Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le terme d’ETAT est introduit au 16 eme siècle par MARCHIAVEL, Il désigne un type de pouvoir
différent de celui de l’ordre familial ou de l’ordre religieux. L’ETAT selon sa définition moderne est le
pouvoir politique et administratif institué volontairement par le peuple, et non plus par un seul
souverain. N’est-il pas néanmoins paradoxal que les êtres humains, naturellement libres, acceptent
de se soumettre à l’autorité de l’ETAT.
Définition
L’ETAT est une personne morale de droit publique qui, sur le plan juridique, représente une
collectivité, à l’intérieur ou l’extérieur d’un territoire déterminé sur lequel elle exerce le pouvoir
suprême, la souveraineté. Associé à l’exercice de ce pouvoir suprême, l’État dispose d’un certain
nombre de monopole comme l’utilisation de contrainte physiques pour faire respecter la loi, la
collecte des impôts…
En intervenant en économie, l’Etat exerce trois fonctions définies par Musgrave qui sont :
l’allocation, la redistribution, et la régulation.
Le rôle de l’Etat dans l’économie fait l’objet d’un débat historique et très nourri entre les
économistes libéraux et keynésiens. Depuis les années 1970, l’Etat-providence a connu une
diminution de ses prérogatives alors que les attentes de l’opinion sont toujours plus fortes vis-à-vis
des pouvoirs publics.
1. L’approche néoclassique
Adam Smith (1723-1790) :
Il est nécessaire de laisser jouer la « main invisible » (le marché a tendance de s’autoréguler)
Chaque individu qui cherche à s’enrichir (l’intérêt individuel) œuvre pour la société en
accroissant la production (intérêt collectif)
L’Etat n’a donc aucun rôle à jouer dans l’augmentation des richesses.
L’Etat doit garantir la liberté de fonctionnement de l’économie (laisser faire)
L’Etat doit être un Etat minimal (Etat gendarme) : son rôle se limite à la protection de la
nation, la protection des individus et la réalisation des infrastructures (non rentables)
Léon Walras (1834-1910) :
Concurrence pure et parfaite (hypothèses : atomicité, transparence, homogénéité,
rationalité)
Dans ce contexte, les trois marchés de l’économie sont en équilibre (avec une libre
détermination des prix d’équilibre permettent l’ajustement de l’offre et de la demande)
Par conséquent, l’Etat doit avoir pour unique rôle de faire respecter l’ordre naturel du
marché.
Jean Batiste Say (1767-1932) :
Principe de départ : l’offre crée sa propre demande
Les déséquilibres sur les marchés des biens et services sont donc ponctuels et non durables
=> l’Etat ne doit pas intervenir
Donc l’Etat selon les neoclassique a pour role :
Faciliter le fonctionnement du marché.
Créer les conditions propices à la concurrence pure et parfaite.
Favoriser la libre entreprise et empêcher la constitution de monopoles.
Libéraliser les échanges extérieurs (en supprimant les protections)
L’Etat doit prendre à sa charge les activités produisant les biens collectifs.
2. L’approche keynésienne
Qui s’articule sur L’intervention de l’État dans l’économie a travers la politique budgétaire comme
instrument de politique économique et sociale. Au cours des années 1930, l’opinion publique et la
classe politique se sont progressivement ralliées à cette conception.
Les théories développées par John Maynard Keynes (1883-1946) justifient l’intervention de l’État.
Elle passe par les différents canaux des finances publiques :
L'Etat cherche ensuite à résoudre la crise des années 1970 et à développer une couverture sociale.
Avant cette crise, l’État veut conserver son équilibre budgétaire. Après la fin des années 1970,
l’intervention de l’État est de plus en plus discutée, cette dernière étant jugée comme étant peu
efficace pour lutter contre les déséquilibres économiques, notamment contre l’inflation.
3. L’école néolibérale
Danger est l’intervention de l’Etat par des impôts ou des subventions finissent par modifier
la répartition des revenus.
Instituer le droit de propriété en le définissant et en le rendant échangeable sur un marché.
=> C’est le marché et non l’Etat qui est efficace en cas d’externalités.
CONCLUSION
Il convient de dire que l’intervention de l’Etat dans l’économie est plus qu’incontournable face aux
déficiences et au fonctionnement non optimal du marché, disons du capitalisme. Par les normes qu’il
doit édicter et par la régulation, il est obligé d’agir sur l’économie. il doit intervenir en privilégiant
l’efficacité économique et en évitant le gaspillage.