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A. Cours magistral
But du cours
Introduction générale
1. Préalables pour une bonne réception de la catéchèse dans la vie chrétienne
- Approche définitionnelle
- Méthode de transmission de l’Evangile aujourd’hui
2. Etude des sources de la catéchèse pour une réception efficiente des vérités de la
foi.
- Le Catéchisme National de la Conférence Episcopale Nationale du Cameroun comme
terminus ad quem du Catéchisme de l’Eglise Catholique.
- Les formes de la catéchèse liturgique :
- la catéchèse comme initiation à la liturgie,
- la liturgie catéchèse en acte,
- la liturgie source de la catéchèse.
- Les récits des apparitions du Christ comme modèle d’une ecclésiologie pastorale au
service de la catéchèse pour l’approfondissement de la foi et l’enrichissement spirituel.
3. La place et l’importance de l’homélie dans la célébration du mystère de la foi.
- L’homélie une des missions du sacerdoce ministériel
- Etude du Directoire sur l’homélie
- L’homélie et le contexte liturgique
- L’ars praedicandi
- L’homélie et les défis de l’inculturation
B. Interactivité du cours
Dans le cadre du système LMD (Licence, Master, Doctorat), le cours sera enrichi
d’exposés et des travaux dirigés par groupe d’étudiants à partir des documents
conciliaires (GS, LG), magistériels (Evangelii Nuntiandi du pape Paul VI;
L’Exhortation apostolique Catechesi Tradendae, du pape Jean Paul II, Verbum
Domini du pape Benoît XVI ; Evangelii Gaudium du Pape François …etc) et des
auteurs M. Jourion, catéchèse et liturgie chez les pères in LM n° 140 (1979), 41-49
Cfr. J. Daniélou-R du Charlat, la catéchèse des premiers siècles.
C. Conclusion générale
Elle sera le récapitulatif du cours magistral et des exposés et travaux dirigés.
Introduction générale
«Allez dans le monde entier. Proclamez l’Evangile à toute la création» (Mc 16,
15). Telle est la mission évangélisatrice universelle que les apôtres ont reçu du
Christ après sa résurrection. C’est la même que continue l’Eglise aujourd’hui
sous formes d’expressions kérygmatiques à travers la pastorale, la catéchèse, la
liturgie etc. Ce toujours dans « un renouveau de pensée, d’activité, de mœurs, de
forces morale de joie et d’espérance1 », tel que le stipulait le Saint Pape Paul VI.
Il s’agit en fait de susciter, de transmettre et de raviver en chaque fidèle chrétien,
le mystère du Christ qui s’exprime dans la foi (mysterium fidei ou depositum
fidei). La méthode utilisée est celle de la lex credendi. Ce mystère est appelé à
être célébré pour la vie d’où la lex orandi qui doit se transformer chez le fidèle
chrétien en une vie de culte spirituel devenant ainsi la lex vivendi ou ars vivendi.
On comprend pourquoi parmi les « tria munera » dont est investi le pasteur
d’âme, l’annonce de l’Evangile occupe la première place. Ce d’autant plus que
comme le souligne fort bien le Pape Jean Paul II, «il y a l’évangélisation et la
catéchèse qui prennent une nouvelle vigueur précisément lorsqu’on est attentif à
la parole de Dieu2».
Mais comment enseigner le Christ, Verbe incarné et Fils de Dieu pour un
enracinement en profondeur de son Evangile sans entrer en dialogue avec les
cultures ? Si à vrai-dire, les enseignants ne sont que les transmetteurs et porte-
paroles du Christ qui est le Vrai Enseignant; quel langage faut-il utiliser
aujourd’hui pour le monde rural ? Par ailleurs, la mission évangélisatrice
universelle de l’Eglise se passe dans un monde de plus en plus sécularisé. Ses
repères se cherchent dans l’univers de la technique mieux du numérique donc du
calculable, du « faisable » que de l’expérience vécue de la foi dans une Eglise
vivante. C’est pourquoi comme le souligne fort bien Joseph Ratzinger, pape
Benoît XVI « la question du salut ne se pose pas en fonction de Dieu, qui ne
parait nulle part, mais en fonction du pouvoir de l’homme qui veut devenir son
propre constructeur et celui de son histoire. Les critères de sa morale, il ne les
cherche donc plus dans un discours sur la création ou le Créateur, qui lui sont
devenus inconnus3.» Dans ce monde sans repère sûr et qui draine avec lui des
problématiques sociétales nouvelles d’ordre anthropologique, culturel, cultuel et
éthique, force est de reconnaître que la quête de la transcendance ne peut pas
être occultée et requiert un éclairage de la lumière de la foi sur le sens à donner à
la vie. D’où l’importance de sa conceptualisation catéchétique doctrinale.
1
Paul VI, Discours de clôture du Concile œcuménique Vatican II, 8 décembre 1965 ; AAS 58 (1966), pp. 7-8
2
Jean Paul II, Lettre apostolique Novo Millennio Ineute, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 2001, n.
39.
3
AAVV., Transmettre la foi aujourd’hui, in Cardinal J. RATZINGER, Transmission de la foi et sources de la
foi, Edition Tégui, Paris 1983, p. 36.
Et comme le souligne fort à propos le saint Pape Jean Paul II dans l’Exhortation
Apostolique, Catechesi Tradendae : « le but définitif de la catéchèse est de
mettre quelqu’un non seulement en contact mais en communion, en intimité
avec Jésus-Christ: lui seul peut conduire à l’amour du Père dans l’Esprit et nous
faire participer à la vie de la Trinité4.» Tout cela n’appelle-t-il pas, à une
nouvelle vision et à des méthodes adaptées pour la nouvelle évangélisation ?
Par ailleurs, si la foi a besoin d’être célébrée, l’Eucharistie qui est «fons et
culmen» de la liturgie permet aux chrétiens de participer de façon active et
consciente au mystère de la foi. L’homélie joue à ce titre un rôle très important.
En effet comme le dit le Pape François, «l’homélie a une valeur spéciale qui
provient de son contexte eucharistique, qui dépasse toutes les catéchèses parce
qu’elle est le moment le plus élevé du dialogue entre Dieu et son peuple, avant
la communion sacramentelle5». C’est pourquoi le pape Benoît XVI à la suite de
l’Exhortation apostolique Verbum Domini6, fera publier par le biais de la
Congrégation pour le culte divin et la Discipline des Sacrements, un Directoire
sur l’homélie7 pour justement aider le prêtre à s’outiller des instruments et des
moyens appropriés pour son ministère.
4
Jean Paul II, Exhortation Apostolique: Catechesi Tradendae, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano
1979, n°5.
5
François, Evangelii Gaudium, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 2013, n. 137.
6
Cf. Pape Benoît XVI, Exhortation Apostolique post-synodale, Verbum Domini, Libreria Editrice Vaticana,
Città del Vaticano 2010, n° 60.
7
Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, Directoire sur l’Homélie, Edition Bayard/
Cerf/ Fleurus-Mame, Paris 2015.
c) Cette partie nous servira aussi de transition pour aborder le troisième volet
du cours qui va porter sur la place et l’importance de l’homélie dans la
célébration du mystère de la foi. En plus du catéchisme de l’Eglise
catholique et d’autres documents magistériels tels que Catechesi
Tradendae, Verbum Domini, Evangelii Gaudium, le Catéchisme National
de la Conférence Episcopale Nationale du Cameroun nous servira aussi de
paradigme pour comprendre l’exigence de l’inventivité dans la
transmission de la foi chrétienne qui s’accompagne d’un dialogue
permanent et dynamique entre l’Evangile et la culture.
d) Nous ne manquerons pas de parler des défis de l’inculturation aujourd’hui
et ouvrir des perspectives pour voir dans la catéchèse une source
permanente d’approfondissement de l’Evangile et d’enrichissement
spirituel.
Le catéchisme comme le définit fort bien le saint pape Jean Paul II, « est un
exposé de la foi de l’Eglise et de la doctrine catholique, attestées ou éclairées par
l’Ecriture sainte, la Tradition apostolique et le Magistère ecclésiastique 8.»
L’Eglise Mater et Magistra garante du dépôt révélé et en communion totale avec
la réforme conciliaire de Vatican II a mis de ce fait, à la disposition des chrétiens
et ceci selon le vœu des pères synodaux9, «un catéchisme ou un compendium de
toute la doctrine catholique tant sur la foi que sur la morale, […] un texte de
référence pour les catéchismes ou compendiums qui sont composés dans les
divers pays10.» Ce document très riche dans l’enseignement de la foi s’appuie
sur quatre piliers qui sont des normes sûres exprimées dans : la profession de la
foi baptismale (symbole), les sacrements de la foi, la vie de la foi (les
commandements), la prière du croyant (le Notre Père). Mais si le Dieu qui se
fait proche de l’homme « L’appelle, L’aide à Le chercher, à Le connaître et à
L’aimer de toutes ses forces 11», il appert que la transmission de ce dépôt de la
foi ne va pas sans problème au niveau de la méthodologie.
« Alors que dans l’enseignement profane de certains pays, des plaintes s’élèvent
de plus en plus nombreuses sur les fâcheuses conséquences du mépris de cette
faculté humaine qu’est la mémoire, pourquoi ne chercherions-nous pas à la
remettre en valeur de manière intelligente et même original dans la catéchèse,
d’autant plus que la célébration ou « mémoire » des grands faits de l’histoire du
salut exige qu’on en possède une connaissance précise? Une certaine
mémorisation des paroles de Jésus, de passages bibliques importants, des dix
commandements, des formules de profession de foi, des textes liturgiques, des
prières essentielles, des notions clefs de la doctrine…. loin d’être contraire à la
dignité des jeunes chrétiens, ou de constituer un obstacle au dialogue personnel
avec le Seigneur, est une véritable nécessité, comme l’ont rappelé avec vigueur
les Pères synodaux12.»
En outre on peut noter combien les très jeunes enfants aiment – en dépit de leur
maladresse – pouvoir se joindre à leurs parents pour réciter le Notre Père à la
messe. C’est de la sorte que les jeunes deviennent adultes dans le Christ au sein
de la communauté ecclésiale, et qu’ils deviennent héritiers de la Tradition.
Inutile d’ajouter que cette terminologie de la foi doit dès le départ être
explicitée. Les vérités essentielles exprimées par elles ne peuvent pas toujours
12
Jean Paul II, Catechesi….op cit. n° 55.
être saisies immédiatement, peut-être même ne le seront-elles jamais tout à fait.
Il y a certains éléments de nos prières, du culte et de la doctrine qui toujours
demeureront mal compris et en partie cachés: «nous les voyons dans un miroir,
d’une manière confuse. » (Co 13, 12). Cela ne signifie pas que nous sommes
dispensés de les apprendre et de les enseigner aux nouvelles générations. Car
cela s’impose pour assurer la continuité et l’identité de la Foi, par conséquent de
l’Eglise.
Du reste, dire que le vocabulaire de la foi semble trop technique aux jeunes pour
qu’ils puissent l’apprendre et donc qu’on leur enseigne, c’est ignorer l’aisance
avec laquelle ils maîtrisent la terminologie de la technique scientifique. La
navigation spatiale, les guerres interstellaires, ils connaissent quantité de jeux
modernes de la plus extrême complexité, ils en raffolent. Ce n’est pas pour rien
qu’on les appelle aujourd’hui, la génération androïde
Un autre problème qui se pose est celui des différentes méthodes catéchétiques
qui malheureusement ne permettent plus de présenter la foi comme un tout
organique en soi, mais seulement comme des reflets choisis d’expériences
anthropologiques partielles.
Par ailleurs, peu après le Concile Vatican II, il s’est produit quelque confusion
entre le rôle des catéchistes et celui des théologiens. Des personnes qualifiées
dans la catéchèse crurent qu’elles l’étaient aussi en théologie et qu’elles
pourraient se lancer dans les controverses. Le danger de l’inclusion dans la
catéchèse d’hypothèses théologiques exploratoires ou expérimentales est que
catéchistes et élèves versent par la suite dans la confusion et ne savent plus où
ils en sont.
C’est pourquoi, il est important qu’il y ait une étroite collaboration entre parents,
catéchistes, prêtres et apprenants pour mieux vivre la foi. En effet, le
christianisme ne se réduit pas à une formule à apprendre, à des coutumes
culturelles, il est aussi plus profondément une vie intérieure. Dès l’Eglise
primitive, cette vérité essentielle fut mise en valeur: les Actes des Apôtres
appellent le christianisme « la voie » (Ac 24,22). Ceci correspondrait avec la
compréhension dans l’AT de ce qu’était la Révélation offerte au peuple de Dieu.
Ce dernier ne cesse d’être exhorté à garder les commandements parce que c’était
la réponse adéquate à l’amour que Dieu lui portait. Et il fallait passer de l’écoute
des commandements à leur mise en pratique au quotidien. Il faut aussi
développer la capacité de réfléchir sur sa foi afin de pouvoir en donner raison
(Cf. 1P 3, 15). Le chrétien en effet, a besoin d’affermir les fondements
intellectuels de sa foi. Il importe donc que les laïcs possèdent une formation qui
les affermit. Une fois clarifié ce premier point, essayons de voir comment
l’Evangile doit entrer en dialogue avec la culture pour une appropriation des
vérités de la foi.
Nous avons là en écho, les paroles du même pape qui dit dans l’Exhortation
Apostolique Post synodale : Ecclesia in Africa : « une foi qui ne devient pas
culture est une foi qui n’est pas pleinement accueillie, entièrement pensée et
fidèlement reçue14 ». La Conférence Episcopale Nationale du Cameroun a donc
voulu traduire dans les faits l’adaptation voire l’inculturation du Catéchisme. En
effet, comme continue Ecclesia in Africa l’inculturation est non seulement une
« priorité », mais aussi « une urgence dans la vie des églises particulières pour
un enracinement réel de l’Evangile en Afrique15 ».
Nous allons donc essayer de découvrir comment les évêques de la CENC s’y
sont pris pour introduire dans les cultures les vérités révélées tout en restant unis
et fidèles à la foi catholique. Cette partie de notre intervention se divise en trois
volets : la structure externe, la structure interne et un regard critique de l’œuvre.
13
DGC 131§1b.
14
EA n° 78.
15
Ididem n° 59.
La première thématique est le status questionis et débute par la note pastorale
qui explique les raisons ecclésiologiques et pastorales de la publication de ce
document magistériel local. Nous y trouvons l’introduction, la présentation du
document; la méthode de travail et le Nihil obstat du Président de la CENC.
La deuxième thématique qui correspond à la première partie du document est
intitulée : La foi proclamée. Cette partie comprend deux sections subdivisées en
29 chapitres.
La troisième thématique qui correspond à la deuxième partie est intitulée : La foi
célébrée. Cette deuxième partie comprend aussi deux sections subdivisées en
chapitres (du chapitre 30 au chapitre 44).
La quatrième thématique qui correspond à la troisième partie a pour titre : La foi
vécue. Elle comprend également deux sections subdivisées en chapitres (du
chapitre 45 au chapitre 70).
La cinquième thématique qui correspond à la quatrième partie est intitulée : La
foi Priée. Elle comprend aussi deux sections subdivisées en chapitres (du
chapitre 71 au chapitre 77). Nous avons enfin les annexes, les sigles et la table
des matières.
La deuxième section de cette première partie est donc non seulement le Credo
expliqué mais aussi professé en ce Dieu trine : le Père créateur, le Fils qui réalise
le dessein du salut et l’Esprit Saint qui continue à actualiser dans l’Eglise cette
Economie du salut. L’iconographie du regretté père Engelbert Mveng illustrant
la présentation par les africains des oblats au Seigneur ainsi que sa résurrection
du séjour des morts vient donner encore plus d’éclat à la belle image de la
collection de peinture inculturée «Jésus Mafa» représentant elle aussi, la
résurrection du Christ au début de cette section.
Par ailleurs, si le Catéchisme National s’ouvre par une belle photo de Baba
Simon, illustration du père de la Foi chrétienne chez nos frères les Kirdi du Nord
Cameroun, il serait cohérent au même titre que les images de la collection de
peinture inculturée « Jésus Mafa » d’y mettre une légende.
De prime à bord, il faut noter qu’il existe un lien harmonieux et intrinsèque entre
la catéchèse et la liturgie. Le saint Pape Jean Paul II l’exprime à suffisance dans
son exhortation à l’Eglise de Rome d’actualiser la réforme conciliaire en ces
termes : « dans cette optique, il faudra travailler encore pour instaurer un rapport
plus harmonieux entre catéchèse et liturgie, de manière à « lire » à la lumière de
la Parole de Dieu, les signes qui révèlent et actualisent le mystère du salut, de
façon à en expliquer toutes les conséquences dans la vie de foi et l’engagement
missionnaire». Le rapport donc entre catéchèse et liturgie est toujours à
comprendre du point de vue de l’effort de l’intelligibilité de la foi reçue,
célébrée et vécue.
Elle initie les chrétiens à accueillir la valeur des signes liturgiques à travers
lesquels Dieu se révèle et se communique ; les habilite à la profession de foi, qui
s’expriment surtout dans l’Eucharistie et les disposent à accomplir avec le Christ
l’offrande qui plait au Père. Ainsi l’expérience liturgique qui touche de manière
singulière tout l’homme, conforte l’action catéchétique. Les fidèles grandissent
dans l’intelligence du mystère chrétien, nourris par les sacrements pascal. La
liturgie est donc source inépuisable de la catéchèse parce qu’elle est l’expression
vive du mystère du Christ. La liturgie devient par conséquent une précieuse
catéchèse en acte. De ce qui précède nous pouvons retenir trois points :
17
Jean Paul II, Catechesi…op cit n° 23.
- La liturgie, comme catéchèse en acte ;
- L’apport de la catéchèse à la liturgie ;
- La contribution de la liturgie à la catéchèse.
Il faut noter que l’analyse de la situation, la globalité du projet pastorale ont mis
en lumière, par exemple qu’il n’est plus possible de n’aborder que le thème de la
catéchèse et de la liturgie sans tenir compte de toutes les implications pastorales
telles que la charité, le témoignage, la mission. C’est pourquoi il faut toujours
rechercher certes l’unité entre catéchèse et liturgie, mais aussi au-delà, y allier la
charité et la communauté. En outre, les problèmes de la catéchèse et de la
liturgie doivent être résolus dans la prospective de la mission évangélisatrice de
l’Eglise dans cette exigence urgente «de l’engagement renouvelé de
l’évangélisation» de nos communautés (nouvelle évangélisation). Catéchèse et
liturgie sont des manières de s’exprimer de la communauté ecclésiale et des
modes de vivre l’expérience chrétienne. L’étude du rapport entre catéchèse et
liturgie ne peut donc pas se limiter à une comparaison méthodologique entre
deux disciplines théologiques, mais elle demande de faire une relecture du
problème dans l’interaction de toute l’action ecclésiale. Le rapport entre
catéchèse et liturgie se pose ainsi dans une nouvelle optique :
- L’unique sujet : l’Eglise ;
- La mission du sujet : l’évangélisation ;
- La globalité de l’action : parole, célébration et charité ;
- La pluralité des réalisations : les itinéraires.