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Ou Verture
Ou Verture
X : Antennes à ouverture
*******************
Une antenne pouvant être considéré comme un dispositif à l’interface entre une énergie
électromagnétique guidée et une énergie électromagnétique rayonnée, une des idées les plus
simples pour réaliser cet interface consiste à pratiquer une ouverture dans un guide d’ondes,
soit en réalisant une ou plusieurs fentes, soit en le laissant ouvert à son extrémité. Cette
dernière solution conduisant généralement à une rupture d’impédance entre la propagation
guidée et la propagation en espace libre, la transition est adoucie en évasant progressivement
les bords du guide, ce qui conduit finalement à une antenne cornet. De fait, de nombreuses
antennes peuvent s’apparenter à des antennes à ouvertures, y compris par exemple des
antennes à réflecteur (Figure X-1)
D O M N R
D²/2λ 2D²/λ
Ainsi, dès que la dimension de l’ouverture est grande en termes de longueur d’onde, la
distance de RAYLEIGH correspond sensiblement à une différence de marche de λ /4 entre le
rayon direct traversant l’ouverture et le rayon diffracté par le bord de l’ouverture, soit donc un
déphasage de π / 2.
La figure X-3 montre le détail de la zone de RAYLEIGH qui comprend des oscillations
d’amplitude croissante jusqu’à la zone de FRESNEL. On constate que globalement, dans cette
zone, l’amplitude des maxima du champ varie peu : c’est une zone où l’énergie reste confinée
dans un tube ayant la forme de l’ouverture. Un faisceau LASER, dans toute la région où il
reste concentré, peut être interprété comme la zone de RAYLEIGH du rayonnement d’une
ouverture lumineuse.
6.00E+00
dB
Module du cham p électrom agnétique derrière une ouverture carrée de 10 Lam bda
4.00E+00
2.00E+00
distance/Lambda
0.00E+00
0
40
80
120
160
200
240
280
320
360
-2.00E+00
-4.00E+00
-6.00E+00
Zone de RAYLEIGH Zone de FRESNEL Zone de FRAUNHOFER
6.00E+00
dB
4.00E+00
2.00E+00
distance/Lambda
0.00E+00
0
10
15
20
25
30
35
40
45
-2.00E+00
-4.00E+00
-6.00E+00
-8.00E+00
5.00E+00
dB Diagram m es de rayonnement derriére une ouverture 2D de 10 Lambda
Degré
0.00E+00
10
20
30
40
50
60
70
80
0
-90
-80
-70
-60
-50
-40
-30
-20
-10
-5.00E+00
-1.00E+01
-1.50E+01
-2.00E+01
-2.50E+01
-3.00E+01
-3.50E+01
-4.00E+01
-4.50E+01
&
Dans ces conditions, si on suppose E dirigé suivant l’axe des x, la direction de
& &
H est imposé suivant l’axe des y, et celle de U direction de propagation suivant l’axe des z,
& & &
( )
car le trièdre E, H, U doit être direct.
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θ
b
-a a X
&
H ϕ
M
&
-b E
qui devient, après substitution des courants électriques et magnétiques (X-4) et (X-5) :
&
ψ(R)(1 + cos θ )(cos ϕeθ − sin ϕeϕ )F
jk & &
E(P) = (X-11)
4π
avec :
&
∫∫ E x(x, y)e ds
jk.OM
F= (X-12)
s
d’où l’expression de F :
a b
a b
jk y y
∫ E (x)e ∫ E (y)e
jk x x
Fx = x dx et Fy = x dy (X-18)
−a −b
En résumé, le champ rayonné par l’ouverture est donné par l’expression suivante :
&
ψ(R)(1 + cos θ )(cos ϕeθ − sin ϕeϕ )Fx Fy
jk & &
E(P) = (X-19)
4π
On fait l’hypothèse que le champ présent dans l’ouverture à la structure d’une onde
plane, donc équiphase et constante en amplitude.
Lorsqu’on examine ce problème en réception, on conclut que pour une surface donnée,
l’antenne qui est capable de récupérer toute l’énergie qui tombe sur cette surface a le gain
maximum physiquement réalisable. Ce phénomène est mis en œuvre dans les antennes à
réflecteur parabolique.
Ex
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-a a
x=a
sin(ka sin θ cos ϕ )
a
dx = e
jkx sin θ cos ϕ
Fx = E ∫ e jkx sin θ cos ϕ
= 2 aE (X-20)
−a jk sin θ cos ϕ x = −a ka sin θ cos ϕ
On notera que l’on retrouve bien dans (X-21) et (X-22) les transformées de FOURIER
spatiales de la fonction porte qui représente l’amplitude du champ dans l’ouverture.
On obtient alors :
sin(ka sin θ )
Fx = 2aE (X-23)
ka sin θ
Fy = 2bE (X-24)
sin(ka sin θ )
E(θ ) = (1 + cos θ ) (X-26)
ka sin θ
Degrés
0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
dB
-45
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
dB
-45
Degrés
0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
dB
-45
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
dB
-45
Afin d’éviter des effets de diffraction par les bords de l’ouverture, il est quelquefois
intéressant de faire en sorte que le champ électromagnétique au voisinage des bords soit le plus
faible possible, voire nul. Sa décroissance à partir d’une valeur maximum au centre de
l’ouverture à généralement une forme sinusoïdale (dans le cas des guides d’onde par exemple),
mais l’étude d’une décroissance linéaire permet de bien mettre en évidence les effets de cette
décroissance du champ, également appelée apodisation.
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Ex
-a a
Les équations des droites portant chacun des segments de décroissance dans l’ouverture
sont les suivantes :
∫ (Ea x + E )e ( )
0 a
Fx = jkx sin θ cos ϕ
dx +∫ − E x + E e jkx sin θ cos ϕdx (X-28)
−a 0
a
0 a a
Fx = E ∫ x.e jkx sin θ cos ϕdx − E ∫ x.e jkx sin θ cos ϕdx + E ∫ e jkx sin θ cos ϕdx (X-29)
a −a a 0 −a
Une double intégration par parties permet de calculer les deux premières intégrales. On obtient
après quelques calculs :
U
(
Fx = aE sin U )2
avec U = k a sinθ cosϕ / 2 (X-30)
V
(
Fy = bE sin V )2
avec V = k b sinθ sinϕ /2 (X-31)
Ces expressions pouvaient être obtenues plus rapidement en notant qu’une fonction
triangle de largeur 2a est égal au produit de convolution d’une porte de largeur 4a par elle-
même. Après prise en compte du facteur d’échelle, la transformée de Fourier spatiale du
triangle est donc égale au carré de la transformée de Fourier spatiale de la fonction porte.
On obtient alors :
2
Fx = aE (X-32)
ka sin θ
2
Fy = bE (X-33)
& jk &
E(P) = ψ(R)(1 + cos θ )aE 2 bEeθ (X-34)
4π ka sin θ
2
2
E(θ) = (1 + cos θ) (X-35)
ka sin θ
2
Degrés
0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
-2
-4
-6
-8
-10
-12
-14
dB
-16
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
dB
-45
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
dB
-45
Degrés
0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
-5
-10
-15
-20
-25
-30
-35
-40
dB
-45
b yj Aij
O X
xi
b
Figure X-16 : Surface de l’ouverture discrétisée en pavés élémentaires Ai,j.
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∫∫ E(x, y)e
j(kx sin θ cos ϕ + ky sin θ sin ϕ)
F= dxdy (X-36)
S
F= ∑ ∫∫ E i, j.e j(kx sin θ cos ϕ + ky sin θ sin ϕ)dxdy (X-37)
i, j S
F= ∑ E ∫∫ .e i, j
j(kx sin θ cos ϕ + ky sin θ sin ϕ)
dxdy (X-38)
i, j S
X i + b2 Yj + b
2
F = ∑ E i, j ∫ e j(kx sin θ cos ϕ)
dx ∫ e j(ky sin θ sin ϕ)
dy (X-39)
i, j b
Yj − b
Xi − 2 2
2
(
sin kb sin θ cos ϕ sin kb sin θ sin ϕ
2
) ( ) {E .e ( )
}
∑
2 jk X i sin θ cos ϕ + Yj sin θ sin ϕ
F=b
kb sin θ cos ϕ kb sin θ sin ϕ i, j
i, j
2 2
(X-40)