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ET METHODOLOGIE
La mesure de l’impact financier des réglementations nouvelles sur les collectivités territoriales
s’inscrit dans le cadre plus large de l’étude d’impact de la réglementation qui comporte une étude des
impacts juridiques, administratifs, sociaux, économiques et budgétaires, ainsi qu’un bilan coûts -
avantages. Comme l’indique la circulaire du 26 août 2003 relative à la maîtrise de l’inflation
normative et à la qualité de la réglementation, la procédure d’étude d’impact constitue l’un des outils
majeurs mis en œuvre pour améliorer la qualité de la réglementation. Cette procédure a pour objectif
d’examiner et d’évaluer les avantages, les coûts et les effets probables des nouvelles réglementations
ou des modifications apportées à la réglementation en vigueur.
La méthodologie qui préside à l’étude d’impact financier est présentée dans les annexes jointes :
- Annexe 1 : principes de l’étude simplifiée d’impact financier ;
- Annexe 2 : l’évaluation de l’impact direct d’une prestation monétaire ou de services ;
- Annexe 3 : l’évaluation du coût indirect en ETPT de la mesure projetée (dépenses de
personnel) ;
- Annexe 4 : l’évaluation du coût indirect au titre des dépenses de fonctionnement ;
- Annexe 5 : l’évaluation des dépenses d’investissement ;
- Annexe 6 : fiche explicative sur le contenu attendu de la fiche simplifiée d’impact financier.
Cette méthode harmonisée d’évaluation aura vocation à être améliorée avec la pratique et en fonction
des attentes de la CCEN.
La réussite complète de ce dispositif nécessite que la réflexion sur l’impact financier des normes sur
les collectivités territoriales soit anticipée le plus en amont possible par les ministères porteurs.
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ANNEXE 1
PRINCIPES DE L’ETUDE D’IMPACT FINANCIER
Conformément au document de la commission européenne SEC (2005) 791 du 15 juin 2005, mis à
jour en mars 2006, intitulé « lignes directrices concernant l’analyse d’impact », l’évaluation financière
doit être précédée par la formalisation de la mesure projetée selon une chaîne logique qui décrit la
suite de relations de cause à effet qui mène de la mise en œuvre de la mesure projetée à l’atteinte de
ses objectifs.
La démarche est la suivante : après avoir identifié l’objectif à atteindre, il convient d’expliquer
pourquoi la mesure a été retenue et par quel mécanisme elle permettra d’atteindre l’objectif.
Il s’agit de formaliser en termes clairs et simples un modèle de résultat (cf. infra). Celui-ci
comprendra les éléments suivants :
Cette méthode doit faciliter la rédaction du rapport de présentation de la mesure et l’évaluation de son
impact financier sur les collectivités locales.
• Identifier quelles collectivités locales sont impactées par la mesure, qu’elles soient directement
chargées de mettre en œuvre ces mesures (ceci résulte d’une compétence d’attribution) ou que ces
mesures s’imposent à elles, d’une manière générale. Le modèle de résultat doit en principe permettre
de poser les bases objectives de la démonstration de l’implication active ou passive des collectivités
territoriales.
• S’interroger systématiquement sur les coûts directs et indirects des mesures projetées pour les
collectivités locales concernées en recensant l’ensemble des champs impactés par la mesure :
Coûts directs (exemples) :
- S’il s’agit du versement d’une prestation, identifier et dénombrer la population bénéficiaire
de la mesure
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- S’il s’agit d’une norme de mise en sécurité, dénombrer le nombre de bâtiments ou
équipements concernés, appartenant aux collectivités
Coûts indirects (exemples) : s’interroger de manière pragmatique sur les conditions de mise en
œuvre par la collectivité de la mesure projetée (effectifs impliqués à chaque stade de la
procédure, équipements et/ou bâtiments mobilisés, …)
2. SINCERITE DE L’EVALUATION
• L’évaluation doit être sincère et aussi fiable que possible : l’objet n’est pas de présenter une étude
d’impact incontestable, mais de procéder à cette estimation préalable de bonne foi, à partir des
données disponibles, et d’en expliquer la méthode, sachant que les élus ont, dans un certain nombre de
cas, des capacités de contre expertise qui sont souvent réactives car mises en réseau.
• L’évaluation doit conserver une dimension proportionnée à l’importance des mesures projetées et
de leurs conséquences. Plus les enjeux financiers sont importants, plus l’étude d’impact préalable
devra être précise.
• Présenter le cadre pluriannuel des dépenses liées à la mesure envisagées : prendre en compte les
évolutions prévisibles des indices et taux qui impactent le coût de la mesure, le dynamisme du
dispositif envisagé, les éventuelles économies attendues à terme, les délais réglementaires de mise en
œuvre de la mesure, les phases d’expérimentation, …
• En cas de difficulté à évaluer un coût objectif, proposer des fourchettes de valeurs raisonnables,
détailler et expliquer des scénarii, en précisant autant que faire se peut le degré de fiabilité de ces
hypothèses.
• Si un des impacts de la mesure ne peut être exprimé de manière monétaire, expliquer pourquoi et
présenter ses effets de manière qualitative.
• Présenter de manière objective et documentée l’évaluation des coûts de la mesure projetée sans
que cela se traduise par une justification de l’opportunité de cette dernière (le rapport de présentation
joint au projet de texte a davantage cet objet). La CCEN n’est consultée que sur l’impact financier des
mesures et non sur leur opportunité.
• Présenter, le cas échéant, les économies éventuelles attendues de la réforme à partir des coûts
constatés mais ne pas effectuer de bilan coûts/avantages de la mesure.
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Annexe 1 – outil d’aide à l’élaboration de la fiche simplifiée d’étude d’impact
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ANNEXE 2
L’EVALUATION DE L’IMPACT DIRECT D’UNE PRESTATION MONETAIRE OU DE SERVICES
1ère hypothèse : mesures qui entraînent la revalorisation d’une prestation sans affecter l’activité du
service (Exemple : la revalorisation annuelle du montant d’une allocation).
N.B : Présenter l’évaluation dans un cadre pluriannuel, en particulier si le texte proposé fonde une
indexation annuelle sur un taux prédéfini (exemple : taux de l’inflation ou le taux d’actualisation).
2nde hypothèse : mesures qui entraînent l’élargissement du champ des bénéficiaires d’une prestation
et qui affectent l’activité du service (Exemple : élargissement des catégories de personnes susceptibles
de bénéficier d’un contrat d’apprentissage)
N.B : Présenter l’évaluation dans un cadre pluriannuel, en estimant l’évolution prévisible du nombre
de bénéficiaires en fonction de la démographie...
Cette mesure, en fonction de sa nature, est susceptible d’entraîner un accroissement des charges liées
au fonctionnement du service. Dans cette hypothèse, l’évaluation de l’impact financier devra intégrer
les coûts indirects de la mesure, soit les dépenses de personnels supplémentaires (cf. annexe 3) et les
dépenses de fonctionnement et d’investissement du service (cf. annexes 4 et 5).
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ANNEXE 3
L’EVALUATION DU COUT INDIRECT EN ETPT DE LA MESURE PROJETEE (DEPENSES DE
PERSONNEL)
L’évaluation de l’impact financier d’une mesure devra intégrer, le cas échéant, le coût indirect en
ETPT pour les collectivités territoriales qui pourra se traduire par des adaptations de leur organisation
et le recrutement des agents nécessaires à l’accomplissement des tâches nouvelles.
2.1. Une fois connu le niveau de technicité et de compétences requis, évaluation du coût par
agent à partir :
- le traitement indiciaire brut hors prime sur douze mois, ainsi que ses compléments
réglementaires (Supplément Familial de Traitement selon la situation familiale, Indemnité
de résidence)
- le régime indemnitaire régulier ;
- un régime indemnitaire variable, comprenant les sujétions telles que les indemnités de
sujétion horaire, les astreintes et les primes de permanence si le poste nécessite une
technicité particulière ;
- les charges, associées à ces éléments de rémunération, dont les collectivités territoriales
sont redevables en qualité d’employeur.
3. Calcul du coût indirect global : application du coût d’un ETPT au nombre d’ETPT évalué
pour mettre en œuvre la mesure projetée.
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ANNEXE 4
L’EVALUATION DU COUT INDIRECT AU TITRE DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
- pour une prestation déjà existante mais dont l’exercice est simplement modifié,
l’évaluation des dépenses de fonctionnement induites par la mesure projetée sera effectuée
à partir de la base de référence disponible ;
- pour une nouvelle prestation, il convient de définir la base de référence (la référence
choisie doit pouvoir correspondre à celle d’une prestation équivalente).
5. Appliquer ce coût unitaire au nombre d’ETPT évalué pour mettre en œuvre la mesure
projetée, selon la méthode proposée dans l’annexe 3 = Evaluation des dépenses de
fonctionnement induites par la mesure.
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ANNEXE 5
L’EVALUATION DES DEPENSES D’INVESTISSEMENT
- pour un équipement déjà existant, l’évaluation des dépenses d’investissement induites par
la mesure projetée sera effectuée à partir de la base de référence disponible ;
- pour un nouvel équipement, la base de référence reste à définir (la référence choisie doit
pouvoir correspondre à celle d’une structure dont les fonctionnalités et les capacités sont
équivalentes).
- une moyenne décennale des dépenses actualisées selon l’indice des prix de la formation
brute de capital fixe des administrations publiques (il s’agira des dix années qui précédent
la date d’entrée en vigueur du dispositif) ;
- une moyenne quinquennale des dépenses actualisées selon l’indice des prix de la
formation brute de capital fixe des administrations publiques (il s’agira des cinq années
qui précédent la date d’entrée en vigueur du dispositif) ;
- les dépenses d’investissement de la dernière année précédant la date d’entrée en vigueur
du dispositif ;
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ANNEXE 6
ELEMENTS EXPLICATIFS DE LA FICHE SIMPLIFIEE D’IMPACT FINANCIER
Les éléments suivants visent à expliquer sommairement les contenus attendus des différents rubriques
de la fiche simplifiée d’impact financier.
La fiche simplifiée d’impact financier, conçue en lien avec les principales associations d’élus et le
Centre d’analyse stratégique, constitue le modèle de présentation de l’évaluation financière des normes
soumises à la CCEN. Elle ne saurait permettre, à elle seule, de rendre compte de la méthode
d’évaluation suivie, mais a vocation à restituer le résultat de cette dernière, de manière synthétique et
harmonisée. Il appartient à chaque ministère de compléter cette présentation avec des éléments de
justification méthodologique précis (se reporter à la deuxième page de la fiche simplifiée d’impact
financier), accompagnés, le cas échéant, de fiches techniques comportant tout élément d’information
utile à la démonstration méthodologique de l’évaluation.
La fiche simplifiée d’impact financier doit rester, dans la mesure du possible, dans un format de deux
pages.
CHAMP 1
CHAMP 2
L’objet et la description générale de la mesure peuvent se résumer à une synthèse très succincte du
rapport de présentation qui accompagne le projet de texte. En effet, il ne s’agit pas ici de présenter
dans le détail la mesure projetée. L’objet de cette fiche est principalement de présenter l’impact
financier sur les collectivités territoriales de la mesure. A cet égard, dans le cas d’un texte de portée
générale, il conviendra de présenter ici uniquement, les mesures concernant les collectivités
territoriales.
Dans d’autres hypothèses, un même texte, au regard de sa densité, pourra faire l’objet de plusieurs
fiches simplifiées d’impact financier (examen de l’impact financier disposition pas disposition) : il
conviendra alors de mentionner clairement les dispositions dont traite la fiche.
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CHAMP 3
Personnes concernées
Autres
Communes et (particuliers,
Etat Départements Régions
EPCI entreprises,
associations …)
Cochez la ou les cases correspondant aux personnes juridiques qui vont supporter le financement de la
mesure projetée. Dans l’hypothèse où la case « autres » serait sélectionnée, il conviendra de préciser le
type de personnes concernées.
CHAMP 4
Conséquences juridiques
Base juridique Textes à modifier ou à abroger
La base juridique correspond au texte en application duquel le texte soumis est pris (par exemple, une
loi, une directive communautaire, un décret…). Celui-ci doit être présenté en précisant son intitulé
exact, son numéro, et, s’il s’agit d’une disposition codifiée, le numéro de l’article. Lorsque le texte
réglementaire est imposé par une norme supérieure, il convient de le préciser.
Cette partie présente l’évaluation de l’impact financier du texte soumis à la CCEN. L’évaluation
comprend aussi bien l’impact financier supporté par les collectivités territoriales que par l’Etat et les
autres acteurs de la société (particuliers, entreprises, associations…), ainsi que les coûts directs et les
coûts indirects. Elle est réalisée globalement, c'est-à-dire dans une optique pluriannuelle. Les principes
méthodologiques à respecter sont indiqués dans les annexes 1 à 5.
Le renseignement de l’ensemble des champs de la fiche simplifiée d’impact financier ne constitue pas
une condition d’acceptation du dossier par la CCEN. Néanmoins, lorsque certains champs ne peuvent
être renseignés, il convient alors de fournir tout élément qualitatif ou tendanciel permettant une
compréhension intelligible de la fiche.
CHAMP 5
L’estimation totale porte sur le coût complet de la mesure pour l’ensemble des acteurs concernés
(collectivités, Etat, autres…) en année n pour une mesure permanente ; sur toute la période transitoire
de mise en œuvre de la mesure lorsqu’il s’agit d’une obligation réglementaire à réaliser dans délai
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déterminé. Cochez la case correspondante et précisez si l’estimation est annuelle ou pluriannuelle. Si
une estimation plus précise de l’impact financier a été établie, elle peut figurer dans le tableau.
CHAMP 6
A partir du champ 7, les données chiffrées à renseigner concernent uniquement les coûts
supportés par les collectivités territoriales et leurs établissements.
CHAMP 7
Estimation pluriannuelle
Les mesures annuelles n’ont un impact financier que l’année de leur mise en œuvre (par exemple, les
décrets portant revalorisation annuelle d’une ressource). Par conséquent, seul le champ « année n »
sera renseigné.
D’autres mesures ont un impact pluriannuel sur une durée déterminée (par exemple, des décrets fixant
des quotas d’étudiants admis en études paramédicales). L’estimation financière de la mesure devra
donc être estimée sur la totalité de la durée de sa mise en œuvre, en tenant compte de l’évolution
prévisible des coûts.
L’estimation pluriannuelle n’a pas vocation, au-delà de l’année n+1, à traduire de manière exhaustive,
le coût de la mesure sur la durée. Il s’agit de présenter la tendance de l’évolution prévisible au regard,
selon la nature de la mesure, des perspectives d’évolution démographiques, des évolutions techniques
attendues ou des indicateurs socio-économiques traditionnels (comme l’inflation). A ce titre, le champ
« année n+2 et au-delà » n’a qu’une valeur indicative qui pourra dans certains cas être exprimée de
manière tendancielle, sous forme de flèches. Il convient cependant de préciser dans les éléments
méthodologiques la période sur laquelle porte l’estimation.
L’évaluation annuelle se fait en année civile, du 1er janvier au 31 décembre. Ainsi, si une mesure entre
en vigueur en cours d’année, l’estimation du coût en année n sera proratisée en fonction de sa date
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d’entrée en vigueur. Dans ce cas précis, afin de ne pas fausser la compréhension des chiffrages de
« l’année n », il convient d’indiquer clairement la date d’entrée en vigueur de la mesure.
Les modalités d’entrée en vigueur des mesures soumises à l’examen de la CCEN peuvent varier :
entrée en vigueur dès publication du texte, entrée en vigueur à une date explicitement déterminée dans
le projet de texte, entrée en vigueur progressive du texte du fait d’une période transitoire ou d’une
expérimentation. Aussi, il est nécessaire de distinguer ces hypothèses.
Lorsque la mesure objet de la fiche d’impact financier entre en vigueur dans son intégralité
dès sa publication ou à une date explicitement mentionnée, la ligne « entrée en vigueur
immédiate » est à compléter.
La « période transitoire » vise les cas où l’application d’une mesure est immédiate, mais les
administrations ont un délai pour la mettre en œuvre.
Enfin, certaines mesures sont mises en œuvre à titre d’expérimentation. Les mesures
expérimentales n’entrent pas, en principe, dans le champ de compétence de la CCEN dès lors
qu’elles ne s’imposent pas aux collectivités territoriales. Néanmoins, les collectivités ayant
vocation à mettre en œuvre des politiques publiques à titre expérimental sur leur territoire
(exemple : le RSA), la CCEN est susceptible d’être saisie d’un projet de texte qui fonde une
expérimentation concernant ces collectivités. Le cas échéant, le champ « expérimentation /
évaluation » devra être renseigné. Il conviendra d’indiquer clairement le champ d’application
de l’expérimentation menée.
CHAMP 8
La fiche méthodologique (annexe 2) donne plusieurs éléments d’explication sur l’estimation des coûts
directs.
Le coût direct de la mesure doit être apprécié au regard de son champ d’application, c'est-à-dire de son
périmètre. Il s’agit ici de quantifier la population (exemple : nombre de bénéficiaires d’une allocation
versée par les départements) ou les équipements (exemple : nombre d’écoles élémentaires qui doivent
faire l’objet d’une mise aux normes) directement concernés par la mesure que les collectivités
territoriales devront mettre en œuvre. Afin que le modèle de fiche puisse couvrir l’ensemble des
situations, une catégorie « autre » a été prévue (exemple : nombre de repas servis dans les cantines
scolaires qui doivent répondre à des normes de qualité nutritionnelle).
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Pour chaque catégorie de « périmètre », le coût estimé pourra être exprimé de manière globale ou
unitaire et correspondre à l’année de mise en œuvre de la mesure (année n) ou à la période transitoire
d’entrée en vigueur progressive de la réglementation (estimation pluriannuelle). Dans tous les cas, il
conviendra de préciser ces éléments.
En fonction de la nature de la mesure, une seule, deux ou trois colonnes auront vocation à être
renseignées.
CHAMP 9
Cela comprend les coûts en ETPT, les coûts de fonctionnement stricto sensu et les éventuels coûts
d’investissement nécessaires qu’il convient de quantifier (exemple : nombre d’agents chargés de
mettre en œuvre la mesure nouvelle) et / ou de qualifier (exemple : type d’aménagement à prévoir) et
de valoriser en coût de manière globale ou unitaire.
Il conviendra enfin de préciser sur quelle période de référence ces coûts seront calculés, sachant qu’un
coût annuel sera ici privilégié, à l’exception des éventuelles dépenses d’investissement induites par la
mesure qu’il pourra être plus pertinent d’estimer de manière pluriannuelle. L’essentiel est que la
période de référence sur laquelle porte l’estimation soit cohérente dans les champs 8 et 9.
CHAMP 10
En effet, certaines réglementations viennent abroger des normes, les simplifier ou les rationaliser.
Dans cette hypothèse, l’évaluation financière réalisée par le ministère porteur doit préciser l’estimation
des économies générées, étant entendu que les champs 1 à 6 devront également être complétés.
D’autres réglementations sont susceptibles d’induire, dans un premier temps, des coûts pour les
collectivités, puis, dans un second temps, de générer des économies (exemple : une réglementation
imposant d’isoler les bâtiments sera très coûteuse dans un premier temps, mais permettra, à terme, de
réaliser des économies d’énergie). Il revient alors aux ministères porteurs de renseigner, si elles
peuvent être évaluées, les économies susceptibles d’être réalisées et d’indiquer à quel terme.
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