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(EnR)
MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE,
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE,
DES TRANSPORTS
ET DU LOGEMENT
MINISTÈRE
DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE
MINISTÈRE
DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES
ET DE L’INDUSTRIE
Énergies
renouvelables (EnR)
Introduction 3
1. Eolien domestique 13
C / Hydroélectricité 15
D / Géothermie électrique 16
E / Biomasse 17
1. Bois 17
2. Biogaz 18
3. Déchets incinérés 18
Annexes 27
Glossaire (SOeS, ADEME) 27
Grenelle de l’Environnement : ventilation par filière des objectifs
de production d’énergie renouvelable 28
sommaire
Introduction
Remarque : La thématique des biocarburants n’est pas abordée dans ce cahier technique. En effet, la production de
biocarburants est un processus complexe ayant lieu sur différents sites, parfois dans des régions différentes, ce qui
complexifie l’attribution de la production à une région en particulier.
On peut néanmoins citer rapidement les principales sources de données pertinentes pour chaque « étape »
de production :
• pour suivre la production de matières premières, se référer au fichier AGRESTE qui recense les surfaces agricoles
à vocation énergétique par département ;
• pour suivre la production d’huile ou d’alcool permettant la fabrication du biocarburant, il est nécessaire d’identifier
et prendre contact directement avec les unités de production ;
• pour suivre la production de biocarburant (produit fini, exprimé en ktep), se référer au SOeS1 qui suit les unités
de production bénéficiant d’un agrément ministériel au niveau régional (métropole uniquement) depuis 2004.
Les données sont toutefois confidentielles dans de nombreuses régions en raison du très petit nombre d’unités
de production.
Rubrique Energie > Données d’ensemble > Statistiques toutes énergies France et régions métropolitaines.
I. Principes
méthodologiques de base
Contexte : pourquoi un bilan des énergies renouvelables ?
Un bilan des énergies renouvelables vise à réaliser un état des lieux du développement des
différentes filières de production d’énergies renouvelables sur un territoire à un moment
donné. Ce bilan est utilisé pour :
p orter à connaissance l’état du parc des différentes filières (exemple : puissances
installées, productions, nombre d’installations) et suivre leur évolution au fil de l’eau
via la réalisation régulière de ce bilan ;
mesurer les impacts des contributions (exemple : part dans la consommation finale
d’énergie) des différentes filières ;
suivre, évaluer et orienter les politiques régionales, départementales ou locales
de soutien aux énergies renouvelables mises en place ;
suivre les objectifs territoriaux inscrits dans un plan d’action « énergies renouvelables »
au sein des plans d’actions régionaux (Schéma Régional des Énergies Renouvelables2 au
sein du Schéma Régional Climat Air Énergie) et territoriaux (Plans Climat Territoriaux).
Dans un bilan, on différenciera la notion de production de celle de la consommation d’énergie renouvelable.
En effet, si la production d’énergie thermique est quasi systématiquement consommée « sur place » et non
transportée, la production d’énergie électrique est, elle, envoyée sur un réseau de distribution et ne correspond
alors pas obligatoirement à une consommation locale. Production et consommation ne sont donc pas équiva-
lentes sur un territoire et la connaissance de la consommation d’énergie renouvelable procède davantage de
la connaissance des consommations des parcs de bâtiments, de l’industrie, de l’agriculture, des transports etc.
Dans ce cahier technique, on s’attachera à produire des indicateurs permettant de réaliser un bilan sur la
production d’énergie renouvelable due aux installations présentes sur le territoire étudié.
Au niveau régional, non seulement il est plus simple de suivre la production d’énergie renouvelable que
la consommation, mais cela permet aussi d’évaluer les retombées économiques notamment en termes
d’emplois de ces filières.
La notion de production avait été reprise par les objectifs de la loi POPE (2005), définis en termes de produc-
tion primaire d’énergie renouvelable et de productions d’électricité et de chaleur renouvelables.
En revanche, les nouveaux objectifs de la directive européenne pour promouvoir les énergies renouvelables3,
à savoir 23% de la consommation finale énergétique d’origine renouvelable pour la France en 2020, font ap-
pel à des notions de consommation finale, la consommation finale pour les renouvelables étant définie par
la somme de la production électrique renouvelable, de la consommation finale de renouvelables thermiques
pour la production de chaleur et de froid et de la consommation de renouvelables pour les transports. À cet
effet un plan d’action national en faveur des énergies renouvelables a été établi pour la Commission européenne
en définissant une trajectoire pour chaque filière renouvelable à l’horizon 2020.
Cette nouvelle formulation des objectifs pourrait être reprise pour les Schémas Régionaux Climat Air Énergie
(SRCAE), introduits par les lois de mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement. Avant qu’un décret ne pré-
cise les règles méthodologiques présidant à leur élaboration, on sait simplement aujourd’hui que ces schémas
ont pour objet de définir, par zones géographiques, sur la base des potentiels de la région et en tenant compte
des objectifs nationaux, des objectifs qualitatifs et quantitatifs en matière de valorisation du potentiel énergé-
tique renouvelable et « fatal » de son territoire4.
2
Cf. Infra.
Directive 2009/28/CE relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables
3
Pour préparer ceux-ci, en amont ou en parallèle d’un bilan Pour illustrer les différents périmètres qui peuvent être
« énergie renouvelable », c’est l’étude de gisement ou de considérés (production ou consommation), le schéma
prospective qui permettra de fixer des objectifs en matière ci-dessous reprend les différentes étapes de la construc-
de production ou de consommation d’énergie renouvelable tion d’un bilan énergétique national, de la production
sur un territoire. Cette thématique n’est pas traitée dans le jusqu’à son utilisation finale.
présent document. Elle est néanmoins importante et doit
faire l’objet d’études spécifiques au niveau de la région.
Pertes liées à
la transformation
thermique dans les
réseaux de chaleur
Transformation
Pertes liées à
la transformation
électrique
Légende :
• la production primaire correspond à l’énergie contenue dans les produits énergétiques bruts tirés de la nature
sur le territoire national avant toute transformation (par exemple, la valeur énergétique des quantités de déchets
incinérés) ;
• la consommation primaire, aussi appelée « disponibilités » correspond à la quantité d’énergie primaire disponible
pour notre consommation. Elle est égale à la production primaire à laquelle on ajoute le solde des échanges (im-
portations - exportations) et la variation des stocks. Pour les énergies renouvelables, les échanges extérieurs ne
portent que sur les biocarburants et les variations de stock sont considérées comme nulles.
Ces quantités disponibles sont utilisées soit directement (bois domestique ou solaire thermique par exemple) soit
indirectement après transformation ;
• la transformation : une part des disponibilités est transformée sous forme thermique ou électrique. Il s’agit pour les
énergies renouvelables d’une partie de la biomasse (biogaz, déchets incinérés et une part du bois-énergie). Cette
transformation engendre des pertes ;
• la consommation finale correspond à la quantité d’énergie disponible directe ou après transformation pour les
utilisateurs finals qui sont les acteurs des différents secteurs économiques (agriculture, industrie, résidentiel, ter-
tiaire et transport).
Elle est égale à la consommation primaire diminuée de toutes les pertes de transformation ou de réseaux.
Principes : comment rédiger un bilan des Sources : panorama des principales sources
énergies renouvelables ? de données
Pour réaliser un bilan des énergies renouvelables, les Pour chaque catégorie de filière (électrique et ther-
étapes suivantes doivent être définies et respectées : mique) existent des sources spécifiques, dont les plus
importantes sont présentées ci-dessous.
définition du périmètre d’observation :
• géographique ; Filières renouvelables électriques
• filière(s) observée(s) ; Les installations produisant de l’énergie renouvelable
• fréquence d’actualisation ; électrique sont presque toujours raccordées à un ré-
• partenaires pour la récupération et valorisation seau de distribution électrique, ce qui facilite le suivi
des données ; du parc.
• variables observées (puissance, production, évite-
ment GES), unités ; ERDF6 (Electricité Réseau Distribution de France) est le
• logique d’observation (approche production ou principal gestionnaire de réseau basse et moyenne ten-
approche consommation, finale ou primaire) ; sion et achemine 95 % de l’électricité distribuée natio-
nalement. Les Entreprises Locales de Distribution (ELD)
identification des indicateurs permettant d’effec- assurent la distribution de l’électricité basse et moyenne
tuer cette observation, des données nécessaires à tension restante (5 %) : 160 ELD créées et contrôlées
la construction de ceux-ci, ainsi que des sources les par les collectivités locales approvisionnent 3,5 millions
plus fiables permettant de les calculer (la traçabilité d’habitants dans 2 800 communes7.
de l’information est importante) ;
RTE8 (Réseau de Transport d’Électricité) est le gestion-
mise en place d’un mécanisme d’observation fiable et
naire du réseau haute et très haute tension. Certaines
pérenne sur le périmètre, de la collecte d’information
grosses installations de production d’énergie renouve-
jusqu’à leur production, analyse et mise en forme.
lable, principalement des éoliennes ou des centrales bio-
À travers toutes ces étapes, l’observation des filières masse, y sont raccordées directement.
renouvelables doit constamment respecter les règles
Pour les zones insulaires (DOM-TOM, Corse), EDF
de confidentialité liées au statut juridique des données.
Systèmes Énergétiques Insulaires9 (SEI) est le partenaire
de référence.
5
Loi n° 51-711 du 7 juin 1951 sur l’obligation, la coordination et le secret en matière de statistiques
6
Pour en savoir plus : www.erdfdistribution.fr
Pour en savoir plus se référer à l’Association Nationale des Régies de services publics et des Organismes constitués par les
7
10
Pour en savoir plus : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
11
Pour en savoir plus : www.enr.fr
12
Pour en savoir plus : www.enerplan.asso.fr
13
Pour en savoir plus : www.energies-renouvelables.org
A / Photovoltaïque
Au niveau national, la puissance installée cumulée de systèmes photovoltaïques raccordés
au réseau ERDF représentait 511 MW à fin juin 201015 (Métropole + DOM), pour 82 626
installations raccordées.
Le Grenelle fixe comme objectif une puissance pour cette filière de 1 100 MW en 2012 et 5 400 MW en 2020,
soit une multiplication par un facteur 10 de la puissance installée actuelle.
Étant donné sa très forte croissance (+ 224 % au 31 déc. 2009 par rapport au 31 déc. 2008), le secteur du pho-
tovoltaïque (PV) doit être suivi à une fréquence élevée, idéalement trimestrielle.
Les principaux indicateurs pertinents pour le suivi de la filière sont décrits ci-dessous.
Nombre d’installations
Les exploitants du réseau national public d’électricité ERDF (basse et moyenne tension) et RTE (haute et très
haute tension) disposent de statistiques sur les installations raccordées à leur réseau, qui bénéficient d’un tarif
d’achat du kWh produit.
ERDF diffuse une publication trimestrielle présentant le nombre d’installations pour 8 « grandes régions »
continentales, qui ne respectent pas les périmètres administratifs à l’exception de la région Île-de-France.
À partir de ces statistiques ERDF, la commission photovoltaïque (SOLER) du Syndicat des Énergies Renouve-
lables (SER) regroupant les professionnels français de la filière produit trimestriellement un document analysant
l’évolution et le dynamisme du parc photovoltaïque sur les deux dernières années.
Pour les zones insulaires (DOM-TOM, Corse), EDF SEI (www.sei.edf.fr) est le site de référence.
N.B. :
le SOeS reprend les données de base de ERDF et de RTE et Entreprises Locales d’Électricité (ELE), l’Association Natio-
les retravaille pour publier des résultats pour les régions et les nale des Régies de Services Publics et des Organisations
départements. Il publie ces résultats dans le tableau de bord Constituées (ANROC), la Fédération Nationale de Socié-
trimestriel et dans les tableaux Excel détaillés, disponibles à la tés d’Intérêt Collectif Agricole d’Électricité (FNSICAE) ;
fin du mois m+2. Il faut signaler que les résultats d’un trimestre les installations non raccordées au réseau, générale-
sont, en général, révisés à la hausse le trimestre suivant ; ment situées en sites isolés (exemple : haute montagne),
ces données concernent uniquement les installations rac- ne font pas l’objet d’un suivi national par le SOeS. Elles
cordées aux réseaux RTE et ERDF ; celles raccordées à un représentaient, en 2008, 20 % de la puissance instal-
réseau appartenant à une Entreprise Locale de Distribution lée ; cette part relative devrait baisser fortement dans
(ELD) doivent être également comptabilisées, en particu- les années à venir étant donné le très fort développement
lier dans les régions où la présence d’ELD est significative. du photovoltaïque raccordé au réseau. La base de don-
Ainsi, pour avoir une vision de l’ensemble des installations nées ISIS, (à l’origine mise en place par EDF et l’ADEME
raccordées, il faudra se rapprocher des gestionnaires du pour l’octroi des aides du Fonds d’Amortissement
réseau de distribution locale16. Il existe trois associations des Charges d’Électrification - FACE), est dorénavant
représentatives de ces ELD : le Syndicat professionnel des gérée par EDF et recense ces installations17.
14
Source : SOeS, bilan énergétique annuel et Tableau de bord éolien-photovoltaïque.
15
Source : SOeS d’après ERDF et RTE, Tableau de bord éolien photovoltaïque du 2ème trimestre 2010, septembre 2010.
16
La localisation des ELD peut être vérifiée sur le site de l’ANROC : www.anroc.com
La base de données ISIS est un outil informatique qui permet le recensement technique, géographique et financier des installa-
17
tions non-raccordées. Elle sert également à effectuer un suivi technico-financier de celles-ci. Réservée aux seuls professionnels
qualifiés, elle leur est accessible par une plateforme internet sécurisée.
Parmi les sources d’informations complémentaires sur le Construction d’indicateurs pour la filière photovoltaïque
parc photovoltaïque domestique au niveau régional, on
peut citer : Délai de dif-
Type fusion après
bserv’ER qui, pour les régions dotées de dispositifs
O d’indicateur
Unité Maillage Périodicité
la fin de la
d’aide, recense le nombre d’installations ayant fait l’ob- période
jet d’une demande et les puissances correspondantes20;
la Base de Données Photovoltaïque21 basée sur l’au- Trimestrielle 2 mois
to-déclaration des propriétaires d’installation (près Départemental
de 6 800 entrées en mars 2010), qui a pour ambition (Métropole et DOM)
Annuelle 1 an
de suivre l’évolution des productions. Les installations
sont caractérisées précisément (puissance installée, lo-
calisation, type de matériel…) et recensées par région.
Néanmoins ce site n’est pas exhaustif et les informa- Trimestrielle 2 mois
tions qu’il contient sont à utiliser avec précaution ; Puissance
Régional (Métropole
les Espaces Info-Energie, structures de conseil des par- raccordée MW
et DOM)
ticuliers sur les sujets d’efficacité énergétique, peuvent au réseau
avoir mis en place un suivi des installations photovol- Annuelle 1 an
taïques dont ils ont connaissance ;
la liste des installations, hors réseau, aidées par le FACE.
N.B. : depuis mars 2010, toutes les nouvelles installations de 8 grandes régions
production d’électricité domestique et intermédiaire d’une puis- (Métropole Trimestrielle 2 mois
sance inférieure à 250 kVA22 doivent être recensées auprès du uniquement)
Comité National pour la Sécurité des Usagers de l’Électricité23
(CONSUEL), service agréé par l’État pour le contrôle des instal-
lations électriques, qui doit viser leur attestation de conformité National (Distinction
aux règles de sécurité. Le CONSUEL dispose de délégations ré- Trimestrielle 2 mois
Métropole et DOM)
gionales qui peuvent être contactées pour plus d’information. Puissance
en attente de MW
8 grandes régions
2. Photovoltaïque logements collectifs, tertiaire, raccordement
(Métropole Trimestrielle 2 mois
centrales au sol et agriculture uniquement)
Les installations photovoltaïques non domestiques sont gé-
néralement classées par tranches de puissance suivantes :
3-36 kW - installations intermédiaires -, 36-250 kW - Départemental Annuelle 1 an
grandes installations -, > 250 kW - centrales au sol.
Nombre
Certaines informations complémentaires sur ces installa- 8 grandes régions
d’installations
tions peuvent être collectées auprès : Nb (Métropole Trimestrielle 2 mois
raccordées
uniquement)
au réseau
u journal du Photovoltaïque édité par Observ’ER qui
d
8 grandes régions
chaque année présente un atlas des sites photovol- (métropole), Semestrielle 6 mois
taïques identifiés en France (sites de plus de 36 kW) et Outre-mer et Corse
des projets en cours ;
8 grandes régions
de la Direction régionale de l’ADEME et des collectivi-
Nombre (Métropole Trimestrielle 2 mois
tés finançant des opérations collectives ; uniquement)
d’installations
d’organismes fédérant des maîtres d’ouvrage : chambres Nb
en attente de
de commerce, d’agriculture, syndicats d’électricié etc. ; raccordement National (Métropole
Trimestrielle 2 mois
de la Direction Régionale de l’Environnement, de + DOM)
l’Aménagement et du Logement (DREAL), en charge
de l’attribution du Certificat Ouvrant Droit à l’Obliga-
tion d’Achat (il n’est plus obligatoire depuis le décret Production MWh Départemental Annuelle 1 an
N°2009-252 du 4 Mars 2009 pour les installations infé-
rieures à 250 kW) ;
Sur le site www.energies-renouvelables.org les baromètres EurObserv’ER permettent d’avoir une perspective européenne du développement de la filière.
20
21
Pour en savoir plus : www.bdpv.fr
22
Voir définition en annexe.
23
Pour en savoir plus : www.consuel.com
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
SOeS, Enquête sur les productions
Y compris ELD Rubrique Énergie > Les différentes énergies > Énergies
d’électricité
renouvelables > L’essentiel en chiffres > Énergie photovoltaïque
Hors ELD
Répartition par classe de
www.erdfdistribution.fr
puissance (< 36 kVa, > 36 kVa) ERDF, État des installations de production
Rubrique Producteurs > Panorama des installations
Indications sur les installations raccordées au réseau public de distribution
de production > Les installations raccordées au réseau public
entrées et sorties
depuis le dernier trimestre
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
Pas de répartition par classe SOeS, Tableau de bord
Rubrique Energie > Les différentes énergies > Énergies
de puissance éolien-photovoltaïque
renouvelables > Premiers résultats
Répartition par classe de
www.erdfdistribution.fr
puissance (< 36 kVa, > 36 kVa)
ERDF, Flux des demandes de raccordement Rubrique Producteurs > Panorama des installations de
Indications sur les installations
par type de production production > Les installations raccordées au réseau public
entrées et sorties
Les demandes de raccordement par type de production
depuis le dernier trimestre
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
SOeS, Enquête sur les productions
Y compris ELD Rubrique Énergie > Les différentes énergies > Énergies
d’électricité
renouvelables > L’essentiel en chiffres > Énergie photovoltaïque
Hors ELD
www.erdfdistribution.fr
Répartition par classe de ERDF, État des installations de production
Rubrique Producteurs > Panorama des installations de
puissance au niveau national raccordées au réseau public de distribution
production > Les installations raccordées au réseau public
seulement (13 classes)
http://enr.fr
Basé sur les statistiques ERDF Groupement SOLER du SER, État des lieux
Rubrique Nos filières > Solaire > Photovoltaïque >
et d’EDF SEI du parc photovoltaïque français
Publications > État du parc photovoltaïque français fin [date]
Hors ELD
www.erdfdistribution.fr
Répartition par classe de puis- ERDF, Flux des demandes de raccordement
Rubrique Producteurs > Panorama des installations
sance au niveau national seule- par type de production
de production
ment (13 classes de puissance)
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
SOeS, Tableau de bord
Rubrique Énergie > Les différentes énergies > Énergies
éolien-photovoltaïque
renouvelables > Premiers résultats
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
SOeS, Enquête sur les productions Rubrique Énergie > Les différentes énergies >
Y compris ELD
d’électricité Énergies renouvelables > L’essentiel en chiffres >
Énergie photovoltaïque
Source : SOeS d’après ERDF et RTE, Tableau de bord éolien-photovoltaïque du 1er trimestre 2010, mai 2010.
24
Catégories de puissance : 1, 2, 3, 4, 5, 10, 36, 120, 250, 500, 1 000, 3 000, 5 000, 7 500, 10 000, 12 000, 15 000 kW
25
Production (MWh et/ou tep) de l’éolien présente l’Atlas de la filière avec un recense-
Cet indicateur correspond à la production électrique ment des sites existants, des projets qui ont eu un per-
« réelle » des éoliennes raccordées et en production mis de construire accordé et la liste des ZDE existantes
sur un territoire donné26. Il dépend des caractéristiques et en préparation).
techniques du parc (puissance installée), des contraintes Des sources complémentaires sont disponibles pour
d’exploitation (maintenance etc.), et de la force, fré- les éoliennes à utilisation domestique.
quence et régularité des vents sur une période donnée.
1. Eolien domestique
Au niveau national, la production électrique éolienne
On définit comme « petit éolien » ou éolien domes-
s’élevait en 2009 à 7,6 TWh, soit une augmentation de
tique, les installations d’une puissance inférieure à 36 kW.
33 % par rapport à 2008.
Ces installations peuvent répondre aux besoins des par-
Les données de production du parc étant commercia- ticuliers, entreprises ou exploitations agricoles et être
lement sensibles, elles sont uniquement disponibles au connectées au réseau, ou bien alimenter un site isolé
niveau régional dès lors qu’un nombre suffisant de parcs (éoliennes d’une puissance généralement comprises
éoliens sont installés. entre 3 et 5 kW). Les mâts sont d’une hauteur comprise
entre 3 et 10 m et ne font donc pas l’objet d’un permis
A l’instar du photovoltaïque, une autre approche consiste
de construire (exigible à partir de 12 m). En revanche,
à estimer la production « théorique » des éoliennes (en
ces éoliennes doivent faire l’objet d’une demande de tra-
GWh) à partir de la puissance installée, grâce à l’utilisa-
vaux, soit auprès de la DDE pour celles dont la produc-
tion d’un facteur de charge. Le facteur de charge d’un
tion est destinée à la revente, soit auprès de la mairie de
parc éolien désigne le ratio entre la production réelle
la commune pour celles dédiées à l’autoconsommation.
et la production théorique du parc. Dans son bilan pré-
visionnel de l’équilibre offre-demande d’électricité en Il est ainsi possible de suivre leur développement en
France, publié tous les deux ans, RTE donne des facteurs se rapprochant de ces structures. Néanmoins, le petit
de charge annuels nationaux (24 % en moyenne sur les éolien représente encore aujourd’hui une part négli-
trois dernières années pour le parc en service27) ainsi geable de la puissance éolienne installée totale (1,8 MW
que des facteurs moyens mensuels, toujours au niveau au 31 décembre 200929 soit 0,2 % de la puissance éo-
national. lienne installée).
Superficie des zones de développement éolien
Depuis la loi POPE (Programme d’Orientation de la
Politique Énergétique française) de juillet 2005, une éo-
lienne doit se situer dans une « zone de développement
éolien » (ZDE) pour bénéficier de l’obligation d’achat
d’électricité par EDF. La création d’une ZDE résulte
d’une demande d’une ou plusieurs communes ou EPCI
(Établissement Public de Coopération Intercommunal)
au préfet du département28 ; sa définition comprend un
périmètre géographique et la puissance maximale (MW)
de l’ensemble des installations potentielles. Le suivi des
ZDE auprès de la DREAL et l’analyse de leur statut (ZDE
existante, demande faite, contentieux) peut donner des
indications sur le dynamisme du développement éolien.
Certaines informations complémentaires peuvent être
obtenues dans la revue bimestrielle « Systèmes solaires »
d’Observ’ER qui réalise régulièrement des hors-série
sur la filière éolienne (chaque année un n° du Journal
26
RTE publie un bilan mensuel de la production éolienne à l’échelle nationale.
27
Source : RTE, Bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande en France- édition 2009.
Les trois critères entrant en jeu pour sa définition sont le potentiel éolien, les possibilités de raccordement au réseau électrique et la protection des paysages,
28
Délai de dif-
Type fusion après
Unité Maillage Périodicité Commentaires Source
d’indicateur la fin de la
période
Selon
Communal Fil de l’eau RTE, ERDF et ELD inclus Suivi-eolien.com
l’actualité
ERDF et RTE inclus, hors ELD
Régional (Métropole Répartition par classe de SOeS, Tableau de bord
Trimestrielle 2 mois
+ DOM) puissance disponible éolien-photovoltaïque
annuellement sur demande
Puissance
Régional (Métropole Tous gestionnaires SOeS, Enquête
raccordée MW Annuelle 1 an
+ DOM) (ERDF, RTE, ELD) sur les productions d’électricité
au réseau
Hors ELD et RTE
Répartition par classe
8 grandes régions ERDF, État des installations de
de puissance
(Métropole Trimestrielle 2 mois production raccordées au réseau
Indications sur les installations
uniquement) public de distribution
entrées et sorties depuis
le dernier trimestre
Flux tendu Selon
Communal RTE, ERDF et ELD inclus Suivi-eolien.com
(?) l’actualité
Hors ELD et RTE
8 grandes régions ERDF, État des installations de
Répartition par classe de
Nombre (Métropole Trimestrielle 2 mois production raccordées au réseau
puissance au niveau national
d’installations uniquement) public de distribution
Nb seulement (17 classes)
raccordées
SOeS, Statistiques toutes
au réseau
énergies France et régions
Tous gestionnaires
Régional Annuel 1 an métropolitaines, à partir de
(ERDF, RTE, ELD)
l’enquête sur les productions
d’électricité
Hors ELD
8 grandes régions ERDF, Flux des demandes de
Répartition par classe de
Nombre (Métropole Trimestrielle 2 mois raccordement par type de
puissance au niveau national
d’installations uniquement) production
Nb seulement (13 classes)
en attente de
raccordement National (Métropole Répartition par classe SOeS, Tableau de bord
Trimestrielle 2 mois
+ DOM) de puissance éolien-photovoltaïque
Répartition par classe
SOeS, Enquête
de puissance sur demande
Régional Annuelle 1 an sur les productions
Tous gestionnaires inclus
d’électricité
Production MWh (ERDF, RTE, ELD)
SOeS, Enquête
Tous gestionnaires inclus
National Annuelle 1 an sur les productions
(ERDF, RTE, ELD)
d’électricité
Superficie des
zones de dé- Sur
km² Départemental - DREAL
veloppement demande
éolien
C / Hydroélectricité
Avec 12 % de la production totale, l’hydroélectricité
Chemin d’accès
constitue la deuxième source de production d’élec-
tricité en France après le nucléaire. Au niveau national,
la puissance hydraulique installée était de 25 657 MW30
en 2008, soit plus de 70 fois la puissance du parc photo-
voltaïque.
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
Rubrique Énergie > Les différentes énergies > Le potentiel hydraulique national est aujourd’hui proche
Énergies renouvelables > Premiers résultats de son maximum, par rapport aux autres filières renou-
velables électriques. Ainsi le Grenelle ne fixe comme
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
objectif qu’une augmentation de 10 % à 2020, pour
Rubrique Données d’ensemble > Statistiques toutes énergies France et régions
métropolitaines atteindre 27 500 MW de puissance installée.
Le suivi du développement de cette filière peut ainsi
www.erdfdistribution.fr se réaliser à une fréquence plus faible que les filières pho-
Rubrique Producteurs> Panorama des installations tovoltaïque et éolienne.
de production > Les installations raccordées au réseau public
Les principaux indicateurs pertinents pour le suivi de
la filière sont décrits ci-dessous.
Nombre d’installations
www.erdfdistribution.fr Le nombre d’installations hydroélectriques reste globale-
Rubrique Producteurs > Panorama des installations ment stable (il a même légèrement diminué depuis 2005),
de production > Les installations raccordées au réseau public et les variations sont surtout le fait des installations
de petite hydroélectricité.
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Ces installations, d’une puissance inférieure à 10 MW
Rubrique Données d’ensemble > Statistiques toutes énergies France et (selon les instances internationales), représentent 87 %
régions métropolitaines
des installations pour environ 10 % de la production
www.erdfdistribution.fr hydroélectrique totale.
Rubrique Producteurs > Panorama des installations On recensait 2 153 installations en 2008, dont 1 867
de production > Les demandes de raccordement relevant de la petite hydroélectricité. Elles sont recen-
par type de production
sées au niveau national et régional (métropole + DOM)
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
Rubrique Énergie > Les différentes énergies >
par le SOeS dans ses « Statistiques électricité, données
Énergies renouvelables > Premiers résultats détaillées ».
Délai de diffu-
Type
Unité Maillage Périodicité sion après la fin
Production (MWh et/ou tep) d’indicateur
de la période
La production des installations hydroélectriques dépend
du type d’installation (centrale gravitaire ou par pom-
page). L’analyse des données de production dans un Communal Sur demande
contexte de parc quasi-constant (en nombre d’installa- Nombre
d’installations
tions et puissance installée) permet d’évaluer le niveau Nb
raccordées au
d’optimisation du fonctionnement des installations. réseau
Régional Annuelle 1 an
Les productions collectées par le SOeS sont des produc-
tions nettes, c’est-à-dire corrigées des pertes des trans-
formateurs. Le SOeS utilise ces données pour réaliser
Communal Sur demande
les bilans de production au niveau régional. En revanche,
lors de la réalisation du bilan national, le SOeS conver- Puissance
MW
tit ces données en production brute, en les multipliant installée
Régional Annuelle 1 an
par un facteur de conversion (1,0124), dans un souci de
cohérence avec les règles de comptabilité existantes,
notamment au niveau européen. National Annuelle 1 an
Le périmètre des installations pris en compte pour
comptabiliser la production hydroélectrique diffère éga- Production GWh
lement suivant le niveau d’observation. Au niveau na- Régional Annuelle 1 an
tional, le bilan de production ne considère pas comme
renouvelable l’électricité résultant d’un pompage (STEP,
ou Station de Transfert d’Énergie par Pompage). Suivant
cette règle de comptabilité, la production hydroélec- D / Géothermie électrique
trique nationale brute renouvelable s’élevait à 65 302
GWh en 200831 (métropole + DOM). Mais au niveau Le terme « géothermie » désigne les processus industriels
régional, ces stations sont intégrées pour des raisons de d’exploitation des phénomènes thermiques internes au
confidentialité. Ces bilans fournis en fin d’année n pour globe pour produire de la chaleur et/ou de l’électricité.
l’année n-1 font également ressortir la part propre à la Il existe deux techniques de production d’électricité par
petite hydroélectricité. géothermie selon le niveau de température du gisement
géothermal. Dans le cas de la géothermie haute éner-
En résumé, les données fournies par le SOeS sur gie (température supérieure à 150 °C), la vapeur issue
la production hydroélectrique sont : du réservoir géothermal est directement turbinée pour
• hors STEP et brutes, pour le niveau national ; produire de l’électricité. Dans le cas de la géothermie
• STEP incluses et nettes, pour le niveau régional. moyenne énergie (température comprise entre 90 °C
Des données départementales relatives à l’hydraulique, et 150 °C), il est nécessaire d’utiliser un fluide intermé-
à l’éolien et au photovoltaïque, provenant de l’enquête diaire (cycle ORC). La production électrique d’origine
production d’électricité du SOeS, vont être publiées en géothermique atteignait 89 GWh au niveau national en
2011. Elles seront disponibles sur les sites internet du 2008 pour une puissance installée de 15 MW.
SOeS et de l’ADEME. Elle est le fait de très peu d’installations localisées dans
Des données communales sur les puissances installées les DOM (en Guadeloupe à Bouillante), à l’exception
seront également disponibles sur le site du SOeS. d’une installation pilote en Alsace.
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
31
Rubrique Énergie > Les différentes énergies > Énergies renouvelables > Premiers résultats.
E / Biomasse pas la chaleur utilisée pour faire bouillir l’eau), soit uni-
quement de la chaleur (cas où on n’a pas de valorisation
En énergétique, le terme de « biomasse » regroupe électrique, donc pas de turbine ni d’alternateur) ou bien
toutes les matières organiques qui peuvent dégager de décider de valoriser les deux productions simultané-
l’énergie soit par combustion directe, soit suite à une ment. On parle alors de centrales en « cogénération ».
étape de transformation. La biomasse représente donc Celles-ci fonctionnent principalement dans le cadre
aussi bien la fraction biodégradable des déchets ména- d’UIOM (Usine d’Incinération des Ordures Ménagères)
gers ou agricoles que le bois issu directement de la forêt. et de centrales bois-énergie, pour une production na-
Ainsi, la production d’électricité à partir de biomasse tionale de 1,56 TWh en 2008, soit 41 % de l’électricité
comprend la valorisation des végétaux d’origine agri- produite par la biomasse. Du fait du faible nombre d’ins-
cole ou forestière ainsi que des déchets ménagers. On tallations de cogénération, il peut être difficile d’avoir des
distingue ici trois grands types d’installations : celles données régionales sur la cogénération issue d’énergies
produisant de l’électricité à partir de bois-énergie (bois renouvelables sans un accord direct avec les installations.
et coproduits du bois), à partir de biogaz ou à partir 1. Bois
de l’incinération de déchets. Il est possible de produire de l’électricité à partir d’une
Techniquement, la biomasse est brûlée. Dans le cas chaudière alimentée en bois (ou résidus de bois), bien
de la production d’électricité par biomasse, la chaleur que celles-ci servent en priorité à produire de la cha-
qui s’en dégage est utilisée pour faire bouillir de l’eau, leur renouvelable. La production d’électricité à partir de
qui se transforme en vapeur. Cette vapeur est compri- bois est le fait d’installations de grande taille, destinées
mée et envoyée avec une forte vitesse sur une turbine principalement à l’industrie (papeteries notamment) ou
qui, en tournant, entraine un alternateur dont la rotation utilisées dans le cadre des réseaux de chaleur.
va produire de l’électricité.
Ainsi, pour chaque type d’installation, on peut produire
soit uniquement de l’électricité (cas où on ne récupère
Le recensement de ces installations peut être effectué Une fois effectué le recensement des unités installées et
en contactant : compte tenu du nombre limité de ce type d’installations
• les services énergie des collectivités territoriales à l’échelle régionale, les données de production réelles
(dans le cadre de leur mission d’animation ou d’aide peuvent être récupérées auprès :
à l’investissement) et notamment des Conseils • des maîtres d’ouvrages directement ;
régionaux ; • des gestionnaires de réseau.
• les directions régionales de l’ADEME ou les observa-
À défaut, des données théoriques peuvent être calcu-
toires régionaux de l’énergie ;
lées ou récupérées grâce aux dossiers de subventions
• le Service Planification et Observation des Déchets
envoyés aux collectivités locales ou aux directions régio-
de l’ADEME ;
nales de l’ADEME, comprenant des données des bureaux
• les DREAL ;
d’études techniques.
• les gestionnaires de réseau électrique.
Délai de dif-
Type fusion après
Unité Filières Périodicité Commentaires Source Chemin d’accès
d’indicateur la fin de la
période
Nombre
Toutes Données
d’installations
Nb filières Annuelle 1 an disponibles à
raccordées au
confondues partir de 2005 www.statistiques.
réseau
developpement-
Toutes Données durable.gouv.fr
Puissance
MW filières Annuelle 1 an disponibles à Rubrique
installée SOeS, Enquête
confondues partir de 2005 Données
Production sur les
d’ensemble >
nette productions
Statistiques
d’électri- d’électricité
toutes énergies
Toutes cité thermique France et régions
Production
GWh filières Annuelle 1 an renouvelable métropolitaines
électrique
confondues à partir de
biomasse
disponible à
partir de 2005
Production Biogaz et
électrique GWh Déchets À la demande Variable Sinoe Déchets www.sinoe.org
vendue UIOM
Production
Déchets
Combustible t À la demande Variable d’électricité et Sinoe Déchets www.sinoe.org
UIOM
de chaleur
Production Production
intermédiaire m3 Biogaz À la demande Variable d’électricité et Sinoe Déchets www.sinoe.org
de biogaz de chaleur
Les indicateurs et les sources de données évoqués ci-dessous sont repris dans un tableau récapitulatif pour
chaque filière.
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
33
Rubrique Énergie > Les différentes énergies > Énergies renouvelables > Premiers résultats.
34
Rapport du comité opérationnel n° 10 du Grenelle.Voir rappel des objectifs en annexe.
Rubrique Énergie > Toutes énergies > Énergies renouvelables > L’essentiel en chiffres > Solaire thermique
Production
ktep Régional Annuelle 1 ou 2 ans SOeS, d’après étude Observ’ER
annuelle
Rubrique Énergie > Les différentes énergies > Énergies renouvelables > Premiers résultats.
Source : SOeS www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
37
Bois-énergie domestique Cette donnée n’est pas ventilée par région. Afin de
Les principaux indicateurs pertinents pour le suivi de la connaître le nombre d’appareils vendus au niveau régio-
filière sont décrits ci-dessous. nal, une enquête peut être menée auprès d’un certain
nombre d’acteurs :
Consommation primaire de combustible
le Conseil régional : dans certaines régions en effet,
La consommation de combustible bois énergie (bûches,
les appareils de production automatiques (chau-
granulés, plaquettes) des ménages est fournie annuelle-
dières) au bois sont subventionnés ; de nombreuses
ment par le SOeS41. Elle s’élève en 2008 à 6,4 Mtep.
informations sont alors disponibles auprès des ser-
Le Centre d’Études et de Recherches économiques sur vices gestionnaires.À noter que les appareils non-au-
l’Energie42 (CEREN) publie à la même fréquence que tomatiques (poêles, cuisinières), bien que non cou-
l’enquête Logement INSEE43, en n+2, des données ré- verts par des subventions, représentent pourtant
gionales sur les consommations de bois-énergie à par- la majorité des appareils ;
tir d’un retraitement des données de cette enquête.
vendeurs de matériel : le nombre d’appareils ven-
les
Les informations proposées sont des données de parc
dus par ces acteurs sur une année peut aider à ap-
(nombre d’installations de valorisation du bois au niveau
procher le nombre d’appareils effectivement installés
régional) et de consommations (unitaire et totale) selon
sur le territoire où ces derniers sont présents ;
le type d’habitat, le type de chauffage (base ou appoint)
et le type d’appareils. les installateurs quali’Bois : ces acteurs peuvent éga-
lement être mobilisés pour fournir des données
Les fournisseurs de bois (bûches, granulés, plaquettes)
relatives aux installations réalisées sur le territoire
peuvent également fournir un certain nombre de don-
régional.
nées relatives aux consommations locales : une enquête
spécifique peut être réalisée auprès de ces acteurs. Bois-énergie non-domestique
Ces résultats seront néanmoins à prendre avec pré- Le bois-énergie est également utilisé pour produire de la
caution car le marché non-conventionnel de fourniture chaleur dans des installations d’habitat collectif, du sec-
(autoconsommation, vente informelle…) représente une teur tertiaire, industriel et agricole.
part très importante du bois vendu.
Les principaux indicateurs pertinents pour le suivi de
Nombre et type d’appareils installés la filière sont décrits ci-dessous.
Des données relatives au nombre et aux types d’ap-
Consommation primaire de combustible
pareils installés au cours d’une année sont fournies au
niveau national par Observ’ER, à partir d’une enquête Pour les secteurs du résidentiel collectif et tertiaire, le
menée auprès des acteurs du marché français des ventes SOeS (sur la base des données fournies par l’ADEME)
d’appareils domestiques de chauffage au bois. En 2009 en publie annuellement pour l’année n-2 la consommation
France, le nombre total d’appareils de chauffage au bois primaire par région de combustible bois-énergie (à dis-
vendus s’est élevé à 479 640 unités. tinguer de la chaleur produite, fonction du rendement
des installations).
Pour le secteur de l’industrie, le SOeS (sur la base de
l’enquête annuelle sur les consommations d’énergie dans
l’industrie, EACEI, réalisée par l’INSEE) publie annuelle-
ment et pour l’année n-2 la consommation finale de bois-
énergie (y compris les liqueurs noires).
Il est également possible de récupérer les informations
à l’échelon local à partir des organismes qui subvention-
nent les investissements de chaufferies bois.
41
Source : SOeS, Statistiques toutes énergies France 2008.
42
Pour plus d’information : www.ceren.fr
Pour plus d’informations sur l’enquête Logement de l’INSEE, se référer au cahier technique OTEC
43
Ainsi l’ADEME et les collectivités territoriales (Conseils Ces informations sont théoriquement renseignées en
régionaux et généraux) recensent l’ensemble des in- 2004, 2006 puis tous les ans depuis 2008, mais la remon-
dicateurs sur la localisation, la puissance, les coûts, les tée d’informations peut cependant être incomplète pour
consommations théoriques et les types de combustibles certaines installations.
(granulés, bûches, plaquettes). Selon la date à partir de
Le SOeS, sur la base des données fournies par l’ADEME,
laquelle les subventions ont été accordées (depuis 1990
publie annuellement et pour l’année n-2 la quantité de
pour certains), il est possible d’estimer des données de
déchets incinérés (en ktep) au niveau régional.
parc. Idéalement, on pourra mener une enquête télépho-
nique pour s’assurer de l’état de fonctionnement de ce Pour l’ensemble de ces filières, le recensement des ins-
parc et des niveaux réels de consommation. tallations, de leurs caractéristiques et de la production
peut faire l’objet d’un suivi site par site. Le recensement,
De plus, avec la mise en place du Fonds Chaleur, les
la récupération de données réelles ou le calcul de don-
directions régionales de l’ADEME pourront fournir le
nées de production théoriques peut être effectué sui-
nombre, la puissance et les productions réelles de ces
vant la même méthodologie que la partie « production
chaufferies, notamment via le déploiement de l’outil
d’électricité à partir de biomasse » de ce cahier.
SINOE-EnR.
2. Biogaz/Déchets
La plateforme SINOE Déchets, décrite précédemment,
peut donner les renseignements suivants au niveau ré-
gional pour les installations biogaz et incinération de
déchet :
masse de déchets incinérés (tonne) ;
volume de biogaz produit (m3) ;
quantité d’énergie thermique valorisée (kWh).
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
44
Rubrique Données d’ensemble > Statistiques toutes énergies France et régions métropolitaines.
Les résultats de l’enquête SNCU sont consultables sur : http://www.fedene.fr/public/common/news_details.php?id_news=583&id_page=1&origin=sncu
45
Annuaire disponible à l’adresse : www.viaseva.org Rubrique Annuaire des Réseaux.
Délai de
diffusion
Type
Unité Filières Maillage Périodicité après la Commentaires Source Chemin d’accès
d’indicateur
fin de la
période
www.statistiques.
Pour le developpement-
bois-énergie durable.gouv.fr
SOeS d’après
Bois- domestique Rubrique Données
Régional Annuelle 2 ans CEREN,
énergie individuel, d’ensemble >
ADEME, INSEE
collectif/tertiaire, Statistiques toutes
industriel énergies France et
régions métropolitaines
Mtep
www.statistiques.
Uniquement sur developpement-
Consommation
les secteurs aidés durable.gouv.fr
annuelle de ADEME-
Bois- du Rubrique Données
combustible Régional Annuelle 1 an Région-
énergie bois-énergie d’ensemble >
Départements
dans la région Statistiques toutes
concernée énergies France et
régions métropolitaines
Déchets
t incinérés Installation Annuelle Variable Sinoe Déchets www.sinoe.org
(UIOM)
Déchets
SOeS d’après
ktep incinérés Régional Annuel 2 ans
l’ADEME
(UIOM)
Données sur les
secteurs aidés du
ADEME-
bois-énergie dans
Conseil
Bois- Sur la région concer-
Nb Régional Variable régional et
énergie demande née (souvent
Conseil
Nombre collectif,
général
d’appareils industriel et par-
installés fois domestique)
Vendeurs de
matériel,
Bois- Sur Enquêtes à
Nb Régional Variable installateurs
énergie demande réaliser
Qualit’bois,
services fiscaux
Données
prévisionnelles.
Règles de
confidentialité du
Fonds Chaleur
Bois- SOeS applicables
tep Installation Annuelle 1 an Renouvelable
énergie pour la diffusion
de l’ADEME
Production des données du
annuelle Fonds Chaleur
Renouvelable
Déchets
incinérés
kWh Installation Annuelle Variable Sinoe Déchets www.sinoe.org
(UIOM) et
Biogaz
Annexes
MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE,
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE,
DES TRANSPORTS
ET DU LOGEMENT
MINISTÈRE
DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE
MINISTÈRE
DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES
ET DE L’INDUSTRIE