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: Logique
1 Quantificateurs.................................................................................................................. 1
2 Connecteurs logiques........................................................................................................2
3 Modes de raisonnement....................................................................................................3
3.1 Raisonnement direct (déductif)..................................................................................3
3.2 Raisonnement par disjonction de cas.........................................................................3
3.3 Raisonnement par équivalences.................................................................................3
3.4 Raisonnement par contraposition..............................................................................4
3.5 Raisonnement par l’absurde......................................................................................4
3.6 Raisonnement par récurrence....................................................................................4
3.7 Raisonnement par analyse-synthèse..........................................................................4
1 Quantificateurs
Définition 1
On appelle proposition phrase dont on peut dire si elle est vraie ou fausse.
Exemples « 2 est pair » ; « 3 est pair » sont des propositions contrairement à « x + x =3x »
Définition 2
On appelle prédicat un énoncé qui dépend d’une variable d’un ensemble E, et qui
devient une proposition lorsqu’on fixe cette variable
2
Exemples « " x Î » , x + x =x » est une proposition fausse.
« " a Î » , " b Î » (a + b) =a + 2ab + b » est une proposition vraie (identité remarquable).
2 2 2
2 Connecteurs logiques
Dans tout le paragraphe, P et Q désignent deux propositions.
Remarque Le « ou » logique est inclusif (contrairement au « ou » du langage courant qui est
généralement exclusif (par exemple dans « fromage ou dessert »).
Définition 6 (Implication)
On dit que P implique Q , et on note P Þ Q , pour signifier que :
Si P est vraie alors Q est vraie.
Définition 8 (Équivalence)
On dit que P est équivalente à Q (ou que P et Q sont équivalentes) lorsque
P Þ Q et Q Þ P . On note dans ce cas P Û Q
Remarque Deux propositions sont équivalentes signifie qu’elles ont même valeur de vérité
(elles sont toutes les deux vraies ou toutes les deux fausses)
Définition 9
La négation de , notée (non ) ou encore , est la proposition qui est vraie quand
est fausse et qui est fausse quand est vraie.
3 Modes de raisonnement
3.1 Raisonnement direct (déductif)
Il s’agit d’un raisonnement utilisant le « donc » (conclusion forcée).
éA, B ùû
Exemple M est le milieu de ë donc MA =MB
é A, B ùû
Exemple MA =MB donc M est le milieu de ë est un raisonnement faux.
Contre-exemple :
A M
En général, la conclusion forcée découle d’une propriété (ou d’un théorème). Il faut alors la
citer dans le raisonnement. B
Exemple (syllogisme ou raisonnement déductif à un pas)
Socrate est un homme.
Or tous les hommes sont mortels (propriété)
Donc Socrate est mortel.
La structure du raisonnement direct est la suivante : P est vraie or P Þ Q donc Q est vraie
et " x Î E2 P(x)
éëP(0) et P(1) et " n Î » ( P(n) et P(n +1) Þ P(n + 2)) ùû Þ " n Î » P(n)
éP(0) et " n Î » ( ( " k £n, P(k)) Þ P(n +1)) ùûÞ " n Î » P(n) (Récurrence forte)
ë
Etape 2 (synthèse) : on montre que Q est vraie et que Q est une condition suffisante à P
(c’est-à-dire Q Þ P )
Remarque Le raisonnement par analyse-synthèse est utilisé pour résoudre des équations et,
plus généralement, rechercher les solutions d’un problème. L’analyse prouve que si x est
solution d’un problème, alors x ne peut prendre que des valeurs bien précises. La synthèse
consiste à tester ces valeurs pour voir celles qui sont effectivement solutions du problème.