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103-12
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Introduction
Le projet de loi prévoit que l'agrément des banques peut être limité à l'exercice
d'une partie seulement des activités liées à la collecte des dépôts et à l'octroi de
crédits.
Il énumère également de façon exhaustive les services d'investissement et les services
qui leur sont connexes pouvant être effectués, sous réserve des dispositions
législatives et réglementaires applicables en la madère, par les établissements de
crédit
Les autres dispositions introduites par le projet de loi relatives à ce premier volet
concernent :
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2- le potentiel d'investissement et de financement que cette activité recèle dans
notre pays ;
3- une place financière de dimension régionale et internationale se doit
d'incorporer ce segment de la finance internationale ;
4- la nécessité d'offrir une gamme de produits et de services financiers non
seulement à nos concitoyens résidents mais aussi à la communauté marocaine
résidant à l'étranger dont les pays d'accueil offrent des produits de type finance
participative. .
Les principaux axes couverts par les dites dispositions portent sur :
Ces entités, tout en restant régies par leurs textes spécifiques, seront soumises aux
dispositions de la loi bancaire relatives à l'octroi et au retrait d'agrément, à la
réglementation prudentielle et comptable et au régime des sanctions.
Le Comité des établissements de crédit, dont l'avis est requis par le wali de Bank
Al-Maghrib, se voit confier de nouvelles attributions concernant l'octroi et le retrait
d'agrément des associations de micro-crédit et des banques offshore ainsi que
l'activité des banques participatives et des établissements de paiement.
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juge que la participation considérée pourrait altérer la situation de l'établissement
sur le plan de la solvabilité, de la liquidité ou de la rentabilité, ou de lui faire courir
un risque excessif.
B- La gouvernante bancaire :
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de coordonner et d'analyser la situation du secteur financier et d'évaluer les
risques systémiques ;
de coordonner et de veiller à la mise en oeuvre de toutes mesures pour
prévenir les risques systémiques et en atténuer les effets ;
de coordonner la coopération et l'échange d'informations avec les instances
Le projet de loi prévoit des passerelles entre les autorités de la concurrence et Bank
Al-Maghrib. Ainsi, au cas où ces autorités seraient saisies en matière de
concentration de litiges
concernant, directement ou indirectement, un établissement de crédit ou organisme
assimilé,elles devraient recueillir, au préalable, l'avis de Bank Al-Maghrib. De
même, lorsque Bank Al-Maghrib, à l'occasion de l'examen d'une demande
d'agrément ou d'une demande de fusion-absorption entre un ou plusieurs
établissements de crédit ou organismes assimilés, estimerait que l'opération
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envisagée peut ou est susceptible de constituer une violation des dispositions de la
loi sur la concurrence, elle surseoirait à statuer
sur la demande et demanderait l'avis de l'autorité de la concurrence.
Par ailleurs, dans la mesure où Bank Al-Maghrib gère des services d'intérêt
commun qui contiennent des données à caractère personnel, le projet de loi
énumère ces services et explicite leur finalité.
Tel est l'objet du projet de refonte de la loi relative aux établissements de crédit et
organismes assimilés.
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d’investissement des clients des banques participatives.
- De délivrance des avis conformes des circulaires de Bank Al-Maghrib relatives
aux caractéristiques techniques des six produits de financement ( Murabaha,
Moucharaka, Ijara, Moudaraba, Salam, et Istisnaa) ainsi que les modalités de leur
présentation à la clientèle.
- De délivrance des avis conformes des circulaires de Bank Al-Maghrib relatives
aux caractéristiques techniques de tout autre produit de financement non prévu par
la loi bancaire.
- De délivrance des avis conformes des circulaires de Bank Al-Maghrib relatives
aux conditions de réception et d’utilisation des dépôts d’investissement.
- De réception à la fin de chaque exercice d’un rapport émis par les banques
participatives relatif à d'évaluation sur la conformité de leurs opérations et activités
aux avis du CSO.
3-Des fonctions de conformité aux avis du CSO
Les banques participatives seront tenues de mettre en place des fonctions internes
de conformité aux avis du CSO, chargées des tâches suivantes :
- identifier et de prévenir les risques de non-conformité de leurs opérations et
activités aux avis conformes du Conseil supérieur des Ouléma ;
- d'assurer le suivi de l'application des avis conformes du Conseil supérieur des
Ouléma précité et d'en contrôler le respect ;
- de veiller à l'établissement des manuels et des procédures à respecter ;
- d'adopter les mesures requises en cas de non respect avéré des conditions
imposées pour la présentation au public d'un produit u sujet duquel un avis
conforme du Conseil supérieur des Ouléma précité a été émis.
La banque centrale fixera, par circulaire, les conditions et modalités de ces
fonctions de conformité, après avis du comité des établissements de crédit.
Le cadre bancaire légal dans la majorité des pays musulmans demeure dominé par
le cadre légal et réglementaire du paysage bancaire conventionnel reconnu à
l’échelle internationale. Néanmoins, la gouvernance et la surveillance des banques
dites participatives devraient être attendues à des niveaux d’exigence élevés en
termes de transparence, d’éthique, et de déontologie, conformément aux préceptes
de la Charia. Le caractère spécifique de ces banques devrait être consacré
pleinement dans tout dispositif légal et institutionnel.
En effet, le contrôle des banques dites participatives devrait aller au-delà du
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contrôle des banques classiques – fruits de la réglementation du comité de Bâle –
en tenant compte de la cartographie des risques spécifiques aux produits
participatifs, et des profils de risques particuliers induits par le principe de partage
des profits et des pertes (3P)
Le choix du Maroc d’opter pour un modèle central pourrait s’avérer judicieux dans
un premier temps en attendant un retour d’expérience graduel, et une certaine
maturité des banques participatives. Dans une phase ultérieure, les risques
spécifiques liés aux banques participatives appelleront certainement une
modulation plus adéquate des règles prudentielles et comptables, et des mesures
protectrices.
Le degré d’exigence espéré de la régulation et de l’encadrement de ces futures
banques devrait être au pinacle tant au niveau de sa conceptualisation, qu’au
niveau de son application..
A ce stade, et dans l’attente des circulaires d’application qui seront émises par
l’autorité de tutelle, les principaux verrouillages qui nous paraissent devoir faire
l’objet d’une réglementation pointue sont résumées comme suit :
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A notre sens, pour remplir son rôle d’information et de contrôle, ce rapport
devrait :
- être d’un contenu standardisé comprenant les points clés relatifs à la transparence
des relations avec les clients et les déposants.
- être audité et faire l’objet d’un rapport d’audit externe par des auditeurs
spécialisés et formés dans ce sens.
- Faire l’objet d’une publication obligatoire périodique résumée auprès du public.
La loi ne donne pas au Conseil Supérieur des ouléma un mot à dire par rapport à la
constitution et au fonctionnement des « fonctions de conformité » des banques
participatives. Or, il nous semble fondamental que des verrouillages doivent être
instaurés à ce sujet pour garantir que ces « fonctions » jouent un rôle préventif et
de détection, en matière de contrôle interne, d’audit, et de gouvernance.
Les règles minimales à assurer dans ce sens sont les suivantes :
- Nomination des membres: formation initiale et continue, double compétence en
matière « chariatique » et bancaire.
- Positionnement des fonctions dans la hiérarchie des banques participatives.
- Procédures de travail : chartes, pouvoirs, missions, plans annuels, rapports.
- Modalités relationnelles avec le conseil supérieur des Ouléma et avec la banque
centrale
- Modalités relationnelles avec les commissaires aux comptes.
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( islamic windows) par rapport à l'activité principale de la banque conventionnelle
- Le benchmarking inter bancaire sur la plan du reporting comptable ( analyse par
produit participatif, par catégorie de clients, par zone géographique, …)
- Des règles comptables spécifiques propres aux banques participatives notamment
pour : le déclassement des créances pour souffrance des clients de « bonne foi », le
provisionnement des impayés, la constatation annuelle du cut-off des résultats
provisoires des contrats Moudaraba et Moucharaka,..
- Des règles prudentielles spécifiques propres aux banques participatives.
La loi 103-12 n’accorde aucun rôle aux commissaires aux comptes des banques
participatives. Cette lacune est capitale. Sur la plan international, les auditeurs
externes sont des alliés de taille au Sharia Board. Les relations entre ces deux
organes sont étroites et leurs apports sont très complémentaires. Au Maroc, le
cadre d’intervention des Commissaires aux comptes gagnerait à être explicité :
mission générale ou mission spéciale, diligences complémentaires, rapport
additionnel, agrément des auditeurs Sharia,..
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Article 17 :
Les fonds inscrits dans les comptes de paiement doivent être déposés sur un
compte global, séparé et individualise auprès d’un établissement de crédit
habilite à recevoir des dépôts a vue.
Il permet d’effectuer des dépôts et des retraits d’espèces, des virements, des
prélèvements, d’encaisser des chèques et de disposer d’une carte de paiement.
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C’est l’article L522-4 du code monétaire et financier qui définit ce type de compte.
Etant uniquement consacré aux opérations de paiement, les fonds disponibles sur le
compte de paiement ne peuvent jamais être placés sur des produits d’épargne ou
d’investissement, il n’est pas non plus possible de posséder un chéquier avec ce
type de compte ni d’être en position débitrice
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C'est un mouvement de fonds qui promet de faire bouger les lignes de l'écosystème
de l'industrie des paiements. De plus en plus d'acteurs non bancaires, qui
intervenaient à différents stades techniques du traitement d'une transaction,
étendent ainsi petit à petit leur champ d'intervention, grignotant par là même le
terrain de jeu traditionnel des banques. Et pour cause : le compte de paiement se
révèle un sésame puissant pour s'inviter sur le marché de la gestion de trésorerie,
plus communément appelé « cash management ».
Mais les acteurs non bancaires ne tarderont pas à aller plus loin. « C'est le débat du
moment : un compte va souvent de pair avec un prêt. Notre technologie nous met
en position de devenir des partenaires des banques pour distribuer leurs crédits »
confirme Gary Conroy, directeur de l'exploitation de Realex Payments,
prestataire de services de paiement irlandais. Ce cap symbolique passé, il est
probable que certains acteurs aillent jusqu'à offrir une gamme de plus en plus large
de services financiers. De là à repousser les banques en périphérie de la relation
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client pour les cantonner au rang de simple fournisseur de produit, il n'y aurait
qu'un pas que nombre de ces acteurs rêvent de franchir allègrement.
Article 18 :
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Prendre ou mettre en pension des valeurs mobilières inscrits à la cote
de la bourse des valeurs, des titres de créance négociables ou des
valeurs émises par le trésor
Remettre des espèces en garantie d’une opération de prêt de titre régie
par les disposition de la loi n°45-12 relative au prêt de titres.
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b) Réaménagement des prérogatives et de la composition des organes
consultatifs :
Outre le partage clair des pouvoirs entre le Ministère des Finances et Bank Al-
Maghrib, la loi bancaire prévoit des dispositions visant à améliorer la
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transparence des activités de la Banque centrale en matière de supervision. Bank
Al-Maghrib est ainsi tenue de notifier, dans un délai de 120 jours maximum à
compter de la date de réception définitive de l’ensemble des documents et
renseignements requis, ses décisions relatives aux demandes d’agrément et de
motiver toutes celles emportant refus. Elle publie, chaque année, un rapport sur le
contrôle des établissements de crédit, l’activité et les résultats de ces
établissements ainsi qu’une situation comptable retraçant les opérations du Fonds
collectif de garantie des dépôts. Elle transmet les résultats de ses vérifications sur
place aux membres du conseil d’administration ou de surveillance de
l’établissement concerné. En outre, les agents de la Banque bénéficient de la
protection juridique contre toutes éventuelles poursuites pour les actes accomplis
en toute bonne foi dans l’exercice de leurs fonctions. L’indépendance
opérationnelle de la Banque centrale est, d’autre part, consacrée et consolidée par
son nouveau statut qui lui permet de mobiliser les ressources nécessaires à
l’exécution de sa mission. Cette indépendance est également affirmée à l’égard
des institutions soumises au contrôle de la Banque à qui interdiction est faite de
détenir désormais des participations dans leur capital ou de siéger dans leurs
instances de gestion ou d’administration. Enfin Bank Al-Maghrib consulte la
profession bancaire pour tout ce qui est des textes réglementaires et des mesures
ayant trait à l’exercice de l’activité bancaire.
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La loi n° 103.12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés
adoptée en novembre 2014 dite « loi bancaire » a été publiée au Bulletin Officiel
N° 6328 (Version Arabe) et N° 6340 (Version Française) le 5 mars 2015.
Les banques marocaines et plus largement les intermédiaires financiers souhaitant
opérer au Maroc attendaient la publication du texte au Bulletin Officiel pour
entamer la création de leurs filiales dédiées au micro-crédit, à la finance
participative et au paiement.
Dores et déjà, on peut noter certains points de convergence entre le nouveau texte
marocain et la transposition en droit français de la directive européenne sur les
services de paiements entré en vigueur le 1er novembre 2009.
En effet, la nouvelle loi bancaire complète le champ d’application des moyens de
paiement en y ajoutant la monnaie électronique « définie comme étant toute valeur
monétaire représentant une créance sur l’émetteur étant stockée sur un support
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électronique, émise en contrepartie de la remise de fonds d’un montant dont la
valeur n’est pas inférieure à la valeur monétaire émise et acceptée comme moyen
de paiement par des tiers autres que l’émetteur de la monnaie électronique».
Ainsi la nouvelle loi bancaire donne naissance à une nouvelle catégorie
d’organismes assimilés aux établissements de crédit désignés « établissements de
paiement » et définit comme « ceux qui offrent un ou plusieurs services de
paiement et peuvent également, dans le respect des dispositions législatives
et réglementaires en vigueur exercer les opérations de change».
Le texte va jusqu’à définir ce que sont considérés comme services de paiement et
notamment « l’exécution de prélèvements permanents ou unitaires, d’opérations
de paiement par carte et l’exécution de virements, lorsque ceux-ci portent sur des
fonds placés sur un compte de paiement », ainsi que ce que l’on entend par compte
de paiement lui-même, soit « tout compte détenu au nom d’un utilisateur de
services de paiement et qui est exclusivement utilisé aux fins d’opérations de
paiement ».
Enfin, l’article 17 du même texte défini les conditions de cantonnement auprès
d’un établissement de crédit habilité à recevoir des dépôts à vue, des fonds déposés
sur les comptes de paiement.
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Assurer en permanence la « réconciliation » entre les fonds placés sur les
comptes de paiement et les fonds cantonnés dans un établissement de crédit
agréé.
Le versement de toute somme au crédit du compte de paiement doit entraîner
simultanément un transfert du même montant sur le compte de cantonnement, dont
les fonds qui y sont inscrits réputés « insaisissables », sont affectés au
remboursement des titulaires des comptes de paiement, en cas de procédure de
liquidation de l’établissement de paiement. Ceci impose une parfaite traçabilité des
fonds collectés et un système d’information en interface avec celui de
l’établissement de crédit partenaire.
Il apparaît ainsi, que l’expérience acquise en France ces dernières années par les
établissements de paiement peut être précieuse aux candidats établissements de
paiement marocains, pour éviter les pièges et s’appuyer sur des solutions
techniques et organisationnelles éprouvées.
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son système d’information avec l’établissement teneur du compte de
cantonnement.
L’un comme l’autre s’appuient sur les applications du Groupe SAB, auxquelles ils
accèdent en mode infogérance ou SaaS, modes parfaitement adaptés aux
organisations et business models des candidats établissements de paiement. Ces
modes permettent aux nouveaux entrants de limiter l’impact du coût des
investissements informatiques (licences, charges récurrentes), sur leur business
plan et de se concentrer intégralement sur le lancement de leur nouvelle activité.
Article 19 :
Nonobstant les dispositions législatives qui leur sont applicables et sous
réserve des conditions spécifiques qui sont édictées a cet effet par circulaires
du wali de Bank Al-Maghrib, après avis du comite des établissements de
crédit :
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Les banques offshore régies par la loi régissant les places financières
offshore sont soumisses aux dispositions des titres II, IV, V , VII et VIII
de la présente loi ;
La caisse de dépôt et de gestion et la caisse centrale de garantie sont
soumises aux dispositions de l’article 47 et des titres IV,V,VIII de la
présente loi .
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Définition du micro crédit :
Le micro crédit est défini comme étant tout crédit dont l’objet est de permettre à
des personnes économiquement faibles de créer ou de développer leur propre
activité de production ou de service afin d’assurer leur intégration dans l’économie
marocaine .Et considéré aussi comme activité s’inscrivant en rupture avec les
modalités et procédures régissant les crédits bancaires
Le micro crédit est destiné à des microstructures exclues du système économique
normal donc privées d’un financement bancaire classique. On parle de plusieurs
types de population, surtout celle économiquement défavorisée qui a des difficultés
d’être inséré dans le circuit bancaire.
Généralement on peut dire que le micro crédit est réservé aux personnes n’ayant
pas les garanties requises par le système classique de prêt , les moyens de financer
leurs activités existantes ou en projet .
En effet au Maroc des millions de personnes pourraient, grâce au micro crédit,
développer leurs propres activités génératrices revenues (AGR) et se sortir
ainsi de la pauvreté.
Les principaux objectifs du micro crédit :
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Les Acteurs de Micro Crédit :
L’essor de la micro finance au Maroc date du milieu des années 1990 et devient
particulièrement dynamique au cours des années 2000. Aujourd’hui le secteur
compte une douzaine d’intervenants qui, depuis leur apparition, ont distribué un
total de prêts supérieur à 400 millions de dirhams (≈ 40 millions d’euros) au
bénéfice de 200 000 clients. Les prêts sont essentiellement urbains (86%) et le taux
de remboursement atteint 99%. Deux associations dominent le secteur réalisant à
elles seules plus de la moitié du marché, avec chacune plus de 50 000 clients actifs
sur la base d’une stratégie de couverture nationale. Il s’agit de :
AL AMANA :
LA FONDATION ZAKOURA :
Elle a été créée en 1995 à partir d’une initiative marocaine. Elle opère en milieu
urbain, péri-urbain et rural. Présente à travers une cinquantaine de représentations,
elle emploie 400 salariés. La fondation prête essentiellement à la population
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féminine défavorisée, sur la base d’un crédit solidaire progressif. A fin juin 2002,
le nombre de clients actifs dépasse 60 000 emprunteurs et l’encours de prêts atteint
plus de 6 millions d’euros (soit un montant moyen par client de 100 euros). Ses
sources de financements sont à 70% formées de subventions et de dons locaux .
Ainsi le Fonds public HASSAN II dédié au développement économique et social
est son principal pourvoyeur de fonds avec un montant de 3,5 millions d’euros. Le
solde est couvert par un endettement très concessionnel auprès des banques
marocaines. Par ailleurs, ZAKOURA a noué des liens fructueux avec nombre de
fonds internationaux Suivent en nombre de clients la FONDEP (Fondation pour le
Développement local et le partenariat) et la Fondation Banque Populaire :
La FONDEP :
A distribué ses premiers crédits en 1997. L’institution accorde des prêts solidaires,
en priorité aux femmes, en milieu rural et péri-urbain. Elle dispose de 10 agences
régionales et emploie une cinquantaine de salariés. A fin juin 2002, elle comptait
près de 11 000 clients actifs pour un portefeuille en cours de 800 000 euros (soit un
montant moyen par client de 73 euros). Les ressources de la FONDEP sont
composées pour l’essentiel de subventions de bailleurs nationaux (Fonds HASSAN
II, AGENCE POUR LA PROMOTION ET LE DEVELOPPEMENT
ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DES PROVINCES DU NORD,...) et internationaux.
La France participe, comme pour AL AMANA, au refinancement à hauteur de 0,3
millions d’euros par l’intermédiaire de l’APDN. La FONDEP planifie d’ici 2006
un total de financement de 4 millions d’euros, soit plus de quatre fois les fonds
disponibles courant 2002.
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Le reste du marché est couvert par moins d.une dizaine d’associations de moindre
importance dont le portefeuille reste inférieur à 5 000 clients.
Les banques offshores :
Le banking offshore :
le «banking offshore», autrement dit les activités bancaires offshores font partie
des stratégies financières légales mises en place par un nombre croissant
de personnes et de sociétés qui recherchent la sécurité, la stabilité et la liberté
financière. De nombreuses personnes et sociétés sont conscientes que le fait
d’avoir leur propre banque offshore comporte bien des avantages. Le principal
avantage étant l’obtention d’une licence de banque offshore. Elle permet d’avoir
une indépendance financière maximale et favorise les gains en capital grâce aux
sociétés offshores. Un investisseur qui cherche à obtenir une licence pour gérer une
banque offshore (en Dominique) cherche en général à avoir un retour sur
investissement grâce à une imposition minimale, la sécurité des fonds,
l’optimisation des performances et la protection de son patrimoine. Ces objectifs
peuvent être atteints avec une banque offshore. Les mesures de défiscalisation
et de gestion de patrimoine offshore sont inefficaces comparées aux solutions
apportées par votre banque offshore. Habituellement, les actionnaires d’une banque
offshore recherchent :
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offshore comme entreprise privée, même si les actionnaires sont des
sociétés, ou des personnes ayant des actions dans d’autres sociétés.
La direction :
Le directeur général :
Principal ordonnateur, le directeur général de la CDG est nommé par dahir il est
doté de larges pouvoirs lui permettant d’assurer la célérité, la souplesse et
l’efficacité dans la gestion des dépôts confiés à l’établissement.
Il jouit d’une large compétence en matière d’ordonnancement, de nomination, de
délégation, d’emploi de fonds et dans une moindre mesure en matière budgétaire.
Le secrétaire général :
La commission de surveillance :
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Le suivi de la situation de la caisse et le droit d’être informé de son activité.
Le pouvoir de vérification des fonds en caisse et du portefeuille.
Le caissier général :
Il a le statut de comptable public, il est nommé par décret ; ses comptes sont soumis à
la juridiction des comptes devant laquelle il prête comme tel serment son entrée en
fonction. Il est chargé :
• D’effectuer toutes les opérations de recettes et de dépenses au vu des titres établis
par le directeur général.
• De conserver et de garder des deniers déposés entre ses mains à quelques titres que
ce soit.
• D’assurer la gestion des valeurs de la caisse.
• Il est seul comptable des oppositions et empêchement au paiement ; étant considérés
comme nulles et non avenus toutes saisies-arrêts, oppositions ou signification faites à
des personnes autre que le caissier général.
• Il intervient à la demande du directeur général pour effectuer autres opérations telles
que l’exécution de l’ordre de vente ou de souscription aux émissions, l’exercice des
droits d’attribution gratuite des actions.
L’organisation de la CDG :
La CDG est présidée par le directeur général, il est assisté par le secrétaire général
dont dépendent directement le département comptable, le département informatique,
la direction des ressources humaines et la division des moyens logistiques.La caisse
générale ainsi que la direction des études dépendent du directeur général. Ce dernier
supervise l’activie de plusieurs pôles
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Intervention dans le marché des capitaux :
Concernant les emplois, la caisse consolide son rôle entant que principal animateur
du marché financier. Le portefeuille à revenus fixes de l’établissement représente
la part du lion de ses emplois. Avec la mise en place de nouveaux instruments tels
que les OPCVM, les titres de créances négociables(TCN) et surtout l’instauration
du marché secondaire des bons de trésor, la CDG est appelée à jouer un rôle très
important pour soutenir le développement de ces nouveaux produits.
Par ailleurs, après avoir mis en place les moyens nécessaires pour contribuer au
démarrage et à l’animation du marché secondaire des instruments de taux, la
caisse, en tant qu ‘intermédiaire en valeur du trésor (IVT), a commencé à intervenir
sur ce compartiment à partir du 15/12/96.
La CDG intervient aussi sur le marché des titres à revenus variables, son
portefeuille est à prédominance de titres de placement. Le secteur des sociétés de
crédits et de tourisme constitue la cible préférée de la CDG.
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Investissement, immobiliers et aménagements des zones industrielles :
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évolutions significatives, exigeant la mise en place de moyens et de savoir-faire
nouveaux.
1/ Les dépôts :
Ce ralentissement résulte des deux principales causes déjà enregistrées l’an dernier,
à savoir la tendance baissière des flux de capitalisation, suite à la baisse des taux
d’intérêts et des transferts effectués au profit des OPCVM dédiés aux principaux
déposants. Le montant total transféré en faveur des OPCVM dédiés à la caisse
nationale de sécurité sociale(CNSS) et à la caisse d’épargne nationale (CEN) s’est
élevé à 1.975 MDH.
Les investissements nets réalisés en bons du trésor par la caisse et ses organismes
gérés sont repartis entre le court terme pour 26,8%, le moyen terme pour 49% et le
long terme pour 24,2%. En tant qu’intermédiaire en valeurs du trésor, la caisse a
réalisé pour son compte propre et pour celui de sa clientèle 6.750MDH sur le
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marché primaire contre 4.733MDH l’année dernière. Sa part de marche s’est située
à 16,8% en 1999.
Le volume des opérations réalisées sur le marché secondaire s’est élevé à 141
milliards de dirhams contre 136 milliards de dirhams une année auparavant. Les
opérations fermes ont porté sur 19 milliards de dirhams. Les réalisations nettes du
groupe CDG sur le marché de la dette privée se sont inscrites en baisse par rapport
à l’exercice précèdent en passant de 573MDH à 368MDH.
Ces souscriptions sont ventilées entre les certificats de dépôts pour 160MDH
constitués en totalité des titres BNDE et les bons de sociétés de financement pour
208MDH. Le portefeuille global de la caisse a atteint, en valeur nominale,
25.673MDH, en progression de 7% par rapport à l’exercice précèdent. La part des
actifs émis ou garantis par l’état est passée de 90,6% à 92,6%. Cette évolution
traduit la politique de prudence suivie par la caisse dans l’allocation de ses
ressources et de celle de ses organismes gérés.
3/ Participations et placements :
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est en domination de 14,2%. Son poids dans la capitalisation totale de la bourse de
Casablanca est de l’ordre de 1,8%.
4/ Capital-investissement :
5/ Tourisme :
Le premier contrat d’une durée de dix ans est passé avec le groupe LOOK
VOYAGE(filiale du groupe canadien Transat). Il concerne la gestion de l’hôtel
ISSIL à Marrakech qui fait l’objet de travaux de remise en état des chambres et
l’extension de sa capacité. Le coût de cette opération est de l’ordre de 43 MDH. Le
second est une reconduction de la gérance libre liant la caisse au club med et
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portant sur le club de Ristinga Smir. Les parties contractantes se sont engagées à
rénover ces unités hôtelières. Le coût prévisionnel de cette rénovation est de 60
MDH dont 40 MDH à la charge du propriétaire. Enfin, des consultations sont
encours en vue de confier la gestion de l’hôtel JNANE Palace à un groupe de
dimension internationale.
6/ Prévoyance sociale :
Des contrats sont également encours avec d’autres grands organismes, tels que
l’ONE, la RAM et l’administration des douanes, pour l’affiliation de leur personnel
au système record.
1
7/ La réassurance :
L’année 2000 a été marquée par ailleurs par la poursuite et la finalisation de deux
chantiers d’une importance primordiale pour l’activité de la caisse.
Ainsi, l’étude visant la refonte des méthodes de recrutement, de gestion de carrière
et de rémunération des ressources humaines a été finalisée. Sa mise en application
est prévue pour le deuxième semestre de l’exercice 2001.
D’un autre coté, le schéma directeur des systèmes d’information a donné lieu à
l’établissement des cahiers des charges détaillés pour chacun des domaines retenus.
Allant de la gestion du portefeuille au pilotage de la trésorerie. La liste des
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progiciels à mettre en œuvre a été arrêtée. Ils seront opérationnels progressivement
d’ici 2002.
9/ Résultat :
La Mission de la CCG :
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Les valeurs de la CCG :
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Article 20 :
Sont considérées comme compagnie financières ,au sens de la présente loi, les
sociétés qui contrôlent, exclusivement ou principalement , un ou plusieurs
établissements de crédits , conformément aux dispositions de l’article 43 ci-
dessous.
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Les compagnies financières :
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Les Etablissements de crédit
Les établissements de crédit sont des personnes morales qui effectuent à titre de
profession habituelle des opérations de banque qui comprennent :
Ces trois catégories d’opérations sont donc du ressort exclusif des établissements
de crédit et ne peuvent être exercées sans accord préalable des autorités bancaires.
Dans tous les cas, ces opérations connexes doivent, demeurer d’une importance
limitée par rapport à l’ensemble des activités habituelles de l’établissement et ne
1
pas empêcher, restreindre ou fausser le jeu de la concurrence sur le marché
considéré.