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le TFX4
I. - PRESENTATION
Après avoir décrit notre premier fréquencemètre, le TFX1, vers 1970, suivi de peu du TFX2, nous
avions récidivé vers 1980 avec le TFX3 et ses adaptateurs, un fameux appareil qui figure encore très
honorablement sur les tables de travail de nombreux mordus d'électronique, espèce en voie de
disparition, si nous en croyons la rumeur !
Nous avons cependant pensé qu'il était temps de présenter aux quelques amateurs qui existent
encore, un nouvel appareil utilisant à fond la technologie actuelle et capable ainsi de faire mieux que
les précédents avec beaucoup moins de composants, donc avec une réalisation bien plus facile. Ce
sera l'objet de ce texte qui décrit notre dernier né : Le TFX4.
Le TFX4 est certes un fréquencemètre, mais fidèle à nos principes, nous en avons fait un appareil de
mesure bien plus général puisqu'il est aussi périodemètre, impulsiomètre, capacimètre,
inductancemètre, chronomètre, timer et compteur d'unités. Il s'agit donc d'un appareil indispensable à
tous ceux qui pratiquent l'électronique d'amateur ou professionnelle en général et la HF en
particulier.
Tout à fait exceptionnel, le fréquencemètre montant jusque 3 GHz possède de plus une fonction
"OFFSET" très riche en possibilités et qui vous permettra, par exemple, de connaître la fréquence
d'accord d'un récepteur, tout en mesurant en fait la fréquence de son oscillateur local.
Quand on jette un coup d'œil à l'intérieur du TFX4 on est surpris par la simplicité "hard": peu de
composants, pas de commutateur rotatif, pas d'inverseur à touches, peu de circuits intégrés !
Comment tout cela est-il possible ?
Tout simplement parce que le TFX4 est à base de microcontrôleur et de circuits programmables,
l'affichage étant fourni par un module "intelligent" à cristaux liquides : On s'explique alors la simplicité
apparente du montage. Bien évidemment, l'essentiel, à savoir "le soft", le programme de gestion,
n'est pas visible, mais oh combien, nécessaire !
I. CARACTERISTIQUES du TFX4
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Vue intérieure du TFX4 :
II. FONCTIONS :
La mise sous tension du TFX4 fait apparaître un MENU permettant de choisir une fonction parmi
neuf :
F Fo P I C L T M U
- Entrée A.
- Entrée B.
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Fo C'est la fonction FREQUENCEMETRE à offset
Strictement identique à la précédente sur le plan des performances, la fonction Fo permet d'ajouter
ou de retrancher une constante à la valeur mesurée avant de l'afficher. Ainsi en mesurant la
fréquence du premier oscillateur d'un récepteur, vous pourrez afficher directement la fréquence reçue
en ajoutant un offset égal à la valeur de la première FI. Quatre offsets sont programmables et
mémorisables pour chaque entrée A et B. Les mémorisations sont permanentes car écrites en
mémoire EEPROM du microcontrôleur.
« La fonction offset est rarement disponible sur les appareils classiques offerts sur le
marché. »
Le métronome classique du musicien est presque toujours sonore. On l'entend donc mal pendant
l'exécution ou s'il est bruyant, il ajoute un bruit tout à fait désagréable à la musique. Le violoniste que
nous sommes a donc eu l'idée d'un métronome lumineux et il a été facile de l'inclure au TFX4 dans
lequel nous disposons d'un buzzer (son) et d'une sortie triac (lumière)
le TEMPO de 20 à 200.
la MESURE de 1 à 12.
l'activation ou non du buzzer. L'effet lumineux étant toujours actif, dans la mesure où une
lampe est connectée au triac
Observons tout d'abord la Fig.1 qui nous montre le cœur du TFX4. IC1 est le microcontrôleur
68HC711E9FN, c'est-à-dire de la famille HC11 de MOTOROLA, intégrant une EPROM de 12 Ko
destinée à contenir le programme de fonctionnement. Ainsi le µC peut fonctionner en "single chip",
sans circuits annexes.
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Fig. 1
Pour ce mode il faut MODA=0 et MODB=1. Le reset est du type RC. Un quartz de 10 MHz cadence
le travail. Tous les ports du µC sont utilisés :
IC2 est un circuit programmable de XILINK : en l'occurrence le tout petit d'une grande famille un LCA
de type XC2064. Un tel circuit permet de réaliser N'IMPORTE QUELLE CONFIGURATION
LOGIQUE ; portes en tous genres, basculeurs, compteurs, (dé)multiplexeurs... Le 2064 comporte
pour cela 64 blocs logiques programmables et 58 entrées/sorties configurables. Par ailleurs, le LCA
se comporte comme une RAM : Vierge à la mise sous tension, il faut lui envoyer un fichier de
configuration pour assurer la mise en œuvre du schéma logique prévu. Ce fichier est ici transmis par
le µC dès l'instant de la mise sous tension, à l'aide des lignes PD3 et PD4. Dès lors, le schéma
logique illustré par les Fig.2 et 3 est implanté dans le 2064 et le LCA n'est plus sensible aux signaux
qui transitent sur ces lignes (qui seront utilisées via un registre à décalage RS8CR pour assurer les
commutations de fonctions du TFX4)
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Fig. 2
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Fig. 3
Étudions ce schéma.
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bits. Ce nombre binaire est converti en décimal par le µC, puis en ASCII pour être envoyé à
l'afficheur. Une virgule est ajoutée selon la fonction et la gamme de travail.
Fig. 4
- Une très grande vitesse de comptage, en fait celle du LCA qui est au minimum de 50 MHz,
mais peut atteindre les 100 MHz.
- Une parfaite précision, le µC n'intervenant qu'au niveau des MB, donc à faible cadence et pas
du tout sur la durée de la fenêtre de comptage, uniquement définie par le TCXO.
Revenons à la Fig. 2. La NAND centrale est la PORTE de comptage. EP reçoit les signaux à
compter, CP2 les commandes d'ouverture/fermeture. Un multiplexeur (4 AND + 1 OR) choisit le
signal à compter : UHF, VHF, 10 MHz ou 500 kHz, en fonction des niveaux CHX0 / CHX1.
CHX0 CHX1 Q3 Q2 Q1 Q0 S
0 0 0 0 0 1 VHF
0 1 0 0 1 0 10MHz/Cu
1 0 0 1 0 0 500 kHz
1 1 1 0 0 0 UHF
Un multiplexeur identique choisit la nature du signal de commande de porte : S/R, IMP, CAP ou VHF,
en fonction des niveaux CHX2 et CHX3. La commande de porte elle-même est assurée par les
bascules FJKRD1 et FJKRD2, elles-mêmes actionnées, à travers les portes XOR1/XOR2,
fonctionnant ou non en inverseurs selon l'état des lignes CHX4 et CHX5. La table de vérité de ce
second multiplexeur est la suivante :
CHX2 CHX3 Q3 Q2 Q1 Q0 S
0 0 0 0 0 1 S/R
0 1 0 0 1 0 VHF
1 0 0 1 0 0 IMP
1 1 1 0 0 0 CAP
Au repos, les deux basculeurs JK sont à 0, soit Q = 0. La bascule 1 est active car J = Vcc = 1, mais
la 2 est bloquée car J = Q = 0.
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attendre le reset envoyé par le µC sur PA4 pour revenir à la situation initiale de repos permettant le
comptage suivant. En conclusion, la PORTE a été ouverte pendant une PERIODE du signal EJK. Ce
sera, soit la durée fixée par la base de temps en fréquencemètre (1s, 0,1s, 1,28s ou 0,128s) soit une
période du signal à mesurer en périodemètre, l'entrée de porte recevant alors le 10 MHz.
- En impulsiomètre positif, on a CHX4=O mais CHX5=1. La XOR inférieure inverse le signal EJK.
(Voir Fig. 17.) Dans ce cas, la bascule 1 passe à 1 sur le front montant de EJK/EJK1 et la bascule 2
fait de même sur celui de EJK2, donc sur le front arrière de EJK. La PORTE est ainsi ouverte
pendant la durée du palier POSITIF du signal EJK, le compteur en mesurant la durée.
Pour les mesures de fréquence, de temps et d'inductances, il est fait usage d'un TCXO de 26 MHz
servant de base de temps. La division de fréquence est entièrement gérée par IC3, un MC145170P
de MOTOROLA qui remplace à lui seul une bonne dizaine de circuits TTL classiques. Le 145170P
est programmé sur le facteur choisi par le SPI du µC. Nous obtenons ainsi, avec une extrême facilité,
tous les rapports de division qui nous sont nécessaires. Le 145170 contient 2 diviseurs distincts que
nous cascadons. (sauf INDUCT) :
- Diviseur R : L'entrée OSCin est en principe reliée à S/N, la sortie reliée à S/R du LCA.
Dans la fonction inductancemètre, les deux diviseurs sont séparés par GMUX1 commandé par
CHX6.
Fig. 16
Le tableau suivant indique les facteurs de division programmés dans le MC145170P, selon la
fonction appelée :
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Fig. 17
Dans les 4 premiers cas, les diviseurs N et R sont en série. Dans le cas de l'entrée B, le signal Fx est
d'abord prédivisé par 128. La fréquence Fx / 128 est alors comptée pendant 1,28s (F/B+) ce qui
laisse passer Fx / 128 x 1,28 = Fx / 100 périodes ou pendant 0,128s (F/B-), ce qui en donne 10 fois
moins. L'affichage a une résolution de 0,1 kHz dans le premier cas et de 1 kHz dans le second.
Pour la fonction INDUCTANCEMETRE, les deux diviseurs sont séparés par GMUX1. N divise par
52 ce qui fournit le 500 kHz de référence et R divise le signal SL par 1000. (Voir plus loin.)
Terminons cette analyse en observant le multiplexeur GMUX2 qui aiguille soit le 10 MHz, soit les
signaux Cu vers l'entrée de porte, en fonction du niveau de CHX7 (0 pour le 10 MHz). À la droite de
GMUX2, le circuit de sortie du signal de commande de porte vers le µC. En effet, ce dernier scrute
son entrée PD0 pour savoir si le LCA a terminé son comptage. Si oui, le µC peut lire le résultat sur le
port E et dans ses compteurs internes. (Voir Fig. 4.) Puis procéder aux calculs, à l'affichage, aux
resets et enfin au relancement de la séquence suivante. Toutefois, lors de la mesure des impulsions
très brèves (<10 µs), le µC, relativement lent, ne “voit pas passer" l'impulsion d'ouverture de porte et
il se bloque en attente. D'où la nécessité d'allonger le signal CP2 pour le rendre « détectable à coup
sûr. » (Voir Fig. 18.)
Fig. 18
Le front avant de CP2 fait basculer FDRD et met SPLL à 1. Quand CP2 retombe à 0, la porte AND
transmet le 5000 Hz issu de N au compteur C16BARD lequel, après 16 impulsions, remet FDRD à 0,
soit après 3 ms env. : Le µC voit toujours un signal SPLL égal à CP2 allongé de ces 3 ms, ce qui lui
permet de ne jamais “le rater". Autour de la partie essentielle que nous venons d'étudier, quelques
circuits périphériques sont nécessaires pour assurer l'interface avec l'extérieur et les diverses
fonctions.
Fig. 5
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1. Entrées du fréquencemètre.
(Fig. 5.) Ce sont les circuits de l'entrée A des signaux BF et HF. Le BF981 procure une impédance
d'entrée de 1 MW. Il est protégé par D1 et D2. Son gain est ajustable par P1. Sortie par T2 en
collecteur commun, puis par T3 amplifiant de manière à obtenir le niveau nécessaire au
déclenchement correct du trigger rapide 74AC14. Les autres inverseurs du 74AC14 sont utilisés par
les entrées "IMP" et "Cu" qui sont donc a niveaux logiques. (0/+5V). Notons que la série 74ACxx est
très rapide (Fmax env. 160 MHz) et elle doit être utilisée avec précautions. Le plan de masse est
bien utile pour supprimer les oscillations parasites. Le 74AC14 choisi atteint facilement les 100 MHz
de capacité compteur, mais les étages d'entrée TR1 à TR3 y peinent visiblement. Bien entendu, pour
aller à 100 MHz, il faut un LCA correspondant. Comme l'entrée B prend le relais de A à partir de 10
MHz, il nous semble inutile de dépasser les 50 MHz sur l'entrée A, ce qui s'obtient sans difficulté
avec un LCA/50 MHz et les circuits de la Fig. 5.
Fig. 6
Entrée B des signaux VHF/UHF. Un diviseur FUJITSU de type MB510 divise par 128 des signaux
allant de 10 à 3000 MHz. T1 en collecteur commun adapte l'impédance du MB510 et.T2 amplifie
pour une attaque du LCA au bon niveau. Un relais 1RT permet de n'alimenter le MB510 que lorsqu'il
est utile. Ce relais est un 12V, alimenté par le +10V.
En haut, les circuits de l'inductancemètre. Nous avons repris le montage ITT déjà utilisé dans le
TFX3 :
Un oscillateur LC (10 µH/10nF) constitué de T1 et T2 oscille à 500 kHz. Cet oscillateur remarquable,
à niveau stabilisé par une commande automatique de la polarisation de T1, descend sans problème
à 5 kHz si l'inductance passe à 100 mH. L'inductance inconnue Lx est série avec LO. Le système
logique est commuté en RATIOMETRE : Il mesure le rapport de variation de la fréquence de
l'oscillateur, soit donc R = 500 kHz / FLx. (NB. FLx toujours inférieur à 500 kHz). Ce rapport obtenu par
la mesure, le µC calcule Lx par la formule Lx = 10 R² - 10, puis il affiche le résultat en µH.
Revenons un instant sur la fonction RATIOMETRE en observant que c'est tout simplement celle d'un
fréquencemètre qui mesure le RAPPORT entre la fréquence “entrée de porte" et la fréquence
"commande de porte".
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Par ex. en mode "F/A-" du TFX4, si Fx vaut 455,124 kHz, avec un signal CP de 10 Hz, l'affichage
montre 455124/10 = 45512 convertis en 455,12 kHz. En inductancemètre, nous envoyons sur EP le
500 kHz issu de S/N et sur CP le 1/1000 de la fréquence FLx.
Nous obtenons un résultat R = 500000 / 0,001 FLx. Lorsque Lx=0, on a FLx=500000 Hz d'où R =
500000 / 0,001 x 500000 donc R = 500000 / 500 = 1000, ce qui correspond au rapport réel avec 3
décimales :
Si vous voulez en savoir beaucoup plus sur le calcul de Lx, nous vous conseillons de lire le n° 1707
du HAUT-PARLEUR dans lequel il est développé.
Le transistor T3 et la porte trigger assurent la liaison avec le LCA. Le 500 kHz de référence est dérivé
du TCXO, le diviseur N étant calé sur 52, tandis que la sortie SL de la Fig. 7 (donc FLx) est divisée
par 1000 à l'aide du diviseur R, ceci afin de satisfaire aux exigences de la mesure.
Fig. 7
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En bas, nous trouvons les circuits du capacimètre. IC2 est un 7555 monté en monostable et
déclenché par IC1, un autre 7555. IC2 fournit une impulsion dont la durée est proportionnelle à la
valeur de Cx. La partie logique LCA est commutée en impulsiomètre, avec affichage en clair de la
valeur de la capa. Deux gammes sont prévues : "pF“ et "nF", avec résolution maxi de 0,1 pF ou 0,1
nF. Sur la gamme pF, l'impédance d'entrée Cx est de l'ordre de 1 M donc sensible aux bruits
parasites et à l'induction secteur, cette dernière faisant "tourner" l'affichage autour de la bonne
valeur. Pour réduire ce défaut, l'oscillateur de déclenchement est synchronisé sur le secteur par un
repiquage sur le 12VAC. Il faut cependant toujours faire les mesures avec des fils très courts. Le
déclenchement de IC2 par IC1 bloque ce dernier par l'intermédiaire de TR4. On évite ainsi un
redéclenchement de IC2 avant la décharge complète de Cx dans le cas de la mesure des capas de
très forte valeur (> 2200 µF) en gamme "nano". En mode "pico" la résistance de charge de Cx est
directement reliée au +5V.
Fig. 8
L'alimentation est normalement assurée par le secteur, via un transfo 2 x 12V, redressement et
filtrage. Un LM317 régule à 9V pour le TCXO, les circuits de l'entrée A. Un 7805 fournit le 5V de la
partie logique. Rien de très original, sinon la possibilité d'alimenter en 12V continus, pour usage de
terrain. La tension de 9V est ajustée par P1.
Sur le même circuit imprimé, nous trouvons aussi un interface de puissance à optocoupleur
permettant la commande d'une charge externe par triac. Cette fonction est disponible en TIMER
décompteur et en METRONOME.
Le TFX4 peut ainsi servir à l'insolation de circuits imprimés, de films ... Un buzzer est ajouté pour
signaler la fin du décompte. Un complément non négligeable.
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II. - REALISATION du TFX4.
À télécharger Composants.pdf (clic droit et choisir "enregistrer la cible") Lire avec ACROBAT
READER (Voir cette liste déjà téléchargée en fin de document)
Remarques
- Le circuit XC2064 est obsolète mais il m'en reste quelques-uns (10 euros si demandé en même
temps que la programmation) sinon 15 €.
Si cela ne vous convient pas, il est possible de trouver beaucoup plus facilement des 2 x 20 grands
caractères. Il suffirait alors d'afficher quelque chose (?) sur la ligne 1 et tout le reste sur la 2. Je peux
envisager une retouche du logiciel pour cela.
2. Montage du TFX4
a) Les circuits imprimés. Vous en trouverez les documents dans la page Téléchargements. Ils
sont au format EPS et doivent être exploités avec le logiciel gratuit "GhostView" comme indiqué dans
cette page. On peut ainsi tirer des typons de très bonne qualité, soit avec une imprimante Jet d'encre
soit avec une Laser en utilisant du transparent spécial… Il vous restera à fabriquer les circuits
imprimés ou à les faire faire par une entreprise spécialisée.
Si le circuit imprimé de la platine logique n'a pas de trous métallisés (réalisation perso), il faudra faire
les liaisons entre les deux faces à l'aide de petits fils fins .... et ne pas en oublier !!..
b) Préparation du boîtier. À faire quand on dispose des circuits imprimés et avant d'y souder les
composants. Il faudra donc découper et percer la face avant, percer la face arrière. Puis prévoir les
trous de fixation des plaques. Si le boîtier a les dimensions du modèle préconisé, nous pourrons
vous procurer une photocopie de la face avant de l’appareil. La demander par Email.
Autres détails :
Pour éviter d'avoir à percer, dans la face avant, les deux trous de fixation du condensateur, nous
avons fixé ce dernier sur une plaquette d'époxy 16/10 ème, avec vis de 2,5mm a tête fraisée, celle-ci
étant maintenue fermement, à l'intérieur de la face avant, par les deux douilles de l'entrée Lx. Les
points de fixation du CV sont sur une verticale et les cosses dirigées vers les douilles, ce qui donne
des connexions très courtes. Télécharger (voir page 19) la figure de montage des platines.
Il faut percer la face arrière : Le circuit imprimé est centré latéralement mais son bord haut est amené
à 15 mm du haut de la face. Le trou du fil secteur est en bas à gauche, les douilles de 4 mm de sortie
triac juste au-dessus. Le trou de la cinch BATT est en bas à droite. (vu de l’intérieur)
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Terminer par le perçage des trous de 2mm de fixation des trois circuits imprimés qui se fixent sur le
fond, trous d'aération vers l'avant.
- Le circuit des Cx/Lx est à fixer juste en face des douilles de face avant, à 5mm du côté du CV.
Pointer les trous d'angles.
- Le circuit du µC est juste derrière le précédent, bords latéraux extérieurs alignés, écartement
5mm. Pointer les trous d'angles.
- Souder le potentiomètre P1 sur le circuit HF, cosses de masse rabattues à plat sur le CI et
soudées au plan de masse. Présenter alors le circuit en position, axe engagé dans la face avant et
poussé presque à la limite du canon fileté. Pointer les deux trous ARRIERES du circuit. En effet il est
parfaitement possible de ne fixer le circuit sur boulons et entretoises qu'à l'arrière, l'avant étant
supporté d'une part par l'axe de Pl et d'autre part par les cosses de masse des deux BNC, cosses
dirigées vers le bas, rabattues à 90° et soudées DIRECTEMENT sur le bord du plan de masse du
circuit imprimé. Soudures à faire en phase finale, bien sûr !
Fig. 9
À percer à 2 mm, les quatre trous d'angles, à 1.5 mm les trous du porte-fusible, à 1 mm les trous des
T0220, des diodes et du 0,1 µF/400V.
Suivre les figures 8 et 9. Tous composants soudés, tester la bonne marche en chargeant les sorties
par des ampoules 6V/0,1A et 12V/0,1A. Il serait surprenant que ça ne marche pas.
Régler à +9,5V. Nous n'avons pas utilisé de picots pour l'arrivée 220V et la sortie triac : Les fils sont
soudés directement au VERSO.
Tester aussi la section puissance en disposant une charge externe, ampoule de 220V/100W par ex.
en SERIE avec le secteur.
Appliquer le 5V entre - et + de l'entrée PC0 et constater l'allumage de la lampe. Faire aussi le test du
buzzer en reliant PC1 au +5V.
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Fig. 10
Agrandir à 2mm les trous d'angles. Monter tous les composants du recto. Attention au sens des
supports PLCC et du réseau 4R. TCXO avec inscriptions dans le sens de celles de la figure. Ne pas
oublier les picots de connexions. Retourner la plaquette et souder les CMS du recto. Réaliser le
câble plat de liaison vers l'afficheur. Ce câble est d'une part soudé au verso de l'afficheur, mais muni
d'autre part d'un connecteur HEl0 serti côté platine logique. Lorsque le connecteur femelle est
enfiché, le câble plat part vers l'afficheur, douille 14 au picot 14.
Réaliser le câble de liaison au clavier, fils soudés, côté µC sur les picots 2,54, directement sur le
clavier. Après vérification minutieuse du travail, sans connecter l'afficheur et sans IC1..IC3, relier à
l'alimentation. Mettre sous tension pour vérifier l'existence du +10V et du +5V sur tous les points
prévus. (directs ou par R de tirage). Si possible vérifier le 26 MHZ à l'oscilloscope.
Tout semble correct ! Couper ! Placer IC1, IC2, IC3 dans le BON SENS. Relier l'afficheur en vérifiant
une dernière fois que le "14" afficheur est bien relié au "14" de la platine. Relier au clavier.
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Mettre sous tension. La Led LCA du clavier s'allume et l'afficheur montre le MENU. (voir
caractéristiques) C'est gagné !
Couper immédiatement et reprendre les vérifications. Vous avez fait une bêtise : oubli de soudure,
pont entre pistes ... Vérifier aussi que le quartz oscille. (picot 61 du LCA)
NB. Quelques CMS au verso dont les emplacements sont visibles Fig. 10. Voir le schéma pour leurs
valeurs
Fig. 13
Agrandir les trous d'angles à 2mm et les 3 trous du BF981, sauf trou de masse à 1 mm. Travailler
très soigneusement, en particulier pour la section UHF, entièrement en CMS. Les deux straps
peuvent être placés au verso. Toutes les résistances ordinaires avec corps à 1,5 mm du plan de
masse. Pas de support pour le 74ACT14. L'axe de P1 est à couper en gardant 12 mm utiles. Enlever
l'écrou de fixation.
Agrandir les trous d'angles à 2mm. Le câblage est facile et tout à fait traditionnel et la figure se suffit
à elle-même
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Voir Fig. 14
Fig. 15
À noter que pour une meilleure ergonomie, il serait bon d'inverser les touches + et -
Toutes les platines câblées, il faut maintenant installer l'ensemble dans le boîtier.
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La Fig. 19 montre la disposition des plaques dans le boîtier.
Fig. 19
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La Fig. 20 vous montre les interconnexions générales du TFX4. Nous conseillons de partir des plots
5V et 10V de l'alimentation avec pour chaque départ, trois groupes de fils torsadés, chacun allant
vers les trois circuits imprimés. Faire passer sous le circuit imprimé µC le câble du clavier, les fils 5V
et 10V du CI Lx/Cx ainsi que le 12Vac. Cela rend le montage plus net.
Fig. 20
3. ESSAIS.
Vérifications minutieuses du câblage général. Mettre sous tension. La Led s'allume et le MENU
s'affiche. Vérifier l'avance et le recul du curseur par les touches + et - . Cela permet le choix de la
fonction à utiliser quand ce curseur est à droite de la lettre symbole.
Revenir sur la fonction fréquencemètre, symbole F. Appuyer sur P ce qui fait entrer dans la
fonction.
Injecter un signal BF de 1 à 10 kHz, sinusoïdal, 10 à 100 mVcc sur l'entrée A. La fréquence doit
s'afficher en kHz, résolution de 1 Hz. Appuyer sur "-" . La résolution est MOINS grande (10 Hz) en
ne gardant que 2 chiffres après virgule. Mais le temps de comptage passe de 1 s à 1/10 s.
F/A- 0,00 kHz
Appuyer sur "+" pour revenir.
Avec un générateur HF vous pouvez vérifier que la sensibilité est bien de l'ordre de 10 mVeff à 40
MHz et que le comptage se fait bien au-delà de 50 MHz avec un LCA de cette limite.
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Appuyer sur P et sans relâcher sur "+". L'affichage devient : F/B+ 0,0000 MHz
Vous êtes sur l'entrée B des VHF/UHF, résolution maxi de 0,1 kHz. Injecter un signal VHF sur B et
constater le bon fonctionnement. À noter que peu d'utilisateurs atteindront les 2,7 GHz / 3 GHz
limites du prédiviseur, faute de générateur de cette fréquence.
À 1 GHz, la sensibilité est de l'ordre de 20 mVeff (-25 dBm) Même changement de résolution par les
touches "-" et "+". F/B- 0,000 MHz Résolution 1 kHz
Les entrées A et B sont ainsi testées. Toute anomalie à dépister par mesure des tensions statiques
aux divers points du montage, puis mesures dynamiques à l'oscilloscope.
Injecter un signal BF de 1 kHz sur l'entrée A, comme ci-dessus. Lire la période en µs, soit 1000,0 µs.
Mais attention, une période n'a pas la stabilité d'une fréquence !
Appuyer sur +, le A1 devient A2, ce qui correspond à la deuxième gamme, avec mesure sur 10
périodes et affichage de 1000,00 µs.
En appuyant sur P et en même temps sur "+", l'écran affiche P/C1…….. ou P/C2 ......... nous
indiquant que l'entrée active est maintenant C, entrée à niveaux TTL, ce qui permet de mesurer des
périodes très longues, sans perdre la vitesse maxi. Changement de résolution par "+" ou "-".
Choisir maintenant C du MENU, donc le CAPACIMETRE. L'affichage indique : CAP xxxx,x pF.
La valeur xxxx,x étant de l'ordre de 220,0 pF, soit celle du condensateur C9 de l'entrée Cx. Ne pas
se préoccuper pour le moment de l'exactitude.
Appuyer sur P. L'affichage passe à 0,x pF, un battement existant inévitablement sur les 1/10 de pF.
Mais vous venez de faire l'offset de la capacité d'entrée Cx permettant d'afficher 0 pF sans
condensateur sous mesure.
Mettre le condensateur variable de tarage à mi-course. Régler la bobine L0 pour obtenir 0.00 µH.
Tout va bien ! Vous pouvez considérer le TFX4 en état de marche. Il vous reste à l'étalonner avec
précision ..... et à apprendre à l'utiliser !!
21
III. - ÉTALONNAGE DU TFX4
1. INITIALISATION de l'EEPROM.
2. ALIMENTATION.
Ne pas oublier de régler la tension de 9.5V à cette valeur, par l'intermédiaire de P2.
3. FREQUENCEMETRE.
Bien que très précis, il est souhaitable de caler le TCXO 26 MHZ sur la fréquence idéale, à l'aide d'un
réglage accessible au-dessus du boîtier.
- Vous disposez d'un générateur HF de fréquence parfaitement connue à 10 -6 ... 10-8 près. Dans
ce cas c'est très simple :
Mesurer cette fréquence avec le TFX4 et caler le TCXO pour lire le bon résultat.
- Vous pouvez procéder indirectement en mesurant la fréquence d'un générateur moins stable
mis au battement 0 avec la porteuse d'une émission de référence : WWV quelconque, voire
FRANCE-INTER sur 162 kHz. Caler le TCXO comme ci-dessus.
4. 10 MHz.
Lorsque le TCXO est bien calé, donc les mesures de fréquences précises, mesurer le 10 MHZ
interne, sur le point test de la platine logique. (picot 41 du LCA) Retoucher l'ajustable du quartz pour
arriver à la valeur exacte en se rappelant que cette référence est bien moins critique que celle du
TCXO, les mesures concernées (Périodes, impulsions, capas) n'exigeant pas une très grande
précision.
5. SENSIBILITE.
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6. CAPACIMETRE.
Il faut disposer d'une capacité de référence, de valeur voisine de 0,47 µF, connue à 0,1% ... dans
l'idéal. Mesurer cette capacité, en mode "manuel" dans les deux gammes disponibles et caler les
deux ajustables pour lire la valeur en question. Attention, il ne faut pas espérer plus de 4 chiffres
significatifs stables et c'est déjà très bien ! (voir plus loin)
6. INDUCTANCEMETRE.
L'ajustable P1 ajuste le point de fonctionnement de l'oscillateur LC. Son réglage peu critique se fera
pour obtenir un signal bien symétrique en sortie de T2. Relier l'entrée de mesure à la masse et régler
l'inductance interne L0 pour lire 0,00 µH, le CV à mi-course et le signe "-" clignotant. Il faut
maintenant disposer d'une inductance de valeur connue, voisine de 1 mH. Mesurer l'inductance et,
par une série de retouches successives, obtenir le bon affichage en jouant sur le noyau de L 0, avec
reprise du zéro, par le CV, à chaque retouche.
Par ailleurs, la valeur de C0 est sans importance pour la mesure elle-même puisque nous
déterminons le rapport des fréquences, lequel, C 0 restant le même, ne dépend que du rapport des
inductances L0 et L0+Lx. Au moment de l'étalonnage, par mesure d'une inductance CONNUE, si le
résultat est TROP GRAND, il faut DIMINUER la valeur du rapport de division et inversement.
Pour changer ce rapport, en inductancemètre, appuyer sur la touche P pendant 2 secondes : L'écran
de correction apparaît. Appuyer à nouveau sur P pour stopper le clignotement du curseur. Changer
la valeur pas à pas, par + ou - . La valeur choisie obtenue, appuyer à nouveau sur P ce qui ramène
le clignotement du curseur. Appuyer sur E pour sortir et enregistrer.
Refaire une mesure de l'étalon. Procéder par approximations successives jusqu'à obtenir la bonne
valeur.
UTILISATION du TFX4.
Nous fournissons dans cette documentation tous les diagrammes des procédures d'utilisation des
diverses fonctions du TFX4. Ces tableaux sont beaucoup plus explicites que de longs discours et
nous vous conseillons, du moins au début, de les avoir constamment sous la main. Nous allons
cependant détailler ci-dessous quelques particularités et donner quelques conseils.
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Les diagrammes sont fournis en figures PDF, (déjà téléchargés et mis en fin de document), à
imprimer sous ACROBAT READER
1. Fréquencemètre simple. (F et P)
À l'entrée dans cette fonction, le TFX4 est en mode "F/A+", donc entrée "A" et gamme "+“ (ls / 1Hz)
Pour changer de gamme, appuyer sur -, ce qui donne "F/A-". (0,1s / 10Hz). Pour changer d'entrée, il
faut appuyer d'abord sur P et en maintenant cette touche, appuyer sur +. L'entrée B devient active :
"F/B." avec passage d'une gamme à l'autre par + ou -. Retour sur l'entrée "A", avec appui simultané
sur les touches P et -. Ce type de procédure se retrouve d'ailleurs dans toutes les autres fonctions et
nous n'y reviendrons pas. Retour au MENU par "E".
- ENTREE A. Cette entrée est très sensible et elle compte vite ! Les signaux à mesurer n'ayant
pas souvent une pureté spectrale donc une forme parfaite, des précautions doivent être prises pour
lire un résultat correct. En effet, de petits accidents de forme, exagérément amplifiés par les étages
d'entrée peuvent induire des comptages supplémentaires et provoquer l'affichage de 2, 3 ...fois la
vraie valeur. Le résultat lu est d'ailleurs souvent instable dans ce cas.
* Atténuer le plus possible le signal à mesurer. Utiliser pour le moins une sonde atténuatrice par
10 d'oscilloscope, laquelle donne très souvent satisfaction. Jouer aussi sur le réglage de gain du
TFX4.
* Intercaler si possible un filtre passe-bas entre le point de prélèvement et l'entrée du TFX4. Ce
peut être une simple résistance, servant de pointe de touche, à l'extrémité d'un fil blindé BF à
capacité parasite notable. Notons que ces problèmes existent surtout du côté des fréquences basses
car lorsque l'on s'approche des 50 MHZ, les harmoniques n'ont plus d'action et les étages d'entrée
sont moins sensibles.
- ENTREE B. Le problème est identique. Le MB510 compte jusque 3000 MHz et il ne se fait
pas faute de privilégier les multiples de la fréquence à mesurer. Les mêmes remèdes donneront les
mêmes effets ! Donc atténuez et filtrez ! Pour les fréquences inférieures à 100 MHZ, utilisez un fil
blindé BF dont la capacité importante filtrera les harmoniques. Bien entendu, dans l'idéal, il faudrait
disposer de quelques bouchons intermédiaires configurés en filtres LC passe-bas.
Signalons tout de même que si le signal Fx provient d'un bon générateur HF à niveau contrôlé, la
mesure de fréquence ne pose aucun problème tant sur l'entrée A que sur la B.
Dans les divers cas rencontrés en pratique, privilégier autant que faire se peut, le prélèvement
INDUCTIF : Un fil blindé BF à l'extrémité duquel on soude 2 à 3 spires de fil rigide isolé, diamètre 1
cm env., entre âme et masse du câble. Il suffit d'approcher la boucle de la source HF pour obtenir la
mesure. Quand cette méthode est impossible, retenir la sonde d'oscilloscope et évidemment en UHF,
essentiellement la connexion directe 50W/ 50W par coaxial ad-hoc.
Appuyer sur P et en même temps sur E : Le curseur invisible clignote maintenant sur le n° de l'offset.
Si vous appuyez sur + ou sur - , vous allez faire défiler les 8 offsets possibles : 0+, 1+, 2+, 3+, 4-, 5-,
6- et 7-. Ils sont tous à 0 au départ. Revenez sur le n° 0.
Appuyer sur P et constater que l'écran devient : FA+o0+ 00000,000 kHz montrant tous les
chiffres de l'offset. Le curseur clignote sur le 0 de gauche, donnant la possibilité de le modifier. Mais
les touches + ou - permettent de se placer sur un autre chiffre.
Le chiffre à modifier étant choisi, appuyer P : Le curseur ne clignote plus. Appuyer alors sur + pour
incrémenter ou sur - pour décrémenter. Une fois la valeur obtenue, appuyer à nouveau sur E ce qui
rend le curseur clignotant. Procéder de même sur tous les chiffres nécessaires. L'offset désiré étant
atteint, appuyer sur E, ce qui permet le fonctionnement du fréquencemètre bloqué pendant cette
programmation et en même temps enregistre l'offset en EEPROM, à la fois pour la gamme + et pour
la gamme -.
Comme le diagramme le montre bien, la modification de l'offset n'est possible qu'en gamme +. Elle
est rejetée en gamme -.
Par ailleurs vous disposez de 8 offsets en entrée A et de 8 autres en entrée B. Les 4 premiers
positifs, les 4 derniers négatifs.
En pratique il est beaucoup plus fréquent d'ajouter un offset à une fréquence que de le retrancher.
Par exemple, sur un récepteur l'oscillateur local est souvent en-dessous de la fréquence reçue.
Supposons une FI à 455 kHz. Une réception sur 41100 kHz conduit à un oscillateur réglé sur 41100 -
455 = 40645 kHz. Pour lire la fréquence de réception en mesurant l'oscillateur local, programmer un
offset de 455,000 kHz, lequel ajouté à la mesure du 40645 kHz affichera 40645 + 455 = 41100 kHz.
Mais, supposons que nous voulions RETRANCHER 455 kHz ! Dans ce cas, Il suffit de choisir un n°
d'offset supérieur à 3 ce qui vous le montrera suivi du signe -, puis de programmer simplement la
valeur désirée ; ici 455,000. Ainsi, si vous mesurez une fréquence de 41100 kHz, le TFX4 affiche 41
100,000 - 455,000 = 40 645,000 kHz.
Il est important de comprendre que le compteur apparent du TFX4 fonctionne en boucle ; Il passe
ainsi de 99 999 999 à 0 si on ajoute 1 et de 0 à 99 999 999 si on retire 1. Le "0" étant finalement
équivalent à "100 000 000" .Ainsi, avec un offset négatif de 455,000, si on ne mesure aucune
fréquence, l'affichage marquera 100 000,000 - 455,000 = 99 545,000. Retour au MENU par "E"
3. Périodemètre.
Changement de gamme par les touches + et – donnant "P/A1" (mesure sur 1 période) ou "P/A2"
(mesure sur 10 périodes).
Changement d'entrée par les touches P et en même temps + ou -, ce qui donne le choix entre
l'entrée A à liaison capacitive mais sensible et l'entrée C à liaison directe mais à niveaux logiques.
Les problèmes de mesure de l'entrée A sont ceux du fréquencemètre BF. Voir plus haut.
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4. Impulsiomètre.
Usage identique au précédent. L'appui simultané sur P et + ou - donnant le choix entre la mesure
des impulsions positives et des négatives.
5. Capacimètre.
Par défaut le capacimètre démarre en mode "automatique" avec affichage de CAP xxx.x pF
xxx.x pF étant la valeur du condensateur d'entrée C0.
La mesure des condensateurs de 0,1 pF à plusieurs milliers de µF se fait donc sans intervention.
Pour passer en mode "manuel" (par exemple pour le calage des deux gammes) appuyer 2 ou 3
secondes sur P L'affichage devient CAP/m ....... pF
La touche "E", dans les deux modes, comme dans toutes les autres fonctions, permet le
retour au MENU.
La précision des mesures ne peut pas dépasser 4 chiffres significatifs, l'affichage étant à 8 chiffres.
Ainsi, si vous mesurez une capa de 470 nF, en gamme "pF", vous obtiendriez 470 000,0 pF dans
l'absolu. En réalité seul le "4700" est valable, les autres chiffres étant affligés de changements
continuels. Pour pallier cet état plutôt agaçant, le TFX4 neutralise les chiffres de rangs inférieurs en
les remplaçant par des "0" et n'affiche effectivement que les 5 chiffres les plus significatifs, ce qui
donne dans le cas ci-dessus : 47000o,o , les "o" étant en fait des "0" figés.
6. Inductancemètre.
La touche P vous y a fait entrer et la touche E vous en fait sortir. C'est tout !
Le CV de tarage permet de mettre l'affichage à 0,00 µH, entrée Lx reliée à la masse par un fil très
court, ou simplement court. Vous pouvez ainsi compenser la longueur des inévitables fils de
connexion du corps de l'inductance, pour en déterminer la valeur.
Comme pour le capacimètre, le tarage permet de cerner la plage "zéro" et affiche des valeurs
positives ou négatives, un signe "-" apparaissant dans ce cas.
Dans le cas d'un affichage avec plus de 5 chiffres significatifs, la même neutralisation des digits
inférieurs que celle du capacimètre est effectuée.
7. Compteur d'unités.
À l'entrée dans la fonction, l'écran indique "Cu/a", "a" signifiant arrêt. Appuyer sur P, ce qui donne
"Cu/m", soit le compteur actif (Marche). L'injection d'impulsions sur 1'entrée Cu fait alors avancer le
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compteur. Lorsque la salve à compter est terminée, l'affichage demeure jusqu'à l'appui sur P qui le
remet à 0 et le compteur sur "Cu/a" donc à l'arrêt.
8. Chronomètre.
C'est sans doute la fonction chronomètre qui a le diagramme le plus compliqué. Cependant, il utilise
la même stratégie que les autres fonctions et ne doit donc pas dérouter. À l'entrée, les touches + et -
donnent le choix entre la fonction COMPTEUR (+) et la fonction DECOMPTEUR (-)
- COMPTEUR.
L'appui court sur P fait démarrer le timer ..... Jusqu’à l'appui d'au moins 1 seconde sur E, qui remet
l'affichage à 0 et le timer en attente de commande.
- DECOMPTEUR.
Au départ, le timer est à 0, il ne peut donc pas décompter. Il est indispensable pour cela de
programmer une valeur de départ différente de 0. Voir ci-dessous. Supposons que cela soit fait.
L'appui court sur P lance le décomptage, active la sortie puissance à triac. Lorsque le timer est
revenu à 0, la charge externe est coupée et le buzzer retentit. Appuyer alors sur. E pour arrêter le
buzzer et pour faire revenir l'affichage à la valeur programmée ce qui permet de relancer le décompte
autant de fois qu'il est nécessaire. Par contre un second appui sur E, suivant ce premier remet tout à
0, donc efface la programmation et fait passer le timer en attente de commande. Un appui prolongé
sur E en phase de décomptage, interrompt ce dernier et remet tout à 0.
Tant en compteur qu'en décompteur, une programmation de l'instant initial est nécessaire.
Indispensable en décompteur, elle permet de transformer le compteur en véritable horloge, laquelle
pilotée par le TCXO a une précision tout à fait exceptionnelle.
Le lancement du (dé)comptage se fait par un appui COURT sur P. Pour passer en programmation, il
faut un appui LONG sur cette touche ; Le curseur clignotant apparaît sur le 0 de gauche, donc des
dizaines d'heures. Les touches + et - permettent de se déplacer des heures au secondes et
inversement. Amener le curseur sur le chiffre à modifier. Appuyer sur P. Le curseur ne clignote plus.
Vous pouvez maintenant modifier votre chiffre avec les touches + et -. Une fois la valeur désirée
obtenue, appuyer à nouveau sur P, ce qui ramène le clignotement du curseur. Modifier ainsi tous les
chiffres concernés.
En final, appuyer sur E pour revenir à l'attente du lancement qui se fait, nous le rappelons, par la
touche P, avec appui court.
9. METRONOME.
Tpo pour TEMPO c'est-à-dire la cadence d'exécutions. Ce nombre (BPM) correspond au nombre
de battements par minute ou de "noires" par minute. Ainsi 60 signifie qu'il faut jouer 60 noires par
minute. (Larghetto), soit une noire par seconde. Tpo peut varier de 20 (Larghissimo) à 200
(Prestissimo) soit du très lent au très rapide.
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Mes pour MESURE. Mesure à 4 temps par défaut. On peut programmer de 1 à 12
Bz pour BUZZER. Ici avec 0 le buzzer est coupé. On pourra le mettre à 1 si on veut l'entendre
"battre la mesure"
On se rappellera (voir présentation) que le métronome du TFX4 est dans tous les cas LUMINEUX
par utilisation de la sortie triac. Cela permet d'avoir un renseignement visuel qui ne corrompt pas la
musique. C'est pourquoi le buzzer peut être coupé. Il l'est par défaut (0)
Lors de l'entrée dans la fonction, l'appui sur P démarre le métronome avec les paramètres affichés.
Si Tpo et/ou Mes ne conviennent pas, il faudra les modifier. Le curseur clignote sur Tpo. On peut
l'amener sur Mes ou Bz par + ou -. Lorsque le paramètre est choisi, un appui LONG sur P supprime
le clignotement du curseur indiquant l'entrée en programmation, laquelle se fera avec les touches +
ou -. La bonne valeur obtenue un appui sur P fait sortir de programmation, soit pour activer le
métronome soit pour programmer un autre paramètre en utilisant la même méthode. Le métronome
étant actif, un appui sur E l'arrête. Un second appui sur E fait revenir au MENU
Si le buzzer est activé, en supposant être dans une mesure à 4 temps, on entendra BZ bz bz bz BZ
bz bz bz BZ ......... C'est-à-dire que le 1er temps de la mesure est marqué par un son un peu plus long
que les 2ème, 3ème et 4ème temps. L'éclair lumineux respecte le même fonctionnement.
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Document conçu à l'aide de la page du site :
http://home.nordnet.fr/~fthobois/tfx4.htm#SCHEMA
et remise en forme pour impression sur support papier, afin de pouvoir effectuer une réalisation plus
"aisée". Pour plus d'information, n'hésitez pas à consultez l'excellent site dont le lien suit ci-dessous :
http://home.nordnet.fr/~fthobois/
DEMONT Bernard
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