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l’industrialisation de l’Occident 

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L’importance grandissante des relations économiques transfrontalières est démontrée par le poids
des échanges commerciaux dans le PIB. ‫تجلى األهمية المتزايدة للعالقات االقتصادية عبر الحدود من خالل ثقل التجارة‬
‫في الناتج المحلي اإلجمالي‬.

CHAPITRE 1 : LES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL.

les facteurs qui peuvent expliquer l’échange entre les pays

I. Les théories traditionnelles du commerce international.

1. Avantage absolu d’A. Smith.


A. Smith : produire une partie des biens qui lui est nécessaires et d’acheter les autres avec les
produits qu’il peut vendre.

La condition de tout échange, pour A. Smith, réside dans la possibilité d’acheter à meilleur prix à
l’étranger un produit qui faisait l’objet d’une production nationale, et ceci au détriment d’un autre
produit. Au cas où le commerce international ne serait soumis à aucune règlementation, chaque
nation posséderait des avantages absolus suffisants par rapport à ses partenaires commerciaux afin
de pouvoir faire autant d’exportation que d’importation.

2. D.Ricardo a. La théorie de la valeur.


Ricardo reprend la proposition initiale de Smith suivant laquelle la valeur relative des différents
biens s’explique par la quantité de travail nécessaire à leur production, et il affirme que ceci vaut,
non seulement pour les temps primitifs mais également pour l’économie « avancée »

il faut tenir compte pour mesurer la valeur des marchandises, « non seulement du travail
immédiatement appliqué à la production, mais encore du travail consacré aux outils, aux machines,
aux bâtiments qui servent à les créer ».

Ricardo considère le travail comme toute autre marchandise, son prix est déterminé en fonction de
la quantité de travail nécessaire pour le produire : « le prix naturel du travail dépend donc du prix
des subsistances et de celui des choses nécessaires ou utiles à l’entretien de l’ouvrier et de sa famille
b. La théorie des « avantages comparatifs ».
Ricardo part de la valeur d’échange des produits déterminée par le coût en travail càd qu’elle
s’établit sur la base de la quantité de travail qu’il faut, en moyenne, pour fabriquer un bien dans un
pays donné, à une époque donnée.

Il part aussi des hypothèses suivantes : Les produits ne connaissent aucun obstacle naturel à leur
circulation internationale, le capital (humain et technique) n’est pas enclin à se transférer d’un
pays à l’autre, les produits qui s’échangent entre les nations n’ont généralement pas nécessité les
mêmes quantités de travail pour leurs production.

le travail est le seul facteur de production et les pays ne différent que par leur productivité du
travail.
Le commerce international permet un élargissement des possibilités de consommation d’un pays. La
répartition de ces gains entre les deux pays dépend des prix relatifs d’équilibre. La détermination des
prix relatifs est définie par la confrontation des offres et demandes relatives mondiales. Ce prix
implique également un taux de salaire relatif.

Toute production se fait aux dépens d’une autre et résulte inévitablement d’un arbitrage. Celui-ci
peut se traduire par un coût d’opportunité : par exemple, le coût d’opportunité des Draps en
termes de voitures correspond au nombre de voitures qui pourraient être fabriquées avec les
ressources utilisées dans la production d’une quantité donnée de chemises.

On dit qu’un pays possède un avantage comparatif dans la production d’un bien si le coût
d’opportunité de la production de ce bien y est inférieur à celui observé dans les autres pays.

le commerce entre deux pays peut être mutuellement bénéfique si chacun d’eux exporte les biens
pour lesquels il détient un avantage comparatif.

II. Les nouvelles théories du commerce international.

CRITIQUES NEO CLASSIQUES.


Plusieurs objections ont été formulées à l’encontre de la théorie des avantages comparatifs (coût
d’opportunités constants) : -dans la réalité, on ne rencontre pas des situations de spécialisation
intégrale et complète.

Le problème des coûts d’opportunités croissants : lorsqu’on renonce à la production d’un bien A.
Pour se consacrer à la production d’un bien B. Les coûts marginaux deviennent croissants : il faut
renoncer à des quantités très importantes de A pour de faibles quantités de B

Lorsqu’on favorise une industrie au déterminent des autres, les coûts d’opportunité augmentent
(avantages comparatifs baissent). ‫ ترتفع تكاليف الفرصة البديلة (تنخفض المزايا‬، ‫عندما يتم تفضيل صناعة على أخرى‬
)‫النسبية‬.

Le modèle Heckscher -Ohlin


Le commerce reflète d’autres différences internationales.

Une explication réaliste du commerce international doit prendre en considération non seulement la
productivité du travail, mais aussi les différences de disponibilité des autres facteurs de
production, comme la terre, le capital et les ressources naturelles.

L’approche factorielle :

- Prise en considération de plusieurs facteurs de production.

- Le capital humain est le rendement de l’investissement en éducation de la main d’œuvre et il


permet d’obtenir du travail qualifié →augmentation de la productivité.
Le modèle présente deux biens, qui différent de par leur intensité factorielle : pour un niveau donné
de rémunération relative des facteurs. Il existe une relation unique entre les prix relatifs des biens
et ceux des facteurs de production.

Un pays qui possède l’un des deux facteurs en quantité relativement importante est abondant
dans ce facteur. Chaque pays tend à produire relativement plus de biens qui utilisent intensément
leur facteur abondant.

La base du modèle Heckscher -Ohlin Théorème Heckscher-Ohlin : en libre-échange, un pays


relativement abondant en un facteur de production exporte le bien relativement intensif en ce
facteur.

L’effet de l’ouverture au commerce sur la distribution des revenus .


Le commerce entraîne une convergence des prix ‫ تقارب األسعار‬relatifs des biens, qui entraîne à son
tour un bouleversement des revenus relatifs du travail et du capital.

L’essor du commerce international entre les pays développés (relativement bien dotés en capital et
en travail qualifié) et les pays à bas salaires (bien dotés en travail non qualifié) doit peser
durablement sur la situation économique des travailleurs.

Les changements dans les prix relatifs des biens ont des effets importants sur les rémunérations
relatives des facteurs de production, et que les échanges modifient les prix relatifs, le commerce
international influe fortement sur la distribution des revenus.

Dans chaque pays, les détenteurs du facteur abondant gagnent à l’ouverture au commerce, alors
que les détenteurs du facteur rare y perdent.

le commerce conserve un bien-être plus élevé qu’en autarcie. ‫التجارة تحافظ على رفاهية أعلى مما كانت عليه‬
‫في االكتفاء الذاتي‬.

Résultats empiriques du modèle Heckscher-Ohlin : Les différences de dotations ne peuvent à elles


seules expliquer la structure du commerce mondial. Les différences technologiques sur le plan
international constituent un élément fondamental explicatif.

CHAPITRE 2 : L’IMPORTANCE DES MULTINATIONALES DANS LE COMMERCE


MONDIAL ET DIVISION INTERNATIONALE DES PROCESSUS PRODUCTIFS.
Une manière d’estimer l’importance des firmes multinationales dans le commerce international est
de calculer la proportion des importations et des exportations des pays qui est réalisée par des
entreprises multinationales. Que ce soit dans le cadre d’un commerce intra-firme ou d’un commerce
inter-firmes.

des principaux pays développés sont intra-firmes. Ce type d’échanges est particulièrement
concentré dans les produits de haute technologie et les produits manufacturés complexes
(automobiles, électronique) qui peuvent, par ailleurs, nécessiter de nombreux services après vente
spécifiques.
Le commerce international est réalisé essentiellement par les firmes. Mais celles-ci peuvent
également s’implanter à l’étranger afin de mieux contrôler leurs marchés extérieurs ou leurs sources
d’approvisionnement.

Elles peuvent établir des succursales de vente, mais aussi des unités de production. Elles deviennent
multinationales et cette multinationalisation va agir sur les flux d’échange internationaux.

Une multinationale : est une entreprise qui fabrique tout ou partie d’un produit à l’étranger. La
production à l’étranger est l’essence même de la multinationalisation. Elle nécessite l’établissement
de filiales à l’étranger. La multinationalisation est en général le résultat d’une stratégie mondiale de
l’entreprise.

La firme peut connaître plusieurs stades d’organisation et de stratégies : régionaux, multirégionaux


et mondiaux. Dans ce dernier stade, il y aura globalisation de la stratégie, tous les pays seront
considérés comme un seul et même marché où la firme interviendra simultanément.

Les firmes multinationales sont ainsi au cœur d’un vaste réseau d’échanges internationaux, par
l’intermédiaire de relations contractuelles avec les autres firmes ou de relations avec leurs filiales.

1- Commerce international en concurrence monopolistique


Dans les secteurs caractérisés par des économies d’échelle, le nombre de firmes dans un pays ainsi
que les quantités produites par chacune sont contraints par la taille du marché.

Chaque pays peut se spécialiser dans la production d’un nombre limité de produits et importer les
productions étrangères.

Ainsi, pour chaque firme, l’ouverture commerciale se traduit par l’augmentation de la taille du
marché, ce qui doit contribuer à exploiter plus largement les économies d’échelle.

Le commerce offre la possibilité de gains mutuels, même si les pays sont parfaitement identiques en
termes de ressources ou de technologies donc aucun avantage comparatif.

2-Entreprises et ouverture commerciale.


-les effets de l’élargissement du marché.

Pour les grandes entreprises (dont le coût marginal est faible et la production importante), la
demande augmente. Au contraire, pour les petites entreprises, qui ont un coût marginal élevé et
résiste moins bien à l’intensification de la concurrence, la demande baisse.

Le libre échange fait des gagnants et des perdants : les grandes entreprises très productives y
gagnent, mais les plus petites voient leurs parts de marché se réduire et leurs profits diminuer.

3-Le dumping.
Le terme de dumping désigne des pratiques commerciales qui consistent à fixer des prix différents
pour un même produit selon qu’il est exporté ou vendu sur le marché intérieur C’est la vente d’une
marchandise dans un autre pays à un prix inférieur à celui pratiqué dans le pays d’origine de
l’entreprise.

Les pratiques du dumping ne sont pas seulement constatées à l’export. A l’intérieur d’un même pays,
le dumping se caractérise tout autant par le comportement d’une entreprise soucieuse de se
diversifier ou d’agrandir sa part de marché et qui pratiquent des tarifs très « offensifs »voire «
déloyaux »

Le dumping résulte d’une différence d’élasticité prix entre les marchés domestique et étranger. Ce
comportement correspond simplement à une stratégie de maximisation du profit, dans une situation
où les exportations sont plus sensibles aux variations de prix que les ventes domestiques.

Le dumping réciproque.
Chaque firme aura tendance à restreindre les quantités vendues sur son propre marché afin de
limiter la baisse des prix, alors que sur le marché d’exportation, tant qu’elle ne détiendra pas une
part de marché importante, elle sera motivée à développer ses ventes.

L’émergence du commerce international de biens strictement similaires, entre pays en tous point
identiques est manifeste lorsque deux firmes adoptent le même comportement, et résulte d’une
pratique simultanée de dumping, on parle alors de dumping simultané. On parle alors de dumping
réciproque.

4-L’investissement direct étranger et le phénomène de multinationalisation .


La création ou le développement d’un groupe multinational passe nécessairement par un
investissement transfrontalier. On parle d’investissement direct étranger Les flux d’investissement
d’IDE prennent une importance grandissante dans l’économie mondiale.

La création ou le développement d’un groupe multinational passe nécessairement par un


investissement transfrontalier (IDE).

L’IDE peut prendre deux formes différentes.

-une entreprise peut créer une nouvelle entité à l’étranger ; il s’agira alors d’un investissement
greenfield.

- Elle peut racheter des actions d’une société existante et procéder ainsi à une fusion-acquisition.

Plutôt que de concentrer la production sur un seul site et exporter, certaines firmes font le choix de
répliquer leur chaîne de production à l’étranger pour répondre directement à la demande. Ces IDE
Horizontaux permettent de gagner en compétitivité. Les firmes multinationales peuvent fragmenter
leur chaîne de valeur pour localiser différentes tâches en différents lieux, de façon à exploiter
pleinement les avantages comparatifs des pays.

CHAPITRE 3. LES POLITIQUES COMMERCIALES.


I. Les négociations commerciales.
Les pays industriels sont parvenus à une réduction substantielle des droits de douane en
s’appuyant sur des processus de négociations internationales.

Celles-ci contribuent à réduire les barrières commerciales de deux façons : elles aident à élargir le
camp des défenseurs du libre échange en mettant directement en jeu les intérêts des
exportateurs ; elles permettent aux gouvernements de coordonner leurs décisions afin d’éviter
des guerres commerciales

1. Les accords commerciaux internationaux.


Les négociations multinationales ont débuté après la fin de la Seconde Guerre mondiale. du
GATT à L’OMC. L’OMC possède une universalité que le GATT. En 2005, elle comptait 148 pays
membres responsables de plus de 98% du commerce mondial. Une véritable institution
internationale.

Le nouveau « système OMC » est beaucoup plus étendu il couvre aussi le commerce
international de services. Les Etats qui approuvent l’acte final s’engagent à respecter tous les
accords commerciaux multilatéraux qui le composent.

L’OMC, enceinte unique des négociations commerciales multilatérales.

L’OMC / monopole pour les négociations futures qui viendraient à porter sur le commerce des
marchandises, des services ou des droits de propriété intellectuelles qui touchent au commerce.

L’OMC en tant qu’institution chargée de la gestion du système commercial.

L’OMC a pour mission d’assurer « la mise en œuvre, l’administration et le fonctionnement » du


nouveau système commercial multilatéral conventionnellement établi (art III(1)) - Des missions
spécifiques d’administration : -- l’administration du « Mémorandum d’accord sur le règlement
des différends ». -- L’administration du mécanisme d’examen des politiques commerciales. Le but
est de faciliter le fonctionnement du système commercial multilatéral grâce à une évaluation
collective des politiques et pratiques commerciales des membres.

2-Le mécanisme de règlement des différends.

1 – L’expérience passée du GATT. Le GATT instituait un mécanisme unique en son


genre de règlement des différends commerciaux entre les parties contractantes à base de
conciliation. Il s’agit d’une procédure interne de nature non contentieuse

Ce mécanisme se trouva bloqué progressivement à partir des années 80.

Nombre de rapports ne purent être adoptés par le conseil du GATT faute de consensus.

Ces difficultés finirent par mettre en péril le mécanisme lui-même.

Des réformes nécessaires. Le « cycle de l’Uruguay » singularisa le règlement des différends


comme l’un des sujets majeurs des futures négociations. Amélioration et renforcement grâce à
des règles de discipline plus efficaces et ayant force exécutoire ».
– L’organe de règlement des différends de l’OMC (ORD). Il s’agit d’un mécanisme général
administré par un organe de règlement des différends placé sous le contrôle du « conseil général
de l’OMC.

--Portée du mécanisme de règlement des différends. Le mécanisme de règlement des différends


se présente comme un mécanisme interétatique.

Les accords de marrakech sont conclus entre ETATS. Il s’agit, tout en assurant la sécurité et la
prévisibilité du système commercial international de préserver « les droits et obligations de ses
membres ».

Nature du mécanisme de règlement des différends. Juridique ou politique ? Le mécanisme


comme procédure en trois temps : -- un temps entre Etats membres. -- un temps devant les
groupes spéciaux. --un temps devant l’organe d’appel.

Donc la première et la deuxième phase relève du juridique, la troisième phase relève du


politique.

Remarque : A l’époque du GATT, le règlement des différends commerciaux opposait


principalement les pays développés entre eux, Avec l’OMC, les parties sont beaucoup plus
diversifiées et vu le nombre de différends qui est en augmentation il apparait un dynamisme du
nouveau mécanisme.

II – LES NÉGOCIATIONS COMMERCIALES MULTILATÉRALES.


Le déclenchement de la première guerre mondiale a mis fin à une longue ère de mondialisation.
Cette ère est marquée par un tournant vers des négociations commerciales multilatérales
marquées par des négociations qui visaient à réduire les tarifs douaniers.

1 –Objet des négociations.


A l’époque du GATT comme à celle de l’OMC, les négociations commerciales portent tout
naturellement sur le domaine matériel couvert par ces accords. Il s’agit des tarifs douaniers. Il
apparût que les barrières non-tarifaires, obstacles invisibles aux échanges, constituaient les
principales entraves à l’accès aux marchés. La portée matérielle de l’OMC est beaucoup plus
large que celle du GATT.

Les NCM seront désormais plus étendues. Services, investissements et propriété intellectuelle
liés au commerce.

2- Méthodes de négociation.
L’accord général de 1947 ne portait que sur les droits de douane. La pratique se chargea des
ajustements nécessaires : dans le domaine nontarifaire, les obstacles singularisés pour être
réduits ou éliminés étaient choisis par les parties contractantes, qui allaient participer aux
négociations.
Les principes généraux présidant à toutes les négociations commerciales se déroulant sous les
auspices de l’OMC se trouvent dans le GATT. Les négociations commerciales devront être
reconduite sur la base de la réciprocité (ou de la non réciprocité dans le cas des PVD).

--Réciprocité ou non réciprocité. Aujourd’hui, la réciprocité ne joue que dans les négociations
entre égaux. Le principe inverse de non –réciprocité régit maintenant les négociations avec les
pays en développement.

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