre en place pour
pour durer?
11. Est-ce que vous pensez que, depuis que les employés sont plus mobilisés, ceci
Pour chacun des énoncés suivants encerclez, sur une échelle de 0% à 100%, le
Exemple:
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
e ne s'applique pas
e ne s'applique pas
Pas du tout
~-+---l--+--+-+--+-+--+--~-+---l--+-~-~-+-t--+-~~~--1~ Tout à fait
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
e ne s'applique pas
162
4. les tâches que l'on vous confie correspondent à vos connaissances et à vos
compétences.
P as du tout
l---t---t- -+--+- +--+--t--+----11---t---t--+--+-+--+-- +--+----1f---+----JI Tout à fait
B ~ ~ ~ ~ Œ ~ ~ ~
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
8 ne s'applique pas
5. Tous les membres de votre équipe sont traités avec équité et respect.
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
8 ne s'applique pas
Pa s du tout
1----t----l--+---t-+--+- + --+--+----t----ll---t--+--+--+-+--+--+----t----ll Tout à fait
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
8 ne s'applique pas
8 ne s'applique pas
163
e ne s'applique pas
e ne s'applique pas
10. Vous savez ce que l'on attend de vous dans la poursuite des objectifs.
e ne s'applique pas
e ne s'applique pas
e ne s'applique pas
164
13. Vous adhérez aux orientations générales et aux priorités de votre organisation.
Pa s du tout
f--+---l--l--t-+--+- +---l--l---+---l- -l--t- +--+-+---l----cl---t----11 Tout à fait
5 ~ B ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
e ne s'applique pas
14. Au sein de votre organisation, les services sont coordonnés et dispensés dans
une optique de continuité.
Pas du tout
l---+---1--l--+-+--+-+--1--l---+---l--t--+- +--+-+--l--l---t--JI Tout à fa it
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
e ne s'applique pas
15. Les différentes équipes de votre organisation se concertent pour atteindre des
buts communs.
Pas du tout
f---+---l--t--t- +--+-+---l--l---+---1--t--t--t--+-+---+-l---+---ll Tout à f ait
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
16. Lors des réunions, les membres de votre équipe se sentent à l'aise pour dire ce
qu'ils pensent.
Pas du tout
l---+---l--1--t--t--+-+---l-- l---+---l--l--t- -t--+-+---+--l---+---ll Tout à fa it
15 25 35 45 55 65 75 85 95
e ne s'applique pas
17. Les membres de votre équipe se rencontrent pour planifier et coordonner leurs
activités.
Pas du tout
l---+---1--l--t--t--+-+---+--l---+---l-+--t--t--+-+---+-- l---+---ll Tout à fa it
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
165
18. Les membres de votre équipe s'entraident lorsque des problèmes surviennent.
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
8 ne s'applique pas
19. Les membres de votre équipe donnent suite aux engagements pris lors des
réunions.
Pas du tout
1---+----J~-+---t~+--+~+--t-~t----+----J~-+---t~+--+~+--t-~t----+----ll Tout à fait
5 15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
8 ne s'applique pas
8 ne s'applique pas
21. La coopération entre votre équipe et les autres équipes est bonne.
Pas du tout
1---+----J~-+---t~+--+~+--t-~t----+----1~-+---+~+--+~+--t-~t----+----ll Tout à fait
5 15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
8 ne s'applique pas
22. les relations de travail actuelles entre les cadres et le personnel encouragent la
collaboration et la concertation.
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
8 ne s'applique pas
166
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
24. Dans votre équipe, on se concerte pour innover et trouver des solutions aux
problèmes.
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
e ne s'applique pas
25. Votre organisation fournit le soutien matériel pour réaliser votre travail.
e ne s'applique pas
26. Votre organisation fournit le soutien technique pour réaliser votre travail.
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
e ne s'applique pas
167
e ne s'applique pas
Pa s du tout
f---t----t- -t-- t- +--t--+--+--f---t----t--t--t-+--t--+--+-----;1---+---JI Tout à fait
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
Pas du tout
1---+----t-+---+- + --+-+--+--t---t----t'---+---+- +--+- +--+--t---t----tl Tout à fait
B ~ ~ ~ ~ Œ ~ ~ ~
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
e ne s'applique pas
31. Votre organisation aide les employés aux prises avec des difficultés
personnelles ou professionnelles.
Pas du tout
f---t---11---+---+- + --+-+--+-+---t--t---+----t-+---+-+--+-+---t---fl Tout à fait
5 15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 ® ~ w m w ~ ~ %
e ne s'applique pas
168
32. Les critères utilisés pour évaluer la qualité de votre travail sont adéquats.
8 ne s'applique pas
33. Le feedback fourni par votre organisation sur votre travail est suffisant.
8 ne s'applique pas
34. Au sein de votre organisation, les idées et les suggestions du personnel sont
prises en considération.
8 ne s'applique pas
35. L'environnement physique est approprié pour les services que vous dispensez.
8 ne s'applique pas
36. Vous recevez de l'information sur les « bons coups » cliniques ou administratifs
réalisés au sein de votre organisation.
8 ne s'applique pas
169
e ne s'applique pas
Pas du tout
~-1---l~-t--+~+--+~+--+-~+---+---l~-+--+~+--+~+--+-~+---1---l, Tout à fait
5 ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
39. Votre organisation a mis en place des temps et des lieux où vous pouvez
régulièrement discuter de l'évolution de votre travail.
Pas du tout
~-1---l~-t--+~+--+~+--+-~+---+---l~-t--+~+--+--+--+-~t---1---ll Tout à fait
5 ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
39. Votre organisation a instauré des moyens pour vous fournir une appréciation
des résultats de votre travail et des efforts que vous y investissez.
e ne s'applique pas
170
40. Quand vous rencontrez une difficulté dans votre travail, vous savez à qui vous
adresser pour que la situation soit corrigée.
e ne s'applique pas
41. La direction possède une vision claire de ce que doit être la qualité des services
à livrer.
Pas du tout
l---+---1--+--l-- +--+-+---+--t---+---l- -+--l--+--+-+---+-- t---+-----ll Tout à fait
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
42. La direction fait en sorte que sa vision soit partagée par l'ensemble du
personnel.
e ne s'applique pas
43. La direction et le personnel ont développé une culture axée sur la qualité des
services.
e ne s'applique pas
171
Pas du tout
f--t----i~-+--t-+--+-+--t--t---t----t--t---t-+--+-t--t----it---t----ll Tout à fait
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
Pas du tout
l---1----l--+---+-+--+-+--+--l---+---t--+---+-+--+---+--+----ii---+--J Tout à fait
85 95 1
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
Pas du tout
t---t----t--+--t-+--+-+--t--t---t----t--+---t-+--+-t--t----it---t----ll Tout à fait
15 25 35 45 55 65 75 85 95
0% 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%
e ne s'applique pas
47. La direction a développé des liens avec des partenaires (universités, collèges,
établissements, etc.) permettant d'aider le personnel et les équipes à donner
un meilleur service.
48. Votre organisation est reconnu et sollicité par ses différents partenaires pour
l'expertise qu'il a développée dans le domaine de l'intervention ou de
l'organisation efficace de ses services en regard des besoins de la clientèle.
FORMULAIRE DE CONSENTEMENT
organisation. Elle est menée dans le cadre du cours ENP 7968, qui consiste en un stage
au sein d'une entreprise. Les entretiens sont effectués par Marylène Ricard.
entretiens sont synthétisés par écrit. Les résumés seront consultés par l'étudiante ayant
réalisé votre entretien ainsi que le professeur du cours, M. José Bélanger, pour fins
de vos témoignages ne sera utilisé qu'uniquement dans le cadre de cette recherche. Les
M. Michel Fontaine. Toutefois, vos noms ne seront pas associés aux conclusions de la
recherche .
Marylène Ricard
Consentement
Signature:--------------- Date: _ _ _ _ _ _ _ __
Votre signature atteste que vous avez bien compris les renseignements concernant
votre participation au projet de recherche et indique que vous acceptez d'y participer.